Un film, une paire de seins, c’est le concept simple de ce site. On peut passer sans problème du grand classique (Orange Mécanique) à la série B (Détour Mortel 3). Pratique pour découvrir des films et meubler les longues soirées d’hiver.
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Un film, une paire de seins, c’est le concept simple de ce site. On peut passer sans problème du grand classique (Orange Mécanique) à la série B (Détour Mortel 3). Pratique pour découvrir des films et meubler les longues soirées d’hiver.
Etant plutôt de la génération Zara Whites, Fovéa ou même Brigitte Lahaie, je ne connaissais pas le talent de Sasha Grey, jeune et brune égérie du porno américain récent. Que pouvait donc apporter très jeune star du X (elle débute à 18 ans) au porno américain industriel et sans âme. De la finesse ? Un scénario ? De l’érotisme ? Non, à vrai dire, elle apporte du hardcore au hardcore et repousse les limites de l’extrême. Mais là où les féministes anti-porno crieraient à l’instrumentalisation de la femme, Sasha Grey se montre indépendante. Si elle se fait pénétrée par trois braquemards gonflés aux stéroïdes, c’est parce qu’elle en a décidé ainsi. Pire, à force d’en demander toujours plus, elle fait peur aux hardeurs les plus aguerris. Accessoirement, il faut avouer qu’elle est plutôt jolie et qu’elle a un physique “naturel”, une fraicheur intacte. Son visage faussement innocent lui donne un air de Jennifer Connelly.
D’après wikipedia France, Sasha Grey appartient à la communauté Alt Porn. D’après le Wikipedia anglais, ce n’est pas le cas. Et toujours d’après celui-là, la définition du mouvement Alt Porn est très floue et ses différents représentants ne sont pas d’accord ! Bref.
La jeune femme a débuté avec le maître étalon en matière de porno : Rocco Siffredi dans Fashionista Safado Berlin, une sorte de truc SM qui n’en a que l’étiquette. Dans ce film, elle prononce la petite phrase que tout le monde retiendra : “punch me in the stomach”. Une réplique qui dénote un peu dans le X classique. Même si les double ou triple pénétrations peuvent paraître violentes, Sasha Grey invite donc la brutalité sur une autre partie de son corps que les parties génitales, ce qui peut sembler paradoxalement choquant !
Dans la compil Girls of red light district, il faut bien huit bonshommes pour arriver à combler quelque peu la satiété de la vedette. Elle s’en prend plein les orifices et ne cesse d’en réclamer, accumulant les gorges profondes. Sasha Grey est une authentique fucking machine et ça fait peur.
Extrait en qualité pourrie :
http://www.youporn.com/watch/330525/sasha-grey-extreme-gangbang/
The perversion of Sasha Grey nous emmène du côté du BDSM. Ca reste tout de même très léger et prend comme base de la domination féminine sur une femme. Fringué un peu cuir et masquée, Sasha a donc sa petite esclave qu’elle traîne au bout d’une chaîne. Il faut attendre dix minutes d’ennuyeux déhanchements sur fond de musique d’ascenceur avant d’avoir un peu d’action. Après, rien que du très classique et très pénible. Mention spéciale aux décors : un fond blanc.
Même si Sasha Grey constitue un petit phénomène, les productions dans lesquelles elle figure contiennent toujours les mêmes tares : absence de scénario, situations prétextes, pénétrations façon “les temps modernes”, image vidéo surcontrastée et gros plans extrêmes sur les sexes rasés et dilatés.
Le film le plus intéressant se nomme Fetish Fanatic #4 où elle joue avec Belladonna. Avant le porno proprement dit, il y a une sorte d’entretien où l’on parle de sexe, ce qu’elle a déjà fait, comment ça s’est passé, etc. La discussion est très spontanée et les deux jeunes femmes n’ont aucun tabou, allant même jusqu’à évoquer la zoophilie. L’action n’est pas mal non plus, puisqu’il s’agit d’abord d’une exploration méticuleuse des zones érogènes. On plonge ensuite dans le hard avec insertions de plugs, de doigts, et masturbations mutuelles pour finir avec des lavements. Le plus troublant reste le goût de Sasha Grey pour les claques qu’elle reçoit sur les seins ou le sexe, ou même des coups de pied dans le visage, des choses qui semblent vraiment l’allumer. Cette fille est un peu folle.
Sasha Grey épuise le compresseur d’une machine :
http://www.youporn.com/watch/328426/kinky-sasha-grey-spreads-her-legs/
Entretien datant de 2009 chez les Inrock :
« DICTIONNAIRE DES FILMS FRANÇAIS EROTIQUES & PORNOGRAPHIQUES 16 ET 35 MM »
Format : 18 x 24 cm.Pagination : 1536 pagesRelié, couverture cartonnée couleurs vernie, pelliculage mat, signet de tissu.Imprimé en Italie.Tirage : 1500 exemplaires.
Sommaire :
Avant-propos, notes de présentation.Plus de 1800 films recensés avec fiches techniques complètes, résumés, notices critiques, notes, dates de sortie en salles, titres alternatifs et étrangers, labels vidéos et DVD.+ Avis de la commission de contrôle, classements X, doubles versions…Annexes : chronologie des titres, liste des films tournés en vidéo en projetés en salles, liste des coproductions françaises minoritaires, liste des faux films français pornographiques.Index des œuvres, index des noms (techniciens, comédiens, production, distribution, labels vidéos, etc.).
Tout est révélé sur la totalité des films hardcore et érotiques français, résultat de dix années de recherche auprès des cinéastes et producteurs interrogés, dans les dossiers du CNC et des archives privées. Certains des films les plus rares ont pu être visionnés. Des pseudonymes obscurs ont pu être identifiés.
Christophe Bier, directeur de ce projet unique, s’est pour cela entouré d’une équipe de spécialistes : une pionnière de Sex Stars System, les érudits pornophiles des Saisons Cinématographiques, des journalistes du cinéma bis, deux connaisseurs du cinéma français des années 1930-50, le meilleur expert du porno gay des années 70, etc. Rompant avec le diktat des ouvrages de cinéma collectifs uniquement composés soit d’universitaires, soit de journalistes polygraphes, Christophe Bier a réuni une équipe variée, sur les seuls critères de la compétence et de la passion pour un cinéma encore largement sous-estimé.Les notules sont écrites par : Grégory Alexandre, Edgard Baltzer, Christophe Bier, Daniel Brémaud, François Cognard, Serène Delmas, Maxime Delux, Didier Dhuique, Gilles Esposito, Dominique Forma, Pierre-Arnaud Jonard, Hervé Joseph Lebrun, Emmanuel Levaufre, Armel de Lorme, Italo Manzi, Patrick Meunier, Alain Minard, Francis Moury, Britt Nini, Jean-François Rauger, Frédéric Thibaut et Jacques Zimmer. Ainsi que quelques contributions de : François Angelier, Frédérick Durand, Shige Gonzalvez, Herbert P. Mathese et Claude Razat.
Ce travail a pu être mené à son terme avec l’aide du Centre national du Livre, du Centre national de la Cinématographie, des Archives françaises du film-CNC, de la Cinémathèque française, de la Cinémathèque de Toulouse, de Xcollectors et de nombreux collectionneurs privés.
Le Dictionnaire est édité par Serious Publishing qui mettra en ligne sur son site une souscription.L’avantage de la souscription :1) obtenir un meilleur prix.2) recevoir l’ouvrage un mois avant sa parution.3) obtenir le DVD hors commerce, réservé aux seuls souscripteurs. Son contenu exceptionnel sera révélé au moment de la souscription.
Pour en savoir plus, je recommande l’entretien en vidéo avec les auteurs, sur 1kult.com
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Réalisé par Katia Spivakova, ce suave court-métrage met en scène un pâtissier, qui s’inspire de ses conquêtes pour élaborer de nouvelles recettes. Poétique, un peu auteurisant et poseur, le film fait néanmoins de jolis parallèles entre les femmes et les desserts, en faisant appel au goût et à l’odorat mais aussi à l’émotion qu’évoque chaque relation à l’artisan.
Commençons par le point faible de cette bd : elle se lit trop vite. L’absence de dialogues y est pour beaucoup. Enfin, il y a des dialogues mais sous forme de brefs rébus ! Il faudra alors peut-être s’attarder pour admirer le dessin, qui fait la part belle aux filles pulpeuses. Le design s’inspire des comics américains où les super héros auraient été remplacés par une armada de filles soumises, ou au choix, dominatrices. D’ailleurs, une des histoires s’inspire de Batman, en version coquine bien entendu.
Obsédé par le galbe du mollet et de la cuisse, RyP nous plonge dans six petites histoires de SM soft. Ces quelques douleurs finissent toujours par une chute humoristique où généralement, contre toute attente, la jeune donzelle en péril réclame un supplément de réprimande.
L’auteur a porté ses efforts sur les accoutrements de ses personnages féminins, et souligne ainsi le fétichisme : vêtements de sport, combinaisons cuir ou latex, bas nylon, imperméable. Les soumises y sont représentées dans des positions totalement offertes, révélant leur intimité. Tandis que les dominatrices portent des vêtements très stricts.
Il faudra aussi préciser que les ébats de Gladys et Monique sont exclusivement lesbiens !
L’ouvrage est disponible chez Tabou Editions.
Paru aux éditions Tabou, Indiscrétions est sous-titré “dis-moi comment tu baises”. L’ouvrage constitue en effet une modeste radiographie de comportements libertins : triolisme, soirée SM, exhibitionnisme, voyeurisme, le programme est chargé.
L’originalité vient de la forme. Il s’agit en fait d’un documentaire sous forme de bande-dessinée. Axterdam est un illustrateur passionné par la représentation du corps. Et dans Indiscrétions, il y a de la matière puisque dans ce “reportage érotique”, l’auteur se propose de dessiner des couples en pleine action. D’un côté l’érotisme est assez candide car les scènes sont représentées sous forme de croquis que l’on devine rapidement esquissés, pris sur l’instant. Cela donne un cachet authentique et l’on suppose que les personnes ainsi croquées devaient être plus à l’aise que sous le regard inquisiteur d’un objectif de caméra ou d’appareil photo.
Pour autant, Axterdam n’a pas négligé les détails. Par le prisme de son regard, il nous fait partager ces instant avec une grand honnêteté et sincérité. Sa mémoire photographique repère immédiatement les points forts de l’anatomie. La courbe d’un corps féminin alangui après l’extase, les membres tendues d’une femme prisonnière de cordes, la ligne droite d’un phallus en pleine action, et bien sûr les positions acrobatiques et variées des coïts qui ne sont en fait qu’une parade, une danse.
Radiographie des moeurs sexuelles, le livre va crescendo dans la sophistication. On commence par un couple qui veut faire l’amour devant le dessinateur, puis on passe rapidement au SM. D’abord soft avec un homme d’âge mûr qui apprécie de fesser sa compagne, puis plus hard avec une dominatrice qui dresse un soumis de manière très brutale. On continue avec une soirée SM et ses règles très précises et une organisation complexe, et l’on finit sur une orgie digne d’un film pornographique. Mais au final, ce sont les moments les plus intimes et les moins maîtrisés qui restent les plus réussis et les plus mémorables.
Ce documentaire dessiné est un concept original. Il évite le côté figé de la photographie et les couleurs criardes de la vulgaire vidéo de cul. La méthode met évidemment en valeur les envies de voyeur du dessinateur et du lecteur, mais aussi le goût pour l’exhibitionnisme de la part des participants. On imagine bien sûr que dans pareille situation, le dessinateur ne peut rester totalement de marbre et extérieur à ce qui se passe devant lui. Le texte donne des détails sur chaque situation. Parfois il est un peu de trop quand l’auteur surligne la scène avec un commentaire salace ou au contraire quand il se lance dans la poésie. Il est bien plus efficace quand il raconte simplement les choses vécues.
La crudité des actes est sublimée par le coup de crayon et le regard d’Axterdam, qui apporte une réelle chaleur aux nombreux ébats sexuels.
Défense du poil
Les sexes féminins foisonnants des années 70, c’est fini ! Après avoir plébiscité le maillot brésilien puis le « ticket de métro », en 2010, les femmes succombent en masse à l’épilation intégrale. Si la presse féminine en fait chaque semaine son beurre dans ses pages « beauté » ou « bien-être », le phénomène mérite d’être sorti du cadre de l’intime pour être observé à l’échelle sociétale. Pornographie omniprésente, culte de la jeunesse, hygiénisme rampant, industrie cosmétique agressive se cachent en effet derrière le masque du consentement des femmes à se séparer des derniers poils qui leurs restaient sur le corps.
Amateur de sexes touffus et chantre de la diversité des corps, Stéphane Rose a mené l’enquête pour comprendre les raisons de ce tsunami dépilatoire. À la croisée de l’enquête journalistique, de l’éloge érotique du poil et du pamphlet sans concession, son livre se veut un plaidoyer pour la réimplantation des poils pubiens dans les petites culottes.
Le Yoga Nu
Le projet est né de la rencontre au Canada entre une jeune étudiante, par ailleurs modèle photo et pratiquante assidue de yoga, et un photographe professionnel.
« Dans ces photos se lient deux passions, toutes deux vécues comme exploration du mouvement par le corps : le travail de modèle et la pratique de yoga. C’est au confluant de ces deux disciplines que j’ai découvert une possibilité d’exprimer une intensité au-delà des mots. » explique la modèle.
Autrement dit, comment concilier la nécessaire exhibition devant un appareil photo et la nécessité de se retirer en soi, pour parfaire la pose de yoga ? Comment à la fois regarder l’objectif et l’infini ?
La sexualité féminine de A à Z
Érudite, féministe et libertine, Ovidie vous fait découvrir les mystères de « sa » sexualité, et de celles de toutes les femmes. Dans l’une de ses « nouvelles conférences », Freud assimila la sexualité féminine à un « continent noir ». Au risque de contredire le grand Sigmund, Ovidie nous convie à l’exploration d’un continent mystérieux, certes, mais joyeux, libéré de toute entrave, d’une incroyable complexité, d’une étonnante richesse et tout en couleurs…
Son dictionnaire qui va de A, comme Accouchement, à Z, comme Zone érogène est une somme d’informations rarement rassemblée. À travers une centaine de termes et de concepts en lien direct ou non avec le sexe (fidélité, hormones, alcool, éjaculation féminine, chaussure, coup de foudre, ménopause, etc.), Ovidie dresse un manuel de référence et répond à de nombreuses questions que peuvent se poser les femmes, de façon simple, directe et précise. Un discours décomplexé, mais aussi très accessible et personnel.
Autant dire que les hommes auront autant d’intérêt à lire cet ouvrage que leurs compagnes…
Plus d’infos sur www.lamusardine.com
Le chat qui fume, éditeur indépendant depuis 1789, a commencé par de la série B qui tâche et commence tout doucement à donner dans l’érotisme un peu trash. Ce n’est pas aussi hard et mécanique que du porno, ce n’est pas aussi mijoré que du soft, c’est entre les deux. Ce “film” ressemble beaucoup à ce qui a été fait avec Extra Action de Richard Kern. Il n’y a pas vraiment d’histoire mais une succession de petites scènes mettant en scènes des muses déshabillées.
Ed Fox est un photographe américain, qui s’est découvert une vocation avec Playboy et qui fait à présent des photos érotiques et artistiques.
Le monsieur est très attiré par les pieds. Le glamour chez Ed Fox semble passer par là : des pieds qui se tordent de plaisir, des doigts de pied qui s’écartent pour laisser passer différents objets, des pieds qui enfilent des talons aiguilles, des pieds propres et même sales si besoin, parés de bijoux ou enduits de crème, couverts de sable, la liste est longue !
A défaut de dialogue ou d’enjeux dramatiques réels, le film joue sur l’esthétique et le symbolisme des images dénotant un fétichisme certain : lame de couteau, gants de latex, tatouages, l’érotisme d’Ed Fox passe obligatoirement par l’objet.
Vous en aurez pour votre argent, car en plus de leurs pieds, les jeunes femmes dévoilent leur intimité dans des poses aguicheuses parfois acrobatiques et, occasionnellement, elles s’introduisent un gode. Il faudra apprécier aussi apprécier les grosses poitrines, la plupart des modèles ayant une paire très encombrante. Par contre, très peu d’hommes pour contenter ces demoiselles. Incitées à se cambrer de milles façons, les filles ont l’air un peu trop habitué à faire leur show, ce qui enlève un peu la spontanéité et le naturel que l’on peut retrouver chez Kern.
La deuxième partie du film est un peu plus hard. Nous avons droit à un “footjob” effectué sur un gros braquemard dans un parc, un des rares moments où nous verrons l’appendice masculin. Il y a aussi un peu de SM où Miss Kitty une jolie rousse avec de petits seins (ah, enfin !) utilise un homme comme esclave et s’en sert comme toilettes.
Le dvd propose en bonus un entretien d’Ed Fox où il raconte comment il a gagné sa crédibilité et pourquoi il aime tant les pieds. Est aussi présent une vidéo de ses photo shoots.
Les liens qui vont bien :
Brigitte Lahaie fut incontestablement la plus grande star du cinéma pornographique français des années 70. Née le 12 octobre 1955 à Tourcoing sous son vrai nom de Brigitte Simonin, cette magnifique blonde au visage vaguement androgyne tourna entre 1976 et 1980 une quarantaine de films X. Comme Je suis à prendre de Francis Leroi, Couple cherche esclave sexuel de Patrick Aubin et les Petites écolières de Claude Mulot. Des classiques du genre qu’elle n’hésite pas à mettre dans son top ten perso des meilleurs films pornos de sa carrière dans les dernières pages de son autobiographie Moi, la scandaleuse. Après avoir arrêté ses activités de hardeuse, Brigitte Lahaie continue d’apparaitre dans des films érotiques comme Photos scandales ou Joy and Joan, mais également d’autres pelloches de genre allant du polar urbain ( l’Exécutrice de Michel Caputo) à la comédie triviale (le Diable Rose de Pierre Reinhardt) en passant par plusieurs films d’horreur comme les Raisins de la mort ou Fascination qu’elle tourne sous la direction de son réalisateur fétiche jean Rollin. Reconvertie brillamment après son passage dans le porno, Brigitte Lahaie a, entre autres activités, joué un one woman show, a été rédactrice en chef de Carré Rose, une revue consacré à l’érotisme sous toutes ses formes, a écrit des romans et des essais sur la sexualité, et a fait surtout beaucoup de radio. Notamment en étant l’une des invitées récurrentes de l’émission de RTL les Grosses têtes.
Les films sont compris dans l’abonnement mensuel Vod de FilmoTV. Présentation de Christophe Lemaire
Source : www.filmotv.fr
Pour sa deuxième édition parisienne, le Sexy International Paris Film Festival (SIPFF) rend honneur au Japon en consacrant sa soirée d’ouverture au cinéma érotique japonais :
Le festival s’ouvrira avec deux Films Roses classiques : le chef d’oeuvre “Les Larmes d’une Vache” et la comédie romantique “Amour Aveugle”, tous deux réalisés par Daisuke Goto, l’un des plus grands écrivains et réalisateurs de l’univers Films Roses/Pink Eiga. La soirée de la première des films Pink Eiga commencera à 19h dans la salle panoramique Henri Langlois au cinéma Le Grand Action à Paris. Lors de cette soirée spéciale du cinéma Films Roses, l’évènement sensuel sera enchanté par des performances d’inspiration japonaise. Le public sera invité à s’habiller sur la thématique japonaise et la meilleure tenue japonisante sera recompensée par un prix spécial.
Le SEXY INTERNATIONAL PARIS FILM FESTIVAL (SIPFF) présentera une sélection de courts-métrages et de films du monde entier qui explorent l’amour, la sexualité, la sensualité, les relations et l’érotisme – sans “X”. Le festival, qui débuta à Melbourne en Australie, s’exportera à New-York et à Los Angeles tout comme le “best of” projeté à Paris ! Le SIPFF récompensera le meilleur court-métrage francophone et le meilleur court-métrage international. Le jury sera composé d’artistes renommés de l’industrie cinématographique.
Le Sexy International Paris Film Festival aura lieu du 24 au 27 juin 2010 au cinéma Le Grand Action et au Yono Bar à Paris.
Accès :
Cinéma Le Grand Action
5 rue des Ecoles
75005 Paris France
Métro : Cardinal Lemoine # Jussieu
http://www.legrandaction.com/
Yono Bar
37 rue Vieille du Temple
75004 Paris France
Métro : Hôtel de ville # Saint-Paul
L’ALBUM
Album hors collection de Xavier Duvet, RÊVERIES est un recueil d’historiettes érotiques trouvant leur origine dans les songes d’une jeune fille.
Notre rêveuse est une fervente lectrice. Le soir, comme bien des jeunes filles, elle lit au lit avant de s’endormir… Et comme bien des gens, ses lectures influencent ses rêves.
Alice au Pays des Merveilles, Le Chien des Baskerville, Ali Baba et les Quarante Voleurs, Frankenstein, Guerre et Paix… revisités par une libido en pleine effervescence seront la source de songes impudiques.
En bonus : Scifi, un inédit d’érotique-fiction de 6 pages.
Un album inédit présentant une sexualité relativement « classique » à laquelle Xavier ne nous a pas habitués jusque-là.
L’AUTEUR
Xavier Duvet a débuté dans le dessin dans les années 80 pour des magazines de jeux de rôle (Casus Belli…). Un jour, alors qu’il démarche un éditeur pour lui vendre des couvertures de magazines représentant des pin- ups, il se voit confier la réalisation d’un album de BD. Depuis dix autres ont suivi. Certains de ses albums se sont vendus à plus de 20 000 exemplaires dans le monde (France, États-Unis, Allemagne, Hollande…). Il est aussi célè-bre pour ces pin-ups ultra-réalistes à l’aérographe parues dans Penthouse. Il collabore également au monde de la publicité et du web.
Edité chez Tabou Editions
Paru aux éditions Tabou, Un bel été est une bande-dessinée qui conte les aventures de Laura et Elena, deux jeunes italiennes qui décident de partir en vacances. Alors qu’Elena est une blonde prude qui vient de rompre avec son petit ami, Laura est bien plus dévergondée. Elle va entraîner les deux filles à faire des rencontres au gré de leur périple à bord d’une R4 !
Un bel été est une BD coquine comme le stipule le dossier de presse. Pas de hardcore ici mais un érotisme soft qui se marie très bien avec une ambiance bon enfant qui sent bon les vacances estivales. C’est aussi une sorte de voyage initiatique pour Elena. A chaque fois qu’il y a une décision à prendre, elle choisit la sécurité tandis que Laura l’incite toujours à se mettre en danger. C’est ainsi qu’elles se retrouvent toutes deux à dormir à la belle étoile sur la plage en compagnie d’un rasta bien détendu du slip. Peu à peu Elena se laisse influencer et elle qui trouvait dégoûtantes ces aventures sexuelles aussi brèves qu’intenses, elle se prend à imaginer être entourée de membres turgescents !
Bien que l’érotisme soit assez sage, Nizzoli offre tout de même à son lectorat quelques scènes de sexe et notamment des fellations. Avec un dessin très fin et en noir et blanc, il n’hésite pas à dépeindre fréquemment ses jolies héroïnes dans des positions lascives, avec des robes courtes et moulantes. L’érotisme va d’ailleurs crescendo jusqu’à ce que les pensées d’Elena s’orientent vers les fantasmes incandescents d’actes saphiques.
Un bel été est un excellent divertissement, un apéritif printanier en attendant la canicule estivale.
A propos de l’auteur
Né à Reggio Emilie, classe 1968, Marco Nizzoli est un des dessinateurs italiens les plus complets et innovateurs de ces dernières années. Il débute comme dessinateur de bande dessinée en 1987 sur Alan Ford, et reste dans l’équipe de Max
Bunker jusqu’en 1990, année où il participe à la création d’Angel Dark. Toujours en 1990, il est diplômé à l’Instituto Europeo di Design de Milan et l’année suivante, il reçoit le « Prix Albertarelli » en tant qu’Espoir de la bande dessinée italienne.
Au début des années 90, il collabore avec la maison d’édition Phoenix de Bologne, réalisant tout d’abord Fondazione Babele (Fondation Babel) avec Massimo Semerano, Simbaby avec Giorgio Lavagna et enfin la mini-série Raymond Capp avec Federico Amico.
En 1995, Nizzoli entre dans le staff du mensuel E.S.P. Pour ensuite se dédier à la bande dessinée érotique et réaliser plusieurs récits pour Selen entre 1997 et 1999. Puis, La maison d’édition Sergio Bonelli Editore l’enrôle comme dessinateur de Napoleone.
À partir de 2002, Nizzoli commence à se faire connaître en France, en publiant la série « Le Jour des Magiciens » chez les Humanoïdes Associées. Il publiera aussi « Les Enfants du Crépuscule » et « Le Monde d’Alef Thau » avec le grand Alejandro Jodorowsky.
Pour soutenir le cinéma indépendant, participez au financement du prochain film de Maria Beatty!!
Venez le 3 avril aux caves Saint Sabin à Paris rencontrer les journalistes de TETUE, voir les plus beaux strip de Paris et d’ailleurs, du lapdance, écouter Oshen et Anything Maria, voir les films érotiques noirs de Maria Beatty en projection continue…
L’entrée est de 15 euros avec une conso, 3 euros seront reversés au film Café du diable www.cafedudiablethefilm.com, come come COME!!!!!!!
Si vous ne pouvez pas vous rendre à cette soirée, vous pouvez participer financièrement au film (souscriptions à partir de 20 euros) en vous rendant sur le site www.cafedudiablethefilm.com (en anglais) ou sur le site de www.horscircuits.com (en français)