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Ce week-end, on est tous de sortie : Debrouï-art et ClekClekBoom remettent le couvert des Paris Club Music ce dimanche de 14h à Minuit. Pour sa cinquième édition, la soirée rassemble un beau panel d’artistes. French Fries, Amila, Saint-James, tous se sont donnés rendez-vous à la Bibliothèque Nationale (13ème) pour un show ambiancé.
Petit avant-goût musical, voici le trois artistes qui joueront ce dimanche sur la terrasse d’hiver.
// FRENCH FRIES
Nouveau maxi de French Fries « Working on a Dream / Shades of Light », sorti cette semaine sur ClekClekBoom.
French Fries – 17 Novembre 2015 by Rinse France on Mixcloud
Mix Rinse France du mois de novembre.
// AMILA
Mix « Cooking with Amila » pour Berlin Community Radio
Extraits du mix de Skymark pour la série de cassettes Altered Soul Experiment.
// SAINT-JAMES
Mix Disco et Boogie pour le webzine Limonadier.
Les entrées sont gratuites jusqu’à 17h. Passée cette heure, la place vous coûtera 10€ avec une conso. En ces temps hivernaux, au Tag, on a toutes les solutions pour vous. Il faut juste y mettre un peu du sien : un e-mail mignon avec des bisous à contact@letagparfait.com et peut-être gagnerez vous nos faveurs (entendez par là : 2×2 places pour la PMC).
Le dimanche a toujours eu du bon, grâce à Débrouï-art et CleckCleckBoom il devient indispensable : l’événement est répété toutes les semaines, on est fans.
Depuis le dimanche 1er décembre, la chaîne de télévision Arte propose une série documentaire gratuite consacrée aux grands méchants poils sur son site Internet. En dix épisodes de cinq minutes environ, Poilarama entraîne les internautes dans l’exploration de deux siècles de guerre contre la pilosité des femmes et des hommes. Pourquoi et comment ces petits fils de kératine, pourtant bien naturels, ont-ils été élevés au rang de pire ennemi du « beau » corps humain, tel qu’il nous est vanté ? Qui est responsable ?
Pour répondre à ces questions pressantes, les producteurs Emmanuelle Julien, Olivier Dubois et le réalisateur Adrien Pavillard ont fait appel à des bataillons d’intervenants. Des anthropologues, des philosophes, des collectionneurs d’arts, des spécialistes des médias et de la publicité, des chasseurs de tendances, des historiens de la censure… A l’issue de votre périple, vous en saurez beaucoup plus sur nos toisons injustement mal-aimées. Et qui sait, vous aurez peut-être même changé d’avis à leur sujet.
Une séquence sexy en forme de défi dans l’émission Paris Dernière sur Paris Première ce samedi soir à 00h25. La chaîne propose une spéciale...
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Certains soirs, quand vous rentrez du travail, vous n’avez pas forcément la tête à ça. Vous avez juste envie de vous reposer… Malheur. Et si votre épouse / votre époux portait plainte pour non-respect du devoir conjugal ?
En 2011, Jean-Louis G. est condamné par la cour d’appel d’Aix en Provence à 10000€ de dommages et intérêts dans le cadre d’un divorce pour faute. Jean-Louis ne faisait pas assez souvent l’amour avec sa femme, ce qui constitue «une violation grave et renouvelée des devoirs et obligations nés du mariage», déclarent les magistrats. Dans un article intitulé «Le devoir conjugal tu honoreras», le journaliste Vincent Olivier raconte : «Tout avait pourtant bien commencé entre Jean-Louis et sa femme : un mariage en 1986, la naissance de deux enfants, en 1990 et 1991. C’est en 2007 que Monique engage une procédure de séparation. En janvier 2009, le juge prononce le divorce aux torts exclusifs de son mari pour non-respect des obligations du mariage.» Surprise. Jean-Louis apprend qu’il doit payer 10 000 euros de dommages et intérêts, au titre de l’article 1382 du Code civil, lequel condamne toute personne qui «cause à autrui un dommage». «Choqué par le motif, Jean-Louis fait appel et, pensant bien faire, invoque pour justifier son manque de libido des «problèmes de santé et une fatigue chronique générée par ses horaires de travail». Mal lui en prend: il fournit de lui-même la preuve qui manquait à sa femme. En l’espèce, l’honnêteté ne paie pas. «Jean-Louis a été mal conseillé. N’avouez jamais !» préconise Emmanuèle Pierroux, avocate au barreau de Paris».
«Communauté de vie» = sexe obligatoire
Le devoir conjugal fait-il partie du Code Civil ? Sur son site Internet, Anne Marion de Cayeux, avocat au Barreau de Paris, explique : «Il s’agit d’un devoir innommé. La loi sur le mariage prévoit seulement que les époux “se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance“ (article 212 du Code Civil), et qu’ils “s’obligent mutuellement à une communauté de vie“ (article 215 du Code Civil). Il n’y a aucune obligation explicite d’entretenir des relations sexuelles. Ce sont les juges qui ont affirmé historiquement que les époux ont l’obligation d’entretenir une sexualité régulière, non seulement au début de leur mariage qui doit être “consommé“, mais encore de manière renouvelée pendant toute la durée du mariage. Au départ, il s’agissait de préserver un ordre moral supérieur. Il fallait que le couple procrée, pour assurer la transmission du patrimoine, dans un cadre stable. Il fallait éviter aux conjoints toute “tentation du vice“ et permettre l’observance de l’obligation de fidélité – source d’enfants illégitimes.» Ce que l’expression «communauté de vie» dissimule, pudiquement, c’est donc l’obligation de faire régulièrement l’amour. Cette exigence que la justice française ne cesse de rappeler, date d’un arrêt de la Cour de cassation prononcé en 1956. Vous voilà prévenu.e.s : dans le cadre du mariage, l’abstinence même partielle est illégale.
Le nombre de rapports est-il fixé par la loi ?
Le contraire aussi d’ailleurs. En 1970, un homme est jugé fautif pour avoir exigé trois rapports quotidiens auprès de son épouse. Mais alors, quelle fréquence la loi fixe-t-elle ? Interrogé par la journaliste Sophie Parmantier, Maitre Jacquinot explique : «Ce n’est pas déterminé par la jurisprudence, heureusement !». Le droit canonique estime, lui, que six mois chastes équivalent à de l’abstinence. Reste à prouver qu’il n’y a pas eu de relation pendant plusieurs mois de suite… Comment faire ? Dans le cas précis de Jean-Louis, c’est lui qui a reconnu les faits. Il n’aurait pas dû. Mais il se peut que, très vite, les affaires du même style se multiplient.
Espionnage légal de nos «ébats»
Car les avocats sont rusés et les nouvelles technologies à double tranchant. Prenez l’Apple Watch. Lorsqu’elle est lancée début 2015, la presse a tôt fait d’en dénoncer les failles… Dans un article publié sur InternetActu, Hubert Guillaud raconte : «La montre d’Apple va enregistrer les fréquences cardiaques de son utilisateur et en permettre le partage. Tim Cook a assuré qu’Apple n’aura pas accès aux données de santé enregistrée par la montre – ce qui n’engage que ceux qui souhaitent le croire… Mais en fait, visiblement, il laissera aux utilisateurs le choix de donner accès ou non à ses données cardiaques, à des applications tierces – une modalité qui risque surtout d’autoriser tous les excès, par simple commodité d’utilisation«.
«Plusieurs commentateurs s’inquiètent de cet enregistrement passif de nos données de santé, qui lui, ne peut pas être désactivé semble-t-il. Rappelant le procès américain où les données enregistrées par un le podomètre Fitbit avaient été convoquées pour disculper une personne, Kashmir Hill souligne qu’à l’avenir, les données de santé collectées automatiquement par la montre pourraient être convoquées par la justice pas forcément pour vous disculper. Demain, un avocat trouvera certainement dans nos données cardiaques le moyen de prouver un divorce.
Peut-on prendre la signature cardiaque d’un rapport sexuel pour une autre ?
»Comme le soulignait Guillaume Champeau sur Numerama, l’enregistrement du rythme cardiaque du porteur d’une montre connectée permet potentiellement de détecter quand nous faisons l’amour. Nos rapports sexuels portent une signature cardiaque caractéristique (1)… Comment seront-elles utilisées demain ?».
Voilà donc le meilleur des mondes connectés, le futur excitant qu’on nous prépare. Un monde dans lequel l’Association Mondiale des Sexologues (2) – avec l’appui de l’OMS – encourage depuis 1975 les pays à adopter les mêmes législations : au nom de la «santé sexuelle», les comportements individuels font l’objet d’une répression judiciaire. Sont nommées «irresponsables» les personnes qui ne prennent pas soin de leur santé (sexuelle). «Coupables», celles qui lèsent la santé (sexuelle) d’autrui. Par un curieux retournement de sort, la culpabilité a changé de camp, mais le stigmate reste le même : avant, il y avait les «pervers», maintenant les «abstinents». La même logique de surveillance et de contrôle s’exerce. Sous couvert d’encourager la liberté sexuelle on en fait une affaire d’hygiène, de bien-être, d’épanouissement et de performances, chiffres à l’appui. On voudrait nous dégoûter du sexe qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
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CE QU’EN DIT ANNIE LE BRUN
«Nous avons outrepassé les oppositions traditionnelles en la matière, et nous pouvons définir notre époque comme celle des paradoxes terminaux, celle où les contraires peuvent parfaitement coexister (et s’alimenter réciproquement) : la diffusion sans précédent de l’imagerie pornographique, et la tendance au renforcement de la censure ; la permissivité générale, et l’apologie de la répression ; la normalisation des minorités sexuelles (dont le mariage gay n’est que le dernier avatar, plutôt amusant, d’ailleurs, puisqu’il ne révèle rien d’autre qu’un acharné désir de norme), et la dictature de la bien-pensance, des bons sentiments, ce que Nietzsche appelait la “moraline“ ; la conception naturaliste de la sexualité, et le retour à l’ordre moral (dont témoignent les débats récents sur la prostitution, ou les dérives engendrées par l’obsession sacrificielle de la pédophilie). Mon hypothèse, c’est que ces phénomènes apparemment opposés ne coexistent si bien que parce qu’ils sont fondamentalement complices. Parce qu’ils partagent un même refoulement : celui de l’érotisme, justement. C’est même pourquoi, aujourd’hui, la propagande anti-érotique peut parfaitement s’inscrire au sein des représentations les plus hard». (Soudain un bloc d’abîme, Sade, d’Annie Le Brun, Gallimard)
POUR EN SAVOIR PLUS : Article «Santé sexuelle, droits sexuels, médecine sexuelle : un champ en mouvement» du sociologue Alain Giami
VIDEO : une émission (Europe 1) dans laquelle intervient Anne Mrion de Cayeux, avocat au barreau de Paris
NOTES
(1) «Selon une étude italienne publiée en 1980 dans le Giornale Italiano de Cardiologia, pendant les préliminaires d’un rapport amoureux entre un homme et une femme, le rythme cardiaque des deux partenaires augmente d’environ 30 pulsations par minute (bpm), pour atteindre chacun un rythme moyen de 104 bpm. Puis pendant l’acte sexuel lui-même, le coeur bat plus fort encore, de façon plus intense et plus longue chez la femme. Selon les chercheurs qui ont étudié l’activité sexuelle de 10 couples, les femmes connaissaient en moyenne 2,8 minutes de pic d’intensité cardiaque à 137 bpm contre 2,1 minutes à 126 bpm pour les hommes. […] l’avènement des montres connectées comme l’Apple Watch et autres bracelets dotés de capteurs de fréquence cardiaque fait que leurs utilisateurs captent en permanence leur pouls, et que les courbes d’effort sont généralement envoyées vers les serveurs de centralisation de données médicales des fournisseurs d’API. Il s’agit de SAMI chez Samsung, HealthKit chez Apple, Dr Watson chez IBM, HealthVault chez Microsoft, ou encore Fit chez Google, sans oublier les ambitions de Facebook. […] Or comme le montre l’étude italienne et d’autres qui ont suivi, les rapports sexuels portent une signature caractéristique qui permet de savoir facilement, en analysant les courbes de pulsations des individus, s’ils font l’amour, quel jour, à quelle heure et pendant combien de temps. Voire avec qui, si des courbes sont synchronisées dans un même rayon géographique.» Et si un juge s’emparait de ces données dans le cadre d’un procédure de divorce ? (Source : article de Guillaume Champeau sur Numerama)
(2) L’Association Mondiale de la sexologie (WAS) s’est rebaptisée en 2005 Association Mondiale de la Santé Sexuelle (WASH), pour devenir en 2007 une organisation partenaire de l’OMS. Le groupe s’est donc nettement politisé. Il s’agit de jouer la carte «sexualité» sur l’échiquier mondial…
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : la première partie sur «A quoi sert le sexe ?», la seconde «Faut-il militer pour le droit au sxe ?» et la troisième aujourd’hui avec le «devoir conjugal»
Au mois de février 2014, Machine Girl a surgi des limbes de l’Internet sur l’échine d’un premier album déstabilisant de vitesse et d’agressivité. Avec ses treize morceaux pétés à la culture japonaise et au footwork, WLFGRL sonne à la fois comme une pointe de vitesse dans les rues de Neo Tokyo, une méchante baston entre mechas et une expérience génétique ratée qui s’échappe du labo. Balancé sur Bandcamp sans la moindre promo, l’album a tout de même réussi à accrocher l’oreille du public et de la critique. Alors, quand on a appris que le savant fou responsable de cette pagaille était de passage à Paris, on l’a assis sur le canapé du Tag Parfait pour l’interroger sur ses méthodes.
À part être Machine Girl, que fais-tu dans la vie ?
Je travaille comme monteur dans une petite agence de communication, du côté de New York.
Quand as-tu commencé à faire de la musique ?
J’ai commencé à faire de la musique quand j’avais treize ou quatorze ans, mais toujours dans des groupes. Je jouais de la basse. Aujourd’hui, j’ai 24 ans. Machine Girl est mon premier projet solide, le seul qui ait eu un peu de succès. Je n’ai commencé à composer sur ordinateur qu’il y a quatre ans environ, quand un ami m’a filé Logic. J’ai compris que les possibilités offertes par l’informatique étaient infinies et je m’y suis mis sérieusement.
Ton premier album WLFGRL a été très remarqué, au point de faire réagir le critique Anthony Fantano. Comment tu t’es senti quand tu t’es rendu compte que Machine Girl prenait son envol ?
J’étais tellement heureux. Savoir que quelqu’un, à l’autre bout du monde, écoute ma musique plutôt que celle d’un autre… J’en rêvais quand j’étais gamin. C’était une sensation incroyable, un truc surréaliste. Ça m’a donné énormément d’espoir, parce que faire de la musique et de l’art à temps plein, c’est tout ce que j’attends de la vie. Quitte à vivre dans une boîte, je m’en fous. J’ai tiré une fusée de détresse dans le vide en espérant qu’elle soit vue, elle a été vue, et on m’a répondu. C’était plus que je n’aurais jamais espéré. Donc, ouais… Je suis plutôt content.
On sent une grande influence de la culture japonaise sur ta musique et particulièrement des animes.
Oui. Je suis dans les animes depuis que je suis tout petit, à l’époque je trouvais ça cool mais j’étais embarrassé d’en regarder, j’essayais de ne pas trop en parler. A ce moment-là, si tu aimais autre chose que Pokemon ou Dragon Ball Z, tu étais chelou. Et aujourd’hui, je continue à penser que les séries des années 80 et 90 sont les meilleures. Ça m’a toujours plu visuellement, je peux les regarder pour le plaisir des yeux même si elles sont nazes.
J’aime les trucs ringards, les mechas à la Gundam, le cyberpunk façon Akira, les trucs ultra-violents comme Genocyber, j’essaie de capter la même esthétique dans ma musique. Quand j’étais plus jeune, j’écoutais beaucoup de breackcore et de drum’n’bass très rapide à la Squarepusher. Il y avait toutes ces vidéos fan-made sur YouTube, des scènes de combat d’Evangelion montées sur du Venetian Snares. Depuis, j’ai toujours associé les deux. Quand j’ai commencé à bosser sur WLFGRL, c’était une esthétique, une vibration que je voulais reproduire, une énergie que j’essayais de canaliser.
Je n’aime pas beaucoup le style des animes plus récents, quoi que Paranoia Agent soit très important pour moi. Le dernier que j’ai regardé en entier était Kill La Kill, j’ai bien aimé Psycho-Pass aussi. J’essaye de me laisser influencer par eux.
À quel niveau ?
Leur réflexion sur la technologie en général m’intéresse. Notre monde connecté, le fait que nous soyons tous très absents de nos propres expériences, juste parce que nous passons autant de temps à regarder un téléphone, un ordinateur, ou à envoyer des messages à quelqu’un plutôt que d’aller lui parler… C’est une réflexion cliché, mais je ne pense pas qu’elle soit complètement fausse. Pour faire de la musique, je passe ma journée devant l’ordinateur. Parfois je me demande « Putain, qu’est-ce que je suis en train de faire ? » Quand je jouais de la basse, au moins, j’étais dans l’instant. Je pense aux effet psychologiques de la technologie.
J’allais te dire que WLFGRL me rappelle beaucoup le film de 1989, Tetsuo : The Iron Man.
C’est peut-être le meilleur exemple. C’est un film qui fait un super boulot en montrant son protagoniste fusionner avec un homme d’acier, ou je ne sais quoi… Et ils deviennent ce phallus métallique géant. Je ne sais plus ce qu’il dit à la fin. « Allons détruire le monde », un truc comme ça. Je pense que c’est l’une des meilleures répliques de tous les temps. Quand tu y penses, c’est une métaphore, mais c’est presque vrai. La manière dont nous nous appuyons sur la technologie nous détruit.
D’un autre côté, j’adore l’idée de devenir un transhumain, un cyborg, d’utiliser la technologie de manière positive. Je me rappelle avoir regardé un TED Talk un peu ringard qui disait que nos smartphones faisaient déjà de nous des cyborgs. Au fond, c’est négatif, je pense, mais ça peut aussi être un truc puissant et beau. Il y a le thème du loup-garou dans WLFGRL, c’est ça, cette idée de super-humanoïde. L’idée de transformation, de devenir ce que tu as envie d’être. J’essaie de faire en sorte que ma musique rende plus puissant, qu’elle déclenche une vague d’adrénaline qui va t’aider à finir ce que tu es en train de faire.
Ton pseudo, Machine Girl, est une référence directe à un film gore japonais qui utilise justement ces thèmes de la transformation et des cyborgs.
J’ai vu le film il y a cinq ou six ans et j’ai vraiment aimé, encore un truc japonais qui m’a influencé ! Ce film est grotesque, j’ai adoré le concept, le nom ringard appliqué à un truc cool. Je me suis dit que ça ferait un bon nom de scène, même si 15 000 autres personnes se sont dit la même chose, apparemment. Quand j’ai regardé le film, j’ai aussi eu l’idée de le sampler pour en faire un morceau. C’est comme ça que l’intro de WLFGRL est née, cinq ans avant que je ne compose l’album en à peu près deux mois.
Ce genre d’influences japonaises est très à la mode depuis quelques temps, non ?
Je pense que le Japon a de l’influence sur la musique occidentale depuis très longtemps, tant dans le mainstream que dans l’underground. Le Japon capte aussi beaucoup d’influences de l’Ouest, qu’ils font muter pour créer quelque chose de complètement nouveau. Kyary Pamyu Pamyu me semble à la fois très occidentale et très japonaise en même temps, par exemple.
J’ai un pote d’origine japonaise qui hait le fait que les Occidentaux soient à fond sur le délire kawaii, il déteste PC Music. Il trouve – et dans une certaine mesure, je suis d’accord – qu’il y a quelque chose de très faux dans cette obsession pour les trucs mignons, ça infantilise la culture japonaise. Aujourd’hui, c’est devenu une esthétique forcée, parce que c’est cool et populaire. Je pense que ça pourrait être une bonne chose, mais quand c’est au coeur de ce que tu fais, ça me semble artificiel et malhonnête. Je doute que la plupart des producteurs qui la poussent en ce moment aient toujours été dedans.
J’ai cru comprendre que l’autre grande influence de Machine Girl, c’est la drogue.
Il y a quelques temps, je suis rentré de soirée complètement déchiré et je me suis regardé dans le miroir pendant très, très longtemps. Et j’ai senti cette énorme vague de déconnection, sur le moment c’était hyper profond et beau. Mais peu de temps après, j’ai eu une expérience vraiment horrible, le yin de ce yang. Pour faire court, je suis resté piégé dans mon appartement pendant douze heures, à triper vraiment dur. C’était comme l’enfer, c’était extrêmement intense. Après, pendant quelques jours, il ne s’est rien passé, j’allais bien. Et puis j’ai commencé à ressentir des vagues d’anxiété qui sont toujours là aujourd’hui.
Avant ça, je n’avais jamais été stressé ou angoissé au point que ça devienne un handicap. Ces derniers temps, je me bats beaucoup avec ça. Ça craint, parce que ça affecte ma créativité. J’ai été capable d’avoir des expériences de travail sur la musique au cours desquelles je sortais de mon corps, des heures passaient sans que je m’en rende compte. Ça n’arrive plus autant. C’est dur, c’est vraiment dur.
J’ai des membres de ma famille qui ont des maladies mentales plus graves. Je pense que les gens qui n’en ont pas ne peuvent pas comprendre à quel point c’est terrifiant. Pour ceux qui en ont, j’aimerais montrer qu’on peut toujours… J’aimerais que ma musique soit une preuve, aux autres et à moi-même, qu’on peut toujours créer aussi bien, voire mieux qu’avant quand on fait face à d’horribles problèmes d’anxiété et de dépression.
Parlons sexe. Tu utilises souvent l’imagerie du hentai et plus particulièrement du futanari, ces personnages féminins avec des pénis, dans ton univers graphique.
Je ne sais pas à quel point le porno a influencé mon travail, mais je ne suis pas quelqu’un de douillet, qui est facilement effrayé ou dégoûté et j’aime l’imagerie du hentai. Je n’ai jamais regardé de hentai avec les mêmes intentions que celles que j’ai face à du porno, mais je trouve ça fascinant artistiquement parlant. Hors du contexte, j’adore. C’est souvent complètement dingue.
Le futanari, c’était une métaphore foirée. Il faut savoir qu’il est déjà arrivé que des gens s’énervent quand ils découvrent que je suis un mec alors que mon pseudo est Machine Girl, on a même refusé de monter sur scène avec moi à cause de ça. Ces héroïnes d’animes avec des bites énormes, c’est une référence à ça, au décalage entre mon nom de scène et mon genre. Et puis, un jour, quelqu’un m’a fait remarquer que c’était un peu inconsidéré vis-à-vis des personnes transgenres, alors j’ai arrêté d’utiliser ce genre d’images. Je ne veux blesser personne.
La question des genres te tient à coeur ? Tu t’exprimes beaucoup sur ce sujet sur Internet, comme sur les inégalités, les questions raciales, le sexisme, des problématiques très actuelles.
Depuis que j’ai pris conscience de ces problèmes grâce à Tumblr, j’ai envie d’agir contre eux. Dans les années à venir, j’ai l’intention d’être plus engagé, mais je dois rester sincère. En tant que mec blanc et hétérosexuel, je suis tout en haut de la chaîne alimentaire du sexe, du genre et de la race. Je ne peux pas écrire des morceaux à propos de la condition des Afro-Américains, par exemple, ce serait malhonnête. Je veux prêcher auprès d’autres mecs blancs hétérosexuels. Ce sont eux qui sont sur 4chan, à écrire des trucs affreux.
Revenons au porno. Est-ce qu’il a une influence dans ta musique ?
Le porno n’influence pas vraiment ma musique, parce qu’elle ne cherche pas à être sexy ou sensuelle. Je n’écris pas de morceaux qui parlent de niquer des meufs. Si je le faisais, ce que je fais aurait vite l’air ringard, ou stupide. Quoi que ça pourrait aussi être drôle. Par contre, j’aimerais faire un clip qui utilise l’esthétique du porno pour Ionic Funk, faire un genre de kaléidoscope d’images de cul dans lequel le spectateur tomberait. On va voir si ça arrive.
Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
En ce moment, je suis un peu déconnecté… Je réécoute beaucoup de trucs que j’écoutais au lycée, quand j’étais dans le métal et le punk. Dillinger Escape Plan, Unsane. Je suis en train de retomber dans l’un de mes groupes préférés, Mister Bungle. J’écoute beaucoup Devo aussi, les Ramones… Black Flag. Big Black aussi, les projets de Steve Albini. Au boulot, j’écoute des BO de jeux vidéo et de films, pour saisir l’atmosphère. J’aimerais arriver à combiner les deux dans mes prochains morceaux. Ça s’annonce difficile.
Tu as prévu de sortir un deuxième album ?
Je crois. Je pense… Mon dernier EP, Gemini, est sorti il y a quelques mois seulement. Je ne sais pas quand elle arrivera, mais je veux que ma prochaine sortie fasse le même effet que WLFGRL. Ce sera sans doute un album. J’essaye de faire quelque chose de spécial, un truc qui fera tourner les têtes. Je pensais que personne n’écouterait WLFGRL, c’est dingue qu’il ait eu du succès. Je veux refaire ça, à plus grande échelle.
Pour finir, un mot à la France qui t’écoute ?
J’aimerais jouer en France. J’espère que je serai bientôt de retour à Paris avec un vrai concert, parce qu’ils sont assez dingues !
Photo de couverture : Walter Wlodarczyk
Illustrations : Machine Girl
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Bon ok les jours sont un peu gris en ce mois de décembre, mais au Tag on est content parce que bientôt viennent les festivités et ça n’a pas de prix. Ce qui nous rend super enthousiastes c’est aussi les gifs gay. Vu que maintenant on les fait tous les quinze jours, c’est trop le pied de les retrouver. Ils nous avaient manqué, les revoilà. Enjoy.
Kris Evans et Mick Lovell s’offrent un petit week-end détox à la campagne. Quoi de mieux pour se ressourcer ? Le grand air, la nature, deux étalons dans un pré… Une sodomie, et ces deux jours sont forcément réussis. Dans ce gif on aime tout : la cadence, la musculature, les testicules qui gigotent au rythme du mouvement des fessiers les plus musclés de l’univers. A ce stade c’est quasiment de l’art.
Kris Evans et Mick Lovell à la campagne – BelAmiOnline
Cario Beck et Massimo Piano sont eux aussi partis en week-end. Ils ont pris leurs camions respectifs et se retrouvent à la pause pipi d’une aire d’autoroute. Ils sont tranquilles, ils prennent leur temps, pas besoin de se presser quand on est en vacances non ? Alors ils s’installent dans les cabinets et se donnent du plaisir. Ce gif résume parfaitement l’ambiance du film : branlette mutuelle et orgasme partagé. Merci à Fleshbot pour la découverte.
Cario Beck & Massimo Piano – Dry My Hole (Men.com)
Ce petit regard amusé c’est du pain béni. Gino Mosca est presque insolent, à jouer à cache-cache avec le braquemart de Jack Harrer. Bien sur qu’elle est énorme cette teub, mais tu n’arriveras pas à te dissimuler derrière ça non. Et puis à jouer avec le feu comme ça tu risques de y perdre tes plumes – ou ton intégrité physique.
Gino Mosca & Jack Harrer – BelAmiOnline
N’en déplaise à Donal Trump, les Etats-Unis comptent une belle équipe d’hommes qui s’aiment très profondément les uns les autres. Du coup, comme ils sont Américains et que leur pays ça reste leur fierté, ils ont décidé de prendre les meilleurs d’entre eux (parmi lesquels Brent Corrigan et Andrew Stark) pour en faire quatre films dignes des plus grands. « America’s Finest », God bless you.
Brent Corrigan & Andrew Stark – America’s Finest – Raging Stallion
Cody Cummings adore se déguiser. Dans les derniers rôles qu’il a joués, notre pref reste celui du policeman dévoué à sa cause. Perquis’ surprise chez Max McQueen où il va se permettre de fouiller jusque dans les moindres recoin, en n’oubliant pas le propriétaire des lieux. Il mate tous les orifices et cherche de fond en comble le moindre élément qui lui permettrait de l’emmener avec lui pour continuer la fouille au poste.
A toute les poules
Qui a dit que le porno était déviant ? Quelques clics vous prouveront rapidement le contraire : de plus en plus de médias s’en font les relais, sans pour autant en montrer un seul extrait. Il n’est plus l’apanage d’un secteur longtemps considéré comme subversif. Vice, Les Inrocks, Cosmopolitan, Buzzfeed… les médias mainstream de tous bords en font régulièrement la promotion. Un bon point pour la visibilité d’une pratique quasi-universelle, un mauvais pour son traitement ultra-rapide – voire inexistant. Si on parle de porno, c’est avant tout parce qu’il génère du traffic.
Auparavant, les médias dits « sérieux » ne touchaient pas à cet objet sale qu’est la pornographie. Elle restait le monopole de la presse spécialiséé. Les années 2000 ont changé la donne : à l’heure du tout numérique, les médias font la part belle au porno.
O M G
L’initiative ne saurait nous déplaire : parler de porno, c’est rendre compte d’une réalité omniprésente dans notre société. Pour autant, ces médias doivent se plier aux règles commerciales et publicitaires qui leur permettent de se promouvoir : celles-ci ne verraient pas d’un bon oeil une affiliation au porno. Et plus généralement aux règles des plateformes d’hébergements, impossible en effet de montrer ne serait-ce qu’un seul téton sur Youtube – même si on s’appelle Buzzfeed.
Parade ultime pour contrer cette réalité : montrer l’envers du décor. L’instigateur de cette tendance est un jeune youtubeur répondant au doux nom de Davey Wavey. Se définissant comme un « globe-trotter gay », il a publié en 2013 une première vidéo intitulée « Straight Guys React to Gay Porn » et a lancé par la même occasion une tendance aujourd’hui généralisée.
Fort du succès de cette première vidéo, Davey Wavey a d’ailleurs enquillé sur une autre vidéo avec de (vraies) lesbiennes réagissant à du porno lesbien. Avec sept millions de vues au compteur, c’est la vidéo la plus regardée de sa chaîne Youtube.
Le topo est simple : montrer du porno à des gens et filmer leurs réactions. Le concept est brillant et on ne s’empêche pas de rire devant certaines, notamment lorsqu’une étudiante britannique propose à quelques collègues de classe de le faire avec leurs meilleurs potes. Par moment c’est incroyablement gênant et à d’autres on se permet de rigoler grassement.
Ce type de vidéos s’est multiplié depuis un certain temps. On en trouve littéralement pour tous les goûts. Buzzfeed – à qui on ne la fait pas – en a carrément fait une série, ne se privant pas de mettre des couples « face à face au porn » :
Ou des meufs qui matent du porn pour « la première fois » (quasiment 12 millions de vues) :
Ainsi qu’un joli combo stars du porno + leurs propres films + un mec lambda qui a sûrement déjà du fapper dessus (14 millions de vues) :
On ne va pas vous faire toute la liste, elle est longue comme les pénis que vous ne verrez pas dans ces vidéos.
Chez Complex.com, on aime aussi la viralité SFW et on choisit la même astuce pour faire tester du porno VR à des novices. Bon, comme ça bouffe la moitié du visage, il n’est pas facile de voir quelle émotion sort de ce visionnage mais la gestuelle de certains en dit long.
L’idée a tellement bien marché qu’ils ont évidemment continué avec d’autres personnes, faisant tester ledit casque à la classe d’âge supérieure (8 millions de vues) :
Et même des rappeurs (presque 2 millions de vues)
Ils auraient pu continuer longtemps comme Buzzfeed mais ont eu la bonne idée de s’arrêter là. Ce qui n’a pas empêché d’autres de reprendre le flambeau et faire péter leur tour leur compteur Youtube.
C’est le cas de la chaîne MooMoo TV qui s’est fait maître dans la confrontation des citoyens coréens face à l’Occident. L’idée générale est de les faire réagir à la culture pop américaine (du rap, des clips, des pranks…) et donc bien sûr au porn. Vous avez sûrement dû la voir passer, puisqu’elle a totalisé déjà plus de 2 millions de vues (dix fois plus que leurs vidéos habituelles) et a fait le bonheur des médias spécialisés dans le « buzz ».
La vidéo est marrante mais on oublie d’expliquer que les Coréens n’ont pas du tout la même culture porno que la nôtre, puisque le porno est strictement interdit là-bas (et passible de plusieurs années d’emprisonnement). Bien sûr, on rigole, mais cette simple indication permet tout de même de mieux comprendre des réactions qu’on pourrait juger excessives au premier abord. Ces hommes voient un porno dont ils n’ont pas idée, qu’ils n’ont peut être jamais imaginé. Si on connaît un peu le porno japonais (le seul autorisé…), on peut comprendre leur comportement. Il est dommage que cette tendance, si drôle et redondante soit-elle, oublie de contextualiser les attitudes qu’elle diffuse.
On apprécierait sûrement beaucoup mieux ces vidéos en sachant ce que ces braves gens regardent. Certaines dévoilent quelques scènes – en les floutant – certains participants décrivent ce qu’ils voient, donnent quelques catégories… Mais on en reste là, censure oblige…
Face à toutes ces vidéos virales, on le sentiment que l’objet pornographique est traité encore une fois comme un simple appeau à clic, un élément de foire uniforme. A l’étiquetter comme « un » et unique porno, elles réduisent ses variétés, ses formes, ses perspectives… Et c’est bien dommage.
Dans la quête de la camgirl parfaite, il existe une catégorie qu’il est assez difficile de croiser : les Françaises ou au moins francophones. On ne dirait pas comme ça, mais elles sont rares. Heureusement, nous avons découvert Lexi Miasaki, qui a accepté de se confier à nous sur son expérience de modèle webcam.
Peux-tu te présenter à ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Lexi, j’ai 24 ans et je suis une camgirl, fan de culture jap’ et de jeux vidéo. J’ai débuté sur le site Xcams il y a 3 ans où je faisais beaucoup de cam-to-cam. Je m’y connectais principalement le week-end. Cela m’a tout de suite plu. Comme je suis très curieuse, j’ai fait des recherches sur les autres sites qui existaient. J’en ai testé plusieurs pour comparer et j’ai découvert qu’il existait bien plus amusant que les shows en privé !
Tu préfères donc les show publics ?
Diffuser en mode public m’attire beaucoup, c’est devenu une addiction. Je suis une vraie geek, et tout ce qui peut s’apparenter à un jeu me plaît. Quand j’ai découvert Cam4, ça a révolutionné ma vision des shows. J’y ai beaucoup réfléchi car je voulais être certaine de pouvoir assumer. Je me suis lancée et je ne regrette pas ma décision. Le fait de jouer avec les spectateurs pour leur donner envie de me tipper, voir le compteur de mes spectateurs grimper… Tout ça m’excite énormément. C’est un peu comme se lancer des défis : chaque diffusion est différente, je n’obéis qu’à mon instinct et à mon plaisir qui est aussi le plaisir de mes voyeurs. Je ne fais même plus de shows privés pour le moment.
Où peut-on te voir à part Cam4 ?
Jusqu’à il y à 3 mois c’était mon seul site de diffusion. Depuis j’ai essayé Chaturbate. J’ai mis longtemps à me décider car mon niveau d’anglais est assez moyen. J’ai étudié le site pendant quelques mois avant d’y faire mes premiers pas. Je le trouve génial car les apps et bots sont en open source, tout le monde peut contribuer aux fonctionnalités du site et cela le rend extrêmement intéressant et diversifié… La gameuse en moi n’a pas pu résister.
Allez demain je l'ai Hâte pic.twitter.com/2dxbKpq9h4
— ❣ LeXi M. ♥(+18⛔). (@NeptuneCams) November 10, 2015
On dirait que ça a bien marché, tu as déjà plus de 30 000 disciples !
Oui pour ça j’avais élaboré ma stratégie en amont… J’ai commencé à diffuser avec un objet assez à la mode en ce moment le OhMiBod ! Plus sérieusement, je suis moi même étonnée de mon succès, je ne m’attendais pas à grimper aussi vite. Le OhMiBod a clairement été un très bon booster au début. Je possède le Blue Motion Nex1 et Nex2, je me sers souvent des deux dans un même show, mais j’aime mettre des goals différents en plus du OhMiBod, sinon je risque de m’ennuyer assez rapidement et si je m’ennuie mon spectateur aussi.
Quel est ton rapport avec ton public et tes fans ?
Je tisse des liens assez forts avec mes spectateurs réguliers, j’aime rigoler avec eux, leur parler sur Twitter, je cherche l’échange. Cela crée une bonne atmosphère quand je diffuse. Je déteste me sentir seule devant ma webcam. Mais attention, je ne rencontre pas en vrai les personnes qui me suivent car je tiens à préserver ma vie privée. On a déjà voulu m’offrir de gros cadeaux mais il aurait fallu que je dévoile mon identité et ça c’est inconcevable pour moi. Une fois un mec m’a proposé d’être mon « money slave » : il m’offrait quand je le souhaitais des chèques cadeaux, j’ai trouvé cela marrant un temps, mais il était trop insistant sur le fait de me rencontrer… du coup j’y ai mis fin.
Est-ce que tu considères la cam comme ton métier ?
En fait, je n’ai jamais eu pour idée d’en faire un métier. Pour moi c’est avant tout un plaisir « inavoué » car mon entourage n’est pas au courant que je pratique cette activité. Mais j’avoue qu’au départ si j’ai connu ce genre de site c’est parce que j’avais besoin d’un financement rapide pour un projet personnel. Une fois ce projet abouti, je n’ai pas réussi à me résoudre à arrêter…
Est-ce que justement tu as peur que tes proches ou collègues découvrent que tu es camgirl ?
Hmm bonne question! Je dirais oui et non. Je suis consciente du risque et je trouve cela plutôt excitant, mais si mon patron ou mes collègues tombent sur l’une de mes prestations, cela risquerait d’être assez gênant pour nous tous ! Mais je n’en ai pas honte loin de là. Après tout je ne fais rien de mal… ça jasera un peu dans les couloirs et ils passeront à autre chose.
Comment envisages-tu ton avenir là-dedans ?
Honnêtement je n’y pense pas trop, je vis cette aventure au jour le jour et c’est très bien comme ça. Je me prends pas mal la tête en ce qui concerne ma carrière professionnelle alors c’est pas plus mal pour moi de voir la cam comme un échappatoire de plaisir. Je pense que le phénomène des camgirls ne fait que commencer, je ne sais pas comment cela va évoluer mais par exemple avec l’Oculus Rift il y aura un milliard de possibilités à exploiter. Je ne suis pas visionnaire mais je suis impatiente de voir ce que ça peut donner, et d’y participer ! Pour ma part, je fais seulement de temps en temps des vidéos à télécharger sur Chaturbate mais je n’envisage pas d’en faire plus ni ailleurs. Cela dit je compte peut-être me lancer dans un projet de chaîne YouTube de gaming, ou l’on pourrait me voir sous un autre jour.
Tu sais qu’on échappe pas à cette question sur le Tag Parfait : c’est quoi ton porn Lexi ?
Je vais en décevoir certains : je ne suis pas du tout porno. J’aime beaucoup les hentaï que je regarde sans modération. En général je lance une recherche dans Google et hop je parcours les pages sans vraiment avoir de favoris. Mais entre mon travail, les jeux vidéo et mes diffusions… Je préfère souvent faire un petit show plutôt que de mater toute seule un hentaï.
Photos fournies par Lexi.
Breaking news ! Après avoir été mise en ligne il y a une semaine seulement, Poilorama, la web série documentaire d’ARTE Créative bat des...
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Au début de l’année, Le Bateau a pris la mer tumultueuse de la presse érotique pour la première fois. Ce bimestriel rempli de belles choses pour adultes, textes, photographies et illustrations, a vogué en auto-édition le temps de cinq numéros. Cinq fois soixante pages sans publicité, élaborées autour d’un thème différent à chaque nouvelle publication : la culotte, la sueur… Aujourd’hui, le titre a besoin de vous pour poursuivre son périple.
En 2016, Le Bateau veut devenir un trimestriel avec abonnement, mais aussi tirer plus et mieux pour être distribué en librairies. Pour ce faire, il a choisi de miser sur le financement participatif. Les 6 900 euros réclamés par le périodique ont déjà été dépassés, mais mieux vaut trop que pas assez ; aussi, rendez-vous sur le KissKissBankBank du magazine pour faire un petit don. Que vous lâchiez 5 ou 2 000 euros, de jolies récompenses vous attendent. Et puis, c’est pas mal de pouvoir se dire mécène d’un projet ambitieux.
Loin de moi l’idée de faire preuve d’un indécent nombrilisme en ces heures sombres que nous traversons tous tant bien que mal, mais putain que ces derniers mois furent difficiles pour votre serviteur. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort bien qu’on se soit acharné dessus sans pitié. J’accuse le coup et dans mon état la moindre attention positive se transforme immédiatement en ours en peluche titanesque qui m’étoufferait de câlins en me susurrant à l’oreille avec une voix à la Fanny Ardant que « tout va bien se passer, mon Mikko, la routourne va tourner ». C’est dans ce contexte que je reçois un matin un joli petit paquet dans ma boîte aux lettres dégueulant habituellement de pubs Boîte à Pizza et de colis mal scotchés pleins de musique méchante en provenance du Septentrion.
Je l’ouvre délicatement (avec les dents) et y découvre un objet étrange, « Flight » by Fleshlight… Pas besoin de me perdre en conjectures improbables, je sais très bien d’où vient ce cadeau. Sacré taulier… Il a eu vent de mes chagrins automnaux et c’est sa façon à lui de me consoler, un bon gros sex-toy pour homme, afin de s’évader des turpitudes quotidiennes via un fap « enhancé ».
Je ne suis pas un néophyte total en matière de branlette du futur. J’avais essayé le Tenga 3D il y a quelques années pour des sensations certes sympathiques mais bien en deçà de ce que m’avaient promis les aficionados des masturbateurs avant-gardistes. Le plaisir solitaire reste soumis chez moi à des besoins impérieux et primaires. Accessoiriser la branlette, ça me pompe l’air en fait. Un support (ou pas selon le réseau et le niveau de batterie), un peu d’intimité et c’est parti… Pas de salamalecs ni de lotion pour les mains, j’empoigne le vit et l’amène plus ou moins rapidement à son apex. Vous l’aurez compris, je n’ai jamais ressenti l’envie d’améliorer ma branlette.
C’est dans ce contexte que « Flight » a atterri chez moi. L’objet ressemble à une grosse lampe torche, encore le genre de sex-toy qui peut trôner au milieu des bibelots du salon sans que personne ne puisse se douter de l’utilisation que l’on peut en faire.
En dévissant la partie haute, je me retrouve nez à nez avec le simili orifice. La matière translucide est agréable mais nécessite qu’on l’humidifie au préalable à l’eau chaude, le lub est également fondamental sans quoi ça raye le casque. Le genre de rituel relativement relou pour un impatient comme moi mais je m’y colle car j’ai des envies aériennes et ce toy me promet un vol en douceur.
Solitude du branleur de fond, me voilà les pieds au palonnier, le manche bien en main, je m’apprête à faire mon décollage tactique. Ça y est je suis dedans. Je me sens bien, l’ivresse de l’altitude sans doute, je fais abstraction du bruit de succion du fleshlight, légèrement perturbant pour un semi-noob comme moi. Je passe les plafonds un peu rapidement et me voilà déjà au dessus des nuages noirs de cette rentrée maudite.
FOXTROT ALPHA PAPA, FOXTROT ALPHA PAPA, FOXTROT ALPHA PAPA, je suis béat dans mon cockpit, la partie basse du fleshlight, désormais à la renverse comme dans un looping, se visse et se dévisse à loisir, faisant varier pression, plutôt cool. Je vais finalement sauter l’opercule tel un siège éjectable, mon mandrin est légèrement trop grand pour le toy, ça cogne un peu. MAYDAY MAYDAY, je sens que ça vient. J’ai largement dépassé l’altitude autorisée. Je transgresse la stratosphère et c’est frénétiquement que je m’en vais rajouter quelques étoiles à la voie lactée.
Ce fap fut épique, j’ai réussi à décrocher sans partir en vrille. L’atterrissage en douceur dans des flaques de lub, je retourne au mess la tête encore un peu là-haut, le taulier m’attend pour un débrief. Il voit à ma mine ravie qu’une éclaircie se profile. La mission est accomplie.
« Les petites perceptions » est une série de courts récits d’anticipation sur le futur du sexe et du porno. Dans un futur proche dont les racines prennent naissance en 2015, les frontières entre réel et virtuel se font de plus en plus floues. La technologie dupe les sens et ouvre la voie à une nouvelle ère : celle de l’illusion et du doute. L’émergence d’un nouveau continent.
Confortablement affalé devant le mur qui me sert d’écran, je fais défiler les pages de mon historique à l’aide de petites baffes dans les airs, trop feignant pour viser correctement de mon doigt-pointeur l’icône de Virtual Sin. Je remonte le temps et observe mes obsessions qui n’ont jamais vraiment bougé depuis toutes ces années. Toujours ces mêmes boules huilées qui s’écartent pendant que mes yeux s’écarquillent.
Enfin arrivé je remarque une certaine Brittany dont le nom m’échappe. Virtual Sin m’assure pourtant avec un aplomb qui m’étonne qu’elle est taillée spécialement pour moi. Le site analyse ma conso depuis que j’ai accepté ce paramètre mais c’est bien la première fois qu’il se lance dans une recommandation aussi pointue. Qu’a-t-elle de si spécial ?
Elle s’appelle précisément Brittany Luv, c’est une rousse éclatante au pétard parfait avec un léger strabisme qui transforme déjà mes jambes en coton. Bordel, ces cons disent vrai, les tags qu’elle propose ressemblent à un menu de mes pires fantasmes. J’en avale ma salive de stress, ma main se met à trembler, mon coeur s’accélère. Le porn immersif est devenu une vraie dope, de l’adré pure à s’enfiler par les yeux ; un saut dans le vide depuis sa chaise de bureau.
Il est à peine 8h30 du mat’ et j’hésite quand même à mettre le casque, j’ai encore mal à la queue à cause d’hier soir. La tentation est forte, si dure que mon cerveau disjoncte et se convainc d’un quickie avec Brittany qui va me mettre immanquablement en retard. Tension, adrénaline, orgasme, endorphine… Tout ça me semble finalement assez naturel.
Brittany… Brittany… Montre-moi que tes boss t’ont bien codée.
J’enfile le casque, ma chambre disparaît et l’interface supplante les murs jaunis de ma piaule mal rangée. Elle est là, elle m’attend en se dandinant lascivement dans son nuage de tags.
Avant de lancer cette histoire éphémère et virtuelle, plusieurs options se présentent et prennent la forme d’un curseur qui varie selon le niveau d’intelligence artificielle de l’actrice : allant de leur propre scénario à l’adaptation totale à mes propres fantasmes. Cette nouvelle option est encore expérimentale mais elle est prometteuse. Avec l’analyse de mes goûts, elle est censée s’adapter à mes fantasmes de manière interactive et proposer un porn plus proche de mes attentes. C’est du moins ce que j’ai compris en lisant en diagonale leur dernière newsletter.
Je choisis de donner sa chance au futur et de m’éclater les neurones par la même occasion, je pousse alors le curseur à fond à droite. Je lance le porn, l’interface disparaît et un nouveau décor prend forme.
À la place de ma chambre, ils ont modélisé une pièce sombre et crade. Le sol est en pierre, on dirait le sous-sol d’une vielle bâtisse dont je pourrais limite sentir l’odeur. Je les soupçonne d’être allés fouiller salement mon historique, à moins que ce soit un hasard ou ma parano ?
Je me balade dans la pièce mais pas trop loin car mes mouvements sont toujours limités par ma « vraie chambre » dont les frontières apparaissent dans le casque sous la forme de petites lignes rouges. Ces derniers liens avec la réalité physique me rappellent que je reste coincé dans un petit appartement dont la surface se réduit à mesure que les possibilités de la réalité virtuelle s’étendent.
Je fais rapidement le tour de cette cave étrange mais je ne trouve pas de trace de Brittany. Je lance un petit “hey ho !” qui ne sert à rien et je commence à regarder mes mains, fasciné par les progrès de leur modélisation. Je pourrais presque m’amuser à compter mes poils. J’entends alors un “honey…” par derrière. Je me retourne, personne. “Honey… come… please…”. Cette merde commence à me faire flipper.
Le son provient du mur qui sépare la chambre du salon que je ne peux pas traverser. Je suis coincé dans ce porn à moins que ce soit encore un bug du site. Je m’approche quand même du mur, à la limite du possible et il se change progressivement en une vitre qui donne vers l’extérieur.
Devant moi, Brittany est accroupie sur une surface en verre transparent, elle halète et s’enfonce lentement des doigts dans le cul. C’est comme si j’étais sous une table basse en verre mais debout. Elle a l’air d’être possédée et me regarde dans le blanc des yeux. Je m’approche au plus près du mur et colle mon oeil contre cette fausse vitre. Elle bave, crache, lèche la vitre qui est mon mur, qui est maintenant mon visage qui reste terriblement sec. La frustration est immense ; mon érection aussi.
Je recule et admire le travail. Les mecs sont forts, très très forts et je me demande si cette référence ne viendrait pas d’un porn que j’ai saigné cette année, une sorte de POV où un type était justement coincé sous une table en verre. Sauf que là je suis debout sous la vitre, comme si on avait mis à la perpendiculaire deux plans différents. Virtual Sin est en plein délire, j’hallucine dans plusieurs dimensions pendant que l’adrénaline n’en finit plus de vivre et mourir dans mon corps comme des vagues de stress et de plaisir.
Pendant que je regarde Brittany se masturber, une icône apparaît et me propose plusieurs tags : squirting, gaping, toys, jerk off instruction ou de passer à la scène suivante. Je choisis alors le JOI, dont la capacité à me faire jouir rapidement ne me déçoit jamais et convient parfaitement à l’heure matinale de cette rencontre.
Du bout du doigt je choisis le tag et après un petit lag dégueu, Brittany change d’attitude. Elle se lève, garde les jambes écartées et commence à me parler. Je m’approche du mur, je suis maintenant debout face à son entrejambe. Elle descend lentement, me fixe du regard, j’ai la bite à la main et une boule dans la gorge. Elle m’appelle par mon pseudo, une option payante qui vaut son prix : “Look at me Gonzo… don’t touch you little perv”. Je lâche l’engin qui vient rebondir sur le mur froid de la chambre provocant un nouveau choc de dimension.
Elle me parle, me dit de la regarder et de la fermer. Elle se touche à quelques centimètres de mon visage. J’espère que la vitre ne va pas lâcher ou le mur s’effondrer sur moi. Elle me demande de reprendre ma teub en main qui, tendue comme jamais, commençait à pleurer de chaudes larmes contre la frontière de ma réalité.
De manière méthodique, elle me dit ce que je dois faire et m’ordonne de suivre à la lettre ses instructions ; je suis coincé entre la peur et l’excitation. Quelques minutes plus tard, un décompte qui démarre à 30 apparaît à côté d’elle. Elle m’explique qu’à la fin du temps, je devrai jouir… Sinon je serai puni. L’envie d’en finir étant plus forte qu’une punition, je me concentre en fixant sa chatte qu’elle frotte dans une sorte de transe extatique tout en continuant à m’encourager. Je bois ses paroles sans fermer les yeux. Le décompte s’écoule lentement.
Le point de non retour arrive entre les chiffres 8 et 7, je me retiens de toutes mes forces, mes jambes tremblent, à 3 je serre les dents à les péter, à 1 j’explose en poussant un cri suraigu et cette folle en profite pour me squirter dessus. Surpris par son orgasme, je recule la teub à la main, je me prends les pieds dans un truc au sol, je m’éclate en arrière et me retrouve le cul par terre, le casque en biais. Un oeil dans chaque monde, je vois un bout de Brittany les yeux révulsés, de l’autre ma main souillée. Je suis sonné.
Je reste dans cette position pendant quelques minutes, puis j’enlève doucement le casque et vérifie que rien n’est cassé. Je me masse lentement le crâne et je reste encore un moment par terre, savourant les vagues d’endorphine qui refluent lentement, me laissant seul et doucement idiot, allongé sur le tapis de ma chambre.
Illustration par François Saintamon
La Coréenne Syori (쇼리) a lancé sa chaîne YouTube en janvier dernier. En quelques mois, son Showry Show a généré plus de 17 millions de vues et attiré quelques 62 000 abonnés. Elle y parle couple, massage et smoothie en enchaînant les cadrages arrangeants sur son décolleté tantôt plongeant, tantôt pigeonnant. Au pays du matin calme, on n’est pas dingue de ce genre de comportement et ça se sent sur la barre de likes des vidéos de Syori.
Qu’importe, l’Internet n’est pas réservée à la Corée et la jeune femme fait aussi un carton sur Facebook. La page officielle du Showry Show a conquis plus de 340 000 personnes depuis son ouverture, au mois de mai dernier. Sa vidéo La Petite Sirène y est sans doute pour quelque chose : elle a été visionnée plus de 12 millions de fois depuis qu’elle a été mise en ligne sur le réseau social, dimanche 6 décembre [le décompte des vues sur Facebook n’est pas le même que sur Youtube, NDLR].
Syori y surgit d’un frigo déguisée en sirène, divers animaux morts dans les mains : une paire de petits poulpes qu’elle mange partiellement, un homard qu’elle ampute d’une pince d’un coup de ciseaux (ce passage a été ôté de la vidéo depuis), un poisson qu’elle met dans sa bouche. C’est complètement taré et gratuit au point de rappeler les How To Basics, tout ce qu’il faut pour obtenir les faveurs de l’Internet.
Pour comprendre comment Syori a pu atteindre le statut de phénomène du jour en quelques mois seulement, nous avons mené notre petite enquête. Avant de devenir la star de Facebook, la Coréenne s’est constituée une base de fans sur le site de cam Afreeca TV [l’équivalent coréen de Twitch ou Bobo.com] grâce à des « camshows » gentiment tendancieux. N’espérez pas y trouver quoi que ce soit d’explicite, on est en Corée du Sud, la jeune femme se contente de porter des vêtements révélateurs en s’aspergeant de lait, ce genre de choses.
La jeune femme semble également impliquée dans la création d’une nouvelle chaîne de télévision, Entertainment TV. Nous ne savons pas très bien si elle diffuse sur petit écran ou sur le web, mais sa page Facebook relaie soigneusement les vidéos de Syori. Malheureusement, les lois d’Internet sont claires : le quart d’heure de célébrité passé, on retombe dans l’abysse pour toujours.
Merci à Jeune Poelvoorde pour son aide
C’est le seul photographe admis dans les soirées libertines parisiennes depuis plusieurs dizaines d’années. Ressan vient de publier Paris libertin, un très beau livre...
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I’m delighted to announce that the erotica collection I’ve been working on for the past few months is now available for pre-order in the Kindle store! Extreme HR Violations ($3.49) releases this Friday, December 11. On that date, it’ll also be available to buy direct as a .pdf in the Digita Publications store.
If you’re a book reviewer, click here to get an advance review copy.
The keg: Seven sordid offices…
The powder: Their depraved hiring practices…
The fuse: Applicants’ willingness to do anything with office supplies…
And the white-hot spark was: A horrified human resources department!
The blasts that follow will either confirm—or explode—your ideas about corporate team building!
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Everyone in this book should be fired.
In a collection that reads like an employee handbook written by perverts, seven skilled authors deliver clever tales of behavior highly inappropriate for any workplace. Secretaries willfully file everything in the bottom drawer. Female execs put male assistants to the oral test in overtime. Interns stage pantyless catfights in the break room. IT workers get “accidentally” trapped between ladies’ legs under desks. Punishments involve filling out forms in ways you’d never imagine.
The ridiculous sex antics by bosses and underlings in these tales of office kink lead readers down shameful career paths, yielding referrals that can only be whispered by the most depraved recruiters.
There’s a ton of chemistry in these stories, and a fun bit of romance too. But make no mistake: These offices are an HR department’s nightmare, and that’s entirely the point.
Table of contents
* Introduction: The Ins and Outs of Office Politics by Violet Blue
* This Call May Be Monitored for Quality Assurance by Xavier Acton
* Quiz Day by Sommer Marsden
* The Importance of Good Networking by Saskia Walker
* Disciplinary Action by Marie Sudac
* Fair Trade by Jodi Fowler
* The Job Interview by Thomas S. Roche
* Memorandum by N. T. Morley
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Le concept de «santé sexuelle» prône l’idée selon laquelle la sexualité ne se réduit pas seulement à la reproduction, mais participe à une meilleure santé et au bien-être. C’est en vertu de ce joli discours que les juges, maintenant, condamnent les conjoints qui ne remplissent par leur «devoir». Merci qui ?
En 1974, 29 sexologues (essentiellement américains et européens) organisent une conférence à Genève, sous les auspices de l’Organisation Mondiale de la Santé et mettent au point le concept de «santé sexuelle» avec les meilleures intentions du monde… L’enfer est pavé de bonnes intentions. Leur idée – en apparence très progressiste – repose sur le raisonnement suivant : si l’on conçoit la santé comme «un état de complet bien-être physique, mental et social» (définition officielle de l’OMS), alors, certainement, la satisfaction des besoins sexuels participe de ce bien-être. Pour les sexologues, il s’agit avant tout de dissocier la reproduction du plaisir. «Non, le sexe ne sert pas qu’à faire des enfants», disent-ils, animés par le désir farouche de légitimer une vision «positive» du plaisir sexuel. Mais la notion de «plaisir gratuit» ne passe pas. Il faut le légitimer. Lui trouver une raison d’être. Les sexologues décident alors de transformer l’orgasme en facteur d’épanouissement et lui donnent pour objectif “l’amélioration de la vie et des relations personnelles“. Ce faisant, par un habile tour de passe-passe, ils font entrer la sexualité dans le champ (vertueux et rentable) de la santé : ils la médicalisent. Pire encore : ils disent que la sexualité améliore la sociabilité des individus.
La sexualité au service de la «communication»
Leur rapport, publié par l’OMS en 1975, définit la sexualité comme ce qui peut «enrichir et développer la personnalité, la communication et l’amour». Les auteurs du texte vont jusqu’à poser que «L’objectif de la santé sexuelle réside dans l’amélioration de la vie et des relations personnelles». La dérive est totale. Dans un article consacrée à «la médicalisation de la sexualité», le sociologue Alain Giami dénonce «l’ouverture du concept de santé vers des domaines habituellement régulés par la morale.» Quoi de plus pernicieux, en effet, que mettre la sexualité au service d’une bonne cause ? Les bonnes causes dissimulent toujours des intérêts géo-stratégiques. Elles font marcher les foules au pas. C’est au nom des bonnes causes qu’on tue… Faudrait-il aussi qu’on baise pour la bonne cause ? Lorsque le rapport est publié, personne ne semble s’émouvoir de son fort potentiel de nuisance. Les années passent. Irréversiblement, le concept de «santé sexuelle» se répand. Les médias le diffusent avec enthousiasme : on prêche la bonne parole du sexe. «Ca sert à être en bonne santé et à mieux communiquer». «Ca sert à cimenter le couple». «Ca sert à s’épanouir»…
La sexualité au service du confort (matériel)
La sexualité devient une chose «naturelle», «saine», voire «hygiénique» dont les médecins confirment – à grands renforts d’études – les vertus thérapeutiques. Que l’orgasme vous protège des maladies cardio-vasculaires, des cancers de la prostate ou tout simplement du stress, cela est certes rassurant à entendre. Mais il y a une forme de perversion insidieuse dans ce discours qui réduit la sexualité à sa fonction la plus basse (Dumézil parlerait de la “troisième fonction”)… La sexualité ne «sert»-elle vraiment qu’à cela : «satisfaire» l’individu ? Assurer son bien-être ? Et que faire alors de cette «masse de ténèbres» qui résiste à toutes les tentatives de neutralisation ? Dans un ouvrage consacré à Sade – Soudain un bloc d’abîme – Annie Le Brun déplore «que l’époque en soit arrivée là, je veux dire à susciter comme une manière d’autodéfense cet aveuglement savant»… Que font en effet les «experts» de la charge explosive des fantasmes ? Ils l’escamotent. Le mot «passion» n’obtient pas grâce à leurs yeux : trop chargé de douleur. Ils lui préfèrent le mot «amour», lénifiant, sage et honnête… A leurs yeux, tout excès relève du pathologique et la souffrance signale forcément une anomalie qu’il s’agit de «soigner»… Amputant la sexualité de ses parts d’ombre, si dérangeantes et de ses dimensions symboliques, si violentes, les médecins affirment que la sexualité a une fonction (?). Cette fonction c’est de satisfaire l’individu (?!). Si vous n’êtes pas satisfaits, c’est que vous êtes malade… ou que vous êtes avec une personne malade. Auquel cas, il faut l’emmener se faire soigner. Si cette personne refuse, il faut la trainer devant un juge.
Quand le droit s’en mêle
Dans le système de valeurs occidental, dominé par l’idéal du confort matériel, il importe que chacun puisse jouir des biens de consommation, qui garantissent (en théorie) le bien-être de tous. La sexualité n’y échappe pas : elle aussi doit participer au «bien», de gré ou de force. En 1999, l’Association Mondiale de Sexologie (WAS) qui tient sa 14e conférence à Hong Kong, toujours sous les auspices de l’OMS, pose l’idée terriblement pernicieuse des «droits sexuels». Les individus qui estiment être lésés en matière d’orgasme peuvent désormais porter plainte. Motif de la plainte ? «Atteinte aux droits sexuels». Les droits sexuels – qui font leur entrée dans la liste des droits fondamentaux (les «droits humains») – se voient consacrer une «Déclaration des Droits Sexuels» dans laquelle on peut lire «que pour atteindre et conserver un bon niveau de santé sexuelle [sic], les droits sexuels de tous doivent être respectés, protégés et mis en oeuvre». L’article 16 de la Déclaration stipule que «Chacun a le droit d’accès à la justice, au recours et à la réparation en cas de violation de ses droits sexuels. A cette fin, sont requises des mesures éducatives, législatives, judiciaires ou autres qui soient efficaces, adéquates et accessibles. Les voies de recours incluent la réparation par la restitution, la compensation, la réhabilitation, la satisfaction et la garantie de non-répétition».
«Droits sexuels» : Bienvenue à Antigua
Ce que les «droits sexuels» inaugurent, sous couvert de nous «protéger», c’est le droit pour les juges de nous condamner si nous ne remplissons pas nos «devoirs». C’est le droit aussi pour certains états de faire ingérence dans d’autres pays, au nom de valeurs soi-disant universelles qui sont toujours, et inévitablement, celles des puissances dominantes (1). Représentés par les institutions «internationales» que sont l’OMS ou l’ONU, les pays les plus puissants peuvent se permettre de juger coupables les autres pays ayant des pratiques dites «barbares». Il est bien entendu que les nymphoplasties et les prothèses mammaires ne sont pas considérées comme des pratiques barbares… Mais qu’importe. Rien n’arrête la cause une fois qu’elle est lancée. En mai 2000, l’Association Mondiale de Sexologie (WAS) organise un séminaire à Antigua (Guatemala) et fonde la «santé sexuelle» sur la notion de «comportement sexuel responsable». Chaque individu est désormais tenu pour responsable de sa bonne santé libidinale et conjugale. Personne n’a plus d’excuse maintenant qu’il existe des pilules bleues ou violettes. Les laboratoires pharmaceutiques veillent à ce que Chacun puisse profiter au mieux des avantages qu’offrent le progrès. Signe des temps : depuis le 28 novembre 2015, des sextoys comme le Tiani – cerclés d’or comme des bagues de mariage – sont vendus avec une «Assurance rupture». Comme tout le monde le sait, le plaisir sexuel n’est pas gratuit. Il sert à garantir la stabilité du couple. Dans le cas contraire, il importe qu’on puisse obtenir réparation, «par la compensation, la satisfaction et la garantie de non-répétition». Au fait, ça vous excite un sextoy vendu avec une assurance ?
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A LIRE : «Soudain un bloc d’abîme, Sade», d’Annie Le Brun, Gallimard, Folio Essais. «Santé sexuelle : la médicalisation de la sexualité et du bien-être», de Alain Giami. Dans : Le Journal des psychologues N°250, 2007.
NOTES
(1) L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme nouveau et unique des Nations Unies qui consiste en l’examen de tous les pays du monde, tous les quatre ans, sur leurs pratiques en matière de droits de l’homme. Sur le chapitre des droits sexuels, comme sur les autres, chaque pays reçoit une note en fonction d’un barème et reçoit des «recommandations» qu’il lui appartient ou non d’accepter…
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : la première partie sur «A quoi sert le sexe ?», la seconde partie aujourd’hui et la troisième jeudi avec un article consacré au «devoir conjugal»
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Cet article J’ai testé le string stimulant White Pearl est apparu en premier sur Desculottées.
En affirmant avoir été violée par son ancien compagnon James Deen, l’actrice Stoya a secoué l’industrie du porno. A juste titre : depuis, sept autres professionnelles ont accusé l’acteur d’agression sexuelle ou de violences. Dix jours après les tweets qui ont tout déclenché, le Tag Parfait vous propose d’y voir un peu plus clair avec une petite chronologie.
28 novembreStoya
• A ses 226 000 followers, Stoya tweete : « James Deen m’a plaquée au sol et m’a baisée alors que je disais non, arrête, que j’utilisais mon safeword. Je ne peux plus acquiescer et sourire quand les gens parlent de lui ». Un scandale éclate.
29 novembre• Le magazine féminin en ligne The Frisky réagit en annonçant la fin de sa collaboration avec James Deen. L’acteur y tenait une rubrique sexologique depuis le mois de juillet.
30 novembreTori Lux
• L’actrice Tori Lux accuse l’acteur de l’avoir agressée sexuellement sur un plateau de tournage : « Il m’a attrapée par les cheveux et agenouillée de force en appuyant mon visage contre son entre-jambes à plusieurs reprises ». A sa suite, la performeuse Ashley Fires affirme que James Deen l’a agressée dans les douches du studio BDSM Kink. « Ces déclarations sont à la fois fausses et diffamatoires », tweete l’acteur, jusqu’alors silencieux.
• Dans un communiqué, Kink affirme mettre un terme à ses collaborations avec James Deen : « Nos performeurs méritent (…) de pouvoir travailler sans craindre d’être agressés ». Le studio Evil Angel fait de même.
• L’association de défense des professionnels de la pornographie Adult Performer Advocacy Committee rapporte que James Deen a démissionné de sa place de co-président.
1er décembre• La célèbre actrice Kayden Kross manifeste son soutien à Stoya dans une tribune publiée dans Nylon.
2 décembreKora Peters
• Deux actrices, Amber Rayne et Kora Peters, joignent leurs voix à celles de Stoya, Torix Lux et Ashley Fires. La première se souvient d’un grave incident survenu sur un tournage alors que James Deen n’était encore qu’un débutant, en 2006. Face aux caméras, l’acteur l’a frappée avec le poing et blessée à l’anus à force de brutalité.
La seconde affirme que l’acteur l’a sodomisée contre sa volonté après l’avoir étranglée pendant un tournage : « L’équipe l’a félicité pour avoir transformé une scène homme/femme simple en scène anale pour le même prix ».
• Joanna Angel, qui a fréquenté James Deen pendant six ans, se rappelle avoir eu « peur pour sa vie » quand, pendant une relation sexuelle, l’acteur a maintenu sa tête dans un lavabo rempli d’eau. « Plus d’une fois, je me suis réveillée alors qu’il m’étranglait dans son sommeil… ajoute-t-elle. C’est vraiment quelqu’un d’effrayant ».
3 décembreLily LaBeau
• L’actrice Nickie Blue affirme avoir été abusée par James Deen dans un bar, pendant une soirée, après le tournage de son tout premier film. L’acteur l’aurait forcée à pratiquer une fellation qu’elle juge « trop brutale » avant d’uriner dans sa bouche, sans son consentement.
• Lily LaBeau témoigne de la brutalité de James Deen pour Vocativ. Elle se souvient avoir été frappée au visage par l’acteur pendant un tournage, si fort que sa mâchoire s’est bloquée. « C’était le moment le plus traumatisant de ma carrière, affirme-t-elle. (…) Je suis toujours choquée. Quand j’en parle, les larmes me viennent ».
4 décembreChanel Preston
• Stoya s’exprime en public pour la première fois depuis ses tweets du 28 novembre. Au Guardian, elle détaille son histoire : « Si vous entravez quelqu’un et que vous le baisez pendant qu’il dit « Non » et « Arrête » et qu’il utilise son safeword, c’est un viol ». Elle ajoute : « Ca m’a pris des mois et des mois et des mois (…) pour être capable de mettre un mot sur ce qui m’est arrivé – un viol ».
• La conjointe actuelle de James Deen, Chanel Preston, témoigne dans le Daily Beast. « Cette situation m’a mise face à des sentiments contradictoires, évidemment, explique-t-elle. J’y fais face du mieux que je peux ». Malgré la pression qui pèse sur elle du fait de ses relations avec l’acteur, elle annonce continuer à exercer le rôle de co-présidente de l’APAC.
6 décembre• BuzzFeed rappelle que Kink fait actuellement l’objet de quatre procédures judiciaires. Trois d’entre elles ont été initiées par des acteurs qui affirment avoir contracté le VIH à cause de Kink. La quatrième vient d’une ancienne employée qui affirme ne pas avoir été protégée par ses supérieurs quand elle a été « pelotée, caressée et harcelée » sur le tournage d’une scène bondage.
Les nombreuses révélations consécutives au cri de Stoya renvoient l’image d’une industrie muselée par la honte. Elles ravivent aussi le souvenir d’un très long portrait de James Deen publié en 2013 par Esquire. L’inquiétante brutalité de l’acteur y était déjà évoquée par l’une de ses anciennes collaboratrices, Andy San Dimas : « Je n’ai jamais été dominée par un mec comme ça. C’était comme si le vent me fouettait la gueule, c’était hyper brutal, car il me giflait et me crachait dessus. Bien sûr, je lui avais dit avant que j’étais ok, mais j’étais surprise par l’intensité de ses gestes. J’avais une énorme marque sur le visage et je n’ai parlé à personne pour le reste de la journée ».
Nous attendons toujours une réaction de James Deen, qui ne s’est pas exprimé publiquement depuis ses tweets du 30 novembre.
Nos smartphones peuvent-ils devenir des objets artistiques ? C’est le pari du Smartphone Project, joué au 104 à Paris, ce week-end du 5 et 6 décembre. Au cœur du spectacle, « les dérives reconnues de l’ultra-connexion », peut-on lire sur le site du 104.
« Invités par une hôtesse d’accueil – Florence Minder – à pénétrer dans la salle, le public est d’emblée averti. Non seulement il ne devra pas éteindre son téléphone portable, mais il devra le garder allumé après avoir installé l’application. [...]
Tout en jouant de la plasticité réelle des écrans, en intégrant...
Ça y est ! Enfin débarrassés du mois de novembre, nous commençons avec sérénité le dernier de l’année (bonheur). Décembre, ça rime avec famille, chocolats, cadeaux et saumon ; plus qu’une vingtaine de jours avant Nono (trop hâte). En attendant cette période gustativement bénie, on fappe pour faire passer le temps. C’est que de l’amour cette semaine.
Un cunilingus aussi acrobatique trouvé chez Fleshbot, sérieusement ça en fout plein les yeux. En fine observatrice je crois également y voir ici une performance de pro : c’est un rimjob qui se déguise ça messieurs-dames. On se demande quand même comment va le cou de Dana DeArmond, qui risque de souffrir d’un sacré torticolis après cette gâterie.
Veruca James, Dana DeArmond – Dana DeAmond loves girls – Sweetheart Videos
Ok on a choisi un porno vintage mais franchement le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ? Celle que tient dans sa bouche Heather Lee répondra assurément OUI, on l’entend d’ici. Forcément, elle se fait astiquer par les lèvres charnelles d’une femme de ménage qui a de l’avenir. C’est un fantasme classique mais on aime cet état d’esprit, cette tête dévouée au taff et ce déguisement de soubrette très travaillé.
Bim bim bim, jamais on ne se lassera des « big sloppy asses », comme c’est le titre de ce film appétissant. On ne dira jamais non, c’est vrai, à une paire de fesses ainsi galbées. C’est un pur bonheur de voir la chair humaine dans ces états-là, on ne peut pas le nier. Isis Taylor et Eve Madison l’ont parfaitement compris, continuez les bébés.
Isis taylor, Eve Madison – Big Sloppy Asses 4 – JM Productions
La passion du rimjob est éternelle et rien ne pourra nous empêcher de kiffer la vibe avec nos ass. Pour célébrer le porn comme une fête, on vient de remettre un coup de peinture sur notre Tumblr et on essaye de vous proposer de plus en plus de gifs maison. Rob Piper se met très bien avec Abigail et August, on aimerait parfois traverser l’écran pour admirer ça de plus près. — Gonzo
Abigail Mac, August Ames & Rob Piper – Married Wives Love Big Black Cocks ! – Blacked
Une fois n’est pas coutume… Dillion Harper. On ne la présente plus, mais j’ai quand même demandé à Gonzo s’il n’était pas en overdose de cette meuf. J’aurais dû m’y attendre, la réponse a été catégorique : « jamais ». J’avoue que même moi ne résiste. C’est un foursome, mais on ne voit qu’elle, sa petite bouille et son côté je veux faire l’intéressante, on est vraiment dingues de cette nana. Moralité : vous allez devoir vous la farcir encore un peu !
Dillion Harper & Lily Love – Couples retreat – PornPros
Bisous les fappos !
Nowness writes, “For his first-ever solo exhibition, graphic artist Jamie Hewlett explores a range of disparate subjects, from ‘tarotica’—a titillating reinterpretation of the tarot’s Major Arcana—to photorealist illustrations of a bucolic French landscape. Known for creating punkish comic book Tank Girl and the characters behind Damon Albarn-fronted ‘virtual’ band Gorillaz, here Hewlett pays homage to B-movies from the 1960s and 1970s that revelled in gratuitous sex and violence, by introducing his fictional pin-up Honey.” The video link is here.
Found via Treats! Magazine, which has more info and examples of Hewlett’s art from “Call Me Honey.” In a coincidence of timing, San Francisco nightclub DNA Lounge just announced another Cyberdelia event: In in January they’re screening Tank Girl, with a costume contest and all the cyberdelic trimmings… I can confirm that rollerblades and actual torpedo tits are encouraged.
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My newest erotica collection! Get it! Wetware: Cyberpunk Erotica (ebook, $3.89)
Image of Stoya by Sean&Seng, via Fashiontography.
You can talk about how sexist and bad the porn industry is, but they moved faster on the James Deen issue than Hollywood did on Bill Cosby.
— mistressmatisse (@mistressmatisse) December 3, 2015
My porn performer friends, would you agree this statement is "distancing?" It didn't read that way to me. https://t.co/ZdhjZ5JV5W
— Rachel Kramer Bussel (@raquelita) December 2, 2015
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Thank you to our sponsor in Holland, Abby Winters.
BIG ANNOUNCEMENT: We've updated our Performer Application. Re-apply for CrashPad 2016! https://t.co/QpmRQjQkNm pic.twitter.com/y8tC2BSnsN
— Crash Pad Series (@CrashPadSeries) December 3, 2015
Thank you to our sponsor and friends, Pink Label TV.
#Clinicians: We have #STD fact sheets in Chinese, Haitian Creole, Russian, Vietnamese! https://t.co/eUUutg32fJ pic.twitter.com/aG1wNGYiiA
— CDC STD (@CDCSTD) December 4, 2015
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Hysterical Literature, c’est l’histoire d’un artiste qui a décidé de redonner à l’expression « plaisir de la lecture » ses lettres de noblesse. Depuis 2012 il mène un projet artistique qui nous fait bien kiffer : arriver à faire lire une nouvelle ou un passage de roman à une meuf qui tient entre ses jambes un Hitachi dernière génération. Par cette initiative, Clayton Cubitt, photographe et réalisateur new-yorkais, s’est fait le maître du couple « orgasme & littérature ».
Le plus cool dans son art, c’est que Cubitt fait à la fois la promotion de la littérature (le premier lien vous dirige direct vers Amazon pour acheter le bouquin de la vidéo) et de la masturbation ludique. Bien que son challenge ne soit pas facile, elles sont nombreuses à se prêter au jeu. Sa volonté est de mettre en avant la dualité entre notre corps et notre esprit et de dénoncer l’opposition qu’on fait souvent entre culture et sexualité. Hysterical Literature, c’est un projet qu’on aime beaucoup parce qu’il réunit nature et culture (et qu’on voit pléthore de nanas atteindre le septième ciel)
It explores feminism, mind/body dualism, distraction portraiture, and the contrast between culture and sexuality. (It’s also just really fun to watch.)
Sa première avait presque « cassé Internet ». Rappelez-vous, c’était Stoya qui s’y était collée. Fort de son succès et après deux ans de travail, il livre sa douzième session, la première en français (toutes les sessions sont néanmoins sous-titrées dans notre langue). Cette-fois, c’est Fette Sans, une photographe, qui prend sa plus belle voix pour nous lire un extrait de Le Naufragé, de Thomas Bernhard.
On ne peut que se réjouir d’une telle initiative, en espérant qu’elle perdurera. Lisez, jouissez !
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Aidra on the storm
Comme un état d’urgence…
Le sofa tourbillonne (ça ressemble à la chance)
Et nos clothes en éclats.
Aidra on the storm
Et le ciel t’aidera.
Aidra c’est sans close
Qu’elle afflue qu’elle se rue – qu’elle déplume
À mains nues le goudron
Qui saura – sur sa langue étaler
La passion et la paix.
Aidra on the storm
Et le miel mièlera.
Aidra mène à Rome,
À Paris, à Beyrouth, à l’Hotline de mon phone
Où you use to call me… Aidra danse en tempête
Et baise ainsi que creusent, et baise ainsi
qu’elles trônent,
Ses suceuses de fossettes.
Aidra on the storm,
Merci,
La solitude aphone.
Tiré de NubileFilms – Her Pussy Craves
PornHub vient de dévoiler son nouveau spot publicitaire de Noël. Les membres d’un famille lisse et souriante s’y échangent cadeaux parfaits et embrassades, l’esprit de la nativité a investi les coeurs. Mais sur le fauteuil, silencieux, le grand père au col boutonné reste affalé les doigts croisés. Aurait-il été oublié ?
Mais non : sa face de lutin de Noël plissée par un sourire malicieux, son petit fils lui tend une belle enveloppe dorée dans laquelle il trouve… Une carte cadeau pour l’offre premium de PornHub ! « Pour Noël, offrez le plus touchant des cadeaux », conclut la publicité dans un filet de paillettes dorées.
On ne sait pas très bien quelle chaîne de télévision va la diffuser, mais cette pub est très sérieuse. Pour Noël, le tube porno propose effectivement des cartes cadeau pour son offre premium. Vendues entre une dizaine et une cinquantaine de dollars, elles sont à la portée des plus fauchés shoppeurs de l’hiver. Grâce à elles, le chanceux de votre choix pourra profiter du contenu exclusif de PornHub, en HD et sans publicité. Si ce n’est pas le plus beau des cadeaux pour un grand père solitaire…
Ceux qui suivent le savent déjà, le nouveau rendez-vous dominical des amateurs de sons électroniques s’appelle le Paris Music Club. Ce dimanche, pour sa quatrième édition, il recevra trois artistes dans un club ouvert sur l’esplanade de la Bibliothèque Nationale de France : Bambounou, The Boo et Piu Piu s’y succèderont aux platines de 14h à minuit.
//BAMBOUNOU
Bambounou « Onto This » sur 50Weapons
Origins: Bambounou – Documentaire réalisé par Resident Advisor
// PIU PIU
Piu Piu – Boiler Room x G-Star RAW Sessions Paris
Janet Jackson « I Get So Lonely (Piu Piu Edit) »
//THE BOO
The Boo – DJ set pour Overdrive Infinity
Comme la semaine dernière, vous ne pouvez espérer rentrer gratuitement qu’en arrivant entre 14h et 17h. Passée cette heure, vous devrez payer 10€ (une consommation comprise) pour entrer.
Pour vous épargner toute forme de ponctualité ou de dépense, vous pouvez également nous faire parvenir un petit mot gentil à contact@letagparfait.com. Nous avons 3 fois 2 places à vous faire gagner par tirage au sort.
A trois semaines de Noël, l’association Osez le féminisme a détourné les paroles de la célébrissime chanson du film d’animation « La Reine des neiges » signé Disney, « Libérée, délivrée », pour pousser un coup de gueule contre la déferlante de jouets aux couleurs « girly » réservés aux petites filles. L’héroïne s’époumone donc à être « libérée... des clichés » :
« Noël s’installe rapidement dans nos vies.
Les jouets sont tout autour.
Dînette et poupées roses, mon sort est là, pour toujours.
Le marketing genré, poussons-le de nos mains.
Il est bien trop fort, il est trop...
Le « roi du revenge porn » est déchu pour de bon. Mercredi 2 décembre, Hunter Moore, 29 ans, a été condamné à deux ans d’emprisonnement par une cour de justice californienne. Il devra également s’acquitter d’une amende de 2 000$ et profiter de son séjour au frais pour suivre une évaluation psychologique.
Cette condamnation est l’aboutissement d’une procédure judiciaire entamée en janvier 2014, quand Hunter Moore a été arrêté par le FBI et inculpé pour piratage informatique et vol d’identité aggravé. Il a plaidé coupable en février 2015.
Is Anyone Up en 2011
Pour alimenter son célèbre site de revenge porn IsAnyoneUp, qu’il a créé en 2010 et revendu en 2012, le jeune homme comptait autant sur les ex-copains amers que sur Charles Evans, un pirate qu’il payait à hacker des boîtes mails pour y voler des photos personnelles. Charles Evens a plaidé coupable en juillet 2015. Il a été condamné à 25 mois d’emprisonnement et 2 000$ d’amende la semaine dernière.
En mars 2013, Hunter Moore avait déjà été condamné à 250 000$ d’amende pour diffamation. Assez mécontent que l’acquéreur de IsAnyoneUp ait transformé sa création en site anti-revenge porn, il l’avait violemment attaqué sur Twitter, le traitant notamment de pédophile et menaçant de violer sa femme.
Le poil, c’est chaud et doux, voilà qui fait du bien après la sinistre actualité. Europe 1, France Inter, Néon, Grazia, l’AFP etc… se...
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Depuis le début, la webcam porn pour moi se résume à Cam4 et Chaturbate. Le premier parce qu’un pote m’en avait parlé il y longtemps comme un truc révolutionnaire, me disant qu’on devrait se lancer là-dedans (ah… si seulement je l’avais écouté), le deuxième parce qu’on ne voit que lui partout en ce moment, pour peu que l’on s’intéresse au porno. Seulement, mes recherches de camgirls toujours plus cool, sympa et originales me poussent à sortir de ma zone de confort et à aller explorer l’inconnu. C’est comme ça qu’un beau jour, je me suis retrouvée sur MyFreeCams…
Moi quand j’ai débarqué sur MFC
La première fois que je suis allée sur MyFreeCams, j’ai d’abord cru à une blague ou une faille dans le continuum espace-temps. Puis j’ai vu que la police dominante était le Comic Sans et je me suis dit « Ah mais non ok, c’est un fake ou un troll ? » Hé bien non rien de tout ça. C’est juste un vieux site créé en 2004 et plus ou moins resté dans son jus. Mais ne vous en faites pas pour eux, quand on ramasse 30 millions de visiteurs mensuels et qu’on brasse des dizaines de milliers de dollars par heure, on n’a pas tellement besoin de se faire chier à parler design.
Concrètement MyFreeCams ressemble à ça :
Un fond vert, une floppée de photos de photos de jolies jeunes femmes, des indications dans une colonne, et des liens hypertexte en bleu souligné (so 2002)… difficile de s’y retrouver. Pourtant l’interface est vraiment intéressante, et le site se met en quatre pour vous aider à prendre vos marques.
PersonnalisationLa première chose à faire est de se créer un profil. Cela va grandement vous faciliter la navigation dans cet océan de camgirls toutes plus jolies les unes que les autres (ce qui est un peu étrange si vous voulez mon avis). Ensuite, intéressez vous à la barre en haut à droite, sous votre pseudo.
Dans cette barre, vous pouvez directement filtrer par « nouvelles modèles » ou chercher un mot (pseudo ou tag). J’ai testé avec « French », mais les résultats étaient peu concluants. Bon à savoir, le site vous propose les modèles dont le profil contient le tag french, même si elles ne sont pas en ligne, pour pouvoir les garder dans un coin pour plus tard.
La clé à molette à côté de « settings » ouvre un volet qui va vous étonner. Il est possible de filtrer, trier, cacher, choisir les webcams que vous voulez afficher.
Par exemple, si vous ne voulez voir que : les rooms anglaises, qui font des shows privés, triées par ordre alphabétique, en affichant la preview de leur webcam en grand, en pages sans scroll infini avec un refresh toutes les 15 secondes, c’est possible. Et votre homepage ressemblera à ça :
Maintenant, à vous de jouer.
Des femmes partoutBien qu’on m’ait déjà reproché d’accorder le mot « modèle » au féminin, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement lorsqu’on parle de MyFreeCams. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas vu la moindre trace de teub, qu’elle soit cis ou trans. Il y a de quoi être déçu quand on aime les zizis. Je me suis posée la question de cette absence de mâles pendant un moment, et en me créant un profil de modèle j’ai compris : c’est tout simplement écrit noir sur blanc dans leur wiki dans la liste des interdits :
En français dans le texte : la diffusion est interdite aux hommes, pas d’homme à la cam ni à côté de la cam, ni dans la même pièce. Interdit de faire du sexe avec des hommes, même hors champ. Je trouve cela assez dommage, quand on voit le succès croissant que remportent les hommes et les couples gay ou hétéros sur les sites concurrents. Mais, bon, c’est leur choix. Une partie de moi a voulu croire que c’était pour faire la part belle aux femmes, mais mon côté pragmatique sait bien que c’est juste une technique pour ne pas rebuter les tippers hommes 100% hétéros à l’arrivée sur le site, puisqu’ils ne verront que les webcams de 1000 à 1500 femmes (jeunes et sélectionnées pour leur physique de magazine).
Un deuxième point du wiki a attiré mon attention : les transsexuelles ne sont pas les bienvenues. Je rage. Le site n’accepte que les femmes cis, et à la limite les couples de femmes cis (mais préfèrent les shows en solo), et en plus, uniquement âgées de 18 à 40 ans. Plus bas ils en rajoutent une couche, en reprécisant que le site accepte les femmes cis de n’importe quelle orientation sexuelle. Quel intérêt de se montrer ouvert sur ce point mais fermé sur tous les autres ? Ah oui, les lesbiennes et les femmes bi font fantasmer, il s’agit sans doute d’une autre technique pour titiller l’imaginaire des tippers « classiques ».
Les critères pour être modèle MFC
Tout est plus clair maintenant, je comprends pourquoi j’avais l’impression d’être dans un monde esthétiquement parfait, du moins du point de vue du tippeur lambda. L’impression se confirme lorsque je vois que je dois envoyer des photos de moi avant que mon profil de modèle ne soit validé. AshleyVex avait raison quand elle disait que « MyFreeCams est l’endroit où les pom-pom girls les plus populaires iraient traîner à l’école. Leur méthode de notation des modèles est très compétitive, c’est la course à l’échalote. »
Le côté tolérant et ouvert qu’on aime tant d’habitude n’est pas présent. On trie les hommes, les trans, et certaines femmes. Mais alors, où sont les « girls and boys next door » qu’on a envie de voir s’exhiber ? Pas ici apparemment.
Exploration pousséeJe ne me suis pas arrêtée là. Je suis allée regarder des shows, notamment ceux des cameuses les plus connues, pour voir comment se passent les choses, et essayer de comprendre l’engouement pour ce site. Pour ne rien vous cacher, j’ai même acheté des tokens pour vivre l’expérience pleinement. J’étais hyper remontée par ce que j’avais lu dans le wiki, et je partais bille en tête en me disant que ça ne pouvait être que nul et que c’était des méchants intolérants et sexistes et machistes et misogynes, etc…
J’arrive dans une room, et comme souvent, c’est du grand n’importe quoi. Tout le monde parle, on n’arrive pas à suivre, et pour couronner le tout, les polices et les couleurs personnalisables rendent l’ensemble improbable.
Le site propose une parade, heureusement, et vous pouvez personnaliser les rooms comme vous le voulez. La cam peut s’afficher en petit ou en très grand, et vous avez la main sur qui vous voulez voir parler ou pas, on peut donc muter la plupart des autres voyeurs (un gros avantage pour ceux qui connaissent). Les gens sont assez respectueux et polis. C’est un point positif. Le seul que j’ai vu râler c’est un tipper qu’une camgirl novice n’avait pas remercié.
Je reste un peu sur une room, celle d’une sosie de Kylie Jenner en plus voyante. La demoiselle se remaquille, minaude, boit un verre de vin (ah tiens ? on a le droit sur MyFreeCams, plutôt intéressant…). Sa chambre est impressionnante, la déco est parfaite et le lit donne envie de mourir dedans. Il ne se passe rien, mais les gens sont contents et tippent. Elle remercie à peine. Mouais, next.
Une jeune grande blonde à la plastique parfaite qui discute assez tranquillement avec ses tippers. Elle mange de la pizza, assise sur une table en verre avec la webcam posée sous ladite table. C’est vraiment original. Elle fait une loterie pour les spectateurs. On passe un bon moment. Je cherche le goal pour savoir combien tipper pour qu’elle fasse quelque chose. Il n’y en a pas. Elle propose son snapchat ou des tickets de tombola mais c’est tout. Je la vois se balader dans un appart immense avec son PC portable. On se croirait dans une série télé tellement les décors sont fous.
Je passe à la room suivante, et soudain mon coeur s’arrête. Austin White, performeuse burlesque, sosie de Jessica Rabbit en robe léopard. Elle écoute du Frank Sinatra en sirotant un verre de vin blanc. Elle est superbe. J’observe la scène, bouche bée.
Elle non plus elle ne fait rien, elle danse un peu, discute, minaude. Mais en fait, tout est soigneusement préparé : son maquillage est digne d’un tapis rouge, sa tenue est impeccable, sa manucure est parfaite. Facilement 2 heures de préparation pour venir passer du temps devant la cam. Et en arrière plan… une balançoire. Elle a UNE BALANÇOIRE dans sa chambre ! Mes premiers tokens lui vont naturellement et ça me fait un effet fou quand elle me sussurre « Thank you Carmina ! » en replaçant une mèche de sa chevelure de feu. Elle s’asseoit sur la planche de bois va-et-vient doucement, tandis que les froufrous de sa robe virevoltent au son du jazz. Ok, n’en jetez plus, j’adhère.
Je crois que je comprends un peu mieux pourquoi les gens viennent sur MyFreeCams. Les filles ne rigolent pas ici, pas de show au saut du lit en pyjama avec le linge sale en arrière plan. Pas de petite pièce mal décorée aux allures d’appartement étudiant (ou pire de studio où tout est faux jusqu’à la moindre affiche collée au mur), mais des chambres et des appartements bien illuminés et coquettement décorés. Et puis, elles ont l’habitude, elles savent se mettre en avant et sont de véritables maîtresses de cérémonie. Elles font parfois des shows de plusieurs heures, de véritables marathons de la webcam. Tout est calculé et elles se creusent véritablement la tête pour trouver des idées nouvelles et nous faire entrer dans leur univers. Elles font la loi, leur loi.
Bilan mitigéMa découverte de MyFreeCams me laisse tout de même un goût amer. Pourtant, je m’y suis intéressée en premier lieu parce que certaines modèles qui diffusent sur le site sont absolument formidables, et que finalement on trouve une certaine diversité malgré le tri fait à l’entrée.
La superbe Kelli, magnifique pinup voluptueuse :
Have these photos from the summer <3 @Natuky85 pic.twitter.com/yHvebeQjsD
— Kelli (@Kelli__MFC) November 29, 2015
Et Mystic Mel, qui ne rate jamais une occasion de surprendre les spectateurs avec des costumes et des maquillages hyper travaillés :
Batty today https://t.co/xaawcFAFtB pic.twitter.com/q5BGQix1b9
— Mystic☽○☾Mel (@MysticMelMFC) November 3, 2015
Kaylee et sa poitrine insolente (et ses pattounes de chats tatouées)
Meet me in my room #Mfc #camgirl pic.twitter.com/5Vzry7Hsve
— Sweetkaylee_ (@Kaylee_MFC1) September 1, 2015
Une autre pinup de la team #redheads : Luna Roux.
I'm onlineeeeeeeeee come and chill out with me! https://t.co/4lvVQPcqeT pic.twitter.com/rcqQiO5MVz
— Miss Luna Roux (@LittleMissLuna_) November 27, 2015
Et sans oublier Beth pour la team #androgyne.
I can barely breath :P Come undo some buttons. Online in 5! :) pic.twitter.com/iuhq5vnIpj
— Beth (@Beth_mfc) November 26, 2015
Ou encore Ashe Maree, qui tweete des messages hyper positifs pour toutes les travailleuses du sexe.
I'll be online for Spanksgiving/ holiday hang time around 4 PST ❤️ https://t.co/fjkqtuEdbs ❤️ pic.twitter.com/p4si48ePym
— ✨❄️Ashe Maree❄️✨ (@AsheMareexoxo) November 26, 2015
Il me reste maintenant à tester le côté modèle (si je passe la sélection sur photo, bien sûr) mais je suis perplexe. Pourquoi refuser les transsexuelles ? Pourquoi trier les femmes selon des critères comme le physique et l’âge ? On le sait pourtant maintenant, c’est le côté accessible et interactif qui plaît aux tippers. Et pourquoi n’accepter aucun homme, même assis dans un coin pour décorer ? J’ai beau savoir que ce sont les choix personnels du créateur du site, un bourrin d’Internet, je trouve cela non seulement dommage mais surtout éthiquement condamnable… Hélas, les modèles n’étant pas employées par le site, MyFreeCams peut trier et discriminer sans être trop inquiétée.
*Image à la une Holly Beth
La chanteuse Peaches est bien connue pour ses thèmes provocateurs et sexuels. Même si son nom ne vous dit rien, vous avez sans doute déjà entendu sa voix caractéristique quelque part. C’est à elle que l’on doit le célèbre Fuck the pain away, que vous avez pu croiser notamment dans Lost in Translation. Son sixième album, qui porte le nom évocateur de Rub, a percuté les bacs en septembre dernier. Fidèle à elle-même, la Canadienne y parle de cul, de cul et encore de cul, toujours au travers du prisme girl power qu’on lui connaît depuis maintenant 20 ans.
Pas étonnant, dès lors, que le tout nouveau clip de la chanson-titre de l’album soit bourré de seins, de bites et de chattes. Lâchée en plein désert avec toutes ses amies, Peaches s’y adonne à une orgie nocturne et enfumée en psalmodiant : « Je ne peux pas parler pour le moment, la bite de cette meuf est dans ma bouche ». Jetez-vous sur ce clip extrêmement explicite avant que YouTube ne tombe dessus. La plate-forme d’hébergement n’hésitera pas une seule seconde à le censurer, c’est certain.
Un Four Chambers tout chaud et tout décadent, c’est un peu comme un nouveau film de Lucie Blush ou un reportage de Kimberly Kane : on est tout de suite au taquet, bouillants comme la braise, on va pas jawader. Au vu de ces quelques minutes de plaisir, disons que The Renascence – tout est dans le symbolisme mystico-religieux ! – ne révolutionne rien mais est dans la pure continuité de ces fantasmes crus que l’on aime tant. Ces songes moites en clair-obscur, entre auteurisme expérimental un peu branlatoire et sensualité frontale, comme si nous toquions aux portes psychique d’un baisodrome. A travers les réals de Vex Ashley, il faut accepter cet équilibre constant entre l’imaginaire morbide – ce liquide rouge abondant qui coule sur le torse – et le rêve humide bien chiadé en haute déf’. Ce mix incongru entre le Beau et le Bizarre, caractérisant les orgies romaines. Tous ces effets de flous, ces regards perdus et ces visages déformés par l’orgasme composent un monde onirique sans cesse tiraillé entre le cauchemardesque dérangeant et la délicatesse de la séduction. Aaaaah, Vex.
Si l’on devait résumer Four Chambers, on pourrait dire que l’oeuvre semble – inconsciemment – traversée par l’esprit d’Adrian Lyne. Oui, Lyne, le réal qui a popularisé l’érotisme eighties pour adolescentes, le mec de Neuf semaines et demie et d’Infidèle, grand fan de Nabokov. Surtout, Lyne est le metteur en scène de L’échelle de Jacob, cette plongée tortueuse voire carrément lugubre, parcourue de déviances érotiques. Four Chambers, c’est un mix des deux pôles. Noirceur, focus irréels, perditions mentales et râles distordus font de cette Chambre le carrefour de toutes ces émotions, entre le malaise et la bandaison totale. L’orgasme est une petite mort, messieurs-dames.
En décembre 2014, le gouvernement du Royaume-Uni a voté une volée de lois anti-pornographie particulièrement invasives. En interdisant la distribution sur Internet de films représentants des pratiques jugées moralement dommageables ou dangereuses, comme le fisting, la strangulation, mais aussi l’éjaculation féminine ou la simulation de viol, elles ont porté un coup très sévère aux producteurs fétichistes installés outre-Manche. Un an de galère après, deux professionnelles du sexe sont revenues sur l’impact de ces mesures pour le quotidien anglais The Independant.
Pandora Blake a 31 ans, elle est réalisatrice et actrice de films porno BDSM pour amateurs de grosses fessées. Une pratique dont les représentations ont été interdites à la distribution en ligne par les lois de décembre 2014. L’été dernier, elle s’est vue ordonner de fermer son site Dreams of Spanking. Cinq ans de travail ont été vaporisés en un instant. « Je ne m’attendais pas à ce que les mesures soient appliquées aussi rapidement et brutalement », a-t-elle expliqué à l’Independant. « Cette année a été dévastatrice pour moi, personnellement et professionnellement. J’ai perdu de l’argent, ma santé mentale a souffert, ma créativité a été bâillonnée ».
Pandora Blake
La dominatrice Megara Furie, 32 ans, a moins souffert des nouvelles lois que Pandora Blake. Mais elle a été témoin de ses effets dévastateurs sur ses proches. « J’ai vu beaucoup d’amis, des gens biens, éthiques comme moi, perdre leur business, leur salaire, leur fonds de pension », a-t-elle raconté. Etonnamment, la patronne du site web Purple Togging ne condamne pas les lois pour autant : « Leurs effets ont été bons et mauvais. J’ai perdu de l’argent. Mais ce n’est pas tout ». The Independant rapporte que la dominatrice croit en l’argument de la protection de l’enfance, le dada de bataille des anti-pornos anglais.
Megara Furie réclame néanmoins des changements dans les textes légaux : « Il faut que ce qui est conforme soit clairement défini. Un membre de la scène fétichiste doit être impliqué dans ces réformes, pour être sûr qu’elle sont justes et limpides ». Une initiative qu’elle réclame à l’aide du hashtag #FreeTheKink. Sans grand succès. Loin de faire marche arrière sur ses décisions, le gouvernement de David Cameron campe plus que jamais sur ses positions anti-pornographie. Au point de se montrer prêt à braver les nouvelles législations européennes qui rendaient illégal leur travail de censure.
Encore et toujours, il fait mauvais temps sur le fap anglais.
C’est reparti pour une plongée dans l’univers érotique, mystérieux et très sensuel des éditions L’ivre-Book. Avec Etreintes masquées, préparez-vous à mener une danse permanente au bal des vices et délices.
10 auteurs, 10 courts récits érotiques différents. Un point commun entre chacune de ces nouvelles : le masque.
Le masque est ce témoin superbement vicieux que se relaient les auteurs entre chaque nouvelle. Il marque d’un sceau de mystère chacun des personnages dont on découvre l’intimité la plus profonde, sans jamais pouvoir rêver totalement leur visage.… Lire la suite
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La firme Lelo vient de lancer le tout premier sextoy proposé avec une «Assurance Couple». Que déduire d’une telle initiative ? Qu’en Occident, la stabilité du couple repose toute entière sur la sexualité. Le devoir conjugal, maintenant… il faut assurer.
Le 18 novembre 2015, le fabriquant de sextoys Lelo annonce que si jamais votre couple rompt dans l’année qui suit l’achat de son tout dernier vibreur (le Tiani 24k), vous avez droit à une compensation. En cas de rupture, vous êtes dédommagé (1). Plus précisément : vous pouvez renvoyer le jouet usagé pour en avoir un autre, neuf, à la place. «Tout comme l’alliance est devenue symbole de l’engagement, ce tout nouvel accessoire Lelo propose son propre engagement : Lelo remplacera le masseur pour couple Tiani 24k par l’un de ses accessoires bestsellers, dans le triste cas où le couple se séparerait dans les 12 mois suivant l’achat […]. Tiani 24k devient ainsi un symbole de l’union intime dans le couple, et en tant que marque leader du plaisir, Lelo fait vœu de protéger cette union.»
Pour donner au vibreur l’aspect d’une bague de mariage, Lelo a d’ailleurs eu la bonne idée de sertir le sextoy dans une monture en or de 24 carats : le Tiani fait office de bijou précieux. Il ne se met pas au doigt. Il s’enfile dans le vagin. La partie qui dépasse est en or. Sur le plan esthétique, c’est très joli à voir. Sur le plan symbolique, c’est loin d’être anodin. Le directeur marketing de la firme, Steve Thomson, déclare : «Lelo n’est pas simplement sur le point d’unir les gens, mais de les maintenir ensemble, et nous sommes prêts à le prouver.» Avec une pointe d’orgueil, il affirme qu’il «ne s’attend pas à avoir beaucoup de retours du Tiani 24k»… comme si ce jouet garantissait l’union de façon bien plus efficace qu’une alliance classique. Voilà qui laisse, au choix… rêveur.se ou dubitatif.ve?
A cette question, le sociologue Michel Bozon répond, dans un ouvrage au titre révélateur : A quoi sert le sexe ?. Le sexe, dit-il, sert maintenant à construire et faire durer le couple. «La sexualité est devenue le langage de base de la relation, le moteur de la conjugalité. L’inaction sexuelle, au sein d’un couple, est désormais perçue comme le symptôme d’une difficulté ou d’un problème menaçant la stabilité de l’édifice conjugal et risquant de conduire à la séparation. Même les couples vieillissants sont censés maintenir une vie sexuelle. L’absence de rapports sexuels entre conjoints n’est acceptée que lorsqu’elle résulte de circonstances exceptionnelles, transitoires et non-désirées».
De quand date cette conception de la sexualité ? Le moment-charnière, certainement, c’est l’année 1968… «Dès mars dans les dortoirs de Nanterre, les étudiants scandaient «Faites l’amour et recommencez». Deux mois plus tard, ils écrivaient sur les murs de la Sorbonne «Déboutonnez vos cerveaux autant que vos braguettes», inaugurant une ère de grandes transformations en matière de sexualité.» Peut-on pour autant qualifier cette période de révolution sexuelle ? Non. Pour Michel Bozon, le mot «révolution» n’est pas le plus adéquat : les normes ont changé de forme, mais elles restent contraignantes. «Plus que d’une émancipation […] je préfère parler d’une individualisation, voire d’une intériorisation des normes et préceptes de la sexualité», dit-il, par allusion à cette injonction nouvelle que représente le fait d’avoir une «vie sexuelle active»…
En 1970, une femme mariée sur deux de plus de 50 ans n’avait plus de rapports sexuels. En 2006, près de 90% des femmes de plus de 50 ans vivant en couple ont une activité sexuelle qu’elles aspirent à continuer aussi longtemps que possible. La ménopause ne marque plus la fin de la vie sexuelle des femmes. Quid des hommes ? «Les hommes en couple de plus de 50 ans étaient 62% à être sexuellement actifs en 1970. Dans les années 2000, ils sont 95% !». L’injonction contemporaine à avoir une vie sexuelle régulière a donc été intériorisée par tous : hommes, femmes, vieux ou jeunes, tout le monde se sent tenu de satisfaire son-sa conjoint-e. Honi soit qui mal baise.
A priori, on ne saurait que s’en réjouir. Michel Bozon souligne d’ailleurs à quel point les femmes semblent avoir bénéficié de ce changement de mœurs : la durée de la phase des préliminaires s’est allongée. «L’acte sexuel effectué trop rapidement est réprouvé. On l’interprète comme un signe de précipitation, […] et comme un manque d’intérêt pour la relation et pour la-le partenaire.» Le répertoire sexuel des couples (longtemps limité à la pénétration vaginale) comprend maintenant tout ce que le sociologue nomme «les pratiques symétriques» (masturbation mutuelle, orale, manuelle ou autre). Résultat : le degré de satisfaction des Françaises vis-à-vis de leur sexualité est monté en flèche depuis les années 70. En 2006, elles sont 46% à se dire «très satisfaites» (contre 36% chez les hommes). Ça plane pour elles. Mais… il y a toujours des mais.
La suite au prochain numéro.
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A LIRE : A quoi sert le sexe ?, avec la participation du sociologue Michel Bozon, de la psychiatre Mireille Bonierbale et du biologiste Pierre-Henri Gouyon. Tous trois interrogés par la journaliste Anna Alter. Collection L’atelier des Idées. Editions Belin.
TIANI™ 24k : sextoy à deux fourches vibrantes (la plus mince se glisse dans le vagin et laisse de la place au pénis contre lequel elle vibre. La fourche la plus épaisse repose contre le clitoris). Les fourches s’écartent avec suffisamment de souplesse pour qu’on puisse aussi en faire plug anal. La commande à distance fonctionne soit en appuyant sur la touche, soit en remuant l’appareil qui est doté d’un capteur de mouvement.
Sextoy fourni avec : Commande Sans Fil/Câble de Chargement USB/Pochette de Rangement en Satin/Carte d’Enregistrement de la Garantie/Manuels D’utilisation/2xPiles AAA pour la Télécommande. L’assurance couple débute le jour de l’achat. Un numéro d’ID est inscrit sur chaque Tiani 24k.
NOTES
(1) A la question «Comment vérifier qu’un couple s’est séparé ?», le directeur marketing de la firme, Steve Thomson, répond : «Nous ne vérifions pas, tout repose sur la confiance ! Nous ne demandons aucune preuve de rupture, l’idée de couple reposant elle-même sur une notion de confiance. La seule preuve demandée pour l’activation de l’Assurance Couple, c’est la preuve d’achat du Tiani 24K avec la date, l’assurance étant valable un an. Une fois la demande validée, le ou la bénéficiaire de cette assurance pourra ainsi remplacer son Tiani 24K par un autre sex-toy parmi une sélection de bestsellers proposés par Lelo. Par ailleurs, si vous êtes en couple et que vous êtes les heureux utilisateurs d’un Tiani 24K, il y a peu de chance que vous ayez envie de nous le rendre».
Comme chaque année, les professionnels de Pirelli nous régalent de leur érotisme en noir et blanc top-chic et jamais choc, gourmandises des fêtes pour bourgeois qui aiment caresser du doigt le papier glacé tout en fantasmant sur la nouvelle tendance hype. Où sont les Mon Chéri ? Tu as vu les dernières photos de Terry Richardson ? Il faudrait quand même penser à rajouter une bûche dans la cheminée. Mais trêve de galéjade : le nouveau calendrier n’est clairement pas inintéressant. Voyez plutôt.
2016 est l’année de la détente, de l’autodérision, de l’audace tranquille : comme vous le savez certainement déjà, la standup woman Amy Schumer est au coeur de cette édition et c’est tant mieux. Vu que 2015 était foiré de A à Z, voir Amy squatter l’empire Pirelli fait l’effet purificateur d’une bouffée d’air frais. On est loin de Mila Jovovich ou de Jennifer Lopez vous pensez bien. Sur le papier, il est plutôt tordant de voir l’experte de la grivoiserie bien salace, se prêter à un tel détournement de son image, et, littéralement, se mettre à nu. On imagine d’emblée la parodie vulgaire de Kate Moss, le pastiche à la Salvador Dali, la potacherie cathartique à la Duchamp détruisant cette vision trop glam’ et gloss de la femme ! En gros, on est persuadé que Amy va plagier la ultra hot autant que rigolote Tina Fey ou, sacrilège, la grande Rachel Bloom. Merveille des merveilles : il n’en sera rien. Ou alors, pas que.
Si l’on connaissait déjà sa propension à valoriser son sex appeal atomique en causant fellations et kamasutra avec la verve qui est la sienne, Amy est ici capturée en sa beauté naturelle, premier degré, naturaliste, façon portrait de femme du 21ième, qui boit son café le matin, encore endormie. Ses imperfections. Sa cellulite. Ses débordements. Les plis de sa peau. La justesse de ses rides. Tout est dans la cadre et les textures confèrent une atmosphère irréelle à ce cliché matinal pourtant joliment réaliste. Pirelli réussit son pari, à savoir quitter un temps le modelling photoshopé, la poitrine filtrée de Bellucci ou le corps parfait de Penelope Cruz, pour immortaliser la belle mortalité de la normalité. Et toute la force qui va avec. Pas de maigreur à la Lou Doillon, mais une vision du corps féminin très proche du fameux The Nu Project, néo-classique du genre. Même pas besoin d’un regard qui tue à la Naomi Watts ou d’un relooking à la Patricia Arquette. Vivement le Pirelli des nerdy girls ! Et si ça te branche pas, Casta.
Au sein de cette team de treize femmes bien brossées, on trouve également la sublime Serena Williams, détentrice des fesses les plus impériales depuis que le mot « impérial » a été inventé. Sa pose rappelle les grandes heures de Naomi Campbell, toi-même-tu-sais, fappeur. Pirelli ne redéfinit pas l’érotisme mais en comprend toutes les nuances : les formes, la générosité, la bonne chair, le temps qui passe aussi, bref, ce qui fait vibrer ton épiderme sous les coups de burin de ton sexe palpitant. Déjà responsable de l’édition 2000, Annie Leibovitz, nom prestigieux de la photographie du Golden Age de Rolling Stone à qui l’on doit entre autres la Demi Moore enceinte de Vanity Fair (ou cette Rihanna-là), sait sublimer ces représentantes d’un charnel au naturel, cette authenticité ébouriffante qui résume bien le porn amat’: un mélange de mise en scène et de mimesis immersive. Vivement le calendrier des camgirls, vite !
On croise aussi au détour des pages les iconiques Patti Smith et Yoko Ono, tout en classe. Et puisqu’aux côtés de la poétesse rockeuse ça fait du bien de revoir la girlfriend de Lennon, qui est surtout une ex-Fluxus, quittons-nous donc sur l’une de ses oeuvres contemporaines les plus transcendantes et Pirelli-style : des paires de fesses. Le sous-titre: Bottoms. Bonne journée.
Le 28 novembre dernier, James Deen a été accusé de viol par son ancienne conjointe Stoya sur Twitter. Les déclarations de l’actrice pornographique ont délié les langues de deux autres professionnelles de l’industrie, Tori Lux et Ashley Fires. Toutes deux ont affirmé avoir été agressées sexuellement par le « boy next door » dans les colonnes du Daily Beast. James Deen a réagi en qualifiant ces déclarations de « fausses et diffamatoires » sur Twitter, mais ne s’est pas exprimé dans les médias traditionnels.
Stoya, la première à élever la voix
Rappelons que ces accusations, aussi crédibles soient-elles, ne sont pas des décisions de justice. Jusqu’à preuve du contraire, James Deen est innocent. Et malheureusement, il y a de bonnes chances pour qu’il ne soit jamais poursuivi. Face à la justice, la plupart des affaires d’agression sexuelle se résument à la parole du plaignant contre celle du défendant. Un face-à-face souvent trop difficile pour les victimes, qui choisissent de ne pas porter plainte pour s’épargner la douleur d’être scrutées comme des suspectes. Dans ce cas particulier, la situation est encore aggravée par la loi du silence et de la honte qui règne sur l’industrie.
C’est rageant, mais nous ne connaîtrons sans doute jamais la vérité. Cependant, les opinions personnelles n’ont pas besoin de cour de justice pour être formées et nous pouvons choisir de croire Stoya, Tori Lux et Ashley Fires. En éjectant James Deen de son équipe, c’est ce qu’a fait le magazine féminin en ligne Frisky. L’acteur y tenait une rubrique sexologique depuis le mois de juillet dernier. Dans une tribune publiée hier, la rédactrice en chef du site Amelia McDonell-Parry a expliqué sa décision sans ronds de jambe : « Je n’ai pas besoin que Stoya (…) « prouve » qu’elle a été violée pour que je la croie ».
L’Armory de San Francisco, maison des studios Kink
Le studio Kink a choisi, lui aussi, de croire les victimes présumées de l’acteur. Hier, le producteur BDSM a annoncé par communiqué qu’il « mettait un terme à toute forme de collaboration avec James Deen » : « Nos performeurs méritent (…) de pouvoir travailler sans craindre d’être agressés ». Kink a également affirmé que son règlement intérieur serait bientôt modifié pour « renforcer les droits des professionnels en dehors des plateaux » et qu’un travail serait entamé en collaboration avec l’industrie « pour aider les performeurs ayant été agressés à se manifester plus facilement ».
Enfin, James Deen a lui-même choisi de démissionner de l’Adult Performer Advocacy Committee (APAC), une organisation qui milite pour « l’amélioration de la sécurité et des conditions de travail de l’industrie pornographique ». Il en était l’un des cinq co-présidents.
Edit :Dans le sillon de Kink, Evil Angel a décidé de suspendre ses collaborations avec James Deen. John Stagliano, le vénérable patron du studio, a annoncé à BuzzFeed que les derniers films Evil Angel dans lesquels figure l’acteur seraient également retirés de la vente : « Ces accusations sont d’une nature si contraire aux valeurs de notre entreprise que nous avons estimé nécessaire de suspendre les ventes en attendant de nouvelles informations ».
D-BangerZ, ce sont quatre MC et un producteur qui débarquent de Mulhouse sur la crête d’une onde mi-rap, mi électro. Après s’être forgés de solides réputations d’hommes de scène, les cinq amis se sont frayés un chemin jusqu’aux colonnes des Inrocks en mars dernier avec leur premier album Hip-Hop Centipede – on appréciera la référence. Loin de les projeter sur un confortable matelas de lauriers, la bonne critique du magazine musical les a poussés à enchaîner.
Aujourd’hui, les D-Bangerz reviennent avec un nouveau clip, Wetshirt. En featuring avec Djanta, l’équipe tartine sur l’instru comme en R8 pendant que quatre jeunes femmes se dénudent pour la caméra. Vous verrez, le titre porte bien son nom. Il y a des petits seins et des gros, des blancs et des noirs, des aréoles en calibres variés et même des fesses. C’est frontal comme ce vieux clip de la MZ. Même si on ne comprend pas toujours très bien les paroles, on s’est laissé faire.
La soirée était prévue de longue date, une bonne amie ayant organisée un repas d’anniversaire coquin pour son époux avec notre groupe de libertins. Quelques jours avant le groupe avait décidé d’aller dans le sauna libertin le Moon City à Pigalle car notre restaurant n’était pas très loin de là. Première fois pour moi en…
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Samedi 28 novembre, l’actrice Stoya a accusé son ancien compagnon James Deen de viol sur Twitter. « James Deen m’a plaquée au sol et m’a baisée alors que je disais non, arrête, que j’utilisais mon safeword. Je ne peux plus acquiescer et sourire quand les gens parlent de lui » a-t-elle déclaré à ses 226 000 followers. Une déclaration qui, forcément, a déclenché un petit raz-de-marée numérique – et délié des langues.
Quelques heures après le tweet de Stoya, la performeuse Tori Lux a accusé James Deen d’agression sexuelle dans les colonnes du Daily Beast. En juin 2011, le plus célèbre « boy next door » du porn se serait invité sur l’un des tournages de l’actrice. Elle raconte : « Je n’avais même pas eu le temps de me rhabiller quand il m’a demandé, avec un sale petit sourire : « Tori Lux, est-ce que tu aimerais renifler mes testicules ? » J’ai répondu « non » d’un air neutre ».
Tori Lux
L’acteur aurait ensuite réitéré sa demande, essuyant un autre refus bien naturel de sa collègue. C’est alors qu’il l’aurait « attrapée par la gorge et plaquée sur un matelas au sol ». Tori Lux affirme avoir été frappée au visage à « cinq ou six reprises – fort » par James Deen avant que celui-ci ne la laisse se relever. Pour mieux poursuivre l’agression : « Avant que je ne puisse reprendre mes esprits, il m’a attrapée par les cheveux et agenouillée de force en appuyant mon visage contre son entre-jambes à plusieurs reprises », raconte l’actrice.
Jusqu’alors silencieux, James Deen a réagi en trois tweets hier : « Des déclarations sensationnalistes ont été faites à mon encontre sur les réseaux sociaux. Je veux assurer à mes amis, mes fans et mes collègues que ces accusations sont à la fois fausses et diffamatoires. Je respecte les femmes. Je connais et je respecte les limites, tant professionnelles que personnelles ». L’acteur ne s’est pas exprimé au sein des médias traditionnels.
Ashley Fires
Malheureusement, il semble que Stoya et Tori Lux n’aient pas été les seules victimes de « son respect des limites ». L’actrice Ashley Fires a raconté son expérience avec James Deen également pour le Daily Beast. L’acteur fait partie d’une « liste de performeurs avec lesquels elle refuse absolument de travailler ». « Il figure sur cette liste parce qu’il m’a quasiment violée », a-t-elle affirmé au magazine en ligne. James Deen l’aurait surprise pendant sa douche dans la salle de bain commune des studios Kink.
Ashley Fires se souvient : « Il s’est collé contre moi, je sentais son érection sur mes fesses. Il m’a poussée contre le lavabo et a commencé à me tripoter, je disais « Non, non, non James, non ». Il m’a lâchée et m’a dit « Tu sais, si tu veux baiser vite-fait, je suis dans telle chambre ». J’ai répondu « Va te faire foutre ». Je ne connaissais même pas ce mec ». Le comble : un an an après l’incident, James Deen serait venu lui demander d’arrêter de raconter cette sinistre histoire aux producteurs qui tentaient de la faire travailler avec lui.
Joanna Angel, également ancienne petite amie de James Deen jusqu’en 2010, s’est exprimée à ton son tour sur Twitter :« Il ne ressent rien et est mort pour moi. C’est littéralement la pire personne que j’ai jamais rencontrée. C’est tout ce que je dirai pour l’instant».
James Deen et Stoya quand ils étaient en couple
Comme souvent dans les affaires d’agression sexuelle ou de viol, c’est la parole de l’un contre celle de l’autre. Rappelons que l’industrie pornographique américaine est un vase clos, bâillonné par une terrifiante omerta. Après s’être remémorée l’agression dont elle accuse James Deen dans le Daily Beast, Tori Lux nous le rappelle. Elle n’a rien dit parce qu’elle avait peur de perdre sa place : « Les professionnels du sexe sont passés sous silence, nos mauvaises expériences cachées dans le placard, car nous essayons de nous protéger du jugement de ceux qui nous observent. Ou de tout un tas d’autre problèmes bien pires encore, comme d’autres agressions physiques ou des problèmes pour trouver du boulot ».
Cette mentalité a peut-être permis à l’acteur le plus en vogue des années 2010 d’agresser trois actrices sans être inquiété.
Sperme, sueur, huile de vidange : si vous aimez l’alliance des trois, ne ratez pas «Dur Labeur», une exposition de photos qui donne envie, terriblement envie, de mâles maculés, de muscles raides et de sexes sans force. Jusqu’au 30 janvier 2016 à la galerie Au Bonheur du Jour.
Enfant, Marc Martin prend des photos de son père, par surprise, alors que celui-ci se trouve «sur le pot». Marc Martin est ravi. Ce sont ses premières photos d’«homme à la tâche». Son père, évidemment, l’est moins : «Je me faisais remonter les bretelles parce que les cartouches de polaroïd coûtaient une fortune et qu’il ne fallait pas les gaspiller avec des photos de m…». Avec le recul, cependant, Marc estime qu’il s’agissait là d’un «acte fondateur». Il prend de l’âge, mais sa passion «pour les lieux cachés et les instants furtifs» ne fait que croître. Marc se met à photographier les toilettes publiques, les terrains vagues, les endroits louches dans les gares. Au début, il n’y a aucun personnage. Puis, progressivement, des silhouettes de travailleurs apparaissent, qu’il saisit sur le vif, avec le désir de capter ces moments où leur visage reflète l’effort.
Marc Martin devient photographe et graphiste. Cela fait maintenant dix ans qu’il hante les chantiers, entre Paris et Berlin, à la recherche de ces hommes qui, pour lui, sont les «vrais» : ceux qui triment. Il voit dans leurs corps en labeur l’équivalent d’une offrande érotique d’autant plus troublante qu’elle semble sans but. Les ouvriers qui bandent leurs muscles, au corps à corps avec le béton armé, n’ont pas forcément conscience d’être beaux, ni attirants lorsqu’ils forent des rivets… et pourtant. «L’esthétique virile de leurs gestes célibataires peuplent mes images», dit Marc rempli de nostalgie pour ces hommes sans peur : curer les conduites ? A la main ? Il a existé peut-être une époque durant laquelle les mâles étaient fiers de se salir au travail.
Marc dit s’inspirer «d’une époque révolue où la course à la performance n’était pas encore le moteur de tout ; où l’obsession hygiénique n’avait pas encore bouleversé le rapport à l’autre». La virilité pour lui, ce n’est pas la montre de marque, ni la rutilante voiture, au contraire. Ce n’est pas non plus la pose infatuée d’un modèle à la queue «bien dressée» : «arborer fièrement un pénis en érection ne suffit pas à se définir en homme.» Marc Martin débusque la virilité dans ses zones de repli, là où les hommes se montrent plus troublants. Lorsque leur queue demi-molle pend. Lorsqu’ils prennent du repos, assis sur un énorme tuyau d’évacuation. Lorsqu’ils ne savent pas qu’ils sont vus et se grattent l’entrejambe. «Abriter un corps masculin, c’est abriter des énigmes, des failles, des contradictions aussi…».
Pour donner à ses images l’allure d’énigmes excitantes, Marc Martin mélange sciemment photos volées et scènes construites. Il est difficile parfois de savoir à qui on a affaire (1) : homo, hétéro, vrai carreleur, faux égoutier… Ils sont tous sales, en tout cas. C’est ce que Marc appelle avec humour ses «eaux troubles» : «Mes images ne mentent jamais qu’à moitié». Le type qui se masturbe en tenue de vidangeur travaille-t-il pour de vrai dans les réseaux d’assainissement ? Le décor colle en tout cas toujours à la réalité d’un travail qui tache. Vestiaire d’usine, zone de collecte des déchets, garage insalubre, entrepôt de machines-outils…
Les lieux sont bien plus important que les hommes sur ces photos, qui ne montrent parfois que cela : l’espace inoccupé, en désordre, chargé d’une puissance invisible par tout «ce qui s’y est passé ; les odeurs, la faïence jaunie, celles du temps et celles, infiniment ténues, des hormones accumulées. La capacité de ces lieux à transcender les masques pour faire vibrer les hommes que j’y emmène et que j’y photographie. Tous ont un rapport à l’excitation, tous ont un rapport au labeur. Tous sont durs à leur façon. Le temps accumulé dans ces lieux déserts et abandonnés agit sur chacun d’eux, et le masque s’effiloche... Tu places un mec dans son salon puis tu l’emmènes dans un décor chargé comme ceux là : il n’est plus le même. Un personnage différent se révèle, c’est troublant…». Marc Martin ajoute qu’il lui arrive de visiter, seul, ces zones de démolition qui le plongent dans un «état doucement mélancolique » : elles dégagent l’atmosphère d’une époque révolue.
Ces lieux partagent avec les ruines la même qualité de dégradation : là, tout n’est que désordre et bourbier, misère, abandon et déchet… Mais c’est là, aussi, – dans les espaces vacants rongés par l’entropie – qu’il est possible de se ressourcer. Les WC publics, couverts de tags obscènes et de numéros de téléphone, favorisent bien plus fiévreusement le rêve d’une rencontre que les toilettes aseptisées… Les désirs y sont plus violents. La sexualité veut du visqueux pour glisser et une part d’impossible contre quoi se briser. «“Dur labeur« au final, c’est l’excitation des corps suants et une ode à la volonté. C’est le fruit d’une bande de potes-cochons aussi. Tout n’était pas écrit à l’avance... Il n’y a pas eu de castings “proprement dit“, mais le hasard des rencontres et la combinaison des trips. Je n’ai forcé aucun mec à se rouler dans la boue».
Marc, pour conclure, évoque le plaisir intense qu’il a eu à croiser le regard de certains hommes. Quand il les prenait en photo, parfois seulement quelques secondes, sans rien savoir d’eux, quelque chose devenait possible. La photo volée, «ça laisse un espoir, ça donne un doute… Ca crée une distance en fait… Le modèle est-il là dans sa fonction ou dans sa fiction ? Je joue avec ça… Dans la rue, tu ne sais pas immédiatement si le mec ou la nana que tu mates est SM, fétichiste ou coincée. Lesbienne, gay ou hétéro… Mais des indices peuvent te mettre sur la route, parfois la fausse route aussi, c’est enivrant. Mes images ne sont que des propositions. J’aime bien cette idée que tout n’est pas évident. Surtout pas “ça“… J’aime bien l’idée de la frustration.» Frustration aphrodisiaque. L’attraction exercée par les photos de Marc Martin, leur part d’érotisme brutal, tient probablement au fait que la vie, oui, c’est dur. C’est très dur.
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EXPOSITION : DUR LABEUR » L’HOMME À LA TÂCHE. Exposition / Vente du 2 décembre au 30 janvier 2016. Vernissage mardi 1er décembre à 17h à 22h.
Galerie AU BONHEUR DU JOUR : 11, rue Chabanais 75002 PARIS. M° Bourse, Palais-Royal ou Pyramides
A LIRE : «DUR LABEUR», de Marc Martin. 160 pages reliées brochées. Couverture cartonnée. Disponible sur le lieu d’exposition et dans toutes les bonnes librairies (les mots à la bouche, etc).
NOTES
(1) «J’ai toujours trouvé les mecs du bâtiment super bandants... Aussi (et surtout ?) dans leur intention de ne pas l’être, ils le sont doublement à mes yeux. J’ai essayé de l’expliquer dans mon livre, Dur Labeur, dont voici un extrait :
“Homme à la tâche, à priori, n’est donc pas en posture de séduction. Sa mission n’est pas de séduire mais bien d’accomplir. Dans son bleu de travail, l’ouvrier manuel symbolise pourtant l’homme actif dans toute sa splendeur. Au sens propre et figuré. La sueur à l’ouvrage, la main à la pâte, sont autant de pulsions ancestrales, codées « à la racine du mâle » qu’il suscite à ses dépens. Le vestiaire collectif, lieu de passage intensif, surpeuplé, sexué, malodorant, volontairement rudimentaire, symbolise pour moi la passerelle entre deux univers qui se chevauchent quotidiennement. Il cristallise dans mon imaginaire érotique la clef d’un monde secret, extrêmement masculin. Le fait, précisément, que ces hommes-là, à ce moment-là, dans ce lieu-là, n’aient pas l’intention d’être “en mode séduction“, offre à mon approche une palette multipliée de possibles fantasmés. De situations furtives, donc précieuses à capturer“.
48ème semaine de l’année : on va pas parler du temps mais ne vous inquiétez pas nous aussi on a froid. Heureusement on détient la parade ultime au bureau. On ne se frotte pas les uns contre les autres, non, on cherche les gifs les plus chauds des films les plus bandants qui nous sont donnés de voir. C’est pas une solution durable pour cet hiver, mais ça marche pas si mal. Extraits.
Pauvre brebis égarée… Ava Dalush s’en est allée, de bon matin, se confesser. Elle en a fait des cochonneries au cours de sa carrière la malheureuse. Mais mauvaise pioche, elle ne tombe pas sur le prêtre qui la remettra de si tôt dans le droit chemin. Au contraire, il semble particulièrement enclin à la faire rester du côté sombre. En même temps, elle ne se fera pas prier (lol). Un scénario digne des plus grands.
Ava Dalush – Confession Files – Private
Well, well, well… Lorsque deux soeurs ont la maison pour elles, apparemment elles en profitent à fond. Sur le canap, entre la cuisine et la salle à manger, on imagine les deux blondes se regarder d’envie au moment où les parents s’éclipsent. Karla Kush et Scarlet Red sont assez convaincantes, elles ont l’air de bien s’amuser. Criantes de vérité, on en redemande (mais prenez garde à l’inceste quand même).
Karla Kush & Scarlet Red – Sisterly Love #2 – New Sensations
On a développé une certaine passion pour Tia Ling depuis qu’on a trouvé, en cherchant à composer cette rubrique, une série de gifs… Vraiment pas SFW. Alors on arrête pas de la chercher partout, et on lui reconnaît un véritable talent niveau deep throat. Sa gorge ne se termine donc jamais ? Ce gif gluant à souhait tend à le prouver… Yuki Mori suit le mouvement sur toute la vidéo, en bonne pote. Belle équipe.
Tia Ling & Yuki Mori – Sloppy Head #04 – Evi Angel
Ay papi ! La plus chaude de toutes les latinas ces temps-ci c’est bien elle : Coco Valentina. Son royal fessier a eu raison de sa notoriété, c’est lui qui a forgé sa carrière. Fermes et rayonnantes, ses deux fesses donnent envie de croquer. Linda !
Coco Valentina – Big Butt Latin Girls On Bikes – Evasive Angles
On cherchait un threesome pour cette édition, et voilà que nous en vient un des plus magistraux. Une piscine, une terrasse, du soleil : cadre idyllique pour une double péné, non ? C’est exactement ce que s’est dit la petite Angel Pink, qui a ramené ses deux copains pour l’occasion. C’est elle qui mène la cadence, elle ne perd pas ses moyens et tout cela est bien rythmé. Bonheur.
Angel Pink – DPFanatics
Un gif acidulé pour un threesome féroce. Si ce dernier, avec ce filtre tout mignon, vous laisse penser à une partie de jambes en l’air routinière et sympathique, détrompez-vous. Rimjobs, fellations et pénétrations en tous genres sont de mise. On se régale de cette scène (en entier !) castée avec Chloé Amour et Shae Snow. Plaisir.
Chloe Amour et Shae Snow – Beauty Masked – PassionHD
Byeeee
Regina Rizzie
«Esmera est un conte pornographique. Un conte parce qu’il y a du fantastique et que c’est un genre trop souvent laissé aux enfants. Mais les adultes aiment aussi qu’on leur raconte des histoires extraordinaires… » – Zep –
Du nouveau dans la BD façon Q ! Avatar – en moins déluré – de Gotlib, son modèle dans l’éternel, Zep manie aussi bien l’humour bon enfant candide – même si carrément potache et bien « toilet humor » comme diraient les angliches – que la grivoiserie la plus explicite, pour public averti, comme diraient les autres. A force, on se demande quelle position du Kama Sutra il n’a pas dessiné. Tel Marcel passant d’un Goscinny relativement naïf à l’anarchie bouillonnante de Fluide Glacial, Zep se plaît depuis un petit bout de temps à développer le personnage de Titeuf (son Bart Simpson à lui) tout en grifonnant ses cochonneries pleines d’encre liquide dans de beaux albums luxueux publiés par Delcourt. Et ce n’est pas Esmera, dans tous les bons magasins depuis le 25 novembre, qui changera la donne. Zep veut du Zexe.
Quand Zep a découvert la passion que voue Vince, célèbre moitié spirituelle de Stan, aux corps féminins – son chez-lui est parcouru de croquis équivoques et il signe chacun de ses mails avec un petit échantillon du genre – il a tout de suite compris qu’il y avait de quoi explorer un nouveau fantasme, tout en proposant une oeuvre bien plus explicite que les fantaisistes Chronokids. Si, comme il le précise sur France Inter l’artiste s’est inspiré d’un consistant storyboard de Zep, nulle doute que les dessins de Vince apportent une élégance, une subtilité charnelle et un raffinement, au niveau des courbes et des émotions, que n’a pas le fan de Led Zep, dont le trait tendance ligne claire est délibérément plus enfantin, rond et gros, façon Florence Cestac (autre grand nom de la bd pour enfants s’aventurant du côté du cul entre couples).
A travers ce récit, le créateur de Captain Biceps raconte une petite histoire dans la grande histoire, celle de l’Italie des remuantes sixties. Décennie de toutes les revendications sociales et de la liberté sexuelle… réalité plus difficile au sein de ce collège catholique pour jeunes filles où notre Esmera passe son adolescence. C’est là bas, au contact de tous ces corps à pervertir, qu’elle perdra son innocence, posay tendance The L Word. Le décor est planté et on a le braquemard braqué sur la légendaire crudité de la bd pour adultes italienne, les fondamentaux de Milo Manara, Guido Crepax et Leone Frollo en prio’, tous généreusement édités chez Delcourt d’ailleurs (aucun hasard Balthazar).
Oui, mais non ! A force galipettes , la teenager découvre qu’à l’instar d’une x woman elle est pourvue de superpouvoirs : elle peut changer de sexe à chaque orgasme. On vous laisse imaginer la saveur poétique et la matière comique de cette farce grivoise, à mi-chemin entre le récit d’une initiation par la chair (salut Duras) et la satire sociale épicée à la Marco Ferreri. Potache comme du Tinto Brass. Cul et société, voilà deux copines qui faisaient bon ménage dans l’impertinent cinéma comico-rital des années soixante-dix… Passionné par Bob Dylan, Zep n’a jamais caché son affection pour la contre-culture des sixties, plus volontiers sexties sous sa plume, entre boobs et bulles. Militant pour une connaissance du cul comme du contexte, Zep définit l’aventure polissonne de sa jeune fille comme « un livre sur le plaisir qu’il était intéressant d’inscrire dans une histoire sociale du plaisir». Du coup, malgré l’Italie, on est loin des fantasmes cavaliers de Serpieri, et plus proche de la sensibilité sociale de Le bleu est une couleur chaude. Avec beaucoup plus de teubs au garde à vous, rassurez-vous. Hommage à Rocco ?
Car Esmera va évoluer et, sans âge puisqu’elle est avant tout un symbole de la révolution sexuelle, continuer à faire l’amour jusqu’aux années 2010. A 70 ans elle en parait 35, ex #student volubile symbolisant à la fois la MILF et la #granny en une seule plastique, au sein d’une époque désormais traversée par les tubes numériques. Les ébats d’une génération à l’autre révèlent la montée en puissance d’hantises liées aux corps, comme le SIDA durant les années 80 (désolé Charlie Sheen) et l’intégrisme contemporain, vecteur de corps violents ou voilés. Et entretemps, les plages de silence et l’érotisme doux font office de fulgurances excitantes.
En ces périodes troublées, Zep use justement du motif du trouble identitaire, non seulement car le #shemale est un tag parfait, mais surtout pour dénoncer ces différents ou tragédies qui séparent les langues, les bouches et les sexes. « J’ai eu envie d’être une femme dans un récit érotique. Puis de faire de cette femme un homme et ainsi de suite. Le sexe nous rapproche, homes et femmes, mais plus souvent nous divise« . Plus que de porno, Zep s’intéresse avec l’amour avec une grande A, même si on va avouer qu’on ne fait pas trop la différence quand on croise Riley Reid ou April O Neil.
Un virage mature et un brin politique pour cet amoureux du cul cocasse genre Echo des Savanes (Les filles électriques), des seins rock’n’roll (L’enfer des concerts), du comic-strip subvertit en strip-tease et de la pédagogie sexuelle anti-grenouilles de bénitier. Son best-seller pour gosses, le Guide du zizi sexuel, l’encourage depuis des années à définir le Sexe sous toutes ses formes, jusqu’au florilège impudique Happy Sex. On en vient quand même à prendre peur quand l’impertinent Zep, qui affiche sa conscience « adulte » quotidiennement sur son blog, déclare qu’ « il ne faut pas laisser le sexe aux pornographes« . La jeune loup se ferait-il un petit peu vieux con, dites ? Un poil prude pour un mec qui te balance une ode au transgender porn, de ces vidéos bien cools que tu croises sur Le Bon Fap.
Heureusement au gré des cases l’évidence est là, nette comme du cumshot : avec Esmera, le papier glacé demeure ce lieu sacré où se consume le plaisir chaud.
Les hommes ont tout le temps envie de baiser et les femmes ont toujours mal au crâne ou leurs règles ? Voici encore un mythe qu’il est temps de briser, car oui cela arrive qu’une femme ait un désir sexuel plus important que son compagnon. Entre constructions culturelles intégrées et ménagement de l’ego de l’autre, cela n’est pas toujours simple à vivre pour la femme et pour le couple.
J’ai plus envie de sexe : ma libido est-elle folle ?Tout au long de mes 26 années de vie, j’ai l’impression d’avoir toujours entendu cette chanson qui dit que “les femmes ne veulent jamais faire l’amour”.… Lire la suite
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C’est Noël sur Pop Your Cherry ! Vous me connaissez, j’aime bien les s’expériences… eh bien c’est maintenant à vous de les vivre ! Je vous offre deux nuits dans un studio tout mimi à Deauville, au bord de la mer. De quoi roucouler peinard, et se faire des mamours nuit et jour.
Jusqu’au 20 décembre, envoyez un mail à flore.erotique@gmail.com intitulé le Jeu Concours Noel x Deauville avec votre nom + prénom + numéro de téléphone, le tirage au sort aura lieu les jours suivants, et le gagnant sera prévenu par mail le 25 décembre
Le gagnant peut habiter dans toute la France (un contact sur place à Deauville vous donnera les clefs), les dates de séjour sont à prévoir selon les disponibilités de Geoffrey, le charmant propriétaire.
Les photos du studioEt en plus, pas besoin de voiture, le studio est à 7 minutes de la gare… alors plus de raison pour ne pas participer !
Pour info, Geoffrey loue son studio toute l’année à partir de 55€ par nuits
Pour le contacter, il suffit de l’appeler (il est très sympa) : 06.75.37.22.73
PS : Message au futur couple gagnant :
+1 point si vous m’envoyez une carte postale
+2 points si vous m’envoyez une carte postale avec un bisou rouge à lèvres
+ 3 points si vous m’envoyez une carte postale avec un bisou rouge à lèvres et un selfie en bord de plage
C’est Noël sur Pop Your Cherry ! Vous me connaissez, j’aime bien les s’expériences… eh bien c’est maintenant à vous de les vivre ! Je vous offre deux nuits dans un studio tout mimi à Deauville, au bord de la mer. De quoi roucouler peinard, et se faire des mamours nuit et jour.
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+ 3 points si vous m’envoyez une carte postale avec un bisou rouge à lèvres et un selfie en bord de plage
En vrac : mon actualité velue, l’hommage du tout Paris dévergondé à son photographe attitré, la naissance d’un magazine LGBT de proximité et enfin...
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Ce 29 novembre, le collectif événementiel Débrouï-art et le label ClekClekBoom vous donnent rendez-vous à la pointe Mk2 Bibliothèque pour la troisième édition du Paris Club Music. De 14h à minuit, dans un club qui s’ouvre en terrasse d’hiver sur l’esplanade de la Bibliothèque Nationale de France, vous pourrez y retrouver Manaré, Oxyd, Dj Steaw et The Boo. Histoire de vous mettre dans l’ambiance avant le grand jour, voilà une petite preview en forme de playlist.
// MANARE
Manaré « Boiler Room » Mix
Manaré « Inorganic » tiré de la compilation « Paris Club Music – Vol. 3 » sur ClekClekBoom
// DJ STEAW
DJ Steaw « Tape#7 » Mix
DJ Steaw « Aquarius » EP sur Rutilance, le label de DJ Steaw
// OXYD
Oxyd « Dimensions Loves Vinyl » Mix
Peev « Defututa Axs » sur Intramuros le label de Oxyd
Entre 14h et 15h, l’entrée sera gratuite. Ensuite, passer la porte du Paris Club Music vous coûtera dix euros, une conso comprise. Pas question de vous lever aussi tôt un dimanche ? Complètement exclu de lâcher dix boules pour profiter de sets de qualité ? Vous pouvez toujours nous envoyer un e-mail sympa à concours@letagparfait.com pour tenter de gagner l’une des trois paires de places que le Tag Parfait met en jeu.
L’autre bonne nouvelle, c’est que le Paris Club Music est un événement hebdomadaire. Chaque dimanche, même heure, même lieu, la scène électronique parisienne sera au rendez-vous.
On est pas peu fier de vous annoncer officiellement que nous écrivons depuis la rentrée #PORN, une émission mensuelle dédiée à la culture porn diffusée sur la jeune chaine Suisse Romande BeCurious TV. #PORN est une extension télévisuelle du Tag Parfait qui reste dans le même esprit. Analyses, interviews, reportages toujours autour de nos quatre thèmes préférés que sont la culture, le porno, les sextoys et les cams.
Pour vous faire une idée, l’épisode 2 est disponible en ligne sur le site de chaîne. Dans ce numéro vous partirez à la rencontre d’Anna Polina et de sa récente expérience de réalité virtuelle, des objets queer de Marianne Chargois (Deviant-Factory). Mais aussi un hommage à Candida Royalle, un retour sur les ambitions de la pornentrepreneur Veronica Vain, des productions de Four Chambers et plein d’autres choses encore.
23 minutes de culture porn SFW qu’on vous invite à regarder maintenant en espérant que ça vous plaira :
Le prochain numéro sera diffusé sur BeCurious TV le samedi 12 décembre à 22h30 et disponible en ligne quelques jours après.
Hier c’était Thanksgiving. Ce qui signifie qu’aujourd’hui, c’est le Black Friday, une journée de gros soldes pratiquée surtout aux Etats-Unis. A cette occasion, le studio de production BDSM Kink a décidé de distribuer gratuitement ses deux premiers films en réalité virtuelle. L’un est une séquence lesbienne ; l’autre, une séance de domination dirigée par une maîtresse transsexuelle. Tous deux sont d’ores et déjà disponibles sur KinkVR.com. Et jusqu’au jour de l’an, le studio y ajoutera chaque semaine une nouvelle scène à télécharger sans frais.
L’expérience troublante du BDSM en réalité virtuelle sera disponible sur Oculus Rift, Samsung VR et Google Cardboard : tous les formats imposés par ces casques ont été pris en compte par Kink. « Nous sommes très optimistes, a expliqué le porte-parole du studio Mike Stabile à AVN. Ce que nous avons réussi à produire nous étonne, mais il s’agit encore d’une expérience. (…) Nous avons pensé que le meilleur moyen d’atteindre nos clients et d’encourager les retours était de distribuer nos productions VR gratuitement. Nous les monétiserons plus tard ».
Si vous êtes le propriétaire d’un casque de réalité virtuelle, nous vous recommandons chaudement de tenter l’expérience. S’immerger dans un film porno « classique » avec son Oculus Rift, ce n’est pas exactement la même chose que l’utiliser pour prendre part à une belle séance de fisting dans l’une des chambres écarlates des studios Kink. C’est une question d’intensité, vous verrez. On n’a pas encore testé mais c’est tout en haut de notre to do list de la semaine prochaine.
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Amazon has really fucked up search when it comes to finding or discovering quality erotica and sex titles. That’s why I started this series. My handpicked Kink Your Kindle selections follow strict standards. All fiction must have explicit, realistic sex within rich storylines that are framed by excellent storytelling, as well as complex and compelling characters. Sex acts can range from sweetly romantic to thoughtfully quick and dirty. All nonfiction must be accurate, nonjudgemental, and sex-positive, preferring an all-gender, all-orientation approach.
I hope that Kink Your Kindle helps to hack a path through the Kindle store’s overwhelming swamp of untalented fetish-spammers and inability to sort for quality, which dominates Amazon’s erotica and sex categories. I hope that through Kink Your Kindle you discover new authors you grow to love.
NEW FROM ME
HAPPIER HOLIDAYS
See also, on writing and reading erotica:
Why I Write Bisexual Romance (Huffington Post)
Pornocalypse 2015 is Upon Us! (Selena Kitt)
Need more? Popular Kink Your Kindle posts:
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Et voici encore un nouveau challenge bizarre qui a fait irruption au milieu de la folie d’Internet, le Condom Challenge. Le principe ? Remplir un préservatif d’eau et le jeter sur la tête de quelqu’un pour que sa tête se retrouve coincée à l’intérieur.
Internet continue toujours de nous apporter son lot de phénomènes viraux étonnants (et plutôt stupides faut le dire). Je vous avais déjà parlé sur le blog de phénomènes viraux comme l’Aftersex, l’Underboobs ou encore le Bee Challenge.… Lire la suite
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Brian Sloan est un entrepreneur comme on les aime, le genre qui met les mains dans le cambouis pour le bien des fappeurs. L’année dernière, il a chamboulé le timide marché des sex toys pour homme en créant l’Autoblow 2. Grâce à son concept ingénieux et à une campagne de communication rondement menée, ce masturbateur automatique a pulvérisé les objectifs de sa campagne de crowdfunding et s’est invité dans les médias grand public aux côtés de son triomphant géniteur. Nous sommes allés trouver Brian Sloan pour l’interroger sur ce glorieux passé, mais aussi sur ce futur du fap qu’il contribue à créer.
Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu es passé d’avocat à entrepreneur du sextoy ?
En fait, je n’ai jamais bossé en tant qu’avocat. Quand j’étais en fac de droit, j’ai appris que je pouvais me faire pas mal de blé en achetant des antiquités dans des ventes aux enchères locales pour les revendre sur eBay. Un été, j’ai commencé à chiner dans des brocantes. J’arrivais à me faire autant de fric en un week-end qu’en trimant 40-50 heures par semaine dans un cabinet d’avocat. Quand j’ai fini l’école de droit, j’ai commencé à acheter et revendre tout ce que je pouvais, surtout des objets mis aux enchères après des faillites.
Le problème de ce petit marché, c’est qu’il n’avait pas d’avenir. Pour le faire évoluer, j’ai été obligé d’importer et de revendre des produits chinois. Je me suis lancé avec des habits en latex pour fétichistes. J’ai commencé à faire des aller-retours en Chine pour y acheter des antiquités. C’est à ce moment-là que j’ai compris que mon avenir était là-bas, même si je ne savais pas encore de quoi il serait fait. Je m’y suis installé en 2007 et j’ai ouvert mon premier site d’e-commerce. Grâce à lui, j’ai arrêté de dépendre d’eBay pour vendre mes combinaisons de latex et j’ai appris le métier sur le tas.
Mais pourquoi le business des produits pour adulte ?
En vendant mes habits en latex, j’ai compris que le marché des sextoys était immense et très peu exploité sur Internet par ses principaux acteurs. C’est toujours valable aujourd’hui, vous pouvez vérifier : les grandes marques sont rarement aptes à distribuer leurs produits elles-mêmes. Pour ceux qui sont prêts à prendre ces problèmes à bras-le-corps, de la production au service client, c’est un secteur très intéressant et gratifiant.
Je pense que le marché des sextoys est l’un des plus fascinants de notre époque. Il n’en finit pas de grandir, et je suis bien positionné pour en profiter. Mon boulot a des côtés difficiles, je dois contrôler en permanence les produits des usines avec lesquelles nous travaillons et gérer les subtilités du commerce chinois. Tous ceux qui veulent réussir dans ce secteur doivent apprendre à connaître la Chine, ses pratiques commerciales et la manière d’éviter les problèmes qu’elles sont susceptibles d’amener. Quoi qu’on en dise, 95% des sextoys sont faits là-bas, et ce n’est pas facile d’y faire du business sur le long terme.
Comment l’idée de l’Autoblow 2 t’est-elle venue ?
J’ai toujours su que les hommes voulaient un produit qui leur donne la sensation d’être entre les mains de quelqu’un. Au fil des années, beaucoup de jouets leur ont permis de reproduire précisément les sensations du sexe à deux. Le problème, c’est que ces produits devaient être bougés de haut en bas pour fonctionner, comme lors d’une masturbation classique. Je savais que si je leur proposais un moyen de se donner du plaisir sans bouger leurs mains, les hommes achèteraient mon produit.
Comment expliques-tu le succès de la campagne de crowdfunding de l’Autoblow 2 ?
Je pense qu’elle a bien fonctionné pour plusieurs raisons. Premièrement, plutôt qu’essayer de la confier à un mannequin aux seins refaits, j’ai assuré la promotion moi-même. A vrai dire, depuis que je suis petit, je rêve de faire des infomerciaux. On a fait ça comme des amateurs, sur un fond vert, dans mon appartement. Mais je l’ai fait, et j’ai réussi à capter l’attention du monde pendant un instant en donnant de bonnes raisons d’acheter le produit.
Deuxièmement, c’était la première fois qu’un sextoy automatique pour homme était aussi visible. Beaucoup de sites Internet, dont le votre, ont écrit dessus en pariant que ça ramènerait du monde, parce que les gens cliquent sur les trucs sexy. L’histoire de l’Autoblow 2 cadrait avec cette manière de réfléchir. Je suis devenu populaire parce que ces sites l’ont considérée comme intéressante pour leurs lecteurs. De par le monde, il y a beaucoup d’histoires qui sont sans doute plus intéressantes que la mienne, mais qui sont moins à même de faire du clic. Celles-là ne sont jamais racontées.
La manière dont tu as communiqué autour de ton produit a été décisive, et notamment le packaging bien lisse de l’Autoblow 2.
Quand j’ai fait appel à un designer pour l’emballage de l’Autoblow 2, je suis d’abord allé dans un Apple Store pour photographier tous les accessoires qu’ils proposent, en particulier les enceintes type Bose. Et j’ai dit au designer de faire un packaging qui aurait l’air à sa place là-bas. La raison à cela est simple : ce produit n’est pas quelque chose dont les hommes devraient avoir honte. Il mérite mieux que d’être vendu dans un sex shop paumé. C’est un produit mainstream pour le marché mainstream.
Presque tout le monde se masturbe, c’est certain. Du coup, il est insensé qu’autant de produits pour adulte soient distribués dans l’ombre. Mes méthodes de marketing ont donné la permission aux consommateurs de sentir qu’ils avaient besoin d’acheter ce genre d’objet pour la première fois. Beaucoup de gens m’ont envoyé des e-mails disant que ma campagne leur avait donné envie d’essayer. Ça m’a rendu très heureux, car ils se sont rendus compte qu’ils n’étaient pas bizarres ou détraqués parce qu’ils avaient envie de se toucher dans des meilleures conditions.
L’Autoblow n’est pas ta seule création. Est-ce tu peux nous en dire plus sur tes autres produits et leurs histoires ? Comment expliques-tu qu’ils n’aient pas connu le même succès que l’Autoblow 2 ?
Je fabrique près de 70 produits différents. La plupart d’entre eux sont vendus sans attirer l’attention. Chaque année, par exemple, nous gagnons des millions de dollars grâce à Amazon, mais nous ne communiquons pas à propos de ça : nous avons juste passé plusieurs années à comprendre comment tirer le meilleur profit du site. Mettons que vous habitez aux États-Unis et que vous partez à la recherche d’un masturbateur pour homme sur Amazon. Sur la première page de résultats, plusieurs de nos produits vous seront proposés.
Nous vendons aussi ces produits sur nos sites Internet, mais aucun d’entre eux n’a de quoi attirer l’attention des médias internationaux. Et à vrai dire, certains d’entre eux se vendent en quantité considérable d’année en année, même s’ils n’en ont pas l’air. Le succès de l’Autoblow 2 n’est que la partie émergée de l’iceberg, il est visible parce que nous en avons fait la promotion. Le crowdfunding a aidé, aussi. D’autres produits de notre catalogue ont attiré l’attention des médias grâce au crowdfunding, notamment un vibromasseur, le Slaphappy, et le 3Fap.
Est-ce que tu peux nous dire comment tu as eu l’idée du 3Fap ?
Je me suis dit que les hommes aiment avoir plusieurs options. Malheureusement, la plupart des sextoys ne leur en donnent qu’une au moment où de nombreux facteurs entrent en jeu : choix de l’orifice, texture, niveau de succion. Beaucoup de produits mainstream sont devenus populaires en offrant plusieurs possibilités à leurs utilisateurs. Appliquer cette formule gagnante à un sextoy n’avait rien de bien sorcier.
Il semble que la campagne de crowdfunding pour le 3Fap ne soit pas aussi suivie que celle de l’Autoblow 2. Comment l’expliques-tu ?
Je savais que faire une campagne de crowdfunding pour le 3Fap présentait un risque. Les gens qui sont prêts à acheter sur Indiegogo sont à la recherche des produits les plus innovants. En tant que masturbateur automatique, puissant et adaptable, l’Autoblow 2 était un objet très innovant, et même high-tech.
Le 3Fap, au contraire, passe pour un produit low-tech alors que la production de ses manchons est très compliquée. A cause de ça, les gens qui d’ordinaire achètent sur Indiegogo n’ont pas été aussi réceptifs qu’auparavant. Le prototype que nous avons utilisé pour la campagne avait aussi l’air assez basique. Avec du recul, je me dis que aussi j’aurais peut-être dû attendre que nous ayons fini notre deuxième prototype pour lancer la campagne.
Je ne pense pas que ce sera le produit le plus vendu de tous les temps. Par contre, je pense qu’à partir du moment où il existe et qu’on peut le commander sur 3fap.com pour le recevoir en un à deux jours, les hommes l’achèteront. Gardez à l’esprit que les gens qui achètent sur Indiegogo sont prêts à attendre quatre à cinq mois pour recevoir leur produit. Le crowdfunding est réservé aux acheteurs les plus déterminés.
Quels sont tes projets ? De nouveaux sextoys ?
Je viens de créer le premier gode arc-en-ciel du monde, nous allons commencer à le vendre le mois prochain. J’ai aussi mis sur pied une marque de lubrifiant il y a quelques semaines, Fap Lube. Et je suis en train de travailler sur quelques produits cool, pour les hommes comme pour les femmes.
Mais pour moi, le truc le plus excitant de l’année à venir sera de créer une série de cours qui expliqueront aux gens du monde entier comment j’ai fait grandir mon business et comment ils peuvent utiliser mes méthodes pour lancer leur propre affaire.
Va-t-il y avoir un Autoblow 3 ?
Oui, nous avons prévu de le dévoiler à l’hiver 2016. Il va fonctionner d’une toute nouvelle manière et sera sûrement connecté à Internet.
Même ces grands avocats de la liberté d’expression que sont les pornographes ont leurs limites. La camgirl Kota Morgue en a fait l’expérience le 30 octobre dernier, quand MyFreeCams l’a mise à la porte au beau milieu d’un camshow jugé « beaucoup trop cru » par la plateforme. La jeune femme avait élaboré une performance sur le thème de l’avortement à l’aide d’un bébé en plastique, d’un faux cordon ombilical et d’une bonne louche de faux sang. Une séquence digne d’un vieux film gore, qui lui a permis de débouler tout en haut de la page d’accueil du site avant de se faire sortir.
Forcément, les sales gosses d’eFukt ont tellement adoré l’histoire qu’ils ont décidé de lui consacrer une vidéo, disponible ici. S’y trouvent quelques séquences tirées du camshow incriminé et le témoignage de Kota Morgue, pas repentante pour un sou. D’après les dires de la jeune femme, elle était active sur MyFreeCams depuis six ans quand son compte a été suspendu. Heureusement, les gérants du site, bonne poire, n’ont pas tardé à lui rendre. A la condition qu’elle laisse tomber le thème de l’avortement pour de bon.
Quelle heure est-il au paradis gay ? Surement celle de tourner du porn. Ils n’ont vraiment aucune tenue nos potos : ils kiffent et c’est tout. Si une récompense devait leur être décernée, ce serait sûrement celle de l’orgasme exclusif et permanent. Par bonheur deux trois ont eu l’idée de filmer leurs ébats : à nous de faire tourner.
On l’a toujours dit : Lady Gaga est la reine. Elle a détrôné Madonna passé le millénaire, c’est comme ça. Il fallait bien qu’on trouve un petit gif lui rendant hommage, depuis tout ce temps. Born This Way ; gays, acteurs porno, sages et vertueux. Merci à Connor Kline pour cet un éloge saisissant, ça fait plaisir à voir. On espère vraiment qu’elle y aura accès, en attendant à la rédac on ressent tous une certaine émotion.
Connor Kline & Christian Wilde – Cam Play – Men.com
Bien trop de kiff dans un seul gif. Sérieusement s’il se réduisait au visage de Johnny Forza on pourrait croire que c’est lui qui se fait prendre. Sur ces yeux peuvent se lire l’expression de la jouissance éternelle, le mec monte littéralement au septième ciel. Et pourtant non, c’est lui qui donne (à fond).
Tom Faulk & Johnny Forza – Online Buddy – Men.com
Je suis définitivement fan de la performance de ces acteurs. On croirait presque que Dolph Lambert est vraiment entré par mégarde dans cette chambre, qu’il est vraiment gêné du style « Oups, déso Andre, je vois que tu es déjà affairé à une cause bien personnelle, je te laisse tranquille ». Que nenni ! Dolph et son copain vont bien en profiter, coquins comme ils sont. Mais pas de spoil…
Andre Boleyn & Dolph Lambert – Belamionline.com
Urban Dictionary décrit le clusterfuck comme une opération militaire dans laquelle tout s’est barré en couilles. Les acronymes décrivant la situation sont plutôt parlants : SNAFU (« Situation Normal, All Fucked Up ») ou FUBAR (« Fucked Up Beyond All Repair »). On imagine pourtant bien ce qui a pu se passer entre ces quatre garçons pleins d’avenir : un peu trop de muscu et ça part très vite en gorge profonde. On pourrait qualifier ça de joyeux bordel en français, mais ça perd de son mordant (même si on retrouve le clin d’oeil coquin). Qui s’inscrit pour la prochaine séance ?
Sebastian Kross & Derek Atlas – Ragingstallion.com
Quelle souplesse, quel professionnalisme ! Quand la série Masculine Fuck Bodies se met en mode rimbjob franchement ça envoie. Pour avoir visionné quelques minutes du film, je peux vous garantir que le POV ne s’arrête pas là. Vu la tête de Kyle Kash on sait qu’il prend son pied, son regard en redemande, on a vraiment envie d’être à sa place.
Kyle Kash & Billy Santoro – Masculine Fuck Bodies – Manroyale
Paix et Amour
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Ce n’est pas là que ça se met, mais si ça peut rappeler aux gens que ça existe… A moins d’une semaine de la journée mondiale de lutte contre le sida, un nouveau défi impliquant des préservatifs a commencé à se répandre sur les réseaux sociaux. Comme l’Ice Bucket Challenge dont il semble avoir hérité, le #CondomChallenge est très simple : emparez-vous du contraceptif de latex, remplissez-le d’eau et laissez-le tomber sur la tête d’un volontaire sous l’oeil des caméras. Si tout se passe bien, la capote va s’accrocher à sa tête sans se rompre et le transformer en horrible méduse.
Todd & Monk just had to do the the #condomchallenge pic.twitter.com/4yvfp9i02m
— 95.5 PLJ (@955PLJ) 25 Novembre 2015
Aussi puéril et m’as-tu-vu puisse-t-il paraître, le #CondomChallenge a le mérite de rappeler que les préservatifs sont extrêmement élastiques et résistants. De quoi balayer les arguments de type « Je n’en trouve pas à ma taille » et autres « Ils se cassent tout le temps » (pour éviter ça, appuyez sur le petit téton du préservatif quand vous l’enfilez, ce n’est quand même pas très difficile). Mieux vaut radoter qu’être mal compris : mettez des capotes. Le sida est toujours là. En 2013, plus de 6 000 français ont été diagnostiqués séropositifs.
Et maintenant, quelques #CondomChallenge réussis.
So this happened #condomchallenge @LaurenSchmidt16 pic.twitter.com/KJ6PU7TjG4
— Brooke (@brooke_Schmidt8) 25 Novembre 2015
THIS WAS THE BEST THING EVER CREATED OH MY GOD #condomchallenge pic.twitter.com/fAgs85ch3w — lex the hot mess (@alexandria3200) 25 Novembre 2015
This is actually a thing now #condomchallenge pic.twitter.com/LWGAov2I4G — åleks (@aleksxcx) 24 Novembre 2015
Aux Etats-Unis, Fredrik Eklund est connu comme le meilleur agent immobilier de New York. A 38 ans, il y a conclu pas moins de 3,5 milliards de dollars de transactions et s’apprête à y ouvrir 15 nouveaux immeubles résidentiels. Ses clients sont souvent des stars, il a logé Jessica Parker et Jennifer Lopez. Le penthouse à 40 millions de dollars un temps considéré par Leonardo DiCaprio, c’est lui. De juteux contrats qu’il met en scène dans Million Dollar Listing, une télé-réalité diffusée sur tout le continent nord-américain. En bon self-made man gros-plein-de-sous, il a même écrit un livre qui détaille ses méthodes. Si vous les suivez à la lettre, vous pourrez peut-être amasser, comme lui, une fortune personnelle de 55 millions de dollars. Pas mal.
Fredrik Eklund et Jennifer Lopez
Tout ça, c’est aux Etats-Unis. Avant d’y immigrer en 2004, Fredrik Eklund a tenté sa chance dans un tout autre domaine en Suède, son pays d’origine : sous le pseudonyme de Tag Eriksson, il a tourné quelques films porno gay. Un moment de sa vie qu’il assume pleinement. « J’ai toujours été très ouvert à propos de ça, a-t-il rappelé au Huffington Post vendredi dernier. J’ai écrit un livre à ce sujet en Suède, c’est une partie de moi. Je n’ai jamais essayé de le cacher ». Mieux, il estime que sa carrière de porn star l’a aidé à se faire un nom de l’autre côté de l’Atlantique : « Quand je suis arrivé à New York il y a treize ans, il y avait 32 000 agent immobiliers. Est-ce que ça m’a rendu plus mémorable ? Les gens disaient « Ho, c’est le type (…) qui a fait du porno »».
David Mech
Une belle histoire qui fait tout de même figure d’exception. En général, un passé dans l’industrie ne pardonne pas. Une affaire toute récente nous le rappelle cruellement. Hier, une cour fédérale a rejeté l’appel de l’ancien acteur porno David Mech. Reconverti dans le soutien scolaire, il entendait faire un peu de publicité pour son nouveau business dans quelques écoles de Floride. Malheureusement, ces établissements ont vite fait retirer ses panneaux d’affichage en découvrant le passé de l’aspirant professeur. Le système judiciaire américain a jugé qu’ils étaient dans leur bon droit. Il y a encore du boulot.
Depuis Aristote, on prétend que l’engoulevent se nourrit de lait de chèvre et que cela rend la chèvre malade : elle en perd le lait ou la vue. Cette légende d’origine obscure repose-t-elle sur un lien secret entre les seins et les yeux ?
Il existe des mouches appelées «de nuisance» qui se collent aux yeux des chèvres ou des vaches pour s’y nourrir de larmes. Ces mouches de type lécheur-suceur se nourrissent aussi des pertes vaginales, d’exsudats du nez, des plaies qui suintent et des sécrétions lactées qui collent aux pis des bêtes. Bref, ces mouches aiment les matières organiques, pour le plus grand malheur des animaux qu’elles harcèlent sans pitié. «D’où un effet souvent très négatif sur la […] viande (en particulier sur la couleur de la viande, très sensible à toute source de stress)» : les animaux stressés donnent une viande flasque, claire, qui perd son eau facilement. Cette anomalie est appelée syndrome des viandes PSE (pale, soft, exsudative). C’est à ce genre de viande qu’on reconnaît les animaux ayant subi de longs et douloureux transports jusqu’à l’abattoir, par exemple… Mais revenons à nos mouches.
Un serpent miniature dans l’oeil
Les mouches ne font pas que stresser les bêtes. Elles leur transmettent des bactéries ou des parasites comme la thelazia. La thelazia est un minuscule vers qui pond ses oeufs dans le canal lacrymal de la bête. Une fois le vers éclos, il se promène dans l’oeil, plongeant parfois en profondeur dans la muqueuse et occasionnant des dégâts qui peuvent conduire à la cécité. L’animal perd la vue. Curieusement, ce n’est pourtant pas la thelazia qu’on rend fautive, ni même la mouche qui transporte les larves de thelazia. C’est l’engoulevent. Depuis l’antiquité, ce petit oiseau est en effet accusé de sucer le lait des chèvres et de les rendre aveugle. On le voit en effet souvent voleter au-dessus des troupeaux de bétail, le bec grand ouvert, pour attraper les mouches. Bien que les mouches soient les véritables auteurs de l’infestation oculaire, c’est l’engoulevent qu’on blâme. Pourquoi ? C’est ici que les difficultés commencent. Il est toujours difficile de comprendre pourquoi les humains font reposer sur telle ou telle créature le poids d’une faute imaginaire…
Délit de sale gueule ?
Première explication possible : l’engoulevent est effrayant. «Ses vols “fantasques“, ses mœurs crépusculaires […], ses yeux rougeoyants, ses cris plaintifs ou lugubres et ses battements d’ailes précipités lorsqu’il s’envole sous les pas, font de l’engoulevent un oiseau objectivement effrayant. Au-delà de cette répulsion, l’engoulevent cumule plusieurs anomalies […]. Il vole certes, mais il se déplace au sol un peu à la façon d’un reptile et il y dépose ses œufs. Il n’est ni diurne, ni nocturne. Il relève ainsi de ces “espèces ambiguës“ disposant de propriétés formelles contradictoires qui en font “des membres imparfaits de leur classe, ou dont la classe défie le schéma général de l’univers (2)“ […]. Son étrangeté va être proportionnelle à la crainte qu’il inspire. Il ne peut être que maléfique. Il sera là pour expliquer l’inexplicable. Seule une chose effrayante en elle-même peut être la cause d’une forme de malheur absolu, qui touche l’homme dans son essentiel : sa propre reproduction». Pour Christian Seignobos – qui a étudié les croyances relatives à l’engoulevent au nord du Cameroun –, l’engoulevent fait l’objet d’une peur qui pourrait bien concerner d’autres aires culturelles du monde : en occident aussi cet animal effraye. Les maladies qu’on lui impute depuis l’antiquité sont d’ailleurs étroitement associées à l’idée de la reproduction.
Perdre la vue : métaphore de la perte d’enfant ?
En latin, le mot orbus signifie «être privé de la vue». Orbatus : «être privé d’enfant». L’engoulevent, accusé de faire tarir le lait de la chèvre ou de la rendre aveugle, est –de ce point de vue– un oiseau particulièrement menaçant. Il met en danger la possibilité de voir, au loin, sa lignée se perpétuer ou son futur se prolonger jusqu’à l’horizon. Sur le plan symbolique, devenir aveugle, c’est être privé de toute perspective d’avenir car, sans descendance, l’être humain se sait condamné à disparaître des mémoires : il plongera dans le trou noir. Quel rapport avec le lait ? Jusqu’à une époque récente, c’est le lait de la mère et de ces nourrices idéales que sont les chèvres ou les vaches qui permet au bébé de survivre. Le lait a donc, tout comme la vue, un lien étroit avec l’idée de la reproduction. Mais peut-être faut-il pousser la réflexion plus loin pour comprendre…
Traire les pis : sucer un pénis
Il existe en latin une expression très drôle : «traire les boucs» (mulgere hircos), ce qui signifie «tenter l’impossible» ou «accomplir un acte absurde». Comme tout le monde le sait, un bouc ne donne pas de lait. Enfin… presque. Le sperme est souvent comparé à du lait. Il est nécessaire à la reproduction, autant que le lait sans lequel l’enfant nouveau-né meurt. Le verbe latin mulgere («traire») a donné milk («lait») en anglais, milch (« lait ») en allemand et les mots «mulsion» (traite du bétail) ou «émulsion» (liquide d’apparence laiteuse) en français. Pour faire une émulsion, il est courant d’utiliser de l’oeuf. Bref, il existe un lien étroit entre le lait et les fluides blancs.
Le milking désigne d’ailleurs une pratique consistant à «traire» un homme en lui massant les testicules jusqu’à ce qu’il éjacule. Cela demande du doigté car les testicules sont fragiles, autant que des oeufs. Et c’est d’ailleurs connu : les yeux sont souvent comparés à des oeufs. Se crever les yeux, c’est se castrer. Oedipe se crève les yeux lorsqu’il apprend qu’il a tué son père et fait l’amour avec sa mère, rompant l’ordre qui assure la continuité d’une lignée. Il n’aura pas d’enfant. Il existe donc un lien puissant, dans notre culture occidentale en tout cas, entre les yeux, le lait et le sperme. Ce qui explique peut-être pourquoi la plaisanterie récurrente veut qu’une femme demande : «Regarde-moi dans les yeux», lorsqu’on lui lui mate la poitrine.
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A LIRE : La potière jalouse, de Claude Lévi-Strauss. Payot 2008.
« L’engoulevent ou l’étrangeté porteuse de malheur (Nord du Cameroun) », de Christian Seignobos, dans la Revue d’ethnoécologie, 2012.
NOTES
(1) Colloque sur l’Allaitement interspécifique (12-14 novembre 2015, Universités de Lausanne et de Genève, projet Sinergia Lactation in History).
« In the VIP with the movie stars / Every good gold digger’s gonna wind up there / Every Playboy Bunny with her bleached blond hair / and well hey hey…I wanna be a pornstar / Hey hey ! I wanna be a pornstar ! » chante-t-on tous à la rédac de bon matin. Les pornstars, c’est précisément ce qui branche WoodRocket et leur émission Ask A Porn Star comme vous le savez déjà, puisque l’on vous sature les oreilles depuis des mois à coups d’humour crasseux façon Farrelly Bros et de jouissance pour l’amour de l’art. Le dernier épisode est sorti et son sujet est des plus appétissants : le SQUIRT, les amis. Et plus précisément, les plus grandes expertes du porn game tentent de répondre à cette interrogation existentielle : Is Squirt Pee ? On aurait préféré des questions sur Jawad, mais personne n’est parfait(e).
Entre l’éjaculation et l’urine, toujours est-il que mon coeur balance. A ce sujet, les plus grands scientifiques de Youtube ne manquent pas d’interprétations raisonnées, tel ce commentateur lucide : « Squirt coming out of the same hole as pee is a pretty bad reason because a guy cums out of the same hole as he pees too« . C’est pas faux. Mais laissons plutôt April O’Neil, Anikka Albrite, Jenna J. Ross, Veruca James ou encore Kimberly Kane en témoigner, c’est plus prudent. April en toute philosophie hédoniste balance : I DON’T KNOW ! I DON’T CARE !, pisse ou non, l’important c’est de jouir, peu importe les circonstances et les substances, cessons d’être obsédés par ces foutues glandes de Skene. Du moment que ça explose en toi, fucking go for it ! Chacune des actrices dissocie ou rapproche le squirting des sempiternels tags #uro et #pissing. Fine sommelière, Rain deGrey affirme que gustativement ce qui éclot de cette performance n’a aucun rapport avec l’amertume de l’urine, car la saveur est totalement différente en bouche.
De la parole d’Ella Darling (« ça vient des mêmes glandes mais ça n’a aucun rapport !« ) à celle de Kimberly Kane (« I don’t fuckin’ believe it !« ) argumentant l’opposition entre le tag #pee d’une part et le tag #squirt d’autre part, jusqu’aux mots cryptiques d’Annika Albrite (« parfois c’en est, parfois non : j’ai squirté une fois et je ne sais pas du tout comment c’est arrivé !« ) disons au risque de vous décevoir que l’origine du squirting demeure une énigme de la porn culture, tel le succès de Jacquie et Michel. Le vecteur de tous les fantasmes, finalement. Fruit juteux du « pee hole », reverse bukkake selon Daisy Lane, « female ejaculation » en forme de mystère ésotérique projeté en plein visage, le « squirting thing » serait à la fois un « nasty pee » et l’opposé total du « peeing », un mythe qui n’a d’égal que la femme-fontaine. Quelque chose d’indéfini et d’explosif, comme ma teub en fin de compte.
Le porn, ce n’est pas simplement ce questionnement sur notre perception de la sexualité et de l’autre, notre rapport aux images ou la situation économique du business, c’est aussi remettre en cause le fonctionnement complexe de notre propre corps voire l’origine du monde. C’est là tout l’intérêt de la chose. Moi, je suis comme Seth Gueko, je rêve de squirt la nuit, obsession liquide qui ne cesse de traverser les plaines arides de ma psyché. Et je prends au mot Violet Monroe quand elle me balance :
« I don’t care. You can’t pee on me if you’re cool :) « .
Dix ans après l’arrivée des tubes porno qui continuent encore à ébranler l’industrie porno, l’heure est à la réflexion et à l’avenir. Son futur passera-t-il par la réalité virtuelle ? Par la webcam ? Par des Netflix du porn ? Pendant que la presse s’interroge, l’industrie se questionne et cherche un modèle pour sortir la tête de l’eau.
Pourtant depuis quelques années une mutation discrète s’opère. Le porno en subissant de plein fouet la crise du gratuit a vu émerger un nouveau modèle quasi révolutionnaire, innovant et qui amène un vent de fraîcheur sans précédent : l’indépendance. Une uberisation du porno où les intermédiaires deviennent de simples prestataires de service.
La revanche des amateursHeather Brooke en 2001 fait tomber les dollars depuis son salon
Depuis le début des années 00 et l’émergence du style dit “amateur”, un mouvement s’est amorcé vers un effacement des intermédiaires. Au début, ce changement était cantonné à quelques couples ou amatrices dotés d’une solide connexion Internet comme la fameuse Heather Brooke. Puis la tendance s’est grandement amplifiée à la faveur de deux facteurs : l’accessibilité des technologies de captation et de diffusion et la crise de l’industrie qui a réduit le nombre de studios par dix en dix ans.
Doucement mais sûrement, on est passé du règne des porn star défilant sur le tapis rouge des Hot d’or aux actrices indépendantes qui défilent dans leur chambre, sans strass, ni paillette. De l’autre côté de l’écran, la communauté et les fans sont restés les mêmes mais se nourrissent différemment de leurs fantasmes. Finis le papier glacé et les dédicaces dans les salons X, les relations se font dorénavant sur les réseaux sociaux où les actrices et modèles entretiennent elles-mêmes leurs fans qui sont devenus leur gagne-pain.
Yevheniia en 2015 fait tomber les tokens par milliers depuis sa cuisine (Chaturbate)
Les producteurs et réalisateurs voient leur métier lentement disparaître au profit des plateformes, devenues derniers intermédiaires entre les créateurs de contenu et leurs consommateurs. A quoi bon se soumettre aux exigences d’un producteur, d’un studio et du processus hasardeux de la distribution quand on peut très bien gagner sa vie en passant par Cam4 ou Clips4sale et contrôler sa diffusion ?
Si l’émergence d’une scène indépendante structurée ne règle pas les problèmes de précarité inhérents aux métiers du sexe, elle offre à ses travailleurs qu’ils soient professionnels ou simples amateurs de nouvelles cartes en mains : contrôle de la diffusion et d’exposition, liberté de travailler quand ils le souhaitent et surtout choix de leurs prestations.
La rouleau compresseur de la webcamLe porno professionnel ne va pas mourir de si tôt, il y aura toujours des acheteurs pour le 1500e épisode de Fake Taxi ou les dernières productions de Erika Lust. Mais pendant que la production accuse une baisse de 70-75% de ses revenus depuis le milieu des 00s, un autre secteur lié au porno de son côté n’en finit plus de se frotter les mains.
Dans le monde de la webcam (classique ou freemium), l’argent coule à flot et les plus grosses boites génèrent chacune des centaines de millions de dollars par an. L’industrie du porno classique trop occupée à se morfondre ou à consolider ses acquis n’a rien vu venir. Pied de nez à la situation actuelle dans la production et la distribution porno, aucuns des mastodontes du secteur de la cam (LiveJasmin, Cam4, Chaturbate ou MyFreeCams) n’appartiennent au géant Mind Geek.
Sammysable n’a besoin de personne pour être numéro 1 sur Chaturbate
Une manne financière qui profite directement à des dizaines de milliers de modèles qui se répartissent les 50% de commission moyenne de ces sites, soit la coquette somme de 500 millions de dollars en 2014. Un secteur en pleine croissance et une situation impensable dans le porno classique où le rapport entre tarif et exposition à l’ère des tubes ne supporte pas la comparaison avec la cam, qui a su rester pour le moment assez discrète (et peu piratée).
Si les cam girls ne sont pas toutes indépendantes (notamment dans les pays de l’Est ou en Amérique du Sud où des studios – des “usines à cam » – les exploitent), celles qui drainent le plus de tokens sur les plateformes freemium le sont bel et bien. Sexxylorry, Siswet19, Moth+roth… tous ces noms qui commencent à ne plus être inconnus, prouvent tous les jours qu’il n’est plus nécessaire de passer par un studio ou un producteur pour faire (beaucoup) d’argent en se mettant à poil sur Internet.
L’indépendance comme fer de lanceDes cam girls comme Sexxylorry, il en existe des milliers dans le monde, sans doute plus, bien que très peu atteindront un jour son statut de star de la cam et pourront prétendre à des dizaines de milliers de tokens par show. Leur succès ouvre cependant la voie à une indépendance et une prise de pouvoir dans le monde de l’adulte.
Et ces shows publics ou privés ne sont que la partie émergée de l’iceberg, nombreux sont les cammeuses et cammeurs qui vendent leur service directement via Skype se passant ainsi de gourmands intermédiaires (si ce n’est la petite commission de Paypal). Pour tenter de maintenir les modèles chez elles et éviter la fuites des capitaux, les plateformes innovent et leur donnent la possibilité de vendre leurs services annexes : vidéos à la demande, vêtements, comptes Snapchat, WhatsApp et tout moyen de contact possible avec leurs clients et consommateurs. Ces sites ne sont plus de simples services de cam mais de véritables boutiques en ligne où quasi tout se monnaie (dans les limites des règlements des sites).
Environ 15 dollars la vidéo custom avec son nom ? J’achète. (ExtraLunchMoney)
C’est en partant de ce constat que la plateforme indépendante ExtraLunchMoney (mais fortement liée à MyFreeCams) a vu le jour. Elle ne permet pas de diffusion des shows mais met en relation modèles et clients. Ethique et pratique, elle met un pied dans le web social, centralise les informations et se présente comme le couteau suisse des cam girls indépendantes où tout peut se vendre et tout s’acheter.
Le menu « applications » de la cam girl Mellbell (Chaturbate)
L’idée d’un tel magasin en ligne n’est pas neuve mais c’est la première à proposer tous les services des cam girls en lieu unique. Du côté de la vidéo pure, Clips4Sale existe depuis 2001 et affiche désormais plus de 4 millions de clips en ligne, produits quasi uniquement par des actrices, acteurs et couples indépendants depuis leurs “studios”. ManyVids s’est lancé avec succès récemment, le français Uplust vient de lancer une offre premium avec des tokens en intégrant la vidéo… Un mouvement est en marche.
La guerre des plateformes indépendantes peut enfin commencerGamme Minx veut rafler la mise (ManyVids)
Pendant longtemps, des plateformes comme Clips4Sale, KinkBomb, TrenchcoatX ou Make Love Not Porn sont restées dans la confidence des fétichistes, des fans et des amateurs de porno de niche parfois très très très niché. La faute à un design parfois rebutant, à des previews sommaires, à une interface pas très en phase avec l’usage actuel d’Internet, un manque de contenu ou tout simplement par une absence de stratégie de communication de la part de certains de ces sites.
Uplust se lance aussi dans le modèle freemium
Signe que devenir intermédiaire plutôt que producteur dans le porn devient LE bon filon si on a les moyens de ses ambitions. Pour preuve, la plateforme de ventes de vidéos ManyVids a émergé l’année dernière avec l’envie de rafler la mise du porn indé grandissant. Dotée d’un design efficace, d’une expérience utilisateur satisfaisante, soutenue par une communication massive sur les réseaux sociaux, ManyVids se targue d’être la plateforme à la croissance la plus forte du milieu.
Ashley Alban, ma petite copine par procuration (ManyVids)
ManyVids, c’est Clips4Sale qui aurait enfin oublié le début des 00s pour plonger en plein dans la réalité d’un Internet moderne qui embrasse tout ce qu’on attend de lui : adapté au mobile, design épuré, connecté et algorithme de recommandation à la Amazon.
Traîner dessus c’est plonger dans un nouveau monde qui nous rapproche toujours plus des actrices, c’est retrouver le goût de l’exclusivité quand en face de vous s’érige le porn des tubes et ses milliards de vidéos vues. À la grande différence que les vidéos ne sont pas gratuites et s’achètent quand même un dollar la minute…
Pornhub, le gratuit qui rapporteLe fap et la monnaie (Pornhub)
Devant ce mouvement d’indépendance et dans la logique de leur extension de stratégie de contenu, Pornhub a lancé un programme de paiement des vidéos amateurs. Il faut d’ailleurs tordre le cou à un mythe, il y a très peu de personnes qui souhaitent diffuser gratuitement ses sextapes sur Internet et il serait vraiment faux de croire que tube porno rime avec porno vraiment amateur (homemade). Sauf peut-être… si on leur agite un petit billet vert devant le nez.
Si vous êtes sur Pornhub un “amateur vérifié”, c’est à dire un indépendant (modèle cam, acteur du dimanche, couple coquin, testeur de sextoy… enfin tant qu’aucun studio n’est derrière vous), vous pouvez prétendre à toucher un peu d’argent selon la popularité de vos vidéos (l’argent étant un partage des revenus publicitaires du tube liés à la vidéo). Nos calculs arrivent à un CPM moyen de 0,15 $ (votre vidéo rapporte 15 cents toutes les 1000 vues) : en apparence ça semble peu, mais le programme est intéressant si vous répondez à la demande et si vous avez la capacité d’entretenir votre communauté. Dans ce cas, les dizaines de millions de vues sont à portée de main, et les milliers de dollars aussi.
Cameron Carnela réchauffe le roof top (Pornhub)
La grande différence avec les sites de cam ou de vente de vidéos est que Pornhub reste gratuit. Avec 25 millions de fappeurs par jour, le succès n’a pas besoin d’attendre que les consommateurs mettent la main à la poche. Quelques petites stars commencent déjà à émerger, comme Selena22 ou LunaS et d’autres indépendants s’en servent pour faire la promotion de leur contenu disponible sur d’autres sites en version payante (show, studio…). Pornhub est le premier tube à répartir une partie de ses revenus avec ses créateurs de contenu, on ne doute pas que Xhamster ou Xvideos prendront prochainement le même chemin.
Le bon goût du terroirDirty talk en français avec Lola Hoop (ManyVids)
Les voies qui mènent à l’indépendance sont multiples et maintenant facilitées par les intermédiaires qui sont de simples prestataires de service. Qu’en est-il des consommateurs ? Y trouvent-ils leur compte ?
Ce n’est un secret pour personne : le style amateur, par son réalisme et les souvenirs qu’il engendre, est un des principaux moteurs de l’excitation. Si le public arrive encore à être trompé par des productions faussement amatrices (une grande partie du porno gonzo), il connaît le goût de l’authenticité et tend vers elle. Ce n’est donc pas un hasard s’il se tourne vers la webcam ou plébiscite les vidéos d’amateurs “vérifiés” sur Pornhub.
Jusqu’à maintenant le public des vidéos indépendantes était surtout un agrégat de fans ou de fétichistes dont les demandes très spécifiques n’étaient pas satisfaites par le porno gratuit. Avec ManyVids, ExtraLunchMoney et les sites de cam qui proposent aussi de vendre des clips, un nouveau public accède à ce contenu qui ne manque pas de saveur.
Faire l’expérience de l’achat d’une vidéo indépendante c’est retrouver le goût des choses faites maison, de choisir les petits commerçants à la place de la grande distribution. Le contenu n’est pas révolutionnaire mais on s’y attache plus, il semble différent. Lâcher 15 dollars pour une seule vidéo alors qu’on refuse de mettre le même prix pour un abonnement illimité au site d’un studio n’est pas un acte anodin. La vidéo qui se retrouve sur notre ordinateur, on l’aime, on en profite comme à l’époque où le porn n’était pas si abondant et gratuit. On retrouve le temps de la sentir, d’en apprécier les subtilités, de se l’approprier. Il se créé un lien bien plus fort avec une actrice indépendante qui tourne dans sa chambre et spécialement pour ses fans, que la énième scène montée par un studio gonzo.
La (nouvelle) révolutionLa vie sourit aux intermédiaires (extrait du film Middle Men)
L’industrie du porno pleure mais paradoxalement ses clients potentiels n’ont jamais été aussi nombreux. Elle n’a surtout pas saisi le glissement qui s’est opéré entre l’offre et la demande, entre porno pro et besoin des consommateurs. Les tubes ont redistribué violemment les cartes et les premiers à en souffrir sont les producteurs car ils ne sont plus indispensables pour les acteurs, actrices ou modèles. Ni pour leurs carrières, ni pour le public en recherche de vérité qui se détourne des studios.
Les grands gagnants de la mutation du marché sont en priorité les intermédiaires (les fameux “Middle Men” comme au début du business porno en ligne, comme décrits dans le film du même nom) puis tous les modèles qui trouvent de nouvelles sources de revenu sans avoir à passer par un producteur, ni à mettre un pied dans l’univers compliqué du porno.
Le gros gâteau du porno est en train de se morceler en des millions de petites parts et c’est finalement la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Dans cet éclatement, le consommateur se retrouve avec une offre nouvelle, plus proche de ses attentes (amateur, intime, retour à l’idée de possession, sensation d’être privilégié, vidéo à la carte….) et de ses habitudes (tube porno, offre freemium via les sites de cam, offre adaptée au mobile…).
Manger – Roter – Payer (ManyVids)
De l’indépendance dans le porno émerge du contenu et une offre diversifiée. Tous les fantasmes et toutes les envies sont représentés, du fétichisme le plus pointu aux show créatifs des stars de la cam. Le mouvement amorcé n’en est qu’à ses débuts ; il va s’accélérer dans le futur avec de nouvelles plateformes, de nouveaux sites, de nouvelles idées.
Le porno n’est pas mort, le pouvoir est juste en train changer de camp. Les intermédiaires supplantent les producteurs et les futures stars sont vraiment devenues les voisines de palier, en train de streamer leur cam ou de préparer leur nouvelle vidéo dans leur chambre.
L’indépendance est une petite révolution qui profite à de nouvelles personnes mais avant tout à ceux qui prennent un risque en exposant leur intimité pour nous exciter : les actrices, les acteurs, les modèles, les couples, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
Image en une : Cherry Crush
Nicolas et Bruno n’ont pas seulement contribué à alimenter pour l’éternité toutes nos discussions entre potes à coups de private-jokes subtiles et de voix débilos, ils ont au même titre que Michel Hazanavicius ou la troupe des Nuls participé à définir notre petite culture personnelle de l’écran. Une culture qui aujourd’hui prend la forme de gifs cultes ou de mèmes désopilants traversant les internets. On appelait ça l’esprit Canal, il semble aujourd’hui 2.0. Quoi de plus logique alors que d’offrir à un public nourri aux tubes porn un hommage fou aux grandes heures kitsch du cul crypté, ce Message à Caractère Pornographique qui nous a bien fait marrer ?
Rebaptisé A la recherche de l’Ultra-Sex, ce concentré de contre-culture irrévérencieuse continue de rendre fous les potaches pornophages puisque les compères traversent depuis une bonne poignée de semaines désormais l’Hexagone. On a pu les voir dernièrement au mythique Studio Galande, plus connu pour ses travesties de Transylvanie, et le film y sera désormais projeté chaque vendredi et samedi à 20h30. Avis aux tagueurs, l’ambiance midnight movies sera de mise ! A partir du 12 décembre, l’Ultra Sex investira le Bel Air à Mulhouse, quand les toulousains auront l’honneur de voir le duo déguisé comme de coutumes en Daft Punk dès le 31 décembre à l’Utopia. Et on ne peut que se réjouir de voir le film, qui a bien fait marrer l’illustre Seth Rogen, être programmé pendant ce temps a New York (à l’Ithaca Intl Film Festival) et en Allemagne (au Fest Intl). On lâche rien, messieurs ! L’Ultra-Sex, comme le Tag Parfait, vaincra. Et Gonzo, ici pris en tof en pleine rédac, ne peut qu’opiner du chef.
Mardi 1er décembre, c’est la journée mondiale de lutte contre le sida. A l’heure où un tiers des étudiants déclare ne jamais porter de préservatif, on espère que l’événement réveillera certains inconscients. Alors oui, c’est vrai, le petit bout de latex visqueux n’est pas très agréable aux sens. Mais à moins que vous n’aimiez jouer avec le futur de votre précieux système immunitaire, il va falloir s’y faire. Car en dépit des efforts considérables déployés pour l’améliorer, votre ami le préservatif en latex ne va pas laisser le trône de sitôt.
On en convient, c’est pourtant ce que laissait espérer l’initiative de Bill et Melinda Gates. En mars 2013, l’homme le plus riche du monde et son épouse avaient donné le coup d’envoi d’un vaste concours visant à réinventer le préservatif. « On les utilise depuis 400 ans, mais ils n’ont connu aucune amélioration technologique au cours des 50 dernières années », avaient-ils rappelé sur le site de leur organisation caritative, Bill & Melinda Gates Foundation, dans le communiqué de lancement du projet.
Faux départMelinda Gates et son homme le plus riche du monde de mari, Bill.
Au mois de novembre suivant, 81 projets sélectionnés par les deux philanthropes recevaient 100 000$ de soutien. En juin 2014, 52 autres innovateurs s’étaient vus offrir la même somme. Et depuis, plus rien. La prometteuse capote en hydrogel, celle en collagène et même celle en aérosol ont disparu des médias en même temps que le projet des époux Gates. Que s’est-il passé ? Ce qu’on pouvait attendre : les vaillants innovateurs se sont heurtés à l’empire de la bonne vieille capote en latex, protégé par les hautes murailles de régulations imposées par L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux.
Avant de pouvoir obtenir sa place sur les étals, un nouveau modèle de préservatif doit réussir une extensive batterie de tests imposée par cette organisme fédéral. Toutes les propriétés du prétendant doivent être vérifiées, de son élasticité aux composants du lubrifiant qui l’accompagnent. Quoi qu’absolument justifiée, cette randonnée laborantine et administrative peut coûter des millions de dollars et durer plusieurs années. Ben Strutt a bénéficié de l’aide financière de la fondation Gates grâce à son projet de préservatif taille unique. Mais lassé par la durée de l’épreuve, il a laissé tomber. « On ne parle pas de deux ou trois ans, mais, à mon avis, de huit, dix, quinze ans, s’irrite-t-il pour Tech.Mic. Qui sait ».
Demain vient aujourd’huiMême avec l’aide de partenaires privés, comme ceux qui produisent les préservatifs que nous utilisons aujourd’hui, la route est longue. Au moins deux ans d’après le professeur Richard Chartoff de l’Université de l’Oregon, qui mise sur un tel partenariat pour commercialiser au plus vite sa capote en polyuréthane. Vous l’aurez compris, ce n’est pas pour tout de suite. Mais c’est en route. En attendant, rien ne change. Protégez-vous, protégez-les ; mieux vaut un petit bout de latex qu’une trithérapie.
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Avec l’internet, les sites de rencontres, le téléphone mobile et autre Skype, c’est l’explosion des relations à distance. Par définition, c’est rarement la fête...
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Sodomie. Un mot qui génère bien des fantasmes et des imaginaires. Certaines l’adorent, d’autres la détestent et d’autres la craignent. Faut-il oser ou pas ?
La sodomie, c’est interdit ?Je pense que vous serez d’accord avec moi, si je vous dis que le mot “sodomie” inspire d’emblée la transgression, l’interdit, le sale, le péché. Ouai, mais pourquoi en fait ?
Bon, pour rappel au cas où, la sodomie consiste à recevoir le pénis d’un homme (ou un gode éventuellement) dans l’anus.… Lire la suite
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Les Caprimulgidés sont une famille d’oiseaux constituée d’environ 95 espèces d’engoulevents. Le mot caprimulgidé vient du latin capri-mulgus, littéralement : «suceur de chèvre». Pourquoi ?
«Jadis, les paysans croyaient que l’engoulevent, oiseau du crépuscule, pénétrait dans les étables à la nuit tombée pour sucer le pis des bêtes.» A ce propos, Buffon reprend aux naturalistes anciens (Aristote, Pline et Élien) la légende du Caprimulgus. Dans son Histoire naturelle, il écrit que les chèvres sont parfois «tétées par la couleuvre et […] par un oiseau connu sous le nom de tète-chèvre, qui s’attache à leur mamelle pendant la nuit, et leur fait, dit-on perdre leur lait.» Buffon ajoute qu’on appelle aussi cet oiseau : «crapaud volant». Quand l’engoulevent ouvre le bec, on ne voit en effet plus qu’un orifice démesuré ouvert jusque sous les oreilles. Sa cavité buccale est énorme. Il gobe les insectes en vol, le bec grand ouvert, comme le ferait un aspirateur, avalant tout ce qui passe. C’est la raison pour laquelle on l’a finalement désigné comme un «avaleur de vent» (engoule-vent). Mais ses autres noms de baptême l’accompagnent encore de nos jours : il traîne une tenace et mauvaise réputation d’oiseau crépusculaire, rôdant autour du bétail.
En allemand notamment, les épithètes sont accusatoires : toten vogel «oiseau de mort», hexenjührer «meneur de sorcières», wehklage «cri douloureux»… En Afrique : «tue l’enfant» ou «l’oiseau des femmes» (sic). Au Brésil : Mae de lua «mère de lune» ou chora-lua «pleure-lune». Levi-Strauss note que dans les langues indigènes d’Amérique du sud, il est aussi nommé urutau «oiseau-fantôme»… Le fait que cet oiseau se cache le jour et que son bec – véritable piège à glue – soit hérissé de poils qui jouent le rôle d’une herse accentue son aspect sinistre de rapace qui tue à l’aveugle. Pour aggraver les choses, cet oiseau ne fabrique pas de nid. Il pond ses deux œufs dans des anfractuosités de roche ou sur les pierres, comme un serpent. Parfois même il remplit les grottes et les gouffres de ses cris étranges qui ressemblent à ceux d’un batracien. Il appartient à l’univers chthonien des défunts et des âmes errantes.
«Cette connivence anciennement attestée de l’Engoulevent avec la mort et le monde souterrain n’empêche pas que le XVIIIe siècle, les observateurs lui aient reconnu d’autres fonctions, explique Levi-Strauss (dans La potière jalouse). En Amazonie, une plume d’engoulevent était un talisman souverain pour réussir en amour. La croyance est à rapprocher de celle des Carib de la Guyane pourquoi l’Engoulevent, qui vole seulement la nuit, symbolise la solitude et la débauche (ce qui, soit dit en passant, appelle une comparaison avec le Japon où le mot yotaka «faucon de nuit», désigne à la fois l’Engoulevent et la prostituée de basse classe)».
Comme les prostituées, l’engoulevent passe pour une créature avide, perpétuellement en chasse et dont les orifices béants symbolisent l’insatisfaction. L’engoulevent est associé à l’idée d’un désir béant qui se réveille et s’agite dans la nuit, d’une urgence sexuelle taraudante, cauchemardesque. Cela explique peut-être pourquoi l’engoulevent est utilisé pour «soigner» à titre préventif les femmes, si sujettes à l’hystérie… «Toujours en Amazonie, pour protéger la vertu des filles atteignant la puberté on balayait le sol sous leur hamac avec des plumes d’engoulevent, on fourrait le hamac avec ne dépouille de cet oiseau, ou bien encore on obligeait la jeune fille à se tenir assise pendant trois jours sur la dépouille emplumée. Faut-il voir dans ces pratiques un traitement homéopathique entendu au sens de traitement du semblable par le semblable ? On l’admettrait volontiers, car les Indiens du Brésil comparent souvent la grande bouche de l’Engoulevent à une vulve».
Dans la plupart des cultures, un lien puissant d’homologie unit l’engoulevent au vagin. Mais quel rapport avec la chèvre ? Sans répondre à la question, Lévi-Strauss se contente prudemment de souligner que dans les langues romanes et germaniques, l’engoulevent est souvent baptisé «suceur de chèvre»… En latin : capri-mulgus. En espéranto : kapri-mulgo. En grec : aigi-thèlas. En allemand : ziegen-melker. En anglais goat-sucker. En italien : succia-capre. En espagnol : chota-cabras. En occitan : teta-cabra, etc. «Les noms de tète-chèvre perpétuent la croyance, répandue en Europe depuis l’antiquité, que l’Engoulevent volette au-dessus des troupeaux de chèvre pour sucer leur lait et le faire tarir (l’oiseau cherche en réalité des insectes)». Relevant le défi que représente cette énigmatique légende, un autre chercheur, archéozoologue, avance sa théorie. Il s’appelle François Poplin. Chercheur au Museum d’Histoire naturelle, François Poplin présente ses idées lors d’un colloque sur l’allaitement inter-spécifique, à l’Université de Genève (2). Il le fait de façon graphique, dessinant à la craie ce que l’on voit habituellement d’un engoulevent. Voici le dessin (je le reproduis ici de mémoire).
«Ce que l’on voit d’un engoulevent, dit-il, c’est avant tout l’ouverture du bec, en losange, hérissé de poils, dévoilant l’orifice rond de l’œsophage et la fente verticale des voies respiratoires… Ce que l’on voit d’une chèvre, maintenant…». Il faut savoir que le chevrier se place le plus souvent derrière son troupeau. Que voit-il ? Les chèvres de dos. «Or l’appendice caudal des chèvres est non seulement triangulaire mais particulièrement actif. Il y a 7 vertèbres dans la queue d’une chèvre. Ce qui fait que la queue ne cesse de se redresser.» François Poplin suggère qu’il y a peut-être ici un lien entre la biquette et le verbe «rebiquer«, puis il passe rapidement au point qui lui importe : saisissant à nouveau sa craie, il dessine au tableau ce que dévoile une chèvre quand sa queue se soulève… Cela donne…
«C’est la même figure, la même image mentale qui réunit les deux animaux dans notre esprit et qui nous fait dire que l’engoulevent tête la chèvre.» Il y aurait donc moyen de classer les choses en apparence très éloignées dans une même famille ? Oui, répond François Poplin : sur la seule base d’un critère de similitude morphologique, la chèvre et l’engoulevent pourraient très bien former un couple jumeau dans l’imaginaire humain. Ayant posé cette idée, François Poplin s’attaque à la question la plus dure à résoudre… Pourquoi dit-on que lorsque l’engoulevent tète la chèvre celle-ci perd son lait ou la vue ? La suite mercredi.
A LIRE : La potière jalouse, de Claude Lévi-Strauss. Payot 2008.
«L’engoulevent ou l’étrangeté porteuse de malheur (Nord du Cameroun)», de Christian Seignobos, dans la Revue d’ethnoécologie, 2012.
NOTES
(1) Colloque sur l’Allaitement interspécifique (12 au 14 novembre 2015, Universités de Lausanne et de Genève, projet Sinergia Lactation in History).
“Because we worked on the margins, we Internet models all knew each other, and we extended one another what protection we could. We spread word about who was a good guy and who was a sociopath, knowing full well that the police would do nothing if one of these sessions ended in rape. I knew a girl who had worked as a bondage model. While tied up, the photographer threatened to kill her. She wept. He let her go. When she went to the police, they shrugged her off. Later, the photographer murdered a different model.”
Tales of Being a Naked Artist’s Model (New Republic/Molly Crabapple)
1. “One day, I had two back-to-back clients, both with the same name. I mixed up my notes and ended up doing a cop cavity search role-play scene with my second guy. He seemed a bit surprised upon seeing me in officer gear and explained that he never did a role-play before. My first client ended up getting a sensual session instead of his cop role-play. Oops.” —Domina Devorah
7 Sex Workers on Their Most Hilariously Embarrassing Moments (Cosmopolitan)
“More than 10 women have discovered that they had relationships with undercover UK policemen, some lasting years, without being told their true identity. On Friday it was announced that police had agreed to give a full apology and pay compensation to Lisa and six other women for the trauma they suffered after being deceived into forming intimate relationships with police spies. … Kennedy had a number of sexual relationships while undercover. The longest was with Lisa (2003-2009).”
Lisa Jones, girlfriend of undercover policeman Mark Kennedy: ‘I thought I knew him better than anyone’ (Guardian UK)
“In March 2013, the Bill and Melinda Gates Foundation challenged the world to reinvent the condom — a device that’s been around for centuries yet has seen minimal technological improvement in the past 50 years. The most promising designers would score $100,000 in seed funding, plus a chance at an additional $1 million to further finance their projects. … Two and a half years later, we’re still waiting.”
2 Years Later, Here’s What Happened to Bill Gates’ Condoms of the Future (Mic)
“A Spike Lee movie set to open Dec. 4, “Chi-Raq,” is a modern riff on the ancient Greek comedy “Lysistrata;” both offer satirical takes on women who go on sex strikes to get men to end violence. But do sex strikes work in real life? A Chicago woman is betting yes: April Lawson started a petition on Change.org to put an end to violence on the South Side.”
Do Sex Strikes Work? (Discovery)
“I hadn’t touched another woman in an intimate way since before getting married six years ago. Then, in the most peculiar circumstances, I was doing it. … After 30 seconds, the experience became too much and I stopped. I ripped off my Oculus Rift headset and stood up from the chair I was sitting on, stunned. It was a powerful experience, and I left convinced that virtual reality was not only the future of sex, but also the future of infidelity.”
Is an Affair in Virtual Reality Still Cheating? (Motherboard/Vice)
“Unfortunately, transgender people are a group that was so marginalized in comics that the only characters trans people could see ourselves in were shapeshifters, aliens and victims of magic spells or science fiction body swaps. While trans characters were scant for most of the history of comic books, these kinds of characters were actually pretty popular, going as far back as DC Comics’ Golden Age.”
The Complete History of Transgender Characters in American Comic Books (Autostraddle)
“The authors of the Motion Picture Production Code, which came into effect in 1930, were rather more cateogorical about the bare human body. Nudity, they argued, is never justified; it “may be beautiful [but that] does not make its use in the films moral”. All actors, directors, and producers were strictly warned against showing the naked body.” (Sound like modern social media? Yep.)
A hundred years of over-baring censors (Economist)
“Sex furniture is big business; Liberator, the biggest industry player in the States, employs 200 people, while its competitor The Tantra Chair ships worldwide to countries including Saudi Arabia (huge fans of calfskin sex chairs, apparently). For those who can’t afford to drop upwards of $1,299 on a custom-designed sex chair, Internet forums will identify which IKEA product gives you an unexpected bang for your buck.”
The Sex Furniture Makers Trying to Make Fuck-Chairs and Foam Wedges Sexy (Broadly/Vice)
“By the 1500s, European women were getting in on the action; some even donned merkins, which are very funny false hairpieces designed for the pubic area, often made of goat hair. After observing the indigenous peoples of the Western Hemisphere, Darwin noted that pubic hair was uncommon in many cultures, citing that many people found the presence of hair “unclean” for both religious and hygienic reasons.”
The Prickly History of Pubes in Porn (Broadly/Vice)
Discussing Carol, Cate Blanchett’s new film which chronicles a love affair between two women in 1950s New York City, Blanchett told the press at Cannes with perceptible disdain: “What happens these days is if you are homosexual, you have to talk about it constantly; it has to be the only thing; you have to put it before your work, before any other aspect of your personality.”
Sorry, Cate Blanchett, Gays Really Do Need to Shout Their Sexuality From the Rafters (Slate)
"Clearance is denied" https://t.co/nRHcsezeo6 [PDF] pic.twitter.com/uLcN92Rmhe
— Fenrir (@semibogan) November 22, 2015
oh please please please go read the document in my last tweet. it is comedy and opsec gold. pic.twitter.com/2edAjIIA3j
— Fenrir (@semibogan) November 22, 2015
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Vous savez que je milite pour décomplexer le sexe et la sexualité. Voici un blog qui, pour une fois, traite du sexe masculin en photo de manière très originale. Et devinez quoi, il est absolument hilarant dans son positionnement. Son titre : « Things my dick does » (les trucs que font ma bite). C’est un blog…
Cet article Découverte de « Things my dick does » est apparu en premier sur NXPL.
If you’re a Tumblr erotic photo/art nudes prowler, you’ve probably come across photos with the name CubCollab appended to them. Like most things Tumblr erotic or not, the source of these is tough to track down, and Google’s increasingly muddled (and prudish) search doesn’t help in tracking down artist attribution. Lucky for you, research is one of my fetishes. I found out who, and what, CubCollab is.
CubCollab is model, photographer, stylist and office manager Tanya Dakin and her sweetheart. In response to a comment on her Tumblr, Erotic Tonic, she writes,
Thank you, all the work with CubCollab are intimate projects between myself and my boyfriend who’s much younger than I, hence the name Cub, he is not a photographer per-say, I select the location, mostly when we are vacationing, choose wardrobe and styling to play up the surroundings, set the cameras exposure and base tone, and hand the camera over, he shoots and brackets, and interjects his ideas, he then let’s me do the rest, skin edits, final toning and adjustments. Lately he is the only one I have been wanting to model for In an erotic sense, I’m losing my hunger to express myself in the hands of others, it’s a nice transition into retirement, and beautiful memories we share as artist working together as not just a team, but an intimate couple. We have another vacation getaway coming up end of December, lots of bright rooms with beautiful muted and earthy tones, I’m brainstorming for style and wardrobe already.
I’m a fan. And now I have another mad crush… and I’m looking forward to whatever direction CubCollab decides to go. Also, this photo she styled has an outfit so cute, I’m dying for it.
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Cybercrime and passion: Wetware: Cyberpunk Erotica (ebook, $3.89)
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Thank you to our sponsor in Holland, Abby Winters.
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Les gifs de la semaine sont une espèce vivante, ils sont organiques. Ils forment une entité à part entière, une sorte de monstre d’amour qui prend forme le dimanche. Au bout d’un moment c’est plus que cinq gifs à la suite, c’est de la poésie, un truc difficile à saisir mais concret. Je vous dis ça… je suis actuellement ivre et le ventre plein, possible que je délire complètement, faites en ce que vous voulez. A noter que Aidra Fox est notre star cette semaine, deux gifs et une couverture, on s’est fait plaisir.
On m’a toujours dit de ne pas tirer sur les tétons, ça fait mal. Ce gif est donc un très mauvais exemple à suivre. A moins que ce soit le petit truc d’Aidra Fox.
Aidra Fox & Bree Daniels – Kiss Me Girl
Je mentirais si je disais que j’ai compris ce gif au premier coup d’oeil. En vrai il a fallu que je m’y prenne à deux fois pour comprendre qui était quoi, où était qui. Trop de promiscuité entre poils, pecs et abdos, j’étais confus. Mais c’est finalement assez simple : juste une deep throat qui se mérite.
Jimmy Fanz & Diego Sans – Swipe Part 2 – Men.com
Aidra est vraiment une fille sympathique et vient prêter main forte à Jillian Janson en pleine sodomie. Agrippée à sa chatte comme le capitaine crochet à son rocher, elle maintient en place cet édifice instable.
Aidra Fox & Jillian Janson – Pretty Ladies Looking For Trouble – Jules Jordan
Cette position inédite est réalisable seulement si vous avez deux copines sur la main et un grand canapé. Alex Jones a l’air stressé, Aria et Silvia s’éclatent, on ne sait pas trop si c’est vraiment efficace mais en tout cas c’est marrant à regarder. A réserver aux plus aguerris d’entre vous.
Alex Jones, Aria Alexander, Silvia Sage – Moms Teach Sex
Voilà comment un secret doit se raconter. Il faut prendre les choses en main, attraper le lobe d’oreille de son amie et lui susurrer les confessions les plus intimes. Si en plus vous avez un ami qui vous filme et un autre qui pense à en faire un gif, vous avez toutes les chances de finir dans les gifs de la semaine. Si cette scène vous a inspiré, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos meilleurs clichés, on se fera un plaisir de les regarder sous la couette avec de se coucher.
Aurielee Summers & Malena Morgan – Good Girls Gone Bad – Reality Kings
‘I love your cock,’ she said.
‘It loves you.’
‘What do you want me to do?’
‘Touch my ass.’
The Martini Shot (George Pelecanos)
Depuis 1993, les Bad Sex in Fiction Awards désignent le rendez vous annuel des lettrés qui se la racontent tranquille dans les cafés new yorkais – à savoir les rédacteurs de la prestigieuse revue Literary Review – mais qui, à l’instar des membres de la cérémonie des Razzie Awards, ne cachent pas leur passion déviante et très incisive pour une littérature « autre », volontiers désastreuse. Avec le même aspect donneur de leçons que les membres des Razzie (respectabilité oblige) ou du Comic Book Guy des Simpson, car le but est d’ « attirer l’attention sur une écriture pauvre, des redondantes scènes de sexe dans la fiction moderne…pour les éviter à l’avenir« . Si les anti-Oscars célèbrent régulièrement avec beaucoup d’humour les pires séquences de câlins de l’usine à rêves, les pires scènes de sexe de la fiction romanesque ne sont pas en reste niveau drôlerie, dépassant chaque année un niveau qu’il faudrait désormais déterminer en nuances de Grey.
Sont nommés pour cette vingt troisième cérémonie du Bad Sex in Fiction : Before, During, After (Richard Bausch), Book of Numbers (Joshua Cohen), Against Nature (Tomas Espedal), Fates and Furies de Lauren Groff, The Making of Zombie Wars (Aleksandar Hemon), Fear of Dying (Erica Jong), List of the Lost (Morrissey) et The Martini Shot (George Pelecanos). The Guardian nous offre le panel de ces extraits faisant offense à la Grande Littérature du Sexe. Même si entre nous, on sait que le meilleur bouquin sur le sujet a été écrit par les gamins de South Park (Colorado) et qu’il s’intitule The Tale of Scrotie McBoogerballs.
La mauvaise foi est au rendez vous, car on ne peut pas non plus dire que le timide et finalement plutôt rigolo « He touches my cunt as if he were Adam just discovering Eve’s pussy » d’Erica Jong ou le traditionnel « She grasps his long hair with both her hands and rides him as if he were a horse » de Tomas Espedal soient les pires descriptions sexuelles qui existent – ou alors je vous conseille de vous taper des fanfics. Franchement, Pelecanos fait mieux en privilégiant la comparaison lyrique, aussi nécessaire au bonheur quotidien que le petit déj’ des champions : « I got between her and spread her muscular thighs with my knees and rubbed myself against her until she was wet as a waterslide ». Malgré ce frisson humide, on préférera largement le porn bien cheap de Hermon, joli nanar du cul qui, entre une péné glaciale et deux réflexions sur le port du préservatif, se conclut sur une maxime universelle qui peut tout servir à tout moment de votre existence, surtout si vous comptez passer le CAPES de philo cette année : « She let him in so deep he didn’t have to think about her, and therefore he didn’t have to think about himself, but of course he was thinking about not thinking about himself …« . Sérieusement, il faut que vous arrêtiez de parler aux gens.
Au sein de ce jeu de massacre, il n’est pas étonnant de voir un mecton aussi légendaire que Morrisey figurer dans le top, car rappelons que, tout comme les DePalma, Verhoeven et autres McTiernan furent « récompensés » par un Razzie en leur temps (la vie est une biatch), des auteurs de renommée mondiale tels que Normal Mailer et Tom Wolfe ont également eu droit à leur Bad Award, ce qui prouve que tout un chacun peut un jour sombrer dans les méandres du Harlequin explicite. Quand au potache Bret Easton Ellis, nul doute qu’il n’a fait à travers l’over the top Glamorama que provoquer au maximum ce genre de reviewers taquins ! Morrissey nous offre ainsi à mes yeux la plus belle punchline du bookgame en accouchant de la cryptique SNOWBALL OF FULL FIGURED COPULATION, que je n’hésite pas à écrire en lettres capitales tellement ça balance. L’extrait entier pour les Jamy gourmands. Attention, c’est une sorte de diatribe à la Hubert Selby JR avec plein de mots tordus dans la mélasse du foutre :
« At this, Eliza and Ezra rolled together into the one giggling snowball of full-figured copulation, screaming and shouting as they playfully bit and pulled at each other in a dangerous and clamorous rollercoaster coil of sexually violent rotation with Eliza’s breasts barrel-rolled across Ezra’s howling mouth and the pained frenzy of his bulbous salutation extenuating his excitement as it whacked and smacked its way into every muscle of Eliza’s body except for the otherwise central zone. »
Dans le même genre, le GALLONS OF MILK EVOKING BOOBS de Lauren Groff n’est pas mal non plus – l’abstraction est définitivement l’un des pires ennemis du sexe dans la fiction – et autant vous prévenir que ça vire style Neuf Semaines et Demie au bon gros foodporn décadent des familles, et ce pour mon plus grand plaisir d’amoureux des livres boiteux et du bien-manger :
Lotto, who was always ready, who was ready at the most abstract imaginings of a girl – footprints of a sandpiper like a crotch, gallons of milk evoking boobs – was not ready at this oh-so-abrupt beginning. It didn’t matter. Gwennie shoved him in though she was dry. He shut his eyes and thought of mangoes, split papayas, fruits tart and sweet and dripping with juice, and then it was off, and he groaned and his whole body turned sweet …
Pour conclure, voici le meilleur face à face jamais écrit dans un récit romantique. De quoi faire pâlir les amoureux d’Howard Hawks, de Billy Wilder et de Richard Curtis. Je crois que DH Lawrence vient de mourir une deuxième fois et qu’il n’est pas très content. Attention, c’est so frenchy – plus proche du talent d’Arielle Dombasle que de Brigitte Lahaie cela étant – tellement d’ailleurs que ça en est presque poétique dans son genre :
« Her mouth was intensely ovoid, an almond mouth, of citrus crescents. And under that sling, her breasts were like young fawns, sheep frolicking in hyssop – Psalms were about to pour out of me.
“Vous?”
“Josh,”
I said. “Vous habillé.”
“Je vais me undressed, clothes off, unhabillé, déshab.”
Quand je lis ça, j’ai envie de repartir écrire mes fresques littéraires sur Yelp, pipe en bouche et musique classique en fond. Plus qu’à attendre décembre pour connaitre le nom du grand gagnant, celui du mauvais fap, de la nullité érotique, du degré zéro de la forme littéraire. En attendant, je vous conseille de vous undressed et d’aller sur le Good Fap, posay, avec not habits du tout, tranquille : déshab.
Des teubs contre les balles ou les boules… On ne sait plus très bien qui on est après cette semaine difficile, donc on vous offre cette sélection 100 % keum qui devrait remettre un peu de soleil dans ce gris vendredi.
Ce regard, cette passion : vraiment ça en dit long. Plus long que la bite d’Alex Mecum ? Aucune idée, mais en tout cas on prend un malin plaisir à observer Killian James mettre tout son coeur à l’oeuvre. « Everyday I’m hustlin », comme dirait l’autre.
Killian James & Alex Mecum – The Hustle
Une croisière, un yacht, du soleil et l’Atlantique à perdre de vue… Cadre idyllique pour une sodomie en bonne et due forme, non ? C’est exactement ce que s’est dit Ryan Rose en prenant les voiles ce matin. En même temps son compagnon Duncan Black l’a bien cherchée : c’est lui qui exhibe un gros phallus sur son biceps, merde.
Ryan Rose & Duncan Black – Stormy Seas – Naked Sword
Synchronisation des ejacs pour ces quatre aventuriers du fap sur Men.com. Le sperme appelle le sperme, l’excitation des autres, la nôtre et il n’est donc pas rare de jouir en même temps. C’est Johnny Rapid qui en profite pleinement avec ce bukake dans les règles de l’art. On te laisse à ton kiff petit chat, bisous.
Johnny Rapid, Paul Wagner, Landon Conrad & Logan Vaughn – Houseboy Part 3 – Men.com
Les cartes, les routes et les montagnes qui s’affichent sur l’écran quand on laisse sa souris se promener sur Google Map donnent vite chaud surtout quand on coupe son petit ventilo. Alors on se met à l’aise, on se met à poil, on appelle un pote et on passe à une autre activité. Comme dit le proverbe : « Cul bien cambré, sodomie bien effectuée ».
Jacob Dixon et Ryker Madison – Velo Part 2 : The dispatcher – Helix
Le rimjob est une passion. Donneur ou receveur, c’est toujours la fête quand on bouffe des boules. Jed a la dalle et attrape Armond Rizzo à pleines mains pour lui enfoncer sa bouche. Il n’y a pas d’heure pour en manger. Bon app les mecs !
Jed Athens & Armond Rizzo – Rawfuckclub.com
Bonne semaine !
Dure journée de travail ? Et si vous vous accordiez une pause ? Cela fait slogan pour une célèbre marque de café…whatelse ? Et pourtant, mon premier joujou pour NXPL m’a donné cette impression d’une surprenante et intense pause café que l’on aurait envie de reprendre à peine fini d’être dégustée… Ma pause café ce soir c’est le…
Cet article Test du vibromasseur Fun Factory Miss Bi est apparu en premier sur NXPL.
Les terroristes revendiquent avoir « pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion. » Le Paris des plaisirs accuse le coup, indéniablement. Les...
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Brian Sloan, l’inventeur de l’Autoblow 2, déborde d’idées remarquables. En soi, celle d’un masturbateur électrique qui simule une fellation était déjà assez notable. Quelques temps après la sortie de l’engin, l’entrepreneur a encore innové dans les grandes largeurs en organisant un concours de beauté pour vagins. L’heureuse gagnante de la compétition a remporté 5 000$ et un voyage à Los Angeles, où ses parties génitales ont été scannées pour devenir un manchon d’Autoblow. Aujourd’hui, Brian Sloan, qui nous a fait part de tous ses projets dans une interview à paraître sur le Tag Parfait, remet ça en organisant un concours de beauté pour testicules.
Cette fois, l’objectif est de transformer les gonades du champion en objets de décoration intérieure : presses-papier, serres-livres, butées de porte… Il y a 10 000$ à gagner pour les vainqueurs : 5 000 pour le premier, 3 000 pour le deuxième, 2 000 pour le troisième. Comme le plus beau vagin, les plus belles couilles seront désignées par la voix du public. Résultat de l’élection le 25 décembre prochain. « Si le public aime vos boules et les emmène au sommet, vous serez l’une des seules personnes au monde à pouvoir dire : « Mes boules sont reines de beauté » », souligne Brian Sloan. Le jeu en vaut la chandelle.
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J’aime beaucoup la radio, ce n’est pas un secret. Les sons aussi, d’ailleurs. Le mystère de la voix, le plaisir qui passe par le sens de l’ouïe… J’ai toujours pensé que les pornos doublés ne méritaient pas d’être vus tant ils sont pénibles à entendre… Du coup quand « Hear I Come« , création sonore orgasmique de Baptiste Marie, est arrivé jusqu’à mes oreilles, j’ai eu envie d’en savoir plus sur son créateur et sur ses intentions jouissives. Et moi qui aime les jeux de mots, le subtil mélange entre « Here I come » (« Me voici ») et « Hear me come » (« Entends-moi jouir ») n’en invitait que plus à la découverte.
Cet échange a commencé il y a quelques semaines, et s’est poursuivi après les attentats de vendredi. Alors qu’on a plus que jamais besoin d’énergie positive, de joie solaire et de faire jouir un Paris qui a trop pleuré, je trouve que cet échange est d’actualité. Alors un conseil : mettez un casque, cliquez sur play, et laissez-vous aller pendant la lecture…
« Hear I come » est-il votre carte visite d’ingénieur du son?
« Hear I come! » n’est pas ma carte de visite, mais plutôt un projet personnel que j’ai particulièrement envie de porter aux oreilles de tout-un-chacun. Dans mes projets de création sonore, qu’ils soient réfléchis à l’échelle d’une webradio, comme ma collaboration avec le Frigo (mon émission « Le Son De… » par exemple), ou qu’ils soient des projets plus personnels que je muris et fais germer de mon côté, je me retrouve souvent à les diffuser, les présenter aux oreilles d’un groupe bien défini, de personnes habituées de mon travail, de la création radiophonique. Disons que c’est un peu la particularité de la création sonore : elle n’arrive souvent qu’aux oreilles des personnes qui vont faire la démarche d’aller en écouter, et ne bénéficie pas d’une exposition plus large comme peut en faire preuve la création plastique ou vidéo contemporaine. Ma démarche avec ce projet a été d’essayer d’atteindre un maximum d’oreilles, de montrer que le plaisir pouvait être porté aux oreilles de tous, qu’il pouvait résonner dans n’importe quel espace, être à la fois multiple et appréhendable par tout le monde. Et c’est dans cette volonté là que j’en ai fait si ce n’est une carte de visite temporaire, un acte sonore que je suis allé défendre sur plusieurs fronts.
Vous avez dit avoir lancé ce projet un soir de déprime politique. Votre première idée d’action politique, c’était du bruit de sexe dans la rue? Cela tendrait à prouver que le sexe est très politique…
Je persiste à dire que ma première volonté a été de faire résonner du plaisir dans les rues et non d’aller afficher des sexualités chargées de leurs propres revendications politiques. Face à l’austérité d’une situation politique, face à la dureté de certaines positions de partis, face au puritanisme rétrograde et nauséabond de certaines revendications j’avais envie de dire : « stop, la question sexuelle est avant tout celle de la revendication du plaisir, de son propre plaisir, avant d’être une question de genre, d’orientation sexuelle, etc. » Ensuite il s’agit évidemment d’un acte politique qui propose à la sexualité de réintégrer la rue, le quotidien à travers un autre média que celui des mots, via les sons. Un son est à la fois moins revendicateur, moins juge, moins unilatéral qu’un mot, mais il est aussi plus envahissant et plus intime car plus sensoriel. On peut ne pas être d’accord avec un mot, peut-on l’être avec un son ? On peut détourner la tête d’un mot, peut-on le faire avec un son ?
Vous dites aussi « Je ne voulais pas parler de la sexualité ». Pourtant même sans mots, votre enregistrement en fait parler.
« Hear I come! » parle intrinsèquement de sexualité oui, mais pas de manière si directe je crois. En allant enregistrer des hommes et des femmes dans leur plaisir sexuel, il est difficile de ne pas parler de sexualité ni de genre. Pourtant les enregistrements sont centrés autour du plaisir que prennent ces personnes là, et jamais de la manière dont ils en prennent ou de leur sexe, leur identité. De même, on n’entend jamais deux personnes prendre en même temps du plaisir, ils s’enchainent parfois de manière très rythmée, d’autres fois de manière plus langoureuse. Disons qu’il me semblait important de faire quelque chose qui s’éloigne le plus des codes de la sexualité pour que tout-un-chacun puisse se retrouver dans quelque chose de beaucoup plus simple qu’est le plaisir. Et je crois que j’y suis arrivé à ma manière. La plupart des gens qui m’ont parlé de leur réaction à l’écoute d’ « Hear I come! » pensaient préalablement être gênés par la sexualité implicite du projet, mais se sont finalement retrouvés charmés par la douceur de sa composition centrée autour du plaisir.
Ce ne sont que des enregistrements de sexe en solo, ou il y a eu des enregistrements de relations? Vous en savez plus sur ce qui s’est passé au moment des enregistrements?
Chaque enregistrement est centré autour d’une unique personne prenant du plaisir. La manière dont les personnes prennent du plaisir fait par contre parfois appel à un autre partenaire… Il y a eu, disons-le de manière plus directe, deux cas de figure : une personne acceptant de se masturber devant un micro ou une personne acceptant de se faire prendre en main / en bouche dans la même situation. A chaque cas, le micro était centré sur la voix de la personne, et si une personne l’accompagnait dans son plaisir, elle se devait d’être la plus discrète possible. Parce que j’ai pris le temps d’en parler avec chacun des participants, je sais dans laquelle de ces deux situations ils ont choisi de s’enregistrer. Et je n’en dirais pas plus…
Avez-vous mis à exécution votre projet de diffusions sauvages dans la rue? Quelles étaient les réactions des passants? Vous observiez discrètement ou vous vous affichiez?
Les diffusions sauvages dans la rue sont encore en préparation. Il faut non seulement que je réunisse un groupe de personnes ayant envie de m’accompagner dans ces déambulations, mais aussi que je développe un dispositif de diffusion sonore discret et portable. Je ne compte pas m’afficher, mais je ne souhaite pas non plus tromper l’oreille des passant en me cachant. Pour l’instant j’étudie l’idée de choisir un lieu de création comme lieu de départ de mes déambulations. J’ai toujours apprécié les démarches qui poussaient à sortir les créations d’un lieu d’exposition figé qu’est le musée. Je réfléchis aussi à l’idée d’investir des ascenseurs, en remplacement d’une musique, pour accompagner l’intimité de ceux qui y monteraient dedans.
Vous aviez écouté d’autres références de bruits d’orgasmes en musique (je pense à « Love on the beat » de Gainsbourg ou « Rocket Queen » de Guns n’Roses) ou vous étiez totalement vierge?
Qui n’a pas ces références en tête avec un minimum de sensibilité et culture musicale ? Je peux aussi vous aiguiller vers Lovage, un album d’ailleurs dont la pochette fait référence à Gainsbourg, et dont les voix de Jennifer Charles et Mike Patton content des aventures sexuelles sur des sons parfois bien suggestifs… Mais l’idée ici était de reprendre un.e format / durée musical.e et d’utiliser les voix comme des textures musicales (mélodiques et rythmiques), jamais de les accompagner d’autres instruments de musique, elles se sont toujours suffies à elles mêmes.
Je reviens sur votre réponse sur le sexe politique car elle m’étonne. Si votre volonté initiale était de faire résonner du plaisir dans les rues face à une austérité des idées politique du moment, c’est bien que le plaisir sexuel reste un sujet éminemment politique et que votre idée première l’était aussi?
Tout à fait, je suis entièrement d’accord : le sexe est un sujet politique qui dérange et c’est pour ça aussi qu’il m’intéresse. Je précisais simplement que mon geste était d’abord un questionnement sur le plaisir en tant que tel et moins sur les relations, sur les types de sexualités, etc. Un message politique qui dirait : n’oublions pas le plaisir dans la question sexuelle !
D’ailleurs je me pose des questions sur la potentielle illégalité de votre performance. S’agirait-il d’un acte pornographique? On pense d’abord aux films mais la loi française condamne la pornographie quand elle est diffusée dans un cadre qui ne protège pas les enfants de la recevoir. Mais la loi ne définit jamais ce qui est pornographique ou pas. Ce qui a d’ailleurs permis de condamner un magasin de sex-toys qui avait mis en vitrine des vibros dans un rayon de moins de 200m d’une école…
Ma performance est déjà illégale dans le sens où je ne souhaite pas demander d’autorisation légale de diffusion dans la rue. C’est en ce sens que je parle de diffusion « sauvage ». Évidemment avec un tel sujet, je m’expose directement à des poursuites pour trouble à l’ordre public ou d’atteinte aux mœurs, j’en suis pleinement conscient. Mais je me défends par contre de toute qualification « pornographique » de mon œuvre. Si la pornographie est une représentation obscène, comme sa définition tend à la qualifier, je ne pense pas qu’ « Hear I come! » le soit. En choisissant de ne laisser à écouter que des voix (et pas des actes sexuels), en évitant tous mots crus, en centrant l’écoute sur le plaisir, je m’éloigne d’un acte pornographique. Tout comme il est impossible de prouver l’identité des participants (il n’existe pas de notion d’identité dans le son, comme il existe dans l’image), il est impossible de prouver qu’il s’agit d’une représentation sexuelle. Lorsque l’on s’extrait du titre, ne pourrait-il pas s’agir de personnes réagissant à un très bon brownie, un film à sensation ou une autre émotion intime forte ? Pour semer le trouble, je comptais même à un moment intégrer des cris de karatékas au sein des sons de jouissance. Ne ressemblent-ils pas aussi à des sons de plaisir dans leur caractère et par leur libération d’énergie ? Quant à la question de la diffusion proche de lieux sensibles comme une école, je ne compte ni viser ces lieux-là, ni les éviter pour autant. Un enfant ne serait-il pas en mesure d’écouter du plaisir ? Je pense qu’il est bien plus néfaste pour lui de regarder NRJ12 par exemple…
Pourtant, le problème légal est que ce n’est pas votre conception de la pornographie qui est prise en compte, mais celle de notre société ou de ceux qui vont recevoir votre oeuvre. Effectivement la pornographie peut se définir comme un choc à la décence, notion qui sera relative à chacun. Et si l’atteinte aux « bonnes moeurs » à été supprimée du droit français, elle n’en a pas moins été remplacée par un autre alibi moralisateur, celui de la protection des enfants.
Je comprends tout à fait ce que vous dites sur la pornographie, disons que j’argumentais pour entretenir le débat… En effet je vais certainement devoir me frotter à des personnes plus moralisatrices que moi. Disons que c’est un aspect du projet que j’ai accepté dès le départ. Je l’ai accepté et je dirais même plus, ça m’intéresse pour une fois de me confronter à un projet qui ne sera pas si facile à défendre, parce que je suis plutôt un habitué des créations sonores écoutées par une population habituée de la création sonore libre.
Après les attentats de vendredi, qu’advient-il du message de « Hear I Come »?
J’aurais envie de dire que les choses n’ont pas changé depuis ce vendredi 13, car c’est ce message de retour à la vie qu’il faudrait véhiculer. Mais elles ont fatalement changé quelque chose en nous. Il me semble d’autant plus urgent de porter bien haut toutes les valeurs libertaires, toutes ces valeurs qui ont été visées vendredi, cette festivité, l’envie de sortir et de nous retrouver quelles que soient nos croyances, sans division, d’aller écouter de la musique dans nos salles de concerts préférées, voir des rencontres sportives ensemble,… C’est cette vie débordante, que l’on ne peut cadrer, qu’il faut continuer à porter bien haut et précisément dans la rue. Continuer à créer et aller diffuser ces créations dans la rue, faire entendre du plaisir, de l’orgasme, est plus urgent que jamais. Si le sexe et la musique rock nous placent comme une « capitale […] de la perversion », il faut alors redoubler d’expression sexuelle libre et de rock ! « Hear I come! » se doit de résonner en pleine rue, j’en suis plus persuadé que jamais.
En effet… Les bonnes moeurs n’existent plus en droit, mais la protection des enfants l’a remplacée. Et les fascistes de l’Etat Islamique trouvent à qui parler avec nos fascistes locaux, sur la même longueur d’ondes quant à notre « perversité » qui serait à éradiquer.
Le groupe Eagles of Death Metal est un groupe satanique (“kiss the devil”), aimant le porno et la drogue. Les démons se combattent entre eux
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 14 Novembre 2015
Alors soyons pervers, jouissons dans la rue?
Le porn féministe a-t-il encore de beaux jours devant lui ? Représenté en grande partie par les Feminist Porn Awards (FPA) – dont on avait reporté les gagnants l’an dernier – , ce genre pornographique semble se démocratiser pour toucher de nombreuses couches du business. Pourtant, après dix ans d’éditions populaires, la cérémonie ne verra pas le jour en 2016. Que s’est-il passé ?
Il faut d’abord savoir que le porno féministe a fait un vrai bout de chemin depuis que Chanelle Gallant (l’ancienne directrice de Good For Her) a monté l’événement en 2006. Dans les années 1990, et jusqu’à l’avènement d’Internet, les films étaient selon elle (et ses clients) « tous les mêmes » : pas de diversité au niveau des corps, des sensations ou des ressentis… Un porno plutôt blafard en comparaison de sa vie sexuelle multiforme. L’actuelle directrice, Alison Lee, a fait perdurer cet esprit depuis son lancement. Pourtant cette année il ne sera pas.
Le développement de films indépendants et de collectifs autonomes (comme Pink Label) a ouvert la voie à une nouvelle production pornographique. Les FPA ont-ils encore une place dans cet espace, où chacun a désormais compris les règles du jeu et sait y faire, seul ? Ils s’expliquent :
En 2015, Internet et les nouvelles technologies ont permis à l’industrie pour adulte de fortement se démocratiser. De petits producteurs talentueux et ambitieux peuvent se targuer de la popularité de leur travail et de la régularité de leur audience. De plus gros studios travaillent aujourd’hui avec des actrices et directrices féministes, qui élargissent leur public. Bien sur, il reste encore beaucoup à faire, mais nous avons déjà franchi un long chemin depuis le début de cette aventure.
Alors qu’il « reste encore beaucoup à faire », le report de l’édition 2016 prend une forme d’échec. Chacun est potentiellement pornographe, alors chacun s’y donne à fond. Tout le monde peut faire son porno, c’est-à-dire choisir ses performances, ses compagnons, ses ambiances.
Ashley Vex
Le titre du communiqué précédemment cité est « Il est temps de faire quelque chose de nouveau ! » Mais quoi donc ? Bah apparemment, rien du tout. Il est temps de rentrer chez soi et de réfléchir à tout ce que le porno a déjà intégré comme nouvelles possibilités. Chercher un nouvel angle, donc, dans un monde où le porno est de moins en moins l’affaire de grosses boites de production, de réalisateurs libidineux et d’acteurs naïfs.
C’est avec un sentiment de fierté et de satisfaction que nous vous annonçons ce petit break. Nous prenons ce temps pour revoir notre stratégie sur la façon dont nous voudrions transformer et faire renaître cet événement qui nous est cher. (…) Nous vous aimons bien trop pour ne pas revenir.
Ok… Bon courage.
Depuis le mardi 17 novembre, l’application Tumblr sur iOS permet à ses utilisateurs de produire des gifs en un clin d’oeil à partir d’une vidéo ou d’une rafale de clichés entreposés sur leur téléphone. A la faveur de son étonnante facilité d’utilisation, ce nouvel outil a déclenché une déferlante de boucles animées sur le site de blogging. Et bonne nouvelle pour les fappeurs, une part non négligeable de la vague relève de la pornographie amateur.
Dans un article consacré au phénomène, le journaliste Clinton Nguyen estime pour Motherboard que 30% des gifs les plus populaires de Tumblr sont désormais l’oeuvre artisanale d’anonymes qui se touchent et se désapent pour Internet. En bon journalistes, nous avons mené notre enquête sur le sujet. Nous avons constaté que cette proportion est un peu exagérée, mais aussi que quelques jolis traits d’amateurisme ornent effectivement les résultats du tag #made with tumblr.
« Evidemment, ça devait arriver. Ici c’est l’Internet », écrit Clinton Guyen avant de rappeler qu’en 2013, les blogs pornographiques représentaient plus de 11% des domaines hébergés par Tumblr. Ça laisse quand même un peu de place pour les chats mignons.
Depuis 2012, les Inked Awards récompensent les acteurs et actrices pornographiques tatoués, mais aussi ceux qui favorisent leur intégration dans l’industrie. N’oublions pas qu’il y a encore quelques années, un simple tatouage expédiait automatiquement son porteur dans la niche « alternative » de l’industrie, le condamnant à un site officiel constellé de petites têtes de morts, d’étoiles et d’éclaboussures roses. Heureusement, les temps changent.
Rachael Madori
Cette année, 21 titres étaient en compétition, trois fois plus que l’année de lancement des Inked Awards. Leurs heureux détenteurs pour 2015 ont été nommés samedi dernier. Anna Bell Peaks a remporté le titre de Camgirl de l’année pour ses shows sur MyFreeCams. Rachael Madori est repartie avec la couronne de starlette de l’année. Une victoire que son petit ami a rendu plus heureuse encore en demandant la jeune femme en mariage, hier.
Anna Bell Peaks
Parmi les autres finalistes, deux hommes seulement : Lexington Steele, consacré acteur de l’année, et Jonni Darkko, élu réalisateur de l’année grâce à son travail pour Evil Angel aux cotés de Klei Valentien et Nina Elle. Vous pouvez retrouver la lise complète des gagnants sur le site officiel des Inked Awards.
Le besoin de douceur est total. Heureusement, depuis la reprise et après ce week-end insupportable, mon écran de PC me diffuse des images en provenance de Chaturbate qui font chaud au coeur et… ailleurs. Du sexe, de l’amour, de la jouissance que je viens partager avec vous, pour diffuser le plaisir comme on sait le faire au Tag. Suivez-moi, on a des fap à rattraper.
Sans nul doute LA sensation du moment. Elise, connue sous le pseudo Siswet19 est en train de faire souffler un vent nouveau sur le monde de la webcam. D’abord une machine, avec un gode au bout : une fuckmachine ! Pas nouveau, j’en conviens, on les voyait déjà dans les porno américains de notre jeunesse. Mais quand on comprend pourquoi elle est là, c’est l’hallu. Oui mesdames et messieurs, la fuckmachine est sous votre contrôle : à vous de tiper le montant initial pour la faire démarrer, puis de 100 tokens en 100 tokens, vous pouvez en faire augmenter la vitesse.
Et là, on passerait des heures à regarder Elise et sa machine à plaisir. Qui ne rêverait pas d’avoir la même à la maison ? (la machine j’entends) Pas moi, je peux vous le dire. En attendant que le père Noël m’en offre une, je regarde en rêvant la cam de Siswet19 et je tippe car je like.
Mila SteeleMila est une camgirl colombienne de 19 ans. Elle aime les animaux, et elle est fan d’Avengers et des couleurs de cheveux improbables. Elle n’a jamais quitté la Colombie et elle souhaite voyager, au Mexique notamment. Impossible pour moi de passer à côté vous vous en doutez… d’autant que ses shows sont toujours très intéressants, et par intéressants je veux dire : BOOBS. Je la recommande, elle n’est que douceur et gentillesse. Bonne chance par contre si vous ne parlez pas espagnol, car son anglais est comment dire… approximatif.
Princess Lexi
Vous aimez le Scrabble ? Moi aussi. Et apparemment Lexi (avec un i, c’est important) adore ça aussi, ou alors elle nous le fait croire avec son superbe pyjama qui donne envie de se remettre aux jeux de société à plusieurs. On aime Lexi parce que ses shows sont toujours inventifs, et que comme les meilleures camgirls, elle est très proche de ses spectateurs.
Ne rêvez pas d’un tête à tête virtuel avec elle, elle n’en fait jamais. Elle est de ces camgirls qui savent se faire respecter et qui ne cherchent à faire plaisir à personne à part elles-mêmes, inutile de préciser que c’est justement ça qu’on aime.
Adammeva
Work together on CB) pic.twitter.com/hG5d4bSAxI
— Deryck Sky (@Deryckly_Sky) June 1, 2015
Mon couple coup de cœur du moment, ce sont ces deux jeunes beautés venues d’une contrée lointaine. Non en vrai je ne sais pas du tout d’où ils sont, et en outre, l’anglais très moyen (décidément) du jeune homme sur Twitter me fait espérer qu’ils ne sont pas britanniques. Pour une fois, c’est le garçon qui se met en avant et qui gère les webcams. C’est ennuyeux de voir que la belle Eva est sa soumise et ne diffuse pas seule (on en rêve), mais c’est ce qui plaît dans ce duo : les gorges profondes et les fellations musclées, puis la baise sportive. Et soyons sérieux, il a beau être bien fait, on ne serait pas là s’il n’y avait pas les beaux yeux bleus de la belle pour nous fixer dans la caméra pendant qu’elle se laisse remplir la bouche par son mec.
NeptuneCette semaine je vous offre une deuxième Lexi pour le prix d’une : Neptune se fait en effet appeler Lexi Miasaki. Mais ne vous y trompez pas, celle-ci est française. Fan de jeux vidéos et de séries, Lexi se définit elle-même comme geek. Elle nous a d’ailleurs régalé pour Halloween avec un cosplay Harley Quinn parfaitement réussi.
Comment passer à côté d’une camgirl française, qui de plus se donne tant de mal pour ses spectateurs ? Son profil nous indique qu’elle est en train d’étudier l’anglais, et on lui souhaite de réussir afin de conquérir le monde de la cam ! Je vous conseille de guetter son prochain show qui ne devrait pas tarder… enfin, si elle n’est pas perdue dans Fallout 4 bien sûr !
DSL, pas de diffusion aujourd'hui, j'ai beaucoup de travail (>‿◠)✌ pic.twitter.com/605uFN6E99
— ❣ LeXi M. .(+18⛔). (@NeptuneCams) November 9, 2015
Initialement finis vendredi 13 novembre et programmés pour le dimanche, les gifs de la semaine 117 se sont retrouvés au placard du Tag pour les raisons que vous connaissez. Envie de rien et les yeux scotchés à la timeline des informations en direct, l’heure n’était certainement pas au porn. Quelques jours plus tard, il faut quand même se rendre à l’évidence : rester planqué sous son lit ne sert pas à grand chose. Il faut reprendre le cours de la vie comme si de rien était, même si on doit passer tous les matins devant le Carillon et tous les soirs rue de la Fontaine au Roi en retenant ses larmes, au moins on est vivants. — Gonzo
Tori Black se la joue bourgeoise coquine dans ce gif hyper sensuel. La petite en a vraiment partout mais elle ne moufte pas voire joue encore de son insolence. Comme si elle n’en avait pas eu assez ! On lui a pourtant dit que son effronterie était un vilain défaut, mais elle est trop belle alors on lui pardonne tout.
Cette semaine j’ai vraiment kiffé sur le boule d’Abby Cross. Volume, fermeté, mouvement, vraiment tout y est. Ce gif bien huilé nous vient tout droit de la Team Skeet et sort d’un film qui porte bien son nom. Vous n’aurez surement pas de mal à deviner lequel, mais on vous met quand même le lien.
Abby Cross – Amazing Ass – Team Skeet
Yaay, un cumshot en bonne et due forme. Le jeune homme s’y applique vraiment, on peut dire qu’il met la main à la pâte. Quand à l’actrice, elle fait comme si elle ne s’y attendait pas. Et oui Kiki, ça surprend ! Tu ne nous auras pas sur ce coup-là. Surtout qu’apparemment c’est toi qui saute sur ce pauvre garçon qui n’a rien demandé. Mais ça te rend encore plus sexy, on valide à 1000 %.
Kiki Minaj – The Dangers of Working from Home – Brazzers
« Leur petit secret »… Pas si bien gardé à ce qu’on voit. Lily LaBeau et Marie Luv ne sont pas en reste de toutes leurs scènes de cul et en redemandent, mais à huis clos cette fois. C’est leur petit jardin, leur truc à elles, de s’offrir des 69 toute la night. Heureusement que leur studio était là pour filmer ça.
Lily LaBeau et Marie Luv – Triangle Films
Fleshbot nous aide dans nos recherches de gifs. Cette semaine, Rachel Weisx et Alysa Show prennent des cours d’anatomie et c’est Proxy Paige qui sert de modèle. Le corps humain est sans limite, ce gaping nous le prouve bien. Coucou les filles !
Proxy Paige, Rachel Weisx, Alysa Show – Anal Buffet – Evil Angel
Bisous
Vous avez vu l’excellent film « Her» de Spike Jonze ? (Quoi « non » ? Ce n’est pas une réponse « non »! « Oui, tout bientôt » serait bien plus approprié). Et vous vous souvenez certainement de la profession de Théodore, le personnage principal : il écrit des lettres à longueur de journée pour d’autres, s’immiscant dans les querelles amoureuses et dans les histoires de famille.
Léa, elle, vous propose de faire la même chose. Elle essaye de trouver les bons mots, le ton juste, la bonne formule, pour que l’expression de ce qui était dans votre petit coeur, et que votre bouche sortait de façon désordonnée et aléatoire, puisse ressembler à une belle lettre émouvante et sincère pleine de violons… ou de guitares, si vous voulez que ça swingue.
C’est vous qui choisissez le thème, le rythme, le tempo, et elle, elle compose.
Quoi, c’est de la triche ?Oui et non. Il y a forcément une déformation car Léa n’est pas vous ; elle ne pourra jamais savoir ce qui trotte avec précision dans votre tête et toutes les nuances de votre histoire… Elle vous pique vos émotions, vos sentiments, vos excuses, et joue avec comme s’ils étaient communs à tout le monde. Mais quelque part, ce n’est pas ça qui est important.
Parfois, ce qui compte, c’est juste que les choses soit bien dites et bien entendues, qu’importe la forme, qu’importe le moyen. Léa se propose de bosser votre dossier et de plaider votre cause, avec ses mots, devant vos impitoyables juges… mais vous pouvez tout aussi bien choisir de vous défendre seul.
C’est juste sympa, d’avoir cette option qui s’offre à nous, quand l’orthographe et le style nous font défaut ou quand les mots ne viennent pas.
Ma lettre d’amourMoi aussi, je me suis prêtée au jeu. J’ai toujours voulu « vous » (ceux qui m’encouragent d’une façon ou d’une autre) remercier pour toutes les belles choses que vous m’apportez… mais je n’ai jamais trouvé le bon prétexte pour que cela sorte.
Alors, voilà, je vous glisse la lettre de Léa :
« Mes chers lecteurs, mes chères lectrices, Voici maintenant deux ans que je travaille dans un milieu qui n’est pas encore totalement accepté : qui en fait rire certains, qui en gêne d’autre… La sexualité ! Voici maintenant deux ans que je vous parle librement de sexe oral, de sodomie, de bondage, que je n’ai pas peur de donner mon opinion sur la chose. Et vous savez quoi ? Tout cela, tout ce que j’ai entrepris, tout le cœur que j’ai mis à l’ouvrage (et c’est peu dire !), tous les événements que j’ai organisés, c’est grâce à vous ! Vous qui m’avez encouragée à parler librement de sexualité, vous qui me soutenez et grâce à qui j’ai autant d’aplomb aujourd’hui. Vous m’avez confortée dans mes choix et j’aimerais vous dire combien je suis heureuse de faire tout ça avec et pour vous ! Grâce à vous qui m’avez fait et me font confiance, j’ai l’impression de faire de ma vie quelque chose qui a du sens ! Pour vous, j’ai traversé des forêts et des océans pour interviewer des actrices porno, j’ai testé des sex-toys plus hallucinants les uns que les autres, j’ai réinventé la prostitution, je vous ai préparé des ateliers d’écri-Q en prenant mon rôle d’anime-moiteurs très à cœur, je me suis rendue au théâtre voyeuriste, j’ai sex’té et sex’té jusqu’à perdre haleine et… Pfiou qu’est-ce que c’est bon ! Quoi qu’il arrive, peu importe que certains me tombent dessus ! I am proud ! Fière de défendre la liberté sexuelle, fière de vous avoir avec moi, fière d’être une jeune femme complètement libérée, heureuse de pouvoir prendre du plaisir et d’en transmettre ! Merci, merci à vous tous : à ceux qui sont là depuis le début et ceux qui vont arriver ! Soyez heureux mes chers lecteurs et mes chères lectrices. Vivez et faites l’amour ! Flore »Dans les coulisses
Comment ça s’est passé ? Il suffit de remplir un formulaire très simple en 5 minutes. Plus vous donnez de détails, mieux c’est.
Et vous avez la lettre dans votre boîte mail en 24H. Vous pouvez éventuellement apporter quelques modifications et tout remettre à votre sauce. Moi, j’ai décidé de conserver le texte brut pour vous donner une idée de la prose de Léa, mais vous pouvez tout aussi bien adapter votre lettre et vous l’approprier.
Si vous aussi, vous voulez que Léa vous parle d’amour, c’est par ici.
Veuillez agréer Madame, Monsieur, l’expression de mes slut-tations distinguées,
Flore Cherry.
Vous avez vu l’excellent film « Her» de Spike Jonze ? (Quoi « non » ? Ce n’est pas une réponse « non »! « Oui, tout bientôt » serait bien plus approprié). Et vous vous souvenez certainement de la profession de Théodore, le personnage principal : il écrit des lettres à longueur de journée pour d’autres, s’immiscant dans les querelles amoureuses et dans les histoires de famille.
Léa, elle, vous propose de faire la même chose. Elle essaye de trouver les bons mots, le ton juste, la bonne formule, pour que l’expression de ce qui était dans votre petit coeur, et que votre bouche sortait de façon désordonnée et aléatoire, puisse ressembler à une belle lettre émouvante et sincère pleine de violons… ou de guitares, si vous voulez que ça swingue.
C’est vous qui choisissez le thème, le rythme, le tempo, et elle, elle compose.
Quoi, c’est de la triche ?Oui et non. Il y a forcément une déformation car Léa n’est pas vous ; elle ne pourra jamais savoir ce qui trotte avec précision dans votre tête et toutes les nuances de votre histoire… Elle vous pique vos émotions, vos sentiments, vos excuses, et joue avec comme s’ils étaient communs à tout le monde. Mais quelque part, ce n’est pas ça qui est important.
Parfois, ce qui compte, c’est juste que les choses soit bien dites et bien entendues, qu’importe la forme, qu’importe le moyen. Léa se propose de bosser votre dossier et de plaider votre cause, avec ses mots, devant vos impitoyables juges… mais vous pouvez tout aussi bien choisir de vous défendre seul.
C’est juste sympa, d’avoir cette option qui s’offre à nous, quand l’orthographe et le style nous font défaut ou quand les mots ne viennent pas.
Ma lettre d’amourMoi aussi, je me suis prêtée au jeu. J’ai toujours voulu « vous » (ceux qui m’encouragent d’une façon ou d’une autre) remercier pour toutes les belles choses que vous m’apportez… mais je n’ai jamais trouvé le bon prétexte pour que cela sorte.
Alors, voilà, je vous glisse la lettre de Léa :
« Mes chers lecteurs, mes chères lectrices, Voici maintenant deux ans que je travaille dans un milieu qui n’est pas encore totalement accepté : qui en fait rire certains, qui en gêne d’autre… La sexualité ! Voici maintenant deux ans que je vous parle librement de sexe oral, de sodomie, de bondage, que je n’ai pas peur de donner mon opinion sur la chose. Et vous savez quoi ? Tout cela, tout ce que j’ai entrepris, tout le cœur que j’ai mis à l’ouvrage (et c’est peu dire !), tous les événements que j’ai organisés, c’est grâce à vous ! Vous qui m’avez encouragée à parler librement de sexualité, vous qui me soutenez et grâce à qui j’ai autant d’aplomb aujourd’hui. Vous m’avez confortée dans mes choix et j’aimerais vous dire combien je suis heureuse de faire tout ça avec et pour vous ! Grâce à vous qui m’avez fait et me font confiance, j’ai l’impression de faire de ma vie quelque chose qui a du sens ! Pour vous, j’ai traversé des forêts et des océans pour interviewer des actrices porno, j’ai testé des sex-toys plus hallucinants les uns que les autres, j’ai réinventé la prostitution, je vous ai préparé des ateliers d’écri-Q en prenant mon rôle d’anime-moiteurs très à cœur, je me suis rendue au théâtre voyeuriste, j’ai sex’té et sex’té jusqu’à perdre haleine et… Pfiou qu’est-ce que c’est bon ! Quoi qu’il arrive, peu importe que certains me tombent dessus ! I am proud ! Fière de défendre la liberté sexuelle, fière de vous avoir avec moi, fière d’être une jeune femme complètement libérée, heureuse de pouvoir prendre du plaisir et d’en transmettre ! Merci, merci à vous tous : à ceux qui sont là depuis le début et ceux qui vont arriver ! Soyez heureux mes chers lecteurs et mes chères lectrices. Vivez et faites l’amour ! Flore »Dans les coulisses
Comment ça s’est passé ? Il suffit de remplir un formulaire très simple en 5 minutes. Plus vous donnez de détails, mieux c’est.
Et vous avez la lettre dans votre boîte mail en 24H. Vous pouvez éventuellement apporter quelques modifications et tout remettre à votre sauce. Moi, j’ai décidé de conserver le texte brut pour vous donner une idée de la prose de Léa, mais vous pouvez tout aussi bien adapter votre lettre et vous l’approprier.
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Flore Cherry.
« Je suis ici pour annoncer que je suis séropositif » : ce mardi 17 novembre, Charlie Sheen a été on ne peut plus clair sur la chaîne américaine NBC. Ce n’est pas vraiment une surprise. Hier, le site TMZ avait déjà révélé que l’acteur de Platoon et Wall Street se rendait à la télévision pour révéler son état de santé au grand public.
Face au présentateur Matt Lauer, le comédien a expliqué avoir découvert sa maladie il y a quatre ans. Un diagnostic qu’il s’est d’abord efforcé de garder secret. En vain. Face aux caméras, Charlie Sheen a confirmé une information également révélée la veille par TMZ : les quelques amis avec lesquels il a partagé son fardeau n’ont pas su tenir leur langue et la rumeur s’est propagée. Mises au courant, plusieurs anciennes partenaires de l’acteur l’ont fait chanter sous prétexte qu’elles ignoraient sa séropositivité lors de leurs contacts sexuels.
« I’m here to admit that I am in fact HIV Positive. » –@CharlieSheen https://t.co/OVqVMKUGET https://t.co/10Ca6WRqt4
— TODAY (@TODAYshow) 17 Novembre 2015
Sur le plateau de télévision, Charlie Sheen a également affirmé avoir payé « des millions de dollars » de compensations financières en échange de contrats de confidentialité sur son état de santé. En révélant sa séropositivité au monde entier, le comédien s’arrache enfin de cette position vulnérable. « Je pense que je viens de me libérer de cette prison », a-t-il affirmé.
Dans le petit monde de l’industrie pornographique, la nouvelle va sans doute faire beaucoup de bruit. Charlie Sheen a entretenu des relations avec de nombreuses actrices, de Bree Olson à Jana Jordan. Dans un article publié vendredi dernier par le Mirror anglais, une performeuse anonyme raconte avoir été mise enceinte il y a cinq ans par un acteur hollywoodien dont elle a récemment découvert la séropositivité. « Je dirais qu’il a couché avec une cinquantaine de porn stars au cours des dernières années », a-t-elle affirmé. Un rythme soutenu qui correspond bien à Charlie Sheen…
Depuis quelques mois la rubrique « Le Porn la poésie » est en pause. La faute à rien, à l’inspiration, à la somme de travail, à la vie. Chaque semaine je me dis : « Allez, on porn-poème ! » Alors on va fouiller les tubes, la main droite fait son devoir et puis, un papier à écrire ici, un autre là, un soir de libre, mais faut bien biturer…
Et soudain j’apprends. J’apprends qu’au Carillon, où souvent, après avoir sélectionné une vidéo, après l’avoir bien, très bien observée, nous allions nous poser, mes notes et moi, pour composer ce poème que bon nombre d’entre vous ne lisiez qu’après avoir bien, très bien observé, la vidéo à laquelle le poème rendait hommage.
Comment dire. Ce jour-là je n’étais pas à Paris. L’équipe du Tag Parfait, comme un bon vendredi, picolait ailleurs. Pourtant, la nuit, le vendredi soir, on s’en est mis des murges dans ce coin-là, dans ces bars-là, dans ces salles de concert là. Et comme précisé plus haut, en journée, j’en ai composé, là, précisément, des poèmes célébrant le porn.
Comme un con j’me dis : s’ils voulaient en buter de la civilisation libre et décadente, nous, penseurs positifs du porn, moi, poète du Beau d’la baise filmée, on aurait dû être en première ligne. De fait.
Mais non. On est encore là. « Même pas peur » qu’on lit partout. Carrément.
Alors on s’y remet, dès maintenant. « Le Porn la poésie » revient très bientôt, le temps de trouver la bonne vidéo. D’ailleurs, si vous avez des propositions, allez-y, en commentaires ou sur Twitter. Votre branlette sera notre poème.
On vous aime, poétiquement, sexuellement.
Parfaitement vôtre.
Deslogis
Check out my anthology on cybercrime and passion: Wetware: Cyberpunk Erotica ($3.89)
I love Sara Karola's "Dirty Dishes" on display at Unseen Gallery. #GUSH #pornotopia2015 pic.twitter.com/pYGYDrxpnG
— Jiz Lee (@jizlee) November 16, 2015
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
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Image: “Last Tango in Paris” shot by Ellen von Unwerth via MenDaily.
“Dr. Katherine Goldey and Dr. Sari van Anders of the University of Michigan set out to test a straightforward hypothesis: The more choice women had over the pornography they watched, the more aroused they would become. Unsurprisingly, that prediction came true. But something unexpected happened in their study, too. Women who freely chose their own erotica also experienced more disgust, guilt, and embarrassment than women who were given limited or no choice over their viewing material.”
Why Are Women Still Ashamed of Watching Porn? (Daily Beast)
“Let me start with a prediction: sex robots will become a reality. I say this with some confidence. In making this prediction, I won’t make specific claims about the likely form or degree of intelligence that will be associated with these sex robots. Granting this, it seems to me that there are three stances one can take towards the existence of such robots: Liberation, Regulation, and Criminalisation.”
The Campaign Against Sex Robots: A Critical Analysis (Philosophical Disquisitions)
“Ask any sex worker how they maintain their boundaries, and you’re in for a long conversation. Some people develop a working identity that they keep entirely separate from their real-life persona, and others conflate the two. Many sex workers desperately want to be out but don’t want to endure the invasive questions, or fear that their housing stability or the custody of their children would be compromised. Some of us just don’t feel that connected to the character we’ve created for work, so it seems unimportant to talk about. And while some strippers love putting platforms on and grinding into their partners’ crotches as foreplay, just as many would slap their boyfriend silly if he asked.”
What It’s Like to Date When You’re a Porn Star (Cosmopolitan)
Kudos to @MorganaMaye for making this story more than some questionably pegged anecdote pretending to be news. https://t.co/ysH76YgSIR
— Troy Orleans (@troyorleans) November 14, 2015
“Adult performers on facing prejudice in one of the most controversial occupations. Exploring the nature of privlege, race, gender and class at the heart of a divisive industry: When the steamy on-screen encounters are over, their clothes are picked up off the floor, and the cameras are switched off, porn performers have to deal with day-to-day life like anyone else – including telling their friends and families how they’re getting paid each month.”
This is what it’s like to come out as a porn star (Independent UK)
“It appears we’re on the brink of a robo-sexual revolution. Some have claimed that you’ll be, like the selfie, a socially derided mainstay by 2025. Other, more conservative, estimates posit that having sex with you will be either commonplace or more popular than human-on-human sex by 2050. Whatever the case, you’re coming — or should I say arriving — soon.”
Dear first-generation sex robot … (Engadget)
“Sangkharom wasn’t always a sex worker, nor did she ever envision herself as one. But, her prior employment — competing in lady boy contests in Isaan, a region in Northeastern Thailand — wasn’t a stable source of income. Sangkharom, who has been working in the sex industry for about 10 years, speaks with pride when she talks about her occupation. Not only does sex work allow her to be economically self-sufficient, but, as someone with an exuberant personality, it also provides her with the freedom she desires. “I like sex work because… it makes me feel good,” she said. “I can choose [the man]. It’s up to me. I can do my way. I can dance and have music, drinking [and] relax.””
Thailand’s trans sex workers seek empowerment, not pity (Asian Correspondent)
“So there’s this essay by Christopher Zeischegg aka Danny Wylde. It’s titled On The Moral Imperative To Commodify Our Sexual Suffering and I think there’s some stuff in there I disagree with. I have to say “I think” because it’s a dense essay with a lot of nuance, some of which may be getting past me. What’s more, I haven’t been where Zeischegg has been or done what he’s done. What I have done is worked (in my pasty-faced keyboarding way) in the same porn industry as him, and experienced (right along with him) certain changes in the porn business …”
Danny Wylde Has Stuff To Say (Eros Blog)
““Never, ever send nude photos to a guy. When I say never, I mean fucking never.” The words hit me like a knife in the chest as I read them on page 228 of Amber Rose’s new manifesto on living right, How to Be a Bad Bitch. Even nudes that obscure your face can be identified by tattoos or other characteristics, Amber warns, and in the event of breakup, you’ll have to wonder for the rest of your life if the ex in possession of this salacious contraband will decide to share them with the world at large. … Heeding this rule would effectively crush my whole sexy-selfie game.”
Why I Have My Face in My Naked Selfies (New York Magazine)
#CNBC CENSORED Amedeo Modigliani's masterpiece after it sold at auction for a record $170M. Keep it prude, America. pic.twitter.com/RcS5jkMxo9
— Rick Calmon (@rcalmon) November 10, 2015
“Imagine that a thousand people—randomly selected from the U.S. population—had unprotected sex yesterday. How many of them will eventually die from contracting HIV from that single sexual encounter? Now, imagine a different thousand people. These people will drive from Detroit to Chicago tomorrow—about 300 miles. How many will die on the trip as a result of a car crash? Which of those two numbers is bigger?” (Hint: Your guess is probably wrong.)
People Are Terrified of Sex (The Atlantic)
“The Erotica Readers and Writers Association has been around since 1996. … In recent years, as Amazon (and other retailers) have pushed back against erotica authors, I have seriously considered giving up on the genre altogether. … I have never met a more fun-loving, open-minded, good-hearted crowd of people. Erotica authors are the first line in the defenders of the freedom of expression. They go places others are often afraid to venture, and tackle topics that far too many shy away from.”
Changing of the Guard (Erotica Readers & Writers Association)
“Odds are, every weirdo customer at the shop she works at, every distant relative, and every long forgotten high school Facebook friend asked her to weigh in on how she felt when Caitlyn Jenner came out. You probably don’t need to add to that. This is especially true when there’s yet another murder or hate crime committed against a trans woman. She deals with that reality every day, so she may not want to rant about it for hours on end when she comes home at night.”
10 Simple Steps to Being a Better Cis Partner to Your Trans Girlfriend (SheWired)
Image: “Last Tango in Paris” shot by Ellen von Unwerth via MenDaily.
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Je ne sais quoi dire suite aux terribles attentats d’hier soir à Paris… Je suis si triste et en colère que quelques barbares incultes et violents puissent tuer des personnes au nom d’un dieu qui n’existe pas (mais putain que c’est débile) ! Mes premières pensées vont aux familles des victimes. Perdre quelqu’un dans ces…
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Quand je suis arrivé en bas des barres d’immeubles, je me suis demandé où j’étais. Souvent les saunas sont dans des lieux, un peu reculés voir mystérieux. Là nous sommes dans un quartier tranquille et rien ne laisse deviner ce qui se joue derrière la façade noire et simple de l’établissement. Le lieu est superbe,…
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A travers les regards de Manet, Toulouse-Lautrec et Degas entre autre, la superbe exposition Splendeurs et misères, Images de la prostitution au musée d’Orsay,...
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Si vous étiez branché sur Canal+ mercredi dernier, vous avez forcément croisé les Fils du Calvaire sur le plateau du Petit journal. Le trio y a interprété son titre Rester avec toi aux côtés de Miss Kittin. Si Jonathan, Damien et Clément vous ont convaincu, rendez-vous au Badaboum le mercredi 18 novembre. Les trois compères prendront la scène de la salle de concert/club/bar à cocktail du 11ème arrondissement entre 19h30 et 23h30, accompagnés du duo italien M+A.
En prévente, les places pour le concert des Fils du Calvaire vous coûteront 11 euros. Vous pouvez également acheter votre place à l’entrée du Badaboum le soir même, mais soyez conscients qu’il vous en coûtera 15 euros. L’autre solution, c’est nous, votre Tag Parfait bien aimé. Si vous nous faites parvenir un petit mot gentil à contact@letagparfait.com, vous aurez peut-être la chance de remporter l’une des deux places que nous avons mis de côté pour vous.
Does the stunning erotic art of Jean-Sébastien Rossbach look familiar? If so, then it’s because he’s known for having “illustrated the covers of Dan Simmons’ Hyperion series, George R. R. Martin’ A Game of Thrones, Robin Hobb’ Royal Assassin and about a hundred more covers for novels, video games, comics, and so on… JS works for prestigious clients among which are Marvel, Dark Horse, Warner Home Video, Ubisoft, SEGA, Wizards of the Coast, Blizzard, Wizkids, Tor Books, SEAT, EMI and many others around the globe.”
His Tumblr is here, he’s @livingrope on Twitter, and you can buy his prints here. I really want a copt of his ten-year retrospective, Burning Inside: The Art of Jean-Sébastien Rossbach (it’s also bilingual English / French).
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A la fin du mois d’octobre dernier, la campagne anti-pornographie #PornKillsLove a fait grand bruit en investissant une centaine de panneaux d’affichage à San Francisco. « Porn Kills Love. Fight For Love » proclamaient les affiches d’un air martial, dans des teintes rouge, noire et blanche. Derrière ce grand élan conservateur, l’organisation Fight The New Drug (FTND), formée il y a cinq ans par quatre Mormons venus de l’Utah.
Histoire de rappeler que tous les membres de l’Eglise des Saints des Derniers Jours n’approuvent pas cette vindicte, les propriétaires des studios MormonBoyz et MormonGirlz se sont exprimés publiquement. « Quatre Mormons entretiennent peut-être des vues anti-pornographie et sexuellement négatives, mais ils ne sont pas nos porte-paroles, a expliqué LeGrand Wolf, qui affirme avoir été élevé dans la tradition mormone. En tant que premier distributeur mondial d’érotisme mormon (…) nous sommes de fervents avocats de la liberté d’expression et de la libération sexuelle ».
La co-propriétaire Brooke Hunter, qui revendique elle aussi une éducation mormonne, en a remis une couche : « (Cette campagne) est menaçante pour tous les professionnels de l’industrie. (…) Soyez assurés que nous et nos fans nous battrons pour envoyer le bon message au public ». On compte sur eux pour triompher dans ce conflit intra-confessionnel pour le moins original.
Il y a d’autres manières de faire de l’argent dans le porno qu’en travaillant sur les plateaux de tournage. Marie-Chantal, par exemple, gagne sa vie en créant des gifs pour une tripotée de studio renommés, notamment Blacked, Tushy et New Sensations. Les poids lourds de l’industrie ont bien compris que ces boucles animées, promptes à se propager partout sur Internet, sont un moyen idéal d’attirer l’oeil du chaland – et donc son porte monnaie.
« J’ai commencé à faire des gifs pour partager des moments de scènes que j’appréciais, explique la Montréalaise au site Connections.Mic. Sachant que Tumblr est l’un des meilleurs endroits pour trouver des gifs porno, j’y ai lancé mon premier blog ». Bien vu : d’après TechCrunch, 11% des comptes les plus populaires de la plate-forme ont quelque chose à voir avec le porno. Aujourd’hui, le Tumblr de Marie-Chantal, KinkyMarieOfficial, génère plusieurs centaines de notes tous les jours. Certaines de ses publications attirent même des milliers d’interactions.
Toute cette entreprise permet à la Montréalaise de gagner sa vie grâce à l’affiliation [publicité à la commission, ndlr]. Chacun des posts effectués sur son Tumblr et son site officiel comportent un lien vers le studio de production des films « gifés ». Cliquez dessus, et vous serez suivi à la trace ; lâchez les euros pour un abonnement à Tushy, Black ou New Sensations et une petite partie des sous atterrira dans la poche de Marie-Chantal. Après tout, c’est grâce à elle que vous avez enrichi l’industrie. La Tumblerina a décidé de se lancer dans l’affiliation après avoir découvert que la méthode était déjà utilisée par quelques gifeurs malins.
Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire pour gagner votre vie en regardant du porno toute la journée. Gardez juste à l’esprit que Marie-Chantal investit tout son temps dans l’entretien de son petit empire. Il faudra aussi compter sur la concurrence de quelques gifeurs renégats : « Je vois des gens poster mes gifs après avoir retiré leurs watermarks, déplore Marie-Chantal. Ils volent mes retweets et mes reblogs, c’est compliqué de rester motivée ». Même dans l’univers tout rose des gifs, la vie c’est dur.
Le troisième article livré dans la hotte de nouveaux plaisirs qu’il me restait à découvrir fut le très majestueux plug anal en Aluminium de Luxotig. Impressionnant par sa taille pour un plug (16 cm de long au total pour 4 cm de diamètre à son endroit le plus large), il n’en reste pas moins un…
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Cybercrime and cybersex: Wetware: Cyberpunk Erotica by Violet Blue (ebook, $3.89)
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En 1751, un opuscule – L’Art de péter – distingue les pets muets (féminins) des pets vocaux (masculins) et plus précisément les pets qui vous font en enfant dans le dos des pets tirés comme des «coups de fusil» avec une franchise toute virile. Sexisme ?
Plusieurs fois réédité au XVIIIe et au début du XIXe siècle, L’Art de péter devient rapidement un classique de la littérature comico-scatologique. Il est sous-titré : «Essai théorie-physique et méthodique, à l’usage des personnes constipées, des personnages graves et austères, des dames mélancoliques et de tous ceux qui sont esclaves du préjugé». Par souci de discrétion, l’éditeur qui ne dit pas son nom affirme résider «en Westphalie, chez Florent-Q, rue Pet-en-Gueule». L’avis au lecteur explique : «Il est honteux que depuis le temps que vous pétez, vous ne sachiez pas encore comment vous le faites, et comment vous devez le faire. On s’imagine communément que les pets ne diffèrent que du petit au grand, et qu’au fond ils sont tous de la même espèce : erreur grossière. Cette matière que je vais vous offre aujourd’hui, analysée avec toute l’exactitude possible, avait été extrêmement négligée jusqu’à présent ; non pas qu’on la jugeât indigne d’être maniée, mais parce que ne l’estimait pas susceptible d’une certaine méthode et de nouvelles découvertes. On se trompait. Péter est un art et, par conséquent, une chose utile à la vie. Il est en effet plus essentiel qu’on ne pense ordinairement de savoir péter à propos».
L’ouvrage a du succès car tout en prétendant exposer scientifiquement la théorie des vents, il dénonce sa propre imposture en dénombrant pas moins de 62 sons de pet différents au fil d’une taxonomie délirante qui combine «les quatre modes simples du pet, l’aigu, le grave, le réfléchi et le libre» avec une grammaire de règles péteuses, notamment celle de Jean Despautère qui veut «qu’une liquide jointe à une muette dans la même syllabe fait brève ; ce qui signifie que l’effet du pet foireux est très prompt». L’auteur s’en donne à cœur joie dans l’énumération de pets qu’il traite comme une langue à part, une langue dont les circonvolutions calquées sur celles des intestins donnent matière, littéralement, aux jeux de mots les plus vaseux. Ainsi l’auteur parle des «pets de géographes, semblables à des girouettes, tournant à tous les vents. Quelques fois, cependant, ils s’arrêtent du côté du Nord, ce qui les rend perfide».
Il y a aussi le «pet involontaire […] lorsqu’on se baisse, ou lorsqu’on fait de grands éclats de rire, ou enfin quand on éprouve de la crainte. Cette sorte de pet est ordinairement excusable». Le «plénivocal, ou grand pet» qui se manifeste «en raison du calibre ample et spacieux qui le produit» ; le «pet diphtongue» crépitant comme une salve de mousqueterie, particulièrement recommandé «pour bannir le diable» ; le «pet aspiré» qui est un petit pet semi-vocal et chétif ; le «pet de province» qui n’est pas falsifié comme celui «de Paris, où l’on raffine sur tout» ; le «pet des ménages» (sic) qui génère peu de troubles ; le «pet de bourgeoises […] bien dodu et proprement accommodé», dont «faute d’autres, on peut très bien se contenter» et – en bout de liste – le «pet de cocu» qui est bicéphale car «il y en a de deux sortes, dit l’auteur. Les uns sont doux, affables, mous. Ce sont les pets des cocus volontaires : ils ne sont pas malfaisants. Les autres sont brusques, sans raison et furieux ; il faut s’en donner de garde. Ils ressemblent au limaçon, qui ne sort de sa coquille que les cornes les premières».
Mais qui est l’auteur ? «Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut, 32 ans lorsqu’il publie son traité». Ce nom est celui d’un obscur fils de marchand de chevaux, professeur de latin à l’Académie militaire et auteur, notamment d’un Essai de médecine sur le flux menstruel entièrement basé sur une théorie courante à l’époque : plus la femme est libidineuse, plus elle saigne. Autrement dit : «Lorsque la femme ressent les appétits amoureux, la matrice éprouve un gonflement qui dépend de l’extravasation du sang dans le tissu spongieux» et… elle déborde. Pour l’historien Antoine de Baecque, qui préface l’ouvrage, «Hurtaut est un sensualiste de la langue» qui aime jouer avec les mots autour de son obsession du corps et des humeurs. Ceci n’empêchant pas cela, Hurtaut est aussi un misogyne de l’espèce la plus courante à l’époque : il estime que les femmes, étant par nature séductrices, sont des menteuses et des dissimulatrices. La preuve, dit-il : il y a des femmes qui s’empêchent de péter. Et de citer le cas de celle «qui n’avait plus pété depuis 12 ans par coquetterie» et qui «est morte de s’être trop retenue».
Quand elles ne se retiennent pas, les femmes rusent, dit-il. Elles serrent si fort les fesses qu’on n’entend rien. Mais… la nature se venge parfois aux dépens de ces mystificatrices. Car lorsque «par la compression et le resserrement du grand muscle de l’anus» on convertit «en femelle ce qui devait se manifester en mâle […] cette malheureuse finesse fait payer bien cher à l’odorat ce qu’elle épargne à l’ouïe» (1). Conclusion, achève Hurtaut : «les ruses tournent souvent au préjudice de celui [ou celle] qui les emploie». Il ne sert à rien de vouloir imiter les femmes. D’une façon ou d’une autre, le pet a le fin mot.
A LIRE
L’Art de péter de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut. Introduction d’Antoine de Baecque. Payot, 2006.
NOTE
(1) Hurtaut place ici, en guise d’argument, un extrait du Mercure galant de Boursault : «Je suis un invisible corps/qui de bas lieu tire mon être/Et je n’ose faire connaître/Ni qui je suis, ni d’où je sors/Quand on m’ôte la liberté/Pour m’échapper, j’use d’adresse/Et deviens femelle traîtresse/De mâle que j’aurais été».
Depuis sa naissance, c’est dans un corps d’homme qu’il vit. Pourtant, il sait au fond de lui qu’il est une femme. Il se livre à nous sur les difficultés qu’il ressent en tant que personne transgenre.
Avant de commencer, un petit rappel de définition. Etre transgenre et être transsexuel, ce n’est pas exactement la même chose bien qu’on fasse souvent l’amalgame. Une personne transgenre est une personne qui estime que le sexe qu’elle porte depuis la naissance ne correspond pas au genre qu’elle est, mais qui ne souhaite pas pour autant changer physiquement de sexe.… Lire la suite
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Sur Instagram, c’est la grande foire au foodporn, dédales labyrinthiques où l’on s’égare aisément, entre deux croissants, trois burgers et quelques tasses de café bien chaud. On trouve de tout, même d’aguichantes galeries gluten free. Voici donc qu’au coeur des mini-buzzs et des banquets 2.0 s’installent confortablement les Girls With Gluten, 955 publis à leurs actifs et une grosse cohorte d’abonnés qui crèvent la dalle près de leurs talons de mesdemoiselles tout-le-monde. A n’en pas douter, c’est la place foodporn populaire du moment, sorte de garde-fous où il fait bon saliver. Entre deux pensées à l’égard de la MILF atomique Martha Stewart, reine des fourneaux, cela va sans dire.
Le foodporn est politique et, choc des images en étendard, caresse toujours du doigt les côtes de la propagande. Entre les innombrables rappels de l’intolérance au gluten par la sphère médiatique et le boost des grandes pontes de l’industrie agroalimentaire vers cette dominante-là (secteur commercialisable comme un autre après tout), on en oublierait presque de se goinfrer la panse sans vérifier si la pizza, le kebab où la pâtisserie du goûter est GLUTEN FREE. D’une réalité physique bien triste concernant (seulement) 1 % de la populace on en a fait une sorte de mouvement socio-culturel, en un temps du lessivage où l’on nous rappelle que la viandasse elle-même peut te crever le squeed. DE L’AIR ! C’est justement ce que proposent nos Girls : respirer un peu en retirant ses vêtements, se faire des mamours en roulant des pelles à de la belle matière grasse, sourire comme nous sourit un sandwich ouvert au monde, lécher la bectance comme s’il s’agissait d’une âme en peine, offrir de l’amour comme le ferait une tartelette au citron meringué. VIVRE !
Ce compte est une nécessité politique, qu’on se le dise : un exutoire sucré et viandé. Déjà parce que ces teenagers ensoleillées, accros aux selfies et autres duckfaces, s’énamourent comme dans un bon petit GirlsOutWest des familles (en plus soft, déso). On va s’aimer, dans une boulang’, chez un charcutier. Ensuite parce qu’on tient là une belle fable sociale entremêlant consciememnt la bectance à l’érotisme pur. Les hot dogs se faufilent dans les bouches au doux lipstick, l’épais sandwich rivalise avec celui de Rocco. La pizza devient le bon coup d’un soir, aussi appétissante qu’un James Deen. Exit le topos du chaton mignon : c’est le cupcake fabuleux qui se glisse entre deux seins généreux. Le donut chanceux est mordu par des dents furieuses, coquinerie sauvage qui évoque la plus épicée des mises en bouche. La rondeur et la consistance des beignets épouse celle des boobs. Quant à l’énooooorme croissant prêt à être dévoré par une jouvencelle, bon sang de bois, il écrase de son poids la Big Black Cock la plus facétieuse. Faut-il encore vous rappeler en 2015 à quel point le porn est food ?
On rêve alors de partouzes hippies agrémentées de crumbles, de quatre-fromages sonnant comme un two girls one cup, d’un threesome humide entre deux Royal Cheese sanguinolents de fromage fondu. Je veux plus : une fondue au cumshot, une raclette en gang bang, de la tarte crémeuse sous la forme d’une creampie. Ces mignonnes altruistes, formant au final une sorte de communauté du bon-vivre, n’ont peur de rien, surtout pas d’être des antithèses réjouissantes aux supermodels squelettiques. Certains grisâtres gourmets sont dérangés par le couplage moderne entre la bouffe et la démoniaque pornographie. Pourtant, Dieu sait ce que Rabelais aurait écrit sur ces goinfres taquines…
Sofia Coppola s’est gourée en causant du Bling Ring comme symbole générationnel. S’il y a un « ring », c’est celui que fait retentir le four. La pizza est prête. A table, les filles. C’est moi qui régale.
One beautiful Tumblr and passionate journey; Strictly Nawa Kitsune self-describes, “My vision of ropes as a model and as a photograph”. Above: “A strong session with Marion…” with photos by Kitsune, ropes and play by DirtyVonP.
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Tout d’abord je tiens à remercier le créateur de ce site qui contient beaucoup d’informations dans plusieurs domaines et qui est sensibilisé par le sujet « handicap et vie sexuelle ». Suite à un accident de voiture, j’ai été touché au niveau des cervicales inférieures et vis en fauteuil roulant manuel depuis. J’ai une auxiliaire de vie…
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Vlacheslav Petrov – à l’instar de ses camarades de l’est Anton Isaev et Said Energizer – a décidé de nous énerver dès le début de la semaine avec la russe Karina. Il avait peut-être acheté ce gros bidon de lub’ et ne savait pas quoi en faire, alors il lui en a mis partout sur le corps et a sorti son appareil photo. C’est sympa de sa part de nous faire partager ses petits délires du dimanche : deux néons, une barre de pole-dance, un joli carnet d’adresse et le tour est joué.
Musique : AWOLNATION – Run
Des décennies après avoir été élaborés, certains univers dystopiques engendrés par la science-fiction sonnent très juste. Il y a la surveillance d’Etat dépeinte dès 1949 par 1984, la généralisation des médicaments antidépresseurs prédite par Le Meilleur des mondes en 1932… Heureusement, toutes les prédictions du genre ne sont pas déprimantes au possible. Dans le domaine du sexe, les auteurs de science-fiction ont aussi vu juste, note Future of Sex.
Dans Tous à Zanzibar, John Brunner tablait dès 1968 sur la normalisation des relations polyamoureuses, homosexuelles et bisexuelles pour l’année 2010. Dans le roman, elles sont devenues une composante normale des sociétés humaines. On ne peut pas dire que nous en soyons tout à fait là, mais on avance. Pour le reste, l’écrivain a vu plutôt juste : développement des extrémismes, écarts croissants entre catégories sociales, importance croissante d’entreprises privées face aux gouvernements, télévision à la demande et légalisation du cannabis…
Si tout se passe bien, on devrait échapper à ça
En 2000, trois ans après la naissance de Dolly, A l’aube du sixième jour faisait d’une prémisse intéressante un film d’action décevant. 2015 : le clonage d’animaux et d’organes humains est devenu habituel. Dupliquer un être humain, cependant, reste formellement interdit. On comprendra aisément la détresse d’Adam Gibson (Arnold Schwarzenegger) quand il rentre chez lui après une journée de travail pour trouver son clone tranquillement installé dans son salon. A défaut d’être un chef-d’oeuvre, le long-métrage de Roger Spottiswoode a réussi à prédire les incroyables innovations de notre époque. L’impression 3D d’organes et l’ingénierie génétique nous permettront peut-être un jour de nous équiper d’organes génitaux plus innervés, plus musclés…
Si vous aviez l’occasion de passer une journée dans le corps d’un membre du sexe opposé, que feriez-vous ? Ne mentez pas, vous vous tripoteriez les parties sans attendre. Dans Le Ravin des ténèbres, publié en 1970, l’écrivain américain Robert A. Heinlein raconte l’histoire du milliardaire Johann Sebastian Bach Smith. 2015 : trop vieux pour survivre sans assistance médicale, il décide de faire transplanter son cerveau dans un nouveau corps. Quelques cafouillages l’amènent à se réveiller dans le corps de sa secrétaire. Le Ravin des ténèbres est, bien sûr, assez érotique. Bien que nous n’en soyons pas encore au stade de la greffe de cerveau, la science progresse à toute vitesse dans la direction de la transmission de pensée. Connecter deux cerveaux, et donc deux esprits, ne semble plus si loin. Sexuellement, ça promet.
Il y a bientôt deux ans, j’ai commencé une activité de modèle webcam en parallèle de mon métier « classique ». Pourtant, je n’avais jamais moi-même regardé de show. Je suis fan de porno depuis longtemps oui, mais l’amateur n’a jamais été ma tasse de fap. Au fur et à mesure de mon expérience de modèle, j’ai commencé à aller regarder les shows de mes collègues pour voir ce qui se faisait sur les webcams d’à-côté. J’ai découvert des profils incroyables dont certains m’attiraient énormément. C’est le cas de celui d’Alice, jeune camgirl qui officie sur Francolive, et se lance également dans le porno.
Cela fait plusieurs jours que j’attends qu’elle se connecte. Quand Francolive m’a proposé de m’offrir un show privé, j’ai sauté sur l’occasion. Il était évident que ce serait avec elle, et pas une autre. Ces longs cheveux bruns, ces yeux noirs, cette bouche rouge presque insolente. Un peu comme si tout ce que j’aime était regroupé dans la même camgirl. Seulement voilà, Alice est déjà très occupée par des tournages et ces temps-ci elle n’est pas disponible pour les shows en live. Mais comme je suis têtue, j’attends, et pour patienter je stalke ses derniers tweets.
J’apprends qu’elle a déjà tourné pour Dorcel (pour sa première scène) et pour John B. Root. Dans une interview avec InThePanda, elle parle de porn, de clichés et de ses débuts face caméra, sans langue de bois. Alice est un peu geek, un peu gameuse. Elle diffuse sur Twitch de temps à autre, ces derniers temps sur Rogue Legacy. Elle aime aussi Metal Gear comme on peut le voir sur la photo ci-dessous (si, dans le fond là… à gauche… non, toujours pas ?). Elle semble assez discrète et posée, plutôt sage même, et elle est vraiment marrante. Je suis maintenant convaincue que ça vaut la peine de l’attendre.
Have a nice week !/Bonne semaine à tous <3 #MGS #MetalGearRex #sexy #geek pic.twitter.com/3wcJMUpiyc
— Alice Leroy (@AliceBabydollX) June 22, 2015
Ma patience a finalement été récompensée ce lundi, quand elle a annoncé son retour sur Francolive. Enfin, j’allais avoir une chance d’obtenir un tête à tête avec elle. Dès que je vois le tweet, je me connecte à sa tchatroom et constate qu’elle est déjà occupée en show privé. Je vais devoir attendre encore quelques minutes.
Quand elle revient enfin, je reste bloquée. C’est la première fois que je suis dans cette situation. Je regarde une camgirl, ce qui n’est déjà pas courant, mais surtout aujourd’hui, j’ai des tokens exprès pour elle, mais je n’arrive pas à cliquer. J’ai le trac. Je parcours son « menu » sans conviction. Je lis les commentaires des spectateurs dans la tchatroom, pour me mettre dans l’ambiance. Je retrouve les classiques que je connais par cœur : les gentils, les lourds, les amoureux. Elle prend le temps de répondre à tout le monde. Alors je me lance et je tente un petit « Bonsoir ! ». Elle me répond. Je suis ridiculement intimidée. Je continue : « Tu veux bien accepter les shows avec des filles ? » Elle répond que oui, bien sûr. Ma première pensée a été : « Tu parles, elle doit croire que je suis un mec qui se fait passer pour une fille, j’en ai tous les jours dans ma tchatroom ». Le doigt sur la souris, j’hésite encore. Je le fais ? Le gros bouton vert « Prends-moi en privé » me nargue. Allez, au nom du YOLO, mais surtout parce qu’elle est magnifique, je clique.
Presque immédiatement, son regard change. Moi par contre, je mets quelques secondes à comprendre que ça y est, je suis en privé face à elle. Rien dans l’interface ne m’a indiqué que ma demande avait était acceptée, et elle n’a rien dit, mais effectivement, je suis seule dans le tchat maintenant. Alice commence à se déshabiller en silence, et se retrouve vite nue devant moi. Combien de fois ai-je fait ces mêmes gestes, seule dans ma chambre, face à ma webcam ? Elle va un peu vite, non ? Elle est peut-être habituée à des shows privés qui ne durent pas longtemps ? Je dispose d’assez de jetons pour rester avec elle environ vingt minutes. Je lui dis ? Faut que je me touche moi aussi ? Pourquoi elle parle pas ? Je me pose mille questions et j’analyse tout ce qui se passe au lieu de profiter. Je repère sur l’écran un bouton « cam2cam ». Ha, elle va voir que je ne suis pas un mec ! Je clique et vois mon image apparaître en bas de l’écran. Je souris timidement. Elle sourit aussi. Je suis scotchée. Oh là là, elle est belle !
Elle se caresse les seins, se masturbe. Je suis hypnotisée par ce qui se passe devant moi. Au bout de quelques minutes, elle s’approche du clavier et tape « Ça te plaît ? ». Si ça me plaît ? Mais oui, tellement ! Je suis vraiment excitée, mais évidemment, elle ne le voit pas. Je réalise à cet instant que je suis en train de me mordre les doigts depuis cinq minutes. Je tape au clavier : « Oui, c’est parfait. ». Elle ne dit toujours rien. Je finis par demander, toujours à l’écrit : « Mais tu parles jamais en fait ? ». Là, j’entends une toute petite voix, tellement timide : « Heuu, pas trop… ». Je fonds.
Elle continue de se caresser, de se montrer sous toutes ses coutures, de face, de dos. J’admire son corps, je regarde chacun de ses gestes. J’ai la bouche sèche. Elle sort un gode rouge, et ne tarde pas à se masturber avec. Elle fait ça avec une facilité déconcertante. Je tape encore : « C’est la première fois que je fais ça, d’habitude c’est moi qui fais le show alors, je suis hyper intimidée. » Elle répond de sa petite voix mignonne : « Moi aussi. » Je ris doucement. Je ne sais pas si je dois la croire, mais elle a l’air sincère. Elle s’affaire maintenant franchement avec le sextoy. Elle me donne tout sans retenue. Son visage montre parfois des signes de plaisir brut, comme si soudain elle se laissait aller et ne contrôlait plus le spectacle. Le contraste entre ce show explicitement sexuel et la timidité et la pudeur dans son regard et sa voix est incroyablement excitant. Je soupire d’aise. Je regarde partout, je souris quand je la vois grimacer un peu plus sous l’effet du sextoy. J’ose enfin lui faire une petite demande, mais à l’écrit. « Tu peux me montrer encore tes fesses, s’il te plaît ? » Elle s’exécute. La machine à fantasmes dans ma tête est lancée à pleine vitesse. Elle reprend son gode, et le suce un instant avant de recommencer à se faire plaisir, à genoux sur sa chaise de bureau, dos à la caméra. J’ai chaud. Tellement chaud. Je n’ose pas me caresser, mais pourtant je sais que je n’aurais aucun mal à me faire jouir là, devant le PC.
Je regarde l’heure. Je sais qu’il me reste encore un peu de temps, mais je préfère la quitter, et lui dire au revoir en bonne et due forme. Je la remercie et lui avoue qu’il me reste quelques jetons disponibles, mais que je préfère les garder pour l’espionner une autre fois. Elle me sourit, je lui fais un signe de la main, et me déconnecte. Je reste assise là pendant un long moment, les yeux dans le vague, sans penser à rien à part à ce moment qui m’a semblé suspendu dans le temps.
Je suis en ligne pour vous <3 https://t.co/4cTYuNrucH pic.twitter.com/fyejb1NYGU
— Alice Leroy (@AliceBabydollX) November 4, 2015
J’ai envie de recommencer. J’ai envie de racheter des tokens et de lui montrer comme ça m’a plu. Je voudrais la garder pour moi pendant une heure pour lui dire que c’était bien. Voilà, après plus d’un an de webcam, je viens seulement de comprendre pourquoi les gens paient pour un show privé. C’est pour cet instant où on était toutes les deux seules au monde. Pour ce petit sourire qui m’a laissée béate, comme amoureuse. Pour l’excitation de la regarder se caresser juste pour moi. Pour ce plaisir que j’ai ressenti, et celui que je me donnerai en y repensant, ce soir dans mon lit.
Encore de nos jours, les médecins disent «pudendal» (honteux) pour désigner le nerf responsable des orgasmes. Et les parents essayent de «faire honte» à leurs enfants qui jouent au docteur. Mais pourquoi parle-t-on des «parties honteuses» ?
Dans un ouvrage colossal – Equivoques de la pudeur, aux éditions Droz – la chercheuse Dominique Brancher explore les usages retors de la pudeur au moment même où ce mot apparaît dans notre langue. Parmi les 700 pages de cet ouvrage aux allures de roman gothique, – qui passe des salles de dissection transformées en théâtres macabres aux cellules glacées de la Conciergerie – elle consacre deux pages à l’expression «parties honteuses», dont les origines remontent à la Genèse (2:25) : «L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte» (Genèse 2:25).
Lorsqu’il est question de la pudeur, la plupart des gens pensent immédiatement à ce récit, situé tout au début de la Bible, et auquel on attribue l’idée reçue selon laquelle Adam et Eve ont eu «honte» de leur nudité après avoir mangé la pomme. Or ce que le texte dit est légèrement différent car la première réaction d’Adam et Eve (une fois le fruit mangé) n’est pas la honte… c’est la peur. Ils se cachent. Dieu demande : «Où es-tu, Adam ?». Celui-ci répond : «J’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.» Sans vraiment tenir compte de ce que suggère le texte, infiniment subtil et polysémique, les premiers Pères de l’église l’interprètent comme une prise de conscience de la faute, faute avérée par cette marque de flétrissure que représente la nudité.
De façon très révélatrice, lorsque Saint Jérôme (354-430 par. J.-C.) traduit l’Ancien Testament en latin, tout en affirmant respecter strictement la «vérité hébraïque» (1), il détourne le sens des textes de façon insidieuse. Dans Equivoques de la Pudeur, Dominique Brancher prend pour exemple l’histoire de Noé : un soir, complètement saoul, Noé se déshabille en état second et son fils, Cham, le surprend tout nu dans sa tente. Dans le texte original de la Genèse (9, 22-23) «c’est le mot hébreu erwéh, nudité, qui sert à désigner les organes génitaux du père enivré, indécemment découvert devant son fils Cham. Le mot […] connote avant tout la vulnérabilité, le dépouillement». Mais pour traduire le mot «nudité», Saint Jérôme s’abstient soigneusement d’utiliser «nuditas». «Il traduit cette nudité par verecunda et verenda», explique Dominique Brancher, qui ajoute : «Dans l’anthropologie chrétienne, où le destin du corps est de lutter sans répit contre lui-même, la verecundia [la honte] est entachée de culpabilité.»
C’est le mot signifiant «honte» que les Pères de l’église utilisent pour désigner couramment les organes génitaux. Parce que la honte, disent-ils, est la conséquence de la chute. «Le passage métonymique de la génitalité infâme au sentiment de honte souligne l’immondice première du corps, son irrémissible humiliation, souligne Dominique Brancher. La synecdoque résorbe le tout du corps dans sa partie infamante.» Autrement dit : lorsque les chrétiens parlent de «honte» pour désigner le pénis et le vagin, ils imposent une perception négative du corps et posent sur la nudité le stigmate de la faute. Impossible de s’aimer désormais, «puisque l’innocence est perdue et que le corps sexué ne peut s’appréhender que sur le mode rétrospectif de la culpabilité. Calvin le rappelle dans un sermon : «Sans le péché de l’homme nous n’aurions point honte d’estre nuds.» Médecins et anatomistes de la Renaissance continueront à se servir des dérivés de *pud [pudenda, pudoricité, pudorité, etc] pour désigner les parties génitales. Selon Paracelse, elles méritent ce nom parce que l’homme, qui en était originairement privé, est devenu honteux de les porter depuis le péché originel».
Au XVIe siècle, lorsque l’industrie du livre imprimé prend son essor en Europe, les traductions de la Bible en langue vernaculaire ne font que reprendre, et parfois même accentuer, ce dégoût de la chair, coupable, mille fois coupable. Lorsque Lefèvre d’Etaples (1450-1537), traduit la Vulgate en Français, il reprend donc en toute logique le mot verecunda utilisé par saint Jérôme en le convertit en «parties honteuses». D’autres traductions, en latin, traduisent «la nudité» par : «l’infamie» (turpitudo). Malheur au traducteur qui tenterait de respecter le texte original. Dans la Bible hébreu-latin d’un des plus grands hébraïsants du siècle, le dominicain sante Pagnini, le mot «nudité» est généralement traduit tel quel mais… «au nom du respect de la foi catholique», l’éditeur Arias Montanus (1) traque Pagnini dans les marges : nuditas se voit presque systématiquement barré au profit des vocables de la honte. «Déculpabiliser la nudité n’est pas un geste idéologique anodin», surtout à cette époque.
Caleçonner les parties honteuses des nus du Jugement dernierAu XVIe siècle, la représentation des corps nus fait scandale. Le Vatican se met à censurer les plafonds peints par Michel-Ange. «En 1559, Paul IV envoie Daniele da Volterra à la Chapelle Sixtine pour «caleçonner» les parties honteuses des nus du Jugement dernier. Lors de la Session du concile de 1563, la beauté indécente des corps nus se pose à nouveau de manière aiguë […]. Selon Rinaldo Corso (Discorso sopra l’Onesta dell’ Imagini, 1570), la nudité ne représente plus la forme de perfection qu’elle pouvait endosser dans la tradition néoplatonicienne, elle est le signe de la destitution de la grâce, l’«œuvre du démon».» La notion d’obscénité émerge. Les corps sexués se voient conférer une charge sexuelle qu’ils n’avaient pas forcément jusque-là. Il devient difficile pour les médecins de parler des fonctions corporelles sans paraître lubriques. Au moment même où les beaux esprits se targuent de «pudeur» (un mot qui apparaît en 1535) et où le voile de la décence recouvre les pénis et les vulves… tout devient curieusement suggestif : plus on cache les choses, plus elles suscitent une curiosité trouble. L’imagination s’enflamme. On voit de la duplicité dans une formule de convenance et des sous-entendus scabreux dans le moindre rougissement…
Ce que Dominique Brancher met magnifiquement en lumière, dans une langue aussi généreuse que les «ébullitions connotatives» auxquelles elle fait allusion, c’est que la censure morale se renverse facilement «en art de la suggestion». «La pudeur est une ruse du plaisir […] qui désigne ce qui ne doit pas être vu, indique ce qui ne doit pas être dit, signale ce qui ne doit pas être pensé et qui, fondamentalement, est de l’ordre de la jouissance sexuelle (ou de ce qui est construit comme tel). Si la scène originelle de la pudeur chrétienne consiste à masquer le sexe, c’est qu’il est l’appendice visible d’un plaisir intérieur qui s’exprime dans les «plis» du corps et de la langue et qui ne peut s’inscrire que sous la forme de son interdiction dans le champ de la représentation. De même le rougissement pudique révèle le désir en le masquant. La pudeur est le mode d’apparition en creux du sexuel, la condition culturelle de son entrée oblique sur la scène de l’image ou du texte».
Pour finir, dit-elle, «en réduisant le sexe à son pôle sensuel et érotique, au détriment d’autres fonctions apotropaïques et protectrices, l’Eglise a [sans doute] permis «la naissance de la Pornographie» et favorisé, dans l’art profane où elle relègue la nudité, le déploiement d’une chair désirable, immanente, dépouillé de de toute signification symbolique». Autrement dit : chassez le sexe, il revient au galop… Mais il revient sous une forme dégradée. Lorsque les médecins croient pouvoir réhabiliter les organes génitaux en les lavant de la faute, ils n’y arrivent pas. Le vocabulaire reste marqué, profondément, par les vocables dérivés de la honte. En 1821, le Dictionnaire des Sciences médicales dénonce, à l’article «pudendum, pudenda», cette «dénomination tout à fait impropre. La honte ne saurait en effet résulter ni de la présence ni de l’usage de ces organes, elle s’attache seulement aux vices qui suivent l’abus qu’on en fait». Dominique Brancher note avec ironie : «De même, l’article «honteux» s’inaugure par cette observation : […] «se dit très improprement des parties génitales de l’un et de l’autre sexe. Il n’y a rien de honteux dans la structure de l’homme». Pourtant, résurgence de strates plus anciennes, en 1966 le maillot de bain minimum est encore surnommé cache pudeur, curieux et dernier avatar de la pudeur/honte désignant les organes sexuels, qu’une méta pudeur doit dissimuler».
Couvrez cette pudeur que je ne saurais voir ?
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A LIRE : Equivoques de la pudeur. Fabrique d’une passion à la renaissance, de Dominique Brancher, Droz, sept 2015.
NOTES
(1) Montanus est chargé par le roi d’Espagne de diriger l’impression d’une Bible Polyglotte (en plusieurs langues).
Image: Debbie Harry of Blondie (1969) via Pussy Le Queer.
What helpful words of wisdom did @FionaPattenMLC find in the anti-porn @PinkCrossOz showbag at Melbourne #Sexpo? pic.twitter.com/pKPGlvToYX
— australian sex party (@aussexparty) November 8, 2015
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Je sais que tous les goûts sont dans la nature, qu’on dit « à chacun son fap », qu’on ne juge pas mais quand même… Aussi loin que mon imagination et mon vice peuvent aller, je n’ai jamais saisi la pratique sexuelle du sounding qui consiste à s’insérer des objets dans l’urètre (très joliment appelée « Sodurètre » en bon français). Bien que cette zone soit particulièrement sensible (pour ne pas dire extrêmement douloureuse), Wikipedia m’informe que cette pratique peut amener à l’orgasme, autant chez l’homme que la femme, mais perso elle m’amène surtout en PLS.
Moi (vision d’artiste)
La sodurètre se retrouve de temps en temps dans le porno, très peu dans le mainstream mais surtout dans la sphère BDSM amateur plus ou moins solitaire où il fait bon de s’enfoncer des objets devant son téléphone portable. C’est par exemple le cas de PaulAnnie, duo Maitre-Esclave de Caen qui a sa petite chaîne sur Xtube. Paul (l’esclave) aime faire subir à sa teub de délicates tortures, pendant qu’Annie (la maîtresse) vient lui filer un coup de pouce de temps en temps. C’est insoutenable à tous les niveaux, je vous propose donc de regarder la vidéo qui va suivre.
Les commentaires sous forme d’avatar-teub sont dithyrambiques : « so hot » ; « MErci d’avoir ajouté cette video. Le moment que je l’ai vue, j’ai mis le bout d’un pinceau dans ma queue! » ; « Makes my cock so hard every time i watch this vid. Very hot ! ».
Alors que faire… Croire les commentaires et tenter l’impossible ou laisser parler son coeur qui souffre et demande la fin immédiate de cette torture visuelle ?
Le web est une boîte de Pandore : tu y pénètres et tu ne contrôles plus ce qu’il en sort. On ne va pas s’en plaindre car chaque semaine on trouve de nouveaux gifs à tomber. D’après Shakespeare, « l’enfer est vide, tous les diables sont ici ». Maybe ouais.
Jada Stevens a deux signes distinctifs, un symbole chinois « nympho » tatoué dans le cou et un cul magnifique qui frôle l’indécence. Si le premier est hors champ, le second démontre toute sa puissance dans ce gif dégoulinant. Plus besoin de nous en convaincre : les produits laitiers sont nos amis pour la vie.
Jada Stevens – In The Crack
Quel intérêt de faire un double date si ce n’est pour finir en orgie ? Anna Polina et Lola Reve n’hésitent pas une seconde sur la suite de leur dîner. Elles prennent tout en main et les mecs n’ont qu’à suivre. De toute façon, ils ne sont là que pour elles, et nous aussi.
Lola Reve & Anna Polina – Claire la scandaleuse – Marc Dorcel
Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas trouvé une paire de seins aussi fabuleuse. Impossible de retrouver le film exact de ce gif mais tous les films d’Hitomi Tanaka offre le même panorama : deux montagnes au début, qui se métamorphosent par la suite en tsunami. C’est fou.
Quelle souplesse, quelle grâce ! Staci Carr joue à la ballerine coquine auprès de Mick Blue pour sa première scène hétéro (chez Brazzers). Bien qu’on soupçonne la scène d’avoir été tournée en sept fois – ou en sept ans – elle n’en reste pas moins impressionnante.
Staci Carr & Mick Blues – Banging the Ballerina – Brazzers
Jasmine James semble avoir oublié une culotte ou deux au fond du tambour. Danny D vient l’aider et lui permet d’aller chercher au plus profond. Je ne savais pas que faire ses machines pouvait être aussi sexy, quelqu’un aurait l’adresse ?
Jasmine James & Danny D – Jasmine James at the Laundromat – Brazzers
À la semaine prochaine !
Image en une : Staci Carr
Lundi 20h30 au Co, un espace multiculturel insolite, se joue pour moi – et pour la quinzaine de personnes présentes – Tout Contre, une pièce de théâtre au coeur de l’intime, qui brise les codes classiques de la mise en scène. D’ailleurs, il n’y a même pas de scène…
Vous allez me dire, « Quel pléonasme ! » et bien sûr, vous avez raison. Le spectateur de théâtre est voyeuriste, c’est la base. C’est l’essence même du théâtre, du cinéma, de la téléréalité, de la presse à scandale. Nous sommes voyeurs et nous adorons ça comme le savent très bien les réalisateurs ou metteurs en scène. Sebastien Bonnabel, lui, est allé encore plus loin dans la démarche et a voulu expérimenter un concept assez novateur.
Le vrai mot pour qualifier ce type de théâtre serait plutôt le théâtre immersif ou encore théâtre interactif. L’idée ? Briser la règle du quatrième mur, le mur spectateur ou « la caméra ». La scène, c’est une salle géante, et c’est au spectateur d’être actif, et d’aller voir ce qu’il veut voir au sein des différents endroits, près des comédiens. Cumulé à l’interprétation d’une pièce type « Closer » de Patrick Marber où l’intimité des personnages est au coeur de l’intrigue, vous obtenez un spectacle où vous vous sentez VRAIMENT voyeur. Avec toute la gêne et l’excitation qui peuvent y être associées.
Concrètement, comment ça se passe ?
Des lumières s’allument et vous indiquent où va avoir lieu la prochaine scène. Au fil de vos déambulations dans la salle, on vous invite à regarder par dessus les épaules des acteurs pour lire leurs chats Facebook coquins, à vous asseoir près du lit conjugal quand les amants se livrent à des mamours, assister à la dispute de deux personnages à la table d’un café, alors que vous êtes assis à celle d’à côté.
Cela vous est certainement d’ailleurs déjà arrivé dans la vraie vie ; d’être le témoin passif et voyeuriste d’une scène qui se déroule à côté de vous, celle où l’on fait « semblant » de ne pas voir, mais que l’on suit d’une oreille distraite, ou du coin de l’oeil. Là, c’est permis, oui, oui… et c’est ça qui est bon !
Si vous avez raté le film de Mike Nichols avec Jude Law, Natalie Portman, Julia Roberts et Clive Owen, les 4 protagonistes de l’histoire ont un rapport assez singulier à leur sexualité que l’on découvre au fur et à mesure du déroulement de l’histoire : Alice s’en sert pour se faire aimer, Dan ne peut regarder une personne dans les yeux lorsqu’il fait l’amour, il idéalise ses relations, Larry consomme la sexualité pour éviter de s’impliquer et Anna a des relations sexuelles lorsqu’elle culpabilise.
Bref, Tout Contre vous fait voyager au coeur de l’intimité des acteurs. Dans leur salon, leur chambre à coucher, dans leurs conversations privées, leurs disputes, leurs failles. Vous êtes là, assis à côté, impuissant mais empathique, attendant la suite de leur histoire.
Ils ne vous connaissent pas, mais vous, vous les comprenez, vous êtes parfois à moins d’un mètre de leurs émotions.
Et sans que vous vous en rendiez compte, ils deviennent au fur et à mesure de la pièce, de très bons amis.
***************************************************************************
Tout Contre de Sébastien Bonnabel en collaboration avec Clémence Demesme, c’est tous les lundis à 20h30 jusqu’au 7 décembre… et c’est malheureusement complet !
Oui, je sais, c’est la deuxième fois que je communique sur un spectacle où vous ne pouvez pas aller, c’est franchement pas cool…
La bonne nouvelle, c’est que Sébastien souhaite développer son concept dans une seconde pièce en poussant encore plus sa réflexion sur la sexualité et la sensualité ! Alors, on se donne rendez-vous pour la deuxième ?
Acteurs : Marie Hennerez, Barbara Le Toux, Eric Chantelauze et Philippe de Monts.
Assistant à la mise en scène : Marie Combeau
Par la Compagnie du Libre Acteur. (n’hésitez pas à vous inscrire sur leur site, ils devraient remettre le couvert en 2016).
Lundi 20h30 au Co, un espace multiculturel insolite, se joue pour moi – et pour la quinzaine de personnes présentes – Tout Contre, une pièce de théâtre au coeur de l’intime, qui brise les codes classiques de la mise en scène. D’ailleurs, il n’y a même pas de scène…
Vous allez me dire, « Quel pléonasme ! » et bien sûr, vous avez raison. Le spectateur de théâtre est voyeuriste, c’est la base. C’est l’essence même du théâtre, du cinéma, de la téléréalité, de la presse à scandale. Nous sommes voyeurs et nous adorons ça comme le savent très bien les réalisateurs ou metteurs en scène. Sebastien Bonnabel, lui, est allé encore plus loin dans la démarche et a voulu expérimenter un concept assez novateur.
Le vrai mot pour qualifier ce type de théâtre serait plutôt le théâtre immersif ou encore théâtre interactif. L’idée ? Briser la règle du quatrième mur, le mur spectateur ou « la caméra ». La scène, c’est une salle géante, et c’est au spectateur d’être actif, et d’aller voir ce qu’il veut voir au sein des différents endroits, près des comédiens. Cumulé à l’interprétation d’une pièce type « Closer » de Patrick Marber où l’intimité des personnages est au coeur de l’intrigue, vous obtenez un spectacle où vous vous sentez VRAIMENT voyeur. Avec toute la gêne et l’excitation qui peuvent y être associées.
Concrètement, comment ça se passe ?
Des lumières s’allument et vous indiquent où va avoir lieu la prochaine scène. Au fil de vos déambulations dans la salle, on vous invite à regarder par dessus les épaules des acteurs pour lire leurs chats Facebook coquins, à vous asseoir près du lit conjugal quand les amants se livrent à des mamours, assister à la dispute de deux personnages à la table d’un café, alors que vous êtes assis à celle d’à côté.
Cela vous est certainement d’ailleurs déjà arrivé dans la vraie vie ; d’être le témoin passif et voyeuriste d’une scène qui se déroule à côté de vous, celle où l’on fait « semblant » de ne pas voir, mais que l’on suit d’une oreille distraite, ou du coin de l’oeil. Là, c’est permis, oui, oui… et c’est ça qui est bon !
Si vous avez raté le film de Mike Nichols avec Jude Law, Natalie Portman, Julia Roberts et Clive Owen, les 4 protagonistes de l’histoire ont un rapport assez singulier à leur sexualité que l’on découvre au fur et à mesure du déroulement de l’histoire : Alice s’en sert pour se faire aimer, Dan ne peut regarder une personne dans les yeux lorsqu’il fait l’amour, il idéalise ses relations, Larry consomme la sexualité pour éviter de s’impliquer et Anna a des relations sexuelles lorsqu’elle culpabilise.
Bref, Tout Contre vous fait voyager au coeur de l’intimité des acteurs. Dans leur salon, leur chambre à coucher, dans leurs conversations privées, leurs disputes, leurs failles. Vous êtes là, assis à côté, impuissant mais empathique, attendant la suite de leur histoire.
Ils ne vous connaissent pas, mais vous, vous les comprenez, vous êtes parfois à moins d’un mètre de leurs émotions.
Et sans que vous vous en rendiez compte, ils deviennent au fur et à mesure de la pièce, de très bons amis.
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Tout Contre de Sébastien Bonnabel en collaboration avec Clémence Demesme, c’est tous les lundis à 20h30 jusqu’au 7 décembre… et c’est malheureusement complet !
Oui, je sais, c’est la deuxième fois que je communique sur un spectacle où vous ne pouvez pas aller, c’est franchement pas cool…
La bonne nouvelle, c’est que Sébastien souhaite développer son concept dans une seconde pièce en poussant encore plus sa réflexion sur la sexualité et la sensualité ! Alors, on se donne rendez-vous pour la deuxième ?
Acteurs : Marie Hennerez, Barbara Le Toux, Eric Chantelauze et Philippe de Monts.
Assistant à la mise en scène : Marie Combeau
Par la Compagnie du Libre Acteur. (n’hésitez pas à vous inscrire sur leur site, ils devraient remettre le couvert en 2016).
* Kinsley Eden, Ryan D. – Infatuated
* Larkin Love, Will Powers – Rockabilly Pin-Up (video)
* Joanna Angel, Mark Wood – A very adult Wednesday Addams (video)
* Rizzo Ford, Mr. Pete – Street Punxxx (video)
* Erato, Martin B. – Aregli
* Bran, Leda – Serata
* Gina, Kristof, Jayden – Cocktails for Three (sweet boy-boy-girl scene)
* Apolonia, Carolina, Sean – La Masturbadora (gallery)
* Josephine, Den – Hot TV Night (gallery)
* Robert Axel, Aubrey Kate – Aubrey Kate’s TS Fantasies (video)
* Lance Hart, Sunday Valentina – Aubrey Kate’s TS Fantasies (video)
Find more Eye Candy here.
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Dans le domaine des wands, la référence jusqu’à maintenant est l’Europe Magic Wand (en tout cas pour moi). Les Wands sont à l’origine des vibromasseurs de massage (dos, jambes, etc…) qui se branchent (la plupart du temps) sur une prise électrique et qui sont extrêmement puissants. Elles donnent donc des orgasmes ravageurs lorsqu’elles sont utilisées…
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Cette cumpilation n’est pas très fun mais elle devrait vous apprendre beaucoup de choses. On vous conseille de prendre votre temps, de lire ces longs articles, de ré-apprendre à consommer Internet autrement que sous forme de bonbecs. Bonne lecture à tous !
• Se transformer en femme lorsqu’on est un homme, ce n’est pas seulement changer de genre, mais faire radicalement évoluer ses goûts en matière de sexe. Meredith Talusan, rédactrice LGBT pour Buzzfeed, en a fait l’expérience. C’est au cours d’un date improvisé avec un certain Gary qu’elle se rend compte que, même si son « jumeau masculin » (comme elle le nomme) est autant qu’elle attiré par les hommes, la nature de cette attirance n’est plus la même. Le gay qu’elle était avait pour fantasme de se taper un straight pour son hétérosexualité ; la femme qu’elle est devenue aurait pu être excitée par cette perspective (désormais réalité permanente), ce n’est pas le cas. Double transition donc : genrée et gustative.
• A la tête de la société MindGeek de 2013 à 2013, Fabian Thylmann a changé la face du porno en faisant des tubes la référence pour les fappeurs. Depuis qu’il a quitté l’industrie, l’homme d’affaires d’origine allemande s’implique dans des projets autrement plus mainstream, notamment une application pour selfies. Ce qui ne l’empêche pas d’être très bavard à propos de l’empire qu’il a quitté dans un article publié lundi sur BuzzFeed News. Face à ceux qui l’accusent d’avoir ruiné le modèle du porno payant, le gaillard n’a aucun regret.
• Pas évident d’annoncer à ses parents qu’on fait carrière dans le porn. Pour parler de cette experience peu commune, le DailyMail est allé à la rencontre de trois acteurs porno : Joanna Angel, Jesse Jackman et Cinamone Maxime pour leur demander comment ça c’était passé. « La suite devrait vous étonner ».
• Buck Angel est un peu comme Bailey Jay : quand on ne s’y attend pas, ça peut surprendre. Musclé, tatoué, percé au téton, chauve et armé de ses bacchantes rousses, il a toute la panoplie un peu clichée de l’homme viril. Le truc, c’est qu’il est né femme – et qu’il a toujours refusé de passer sur le billard pour une phalloplastie. Après avoir arpenté le porno, « l’homme avec une chatte » s’est rangé pour filmer le quotidien des transsexuels dans une série de documentaire intitulée « Sexing the transman XXX ». Les Inrockuptibles sont allés lui poser quelques questions à propos de son parcours, de ses choix et de son art.
• Pendant que sa classe politique brandit le sabre contre l’Union européenne pour continuer à protéger ses citoyens du vilain porno, le député conservateur anglais James Cleverly fait cavalier seul. Dimanche 1er novembre, de passage sur Radio 5 Live, il a tout assumé : il lui est arrivé de fumer des joints en inhalant la fumée, de vomir après avoir bu de l’alcool et même de regarder du porno sur Internet ! Horreur. Des déclarations chocs qui ne lui ont valu aucun problème.
• Deux organismes de défense des professionnels de la pornographie, l’Adult Performer Advocacy Committee (APAC) et la Free Speech Coalition (FSC) ont adressé une lettre ouverte à l’Occupational Safety and Health Administration après que l’agence gouvernementale a proposé de nouvelles règles d’hygiène délirantes pour les plateaux de tournage. Si elles venaient à être adoptées, elles obligeraient les acteurs à s’équiper de préservatifs mais aussi de « protections pour les yeux, la peau, la bouche et les muqueuses ». Des lunettes, des digues dentaires et des gants, en gros.
On n’oublie trop souvent à quel point le plaisir existe hors du coït. Mais personne n’a la science infuse en matière de sexe oral,...
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Thanks to the rise of anti-sex and anti-art platforms and apps, search engine de-indexing and search censorship, and “objectionable content” gates, finding erotic art is incredibly difficult these days. Even just five years ago, one could reliably discover erotic art in all mediums from all over the world just by looking for it. At this time in our brand-saturated, ad industry sanitized internet, a lot of artists have given up sharing their art online (and erotic art blogs have dried up as a result). Now I’m back to being one of the lone tastemaker bloggers (like it was 10 years ago), but I’d rather have more competition, thanks.
So I’m sure you know how important the free expression of art is to me… which is why I’m delighted to discover The 2015 Feck:Art Competition Winners and Opening Night Party. The invitation to submit explained, “Feck, local producers of socially responsible erotica, invite you to submit your visual response to this erotic art competition for your chance to be exhibited as part of the Melbourne Fringe Festival.” (Feck are the amazing people behind sites I’ve linked to for ages such as I Feel Myself, I Shot Myself and Beautiful Agony.)
Here’s the online virtual exhibition of the winning artworks.
See also: Photographs from the FECK:ART Erotic Art Competition Exhibition Opening Night. Sept 18, 2015.
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Cybercrime and passion: Wetware: Cyberpunk Erotica (ebook, $3.89)
Above image via Sticks and Stones Agency.
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Lube Company Offers #RondaRousey Lifetime Supply After Maxim Article https://t.co/7V836pilZA pic.twitter.com/uw9Ui2QD7e
— MMAWeekly.com (@MMAWeeklycom) November 6, 2015
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Someone turning "Netflix and chill" into graffiti outside Netflix's Los Gatos HQ… pic.twitter.com/7nEre4ouvg
— scott budman (@scottbudman) November 4, 2015
Thank you to our sponsor in Holland, Abby Winters.
A photo posted by Melissa Murphy (@xmelissamakeupx) on Jul 27, 2015 at 11:01am PDT
Thank you to our sponsor and friends, Pink Label TV.
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Derrière ce titre quelque peu expéditif se cache pourtant une indéniable vérité : vous cherchiez la nouvelle princesse du blowjob ? Vous désespériez de revoir du vrai amat’ qui soit également une pure leçon d’érotisme ? A vos yeux, la qualité de The Art of Blowjob tenait à la fois du rendu porno que de l’indéniable complicité entre Camille Crimson – plus belle redhead au monde – et son boyfriend d’alors ? Ne vous égarez plus dans les limbes des tubes, Sexy Saffron c’est tout cela à la fois, en version 2014/2015. Une année de taf pour plus de 20 millions de vues sur Pornhub et 136 vidéos à l’heure actuelle. A n’en pas douter la miss atteindra les 20 000 abonnés fin 2015. C’est dire si cette new girl on the block méritait à elle seule la dénomination de tag parfait. Tiens, en guise d’amuse-bouche, regardez-donc cette vidéo à travers laquelle la mignonne prend le pari de faire éjaculer plusieurs fois de suite son bellâtre.
La Perfect WifeIl faut l’avouer, on a du mal à se séparer d’un amour d’antan. Crimson, c’est tellement de choses à la fois. Un dialogue quasiment candide instauré avec le spectateur. Un regard clair comme l’eau d’un lac. Des cheveux de feu et une bouche gourmande. Le choc. Mais en vaquant d’amat’ en amat’ on se dit que le néo porn ne nous a pas encore tout raconté. Tomber sur les prods Bacchus Saffron courant 2014, créations de la bien nommée Sexy Saffron, elle aussi canadienne (les vrais savent), s’énamourant avec son petit ami Dennis Bacchus, fut la révélation. A raison de deux vidéos par semaine balancées sur la channel du couple, on se sent prêt à redevenir amoureux. Et pour cause car elle n’hésite pas à se définir comme la « Perfect Wife »…
Cette exhibitionniste convaincue a un rouge à lèvres qui nous rappelle que le lipstick est un tag parfait, les lunettes de la nerdy girl et les cheveux noirs, noirs comme les dérives SM, noirs comme les emos, les pornstars tatouées, les grandes figures du goth porn. Tout ce que j’aime. Dire que Saffron est une girl next door serait un pléonasme. On l’imagine très bien assise dans le métro, à lire un bouquin de Stephen King ou un Bridget Jones…même si, allez savoir pourquoi, elle pourrait tout aussi bien effeuiller des mains un Sade ou un Henry Miller, et plier le bout des pages où se déploient quelques allusions bien cochonnes.
Super sensual cock worship, Cock Tease et autres Sensual BlowjobEver falling in love with someone ? chantent les Buzzcocks…de cocks il en sera d’ailleurs question, puisque la miss est une pro du zguègue façon cocksucking, une flamboyante de la teub, une sportive du handjob et une as du deepthroat. Sa passion, Saffron la tient d’une réalité sociale bien triviale, comme elle l’avoue en interview. Une fois son mari au chômage, il a bien fallu trouver une idée pour faire bouillir la marmite. Le porn ne devait être qu’une solution temporaire, et, le succès aidant les amoureux ont décidé de poursuivre cette aventure intérieure.
Découvrir Saffron c’est comme plonger dans le regard amusé de Kendra Sunderland, nom que les bons fappeurs connaissent bien. Sauf qu’ici, le potentiel est démultiplié : pas une seule vidéo de mauvaise qualité, au contraire. Du potentiel qui dure, dure, dure. Sortie de ses fulgurances solo en biblio, on ne peut pas vraiment en dire autant de la playmate aux cheveux dorés. Modeste, Saffron inspire plus de confiance, elle semble plus proche de nous autres pornophiles du quotidien, quand Kendra au contraire masque mal face à sa cam’ sa personnalité de teenage aux allures de reine du bahut, dont l’arrogance totale n’a d’égal que la sensualité.
Définitivement, Saffron est crimsonienne, à savoir enjouée, rigolote, complice, généreuse. Le langage du POV aidant, celui qu’elle gratifie d’une pipe digne de Cléopâtre, c’est nous. Un véritable amour du « fait-main » se dégage de ces productions, une véritable générosité également, qu’il s’agisse des techniques mises au point, de l’échange entre caméra et actrice, des costumes (un véritable bal masqué), de la diversité des mises en situation, du souci d’authenticité comme règle d’or…autant de porn-culturelles « Montreal Sexplorations » qui revendiquent l’héritage de The Art of Blowjob.
L’Abraham Lincoln du porn 2.0La citation de Crimson, amatrice fantastique, et de Sunderland, camgirl terrible, n’est pas anodine. L’amat’ ne doit pas s’envisager comme un art indépendant qui irait à l’encontre des grands pontes de l’industrie pornographique. Le credo de Saffron est au contraire de puiser dans ce macrocosme, ses tags, codes et modes, en accumulant plus qu’il n’en faut les fétichismes mis en scène. De la fellation sloppy au footjob en passant par le doggystyle à domicile, le teenage-porn façon étudiante timide, le titfuck, le assjob, la fessée, le cumshot abondant, le cosplay geek (elle se grime en Catwoman, en vampire ou en Daphné), le cuir, la nudité publique et j’en passe (plus de mille heures démontrent la richesse de l’ouvrage), la demoiselle souhaite prouver non sans militantisme que l’amateur n’a plus à rougir face aux grosses productions. A elle seule elle a pour ambition de faire pareil, en mieux. Et en multipliant les allers et venues très sexy sur Snapchat, elle dévoile son attachement à son public comme à la cam. Le futur du triple X se passe déjà sur Chaturbate.
Au sein de l’empire du fap, l’avenir appartient à celles qui, loin des banques traditionnelles, se lèvent tôt : les amatrices qui tentent tout et les camgirls qui chopent tous les tips. C’est ce que clame Saffron quand elle s’exclame « We live on the internet! » et compare la communauté Pornhub Amateur à la communauté Youtube. On ne s’étonnera pas non plus de la voir fustiger le documentaire à charge Hot Girls Wanted. Bacchus et Saffron sont des gens modernes qui testent au fil des vidéos les tags favoris des pornhubers et utilisent Bitcoin comme mode de paiement. Selon Saffron, l’industrie pornographique comme l’Art en général doit fusionner avec les évolutions de son époque, ce qu’elle revendique par le choix du Bitcoin : « We don’t want any dirty fiat dollars; that system is dead to us now that a better alternative exists. […] I think art in general is a great use case for bitcoin […] we have bitcoin and the ecosystem that is developing around it, people have easy access to tips, crowdfund projects, and donations in general. ».
Pour conclure, un dernier mot de miss Sexy Saffron, Présidente du Fap Authentique, autoproclamée Abraham Lincoln du porn 2.0 :
« My fellow fappers, we stand at a moment in history where the tubes of the net are stuffed with awkward rough blowjobs and a constant sound of hissing, and I say to you, no more! No longer must we settle for girls who are not into sucking your cock! Or mashing it senselessly! No! I say to you, we must bring back sensuality into porn!
We need to encourage the husbands and wives, the boyfriends and girlfriends, and all who want to explore their sensuality, to have fun! And share it with us! Porn should be fun! It’s up to each of us to make it that way, and if you elect me president, not a single cock will feel unloved or unwanted! Some say it can’t be done, but I believe that YES WE CAN!
I’m Sexy Saffron, and I’m here to change the way you think about porn!
Also, legal weed for all. »
Amen, sista.