33751 éléments (2126 non lus) dans 75 canaux
Parce qu’elle est à la fois autrice, comédienne, metteuse en scène, historienne et engagée pour la visibilité des femmes au théâtre, le travail d’Aurore Evain a permis notamment la réhabilitation du mot autrice et la mise en place des journées du Matrimoine, avec le Mouvement HF pour l’égalité femmes-hommes dans les arts et la culture. […]
L’article Vous avez dit Matrimoine ? est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
1 enfant sur 5 meurt tous les jours en France après avoir été victimes de violence, 23000 sont victimes de violences sexuelles, 143000 sont exposés aux violences conjugales1. Ainsi, plus de 325.000 enfants sont placés en France. Qui sont ces éducatrices et éducateurs qui les reconstruisent ? Comment aident-ils ces enfants en souffrance ? Quelles […]
L’article Valérie Metzger: « Beaucoup d’enfants sont en attente de placement dans des foyers d’urgence depuis trop longtemps »2/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le gouvernement biélorusse a annoncé l'examen d'une proposition de loi visant à sanctionner la « promotion des relations familiales non traditionnelles », à l'instar de la Russie voisine pour restreindre l'exercice des libertés individuelles tout en réduisant au silence une communauté déjà marginalisée.
L’article La Biélorussie planche sur « son projet de loi anti-LGBT » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
De retour après deux semaines en Europe, il est temps de partager ce qui s’est passé là-bas…
Après Bruxelles et les activités autour de la journée de tolérance zéro contre les contre les MGF, je me suis rendue à Genève pour assister à une multitude d’événements et rencontrer une pléthore de collègues, collaborateurs/trices et ami.e.s
Parmi eux Julien Da Costa et Christophe Lamy, de l’Unité d’Anatomie de l’Université de Genève. Ils ont développé un logiciel appelé Sketchnote3D, spécialement conçu pour l’utilisation de numérisations 3D dans un cadre éducatif.
Ils ont eu la gentillesse de collaborer avec SEX-ED + dès les premières étapes du développement de la base de données en 3D sur les génitalités (qui n’est pas encore rendue publique mais qui est fonctionnelle). Sketchnote 3D permet de visualiser les fichiers 3D sans risquer qu’ils soient saisis et volés, ce qui constituait une préoccupation majeure pour le projet. Il ne faut en effet jamais perdre de vue que le matériel avec lequel je travaille est un matériel humain, attaché à des personnes bien réelles et que je dois m’assurer en tout temps que la reproduction de leurs corps est utilisée dans des contextes respectueux, qu’ielles ont approuvés.
Le travail de Christophe et Julien permet la conservation et la mise en disponibilité numérique des collections anatomiques, et ça, c’est génial. (dixit la nerd qui a passé deux jours à s’extasier sur des tissus cadavériques préservés et des moulages en cire de lésions syphilitiques)
Le billet Sketchnote3D – le logiciel qui rend possible la base de données 3D sur les génitalités apparaît en premier sur SEX-ED +.
Odile Fillod – Chercheure, conférencière et responsable de la création du premier modèle de clitoris 3D. Sa conférence: « les représentations anatomiques du clitoris de la renaissance à nos jours » est maintenant en ligne.
Maeva Badre Éducatrice à la sexualité et doctorante à L’université de Médecine de Genève. Dans le cadre de son doctorat, Maéva travaille sur l’anatomie du clitoris en utilisant la dissection, l’histologie et des techniques de transparence des tissus.
Andi Galdi Vanko, Violeta Belhouchat et Magaly Pirotte
Violeta Belhouchat Conseillère en sexologie et résilience. Violeta a entrepris l’immense tâche de récolter les données existantes sur le clitoris et de les rendre disponibles, superbement illustrées dans l’ouvrage “clitoris 4 u”.
Andi Gáldi Vinkó Artiste photographe autrice de “Sorry I Gave Birth I Disappeared But Now I’m Back”. Andi photographie et documente les projets du Bioscope autour du clitoris et des sexualités.
Céline Brockmann Adjointe et collaboratrice scientifique Faculté de médecine, Co-directrice du Bioscope. Femme-pieuvre et orchestratrice de projets magnifiques en lien avec les corps et les sexualités. Elle a autant de cœurs que de tentacules, ce qui lui permet de regrouper et de faire collaborer des personnes issues de milieux professionnels différents.
Et les collègues belges! Fabienne Richard, sage-femme et directrice du GAMS Belgium, Cendrine Vanderhoeven, sexologue, Cemavie, Martin Caillet, gynécologue, Cemavie, Françoise Leroux, psychologue (derrière la caméra). Avec Violeta Belhouchat.
Le billet L’internationale du clitoris – Genève 14-19 Février 2024 apparaît en premier sur SEX-ED +.
Apameh Schönauer, 39 ans et d’origine iranienne vient d’être élue Miss Allemagne. Mais son élection ne passe pas du tout. Même en France, les commentaires haineux déferlent sur les réseaux sociaux. Condensé de racisme, misogynie et sexisme.
L’article Miss Allemagne : l’élection d’Apameh Schönauer déchaîne des commentaires haineux est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La nouvelle série d'événements proposés par le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève, «Nus artistiques, nus politiques» s'ouvre ce mercredi avec une conférence abordant les transidentités au Moyen-Âge.
L’article Explorations du nu est apparu en premier sur 360°.
Après Decathlon et son hijab running c’est maintenant Converse qui entre dans la course avec une affiche provocante qui s’étale dans le métro parisien et dans des centres commerciaux. On y voit : – En gros plan, le visage d’une jeune fille enfoulardée et souriante (preuve de son épanouissement). – En plus petit, la même, […]
L’article Sport et islamisme : de l’argent à gagner ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
1 enfant sur 5 meurt tous les jours en France après avoir été victimes de violence, 23000 sont victimes de violences sexuelles, 143000 sont exposé·es aux violences conjugales. Ainsi, plus de 325.000 enfants sont placé·es en France. Qui sont ces éducatrices et éducateurs qui les reconstruisent ? Comment aident-ils ces enfants en souffrance ? Quelles […]
L’article Valérie Metzger : « Nous nous chargeons de veiller sur le sommeil des enfants » 1/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le Coco Loko, établissement LGBT friendly de Bordeaux, est depuis le mois de décembre dernier sous pression d’un voisinage raciste et homophobe qui, après avoir tagué d’injures son hall d’entrée, pourtant privé et sécurisé, uniquement accessible aux résidents de l’immeuble donc, menace le gérant, « s’il ne change pas d’activité et surtout de clientèle ». […]
L’article Soutien au Coco Loko, bar LGBT friendly de Bordeaux, victime d’actes homophobes et racistes est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Papacito est convoqué ce 28 février 2024 devant le Tribunal judiciaire de Paris pour la diffusion de deux vidéos homophobes qui ont déclenché une vague de violences à l’encontre de Christian Eurgal, maire de Montjoi.
L’article Papacito, militant d’extrême droite, jugé pour injures et incitations à la haine homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cette édition des César 2024 était historique pour le mouvement #MeToo du cinéma français. Très attendue, l'actrice Judith Godrèche a marqué la cérémonie d'un puissant et courageux discours. Elle y dénonce notamment le silence assourdissant de l'industrie du cinéma.
L’article « Je parle mais je ne vous entends pas » : Judith Godrèche sur la scène des César est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
2010, 2017... et voilà 2024! Pour la troisième fois, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, en collaboration avec divers instituts scientifiques et organisations nationales, lance son enquête EMIS.
L’article Comment va la santé? C’est reparti pour l’enquête EMIS! est apparu en premier sur 360°.
Anatomie d'une chute remporte 6 César dont celui de meilleur film et de meilleure réalisation pour Justine Triet. Elle est la deuxième femme de l'histoire des César à recevoir cette récompense. Cette année, les femmes ont été beaucoup récompensées côté réalisation/écriture et remportent 45% des prix.
L’article César 2024 : le triomphe d’Anatomie d’une chute est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article Je veux faire un plan à trois (ou plus), mais où trouver des partenaires ? est apparu en premier sur Madmoizelle.
Cet article « Être performeuse X fait aussi de moi une meilleure coordinatrice d’intimité » : María Riot est apparu en premier sur Madmoizelle.
Cet article Ces petits « accidents » qui peuvent arriver au lit et dont on ne parle pas assez est apparu en premier sur Madmoizelle.
Réagissant à la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le polémiste avait notamment estimé « impossible de confier les responsabilités d’un pays, d’un gouvernement à une personne faisant partie de la communauté homosexuelle », dans une interview au Média97+. Des propos constituant une violation flagrante de la loi réprimant la provocation publique à la haine ou à la violence homophobe.
L’article Plainte contre Dieudonné pour incitation à la haine homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
En amputant de 10 milliards d’euros le budget de l’Etat 2024, le gouvernement retire 7 millions sur la ligne, déjà bien maigre « égalité femmes-hommes ». Et la baisse du budget Education nationale ruine les espoirs de développement de l’éducation à l’égalité. Tout un symbole.
L’article Moins 9,1 % ! Coupes budgétaires drastiques pour les droits des femmes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Médaille d’or du CNRS en 2016, Claire Voisin reçoit deux nouveaux prix internationaux prestigieux pour « ses contributions exceptionnelles à la géométrie complexe et algébrique. »
L’article La mathématicienne Claire Voisin reçoit les prix Crafoord et Frontiers of Knowledge 2024 est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article « Comment redécouvrir votre sexualité ? » : Lisa Demma, autrice du livre qui décomplexe le sexe est apparu en premier sur Madmoizelle.
Dans un monde où le stress quotidien peut souvent éclipser notre intimité, il est essentiel de trouver des moyens naturels pour raviver la flamme de la libido. Une alimentation saine est la clé d’une libido florissante. Intégrez des aliments riches en nutriments tels que les fruits, les légumes, les grains entiers et les protéines maigres. Certains aliments, comme les avocats, les noix et les fruits de mer, sont connus pour stimuler la libido en raison de leurs propriétés nutritives favorables à la santé sexuelle.
L’exercice régulier ne fait pas seulement des merveilles pour la santé physique, mais il peut également stimuler la libido. L’activité physique augmente la circulation sanguine, libérant des endorphines qui améliorent l’humeur et le désir sexuel. Trouvez une activité que vous aimez, que ce soit la danse, la course à pied ou le yoga, et intégrez- la dans votre routine.
Le stress est un tueur silencieux de la libido. Pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la méditation, la respiration profonde ou le yoga pour libérer les tensions et favoriser une ambiance propice à l’intimité. Un esprit calme et détendu est plus réceptif aux stimulations sexuelles.
Le manque de sommeil peut entraîner une baisse d’énergie et de libido. Assurez...Lire la suite sur Union
Cet article comment booster sa libido naturellement ? est apparu en premier sur Union.
Après avoir dénoncé le cyber-harcèlement des créatrices engendré par le contenu du tiktokeur Abrègefrère, la tiktokeuse Chloé Gervais est la cible d’une vague de commentaires sexistes. Énième épisode de misogynie…
L’article TikTok : Chloé Gervais critique Abrègefrère… ça ne passe pas chez les masculinistes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Alors que presque deux ans se sont écoulés depuis l’escalade de la guerre, et que 40 % de la population ukrainienne est en besoin d’aide humanitaire, Plan International alerte sur le renforcement des stéréotypes de genre et l’augmentation des violences. En Ukraine, on estime qu’au moins 3,6 millions de […]
L’article Ukraine : la guerre aggrave le sexisme et les violences de genre est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Pour sa septième édition, le prix Alice Guy est attribué à Kaouther Ben Hania pour Les filles d'Olfa. Sorti en salles le 5 juillet dernier, son film est également en compétition aux César dans la catégorie meilleur documentaire.
L’article Kaouther Ben Hania remporte la 7e édition du prix Alice Guy est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
#NousToutes publie une tribune dans Médiapart contre le backlash anti-féministe Annie Ernaux, Judith Chemla, Clotilde Hesme, Marilou Berry, Anna Mouglalis, Corinne Masiero, Isild Le Besco, Giulia Foïs, Jules Falquet, Tal Madesta, Victoire Tuaillon, Florence Porcel, Hélène Devynck, Chloé Thibaud, Helena Noguerra, Shirley Souagnon, Yael Naim, Grace Ly, Andréa Bescond, Océan, Nadège Beausson-Diagne… Iels signent une […]
L’article “Quand la parole et l’écoute se libèrent, le gouvernement bâillonne les féministes” est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Salma Lamqaddam est chargée de la question des droits des femmes à ActionAid France, une ONG qu’elle définit comme étant féministe et altermondialiste. L’ONG soutient, dans de nombreux pays les luttes des ouvrières dont les conditions de travail sont terribles. Ainsi, elle a porté plainte contre les marques Yves Rocher et Auchan. Au moment de […]
L’article Salma Lamqaddam : « nous demandons des congés spécifiques pour les femmes victimes de violences » 2/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Neuf hommes, jugés « d'apparence féminine », ont été battus, humiliés et placés en garde à vue, ce 17 février, lors d'une descente de police dans un établissement culturel qui accueillait une « soirée inclusive » et donc trop controverse pour les autorités qui ont interdit l'événement.
L’article Russie : Neuf participants à une « soirée inclusive » arrêtés pour « diffusion de propagande LGBT » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Les difficultés à la procréation sont souvent imputées aux femmes. Pourtant, il y a autant d’hommes que de femmes infertiles. Et ces chiffres sont en hausse : en 2022, 1 couple sur 4 en âge de procréer a recours à l’aide médicale à la procréation.
À quoi sert un spermogramme ? Qu’est-ce qui affecte la fertilité des hommes ? En quoi l’infertilité impacte-t-elle leur sentiment de virilité ou leurs relations de couple ?
Pour répondre à ces questions, Vincent Edin reçoit le médecin Michaël Grynberg. Chef de service de la médecine de la reproduction et de la préservation de la fertilité à l’hôpital de Clamart, il est également l’auteur de « Dix histoires extraordinaires de naissance » (éd. Flammarion, 2023). Il nous livre son diagnostic sur les causes d’infertilité masculine et des pistes de réflexion autour de la justice reproductive.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION ET SA TRANSCRIPTION ÉCRITE
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/les-bourses-ou-la-vie
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Vincent Edin, et enregistré le lundi 22 janvier 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux et Mari Jaworski. Réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Production : Naomi Titti. Montage : Vincent Edin et Victoire Tuaillon. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parce que Léonore Moncond’huy, maire écologiste de Poitiers va interrompre son mandat pour un congé maternité, ses indemnités seront suspendues. Elle veut faire changer la loi et les codes masculins de la politique.
L’article La maire de Poitiers, enceinte, privée d’indemnités, veut changer les codes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cette année, Les Printemps de Sévelin s'ouvrent sur Atlas Da Boca, pétulant duo pour deux corps trans* de la chorégraphe et danseuse brésilienne Gaya de Medeiros. Interview.
L’article «Il suffit d’un petit geste pour faire vaciller toute la masculinité» est apparu en premier sur 360°.
« Je vous remercie Alice Guy, pour avoir brisé les barrières, défié les normes de votre époque et pour avoir démontré que le talent transcende les genres. Votre héritage devrait nous inciter toutes à œuvrer pour un avenir où l’égalité et la diversité règnent en maître sur nos écrans et dans nos cœurs » a déclaré la réalisatrice […]
L’article La cinéaste Kaouther Ben Hania remporte le Prix Alice Guy 2024 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Salma Lamqaddam est chargée de la question des droits des femmes à ActionAid France, une ONG qu’elle définit comme étant féministe et altermondialiste. L’ONG soutient, dans de nombreux pays les luttes des ouvrières dont les conditions de travail sont terribles. Ainsi, elle a porté plainte contre les marques Yves Rocher et Auchan. Présentez-nous ActionAid France […]
L’article Salma Lamqaddam : « nous nous inscrivons dans la lignée des mouvements sociaux féministe, antiracistes et anticapitalistes en France et dans le monde » 1/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Cet article « Comparé à ce que subissent des milliers de femmes, je me trouve loin d’être courageux » : ils ont fait une vasectomie et témoignent est apparu en premier sur Madmoizelle.
Deux jeunes de 17 et 20 ans ont été interpellés et placés garde à vue ce 18 février, suspectés de la dégradation de la vitrine du centre, taguée d'injures homophobes.
L’article Le centre LGBTQIA+ de Nice tagué d’insultes homophobes : deux suspects en garde à vue est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La révolution s’organise sur Instagram. Une centaine d’illustrateurs et d’illustratrices expriment leur opposition suite à l’annonce de l’inauguration de la station de métro Serge Gainsbourg aux Lilas.
L’article Métro : « Remplacer Serge Gainsbourg par » des noms de grandes femmes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Via un dispositif inventif, la jeune Asmae El Moudir ouvre la mémoire de ses proches. Son documentaire puissant montre que la jeune génération peut lever la chape de silence qui pèse sur nombre de familles marocaines.
L’article « La mère de tous les mensonges » : le jeu de la vérité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Lancée le 13 février dernier, une pétition soutenue par 1300 personnes réclame que le film Notre Corps mentionne les accusations dont fait l’objet le Professeur Daraï, gynécologue accusé de viol par 32 femmes et mis en examen. À quelques jours des Césars, la réalisatrice du film, Claire Simon, semble avoir cherché à faire supprimer la […]
L’article César : la réalisatrice Claire Simon mise à mal par une pétition des victimes du professeur Daraï est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le viol est un crime. Intégrer la notion de consentement à la définition pénale d’un crime a-t-elle été proposée pour un autre crime que celui de viol ? A-t-on déjà évoqué l’idée de modifier la définition pénale du meurtre en intégrant la notion de consentement de la victime à cette même définition ? Pourquoi cette […]
L’article La notion de consentement à la définition pénale d’un crime a-t-elle été proposée pour un autre crime que celui de viol ? est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
En lecture-spectacle, le 9 mars à La Halle Saint Pierre, 15h, et le 6 avril à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 19h. Brelin le Frou ou le Portrait de Famille (récit accompagné de tentures qui furent exposées à la Biennale de Venise, 2022) Gisèle Prassinos (1922-2015) en devenant à part entière poète, […]
L’article Annie Richard : «le groupe surréaliste a ignoré la maturité artistique de la prétendue Femme-enfant, Gisèle Prassinos» est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
La Suisse, qui avait accueilli l’Euro masculin de football en 2008, accueillera l’an prochain l’Euro féminin 2025 du 2 au 17 juillet. Mais avec un budget ridicule par rapport à celui de l’Euro masculin... Un budget qui vient d'être encore réduit !
L’article La Suisse réduit drastiquement son budget pour l’Euro féminin 2025 est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Mon ami perd souvent le contrôle de lui-même pendant les rapports sexuels et me fait
L’article Excité au point de faire mal est apparu en premier sur 360°.
Admiral T, artiste de dancehall homophobe et de murder music notoire aux Antilles, continue de tirer des droits d'auteur auprès de la Sacem depuis 20 ans pour une chanson où il présente les homosexuels comme un fléau social. Pourtant depuis 2013, une école primaire porte son nom en Guadeloupe, sans réaction des services de l'Education Nationale.
L’article Guadeloupe : L’île n’en a pas fini de l’héritage homophobe de la « murder music » d’Admiral T (alias Campbell Christy) est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Joanna, de l’ombre de la dépression à la lumière de la guérison provient de Manifesto XXI.
Tout est dans le titre, WHERE’S THE LIGHT ? Pour son deuxième album, Joanna a composé à partir de la douloureuse expérience d’une dépression. L’artiste en est revenue, et avec un des plus beaux disques de l’hiver. Entretien.C’est une renaissance pleine de grâce et d’audace. Du RnB langoureux et fantasmagorique de Sérotonine (son premier LP), Joanna a évolué vers une large palette de sonorités électroniques. Les morceaux de WHERE’S THE LIGHT ?, soutenus par des passages techno ou des arrangements hyperpop, alternent harmonieusement avec les notes d’un piano mélancolique (« L’ORAGE N’A JAMAIS AUSSI FORT »). A sa façon, chaque chanson raconte le combat pour se reconnecter à l’envie de vivre (« FIGHTING »). Ces compositions riches de contraste ont une saveur particulière, puisque c’est la première fois que Joanna produit ses morceaux elle-même. Côté texte, une poésie de la résurrection se déploie sans éluder « ses démons » comme elle les appelle et les larmes si nombreuses qui ont coulé. Joanna parle toujours de sexe, de sensualité, d’un amour impératif puisque que demain tout peut s’achever (« APOCALYPSE »). Surtout, la chanteuse révèle une voix cristalline et envoûtante. Depuis notre dernière rencontre en 2019, nous avions donc beaucoup à nous dire. Joanna nous a parlé de ballades en forêt, de traumas, condition d’artiste indépendante et de catharsis.
Manifesto XXI – Cet album est un virage esthétique par rapport à ton premier. Je sais que tu crées beaucoup à partir du visuel, alors quel était ton moodboard pour la création de ce disque ? Quelles ont été tes sources d’inspiration ? Ta technique vocale a évolué aussi.
Joanna : Un élément important c’est que j’ai pris des cours de chant quand j’ai tenté l’Eurovision. Ça m’a permis de rencontrer mon potentiel vocal et je l’ai exploité quand j’ai commencé à écrire l’album. En parallèle j’ai passé beaucoup de temps dans la nature, particulièrement dans la forêt et ça a ouvert un truc en moi. C’est comme si, avec ma voix, j’allais chercher les profondeurs des bois. Ce sont les deux choses qui ont donné la couleur de l’album, cette envie d’aller très loin et d’observer des détails, comme pour méditer. J’ai aussi été très inspirée par la technique vocale de Caroline Polachek. Dans sa manière d’en parler en interview, j’ai senti sa passion pour le sujet et ça m’a inspirée. Dans les images je n’avais pas vraiment de référence consciente.
Quand tu es dans la nature et que tu prends le temps d’observer, grâce à la beauté des choses tout devient plus léger.
Joanna
Cet album parle de dépression, un épisode de maladie que tu as traversé. Où est-ce qu’on trouve des lueurs d’espoirs quand on a du mal à voir la lumière au bout du tunnel ?
Dans la forêt, le temps s’arrête. Quand tu te rends compte que le temps est une affaire de perception, dans le sens où chaque chose à sa temporalité, ça permet de sortir de l’urgence et de l’impatience, de toutes ces choses qu’on peut ressentir quand on est en ville. Quand ça ne va pas et qu’on a des attentes. Quand tu es dans la nature et que tu prends le temps d’observer, grâce à la beauté des choses tout devient plus léger. C’est là que tu trouves ton propre temps à toi, et que tu peux admettre que tu ne vas pas bien, que tu peux prendre le temps de guérir.
Tu es passée par de la déconnexion aussi ?
Oui bien sûr. Quand ça allait un peu mieux, j’ai pris une semaine toute seule en résidence pour me remettre dans l’album et je n’allais plus sur Insta. Je n’ai parlé à personne pendant 5 jours et c’est comme si j’avais reboot quelque chose. Je me suis retrouvée moi-même, et avec, la musique que j’ai envie de faire. C’est là que j’ai commencé à faire des prods, c’était comme un nouveau départ. Je pense que je n’avais pas eu de temps seule depuis très longtemps, peut-être parce que ça me faisait peur. C’est bateau dit comme ça mais il faut avoir du temps pour soi.
Je pense [que derrière ce changement] il y a un petit rejet de l’industrie de la musique. J’avais envie d’aller contre tout ce qui m’a fait du mal.
Joanna
Entre le premier et le deuxième album, tu passes d’une couleur RnB à des sonorités électro, voire techno assez marquées. Qu’est-ce que ça veut dire pour toi d’avoir trouvé plus de réconfort dans ces sonorités ?
Il y a deux choses. D’abord je me suis cherchée et c’est à travers le rap que j’ai repris l’écriture. Ça m’a beaucoup aidée à travailler ma poésie, et à partir du moment où j’ai repris l’écriture, mon entourage a changé et je me suis retrouvée plus proche .
Après j’ai toujours été un peu frustrée par les productions que j’ai depuis le début parce que j’étais un peu dépendante des personnes avec qui je travaillais et je n’avais jamais vraiment touché ce que je voulais musicalement. Quand j’ai pris confiance en moi et que j’ai fait le pas d’écrire mes compos, je suis retournée à ce que j’aime profondément. J’écoutais beaucoup de musique électronique ado. Autour de 13 ans, j’ai découvert l’ambient sur soundcloud, et c’est une scène qui m’a toujours porté. Je pense [que derrière ce changement] il y a un petit rejet de l’industrie de la musique. J’avais envie d’aller contre tout ce qui m’a fait du mal.
Qu’est-ce qui t’a fait du mal ?
Le fait de ne pas forcément avoir ma place en studio. Même si j’ai eu de la chance et que je ne me suis jamais vraiment marché dessus, j’ai toujours dû suivre l’avis d’un mec. J’ai été assez influencée, dans le sens où… comment dire ? J’ai toujours fait ce que je voulais faire, mais jamais exactement comme je le voulais. C’est une question de circonstances, et là j’avais vraiment envie d’écouter mon cœur, de trouver les accords qui me touchent vraiment et écrire à partir de ça, explorer. Avant je n’avais pas le temps pour ça, fallait tout le temps sortir des prods et des chansons, qu’en sortant du studio ce soit fini. Une « méthode rap » qui en fait ne me convient plus.
C’est ça qui est dur [quand tu es indépendant·e], rester rêveur et créer, tout en gérant ces sujets. L’un ne nourrit pas l’autre.
Joanna
Est-ce qu’il y a des choses que tu regrettes dans ta précédente era ?
Non franchement. J’ai toujours réussi à aborder les thématiques que je voulais, faire passer des messages, la musicalité était proche de ce que j’aime. Je ne regrette pas, au contraire, c’est grâce à ça que je peux faire la musique que je veux.
Sur ton compte Instagram, tu parles souvent de la difficulté d’être une artiste indépendante, qui a son propre label. Qu’est-ce qui est le plus dur pour toi à ce stade ?
Il y a plusieurs choses. Le premier c’est le sentiment d’être seul·e, et donc c’est important d’être entourée de gens qui comprennent vraiment ton projet, qui y croient. La deuxième chose, c’est l’industrie de la musique en tant que système. C’est en train de profondément changer, on est de plus en plus d’artistes (émergent·es) à avoir nos labels et nos sociétés. On construit sur notre volonté de liberté, en revanche ça reste très longtemps précaire, donc c’est dur financièrement. C’est dur de consacrer du temps aux réseaux sociaux aussi, de les nourrir puisque c’est là que tout se passe. Quand tu es indépendant·e tu as plein d’autres choses à faire, comme l’administratif. Ça fait une charge mentale de 4 personnes ! C’est ça qui est dur, rester rêveur et créer, tout en gérant ces sujets. L’un ne nourrit pas l’autre.
Quand tu parles du système de l’industrie de la musique, tu parles du productivisme ?
Le commercial oui. Typiquement sur un album, même s’il y a deux ans de travail et que des gens ont taffé dessus, si t’as pas de radio, t’as pas de médiatisation, si t’as pas de vues, tu fais pas de concerts… C’est un cercle vicieux. Parfois, je me dis que la dernière carte c’est d’aller bombarder sur TikTok et ce n’est pas ce que j’ai envie de faire. De toute façon, une carrière qui dure dans le temps met du temps à se consolider, et moi j’ai envie que ça dure toute la vie.
On peut guérir [des violences sexuelles] en étant là pour les autres. En se positionnant dans la vie de tous les jours. En fait, il faut extérioriser, il faut que ça sorte du corps. Ça prend du temps et tout le monde n’a pas conscience que notre corps a besoin de sortir [la violence].
Joanna
Dans l’album, la chanson « Ce n’est pas si grave » est suivie de « Je ne suis pas un objet ». Est-ce que tu penses qu’on guérit vraiment de ce genre de traumatismes ?
C’est tellement large comme question. C’est à la fois personnel, psychologique et politique. Dans un premier temps, on apprend à vivre avec. Guérir, c’est vraiment un pas. Il faut travailler sur soi pour ça. Quand j’ai écrit cette chanson, j’étais encore un peu dans le flou. Ce n’est que quand je l’ai chantée sur scène que j’ai réalisé ce que j’étais en train de dire. Je pensais que j’étais passée au-dessus, mais non je me suis rendue compte que j’étais toujours prise dans cette histoire, que j’étais toujours en colère, que ça fait toujours partie de moi.
On peut guérir [des violences sexuelles] en étant là pour les autres. En se positionnant dans la vie de tous les jours. En fait, il faut extérioriser, il faut que ça sorte du corps. Ça prend du temps et tout le monde n’a pas conscience que notre corps a besoin de sortir [la violence]. Ma manière c’est en tout cas de le faire à travers la musique, et en allant faire une psychothérapie (rires).
Il y a une possibilité de guérison en tout cas.
Oui, tous les chemins sont possibles. Le corps est capable de se remettre de tellement de choses.
© Erika Kamano
J’ai une question un peu plus intime pour toi : plusieurs de tes chansons parlent de désir pour des femmes, or on sait que les femmes bi et pan ont une santé mentale plus fragile. Est-ce que ça te parle ?
Je ne savais pas du tout ! C’est sûr que je me suis toujours sentie différente dans ce que je ressentais pour les autres, depuis toute petite. J’ai beaucoup été amoureuse de mes ami·es et je le traduisais en me disant que j’étais un garçon. C’est toujours là, même si je suis très féminine. J’ai commencé à en parler avec CHÉRI [voir leur feat « Torrent de larmes », ndlr], avec qui j’échange beaucoup sur ces sujets et c’est la première personne avec qui j’en parle ouvertement. Je ne me sens pas très légitime de me poser toutes ces questions, alors que j’ai totalement le droit… Mais oui je pense que ça joue dans mon rapport à l’amour, au corps.
Tu parles beaucoup de larmes dans tes chansons, qu’est-ce qui te fait pleurer ?
Beaucoup de choses ! La colère. Le passé aussi. L’injustice. Typiquement, dans ce qui se passe [en Palestine] en ce moment, tout déclenche les larmes.
Joanna sera au Trianon le 10 avril, retrouver toutes les dates de la tournée ici.
Image à la Une : © Erika Kamano
Cet article Joanna, de l’ombre de la dépression à la lumière de la guérison provient de Manifesto XXI.
Cet article État limite, un documentaire plaidoyer pour une autre approche de la psychiatrie provient de Manifesto XXI.
Jusqu’au 29 avril, le documentaire État limite de Nicolas Peduzzi est en ligne sur Arte.tv. Le film suit le quotidien d’un jeune psychiatre dans un système de santé en délabrement. À l’occasion de la projection du documentaire à l’ACID Cannes 2023, nous avons rencontré son réalisateur pour parler santé mentale et état de la psychiatrie en France.Comment bien soigner dans une institution malade ? C’est la question que pose État limite, nouveau documentaire du cinéaste Nicolas Peduzzi (Ghost Song, Southern Belle). Le film nous entraîne dans les couloirs de l’hôpital de Beaujon à Clichy, où l’on fait sans surprise le constat d’un manque drastique de moyens, de l’épuisement des soignant·es et de la souffrance des patient·es qui ne peuvent être accueilli·es décemment. Mais on y rencontre surtout Jamal Abdel-Kader, un jeune psychiatre qui nous emmène dans ses rencontres avec les patient·es et qui nous touche instantanément par son approche militante du métier.
Le Dr. Abdel-Kader livre dans État limite une vision tout à fait politique des problèmes psychiatriques, ne les reléguant pas à des faits individuels, mais à des facteurs systémiques. Tout d’abord, aux conséquences d’une société néolibérale qui nous met aux bans dès lors que l’on n’est plus productifs : « Le fou ne produit rien, donc on le jette », explique-t-il. Ensuite, à une tradition psychiatrique qui « prend les patients pour des cons », et crée très tôt des addictions aux médicaments. Enfin, à l’absurdité de la logique de rendement du système de santé public, qui demande aux soignant·es de rentabiliser quand la priorité est de créer du lien et dégager du temps avec les patient·es.
Ce que l’on retient du documentaire n’est, néanmoins, pas que ce portrait tristement sombre du système de soin français : c’est la force des mots, de l’humour et de l’engagement de Jamal, ainsi que de tous les soignant·es qui l’entourent, qui se battent corps et âme pour rétablir un rapport humain, amical et empathique avec leurs patient·es. La seule question étant de savoir jusqu’à quand ce dévouement peut tenir. Rencontre avec le réalisateur Nicolas Peduzzi.
Manifesto XXI – Est-ce que tu pourrais nous présenter État limite en quelques phrases ?
Nicolas Peduzzi: C’est un documentaire qui parle de la pratique d’un jeune psychiatre très humain, Jamal Abdel Kader. Jamal est un psychiatre de liaison, c’est-à-dire qu’il a une triple casquette. Il s’occupe des gens qui arrivent aux urgences, en psychiatrie, mais aussi des personnes qui ont des maladies génétiques graves qui nécessitent des soins quotidiens. Et parce que ces gens vivent presque à l’hôpital, leur psyché paye le prix de ça. Enfin, il s’occupe d’autres personnes qui sont isolées, seules, mourantes. Il intervient donc dans tous les services, c’est le seul psychiatre sénior de l’hôpital, et il forme aussi des internes.
Pourquoi avoir intitulé le film État Limite ?
C’est un peu un jeu de mot. L’état limite, c’est un état bipolaire en psychiatrie. Et pour moi, c’est plus largement l’état limite de notre hôpital, de notre société, du néolibéralisme. Je trouvais que c’était aussi intéressant de voir un psychiatre et des soignants qui sont à l’état limite de leur pratique, de leur vocation. Jamal se demande : « À quel moment on devient complice en voulant faire bien notre métier ? » En comblant les trous, en acceptant de continuer à travailler comme ça, comme des super héros… Est-ce qu’on ne devient pas complices du broiement du système public, de son échec ?
© GoGoGo Films
Comment tu t’es retrouvé à tourner à l’hôpital de Beaujon ?
C’est assez particulier : mon père a été transplanté à Beaujon dans les années 90 et les soignant·es lui ont sauvé la vie là-bas. Il s’agit donc d’un endroit que je connaissais avec ma mère, qu’on a vécu de l’intérieur. On y est retourné ensemble (ma mère fait les photos du film), pour voir comment le lieu avait changé et ce qu’il se passait aujourd’hui. Je connaissais pas mal de médecins là-bas, donc il y avait cette première entrée.
Vous saviez déjà ce que vous alliez filmer en arrivant ?
On avait l’idée avec ma productrice d’observer un peu, de faire des repérages sur les soignant·es, les internes qui font leurs premiers pas. Et par hasard, j’ai rencontré Jamal aux urgences. Quand il voit la caméra, il m’embrouille d’abord, il s’énerve. Et ensuite, on devient vite assez proche. Je lui demande si je peux le suivre, et je le suis pendant une longue période. On a passé 2 ans et demi à l’hôpital. Pas tous les jours, c’était très éparpillé, mais c’était des temps longs. On a filmé beaucoup de patient·es. Certaines scènes peuvent paraître courtes, pourtant on a passé tellement de temps avec eux. Jamal nous a guidé dans cet hôpital, ces immeubles, puisqu’il est le seul médecin à passer dans tous les services. Je suis tombé amoureux de sa pratique, de sa façon de faire, de son regard, de sa parole. C’était un coup de foudre amical et cinématographique sur cette personne.
Qu’est-ce qui t’a touché chez Jamal ?
À l’hôpital, j’ai été frappé de voir à quel point la santé mentale était délaissée, dans une société où ces problèmes de santé mentale sont une épidémie. Je le savais, mais de le voir à ce point-là… Avec Jamal, ça m’a donné beaucoup d’espoir de voir un jeune médecin regarder l’autre comme ça, de cette façon humaine et humaniste. Ça m’a aussi touché et aussi rendu assez triste de voir que lui aussi patissait, était victime de cet état des choses, des lieux, de cette société. Je trouvais ça effrayant qu’il soit traité comme ça par les institutions.
Comment est-ce que tu décrirais sa pratique ?
J’ai été touché par son extrême finesse avec le gens, son extrême intelligence. C’est fou parce qu’il fait les choses de façon très simple. Il crée du lien avec ses patient·es, il essaye de récupérer du temps, pour passer une heure, deux heures avec un·e patient·e. Pour lui, c’est thérapeuthique de passer du temps avec des gens qui n’ont jamais eu un regard posé sur eux. Sa bataille, c’est aussi que les gens se regardent différemment, et qu’on ne soit plus considérés comme des numéros. Il soigne les patient·es, mais aussi les institutions.
Tu as donc toi aussi eu des expériences dans des services de psychiatrie. J’allais justement dire qu’en tant que cinéaste, ça peut être compliqué d’approcher le sujet sans voyeurisme, si on n’est pas du tout familier du milieu.
Je lutte depuis mon enfance avec ces problèmes. et j’ai passé pas mal d’années ado dans des services de psychiatrie. Donc forcément, ça m’a tout de suite touché quand j’ai rencontré Jamal. J’aurais adoré rencontrer un mec comme ça adolescent. Je pense que ça m’aurait sauvé de plein de choses.
Jamal soigne les patient·es, mais aussi les institutions.
Nicolas Peduzzi
À propos de la présence de la caméra pendant les entrevues avec les patient·es, Jamal expliquait lors de l’avant-première du film : « Les patients oubliaient complètement sa présence parfois. D’autre fois, ça a aussi été une aide pour moi. Pour des personnes qui ont été très dévalorisées, qui ont eu un sentiment d’échec répété, et bien de sentir un regard posé pour eux, ça peut être tout à fait valorisant, thérapeuthique ». La caméra ne les gênait donc pas ?
Parfois j’appréhendais un peu de filmer les patients. Je me disais qu’ils n’allaient pas vouloir, que ça allait prendre trop de leur intimité. Mais c’est vraiment au cas par cas. Il y en a qui ne veulent pas du tout, que ça dérange. Pour d’autres, le plus souvent, ça peut être un objet thérapeutique. C’est des gens qui sont souvent très seuls, introvertis, et étrangement, le fait d’avoir une caméra, de se sentir vus, ça a pu les aider. C’est aussi parce qu’ils avaient envie de partager quelque chose à ce moment-là.
En voyant le film, je me suis quand même posé la question de la protection de certains patient·es qui témoignent. Par exemple, cette femme qui nous raconte les violences conjugales dont elle est victime. Comment avez-vous pensé au fait de préserver ces personnes, à la sortie du film notamment ?
Comme Jamal est psychiatre, il connaissait exactement les patients et leur situation. Quand il y avait un risque pour le patient, il me disait tout de suite : « Non, là, tu ne peux pas filmer ». J’avais complètement confiance en sa vision des choses en tant que psychiatre professionnel. Jamal a cette finesse de savoir s’il y a un danger ou pas. Par exemple, il y avait un jeune garçon de Marseille avait été victime de représailles par des gangs. On n’était même pas à 200 mètres, que le jeune homme nous a dit : « La caméra, c’est dangereux pour moi ». Dans ces cas-là, je mets des photos, ou bien on entend juste leur voix, ou on floute le passage. Tout ça on le voit vraiment et avec eux, au cas par cas.
On leur disait aussi que le focus de notre documentaire était la pratique de Jamal, sa parole. Et qu’évidemment, par la force des choses, on filmait certains patients, parce qu’on suivait Jamal partout. On leur expliquait que c’était un documentaire sur l’hôpital public, l’état de notre société et de la psychiatrie. Ils faisaient confiance à Jamal et ils sentaient aussi l’amitié entre nous. Ils voyaient qu’on était pas là pour faire des choses voyeuristes, mais pour montrer le travail des soignants.
Les gens qui ne sont pas productifs pour le néolibéralisme, sont exclus de notre société, cela n’intéresse pas nos gouvernements de les soigner.
Nicolas Peduzzi
Jamal n’approche pas la santé mentale comme un problème uniquement individuel, il inscrit la psychiatrie dans notre société néolibérale, avec le fait de vivre en ville, la façon dont on soigne habituellement les patient·es…
Oui, ça m’a vraiment frappé. Dans notre famille, on a tous quelqu’un qui souffre de problèmes psychiatriques, de dépression par exemple. Et il y a une tendance à dire : « Allez, vas-y, sors de ton truc ». Mais lui, ce qu’il explique, c’est que nos sociétés, nos villes particulièrement, créent des problèmes psychiatriques de masse. À un moment, il y a cette patiente, qui est addict et qui a perdu son bras et ses deux jambes à la suite d’un accident. Il explique aux sœurs de cette patiente que toute jeune, au lieu de lui parler, de la regarder, de juste créer du lien, on lui avait filé des médocs. Cela a créé des générations d’addicts. En France, on est un des pays le plus prescripteur et consommateur.
Dans le synopsis du film, tu dis que l’institution médicale est malade. Tu pourrais nous expliquer ?
Surtout la psychiatrie. La santé mentale, la psychiatrie, c’est quelque chose qu’on ne peut pas chiffrer. Donc les gens qui ne sont pas productifs pour le néolibéralisme, sont exclus de notre société, cela n’intéresse pas nos gouvernements de les soigner, et par la force des choses, il n’y a plus de moyens. Aujourd’hui l’hôpital public ne soigne plus les gens comme ils devraient être soignés. J’ai vécu beaucoup aux Etats-Unis, et ma frayeur c’est qu’en France on s’approche de plus en plus de même modèle : les gens qui n’ont pas les moyens de se soigner, on les laisse dans la rue.
État limite de Nicolas Peduzzi est disponible sur Arte.tv jusqu’au 29 avril. Sortie en salles le 1er mai.
Cet article État limite, un documentaire plaidoyer pour une autre approche de la psychiatrie provient de Manifesto XXI.
Venez m’écouter raconter une belle histoire d’amour dans mon spectacle “Lettres à l’Oiseau”, le 5 mars au Macareux à Paris, 2ᵉ. Lettres à l’Oiseau Les premiers mois de ma relation avec l’Oiseau, je lui ai beaucoup écrit, de longues lettres passionnées et sincères. Inspirée tant par son être singulier que par ce que sa rencontre…
L’article Lettres à l’Oiseau : un spectacle unique le 5 mars 2024 est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
« L’éducation est un besoin essentiel et un droit fondamentale pour tout être humain » Humairi Bachal autorisant les femmes à s’inscrire à l’université sans […]
L’article Loi du 18 février 1938, Retour sur une avancée historique et féministe est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Elles viennent d’Argentine, de Russie et des États-Unis: trois expatriées qui aiment les femmes* racontent leur adaptation en Suisse et partagent quelques-uns de leurs bons plans…
L’article Comment les expatriées s’acclimatent à la vie queer romande est apparu en premier sur 360°.
La plus haute cour de cet archipel des Caraïbes a rejeté vendredi 16 février un recours contre sa loi anti-gay, héritée du colonialisme britannique mais maintenue dans le code pénal de 1988. Un nouveau revers pour les militants qui dénoncent depuis des années la violence et les abus subis par la communauté.
L’article Caraïbes : La justice de Saint-Vincent-et-les Grenadines refuse de dépénaliser l’homosexualité est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Alerte au bullshit : non, le vagin ne se détend pas au fil des pénétrations est apparu en premier sur Madmoizelle.
Il y a quatre ans, j’avais du mal à l’admettre, mais j’étais fâchée avec mon corps. Après deux maternités, une dépression, j’avais maigri, vieilli et je le voyais sur mon image. L’exhibition était une chose impensable à l’époque. Je ne m’aimais pas beaucoup Mes seins qui avaient été ronds et fermes avant mes grossesses avaient…
L’article Exhibition et image de soi, une expérience de partages de nudes est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Selon les derniers chiffres disponibles de l’Observatoire des métiers du BTP, le secteur de la construction comptait 12,3% de femmes en 2021. Elles étaient plus nombreuses dans le bâtiment (12,6% des effectifs totaux) que dans les travaux publics (11,5%). Et pourtant, elles sont plombières, plâtrières, étancheuses, carreleuses, solières, menuisières… Mais elles peinent à être embauchées […]
L’article Elisa Carcheri : « Encadrer des hommes, je trouve cela plutôt naturel, à mon âge » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Retour sur les rapports parfois très ambivalents que l’homophobe et raciste fondateur du FN a pu entretenir vis à vis des personnes LGBT, et notamment de l'héritier des cimenteries Lambert, militant d'extrême droite et millionnaire français.
L’article Hypocrisie : Brève sur Jean-Marie Le Pen qui doit sa prospérité à un certain Hubert Lambert, gay et militant d’extrême droite est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Malgré l’opposition de l’Eglise orthodoxe, le Parlement grec a adopté, ce 15 février, le projet de loi porté par le gouvernement conservateur ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.
L’article La Grèce légalise le mariage et l’adoption pour tou.te.s est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L'OL féminin était déjà un modèle, Michele Kang, sa nouvelle présidente, veut élever le niveau et professionnaliser encore plus le football féminin. Dans son viseur : un campus, de grands stades et des entrainements dédiés au du football féminin.
L’article A l’Olympique Lyonnais, Michele Kang nourrit de grandes ambitions pour le football féminin est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article 50 ans de lutte pour le droit à l’IVG : rencontre avec Annie Chemla, militante historique provient de Manifesto XXI.
50 ans après la naissance du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC), je suis allée à la rencontre d’une de ses militantes, Annie Chemla. Portrait.Annie fait son entrée à la gare, un sourire radieux aux lèvres et les bras grands ouverts, prête à m’accueillir dans le tourbillon du récit de sa vie féministe. Presque une année s’est écoulée depuis notre rencontre autour du documentaire Mécréantes consacré au MLAC. Aujourd’hui, nos chemins se croisent à l’heureuse occasion de la sortie de son livre, Nous l’avons fait. Récit d’une libération féministe, paru le 25 janvier 2024 aux Éditions du Détour. Cet ouvrage autobiographique, déployé comme un journal intime, dépeint l’engagement d’Annie Chemla au sein du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC). Alors que la constitutionalisation du droit à l’IVG est en débat, ce récit vibrant, empreint de vœux d’héritage, s’adresse avant tout à nous, la relève féministe.
Récit d’une vie de combatsAnnie a grandi en Tunisie au sein d’une famille communiste et elle y vit encore au moment où la contraception, la pilule, le stérilet, et l’avortement, y sont légalisés. Son arrivée en France en 1969 est marquée par cette déconvenue : « le pays de la liberté » interdit tous ces droits qui lui étaient acquis dans son pays d’origine. Déjà syndiquée à l’âge de 26 ans, et après un divorce en 1973, elle refuse que l’accès à la contraception reste un souvenir confiné au passé. Prête à en découdre, elle plonge dans le tumulte du MLAC, un mouvement féministe mixte. Contre l’interdiction de l’IVG, il défie l’État français par la désobéissance civile en réalisant des avortements illégaux. Avec l’aide de médecins volontaires, les militantes apprennent à réaliser elles-mêmes des avortements grâce à la nouvelle méthode par aspiration, dite méthode Karman, qui consiste à aspirer le contenu utérin en faisant le vide dans un bocal, ce qui peut être fait par exemple à l’aide d’une simple pompe à vélo, et qui utilise un matériel souple et non traumatisant pour l’utérus. Une technique certes artisanale mais qui, contrairement aux curetages pratiqués dans les hôpitaux, a l’avantage d’être simple, peu chère, peu douloureuse et surtout sans risques, et peut donc être utilisée hors du milieu hospitalier. Le MLAC pratique des avortements illégaux, mais tout sauf clandestins, le message au gouvernement doit être clair : avec ou sans vous, nous avorterons. Annie Chemla se retrouve plongée dans cet élan collectif qui ne cesse de gonfler et de s’étendre sur tout le territoire français, regroupant à son apogée 15 000 militant·e·s. La fulgurance du MLAC donne naissance à une révolution corporelle ancrée dans une militance inédite : portée par la confiance que lui apporte le travail en équipe, elle s’octroie la possibilité d’apprendre ensemble, un pied de nez joyeux au pouvoir médical. Comme on apprend à bricoler son vélo, Annie découvre son propre col de l’utérus et comment insérer soi-même son stérilet.
Dans un premier temps, Annie ne pratique pas elle-même les IVG. Son rôle est celui de tenir la main – littéralement – à celles qui ont sollicité l’aide du MLAC. L’objectif de chaque antenne du collectif est double : obtenir une autonomie corporelle et organisationnelle en défiant le pouvoir institutionnel, tout en faisant pression pour légaliser l’IVG.
Très vite les demandes explosent, le MLAC de Paris peine à répondre à toutes les demandes, et certaines ne peuvent trouver de solution qu’à l’étranger : le MLAC organise des départs en car vers la Hollande ou l’Angleterre, après avoir négocié avec des cliniques sur place des « tarifs de groupe ». Lorsqu’il n’y a que cinq places pour une centaine de demandes, ce sont les femmes désirant avorter qui doivent elles-mêmes décider ensemble qui reste et qui part. Ces moments aussi forts qu’éprouvants, Annie ne les oubliera jamais.
Lorsque je l’interroge sur de possibles conflits au sein de son groupe, elle en évoque un marquant, celui des déclenchements : « À l’époque, certains groupes du MLAC, plus gauchistes, amorçaient l’avortement en utilisant l’aspiration pour le rendre inévitable, puis, au lieu de le conclure, ils conduisaient les femmes à l’hôpital pour exiger que le corps médical prenne la relève. » Elle poursuit: « L’objectif était de contraindre l’hôpital à prendre l’IVG en charge, et ainsi susciter un débat à l’intérieur de l’établissement hospitalier. Cette pratique m’a toujours révoltée, car la femme n’a aucun choix. Elle se retrouve seule avec le personnel hospitalier en colère, propulsée en porte-drapeau d’une lutte, alors qu’elle demandait simplement de l’aide dans un moment de détresse. »
Malgré cette divergence, le MLAC n’a guère de temps pour les querelles internes. Son organisation est horizontale, portée par un objectif clair. Les militantes sont débordées par la demande des femmes, ce qui laisse peu de place aux conflits d’égos.
De l’adoption de la loi Veil à #MetooLe 29 novembre 1974, la loi Veil est enfin adoptée ! Les militantes du MLAC célèbrent ce droit conquis de haute lutte, arraché par la force collective, et non concédé. Annie commence à pratiquer des IVG après cette avancée législative : la loi ne rembourse pas l’acte médical, qui coûte un demi-smic et est interdit aux mineures et aux immigrées. De plus, les médecins hospitaliers ignorent tout de la méthode par aspiration, alors les demandes auprès du MLAC persistent. Cependant, la motivation première d’Annie dépasse la nécessité d’aider, elle souhaite réaliser des IVG elle-même avant de perdre l’opportunité d’apprendre à les faire. Elle participe à la « reprise de la pratique » au sein du groupe MLAC Place des Fêtes et apprend le geste transmis par d’autres femmes. Cette puissance du « faire ensemble » et la manière dont elles entourent collectivement la femme en demande d’avortement la marquent profondément. Elle reste ensuite impliquée jusqu’à la fin du groupe, en 1980. Ce sont de médecins appartenant aux réseaux du MLAC que naîtront ensuite les premiers bébés éprouvettes, qui aboutiront à la légalisation de la PMA pour les couples lesbiens cisgenres et les femmes cis célibataires en 2022.
En 2011, Annie prend sa retraite et décide qu’il est temps de transmettre cette expérience de joie militante et de force du collectif qui ont tant bouleversé sa vie et lui ont permis de ne jamais baisser les yeux face aux médecins et spécialistes qui ont croisé sa route.
Elle commence alors à écrire son récit, bien que doutant d’être un jour publiée. Elle souhaite transmettre, et rappeler aux nouvelles générations féministes que si le MLAC l’a fait, nous pouvons le faire aussi. Ce nous, Annie y tient particulièrement. Son manuscrit est rythmé par les entretiens avec d’anciennes militantes et médecins, afin de rappeler que le succès du MLAC est celui de la force collective. Tout s’accélère une décennie plus tard, à l’occasion de la sortie du film Annie Colère réalisé par Blandine Lenoir. Présente à l’une des avant-premières, elle est bouleversée par la marée de jeunes féministes qui, à l’issue de la projection, s’empressent de venir la remercier. De là, l’envie de voir son texte publié se mue en urgence.
Ravie de rencontrer cette nouvelle génération féministe, elle reste préoccupée, regrettant que l’époque post-covid ne soit pas marquée par une frénésie utopique, propice à espérer des lendemains chantants. Se gardant de tous jugements agistes, elle espère néanmoins que nous saurons faire preuve de pragmatisme, en choisissant d’élire une gauche imparfaite afin d’endiguer l’avalanche autoritariste qui ne cesse de progresser. Parfois, la peur lui noue l’estomac, lorsqu’elle imagine partir de ce monde avec Le Pen au pouvoir.
Elle me confie aussi sa peine devant le virage réactionnaire de certaines de ses ex-sœurs de luttes à l’instar de l’historienne Marie-Jo Bonnet. La panique morale qui sévit autour des personnes trans la dépasse, elle qui a toujours lutté pour la liberté à disposer de son corps. À ses yeux, les personnes trans militant·e·s constituent bien une forme de relève du MLAC. Elleux qui, comme leurs aînées, s’organisent communautairement pour s’entraider et reprendre le pouvoir sur leur corps, défiant les institutions autant que les normes de genre.
Quant à la constitutionnalisation de l’IVG : « C’est un miroir aux alouettes », lâche-t-elle sans détour à France Inter. Elle me confie : « Je me méfie toujours des droits qu’on nous octroie, je préfère ceux que l’on conquiert. Les droits, on les conquiert et on les défend. Sinon, on régresse. » Depuis #Metoo, Annie Chemla reste cependant confiante, et sûre d’une chose : la relève est assurée.
Nous l’avons fait, Récit d’une libération féministe, Annie Chemla, Éditions du détour, 17€Relecture et édition : Anne-Charlotte Michaut, Benjamin Delaveau, Costanza Spina
Cet article 50 ans de lutte pour le droit à l’IVG : rencontre avec Annie Chemla, militante historique provient de Manifesto XXI.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Vincent Edin recevra Michaël Grynberg, médecin spécialiste de la fécondation in vitro et auteur de plusieurs livres sur la fertilité.
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 22 février 2024.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'enseigne Lira avait été condamnée à une lourd amende en juillet 2023 pour non-application d'une loi anti-LGBT, sanction qu'elle a contesté en pointant une formulation trop vague du texte, notamment une « virgule manquante » qui en a altéré sa compréhension par les autorités. Un tribunal de Budapest lui a donné raison.
L’article Hongrie : La justice annule l’amende infligée à une librairie pour la mise en vente de livres jeunesse LGBT+ est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Les 8 films les plus sexy à voir sur Netflix, seule ou à plusieurs est apparu en premier sur Madmoizelle.
J’ai découvert la méditation Kundalini d’Osho lors d’un atelier tantra animé par Jean-Paul Iva dans le Sud-Est de la France. C’est une méditation très intéressante qui m’a vraiment permis de libérer mon énergie et de la faire circuler. Aussi, je vous en parle dans un article Tantra. C’est parti. En préambule, merci aux personnes qui…
L’article La méditation Kundalini d’Osho est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Pour célébrer la journée la plus chaude de l’année, la marque Durex sort les 5 derniers épisodes de son Talk-show « Your sex your way » et met les petites boites à malice dans les grandes.
Nous avons vraiment de la chance chez Desculottées parce que nos partenaires pensent vraiment à tout : ici, c’est Durex qui déborde de créativité avec sa « X BOX » version très très très sexy.
Une X BOX donc pour présenter les 5 nouveaux épisodes de leur talk-show « Your sex your way » : des mini-épisodes présentant des témoignages sans complexes et sans détours sur la sexualité.
Qui a dit que Noël c’était que le 25 décembre ?Cette fois-ci, avec la participation de Ben Névert, Marcus & Alaïa Jeanneau, les sujets abordés tout au long de l’année sont : le couple, les premières fois, la culture de la performance, l’exploration sexuelle et l’identité.
A retrouver sur les pages Tik Tok, Instagram et YouTube de la marque !
Et pour nous faire patienter entre 2 épisodes, nous avons toutes les bonnes surprises de la « X BOX ». Et il y en a beaucoup.
Durex sait nous faire du bienPersonnellement j’ai démarré ma Saint-Valentin par l’effeuillage de la « X BOX » !
Au 1er étage : Des gels lubrifiants, une bougie sexy et l’indispensable boîte de préservatifs !
Puis on continue avec un biscuit gourmand pour émoustiller nos papilles !
Et enfin, un jeu de cartes Jouissance Club que l’on adore ! Avec des chaussettes exceptionnelles pour afficher notre sex-positive attitude.
Devinez quelle paire de chaussettes je porte aujourd’hui ?
Vivement les prochains épisodes ! En attendant, le premier épisode sorti ce 14 février aborde le thème « Sexe et couple : passion ou pression ? » et d’autres suivront, abordant notamment la place du porno et le culte de la performance.
En parallèle, Durex lance une grande campagne dans plusieurs grandes villes de France, pour donner la parole aux passants. Le dernier grand moment aura lieu lors de la Pride à Paris, avec un épisode sur les identités queer.
L’article Durex revient avec un talk-show sexy pour la Saint-Valentin est apparu en premier sur Desculottées.
Depuis 2021, le Français explore les sexualités gay et queer sous toutes leurs facettes. Rencontre avec une voix qui fédère quelque 10’000 auditeurs autour de ses multiples rendez-vous hebdomadaires.
L’article Guillaume Bonnet, podcasteur de l’intime est apparu en premier sur 360°.
Et si la fête des amoureux était aussi la fête de la sexualité ? La Saint-Valentin est une fête commerciale, c’est vrai, mais si on profitait du 14 février pour essayer de nouvelles pratiques en couple ? S’offrir des cadeaux sexy pour renouveler le désir dans le couple et en profiter tout le reste de l’année ! Voici nos trois derniers coup de coeur pour une Saint-Valentin kinky et chic.
Harnais Maze en cuir veganLe harnais est un accessoire qui convoque tout de suite l’imaginaire érotique. C’est comme un corset à nu, qui viendrait enlacer les seins, les hanches et le dos. Oserez-vous le porter sur votre peau déshabillée ? Ou alors, adoptez un look provoc’ chill en le portant au-dessus d’un tee-shirt avec un simple jean ! Tout est possible. Le harnais Maze de la marque érotique-chic Bijoux Indiscrets est élégant et sexy, comme on aime.
Le harnais Maze coûte 60 € sur la boutique Lelo.
Collier Fouet MazeUn collier en forme de fouet, c’est osé ! Ce collier Maze devrait plaire à toutes les femmes adeptes d’une sexualité BDSM. C’est l’accessoire idéal pour les jeux de rôle de soumission/domination. Son look élégant permet aussi de le revêtir sous une veste, en le laissant se deviner subtilement. Vous pouvez également le tirer telle une laisse, lors de jeux érotiques kinky, ou encore le retirer et vous en servir de fouet. Un accessoire sexy 3-en-1 !
Le collier fouet Maze coûte 30 € sur la boutique Lelo.
Fouet à franges MazeAvec ses longues franges, ce fouet Maze peut être utilisé pour caresser la peau en douceur ou oser la transgression avec une fessée érotique. Certifié cuir vegan, c’est un très bel accessoire, qui donne envie d’essayer de nouveaux fantasmes en couple.
Le fouet Maze coûte 35 € sur la boutique Lelo.
Certains liens insérés dans cet article sont des liens affiliés. Cela signifie que si vous cliquez dessus et achetez ensuite le produit, Desculottées touche un pourcentage de cet achat. Cela ne crée aucun coût supplémentaire pour vous et permet la maintenance du site. Nos avis sont toujours personnels et nous ne mettons en avant que les produits que nous trouvons pertinents. Merci pour votre soutien ! <3
L’article 3 accessoires sexy pour une Saint-Valentin kinky est apparu en premier sur Desculottées.
Fleurs, parfums, dîners, lingerie... Le 14 février annonce une fête commerciale qui conforte les clichés sexistes. "Sans Valentin", "St-Galentines" , contre-soirée Fleurs, parfums, dîners, lingerie... Le 14 février annonce une fête commerciale qui conforte les clichés sexistes. "Sans Valentin", "St-Galentines" , contre-soirée d'OLF... Les alternatives à une St-Valentin traditionnelle déjouent l'arnaque de cette fête de l'amour pour les femmes.
L’article St-Valentin ou l’arnaque du romantisme est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
DRESS CODE / TENUE OBLIGATOIRETenue obligatoire au choix
LE LIEU
■ Tenue 100% noire (pantalon, chemise, T-shirt, robe, jupe, chemisier…)
■ Fetish : vinyle, latex, cuir, etc.
■ Travesti (peu importe le style mais sexy recommandé)
■ Uniformes : militaire, médical (medécin, infirmière, infirmier…), soubrette, majordome, etc.
■ Look soumise/soumis ou look dominatrice/dominateur (selon votre personnalité)Le Club Provence se situe au premier étage d’un immeuble classique. C’est donc très discret. Vous entrez simplement dans l’immeuble en appuyant sur le bouton d’ouverture de porte, vous empruntez le couloir sur quelques mètres et prenez l’escalier sur la droite. Vous montez au premier étage et vous poussez la porte du club sans sonner (inutile d’attendre, entrez immédiatement). Là vous vous trouverez face au guichet où les entrées s’enregistrent.
RÉSERVATIONS ET TICKETSAu guichet vous trouverez Francis. Pas besoin de donner de ticket ou de montrer celui-ci sur votre smartphone, donnez simplement le prénom et le nom sous lesquels vous avez acheté votre ticket. Si vous n’avez pas de réservation vous devrez payer votre entrée sur place uniquement en espèces (60€ pour un couple, 40€ pour une femme/TV/TS et 70€ pour un homme).
VESTIAIRELe vestiaire est gratuit. À votre arrivée vous recevrez la clé numérotée pour votre casier personnel où vous pourrez déposer vos effets.
ACCUEILWandy ou Charles s’occuperont de vous accueillir et de vous guider vers les casiers, l’espace pour vous changer, etc.
RESPECT ET CONSENTEMENTAttention, toutes les relations se font dans le respect total de l’ensemble des partenaires. Chaque partenaire doit donner son consentement clair et explicite avant toute relation. Tout non-respect de ces règles vous expose à être exclu(e) immédiatement et définitivement de notre soirée.
PLACES EN PRÉVENTE & SUR PLACEPaiements
En prévente : uniquement par carte bancaire
Sur place : uniquement en espècesNOUS BAISSONS LES PRIX CAR NOUS VOULONS PLUS DE MONDE ET PLUS DE RENCONTRES
(pour ce qui est de l’ambiance depuis plusieurs mois grâce aux très nombreux couples très actifs et partageurs elle est top)
Attention, pour chaque catégorie le prix des places est progressif mais il est en baisse !100 PLACES EN PRÉVENTE (30 femmes, 30 hommes et 20 couples)
Après il vous faudra payer sur place uniquement en espèces.FEMME (TS/TV INCLUSES)
15€ / Prévente (offre limitée à 30 personnes)
25€ (sur place / uniquement en espèces)COUPLE
30€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 10 couples)
40€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 10 couples)
60€ (sur place / uniquement en espèces)HOMME
CLIQUEZ ICI POUR ACHETER VOS TICKETS
25€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 15 hommes)
35€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 15 hommes)
50€ (sur place / uniquement en espèces)5€ de réduction sur chaque tarif avec le code promo figurant dans notre dernière lettre d’information/newsletter (pour cela il faut s’abonner gratuitement à celle-ci, voir en haut à droite du site).
BAR & VESTIAIRE L’équipe du Club Provence vous servira avec le sourire (paiement uniquement en espèces).
■ Consos : paiement directement au bar uniquement en espèces (pas de tickets boissons)
■ Boissons = 3€ à 10€
■ Vestiaire = offert
■ Beau buffet sucré-salé = gratuit
Les députés grecs devraient se prononcer ces 14 et 15 février sur le projet de loi, porté par le gouvernement conservateur, ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels.
L’article Reportage. En Grèce, le projet de loi en faveur du mariage et de l’adoption pour tou.te.s devant le Parlement est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Les députés grecs devraient se prononcer ces 14 et 15 février sur le projet de loi, porté par le gouvernement conservateur, ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels.
L’article Reportage. En Grèce, le projet de loi en faveur du mariage et de l’adoption pour tou.te.s devant le Parlement est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Jonathan Machler est directeur de la Coalition pour l’Abolition de la Prostitution (CAP International) une coalition de 35 associations de terrain et de survivantes de la prostitution présente dans 28 pays. CAP International fait principalement un travail de plaidoyer afin que des législations abolitionnistes soient votées dans un maximum de pays. Quand a été créé CAP […]
L’article Jonathan Machler : « il y avait un vrai besoin en termes de plaidoyer pour obtenir des législations abolitionnistes » 1/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Jonathan Machler est directeur de la Coalition pour l’Abolition de la Prostitution (CAP International) une coalition de 35 associations de terrain et de survivantes de la prostitution présente dans 28 pays. CAP International fait principalement un travail de plaidoyer afin que des législations abolitionnistes soient votées dans un maximum de pays. Quand a été créé CAP […]
L’article Jonathan Machler : « il y avait un vrai besoin en termes de plaidoyer pour obtenir des législations abolitionnistes » 1/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Aurore Bergé veut pénaliser les associations qu’elle n’a pas entendues être « en empathie » avec les victimes des crimes sexuels perpétrés par le Hamas le 7 octobre. Réaction d'associations.
L’article Aurore Bergé veut couper les financements aux féministes « ambigües » est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Quelle femme n’a pas eu de complexe sur sur seins ? Pourquoi sommes-nous toujours préoccupées par leur apparence ? À peine poussent-ils sur nos corps, qu’ils semblent envahir l’espace public, nous effacer derrière leur présence. Le documentaire féministe Bénissez nos seins partage des témoignages et analyse la relation complexe que nous entretenons avec nos poitrines.
Les femmes sont regardées dans les seinsCe documentaire, réalisé par Angèle Marrey, prend la forme d’interviews de différentes personnes ayant des seins, en respectant les diversités de profils : couleurs de peau, orientations sexuelles, transidentité ou encore corpulences variées.
Bénissez nos seins pointe la difficulté de toutes les jeunes filles devant l’extrême sexualisation subie par leur corps, dès que les seins deviennent visibles. Encore enfants, l’arrivée de la poitrine nous bascule inéluctablement dans l’univers des « femmes », dans les regards extérieurs. « On m’a sexualisé avant que je ne sois une femme », énonce une des femmes du reportage.
À l’instant où les seins poussent, nous ne serons plus libres, car nous serons des femmes. »
Angèle Marrey, Bénissez nos seins
Les témoignages mentionnent le harcèlement de rue dans l’enfance et l’adolescence, l’hypersexualisation des grosses poitrines, les complexes liés aux injonctions (les seins sont toujours soit trop petits, soit trop gros), les impacts long terme des réflexions permanentes sur les seins, l’augmentation des chirurgies plastiques, mais aussi les mutilations subies par les seins ou encore la question de l’allaitement et du cancer du sein.
À l’instar du livre Seins, en quête d’une libération de Camille Froidevaux-Metterie, le documentaire met en exergue le rapport ambivalent des femmes envers leur poitrine. Une partie du corps tout à la fois mystifiée, érotisée à outrance et constamment scrutée et jugée par les autres.
Photo by Laker on Pexels.com Ce sein qu’on ne fait que voirBénissez nos seins aborde également la puissance des représentations artistiques et de la mode, pour construire des stéréotypes féminins. Mélody Thomas, autrice du livre La mode est politique, explique notamment le rôle d’influence de la lingerie féminine :
Dans l’histoire de la lingerie, il y a l’idée de contrôler le corps des femmes, le vieillissement du corps des femmes. »
Citation de Mélody Thomas, extraite du documentaire Bénissez nos seins
Du corset en passant par le soutien-gorge push-up, les tendances de la lingerie sont un moyen de formater le sein idéal. Un sein qui se veut blanc, petit mais pas trop, bien rond et qui pointe. Cette vision de la « poitrine parfaite » prendrait naissance dans les représentations des peintures classiques d’artistes masculins occidentaux. Ces peintures où les femmes sont allongées, passives, les seins nus (mais qui ne tombent jamais), comme des poupées inanimées.
Le corps féminin est un corps contemplatif pour les hommes. Notre corps doit provoquer le désir pour être baisé. Mais transpirer la pureté pour porter leur enfant. »
Angèle Marrey, Bénissez nos seins
Nos seins semblent être là uniquement pour se montrer aux autres, correspondre au regard projeté sur eux. Le documentaire expose la difficulté des femmes à s’approprier et aimer leur poitrine, qui semble leur échapper au profit du male gaze.
Bénissez nos seins est un excellent documentaire féministe à regarder ! Disponible en libre-accès jusqu’au 20 février, sur la plateforme indépendante, féministe et queer On.Suzane. Cliquer ici pour voir le documentaire !
L’article « Bénissez nos seins », documentaire sur le poids d’avoir des seins est apparu en premier sur Desculottées.
La 46e édition du court métrage de Clermont-Ferrand vient de s’achever. Avec 166.000 entrées, cette édition 2024 enregistre la 2e plus haute fréquentation du festival. Et la rétrospective thématique "Insoumises" a conquis le public avec ses portraits de femmes fortes !
L’article Les Insoumises détonent au festival du court métrage de Clermont-Ferrand est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La 46e édition du court métrage de Clermont-Ferrand vient de s’achever. Avec 166.000 entrées, cette édition 2024 enregistre la 2e plus haute fréquentation du festival. Et la rétrospective thématique "Insoumises" a conquis le public avec ses portraits de femmes fortes !
L’article Les Insoumises détonent au festival du court métrage de Clermont-Ferrand est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article Vive la prostate ! Des hommes parlent de leur plaisir anal est apparu en premier sur Madmoizelle.
Cet article Je suis dominatrice professionnelle, un métier… plein de paradoxes est apparu en premier sur Madmoizelle.
Insolite, émouvant, onirique et sensoriel, «Sans jamais nous connaître» d'Andrew Haigh nous plonge dans une atmosphère surnaturelle qui flirte avec le réel. Captivant.
L’article Une romance gay peuplée de fantômes est apparu en premier sur 360°.
Cet article Comment faire du dirty talk ? (Si on n’a pas la bouche pleine) est apparu en premier sur Madmoizelle.
J’etais libertin, avec ma définition du libertinage. Elle est belle cette définition et je le suis toujours quelque part, notamment sur l’esprit, mais tout a été changé grâce deux personnes, A. ma Maîtresse et E. que j’appelle ma Muse. Je vous raconte comment j’ai découvert le polyamour… Mon socle, mon amour, ma femme Tout d’abord,…
L’article Ma découverte du polyamour est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Cet article C’est comment la pénétration quand on a un pénis ? 12 hommes racontent ! est apparu en premier sur Madmoizelle.
La mini-série Icon of French Cinema, écrite et réalisée par Judith Godrèche et diffusée sur Arte, est un pavé dans la mare, qui éclabousse tout le milieu du cinéma français. Cette fiction autobiographique à l’humour fantasque, met sous les projecteurs la violence de son adolescence v(i)olée par le réalisateur Benoit Jacquot. C’est alors toute l’industrie du cinéma français dont le masque complice tombe. Un #MeToo du Cinéma, qui donne encore une fois envie de se lever et de se casser. Sans plus jamais la fermer.
Une série qui dénonce l’emprise et la pédocriminalitéIcon of French Cinema est une comédie inspirée de la vie de Judith Godrèche, dont elle tient le rôle principal. Ancienne « icône du cinéma français », exilée à Los Angeles, on la suit dans sa tentative de comeback en France, tout en devant gérer seule l’éducation de sa fille adolescente (jouée par Tess Barthélémy, sa vraie fille dans la vie). L’action est entrecoupée de flashbacks de son adolescence, où elle découvrait l’univers misogyne du cinéma, qui l’a abandonné dans les griffes d’un réalisateur manipulateur. Il faut mentionner également dans l’intrigue, la relation du personnage de Judith, avec sa femme de ménage philippine (Gina Cailin), qui subit le contrôle d’un homme, qui lui fait du chantage. Cette relation offre de tendres moments de sororité.
Judith Godrèche réussit le pari osé de dénoncer l’horreur et extérioriser un traumatisme, sur un ton léger, ponctué de nombreuses scènes comiques. Malgré le masque humoristique, on ne peut s’empêcher de lire le visage sombre du patriarcat à travers toutes les scènes. La série dérange et c’est tant mieux. Comment être à l’aise devant l’histoire d’un réal’ de 40 ans qui instaure une vie maritale avec une gamine de 14 ans ?
Judith Godrèche dans Icon of French Cinema #MeToo Cinéma, le système de prédation du cinéma français sous les feux des projecteursC’est en faisant la promotion de la série Icon of French Cinema que Judith Godrèche finit par révéler explicitement l’emprise dont elle a été victime, par le réalisateur français Benoit Jacquot.
C’est à travers la promotion de cette série, à travers les femmes que je rencontre, à travers la génération même de ma fille et celle d’Alma Struve – qui joue mon rôle enfant dans la série – qu’à travers elles, ce qu’elles perçoivent et ce qu’elles comprennent, et aussi leur perception du consentement que dans le fond quand je me regarde, qu’il y a une forme de prise de conscience qui m’émeut.
Judith Godrèche, sur le plateau de l’émission Quelle Epoque, présentée par Léa Salamé en décembre 2023
Une pensée obsède en regardant Icon of French Cinema : comment a-t-on pu laisser exister publiquement cette « relation » pédophile ? Pourquoi personne n’a rien dit dans le milieu du cinéma, ni aucun adulte autour d’elle ? Des dérives pédophiles normalisées, voire encensées, dans un monde où les réalisateurs se rêvent en Pygmalion.
Certaines images de Benoit Jacquot, dont cette interview dans un documentaire de Gérard Miller « L’interdit, les ruses du désir », sorti en 2011 sont effarantes. « En principe je n’avais pas le droit, je ne crois pas. Mais ça alors, j’en avais rien à foutre et même, elle, ça l’excitait beaucoup je dirais », raconte en toute détente et avec fierté Benoît Jacquot, en évoquant sa relation avec Judith Godrèche. D’ailleurs, le psychanalyste Gérard Miller est actuellement accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes, dont il aurait abusé sous hypnose.
Judith Godrèche a porté plainte contre Benoit Jacquot pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans », ainsi que contre le réalisateur Jacques Doillon pour « viol sur mineur », sur le tournage du film « La fille de 15 ans ». Les actrices Isild Le Besco et Anna Mouglalis accusent également ce dernier d’agressions sexuelles, selon des révélations du Monde en février 2024.
Dans la même veine, le parquet de Paris vient de requérir le renvoi devant le tribunal correctionnel du réalisateur Christophe Ruggia, pour agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité sur Adèle Haenel.
Désormais, on se lève, on se casse et on ouvre notre gueule. Merci à toutes ces femmes qui osent parler, qui affrontent ces prédateurs, qui ont le courage de braver l’opinion publique et la justice, d’aller au delà de leurs peurs et traumatismes. En parlant pour elles, elle parlent pour nous toutes. Pour qu’ensemble, on fasse tomber le patriarcat. Pour que la peur change de camp. #MeToo est toujours vivant.
L’article Icon of French Cinema, Judith Godrèche relance le French #MeToo est apparu en premier sur Desculottées.
Le 6 Février, à Bruxelles, à l’occasion de la journée internationale de tolérance zéro envers les mutilations génitales, la boucle d’un partenariat qu’on avait commencé à fomenter il y a cinq ans a été bouclée.
Première date à Montréal
C’est le 6 Février 2019 que SEX-ED + et le GAMS Belgique se sont croisés pour la première fois dans une conférence, suivie d’un café à la maison. On a alors commencé à rêver de créer des outils spécifiques pour accompagner les personnes qui ont eu des excisions/infibulations.
7 Février 2019, cuisine de SEX-ED +
Ça a pris quelques années et une pandémie pour réussir à réunir tous les éléments nécessaires à la réalisation de ce projet : un financement partenarial Québec-Wallonie/Bruxelles, une énorme valise pour exporter l’atelier Outre-Atlantique, une sexologue du Cemavie CHU Saint Pierre hyper motivée pour recruter les participantes et une équipe du GAMS prête à accueillir à bras ouverts le bazar qui vient avec ce genre d’aventure.
Cendrine Vanderhoeven, sexologue
Deuxième date à MolenbeekEn Septembre 2022, SEX-ED + a posé son camp quelques jours à Molenbeek dans les locaux du GAMS et a accompagné dix femmes dans le processus de moulage de leurs génitaux, ce qui a permis d’obtenir dix empreintes corporelles représentant divers types d’excision/infibulation/re-exposition du clitoris. Imaginez un espace rempli de monde qui rit, mange, danse, partage des moments intimes dans une multitude de langues (avec traductrice lorsque besoin), le tout en se couvrant le corps de substances roses et gluantes. C’était un espace fort, joyeux et émouvant.
Processus post moulage dans les locaux du GAMS
Le 6 Février 2023, SEX-ED + a rendu disponible le premier outil 3D au monde sur la re-exposition du clitoris post excision/ infibulation. Ce kit de trois reproductions de corps de femmes qui ont eu cette chirurgie, avec des résultats esthétiques différents, a été pensé pour accompagner celles qui envisagent l’intervention, afin qu’elles aient une représentation réaliste des résultats possibles.
Ça devient sérieux à MontréalPour fêter ça, en Mai 2023, SEX-ED + organise une conférence sur les parcours de soins de santé sexuelle, avec une participation en présence des collègues Belges. L’objectif de cette demi-journée est de mettre en commun nos constats sur l’état des soins de santé sexuelle et de partager des initiatives porteuses de solutions et ancrées dans les besoins de la patientèle. On a accueilli des praticiennes, sexologues, sages-femmes, éducateurs et éducatrices à la sexualité, chercheurs et chercheuses et des personnes intéressées par les enjeux de santé sexuelle et de respect des droits.
Conferencier.e.s 29 Mai Photo par Rémi Leroux
Officialisation de notre relation à Bruxelles
Parce que la boucle devait être bouclée, on a ce 6 Février 2024 présenté ensemble les outils et le processus qui a mené à leur création devant le public Belge à L’université Libre de Bruxelles.
Ça a été un bonheur de célébrer ensemble ce partenariat à la fois agréable et fructueux, en compagnie de celles qui y ont contribué : participantes, travailleuses, bénévoles. Le clou de l’évènement a définitivement été d’entendre le retour de femmes qui ont accepté d’être modèles et de témoigner de l’impact qu’a eu ce projet sur leur rapport à elles et à leur corps. Je ne prétendrais pas avoir gardé l’œil sec pendant tout l’évènement.
Et elles vécurent heureuses, avec beaucoup de projets…
Si cette boucle-là a été bouclée, ça ne veut pas dire qu’on a mis un clou dans le cercueil de notre collaboration. En effet, le GAMS fait partie des cinq organismes au monde qui vont recevoir le modèle gynécologique basé sur un moulage de vagin en test pour les prochains mois. De cette façon, on va pouvoir récolter des données sur sa résistance à l’usage et sur les réactions des utilisateurs et utilisatrices. Bref, il se peut que ce ne soit pas la dernière fois que je traîne mes guêtres sous la pluie à Bruxelles!
Le billet Certaines histoires d’amour n’ont pas besoin de roses rouges apparaît en premier sur SEX-ED +.
L’ex-avocat, ancien ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel s'est éteint dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février 2024 à l'âge de 95 ans. Avec l'abolition de la peine de mort, il restera l'artisan également de l’abrogation du délit d'homosexualité, qui fera plusieurs milliers de victimes jusqu'en 1982.
L’article Hommage à Robert Badinter, ardent défenseur de nos droits humains est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L’ex-avocat, ancien ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel s'est éteint dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février 2024 à l'âge de 95 ans. Avec l'abolition de la peine de mort, il restera l'artisan également de l’abrogation du délit d'homosexualité, qui fera plusieurs milliers de victimes jusqu'en 1982.
L’article Hommage à Robert Badinter, ardent défenseur de nos droits humains est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Pornographie à l’adolescence, des fausses croyances à la pathologie // Malade du cul
L’adolescence est une période de bouleversements, de maturations physiques, biologiques et psychiques. Pour les jeunes, Internet va alors sembler un lieu privilégié pour chercher des informations et partager des questionnements, les confrontant seuls aux dangers et aux risques de cette utilisation. L’usage de la pornographie modifie la conception du rapport sexuel et du rapport à l’autre. Les conséquences sont déjà là, ne cessent de se renforcer pour nos jeunes et de nouvelles pathologies liées à leur sexualité apparaissent. Le thérapeute spécialiste du couple, Christian Richomme*, fait le point. « Les témoignages de mes patients masculins sont unanimes. Lors des premiers rapports sexuels, ils se trouvent heurtés par la différence entre ce qu’ils ont vu et ce qu’ils vivent. De là s’en suit un désemparement, confirmé par les réactions des partenaires et les effets sur celles-ci, bien loin des réalisations visionnées. Alors ils culpabilisent sur leurs performances, leurs techniques et savoir-faire. Une perte d’estime de soi, de confiance quant à ses capacités sexuelles engendre même des troubles de l’érection. Ainsi l’usage de la pornographie en ligne peut rentrer en conflit avec le développement psychosexuel et prédire l’incertitude sexuelle, mais aussi déclencher des symptômes dépressifs si l’exposition intentionnelle est trop précoce. » L’étude des mots clés recherchés établit un lien entre les usagers réguliers et l’utilisation de la contrainte et de l’abus dans les relations sexuelles. Par ailleurs, les vidéos pornographiques détruisent...Lire la suite sur Union
Cet article En quoi la pornographie modifie les rapports sexuels? est apparu en premier sur Union.
Suce-moi si tu peux !
La moitié des Françaises affirmait avoir déjà effectué une fellation en 1955. Par la suite, ce chiffre a progressé pour venir plafonner, depuis 2014, à un peu plus de 85%. Une large majorité de la population française pratique cette gâterie, dans une proportion qui dépasse même celle de la masturbation féminine en solo.
La fellation est donc devenue, au fil des années, un élément incontournable des pratiques sexuelles au lit ! On vous explique pourquoi elle a tant de succès et comment éviter les petits tracas…
La fellation, une mise en bouche sexuelle
La fellation est une des pratiques sexuelles les plus répandues et pour cause : c’est une des plus faciles à mettre en place. Avec ou sans lit, à l’horizontal comme à la verticale, avec ou sans érection bien dure, pour du quick sexe ou de longs moments intimes, la fellation est une solution simple et efficace dans toutes les situations.
Simon, 23 ans, se remémore sa première fellation comme un premier acte sexuel : « J’avais 18 ans et j’étais en vacances à Biarritz avec mon grand-père. Il m’emmène en boîte de nuit, près de...Lire la suite sur Union Cet article Des aventures buccaux est apparu en premier sur Union.
Preuve que c’est un marché qui s’est largement démocratisé, le très sérieux magazine 60 millions de consommateurs lui a consacré l’an dernier tout un article avec les tests de 15 produits. Les sextoys font désormais partie de la vie intime d’une majorité de couples et d’un grand nombre de personnes seules, femmes ou hommes. Aussi, nous avons voulu connaître la position de nos lectrices sur les « gadgets à plaisir ». Et nous avons pu rencontrer quelques inconditionnelles pour qui le sextoy est devenu un objet indispensable, un piment supplémentaire à leur plaisir et à leur sexualité.
Dans les années 2000, on parlait assez peu des sextoys en France alors que dans les pays anglo-saxons, utiliser des jouets pour pimenter sa sexualité était déjà chose assez courante. C’est grâce à des émissions radio comme celle animée par Brigitte Lahaie sur RMC que les sextoys se sont introduits dans les ébats de nombre de couples et de personnes seules, une consommation qui n’a cessé d’évoluer depuis.
Métro, boulot, vibro !Selon une récente enquête menée par l’Ifop, 51% des personnes testées, âgées de 18 à 69 ans ont déjà utilisé un sextoy au moins une fois dans leur vie (on en recensait seulement 9% en 2007), 46% dans le cadre de jeux à deux. 69% de ces personnes interrogées affirment que l’utilisation des sextoys accroît le plaisir sexuel.
Une autre étude...Lire la suite sur Union
Cet article La place des sextoys dans les couples est apparu en premier sur Union.
Comment vit-on aujourd’hui en Palestine, loin des bruits de bombes mais sous une occupation exacerbée par le conflit ? Anwar Mabrouk, jeune habitante de Ramallah en Cisjordanie raconte son quotidien. Vous êtes interprète de français, comment en êtes-vous venue à choisir ce métier? Ici, c’est vrai, peu de gens parlent français! Mais j’ai toujours aimé […]
L’article Anwar Mabrouk : « Gaza et ses habitant.es, sont avant tout des Palestinien.nes comme nous » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Comment vit-on aujourd’hui en Palestine, loin des bruits de bombes mais sous une occupation exacerbée par le conflit ? Anwar Mabrouk, jeune habitante de Ramallah en Cisjordanie raconte son quotidien. Vous êtes interprète de français, comment en êtes-vous venue à choisir ce métier? Ici, c’est vrai, peu de gens parlent français! Mais j’ai toujours aimé […]
L’article Anwar Mabrouk : « Gaza et ses habitant.es, sont avant tout des Palestinien.nes comme nous » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le Parlement Européen a adopté une directive sur les violences faites aux femmes excluant une définition communautaire du viol. La France, qui a pesé dans cette décision d'exclusion, met à mal sa diplomatie féministe. L'argument de la protection de « la présomption d'innocence» ne tient pas. Éclairage avec la juriste Catherine Le Magueresse.
L’article Le viol exclu de la directive européenne : « la diplomatie féministe de la France est mise à mal » est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Le Parlement Européen a adopté une directive sur les violences faites aux femmes excluant une définition communautaire du viol. La France, qui a pesé dans cette décision d'exclusion, met à mal sa diplomatie féministe. L'argument de la protection de « la présomption d'innocence» ne tient pas. Éclairage avec la juriste Catherine Le Magueresse.
L’article Le viol exclu de la directive européenne : « la diplomatie féministe de la France est mise à mal » est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article est sponsorisé par Dorcel Store
[Lire la suite]Cet article Réinventez les codes de la Saint-Valentin avec ce coffret ô combien érotique est apparu en premier sur Madmoizelle.
Cet article a été réalisé en collaboration avec Dorcel Store
.
Ce contenu a été créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Madmoizelle,
l’équipe éditoriale de Madmoizelle n’a pas participé à sa création.
Nous nous imposons les mêmes critères pour vous proposer un contenu unique et de qualité.
Le congé maternité ralentit la progression hiérarchique des femmes cadres « pendant plusieurs années » estiment les trois quarts d’entre elles selon une étude de l’Apec. Les femmes semblent devoir porter seules le coût du « réarmement démographique »
L’article Les femmes cadres encore pénalisées après les congés maternité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Le congé maternité ralentit la progression hiérarchique des femmes cadres « pendant plusieurs années » estiment les trois quarts d’entre elles selon une étude de l’Apec. Les femmes semblent devoir porter seules le coût du « réarmement démographique »
L’article Les femmes cadres encore pénalisées après les congés maternité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Avant la réattribution par l’Arcom des canaux de la TNT, une pétition est lancée pour écarter ces deux chaînes plusieurs fois sanctionnées pour manquements au pluralisme d'opinions et très souvent pointées pour injures sexistes, homophobes ou racistes.
L’article Appel à mobilisation contre le renouvellement de l’agrément de CNews et C8 est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Avant la réattribution par l’Arcom des canaux de la TNT, une pétition est lancée pour écarter ces deux chaînes plusieurs fois sanctionnées pour manquements au pluralisme d'opinions et très souvent pointées pour injures sexistes, homophobes ou racistes.
L’article Appel à mobilisation contre le renouvellement de l’agrément de CNews et C8 est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
QUESTION: QUELS CRITERES UTILISE ¨HAROS POUR DETERMINER SI UN CONTENU PORNOGRAPHIQUE EN LIGNE EST PEDOCRIMINEL. REPONSE : LES SIGNES DE PUBERTE Pédocriminalité en ligne : « Nous constatons une inaction révoltante des pouvoirs publics, qui feignent l’ignorance » Dans une tribune publiée au « Monde » le 17 janvier 2024, un collectif de responsables politiques et associatifs demande […]
L’article Lors du « Safer Internet Day », lutter contre la pédocriminalité en ligne est notre première priorité ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
QUESTION: QUELS CRITERES UTILISE ¨HAROS POUR DETERMINER SI UN CONTENU PORNOGRAPHIQUE EN LIGNE EST PEDOCRIMINEL. REPONSE : LES SIGNES DE PUBERTE Pédocriminalité en ligne : « Nous constatons une inaction révoltante des pouvoirs publics, qui feignent l’ignorance » Dans une tribune publiée au « Monde » le 17 janvier 2024, un collectif de responsables politiques et associatifs demande […]
L’article Lors du « Safer Internet Day », lutter contre la pédocriminalité en ligne est notre première priorité ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Plusieurs dizaines de jeunes hommes ont été torturés, emprisonnés ou condamnés à mort au Yémen ces dernières semaines, accusés d'homosexualité. Un nouveau procès s'est d'ailleurs tenu à Ibb, ce 6 février, concluant à seize nouvelles condamnations, dont treize à la peine capitale.
L’article Yémen : Treize nouvelles condamnations à mort pour homosexualité cette semaine, des dizaines depuis fin janvier est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Plusieurs dizaines de jeunes hommes ont été torturés, emprisonnés ou condamnés à mort au Yémen ces dernières semaines, accusés d'homosexualité. Un nouveau procès s'est d'ailleurs tenu à Ibb, ce 6 février, concluant à seize nouvelles condamnations, dont treize à la peine capitale.
L’article Yémen : Treize nouvelles condamnations à mort pour homosexualité cette semaine, des dizaines depuis fin janvier est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Fort, musclé, viril : lors de l’avènement du nazisme, un certain idéal du “nouvel homme juif” naît, en réponse à la persécution du peuple juif. Mais tout au long du XXe siècle, d’autres modèles apparaissent ailleurs dans le monde. Si la diaspora est constitutive de son histoire, lors de la Shoah le peuple juif émigre vers de nouveaux pays d’accueil : un mouvement qui reconfigure aussi les masculinités.
Qu’est-ce que le sionisme, et comment a-t-il participé à la fabrication d’un nouvel idéal de masculinité juive ? Quels sont les procédés d’inclusion et d’exclusion mis en place par les nations d’accueil ? Comment les communautés juives du monde entier répondent au modèle de masculinité viriliste prôné par Israël ?
Dans cette seconde partie, Tal Madesta poursuit son entretien avec le socio-historien Patrick Farges. Dans son ouvrage « Le Muscle et l’esprit. Masculinités germano-juives dans la post-migration : le cas des yekkes en Palestine/Israël après 1933 » (éd. Peter Lang, 2020), il s’intéresse à la confrontation de différents modèles de masculinités juives après la Shoah. À travers le cas d’Israël, Patrick Farges nous éclaire sur les liens entre nationalisme et construction des masculinités.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION ET TRANSCRIPTION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/(une)-histoire-des-masculinites-juives-(2-2)
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Tal Madesta, et enregistré le jeudi 11 janvier 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Sébastien Salis. Réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Production : Naomi Titti. Montage : Tal Madesta et Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La loi mémorielle du sénateur Hussein Bourgi, portant réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982, sera examinée dès ce 4 mars à l'Assemblée.
L’article France : la loi de réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité débattue au Parlement début mars est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Dans une interview à un hebdomadaire catholique italien, le souverain pontife a de nouveau défendu sa mesure, en rappelant qu’il s’agissait d’une décision d’accueil de tous les croyants.
L’article Le pape François dénonce « l’hypocrisie » des opposants à la bénédiction des couples homosexuels est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
The Sinners est une marque Française qui fait des accessoires typés BDSM et Kink de grande qualité, un prix raisonnable. Aujourd’hui, je vais tester les menottes en cuir tressé rouge et le chocker associé. Présentation de menottes et du chocker The Sinners Comme j’indiquais en début d’article, The Sinners est un nouveau partenaire qui conçoit…
L’article Test des menottes en cuir rouge The Sinners est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Cet article Suppression du Coin des LGBT+ : « Informer, c’est le premier maillon de la lutte » provient de Manifesto XXI.
[ Mise à jour : deux heures après la mise en ligne de cet article, le compte Instagram du Coin des LGBT+ est de nouveau visible. Le dernier post a été supprimé. ] Le plus gros compte d’information LGBT+ sur Instagram, Le Coin des LGBT+, a été définitivement supprimé hier, après la publication d’un post critiquant la politique de pinkwashing menée par l’État d’Israël et ses partisan·es. Contacté par e-mail, son créateur nous a partagé sa colère et son analyse de la situation.C’est une lourde perte pour l’Internet queer francophone. Ces dernières années, nous sommes nombreux·ses (y compris des journalistes) à avoir appris une info grâce au compte instagram @lecoindeslgbt. Le Coin était une page d’information précieuse, où on trouvait aussi bien le compte-rendu des agressions LGBTphobes en France que le récit des victoires législatives partout dans le monde et des partis pris politiques. C’était aussi un endroit d’échange pour ses followers. Bref, Le Coin était un espace essentiel, emblématique du fleurissement d’une génération d’activistes et créateurices de contenus politisés. À moins que la maison-mère d’Instagram ne revienne sur sa décision, il faudra désormais faire sans. Cette suppression rappelle cruellement qu’en 2024, la politique de modération de Meta reste opaque. Derrière la page du Coin des LGBT+, il y a un militant qui tient à rester anonyme, mais qui a toujours beaucoup à dire.
Manifesto XXI – Le Coin représente cinq années de travail bénévole, comment vous êtes-vous senti en recevant la notification de suppression ?
Le Coin des LGBT+ : D’abord, un sentiment d’injustice. Instagram n’a que très rarement puni ceux qui m’insultaient ou me menaçaient de mort quotidiennement. Même ceux qui se sont filmés dans une forêt en train de brûler des drapeaux avec mon nom dessus sont encore là. Par contre, la critique d’Israël vaut une désactivation en moins de 6 heures.
Et puis le sentiment d’un grand gâchis. Cela fait 5 ans que je partage quotidiennement les actualités LGBT+, de manière détaillée et contextualisée de sorte que les ados comme les adultes puissent facilement les comprendre. Je proposais aussi régulièrement des posts sur l’histoire et la culture de notre communauté. En outre, des posts de discussion permettaient aux 240 000 personnes abonnées à mon compte d’échanger sur des sujets divers, de témoigner et de s’entraider. Et on sait à quel point les plus jeunes de notre communauté ont besoin de cette entraide !
Par ailleurs, étant professeur d’histoire, je regrette que cette trace de notre histoire récente, aussi infime soit-elle, ait entièrement disparu.
Avez-vous archivé votre travail en dehors de la plateforme ?
Certains de mes posts sont aussi sur X (anciennement Twitter) mais on ne retrouvera jamais l’ensemble des publications, la communauté et les milliers d’échanges qu’il y a eu entre LGBT+ sur ce compte. De plus, Instagram permettant un format plus long que Twitter, les éléments de contexte y étaient bien plus riches et détaillés.
Instagram vient de trancher en appel : mon compte @Instagram (240 000 abonnés) est définitivement supprimé pour avoir critiqué le pinkwashing de l'état colonial israélien et de ses propagandistes. Cinq ans de travail quotidien définitivement supprimé. https://t.co/AGiGMg7Qu6 pic.twitter.com/uB1b9rLx7j
— Le coin des LGBT+ (@lecoindeslgbt) February 6, 2024
Ce n’était pas la première fois que le compte était menacé de suspension mais cette suppression se produit suite à un post de critique de la politique de pinkwashing menée par Israël et ses propagandistes. Selon vous, qu’est-ce que cela dit de la place des voix minoritaires critiques sur Internet depuis le 7 octobre, et en général ?
Le pinkwashing de l’État colonial israélien – c’est-à-dire l’instrumentalisation des droits LGBT+ pour justifier auprès d’un public occidental la colonisation, l’apartheid et le génocide perpétrés par Israël en Palestine – est une construction récente (environ quinze ans), organisée par le gouvernement israélien et financée à coup de millions d’euros. Sur ce sujet, je vous renvoie à Mirage gay à Tel Aviv de Jean Stern (aux éditions Libertalia, ndlr). Cette stratégie est soutenue activement par des propagandistes influents dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Le fait qu’un gros compte LGBT+ comme « Le Coin des LGBT+ » dénonce depuis bien avant le 7 octobre ce qu’Israël fait en Palestine et refuse que les droits LGBT+ soient utilisés pour justifier ces crimes, est fâcheux pour ces propagandistes qui ont tout tenté pour me faire taire : ils m’ont insulté, menacé, traité d’antisémite et ont signalé massivement mes posts, ce qui a généré la suppression de mon compte par Instagram. Un procédé classique auquel aucun·e militant·e dénonçant le génocide n’échappe, mais certain·e·s subissent une pression bien plus insoutenable : les militant·e·s Palestinien·ne·s, comme Rima Hassan par exemple.
J’ai tout donné dans l’espoir qu’un jour les enfants de notre communauté ne pleurent plus, seuls dans leur lit le soir, pendant que leurs parents sont à mille lieues de savoir ce qu’ils traversent… Mais si peu de choses ont changé, je suis toujours autant en colère. Nos enfants pleurent encore le soir.
Le Coin des LGBT+
Pouvez-vous revenir sur la naissance du Coin ? Y a-t-il un événement particulier qui vous a poussé à lancer la page ?
J’avais 25 ans. J’étais en colère. En colère d’être né dans un monde qui me forçait à me battre pour simplement exister. Une colère que rien ne pouvait apaiser. J’ai créé ce compte sur un coup de tête. J’ai grandi, évolué, progressé en même temps que « Le Coin des LGBT+ ». C’est grâce à ma communauté que j’ai réussi à faire mon coming-out en 2021. J’ai tout donné dans l’espoir qu’un jour les enfants de notre communauté ne pleurent plus, seuls dans leur lit le soir, pendant que leurs parents sont à mille lieues de savoir ce qu’ils traversent… Mais si peu de choses ont changé, je suis toujours autant en colère. Nos enfants pleurent encore le soir.
Le compte rassemblait 240 000 abonné·e·s, ce qui en fait le plus gros compte d’information LGBT francophone sur Instagram. Qu’est-ce que ça raconte de la place accordée aux sujets LGBTQIA dans le paysage médiatique ?
La vraie plus-value du compte, il me semble, était de pouvoir accéder facilement et gratuitement à une part de l’actualité, l’actualité de la communauté LGBT+, qui n’a presque jamais sa place dans les médias dominants. Comme pour les autres oppressions, la plupart des médias en parlent rarement et rarement correctement. Ils se bornent à quelques agressions et aux pays qui ouvrent le mariage aux couples de même genre. Ils en parlent si peu et si mal que beaucoup pensent que les LGBTphobies, c’est fini ! Mon principal but avec « Le Coin des LGBT+ » était de « reconstruire » le problème par l’actualité en montrant que les LGBTphobies sont partout et tout le temps : informer sur le problème, c’est le premier maillon de la lutte.
Refuser de dire le réel, ce n’est pas de la neutralité.
Le Coin des LGBT+
Le travail de veille quotidien effectué pour Le Coin vous place en fin observateur de la presse. Quelles critiques avez-vous à formuler concernant la presse ?
Je pourrais en parler des heures ! Je vais essayer de faire court en mentionnant quatre points qui me paraissent les plus notables :
Tout d’abord, l’actualité LGBT+ souffre souvent d’informations tronquées, décontextualisées, qui glorifient le résultat final en invisibilisant la lutte des premier·e·s concerné·e·s et les « manques ». Par exemple : la presse oubliera volontiers de préciser que la fameuse « interdiction des thérapies de conversion en Allemagne », présentée comme une avancée remarquable permise par la seule volonté du parlement, n’interdit pas ces tortures si la victime a plus de 18 ans.
Ensuite, et c’est lié, je remarque parfois une méconnaissance manifeste du processus législatif : je ne compte plus les fois où toute la presse s’est félicitée d’un nouveau droit pour les LGBT+ alors qu’il ne s’agissait que de la première lecture d’une proposition de loi dans seulement une des deux chambres du parlement d’un pays… Je comprends que cela permette de faire de beaux titres pendant deux ans mais tout de même !
J’aborderai aussi la fausse neutralité : la plupart des médias croient qu’en qualifiant un acte homophobe d’homophobe, ils ne sont plus neutres. Ils préfèreront alors des phrases comme « l’individu a tenu des propos jugés homophobes par une association ». Refuser de dire le réel, ce n’est pas de la neutralité.
Pour finir, et c’est le plus important, une partie de la presse participe elle-même à diffuser la haine anti-LGBT+ et particulièrement anti-trans. Du Figaro à Valeurs Actuelles, en passant par Le Point ou Charlie Hebdo, de nombreux médias se sont spécialisés dans les paniques morales transphobes.
C’est aussi lutter pour notre cause que de lutter contre la précarité et la casse sociale.
Le Coin des LGBT+
Quels enseignements tirez-vous de ces années d’activisme médiatique en ligne ? Vous avez notamment soutenu des campagnes comme Rien à guérir qui ont eu un impact.
Ma participation à la campagne #RienÀGuérir, pour faire interdire les thérapies de conversion en France, est en effet ce dont je me souviendrai le plus longtemps de toute cette aventure. J’y ai consacré une énergie phénoménale, en coordination avec des militants remarquables et courageux, comme Benoît Berthe Siward et Jean Michel Dunand.
Le seul enseignement que je retire de cette campagne, c’est qu’il faut parfois être inventif quand on n’a pas les moyens d’organiser des grosses actions dans le monde réel. C’est depuis mon canapé que j’ai contacté par messages Instagram toutes les célébrités que je connaissais pour leur demander d’exiger en public à Christophe Castaner (alors président du groupe LREM à l’Assemblée nationale) de programmer l’examen de la proposition de loi interdisant les thérapies de conversion (ce qu’il refusait de faire). J’ai été moi-même surpris du succès de cette action : Eddy de Pretto, Hoshi, Marie Papillon m’ont répondu « oui » tout de suite et des dizaines de célébrités ont alors suivi ! C’est encore depuis mon canapé que j’ai coordonné des dizaines de vœux dans les conseils municipaux de villes françaises pour demander l’interdiction des thérapies de conversion. Pour cela, il m’a suffi de pousser mes abonné·e·s à solliciter leurs élu·e·s dans toute la France avec une lettre type : Grenoble, Rennes et Montreuil ont ainsi adopté ce vœu pour demander au Parlement de légiférer.
Quels sont vos conseils pour celleux qui vont continuer d’informer sur des sujets LGBTQIA sur Insta ?
Mes points de vigilance sont les mêmes pour toustes celleux qui luttent contre les LGBTphobies, peu importe où iels se trouvent sur la chaîne du militantisme :
Article mis à jour le 7 février à 18h50.
Le Coin des LGBT+ restera actif sur X (Twitter), suivre ici.
Image à la Une : Léane Alestra
À relire au sujet de la censure sur Instagram :
• Tribune. Fury at the censorship of the net by Romy Alizée (2018)
• Censure : Bientôt l’heure des comptes pour Instagram ? (2019)
Cet article Suppression du Coin des LGBT+ : « Informer, c’est le premier maillon de la lutte » provient de Manifesto XXI.
La montée de l’inactivité sexuelle affecte tout particulièrement la jeunesse : plus d’un quart des jeunes de 18 à 24 ans initiés sexuellement (28%) admettent ne pas avoir eu de rapport en un an, soit cinq fois plus qu’en 2006 (5%). Selon une enquête Ifop menée auprès d’environ 2000 personnes pour l’observatoire Lelo de la sexualité des Français-es, nous sommes en « récession sexuelle ». Comment l’expliquer et est-ce finalement bien grave docteur ?
Un désintérêt de plus en plus marqué pour le sexeLa place qu’occupe aujourd’hui le sexe dans la vie des femmes est beaucoup moins grande qu’il y a une trentaine d’années si l’on en juge par leur désintérêt croissant pour l’activité sexuelle : 62% des Françaises accordent aujourd’hui de l’importance à la sexualité dans leur vie, contre 82% en 1996.
Le taux d’activité sexuelle annuelle tombe à un niveau encore plus faible qu’en 1970 selon cette l’étude Ifop.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 300; img.height = 250; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121878").parentNode.appendChild(a); })();Parmi les raisons évoquées de la récession sexuelle, la concurrence accrue des écrans. Aussi bien les habitudes Netflix & Chill, que les activités sexuelles numériques. Lorsqu’on interroge les jeunes de moins de 35 ans vivant en couple sous le même toit, la moitié des hommes (50%, contre 42% des femmes) reconnaissent avoir déjà évité un rapport sexuel pour regarder une série/films à la télévision. On peut également mentionner qu’il y a une concurrence évidente aussi des supports pornographiques (sites pornos gratuits, OnlyFans…).
48% des hommes de moins de 35 ans vivant en couple préfèrent traîner sur les réseaux sociaux de partage de photos ou de vidéos, que de faire l’amour.
Vie conjugale ne rime plus obligatoirement avec sexualitéExcellente nouvelle : dans un contexte post #MeToo et d’une évolution du rapport au consentement, les Françaises acceptent beaucoup moins de se forcer à faire l’amour qu’il y a 40 ans ! La récession sexuelle est un mal pour un bien dans ce cas. Même si le chiffre d’aveu de rapports sexuels sans désir reste bien trop élevé, même aujourd’hui :
52% des femmes âgées de 18 à 49 ans déclarent qu’il leur arrive de faire l’amour sans en avoir envie, contre 76% en 1981.
La notion de devoir conjugal a du mal à être totalement déconstruite, alors que c’est la porte ouverte aux abus et violences sexuelles dans le couple. En 2019, la cour d’appel de Versailles avait condamné une femme qui refusait d’avoir des rapports sexuels avec son mari, à cause d’une « violation grave et renouvelée des devoirs et obligations du mariage rendant intolérable le maintien de la vie commune ». 1
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121888&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121888&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 728; img.height = 90; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121888").parentNode.appendChild(a); })();Pour autant, de plus en plus de gens désacralisent la sexualité et vivent une vie conjugale sans vie sexuelle. Une personne sur quatre actuellement en couple admet ne pas ou ne plus avoir d’intimité physique avec son conjoint. Désignée comme l’absence d’attirance sexuelle envers autrui, l’asexualité est une orientation sexuelle assumée aujourd’hui par 12% des Français et jusqu’à 23% chez les femmes âgées de 70 ans et plus. Nombre de femmes ne se sentent plus obligées de répondre au désir sexuel de leur partenaire, certaines se tournant même vers des attitudes plus radicales comme l’abstinence.
Le « réarmement démographique » attendra.
Lire ici l’étude complète Ifop pour Lelo. « Étude Ifop pour LELO réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 décembre 2023 au 2 janvier 2024 auprès d’un échantillon de 1 911 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus »
Certains liens insérés dans cet article sont des liens affiliés. Cela signifie que si vous cliquez dessus et achetez ensuite le produit, Desculottées touche un pourcentage de cet achat. Cela ne crée aucun coût supplémentaire pour vous et permet la maintenance du site. Nos avis sont toujours personnels et nous ne mettons en avant que les produits que nous trouvons pertinents. Merci pour votre soutien ! <3
1 https://www.rts.ch/info/monde/12058191-en-france-la-notion-de-devoir-conjugal-reste-un-critere-pour-les-juges.htmlL’article Récession sexuelle, pourquoi les Français-es font moins l’amour ? est apparu en premier sur Desculottées.
Bonjour docteur, bonjour à tous les lecteurs. Lors de notre dernière séance de baise, ma copine a voulu tester le 69. Elle dessus et moi dessous. À un moment elle s’est relevée et s’est retrouvée complètement assise sur mon visage. J’ai continué à la lécher jusqu’au moment où je ne pouvais plus respirer. J’ai commencé à m’affoler, elle s’est légèrement relevée, puis elle s’est rassise. Son petit jeu a duré jusqu’à ce qu’elle jouisse. De mon côté j’étais au bord de l’étouffement et pourtant je bandais comme jamais. Comment expliquer mon excitation extrême, alors que j’étais au bord de l’asphyxie ? Nawel, 22 ans ( Lyon).
Réponse du docteur à Nawel, 22 ans (Lyon)
Il semblerait que vous ayez découvert un peu par hasard, lors de votre dernier rapport sexuel avec votre copine, ce qu’il est convenu d’appeler asphyxie érotique, connue depuis fort longtemps et ayant fait l’objet d’un film de cinéclub japonais nommé « L’empire des sens ». En effet, la baisse de quantité d’oxygène au niveau du cerveau peut permettre à certaines personnes, essentiellement des hommes d’ailleurs, d’avoir des sensations sexuelles décuplées. C’est l’une...Lire la suite sur Union
Cet article En quoi mon excitation m’asphyxie? est apparu en premier sur Union.
L’éducation sexuelle des adolescent-es reste un sujet épineux, pourtant c’est indispensable pour avoir une sexualité respectueuse, saine et épanouie. Heureusement, des initiatives positives comme le podcast La Chose Etrange tentent de pallier au tabou de l’éducation sexuelle. Avec un ton ludique et pédagogique, les épisodes abordent une variété de questionnements sur la sexualité, afin de sensibiliser les jeunes âgés de 13 à 20 ans.
Un podcast éducatif pour sortir du tabou de l’éducation sexuelleLa Chose Etrange est un podcast du studio CLAP AUDIO, avec Quitterie Chadefaux, consultante en vie affective et sexuelle. Les épisodes sont sous forme de discussion entre jeunes, avec un-e influenceur-se et l’animatrice. Lancé le 22 janvier 2024, la saison 1 du podcast abordera 12 thèmes, avec un épisode tous les 15 jours.
Les trois premiers épisodes parlent de consentement, de masturbation, de désir et orgasme quand on a une vulve. « J’ai voulu en priorité aller sur les sujets que l’école et les parents ne saisissent pas encore. Je voulais me saisir des questionnements des jeunes : la drague, la masturbation, les premières fois, qu’est-ce qui fait que je suis assez « féminine » ou pas assez « masculin » etc. Le consentement était à mon sens un incontournable », explique Quitterie Chadefaux.
Quitterie Chadefaux reconnaît le manque d’éducation sexuelle dans sa propre adolescence et souhaite changer les choses pour les nouvelles générations.
Comme d’autres avant moi, je n’ai pas eu d’éducation sexuelle ou même affective quand j’étais plus jeune. C’était même plutôt très tabou chez moi. J’en parlais dernièrement avec mes parents qui me disaient « tu sais, tu as reçu peut-être 0,5% de ce qu’il aurait fallu, dis toi que nous c’était -2% ». Cela exprime vraiment bien la reproduction du tabou même si chaque génération essaie de pousser un peu les lignes. J’ai eu envie de faire partie de celles qui font bouger les lignes et ouvrent un espace de parole, inclusif et positif sur ces sujets pour les jeunes et surtout, c’était important pour moi, avec les principaux concernés : les jeunes eux-mêmes.
Quitterie Chadefaux, créatrice du podcast La Chose Etrange
En 2023, le programme d’éducation sexuelle Evras en Belgique a mené des parents mécontents à brûler des écoles. En France, trois séances d’éducation sexuelle par an sont obligatoires dans les écoles, collèges et lycées, depuis la loi Aubry 2001. Pourtant, seuls 15% des jeunes reçoivent ces trois cours par an. 1 C’est dire l’embarras que ressentent encore les adultes sur ce point. Néanmoins, des modèles positifs existent, comme l’émission télé Pubertet en Norvège et ce nouveau podcast La Chose Etrange.
Photo by cottonbro studio on Pexels.com Parler ouvertement de sexualité, un enjeu sociétalLes parents sont parfois très gênés d’aborder ces sujets avec leurs enfants et pour cause, la gêne est sociétale. Il est fréquent de penser que l’on doit parler de ces sujets à l’adolescence, et c’est vrai, mais cela se joue aussi surtout avant. L’éducation à la vie affective et sexuelle c’est pour moi, avant tout, de répondre aux questions des enfants et ce à tout âge et avant que la communication puisse être un peu plus compliquée entre parents et enfants.
Quitterie Chadefaux, créatrice du podcast La Chose Etrange
La Chose Etrange tente d’aborder différents aspects de la sexualité, tout en respectant la multiplicité des expériences. Grâce à #MeToo et les réseaux sociaux, beaucoup de jeunes sont mieux informés, mais les fake news et la montée des extrémismes font ausi croître la désinformation.
Certain-es ouvrent la parole sur ces sujets, s’informent, ont des discours plutôt engagés et parlent plus ouvertement d’identité de genre ou d’orientation sexuelle. Au même moment, au sein de la même génération, il y a une forte montée du masculinisme, et les chiffres sont alarmants : une étude reprise dans le rapport du HCE montre que 42% des garçons de 16-21 ans pensent que la plupart des filles « apprécient » les actes d’agressions sexuelles. 2 Il y a un énorme enjeu à occuper l’espace médiatique et social pour contrebalancer ces discours.
Quitterie Chadefaux, créatrice du podcast La Chose Etrange
Une jeunesse informée sur la sexualité, c’est réduire les violences sexuelles, les grossesses non désirées et le taux d’infections et maladies sexuellement transmissibles. C’est un enjeu essentiel pour le bien-être collectif. Ainsi, on vit plus facilement une sexualité épanouissante, où le plaisir et le désir ont toute leur place légitime. Enfin, la sexualité est un enjeu au coeur même des questions féministes, comme le rappelle Quitterie Chadefaux :
Personnellement, il m’aura fallu la vague #metoo de 2017 pour venir questionner mon rapport à la sexualité et cela a été un réel bouleversement identitaire. Ce projet n’existerait donc peut-être pas sans toutes ces femmes qui, un jour, se sont levées ensemble pour dénoncer les violences.
La sexualité est intime et c’est aussi et surtout dans l’intime que se jouent les rapports de domination. Ce sont dans les tabous, et les non-dits que se glissent les violences sexistes et sexuelles dont souffrent principalement les femmes et les enfants. Donc oui, c’est à l’évidence un combat féministe que de se saisir de ce sujet, et l’éducation à la vie affective et sexuelle est un puissant outil de réalisation de l’égalité.
Quitterie Chadefaux, créatrice du podcast La Chose Etrange
Découvrez tous les épisodes du podcast La Chose Etrange !
Pssst, on a aussi un gros coup de coeur pour la musique originale, créée pour le podcast par Jocelyn Salabert, et produite par Clap Audio.
L’article La Chose Etrange, nouveau podcast sexo pour informer les ados est apparu en premier sur Desculottées.
Le sexisme persiste en France. Pire, les préjugés sexistes s’ancrent dans l’opinion publique, notamment chez les plus jeunes. Mais comment pourrait-il en être autrement, quand Emmanuel Macron glorifie un acteur accusé par plusieurs femmes de violences sexuelles, bafoue la parole des victimes et réduit les femmes à leur appareil reproductif ? Comment pourrait-il en être […]
L’article Ce 8 mars 2024, mettons nous toutes et tous en grève féministe et manifestons partout en France est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Deux accidents successifs sur les routes agricoles de Tunisie sont survenus le 12 et le 14 janvier 2024. La majorité des victimes sont des ouvrières agricoles forcées de recourir à un transport informel et non sécurisé pour rejoindre les champs d’oliviers, où elles forment les plus gros contingents de saisonnièr.e.s. Les autorités ne semblent toujours […]
L’article Tunisie : La fragilité toujours renouvelée des ouvrières agricoles est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Avec La Mia Danza, le réalisateur tessinois Filippo Demarchi explore sa passion contrariée pour la danse comme révélateur d’un destin. Présenté l’an passé aux Journées de Soleure, ce film intense et émouvant est désormais disponible sur Play Suisse.
L’article Autoportrait en danseur est apparu en premier sur 360°.
Ils ont poignardé la victime une trentaine de fois à la tête, avec un couteau de chasse, après l’avoir attirée dans un parc près de Warrington dans la région de Liverpool. Ils ont été condamnés à la prison à perpétuité avec des peines de sûreté de 20 et 22 ans.
L’article Deux ados condamnés à la perpétuité pour le meurtre de la jeune transgenre britannique Brianna Ghey est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
On a sans doute plus de chance de mourir quand on est une personne LGBT+ en Haïti qu'ailleurs, en raison des affrontements avec les gangs et narco-trafiquants suscitant une relative indifférence à l'échelle internationale, où il existe à présent un désintérêt pour ce petit pays pauvre et francophone en crise depuis longtemps.
L’article Affrontements, gangs et narco-trafiquants : « Il y a sans doute plus de personnes LGBT+ assassinées en Haïti qu’ailleurs » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Le replay de la rencontre entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille du 4 février 2024, en clôture de la 20e journée de Ligue 1, n’est désormais plus disponible sur la plateforme d’Amazon Prime Video qui l’a supprimé « en raison d’événements prônant la haine, la violence ou la discrimination envers une personne ou un […]
L’article Amazon Prime suspend de sa plateforme un match de ligue 1 en raison de chants homophobes est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.