La polémique sur le genre d'une boxeuse algérienne admise aux JO est un « faux-débat » mené par les milieux conservateurs qui cherchent à maintenir un ordre traditionnel, ont dénoncé des associations.
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Le gouvernement allemand propose d'ajouter l'orientation sexuelle à la Constitution pour renforcer les droits LGBTQIA+. Actuellement, la Loi fondamentale ne couvre pas cet aspect, laissant une lacune importante en matière de protection juridique. Mais l'opposition conservatrice reste divisée.
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Elles s’appellent Alexandra Hubin et Caroline Michel. Elles sont sexologue et journaliste sexo et ont publié leur premier livre « Entre mes lèvres, mon clitoris » aux éditions Eyrolles.
Parler du clitoris, c’est redonner du pouvoir à la sexualité fémininePlus qu’un simple ouvrage, cette bible du sexe féminin est à la fois un manuscrit révolutionnaire, une ode éducatrice, un grand coming-out du clitoris.
Cent-cinquante pages de pur plaisir qui surprennent, amusent et séduisent. On y apprend ou réapprend des informations capitales sur ce petit organe tant convoité. Vous pensiez être vaginale ou clitoridienne ? Que nenni : il n’y a qu’un orgasme et il est clitoridien. Si vous jouissez par pénétration, c’est tout simplement car le clitoris s’étend jusqu’à l’entrée du vagin. Vous apprendrez que le clitoris a également un gland qui a besoin d’être reposé après un orgasme, ou stimulé de façon précise pour atteindre telles ou telles sensations.
Vous apprendrez également que le clitoris est un organe très politique. Découvert en 1559, il a été consciemment mis aux oubliettes pendant près de 400 ans. Le fait qu’il permette aux femmes de jouir sans homme y serait-il pour quelque chose ? La connaissance du corps de la femme fait peur, car c’est lui donner le pouvoir de son plaisir, sans obligation de concevoir, ce qui remet en cause des valeurs patriarcales ancestrales.
Vous n’avez jamais réussi à trouver votre Point G, ce n’est pas grave ! Vous avez des orgasmes multiples, tant mieux pour vous ! L’apparence du clitoris vous est inconnue, elles vous montrent et vous apprennent à l’apprivoiser. Alexandra et Caroline dédramatisent le clito pour nous !
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Une étude lancée en mai 2020 et qui a recueilli plus de 20 000 femmes volontaires le prouve : la masturbation soulage les règles douloureuses ! Avec l’aide d’expert-es de la santé, la marque de sextoys féminins révolutionnaires Womanizer a lancé la toute première étude clinique mondiale « Menstrubation » (Menstruation + Masturbation) afin de déterminer si la masturbation peut aider à réduire les douleurs menstruelles.
90% des femmes de l’enquête recommandent la masturbation pour soulager les règles douloureusesIl y eut d’abord l’appel à volontaires pour participer à l’étude Menstrubation, lancée en collaboration avec le Dr Jones, psychologue clinicien et sexologue. Sur une période de six mois, 486 personnes ont été retenues pour participer à l’étude. Au cours du premier mois, les participantes ont répondu à un questionnaire pour faire état de leurs douleurs menstruelles actuelles. Ensuite, pendant la phase de test qui a duré trois mois, il leur a été demandé de remplacer leurs méthodes traditionnelles de contrôle de la douleur par la masturbation (chacune s’est vue offrir un sextoy Womanizer, mais toutes les techniques de masturbations étaient possibles).
Lorsqu’on a demandé aux participantes ce qui a été le plus efficace contre leurs douleurs menstruelles, 43% ont choisi les médicaments et 42% la masturbation. Pour les 15 % restantes, les réponses les plus courantes ont été un mélange des deux (masturbation et médicaments), la chaleur (utilisation d’une bouillote par exemple), le CBD (en huile), le sommeil et l’exercice.
La Dr Alexandra Hubin, co-autrice du livre Entre mes lèvres, mon clitoris y voit un phénomène tout à fait logique et naturel qu’elle explique ainsi :
«Nous savons que la masturbation peut avoir des effets positifs sur la santé et le bien-être de manière générale. Pendant la masturbation et au moment de l’orgasme, l’hormone dite du plaisir, la dopamine, est libérée, ce qui provoque une sensation de bien-être. Ainsi, les autres procédés chimiques qui causent les douleurs sont naturellement relégués au second plan, ce qui s’apparente à un soulagement de la douleur. Dans le même temps, le métabolisme et la circulation sanguine sont stimulés, ce qui va également venir contrer la douleur. Enfin, lorsque les muscles se contractent et se relâchent pendant l’orgasme, cela a aussi un effet relaxant.»
Après l’étude Menstrubation, 90% des participantes recommandent la masturbation pour soulager la douleur et 85% prévoient de maintenir leur nouvelle routine de masturbation. Il est intéressant de remarquer que ce n’est pas un effet positif uniquement spontané, mais qui semble diminuer les douleurs et leur fréquence sur la durée.
Etude Menstrubation contre le Gender Health GapHistoriquement, les femmes ont toujours été négligées dans le secteur de la médecine et la recherche. Aux Etats-Unis par exemple, c’est seulement en 1993 que le Congrès a voté pour qu’on cesse d’exclure les femmes des essais cliniques. Une étude de Berkeley en 2020 montrait que pour un même dosage de médicament, 90 % des femmes font l’expérience d’effets secondaires plus graves que les hommes. La faute aux dosages historiquement conçus à partir d’essais cliniques réalisés uniquement sur des hommes ! Ces biais sexistes creusent ce que l’on appelle le «Gender Health Gap», le fossé entre les sexes en matière de santé.
La moitié de la population mondiale a ses règles chaque mois et certaines des règles douloureuses. Bien que ces symptômes soient courants, ils font rarement l’objet de recherches, comme c’est malheureusement le cas pour de nombreux sujets relatifs à la santé des femmes. L’endométriose par exemple, qui est une vraie maladie gynécologique générant de fortes douleurs physiques, met en moyenne 6 ans à être diagnostiquée et des praticiens répondent encore aux femmes qui consultent que c’est « psychologique ».
Les règles et la masturbation sont des éléments naturels de nos vies de femmes, pourquoi ne pas mêler les deux, si cela nous procure du bien-être et que l’un peut aider à mieux vivre l’autre ? Surtout que selon les femmes et les cycles, il arrive que notre libido soit en feu durant les règles, autant joindre l’utile à l’agréable !
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De retour après notre excursion, une petite faim d’expérience nous amène à déguster une légère omelette aux champignons, accompagné d’un petit vin blanc frais. Je suis en vacances! Puis, nous partons à la plage, respirer l’air du soleil couchant… En vacances… Je me sens calme, détendue. Mon couple d’ami qui marche auprès de moi me…
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Cet article Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques : désir d’appartenance, instrumentalisation et paillettes provient de Manifesto XXI.
La sociologue Fania Noël nous livre à chaud une analyse sur la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, et la politique de représentation des minorités qui y a été déployée. Selon l’autrice afroféministe, il nous faut dépasser nos désirs d’appartenance au récit national.La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques a suscité de nombreuses réactions allant de la célébration des minorités représentées aux plus vives critiques de washing. Si les lignes qui distinguent ces réactions ne sont pas binaires gauche/droite, elles traduisent néanmoins des oppositions idéologiques et politiques. Je me propose ici d’analyser comment au cœur de la réception de cette cérémonie d’ouverture se trouvent le désir d’appartenir au récit national français et comment ce désir entre en contradiction avec la possibilité de libération, de justice et d’égalité pour tous·tes.
Diversité à la françaiseLe problème réside dans le fait de limiter nos mobilisations antiracistes, féministes ou de classe à des demandes d’inclusion et de représentation. Vouloir être inclus·es dans ce récit national implique d’aligner ses intérêts et ses désirs avec l’idéologie nationale et être prêt·es à la défendre.
La France est engagée depuis des années dans une politique du symbolisme qui n’a pas débuté avec la Coupe du monde de football 1998 ni avec le slogan tristement célèbre « Black, blanc, beur ». En effet, la France s’était déjà présentée comme terre refuge pour les Noir·es Américain·es dès le milieu du XXe siècle, en accueillant par exemple Josephine Baker ou James Baldwin. Tout en poursuivant son entreprise coloniale, elle a volontiers surfé sur l’idée que les États-Unis étaient le seul pays à avoir un « problème racial ». Une narration mise en péril par la multiplication d’articles de recherche en langue étrangère, notamment en anglais, sur la réalité du racisme en France.
Ainsi, en adoptant une stratégie visant à régénérer l’idéologie universaliste et républicaine française, particulièrement à l’étranger et notamment dans le monde anglophone, la France affiche « ses couleurs » tout en continuant à proclamer « qu’elle ne les voit pas ». Un des meilleurs exemples de cette ambivalence est la polémique entre Trevor Noah, célèbre animateur du Daily Show, et Gérard Araud, ambassadeur de France aux États-Unis, durant la Coupe du monde 2018. Cette controverse est née d’une blague de Noah sur la composition de l’équipe de France : « L’Afrique a gagné la Coupe du monde. On n’obtient pas ce bronzage en traînant dans le sud de la France. » Outré par la plaisanterie du présentateur, l’ambassadeur lui a adressé une missive, accusant Noah de nier la francité des joueurs et de perpétuer l’idée qu’être Français·e, c’est être blanc·he. Dans une brillante réponse, Noah a défendu sa blague en argumentant que la position d’Araud revenait à effacer l’héritage africain des joueurs.
On peut lire dans le discours de l’ambassadeur de France aux États-Unis sa double position : défendre qu’être Français·e n’est pas une couleur, tout en effaçant l’identité raciale des personnes non-blanches. Comme je l’explique dans mes recherches1, l’idéologie universaliste demande aux personnes non-blanches de consentir à se séparer de leur identité raciale pour être intégrées à la francité et au récit national tout en permettant à l’État d’utiliser cette identité pour se marketer comme progressiste en dehors des frontières hexagonales. Cette opération de transformation symbolique des imaginaires nationaux est développée par l’universitaire afro-américaine Erica R. Edwards dans son livre The Other Side of Terror: Black Women and the Culture of US Empire (2021) : « Alors que le racisme anti-noir continuait de faire le lien entre les Noir·es et la criminalité, la conscience publique américaine présentait également les Noir·es comme un symbole de progrès, avec des figures officielles comme Condoleezza Rice et Colin Powell qui confirmaient l’aptitude de la nation à devenir un modèle de démocratie multiraciale dans le monde. »
Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le corps des personnes noires est perçu comme la manifestation la plus visible de la différence, et donc de l’acceptation de celle-ci. D’autant plus dans un contexte où ces personnes ne portent pas de discours collectif antiraciste. La diversité représentée n’est pas accompagnée de politique, elle s’exprime en faisant de leur présence le lieu de toutes les projections : désir d’appartenance ou haine raciste.
Être représenté·e, ou le visage de l’empireParler uniquement d’instrumentalisation ouvre la porte à des positions réactionnaires, qu’elles soient misogynes, homophobes ou transphobes.
La présence de figures, d’icônes et d’artistes issu·es de minorités raciales, de genre ou de sexualité lors de la cérémonie d’ouverture témoigne d’une volonté de son directeur artistique, Thomas Jolly. Ses prises de position publiques montrent que sa démarche va bien au-delà du simple cosmétique ou de l’instrumentalisation. Thomas Jolly a essayé de refléter au fil de différents tableaux la possibilité d’une France « inclusive, diverse ». Son intention a dû se confronter à une double limite : les Jeux olympiques restent une démonstration de pouvoir de l’État français à l’international, et s’inscrivent également dans une stratégie de communication politique de Macron sur la scène nationale. Sans surprise, des lignes très fortes et mobilisatrices de son gouvernement ont été maintenues : l’islamophobie, qui mobilise tant à gauche qu’à droite, exclut du champ visuel les femmes musulmanes visibles. En même temps, la cérémonie se défend de racisme en incluant des personnes arabes ou noires, qui ne sont pas visiblement musulmanes pratiquantes, mais perçues comme telles.
Il est important de reconnaître la sincérité de Thomas Jolly dans sa démarche pour comprendre à quel point le néolibéralisme, tel que porté par Emmanuel Macron, implique la canalisation, la récupération et la marchandisation (symbolique ou monétaire) de tout. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques est le reflet de la rencontre entre le cannibalisme macroniste, comparé à Pétain par la presse internationale, et les sentiments, désirs et aspirations des artistes, athlètes, technicien·nes et intermittent·es du spectacle, ainsi que d’une grande partie du public, qui veulent appartenir.
Les fachos fâchésEst-ce que le sentiment d’appartenance que certain·es ont pu ressentir, le mirage d’une France « inclusive », peut se traduire en victoire politique, surtout au vu de la façon dont l’extrême droite a réagi à la cérémonie ? Bien que cocasse, l’exaspération de l’extrême droite et de la droite n’est pas une victoire politique. Celles-ci sont connues pour leur allergie à tout ce qui déroge, même superficiellement, à l’ordre matériel et symbolique de la suprématie blanche bourgeoise, et cette aversion s’est illustrée sur les réseaux sociaux avec des critiques qualifiant cette cérémonie de « woke », « anti-France » et « anti-chrétienne ». Tout y est passé : Aya Nakamura, la Garde républicaine, Marie-Antoinette décapitée, et la performance vue comme une représentation de la Cène (ce que Thomas Jolly a démenti en expliquant que le tableau en question faisait référence à la mythologie grecque).
Certain·es ont pointé une hypocrisie de l’extrême droite et de la droite dans cette polémique autour de la Cène, criant au blasphème alors qu’ils défendent le droit d’insulter la religion et ses pratiquant·es quand il s’agit de l’Islam. Cependant, cette remarque comporte selon moi un écueil d’analyse. L’extrême droite ne défend pas le christianisme sur un plan théologique, mais plutôt comme une institution émanant de la suprématie blanche, donc comme garante et symbole devant être au-dessus des principes édictés, hégémonique et ayant droit sur tous et toutes, même non-chrétien·nes. Lorsque W.E.B. Du Bois dit que « la blanchité est la propriété de la terre pour toujours et à jamais. Amen »2, il décrit comment la suprématie blanche, dans son déploiement identitaire (la blanchité), se manifeste par la possession des autres, des institutions (la nation) et du symbolique (l’Histoire, la culture).
L’esthétique de l’Histoire vs la vérité de l’HistoireParler uniquement d’instrumentalisation ouvre la porte à des positions réactionnaires, qu’elles soient misogynes, homophobes ou transphobes. Pour éviter cet écueil, il nous faut questionner les politiques basées sur l’aspiration à être représenté·es et inclus·es. Car même si cette cérémonie avait eu lieu sous un gouvernement de gauche, et qu’il n’y avait pas eu d’exclusion islamophobe des sportives portant le hijab, les éthiques féministes, antiracistes et anticolonialistes restent incompatibles avec la célébration d’une puissance militaire impériale (la Garde républicaine) ou des produits de l’accumulation de richesses rendue possible par l’esclavage, la colonisation et la société de classe. Les strass, les paillettes et le spectacle des Jeux olympiques ne peuvent faire oublier que ces derniers ont servi d’excuse parfaite pour renforcer le techno-capitalisme de surveillance, le nettoyage social et l’exploitation des ouvriers. A-t-on oublié Amara Dioumassy, chef d’équipe d’origine malienne, 51 ans, mort le 16 juin 2023 sur le bassin d’Austerlitz ? Macron, Pécresse et Hidalgo ont été en première ligne pour intensifier les évacuations de campements de sans-abri et procéder à des expulsions massives afin d’éloigner les pauvres et les indésirables. Un gaspillage budgétaire qui a sacrifié les étudiant·es du Crous et les Francilien·nes usager·es des transports, tout en accordant une place prépondérante à la police et à la surveillance, avec une utilisation de drones et d’algorithmes jamais vue auparavant.
Le problème réside dans le fait de limiter nos mobilisations antiracistes, féministes ou de classe à des demandes d’inclusion et de représentation. Vouloir être inclus·es dans ce récit national implique d’aligner ses intérêts et ses désirs avec l’idéologie nationale et être prêt·es à la défendre. Une fois inclus·es, même à la marge, il est demandé de prendre fait et cause pour la Nation, y compris pour les politiques qui ont permis cette accumulation de richesses et celles actuelles qui perpétuent ce système sans interroger son histoire. Faire de la représentation un enjeu central et accepter d’être l’un des visages de la France, c’est mettre en avant une esthétique de l’Histoire et ses symboles (le Grand Palais, le Louvre, Marianne), tout en occultant la réalité matérielle de la violence qui a permis à la France de devenir la 5ème puissance mondiale et de réaliser ce spectacle : exploitation, déplacements, expulsions et militarisation de l’espace public.
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Renouant avec leur tradition d’innovation, les Folies Bergère, temple historique du spectacle à Paris, accueillent la nouvelle édition du Fantasma Circus Erotica, un spectacle envoûtant mêlant cirque, cabaret, érotisme et fantastique pour offrir une expérience unique et captivante.
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PRÉSENTATION
Depuis deux ans la Nuit Élastique a retrouvé une nouvelle jeunesse en déménageant dans un nouveau club. Désormais notre soirée a trouvé ses marques, peaufiné son organisation, retrouvé sa popularité et n’en finit pas de recevoir vos éloges, vos compliments et félicitations. C’est donc tout naturellement que nous pouvons donc annoncer « le grand retour » de la Nuit Élastique pour une soirée où nous franchirons une nouvelle étape. La Nuit Élastique est devenue depuis quelques mois la soirée FETISH/BDSM préférée des couples débutants et expérimentés.
Évidemment la Nuit Élastique conserve plus que jamais ses grands principes de base comme celui d’être une soirée complètement sécurisée à tout point de vue et sans la moindre discrimination où vous êtes toutes et tous les bienvenues et bienvenus quelles que soient vos orientations sexuelles, votre génération, votre tour de taille et la couleur de votre carte bancaire. La Nuit Élastique est et restera le seul rendez-vous BDSM parisien où l’on fait de véritables rencontres non vénales, où l’on découvre à chaque fois de nouveaux visages et où l’on ne vient pas uniquement pour prendre la pose devant des photographes. La Nuit Élastique c’est la soirée du réel, d’une communauté BDSM et fétichiste authentique, active, joyeuse, joueuse, ouverte et jouisseuse.
La Nuit Élastique vous fixe rendez-vous dans un club unique qui est un véritable labyrinthe, un labyrinthe fait de surprises et de petites pièces intimistes superbement bien aménagées.
Ce club, présenté sur les guides internet comme étant un sauna hammam (l’espace sauna-hammam n’est pas en fonction lors de nos soirées) est bien plus que cela, il s’agit d’un beau et grand (220 mètres carrés) club libertin très très bien aménagé avec ses 12 espaces hot hot hot : croix de Saint-André, banc à fessées, glory holes, chambres pour duos, trios ou petits groupes avec matelas cuir noir, grand salon avec grand écran vidéo, petit salon vidéos BDSM, bar, douches, casiers vestiaire personnels, cabines avec porte et cabines sans porte…
Tenue obligatoire au choix
■ Tenue 100% noire (pantalon, chemise, T-shirt, robe, jupe, chemisier…)
■ Fetish : vinyle, latex, cuir, etc.
■ Travesti (peu importe le style mais sexy recommandé)
■ Uniformes : militaire, médical (medécin, infirmière, infirmier…), soubrette, majordome, etc.
■ Look soumise/soumis ou look dominatrice/dominateur (selon votre personnalité)
Le Club Provence se situe au premier étage d’un immeuble classique. C’est donc très discret. Vous entrez simplement dans l’immeuble en appuyant sur le bouton d’ouverture de porte, vous empruntez le couloir sur quelques mètres et prenez l’escalier sur la droite. Vous montez au premier étage et vous poussez la porte du club sans sonner (inutile d’attendre, entrez immédiatement). Là vous vous trouverez face au guichet où les entrées s’enregistrent.
RÉSERVATIONS ET TICKETSAu guichet vous trouverez Francis. Pas besoin de donner de ticket ou de montrer celui-ci sur votre smartphone, donnez simplement le prénom et le nom sous lesquels vous avez acheté votre ticket. Si vous n’avez pas de réservation vous devrez payer votre entrée sur place uniquement en espèces (60€ pour un couple, 25€ pour une femme/TV/TS et 50€ pour un homme).
VESTIAIRELe vestiaire est gratuit. À votre arrivée vous recevrez la clé numérotée pour votre casier personnel où vous pourrez déposer vos effets.
ACCUEILWandy s’occupera de vous accueillir et de vous guider vers les casiers, l’espace pour vous changer, etc.
RESPECT ET CONSENTEMENTAttention, toutes les relations se font dans le respect total de l’ensemble des partenaires. Chaque partenaire doit donner son consentement clair et explicite avant toute relation. Tout non-respect de ces règles vous expose à être exclu(e) immédiatement et définitivement de notre soirée.
PLACES EN PRÉVENTE & SUR PLACEPAIEMENTS
En prévente : uniquement par carte bancaire
Sur place : uniquement en espèces
Attention, pour chaque catégorie le prix des places est progressif !
PLACES EN PRÉVENTE
FEMME (TS/TV INCLUSES)
10€ / Tarif 1 Prévente (si épuisées on passe au tarif supérieur)
17€ / Tarif 2 Prévente (si épuisées on passe au tarif sur place)
25€ (sur place / uniquement en espèces)
COUPLE
30€ / Tarif 1 Prévente (si épuisées on passe au tarif supérieur)
40€ / Tarif 2 Prévente (si épuisées on passe au tarif sur place)
60€ (sur place / uniquement en espèces)
HOMME
25€ / Tarif 1 Prévente (si épuisées on passe au tarif supérieur)
32€ / Tarif 2 Prévente (si épuisées on passe au tarif supérieur)
40€ / Tarif 1 Prévente (si épuisées on passe au tarif sur place)
50€ (sur place / uniquement en espèces)
5€ de réduction sur chaque tarif avec le code promo figurant dans notre dernière lettre d’information/newsletter (pour cela il faut s’abonner gratuitement à celle-ci, voir en haut à droite du site).
ASSURANCE ANNULATION Lors de l’achat de vos tickets une assurance annulation, non obligatoire, vous sera proposée. Son coût est de 8% du prix de votre ticket. En cas d’annulation votre ticket vous sera remboursé à 100% avec justificatif (médical ou autre) ou à 70% sans justificatif. BAR & VESTIAIRE L’équipe du Club Provence vous servira avec le sourire (paiement uniquement en espèces).Sommes-nous vraiment naturellement monogames ? Au commencement était le sexe s’interroge sur cette question et de manière générale sur la sexualité humaine. Via l’étude des cultures ancestrales et l’observation des primates proches d’Homo sapiens, Christopher Ryan et Cacilda Jethá bouleversent nos pensées sur l’amour et la sexualité en Occident.
J’ai une sexualité donc je suisCe livre chamboule les idées reçues et demande de réfléchir sur des sujets vus comme naturellement humains. Le patriarcat a-t-il toujours existé ? Pourquoi nous marions-nous ? La monogamie est-elle vraiment plus naturelle que le polyamour ?
De nombreuses qualités considérées comme des composantes essentielles du mariage dans l’usage occidental contemporain sont tout sauf universelles : citons l’exclusivité sexuelle, l’échange de biens, et même l’intention de rester longtemps ensemble. »
Au commencement était le sexe, Christohper Ryan & Cacilda Jethá
Les modèles de sociétes plus anciennes démontrent que certains comportements amoureux et sexuels peuvent totalement différer des Occidentaux et générer même une meilleure harmonie entre les sexes. Dans la tribu Aché au Paraguay par exemple, « les hommes de ces sociétés se trouvent liés les uns aux autres par une paternité partagée des enfants qu’ils ont engendrés ensemble », sortant donc du cadre de la jalousie liée à l’héritage génétique pour être dans la gratitude d’élever un enfant ensemble.
Livre « Au commencement était le sexe »Nous avons coutime de dire qu’on couche « comme des animaux » quand notre sexualité est intense et frivole. Pourtant, seuls les humains et les bonobos font l’amour en permanence à des fins non reproductives. En réalité, un grand nombre d’espèces ne copulent que lorsque la femelle ovule.
On découvre notamment le syndrome de Pierrafeu, qui veut que les chercheurs tentant de décrire la nature humaine calquent des configurations contemporaines aux comportements passés. C’est notamment le cas dans l’image d’une période préhistorique forcément inégalitaire entre hommes et femmes. Or, pour le primatologue Frans de Waal « ce comportement hiérarchique, agressif et territorial est d’orgine récente pour notre espèce », apparu avec l’agriculture vs l’époque des chasseurs-cueilleurs.
L’impulsion apparemment instinctive de l’homme moderne à contrôler la sexualité des femmes n’est pas une caractéristique intrinsèque de la nature humaine. »
Au commencement était le sexe, Christohper Ryan & Cacilda Jethá
Et que dire des théories de « stratégie mixte » dans la guerre des sexes ? Selon ce principe, l’homme cherche une compagne long terme dont il pourrait contrôler le comportement sexuel, tout en ayant des relations sexuelles occasionnelles par ailleurs. Tandis que la femme chercherait un partenaire long terme pour un meilleur accès aux ressources et à la protection, tout en cherchant des aventures extraconjugales avec des mecs virils.
L’humain et sa sexualité, un animal (pas) comme les autresLa monogamie n’existe chez aucun primate social vivant en groupe, sauf – si l’on en croit le récit standard – chez l’humain. »
Au commencement était le sexe, Christohper Ryan & Cacilda Jethá
Au commencement était le sexe montre que certaines théories sans fondement scientifique ont servi à légitimer la monogamie, la répartition genrée des tâches et le socle même de nos sociétés. Cet ouvrage exhaustif (plus de 400 pages) démonte les théories de Malthus, Darwin, de la religion et tant d’autres, avec des sources anthropologiques, sociologiques, économiques et politiques. La culture sexuelle occidentale est ainsi à la source des maux qui la troublent, comme l’infidélité, l’individualisme, les divorces ou les violences sexuelles systémiques. Le livre invite à sortir de l’ethnocentrisme et comprendre que nous pouvons apprendre d’autres modèles hors Occident, des expériences ancestrales encore présentes dans notre adn et de nos plus proches cousins du monde animal, les primates. Une lecture éclairante et passionnante !
Cette Bible de la sexualité est à mettre dans toutes les bibliothèques.
Au commencement était le sexe, Christopher Ryan & Cacilda Jethá, éditions Alisio. 24€.
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Cible d’une campagne de haine en ligne, la célèbre présentatrice de « Drag Race France » a porté plainte pour diffamation, notamment contre l’ex-acteur Laurence Fox.
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Nous avons découvert la série killer romance avec ce premier volet “Butcher & Blackbird” et c’est un grand oui ! Pas facile de mêler autant de genres littéraires différents, mais Brynne Weaver s’en sort très bien.
Un ovni extrêmement distrayantC’est d’abord un thriller avec des passages ouvertement gores (âmes sensibles s’abstenir). Mais, c’est aussi une histoire d’amitié improbable entre deux serial killers qui tuent… des serial killers justement !
Histoire d’amitié ambiguë et qui s’étire sur plusieurs années, au rythme de rendez-vous entre serial killers. À la façon des duos hétéros, avec tension sexuelle et amoureuse palpable, comme Mulder et Scully, les deux personnages principaux de ce livre sauront vous accrocher. Enfin, et c’est le plus surprenant et réussi, c’est un livre proposant des scènes sexuelles intenses et excitantes. Tout ce qu’il faut pour capter et émoustiller les lecteur.rice.s en ces journées caniculaires.
Autre point fort du livre de Brynne, le choix narratif audacieux avec un narrateur différent par chapitre. Ce procédé permet de bien comprendre d’où viennent nos deux protagonistes, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils redoutent.
Cela frise un peu le cliché hétéro-dominant par moments, avec un personnage masculin qui domine un peu trop le récit, mais Brynne lui a donné suffisamment de blessures et de vulnérabilité pour qu’on s’y attache au fil de la lecture.
Elle, c’est plutôt l’archétype du syndrome de l’abandon : incapacité à se livrer et à connecter avec les autres, une seule et unique amie qui l’aime malgré son passe-temps meurtrier, un passif qui reste en partie mystérieux (il s’agit d’une série de livres, alors on imagine que d’autres indices sont semés dans les autres volumes).
Mais leur rencontre va permettre à ces deux “originaux” de s’accepter et de s’aimer. C’est plein de bons sentiments, mais moi qui vivais une rupture au moment de la lecture, j’étais contente de suivre des personnages amochés mais qui “y arrivent”.
J’ai failli y laisser une nuit de sommeil : une fois accrochée, j’ai eu du mal à reposer le livre. Tout est propice à créer de la tension entre les deux protagonistes : de la prise de risque, des meurtres, des intrigues et des rebondissements inattendus. Je pense que je lirai aussi les autres volets…
À noter qu’une adaptation au cinéma va être réalisée par Chris MacKay !
Butcher & Blackbird, Bynne Weaver, 368 pages, 19,90€
Label Verso, Editions du Seuil
L’article Meurtre, chaos et passion torride, Butcher & Blackbird est la lecture de l’été est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article Joanna Folivéli : « les personnes trans honorent le vivant en étant elles-mêmes » provient de Manifesto XXI.
Autrice de BD et illustratrice, Joanna Folivéli fait partie des lauréates 2024 du prix Artémisia, dédié au talent des femmes bédéistes, pour son deuxième livre Humaine (Deux Points). Ce récit autobiographique raconte tout en délicatesse les épiphanies et les rudesses de son parcours.Le nom du prix Artémisia attribué à Joanna Folivéli au printemps lui va plutôt bien : « Mauvaise Herbe ». On choisit d’y voir un symbole de résistance, les mauvaises herbes repoussent toujours et de luxuriants végétaux ornent souvent les corps que la Toulousaine dessine. Dans le paysage culturel français, cette récompense est une (trop) rare reconnaissance du talent d’une artiste trans. Marqué par les attaques réactionnaires, ce début de 2024 aura été particulièrement éprouvant pour les personnes trans. Entre les obstacles, Joanna Folivéli nous a raconté comment son talent fleurit malgré tout.
Manifesto XXI – Est-ce que tu peux me raconter la progression entre ta première publication, Devenir, et ce deuxième livre ?
Joanna Folivéli : Devenir, je l’ai fait dans un état de précarité un peu ouf. Enfin, en tout cas psychiquement, c’était pas trop ça. J’arrêtais pas de changer de sous-location, c’était une galère. C’est un peu pour ça qu’il y avait plusieurs petites histoires, j’avais pas la force de faire une grande histoire d’un coup.
Humaine, c’est un livre où je sentais que j’avais vraiment le temps et aussi plus de stabilité financière et matérielle pour pouvoir travailler. Je me suis dit : là je prends du bon papier, je fais des aquarelles, je fais absolument tout en couleur… L’idée, c’était de faire un projet plus long. Je voulais faire une autobiographie parce que les retours que j’avais eus pour Devenir, c’est que ce n’était pas très accessible, trop poétique. Je pense que le livre a mis du temps pour trouver son public. Des gens s’y retrouvent quand même, mais pour Humaine, je voulais faire quelque chose de plus concret… et je me suis rendu compte que je n’aimais pas faire des choses concrètes. C’était trop violent à raconter, parce que j’ai un parcours de vie un peu pourri. Du coup, j’ai choisi de transformer ce parcours horrible en quelque chose qui puisse briller, en fait.
Il y a quelque chose de de l’ordre de la fable dans la narration de cette deuxième BD, et tu écris que la poésie t’a sauvé la vie, que c’est la seule chose que tu comprends. Quelles sont les personnes dont tu admires les verbes ?
Quand je dis que j’aime la poésie, ce n’est vraiment pas d’un point de vue littéraire. C’est plutôt la poésie en général, comme on la trouve partout quoi. Après, je suis très influencée par la musique.
Oui d’ailleurs tu publies aussi de la musique.
C’est récent, mais oui en fait je suis passionnée de musique, et j’ai voulu m’y mettre. J’étais une très grande fan de John Cage quand j’étais plus jeune. C’est comme ça que j’ai réalisé que la musique, ça peut être absolument tout. J’ai commencé juste en prenant le concept poétique de me dire que vraiment tout ce qui compte, c’est des gestes. Sans formation, avec l’écoute quoi.
Dans cette BD, tu parles beaucoup de religion et de ton parcours avec la foi. Tu as grandi dans une famille religieuse, c’est quelque chose qui a toujours été important pour toi ?
C’était très spécial. Mon père est athée et ma mère est super croyante, mais les deux sont un peu embrigadés dans la tendance new age. Ma mère vient d’une famille d’agriculteurs qui sont proches de cultes vraiment liés à la Vierge Marie et ça me parlait beaucoup. C’est un peu parti de là et de la musique religieuse en fait, qui m’a énormément apporté. Dont beaucoup de musique estonienne. En 2013, j’étais vraiment à fond dans la religion, j’ai failli me convertir au culte orthodoxe parce que j’étais tombée sur la musique d’un compositeur estonien un peu iconique. La musique pour moi, c’était des expériences mystiques en fait, et c’est ça que je veux dans ma vie, littéralement. En 2019, j’ai vraiment voulu rentrer en monastère et j’ai passé un an dans l’ascétisme à me préparer, me renseigner sur les monastères qui existaient en France et étudier des textes religieux.
© Joanna Folivéli, Slut
Et aujourd’hui, avec ton parcours et ta transition, comment tu combines ça ?
J’ai un peu perdu la foi en étudiant les textes et en me rapprochant de la religion orthodoxe. Il y avait tellement de haine. Plus j’avançais et plus je trouvais que c’était vraiment une religion stupide. Ils sont tellement conservateurs, tellement patriarcaux… Ça m’a dégoûtée du christianisme en général.
Pour moi le sacré, c’est le respect de ce qui existe au sens le plus large. Ce n’est pas genre une adoration envers un dieu ou quoi. C’est vraiment juste mettre en valeur ce qui est présent.
Qu’est-ce qui t’intéressait précisément chez les orthodoxes ?
C’était l’esthétique, en fait. Avec la tradition, il y a ce truc paradoxal où il y a moyen de prendre des choses anciennes et de faire de belles choses. Ce qui m’intéressait, c’était les icônes, les chansons, cette méthode du doré partout ! La méthode de construction d’une icône aussi, c’est super passionnant. C’est tout un système de perspectives inversées. Depuis la Renaissance, on a un point de fuite qui va vers l’horizon. Dans les icônes orthodoxes, le point de fuite, c’est le regard de la personne. Du coup tout va vers l’horizon.
Dans les premiers dessins de ton compte Insta, on peut voir que tu t’inspires de cartes de tarot ou de vitraux depuis longtemps. Quel lien fais-tu entre l’évolution de ton style graphique et ton affirmation avec ta transition ?
C’est vraiment la même chose. Je vois bien qu’avant je faisais des dessins très contraints. Et je n’arrivais pas à trouver de couleurs dedans, il n’y avait pas de possibilités, c’était très froid. Quand j’ai fait ma transition, tout d’un coup, bam ! Les couleurs sont arrivées. C’était comme si tous les carcans que je me mettais avaient volé en éclats, en fait. Je me suis dit que je pouvais juste être moi-même et d’un seul coup, ça s’est fait. J’ai découvert mon style à ce moment-là, dans la première année de transition. Avant, je désespérais de mon style.
© Joanna Folivéli, Sweetest days
Ta palette est très identifiable, elle tourne autour de choix de rose, rouge ou lie de vin. Pourquoi ?
Je crois que le bordeaux est ma couleur préférée, je pense que c’est un très fort symbole. Ce qui m’intéresse dans la religion, c’est le côté sacré des choses, et pour moi le sacré, c’est le respect de ce qui existe au sens le plus large. Ce n’est pas genre une adoration envers un dieu ou quoi. C’est vraiment juste mettre en valeur ce qui est présent. Et dans la mise en valeur de ce qui est présent, ce qui m’intéresse, c’est les premières couleurs qui ont été utilisées par des êtres humains : il y a le rouge, le blanc et le noir. Le bordeaux fait une sorte de synthèse entre ces trois couleurs.
À propos de sacré, il y a une page justement qui est vraiment très belle dans Humaine et qui dit que les personnes trans sont sacrées.
Pour moi, oui. Certaines personnes disent que c’est quelque chose qu’il ne faudrait pas forcément revendiquer, que ça renverrait les personnes trans sur un piédestal. Donc je ne dirais pas que les personnes trans sont sacrées, mais on peut apprendre quelque chose du sacré en voyant les personnes trans, dans le sens où on décide de prendre nos corps en main, ou en tout cas de redéfinir qui on est, que ce soit via des hormones ou via un changement social, etc. C’est vraiment participer à la vie de manière très active. Pour moi, les personnes trans honorent le vivant en étant elles-mêmes, alors que d’autres personnes se laissent entraîner dans ce qu’on leur dit de faire… et je trouve que c’est très pauvre et triste.
Faire un livre comme celui-ci, c’est faire brûler le feu le plus possible, au lieu de partir dans le désespoir.
On se rencontre [fin mai] le jour où le Sénat vient juste de voter une proposition de loi interdisant aux mineurs d’accéder aux bloqueurs de puberté. Dans un post, Daisy Letourneur a souligné quelque chose d’intéressant en disant que ce n’était pas une défaite, qu’il fallait retenir que la gauche s’y est opposée massivement. La période est néanmoins très dure, comment la vis-tu ?
Je suis un peu en période de dissociation par rapport à tout ça. Il y a tellement d’informations hardcore entre tout ce qui se passe. J’avoue que je commence à considérer de moins en moins que le dessin a de l’importance, et je réfléchis plus à des moyens d’agir. J’essaie de penser à l’avenir d’un point de vue matériel, de me demander quelles actions pourraient être plus intéressantes. J’ai l’impression qu’on arrive dans une période où ce n’est plus important de faire des livres. Je ne sais pas. Là, je voudrais juste me concentrer sur revenir à Toulouse et recréer du lien physique. Sortir des réseaux et essayer de rencontrer le plus de gens possible. Et faire du réseau qui ait du sens, qui puisse vraiment nous donner une capacité d’action si jamais les choses tournaient encore plus mal.
Ce qui m’importe, c’est de faire des choses plus dans le physique, par exemple maintenant je fais de la performance avec des ami·es. On a une église désacralisée à Toulouse, on y va deux fois par mois pour faire des représentations en public, c’est des labos expérimentaux et on fait des choses qui nous sortent de nos zones de confort.
© Joanna Folivéli
Tu parles beaucoup de honte dans le livre, est-ce que mettre ce sentiment en papier et le partager te permet de faire la paix avec certaines choses ?
Non, je ne fais pas la paix du tout. Enfin si, je fais la paix avec le fait que je suis trans mais il y a quand même encore des problèmes. Je sens parfois que j’aimerais oublier je suis trans, que j’aimerais être une meuf cis. J’aurais plus envie de la vie. Mais il y a de la force à être trans. Faire un livre comme celui-ci, c’est faire brûler le feu le plus possible, au lieu de partir dans le désespoir. À la fin, j’ai mis comme dédicace : je remercie mon corps de tenir encore un peu plus longtemps, et c’est vraiment comme ça que je le sens.
Tu écris justement que tu n’aurais jamais pensé vouloir vieillir.
Oui, là j’ai trop envie, je sens que je serai trop heureuse d’être une vieille dame. Avant, je n’avais pas de référence au niveau des hommes, je ne me retrouvais pas dans ces gens-là, je ne me voyais pas vieillir et ressembler à mon père. Je me retrouvais avec mes sœurs et avec ma mère. En passant un cap dans l’acceptation de la transness, ça fait aussi que tu peux te projeter dans quelque chose au niveau de l’âge. Je pense que c’est un peu comme ça que ça fonctionne. Parce que je suis à l’aise d’être une femme, je suis à l’aise du coup d’avoir un rapport de vie de femme, c’est juste ça.
Est-ce que tu envisages de passer à de la fiction ou à des récits qui ne seraient pas autobiographiques ?
Alors oui, je suis en train d’écrire un troisième livre qui va être une bande dessinée érotique autour des femmes trans, qui va parler spécialement de dysphorie et de comment on arrive à avoir une sexualité quand on a de la dysphorie. Ce sera très précis et en même temps je veux quand même que ce soit une BD érotique. Là j’ai écrit genre vingt pages de discussion entre deux meufs avant qu’il puisse se passer quelque chose. L’idée, ce serait de faire une bande dessinée érotique pour personnes demi-sexuelles et dysphoriques, voilà. J’ai aussi une quatrième idée de livre sur laquelle je bosse, un très gros projet, et ce sera une fiction.
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Image à la Une © Laurens Saint-Gaudens
Cet article Joanna Folivéli : « les personnes trans honorent le vivant en étant elles-mêmes » provient de Manifesto XXI.
Ils baisent tout le temps. Quand je me réveille, ils baisent. Quand je me couche, ils baisent. Quand ils ont froid, ils baisent. Quand ils ont chaud, ils baisent. Quand je suis excitée, ils me baisent. Et quand ils ne baisent pas, il y a les besoins naturels… C’est animal, c’est intuitif, c’est débridé. Elle…
L’article L’invitée, du sexe et des besoins naturels (Partie 3) est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Pendant la trêve estivale de la rédaction, LesNouvellesNews.fr vous propose un retour sur le premier semestre 2024 avec, toujours, cette question : derrière l’actualité de façade, comment avance l’égalité femmes hommes ?
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Un homme, son compagnon et le père de ce dernier, âgé d'une cinquantaine d'années, ont été violemment agressés par un groupe de plusieurs individus près de leur domicile à Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris. L'un des suspects a été appréhendé mais ses complices sont toujours en fuite.
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Deux hommes ont été condamnés à des peines de prison ferme pour une série de vols avec violence, commis sous la menace d'armes et orchestrés via une application de rencontres homosexuelles.
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J’ai si bien dormi. Paisible, reposée, de la détente que seuls les orgasmes multiples me permettent. Je saurai plus tard que plusieurs fois, elle aura tiré la couverture sur moi, de peur que je n’aie froid. Oh ma douce… Je suis éveillée par des gémissements.. Je me souviens instantanément d’où je suis. Mes italiens. Le…
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La NUIT GIRL POWER déménage ! Nouveau lieu, superbe, confortable, trois niveaux en sous-sol et vidéo-projections sur écran géant mais soirée privée avec réservation strictement obligatoire. Nombre de places limité.
Le concept de la NUIT GIRL POWER est à la fois simple et excitant : il s’agit d’une soirée où toutes les femmes, qu’elles soient débutantes ou expérimentées, dominent alors que les hommes sont obligatoirement soumis. Bien sûr tout cela se fait en toute intelligence et dans le respect des désirs et limites de chacun, personne n’est obligé de faire quoi que ce soit sans avoir clairement donné son consentement. Mais si la domination érotique, sensuelle et sexuelle reste un jeu entre adultes consentants les jeux et pratiques n’en sont pas moins réels et intenses.
CLIQUEZ ICI POUR EN SAVOIR PLUSDans le prochain épisode des Couilles sur la table, Naomi Titti recevra Anthony Fouet, docteur en sociologie et auteur de la thèse « Rapports sociaux de classe, d’âge, de race et de genre au sein de l’homosexualité masculine : le cas des usages sociaux des applications de rencontres géolocalisées à Paris ».
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 8 août 2024.
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L’infidélité est un sujet sensible et complexe, souvent accompagné de dilemmes moraux et éthiques. Parmi les nombreuses questions que peut se poser une personne infidèle, celle du choix entre une relation avec une personne mariée ou célibataire est particulièrement délicate. Cet article explore les implications de ces choix et les conséquences potentielles sur toutes les parties impliquées.
Avant de plonger dans les considérations pratiques, il est crucial de comprendre les motivations derrière l’infidélité. Souvent, l’infidélité découle de l’insatisfaction dans la relation actuelle, que ce soit sur le plan émotionnel, physique ou les deux. Le désir de nouveauté, d’excitation, ou de validation personnelle peut également jouer un rôle important. Cependant, quel que soit le motif, il est essentiel de reconnaître que l’infidélité cause généralement de la douleur et des complications.
Relation avec une Personne Mariée Avantages Perçus :Cet article Infidèle à ma partenaire : dois-je choisir une personne mariée ou célibataire ? est apparu en premier sur Union.
La célèbre DJ et militante LGBTQIA+ française, est victime de menaces de mort, de torture et de viol, ainsi que de nombreuses injures antisémites, homophobes, sexistes et grossophobes, depuis sa performance à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. STOP homophobie lui apporte tout son soutien.
L’article Cérémonie d’ouverture des JO : Menacée de mort, Barbara Butch dépose plainte pour cyberharcèlement est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L’excitation sexuelle liée à la matière cuir est un sujet complexe et fascinant qui touche à des aspects psychologiques, sensoriels et culturels. Pour certains, le cuir évoque une sensation de pouvoir, de sensualité et d’exclusivité qui peut susciter une forte attirance. Cet article explore les diverses raisons pour lesquelles le cuir peut déclencher une excitation sexuelle.
Le cuir est souvent associé à des images de pouvoir et de domination. Les vêtements en cuir, tels que les blousons, les bottes et les accessoires BDSM, peuvent incarner une figure d’autorité et de contrôle. Cette dynamique de pouvoir est un élément clé dans le jeu érotique pour de nombreuses personnes, où le cuir devient un symbole de dominance et de soumission.
La Transgression et l’InterditLe cuir est également perçu comme une matière rebelle et transgressive. Porter du cuir, surtout dans un contexte érotique, peut être un moyen de défier les normes sociales et de se libérer des conventions. Cette notion de transgression peut ajouter une dimension excitante et interdite à l’expérience sexuelle.
Les Sensations Physiques du Cuir Le Toucher SensuelLe cuir a une texture unique qui est souvent décrite comme sensuelle et luxueuse. Sa douceur, sa souplesse et sa chaleur au contact de la peau peuvent stimuler les sensations tactiles et...Lire la suite sur Union
Cet article Pourquoi suis-je excité sexuellement par la matière cuir ? est apparu en premier sur Union.
Il y a des personnes qui pour se remettre d’une déception amoureuse partent en retraite spirituelle ou partent se faire dorloter chez leur mère. Et il y a moi, qui accepte impulsivement l’invitation de longue date de cette italienne délicieusement délurée que j’ai rencontrée sur un réseau social BDSM. Je lui dis: “Gina, je peux…
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Juilletistes, aoûtistes ou septembristes, glissez les Mots Fléchés Erotiques dans votre valise ! Le troisième opus est aussi ludique et impertinent que les deux précédents, sortez vos stylos et faites vivre votre imagination érotique.
Mots fléchés, mots de vilainsLe compte Instagram @mondoigtdansta rue, ça vous parle ? Avec plus de 170K abonnés, il séduit grâce à ses doigts qui s’amusent des mots dans la rue. Matthieu Vergote, créateur du compte, utilise son amour de l’humour coquin pour façonner cette série de livrets de divertissement. À vous désormais de trouver les mots crus cachés, les jeux de mots et de remplir les textes à trous.
Jeux des 7 différences, mots mêlés , rébus ou sudokus (sudo-culs ?), votre cahier de vacances pour adultes saura vous divertir tout l’été. Cet été, osez les Mots Fléchés Erotiques tome 3 !
Editions La Musardine. 10 €.
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Ca ira, ça ira ! On a envie de croire à cette révolution au lendemain de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 de Paris. Le metteur en scène Thomas Jolly a brisé tous les codes, pour offrir au monde un événement spectaculaire, subversif et profondément joyeux. La France qu’on aime est diverse, inclusive, humaniste et féministe, voilà le message qui a été transmis. Face à nos luttes éreintantes contre le patriarcat, à la montée de l’extrême droite et aux tensions politiques récentes suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, n’est-ce pas l’anti-dépresseur dont on avait tous-tes besoin ?
Il pleut sur la ville, comme il fait beau dans nos coeursComme pour illustrer le courage des sportif-ves face aux challenges, la météo a mis à rude épreuve la gigantesque organisation des JO de Paris 2024. Il a plu, comme il n’avait pas plu depuis des semaines, rendant épique la performance des artistes. Pourtant, la morosité ne nous a pas gagné, mais bien un sentiment de joie et de fierté, grâce à cette sublime fresque entre tradition et modernité.
Lady Gaga qui rend hommage au music-hall français, puis un show de french cancan des danseurs et danseuses du Moulin Rouge en bord de Seine ; Aya Nakamura en featuring avec la Garde Républicaine devant L’Institut de France, comme un énorme pied de nez aux attaques racistes subies depuis l’annonce de sa présence. On poursuit avec La Marseillaise, qui nous transperce le coeur et nous submerge d’émotions grâce à la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel sur le toit du Grand Palais ; enchaînement avec le tableau Sororité et dix statues de figures féministes françaises qui émergent de la Seine dont Gisèle Halimi, Louise Michel, Simone Veil et Alice Guy ; la culture queer a été fort mise en avant avec la présence de drag queens, de Barbara Butch, DJ féministe et activiste LGBTQ et cette scénarisation loufoque d’un Philippe Katerine bleu représantant Dionysos « tout nu ». Impossible de ne pas mentionner également ce clin d’oeil remarqué au théâtre de Marivaux, avec une représentation so 2024 d’un trouple queer. Enfin, les mots manquent pour décrire le show du groupe de métal Gojira à la Conciergerie, où fut détenue Marie-Antoinette, elle-même mise en scène décapitée entonnant le chant révolutionnaire « Ah, ça ira ! ». Une scène qui termine en apothéose avec l’arrivée sur bateau de l’artiste lyrique Marina Viotti et une explosion de confettis rouges telle une giclée de sang !
Niveau sportifs et sportives, comment ne pas se ravir de ces délégations voguant sur la Seine, du symbole de la présence d’un bateau de réfugiés (même si on aimerait surtout qu’on ne les laisse pas crever en mer en réalité…), de la vue de Serena Williams et Rafael Nadal portant la flamme sur un même bateau, de la présence au sommet de la classe de Zinedine Zidane, et surtout de voir Marie-José Pérec et Teddy Riner allumer la flamme olympique s’élevant dans une montgolfière !
Il y a trop à en dire, tellement les images étaient saisissantes, avec ce mélange de films et de scènes réelles communiquantes entre elles. Ce sont les premiers JO avec une parité parfaite de sportives et sportifs, et pour cette cérémonie d’ouverture, Paris et la France entière envoient au monde entier un message de tolérance, d’inclusivité, d’impertinence et de regard optimiste vers un avenir plus ouvert. On veut que le rêve rejoigne réellement la réalité, loin de la dystopie d’extrême droite à venir !
Alors oui le réel n’est pas parfaitement à la hauteur du symbole, mais ne sous-estimons jamais le poids des images et des valeurs. Elles sont toujours un grand pas, pour bousculer les réprésentations et allumer la flamme d’un avenir plus radieux. Malgré les pluies diluviennes, il a fait beau dans nos coeurs l’espace de 4h de cérémonie, n’en déplaise aux réactionnaires. On s’est senties fièr-es d’être Français-es de tous genres, toutes identitées, toutes couleurs et de l’afficher aux yeux du monde. C’était du Jolly et on peut lui dire merci.
L’article JO PARIS 2024 , liesse d’une fête d’ouverture diverse et inclusive est apparu en premier sur Desculottées.
Pour la seconde édition l'extra-pride de Munich a eu lieu durant le weekend du 20 au 21 juillet, permettant de mettre en valeur et en avant le mouvement culturel queer et LGBT+ racisé de la troisième ville d'Allemagne.
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Cet article est sponsorisé par Erika Lust
[Lire la suite]Cet article La queen du porno Erika Lust fête ses 20 ans : le top 3 de ses films les plus hot ! est apparu en premier sur Madmoizelle.
Cet article a été réalisé en collaboration avec Erika Lust
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Une étude récente menée par BVA Opinion et IntyEssentials a mis en lumière une problématique souvent passée sous silence : les douleurs sexuelles féminines. Réalisée en ligne auprès de 1000 femmes âgées de 18 à 65 ans, cette enquête révèle que 80% des femmes ayant déjà eu des relations sexuelles ont ressenti une forme d’inconfort ou de douleur au niveau de leur zone génitale. Ces douleurs, bien que variées, se manifestent majoritairement pendant les rapports sexuels pénétratifs, avec 69% des participantes indiquant avoir déjà ressenti des douleurs dans ces situations. Les femmes plus jeunes et celles souffrant de troubles hormonaux sont particulièrement touchées, avec une intensité de douleur moyenne évaluée à 4,9 sur une échelle de 10.
Une hygiène intime remise en questionCette étude démontre également l’importance des pratiques d’hygiène intime et leur impact sur le confort des femmes. 95% des femmes interrogées lavent l’extérieur de leur zone génitale, mais 54% lavent aussi l’intérieur, une pratique déconseillée par les professionnels de santé. L’utilisation de savons spécifiques pour peaux sensibles est courante, mais elle n’empêche pas les symptômes indésirables : sécheresse, irritations et démangeaisons sont rapportés par 77% des utilisatrices de lingettes et 71% des utilisatrices de savons parfumés. Cette mauvaise connaissance des bons gestes de toilette intime et l’usage de...Lire la suite sur Union
Cet article Les douleurs sexuelles féminines : une réalité sous-estimée est apparu en premier sur Union.
Dress code d’un club libertin: une ligne pour les hommes: classe, noir, pas de jean ni baskets. Six lignes pour les femmes: suggestions, voir injonctions à être sexy en employant des critères surannés dont: talons obligatoires… Je me fâche. Je suis une libertine aux pieds nus. J’aime les lieux libertins, car les espaces dans lesquels je…
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Candidate à la présidence des Etats-Unis, Kamala Harris est surentraînée face au sexisme, au racisme, aux calomnies... Son expérience des salles d’audience est précieuse. Les intentions de vote en sa faveur augmentent.
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Grindr annonce le blocage de certaines fonctionnalités au sein du village olympique pour protéger la vie privée des athlètes, notamment ceux venant de pays où l’homosexualité est criminalisée.
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La commune de Chenevelles (Vienne) se prépare à accueillir, ce samedi 27 juillet 2024, la troisième édition des Fiertés Rurales initiées par STOP homophobie pour célébrer la diversité et promouvoir l’inclusion dans les zones rurales.
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La Cour européenne des droits humains a remis les idées à l'endroit : ce n'est pas la loi de 2016 qui met en danger les personnes prostituées. Ce sont les clients et proxénètes. Les associations de terrain sont soulagées.
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Les Jeux Olympiques de Paris débutent le 26 juillet 2024, et pour la première fois de l’Histoire, ils seront paritaires. Le sport a longtemps été un domaine réservé aux hommes. Si les femmes accèdent aujourd’hui aux pratiques physiques et sportives, les compétitions demeurent non-mixtes, sauf à de rares exceptions. Pourtant, cette catégorisation sexuée des athlètes ne va pas de soi : elle découle d’une longue histoire d’exclusion des femmes dans le sport.
Les hommes sont-ils vraiment, et par nature, plus forts que les femmes ? Comment sont nées les catégories « hommes » et « dames » dans les compétitions sportives ? Qu’est-ce que ces catégories impliquent pour les personnes trans et intersexes ?
Au micro de Tal Madesta, la socio-historienne Anaïs Bohuon revient sur l’histoire des compétitions olympiques et la création des tests de féminité. L’autrice de « Catégories "dames". Le test de féminité dans les compétitions sportives » (éd. iXe, 2015) montre comment le sport façonne tous les corps et donne des pistes pour rendre les compétitions plus égalitaires.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/sports-olympiques-medaille-dor-du-sexisme
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Tal Madesta, et enregistré le lundi 17 juin 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Clément Morel. Production : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis décembre 2023, la directrice d'une école primaire à classe unique de Moussages, dans le Cantal, est victime d'attaques lesbophobes. Les premières insultes, inscrites sur un tableau sous le préau de l'école, ont été suivies par des menaces de mort via un courrier anonyme où était écrit : "Va crever sale gouine".
L’article Enquête ouverte pour insultes et menaces lesbophobes à l’encontre d’une enseignante dans le Cantal est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Une étude réalisée pendant le référendum suisse sur le mariage pour tou.te.s, remporté avec 64 % des suffrages en septembre 2021, montre que l'exposition aux discours hostiles accroît le stress biologique des participants, même s'ils ne le ressentent pas immédiatement.
L’article Débats sociétaux : impact sur la santé des minorités LGBT+ et leurs alliés est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 s'ouvrent dans quelques jours et autant d’athlètes hommes et femmes y participent. La promesse de la parité a-t-elle été tenue ? Rien n’est moins sûr. Les coachs femmes restent largement minoritaires, exposant ainsi la misogynie persistante dans le milieu sportif.
L’article Match nul pour les JO et la parité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Lucile Castets est engagée pour l'amélioration des services publics et la justice fiscale. Emmanuel Macron a ignoré l'appel a la nommer Première ministre. Pourtant sa politique pourrait être apaisante et convaincre les personnes qui ont voté pour l’extrême droite de changer de cap.
L’article Lucie Castets, la candidate Première Ministre que le président ignore est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Six jeunes âgés de 14 à 18 ans seront jugés en octobre pour l'agression d'un homme de 22 ans à Sillery, au sud-est de Reims (Marne).
L’article Six jeunes jugés après un guet-apens homophobe à Sillery, près de Reims est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article QUEER LOVE PARTOUT : Les institutions du cinéma doivent prendre leur responsabilité face à l’offensive anti-trans provient de Manifesto XXI.
Nour Beetch et Nicky Lapierre ont fondé le P*rn Freaks Club basé à Bruxelles. Dans cette tribune, iels dénoncent les instituions de financement du cinéma et la machine du Festival de Cannes qui continuent d’invisibiliser et uniformiser les films queers. Iels demandent que le QUEER LOVE soit partout en réponse à la transphobie montante.Quelle blague que le festival de Cannes se présente comme une institution apolitique alors même qu’ils déroulent le tapis rouge aux agresseurs et harceleurs !
A l’heure où la transphobie est de plus en plus décomplexée et où l’extrême droite l’utilise comme arme de combat, on est épuisé·es de courir après les commissions pour raconter nos contre-narrations. On doit sans cesse justifier nos vécus, que ce soit Nicky en tant que mec trans ou Nour en tant que travailleuse du sexe. Des personnes non concernées se permettent de nous dire que nos histoires sont trop queer, trop personnelles et donc pas vraiment universelles, trop violentes ou pas assez tragiques. « C’est pas qu’on aime pas votre univers, on adore votre énergie, mais votre personnage trans on aurait plus d’empathie pour lui s’il se faisait violer. Avant sa transition de préférence. »
Alors oui on n’est pas étonnés que le film qui remporte la Palme d’or cette année soit porté par un homme cis hétéro blanc et non concerné par le travail du sexe. Est-ce que la vraie révolution ne serait pas de voir un Pretty Woman « des temps modernes » porté par un·e prostitué·e ? Malgré tout son talent, Sean Baker entretient un rapport fétichisant et fantasmé sur nos métiers, et le confirme en disant que le « plus vieux métier du monde » ne cesse de fasciner. C’est bien cette fascination le problème, parce qu’il traite de prostitution dans tous ses films sans jamais avoir vendu son cul. Et puis il vient s’étonner que son histoire n’ait pas fait la controverse. Sans oublier son regard sexualisant et condescendant sur l’héroïne principale. Ce qui fait rager, c’est qu’en parallèle les travailleur·euses du sexe se font refuser la possibilité de raconter leurs vécus. On salue néanmoins le prix reçu par Karla Sofía Gascón, première femme transgenre récompensée à Cannes. Mais ça ne suffit pas.
Parce que nous travaillons en duo et nous gagnons notre vie avec le porno, on nous refuse l’accès au cinéma « classique ». Et après y a des réalisateur·ices qui reçoivent des subsides pour faire des films sur des gens qui font du porno. Quelle ironie. Mais quand verrons-nous un film réalisé par des femmes trans (palestiniennes) ? Combien de films réalisés par des personnes transgenres sont présentés à Cannes cette année ? Combien de films réalisés par des travailleur·ses du sexe ont vu le jour ?
Pas étonnant lorsque « ça n’a pas vraiment d’audience ce type de film » est ce que l’on reçoit comme retours quand on parle de nos vécus. De cette manière, iels sous-entendent que nos histoires ne sont pas capitalisables, et donc iels agissent comme si nos vies ne comptaient pas. Parce que produire des représentations positives de nos communautés ne va pas les enrichir, et c’est bien ça le problème. Parce qu’en parallèle, le festival de Cannes coûte plus de 35 millions d’euros à organiser, et que cet argent vient des mêmes institutions qui ne financent pas nos histoires.
Et comme l’indécence ne s’arrête pas là, il rapporte 6 fois plus, un profit s’élevant à 200 millions, mettant en avant des films sur des femmes trans Palestiniennes –exilées à Tel Aviv, capitale du pinkwashing de l’état colonial – tout en demandant aux participant·es de ne pas afficher de signe politique en faveur de leur libération. Cela semble d’autant plus aberrant lorsqu’il leur paraît plus urgent de changer chaque jour le tant convoité tapis rouge, plutôt que d’écouter les revendications des personnes qui font tenir le festival à l’année. Comme d’habitude, iels préfèrent silencier les nuisibles « pour faire un festival sans polémique ». Mais sachez qu’aujourd’hui, invisibiliser les récits trans, c’est participer à leur destruction.
On demande donc aux institutions culturelles qui se disent alliées de nos luttes, de prendre au sérieux la visibilisation des récits portés par les personnes concernées, à une heure où l’offensive anti-trans fait rage.
On pense que les commissions du cinéma ont une responsabilité vis-à-vis de la disparition des narrations queers et des morts qui en découlent. Parce qu’il y a un lien évident entre la normalisation de la transphobie, les agressions lesbophobes du BIFF à Bruxelles et le manque de représentations de nos communautés à l’écran.
Nous croyons en la force collective de nos utopies queers et nous vous invitons à ne pas baisser les bras, à envoyer en masse les histoires d’amour qui traînent dans nos tiroirs. Les institutions doivent se mobiliser pour une riposte trans, dénoncer le climat transphobe en valorisant les créations queers, avant que la parole queerphobe ne prenne tout l’espace culturel.
Continuons à construire des réparations communautaires, à infuser le queer love, partout, car nous le savons réparateur, résilient et révolutionnaire dans ce qu’il tend à déconstruire et à protéger.
Cet article QUEER LOVE PARTOUT : Les institutions du cinéma doivent prendre leur responsabilité face à l’offensive anti-trans provient de Manifesto XXI.
SSollicitée par une partie de la gauche pour être candidate au poste de Première ministre, Laurence Tubiana « prend acte des oppositions » et mise sur « la société civile, des mouvements sociaux, des associations » pour se battre « sans relâche sur le terrain contre les inégalités, les discriminations et la crise climatique».
L’article Laurence Tubiana renonce au poste, pas au combat est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Deux hommes et une femme ont été condamnés mercredi 17 juillet par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une agression lesbophobe survenue lors du Festival des Fanfares.
L’article Jusqu’à 8 mois de prison pour l’agression d’une jeune femme lesbienne à Montpellier est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Sept femmes accusent l’abbé Pierre d’agressions sexuelles. C’est ce que révèle le rapport d’un cabinet spécialisé dans les VSS, sollicité par la Fondation Abbé Pierre et Emmaüs qui décident de croire ces femmes.
L’article L’abbé Pierre : la situation ne se retourne pas contre les victimes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
L’orientation sexuelle et l’identité de genre sont des sujets complexes qui méritent d’être abordés avec nuance et sensibilité. Lorsqu’un homme exprime une attirance sexuelle pour les personnes transsexuelles, cela soulève des questions sur l’orientation sexuelle, mais il est essentiel de comprendre les distinctions entre l’identité de genre et l’orientation sexuelle pour répondre de manière adéquate.
Comprendre les terminologiesOrientation sexuelle : Cela se réfère à l’attirance romantique ou sexuelle envers les personnes d’un genre particulier. Par exemple, être hétérosexuel signifie être attiré par le sexe opposé, être homosexuel signifie être attiré par le même sexe, et être bisexuel signifie être attiré par les deux sexes.
Identité de genre : Cela concerne la manière dont une personne se perçoit et s’identifie en tant qu’homme, femme, ou autre. Les personnes transsexuelles (ou transgenres) sont celles dont l’identité de genre diffère du sexe assigné à la naissance.
Attirance pour les personnes transsexuellesL’attirance sexuelle pour les personnes transsexuelles n’est pas un indicateur direct de l’orientation sexuelle. Une personne transsexuelle peut s’identifier comme homme ou femme, et être attiré par elle peut dépendre de nombreux facteurs, y compris son apparence physique, son identité de genre, et les caractéristiques personnelles.
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Cet article En tant qu’homme, j’aime le sexe avec les transsexuels, suis-je gay ? est apparu en premier sur Union.
J’étais invité à la présentation de la nouvelle version du Lelo Enigma, un des sextoys best-sellers de Lelo, le Lelo Enigma Double Sonic. Je vous raconte tout. L’évènement était organisé dans un bar muni d’un étage caché. Pour entrer, il fallait aller au second étage, ouvrir une porte cachée dans un faux distributeur (C’est jouissif…
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Cet article Kama La Mackerel : « L’énoncé décolonial émerge des entre-espaces » provient de Manifesto XXI.
Kama La Mackerel, artiste mauricien·ne basé·e à Tio’Tia: Ke (Montréal), explore le pouvoir du corps trans, des rituels et de l’hybridation formelle afin de dessiner les contours d’un langage artistique décolonial. Architecte de nombreux espaces ayant participé à l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes queers au Québec, nous l’avons rencontré·e lors de son passage à Paris.De l’île Maurice, Kama La Mackerel est parti·e en Inde pour ses études pour finalement atterrir à Tio’Tia: Ke (Montréal) et y développer sa recherche artistique décoloniale explorant ce qu’iel appelle les « entre-espaces ». À la croisée des pratiques d’écriture, du cabaret, des arts visuels, de la performance ou encore du rituel, son travail se situe aussi à l’intersection du français, de l’anglais et du créole. Le travail de Kama est avant tout orienté vers la création d’espaces – réels ou imaginaires – où peuvent se réunir et se réparer des récits et des communautés de personnes queers, racisées, marginalisées, produits des déplacements et des dépossessions coloniales. Dans ce travail de réappropriation, Kama La Mackerel tend autant un miroir à la société coloniale qu’iel construit de nouvelles manières de vivre qui soient fondamentalement queers, décoloniales et écologiques. Via la mise en mouvement et en récit de son corps trans, l’artiste veut contrer le regard blanc et donner à voir ces corps matériels et spirituels que les États coloniaux ont et continuent de réprimer et violenter.
À l’origine de l’open-mic cabaret « Gender Blender » qui a marqué, pendant près de dix ans, la scène artistique queer montréalaise, Manifesto XXI l’a rencontré·e pour discuter de sa pratique artistique entre l’île Maurice et le Québec.
Manifesto XXI – Dans quel contexte as-tu commencé ta pratique artistique ?
Kama La Mackerel : Il y a dix ans, au Québec, il y avait, comme en France, une pensée très laïque. Le mot « race » ne se disait jamais en public, on ne parlait pas de personnes racisées… C’était un Montréal très différent de celui d’aujourd’hui. Venant d’une petite ville de l’Ontario (province canadienne anglophone, ndlr) où j’ai fait une partie de mes études, on m’avait un peu vendu le rêve de la scène queer montréalaise. Je pensais que j’allais arriver et trouver ma famille. Sauf que la scène queer montréalaise était très, très blanche et très problématique à plusieurs niveaux. Je vivais beaucoup de racisme, même dans les milieux queers. Donc j’ai tout de suite commencé des projets d’art communautaire en créant mes propres scènes, mes propres projets artistiques, parce que je me suis dit « personne ne va me donner une scène alors c’est moi qui vais le faire ». C’est comme ça que j’ai créé « Gender Blender », l’open-mic queer que j’ai animé pendant plusieurs années.
De manière générale, il y avait quelque chose dans le regard, dans l’espace public, par rapport à mon corps, au niveau de la race et au niveau du genre, très oppressant. Je savais que la question raciale, en raison de cette influence laïque française et du très fort nationalisme québécois, s’articulait différemment parce que le reste du Canada est multiculturel. Forcément, on peut parler de la problématique du multiculturalisme, mais c’était différent comme culture. Donc, au début, je pense que c’est cette curiosité de vouloir comprendre comment j’existais dans ce contexte québécois, comment mon corps naviguait dans les espaces, qui m’a fait commencer une série de performances intitulée ‘RACE’ IS A DRAG dans des espaces publics.
Quel était ton objectif en t’emparant de ces espaces extérieurs ?
À Montréal, je trouvais qu’il y avait perpétuellement un regard qui me donnait l’impression que j’étais dans un zoo. Cette performance renvoyait le regard vers le public et demandait : qu’est-ce que vous regardez ? Si je pousse à la fois la race et le genre, et la transféminité, dans une performance, si je l’exagère, comment est-ce que ça devient une conversation, une intervention dans l’espace public, pour dire : qu’est-ce que vous observez ? Qu’est-ce que vous voyez ? C’était très ancré dans une compréhension de mon vécu et des vécus de personnes queers, trans, racisées que j’ai rencontrées, parce qu’on se posait toustes la même question.
À quoi ressemble un espace où on peut prendre des risques artistiques et personnels, que l’on soit un·e artiste établi·e avec des années de pratique qui essaie quelque chose de nouveau ou un·e petit·e jeune de 17 ans qui aimerait lire son premier poème ? Où trouver un espace, une scène, un micro où il y a une bienveillance ? C’est là où le cabaret devient une réponse.
Kama La Mackerel
Comment la forme du drag et du cabaret puis la création de scène ouverte s’est-elle imposée à toi ?
On parle beaucoup de moi comme un·e artiste de cabaret mais ça m’est un peu tombé dessus. Je cuisinais les brunchs au café coopératif L’Artère et étant donné que j’étais membre employé·e de la coopérative, j’avais l’opportunité d’organiser mes propres soirées. Le premier « Gender Blender » date de mai 2013, il y avait cinquante personnes dans la salle, dix performances. Pour moi, c’était un succès. Mais ce que je voulais, ce n’était pas nécessairement faire du cabaret, mais créer un espace bienveillant. À quoi ressemble un espace sécurisé ? À quoi ressemble un espace où on peut prendre des risques artistiques et personnels, que l’on soit un·e artiste établi·e avec des années de pratique qui essaie quelque chose de nouveau ou un·e petit·e jeune de 17 ans qui aimerait lire son premier poème ? Où trouver un espace, une scène, un micro où il y a une bienveillance ? C’est là où le cabaret devient une réponse. En tant qu’animateurice, j’étais responsable de toute l’atmosphère, du rythme de la soirée, de s’assurer que tout le monde se sente bien. Or, comment est-ce que tu fais ça quand tu veux créer un espace où il y a des performances qui sont triggerisantes ? Quelle forme d’empowerment peut émerger si on crée des espaces pour nos propres communautés ?
La ressource qu’on recherche, le plus grand challenge, c’est l’accès à l’espace. Une fois qu’on a accès à l’espace, on fait ce dont on rêve.
Kama La Mackerel
Est-ce que tu penses que créer un espace comme ça fait que d’autres vont pulluler ensuite ?
Pour moi, ça a toujours été ça le rêve, l’intention. Il y avait cinquante personnes à la première édition. À la troisième, il y en avait 150. Ça a explosé assez vite. C’était toujours plein. On me posait souvent cette question : « Mais c’est quoi ton secret ? » Et moi, ce que j’ai toujours dit, c’est que « Gender Blender » marchait parce qu’il y avait un besoin d’espace. Et si un jour les gens arrêtent de venir à « Gender Blender », c’est génial. Ça veut dire qu’il y a suffisamment d’espaces à Montréal pour que ça s’arrête. Pour moi, ce n’était pas l’idée de continuer indéfiniment. Et je pense que ça a inspiré beaucoup de gens, beaucoup de collectifs, parce que d’autres espaces se sont multipliés autour de Montréal. La ressource qu’on recherche, le plus grand challenge, c’est l’accès à l’espace. Une fois qu’on a accès à l’espace, on fait ce dont on rêve. Ça a quand même influencé une bonne génération d’artistes : je pense à Tranna Wintour ou Eve Parker Finley, qui sont des vedettes nationales maintenant, et qui ont commencé au « Gender Blender » ! Il y a plein d’artistes qui sont établi·es maintenant, et le rêve, c’était ça aussi, de lancer une cohorte. Dix ans plus tard, tu te dis « okay, je pense que ça a eu un impact sur la vie des gens ».
Pour revenir à ta création personnelle, comment as-tu initié le dialogue entre les espaces canadiens/québécois et ton héritage de l’île Maurice ?
Quand j’ai quitté l’île Maurice pour mes études, je lui ai un peu tourné le dos. Mais tu ne peux jamais vraiment tourner le dos à ta famille ou à ta terre natale parce que ça finit toujours par revenir te hanter. Arrivé·e à la trentaine, il y a quelque chose que tu essaies de poser d’une manière différente. Et c’est là que j’ai réalisé qu’il fallait que je retourne vers mon île natale. Je ne sépare pas ma pratique artistique, ma carrière, ma vie personnelle. Pour moi, tout est perpétuellement relié, tout se rejoint dans les mêmes valeurs. J’ai donc commencé à travailler avec les femmes de ma famille pour comprendre leur vécu à l’intersection du patriarcat, du colonialisme, dans les plantations de cannes… comprendre à quoi ressemblait leur féminisme. J’ai beaucoup travaillé à travers la notion du silence, du silence colonial, qui quelque part avait des résonances avec le Canada, notamment chez les personnes de la diaspora de la deuxième génération et dans la littérature des années 2010. Et moi, je ne me voyais pas dedans parce que je n’ai pas grandi au Canada. Il y avait une certaine résonance mais en même temps, je me sentais aliéné·e.
Pour moi, parler d’une forme décoloniale, c’est interroger nos relations : à l’un·e à l’autre, au territoire, aux cours d’eau… On est empreint de ces relations coloniales et capitalistes au territoire pour lesquelles on ne reconnaît pas l’esprit du territoire ni son agentivité. Tout est une simple relation extractive où l’on prend ses ressources et c’est tout.
Kama La Mackerel
Donc là a commencé une quête personnelle d’ancrage dans l’île Maurice qui a évidemment commencé autour de la famille et de l’identité du genre pour évoluer vers ces questions : quelle est ma relation à l’île ? à ce que j’appelle « le corps de l’île » ? Ma pratique spirituelle s’est approfondie, et forcément, cette pratique nourrit mon travail artistique et inversement. Une fois que j’avais travaillé le personnel, je suis vraiment entré·e dans un questionnement beaucoup plus profond par rapport à la décolonialité : qu’est-ce que ça veut dire ? Comment incarner cette décolonialité ? Pour moi, parler d’une forme décoloniale, c’est interroger nos relations : à l’un·e à l’autre, au territoire, aux cours d’eau… On est empreint de ces relations coloniales et capitalistes au territoire pour lesquelles on ne reconnaît pas l’esprit du territoire ni son agentivité. Tout est une simple relation extractive où l’on prend ses ressources et c’est tout.
Kama La Mackerel lors de la performance Bois d’Ebène qui explore le silence colonial au Québec.Historiquement, dans plusieurs cultures, les personnes qu’on appelle maintenant bi-spirituelles, mais plus généralement les personnes trans, c’était des leaders spirituels de leur communauté.
Kama La Mackerel
Comment ta spiritualité intervient dans cette recherche décoloniale ?
Quand j’ai fait les premiers projets par rapport à ma famille, j’ai vraiment commencé à remettre en question la vision occidentale de ma transidentité : l’idée que tu es pris·e dans le mauvais corps, qu’il te faut une intervention médicale… Il y a des personnes pour qui cette narration fonctionne, mais pour moi, cela ne fonctionnait pas. Je n’ai jamais eu une dysphorie de genre, je ne me suis jamais senti·e pris·e dans le mauvais corps. Et c’est là que j’ai découvert les modalités ancestrales où la transidentité était liée à des formes de spiritualité : le fait de pouvoir voyager entre les genres permettait de voyager entre le monde des vivants et celui des esprits. Historiquement, dans plusieurs cultures, y compris dans les cultures autochtones au Canada, les personnes qu’on appelle maintenant bi-spirituelles, mais plus généralement les personnes trans (pour utiliser un mot contemporain), dans un contexte ancestral, c’était des leaders spirituels de leur communauté.
J’ai vécu cinq ans en Inde, et c’était pareil en Inde du Sud mais cela a été réprimé à travers l’intervention coloniale. Je pense qu’il y a une réponse à tout cela qui ne se trouve pas juste dans l’identité politique. C’est dans une politique identitaire qui se retrouve dans une manière d’être. Cela est à la fois dans mon lien à l’île Maurice mais aussi dans le quotidien : je vis sur l’île qui est Montréal. Il y a une forme différente d’insularité dans laquelle je vis à Montréal. Au cours des deux dernières années, j’ai eu l’opportunité d’explorer de plus en plus le fleuve Saint-Laurent qui traverse le Québec. J’ai fait une série de résidences à la Biosphère de Montréal, en Gaspésie, au Nouveau-Brunswick, où l’océan Indien et le Saint-Laurent se rejoignent. Je réfléchis à la mémoire de l’eau. Des liens commencent alors à se tisser de cette manière, dans mes réflexions, dans la démarche entre l’île Maurice et Montréal.
Tu as notamment travaillé autour des cartes postales touristiques de l’île Maurice, pourquoi avoir voulu infiltrer ces images ?
C’était marrant parce que BREAKING THE PROMISE était mon premier projet photographique, complètement DIY, je n’avais aucun financement. On l’a commencé avec une de mes meilleures amies sud-africaines, car à chaque fois que je rentrais, j’étais frappé·e par la représentation des cartes postales mauriciennes qui n’avaient pas changé : c’était toujours les mêmes photos dans lesquelles il n’y avait jamais de corps. Cela mettait en scène une espèce de vide tropical qu’on vend comme un espace à recoloniser, un espace vierge. La carte postale s’est développée dans des contextes coloniaux pour représenter une forme d’exotisme. Dans les récits et la recherche, les îles sont toujours des espaces très disposables, des espaces d’expérimentation, des espaces de tests nucléaires, botaniques. On pense à La Tempête de Shakespeare où justement Prospero fait de la magie blanche pour coloniser et pour « civiliser » Caliban. J’ai donc reproduit les clichés des cartes postales mais j’y positionnais mon corps, qui est à la fois un corps noir, brun, mais aussi un corps transgenre, dans ce « vide » colonial. Encore une fois, l’idée était de renvoyer le regard.
Extrait de BREAKING THE PROMISE OF TROPICAL EMPTINESS: TRANS SUBJECTIVITY IN THE POSTCARD, photo par Nedine MoonsamyTu explores le concept de « corps de l’île », qu’entends-tu par là ?
Quand j’ai exposé ce projet pour la première fois, j’ai vu que quelque chose se passait entre mon corps et l’île, qui n’était pas exploré. C’est là où j’ai commencé à réfléchir à cette notion du corps de l’île et d’entre-espaces, et à avoir une compréhension trans de l’entre-espaces. C’est quoi l’espace spirituel entre le corps trans et le corps de l’île ? Si je me mets dans une posture ancestrale, comment est-ce que je peux reconnecter avec l’île à travers une connexion spirituelle ? Si je reconnais que l’île, l’écologie, la géologie, les mémoires dans toutes les formes qui existent dans cette île, dans la montagne, dans la feuille, dans la mangrove, dans la roche, peu importe, que ces éléments ont été là pendant très longtemps, pendant des milliers d’années, avant l’arrivée de notre petite vie humaine de peut-être 80 ans, et que ces éléments vont être là encore beaucoup, beaucoup plus longtemps, cela crée une posture d’humilité immédiate car tu réalises l’immensité. Je suis donc parti·e à l’écoute de l’île : tous les jours, j’allais faire une rencontre différente avec la montagne, l’arbre, etc… Si j’étais dans une posture d’écoute et que je me mettais à écouter l’île, parfois pendant des heures ou une journée, qu’est-ce qui se communiquait ? Cela fait aussi partie d’une démarche décoloniale. Il s’agit d’accumuler du savoir d’une autre manière que de la manière dominante, autrement que via la rationalité dite universelle. Il y a d’autres manières de savoir. Cette démarche est aussi dans mon quotidien : comment me connecter à mon intuition, comment me connecter à la Terre au quotidien, comment développer cette relation ?
Ce que j’essaie de faire à travers ma pratique artistique, c’est de brouiller, parce que je trouve que ça permet de générer des savoirs différents et, en plus, de toucher différents publics.
Kama La Mackerel
Tu as publié un premier recueil de poésie, ZOM-FAM, dans lequel tu explores des langages pour communiquer et partager ta recherche. Comment définis-tu ton langage poétique ? Quelle forme prend-il ?
S’il y a un langage approprié, pour moi, c’est un langage hybride et interdisciplinaire. Le langage, c’est cet entre-espaces formel. Quand j’ai une exposition, par exemple, il y a de la photographie, du textile, de la poésie, des univers sonores, c’est multilingue. Comment est-ce que chacun de ces espaces propose des récits ? Mais en même temps, comment est-ce que les entre-espaces permettent à quelque chose de nouveau d’émerger ? ZOM-FAM est un texte très performatif étant donné que je l’avais écrit comme un spectacle d’abord, puis quand je l’ai transformé en livre, je me suis posé la question : à quoi ressemble le corps du texte qui performe sur la page ? C’était important de ramener ma pratique visuelle et ma pratique performative dans l’objet livre. Les entre-espaces sont des espaces instables. Pour moi, c’est là où est l’énoncé décolonial et où le vocabulaire queer peut émerger car immédiatement, on n’est plus catégorisable. Et la pensée coloniale, même dans le milieu artistique, est classifiée en disciplines, dans une quête de savoir qui a participé à l’expansion européenne.
Ce que j’essaie de faire à travers ma pratique artistique, c’est de brouiller, parce que je trouve que ça permet de générer des savoirs différents et, en plus, de toucher différents publics. Mais aussi, ça peut venir chercher autre chose qui n’est pas que cérébral mais aussi corporel, dans les muscles, les émotions. Le langage est donc toujours hybride, interdisciplinaire. Je mélange l’anglais, le français et le créole. Il y a des moments où le français se perd complètement, où le créole se perd. Qu’est-ce qui se passe si on joue à travers ces différentes formes ? En fait, cette écriture force la position minoritaire : si j’ai une poésie multilingue qui n’est pas traduite, il y a des moments en français qu’un public francophone comprendra, mais il se passe quoi quand ça bascule dans une autre langue et que là, c’est toi qui te retrouves dans cette position minoritaire ? Expérimenter ces multiples positions permet de pouvoir ressentir et être différemment. Il n’y a pas de langage précis, tout est toujours dans l’hybridité.
En découvrir plus sur le travail de Kama La Mackerel sur son site internet.
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Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 25 juillet 2024.
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Le football est le sport le plus populaire du monde. Ses fans les plus fervents sont principalement des hommes, de tous âges et origines sociales, et ils soutiennent indéfectiblement le même club depuis l’enfance. Ils regardent tous les matchs de leur équipe, se rendent au stade malgré les prix exorbitants des places et scandent en chœur les chants consacrés. Mais cette culture du supportérisme est aussi associée à des phénomènes de violence : des agressions, verbales ou physiques, sexistes, racistes et homophobes.
Comment devient-on supporter et qui sont les « ultras » ? D’où vient la culture violente qui leur est associée ? En quoi les supporters incarnent-ils une masculinité virile ?
Dans cet épisode, Vincent Edin questionne Ludovic Lestrelin sur le supportérisme, qu’il étudie depuis des années et analyse dans « Sociologie des supporters » (éd. La Découverte, 2022). Le sociologue montre en quoi cette passion est un terrain d’apprentissage de la masculinité.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/supporters-de-foot-au-stade-de-la-violence
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Vincent Edin, enregistré le mardi 18 juin 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Prise de son et réalisation : Clément Morel. Production & montage : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Le Parti travailliste accède au pouvoir au Royaume-Uni. Bonne nouvelle pour les droits des femmes et pour la parité. Aussi bien au sein du cabinet du nouveau Premier ministre qu'au Parlement britannique, les femmes sont représentées comme elles ne l’ont jamais été.
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Bangkok, la vibrante capitale de la Thaïlande, est une ville où la tradition et la modernité cohabitent harmonieusement. Parmi ses nombreuses attractions, les massages thaïlandais occupent une place de choix. Ils ne sont pas seulement une activité de détente, mais une véritable immersion dans la culture locale et un art ancestral transmis de génération en génération.
L’art du massage thaïlandaisLe massage thaïlandais, ou « nuad thai », trouve ses racines dans la médecine traditionnelle thaïlandaise, qui puise elle-même son inspiration dans les pratiques de la médecine ayurvédique indienne et la médecine traditionnelle chinoise. Ce type de massage se distingue par une combinaison de techniques de pression, d’étirements et de mobilisations articulaires. Les masseurs utilisent non seulement leurs mains, mais aussi leurs coudes, genoux et pieds pour exercer des pressions sur les points énergétiques du corps, appelés « sen ».
Contrairement aux massages occidentaux qui se concentrent souvent sur les muscles et les tissus mous, le massage thaïlandais vise à équilibrer le flux d’énergie dans le corps. On dit qu’il aide à soulager les tensions, améliorer la flexibilité, et stimuler la circulation sanguine. C’est une thérapie holistique qui traite le corps, l’esprit et l’âme.
Il existe aussi les massages Nuru massage Bankok, des massages peau contre peau, en totale nudité, où un gel particulier permet des frottements particulièrement sensuels.
Où se faire masser à Bangkok ?À Bangkok, les options pour profiter d’un massage thaïlandais sont infinies. Des salons de massage de quartier aux luxueux spas des hôtels cinq étoiles, chacun peut trouver une expérience adaptée à ses envies et à son budget.
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Euphémisation, inversion de traumatisme... Le traitement journalistique français de la plainte contre Hugo Auradou et Oscar Jégou, les joueurs du XV de France accusés de viol en réunion en Argentine, adoucit la situation.
L’article Rugbymen accusés de viol en réunion : récit adouci dans les médias français est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Leurs corps ne correspondent pas aux définitions traditionnelles du masculin et du féminin. Et à cause de ça, les personnes intersexes subissent très souvent des violences médicales répétées qui ont pour but de tenter de les faire rentrer dans les normes. Chirurgies d'assignation imposées dans l'enfance, stérilisations forcées, mutilations et traitements hormonaux.
Dans cet épisode, plusieurs d'entre elles racontent leur parcours et brisent les silences imposés par le corps médical et les parents. Ils et elles partagent les conséquences sur leurs vies du rejet, du tabou et de la norme. À travers ces récits, ils et elles racontent aussi les luttes menées pour le respect de leur intégrité physique et psychologique, quel que soit leur âge.
Avec :
- Mathieu, Mathilde, Nina et Suzanne
- Loé Petit, militant.e et chercheur.se intersexes
- Gaëlle Larrieu, sociologue
- Michal Raz, sociologue
Textes :
- « I’'m still intersexual », Morgan Holmes.
- « Colza » Al Baylac, Éditions Blast, 2022.
- « Photosynthèses », Camille Cornu, Éditions Cambourakis, 2024.
Liens :
- Collectif Intersexe Activiste - OII France
- « Intersexes : du pouvoir médical à l'autodétermination », Michel Raz, Éditions Le Cavalier Bleu, 2023.
- « De l'objet médical au sujet politique : récits de vies des personnes intersexes », Loé Petit.
- « À qui appartiennent nos corps ? », Nouvelles questions féministes, Éditions Antipodes, 2008.
- « Personnes intersexes : des mutilations tenues au secret », Lilas Pepy, La Déferlante, 2024.
- Réseau francophone de recherche sur l'intersexuation
- « Les sujets intersexes peuvent-ils (se) penser ? », Janik Bastien Charlebois
- Chaîne YouTube Mischanomalie
- Le documentaire « Ni d'Ève, ni d'Adam - Une histoire intersexe », réalisé par Floriane Devigne et écrit par Floriane Devigne, 2018.
- La série « Chair Tendre » réalisée par Yaël Langmann, Jérémy Mainguy
Remerciements : à Loé Petit, Alyx, Aude, Marthe, Aimée et Audrey Aegerter.
À toutes les personnes contactées pour l'émission.
Le pasteur Grégory Toussaint et les groupes de pression conservateurs usent de subterfuges et d'infox pour entraver la mise en application d'un nouveau code pénal qui sanctionne et pénalise l'homophobie en Haïti. Merlin Jean, un défenseur des droits humains lui adresse une lettre ouverte et dénonce cette manœuvre, alors que la société civile haïtienne a besoin d'être protéger par des lois ayant résonance avec notre société actuelle.
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Un homme de 22 ans a été placé en garde à vue après avoir avoué le meurtre d'une femme transgenre avec qui il avait pris rendez-vous dans le 16e arrondissement à Paris.
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L’orientation sexuelle des humains est constamment abordée via des étiquettes. On parle d’hétérosexualité, d’homosexualité, de bisexualité, d’asexualité, ou encore de bicuriosité. Quand une personne se dit bicurieuse, elle indique qu’elle a des attirances bisexuelles, mais qu’elle ne se considère pas bisexuelle. Malheureusement, l’incertitude associée à ce statut, tend à marginaliser d’autant plus la bisexualité, vue comme « une phase ».
Etre bicurieux ou bicurieuse : une expression biphobe ?Le terme bicurieux serait né dans le monde anglo-saxon entre les années 80 et 90. Il coïncide avec une période de plus grande visibilité des bisexuel-les aux Etats-Unis. C’est en 1987 qu’a eu lieu la première manifestation bisexuelle nationale et en 1990 que la première organisation nationale bisexuelle s’est créée et a organisé une conférence. Enfin, c’est en 1998 qu’est né le drapeau officiel des bisexuel-les.
Drapeau et symbole de la bisexualitéBi-curieux est un mot-valise, qui associe bisexualité et curiosité. Le Wiktionnaire définit le bicurieux comme étant une « personne qui s’intéresse à sa bisexualité », tandis que les dictionnaires classiques français ne proposent aucune définition pour ce terme. Côté anglo-saxon, le Merriam Webster y voit une « personne curieuse d’explorer ou d’expérimenter la bisexualité ». C’est donc un mot qui ne peut être pensé sans définir également la bisexualité. Selon l’association Bi’Cause, première association porte-parole des bisexuel-les en France depuis 1997, la bisexualité est « le fait d’éprouver de l’attirance sexuelle et/ou émotionnelle et/ou sentimentale pour les personnes de tous sexes et de tous genres. »
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121898&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121898&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 728; img.height = 90; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121898").parentNode.appendChild(a); })();L’influenceuse américaine Gabrielle Alexa et fondatrice du Bi Girls Club, estime que le problème du terme bicurieux est qu’il « reflète une croyance selon laquelle l’orientation est quelque chose qu’on doit explorer sexuellement et romantiquement avant que ce ne soit réel ». Le terme bicurieuse semble être le symptôme de l’invisibilité de la bisexualité dans la société.
D’un côté la femme bisexuelle est perçue comme un fantasme masculin, de l’autre la bisexualité masculine est quasi inexistante publiquement. Même dans la pornographie, caverne d’Ali Baba de tous les fantasmes possibles et inimaginables, la bisexualité masculine reste une niche. Constat similaire dans le milieu libertin, qui valorise et encourage la bisexualité des femmes, mais refuse souvent celle des hommes. Cette différence de traitement soulève la question de l’homophobie dans le regard porté sur la bisexualité, mais aussi de la force oppressive des clichés sur la virilité masculine.
La bisexualité souffre de préjugés, même au sein de la communauté LGBTQ+La Journée Internationale de la Bisexualité a lieu tous les 23 septembre. C’est un moyen de normaliser et mettre en lumière cette orientation sexuelle, toujours tapie dans l’ombre.
Dans une vidéo (ci-dessous), le youtubeur sexo M’Sieur Jérémy se livre sur son expérience d’homme bisexuel et partage les préjugés dont il souffre au quotidien. . Un stéréotype présent notamment au sein de la communauté gay est celui du « mec qui ne s’assume pas en tant qu’homo » […] Il y a un groupuscule de personnes, plutôt dans le milieu gay masculin, qui pense qu’on est soit gay ou hétéro », explique-t-il.
Une enquête nationale sur la bisexualité menée en 2015, par SOS Homophobie, Act Up-Paris, Bi’Cause et le MAG Jeunes LGBT montrait que les gays présentaient le plus faible pourcentage définissant la bisexualité comme “une orientation sexuelle”, et le plus fort pourcentage la définissant comme “un passage”. La communauté LGBTQ+ n’est pas aussi soudée que le laisse penser l’acronyme, vis-à-vis des groupes s’identifiant comme « B ». L’enquête soulignait aussi le manque de confiance envers les personnes bisexuelles, qui seraient forcément plus infidèles que les autres. Un cliché que déplore M’Sieur Jérémy dans sa vidéo et présent dans l’histoire de l’association Bi’Cause. L’asso a été initiée par des femmes bisexuelles, qui se sentaient rejetées par un groupe de femmes lesbiennes.
Bicurieuse ou bisexuelle, ce n’est pas pris au sérieuxPersonne ne parle « d’homo-curiosité » ou de « lesbi-curiosité », seul les bi-es ont un terme de cet acabit. Côté hétéro, il existe le terme « hétéroflexible », défini par Wikipédia comme étant « un homme ou une femme, qui sans être homosexuel ou bisexuel, peut se laisser tenter par une relation homosexuelle ». L’hétérosexualité est flexible, la bisexualité est curieuse. Il est facile d’observer que ces terminologies sont la preuve d’une biphobie évidente de nos sociétés. La biphobie ordinaire est d’ailleurs très bien mise en avant sur le compte Instagram @payetabi.
Capture d’écran du compte Instagram @PayeTaBiLe mot bicurieux-se peut être problématique en renvoyant au préjugé de l’incertitude et du manque de fiabilité des personnes bies. Elles seraient forcément « perdues entre deux », des boulimiques de sexe et en recherche de plans à trois.
Pourtant, entre 1948 et 1953, le Dr Alfred Kinsey considéré comme le « père de la révolution sexuelle », avait conçu une échelle allant de 0 à 7, montrant que la sexualité de chacun.e d’entre nous n’est pas forcément juste hétérosexuelle ou homosexuelle.
Echelle de KinseyTout le monde peut s’interroger sur son orientation sexuelle (notamment durant l’adolescence) et avoir un terme pour retranscrire un questionnement est utile. Il n’y a rien de mal non plus à admettre une fluidité dans notre orientation sexuelle, qui n’a pas d’obligation à rentrer dans une case précise, et a le droit d’évoluer avec le temps. Le mot bicurieux ou bicurieuse n’est pas mauvais. Mais dans une société hétéronormative, il montre ses limites, en minimisant l’attirance sincère envers différents types de personnes, quel que soit leur sexe ou leur genre. Dans une ère contra-sexuelle, comme défendue par Paul B Preciado dans son Manifeste contrasexuel, nous accepterions juste que la fluidité de nos désirs est naturelle, sans hiérarchie factice poussée par la société hétérocentrée.
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S4AD4B57FCE31771"); } catch(e) {}L’article « Je ne suis pas bisexuelle, je suis bicurieuse » est apparu en premier sur Desculottées.
Par décret, les principales compétitions de sport féminin et les Paralympiques sont désormais considérées comme « d'importance majeure », ce qui imposera leur diffusion sur une chaîne de télévision gratuite. Au même titre que bien des compétition masculines qui bénéficient de ce privilège depuis très longtemps.
L’article Médiatisation du sport : les femmes bientôt visibles ? est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Les vulves c’est le fun, on aime ça, c’est agréable, doux et humide et ça procure plein de sensations agréables. Sauf quand ça commence à déconner et que ça devient L’ENFER!
La ménopause/périménopause est un des facteurs qui peuvent déclencher un branle-bas de combat vulvaire. La chute du taux d’œstrogène entraîne un amincissement des tissus qui peut provoquer des irritations, des infections, de la sécheresse vaginale, des envies de pipi répétées, des infections urinaires et autres joyeusetés (c’est ce qu’on appelle le syndrome génito-urinaire de la ménopause). Ces problèmes sont pénibles, ils ont un impact sur la qualité de vie et le bien-être sexuel et ils peuvent également entraîner de graves complications pour les personnes âgées.
Bonne nouvelle cependant : nous n’avons pas à nous résigner et à attendre que ça passe.Il existe des solutions sûres, abordables et non invasives : les préparations hormonales topiques. Elles sont composées d’œstrogène ou de DHEA et se présentent sous forme de crèmes, de comprimés vaginaux ou d’anneaux. Elles sont efficaces et bien tolérées, et peuvent même être utilisées par la plupart des personnes ayant des antécédents de cancer. Elles sont aussi recommandées pour les gars trans qui prennent de la testostérone.
Pourquoi n’y a-t-il pas un attroupement joyeux de femmes périménopausées devant les pharmacies du monde entier?Parce c’est encore insuffisamment prescrit. Les symptômes vulvo-vaginaux ne sont toujours pas pris au sérieux par le corps médical et la supplémentation hormonale pour les symptômes de la ménopause a une mauvaise réputation depuis le début des années 2000 à cause de l’étude WHI qui a établi un lien entre le THS (traitement hormonal substitutif) et des effets graves sur la santé tels que la formation de caillots sanguins et le cancer. Et ce sont ces données qui sont restées dans les mémoires et qui font peur aux médecins comme aux patientes. Même si elles n’ont pas été correctement interprétées.
Et lorsqu’on reçoit une ordonnance pour des œstrogènes topiques, du moins en Amérique du Nord, ce sont toujours ces risques et ces effets secondaires qui sont mentionnés sur la notice. Cependant, il ne s’agit pas du même mode d’administration, ni de la même concentration que celle utilisée dans l’étude…
Il est nécessaire de mieux former les professionnel.le.s de la santé à l’accompagnement de la ménopause. Après tout, la moitié de leur patientèle va passer par là. Et si pour certaines c’est sans conséquences, celles qui ont des effets négatifs ont besoin de recevoir des soins adéquats et compatissants pour leurs symptômes vulvo-génitaux et autres.
Vous n’avez pas à me faire confiance, je ne suis ni médecin ni professionnelle de la santé. Je ne suis que la fille qui fabrique des organes génitaux dans sa cave. En revanche vous pouvez faire confiance à la Dr Rachel RUBIN, urologue, et à ses collègues qui travaillent sans relâche pour former les médecins et faire passer le message dans des conférences, des articles et via les médias sociaux. Ces professionnelles de la santé savent de quoi elles parlent et défendent sans relâche les patientes qui ont des symptômes pas cools en lien avec la ménopause/périménopause. Et pour cela, elles ont une petite médaille sur mon mur des célébrités qui travaillent pour des génitaux heureux et en santé..
Le billet Estrogène vaginal et ménopause apparaît en premier sur SEX-ED +.
Les vulves c’est le fun, on aime ça, c’est agréable, doux et humide et ça procure plein de sensations agréables. Sauf quand ça commence à déconner et que ça devient L’ENFER!
La ménopause/périménopause est un des facteurs qui peuvent déclencher un branle-bas de combat vulvaire. La chute du taux d’œstrogène entraîne un amincissement des tissus qui peut provoquer des irritations, des infections, de la sécheresse vaginale, des envies de pipi répétées, des infections urinaires et autres joyeusetés (c’est ce qu’on appelle le syndrome génito-urinaire de la ménopause). Ces problèmes sont pénibles, ils ont un impact sur la qualité de vie et le bien-être sexuel et ils peuvent également entraîner de graves complications pour les personnes âgées.
Bonne nouvelle cependant : nous n’avons pas à nous résigner et à attendre que ça passe.Il existe des solutions sûres, abordables et non invasives : les préparations hormonales topiques. Elles sont composées d’œstrogène ou de DHEA et se présentent sous forme de crèmes, de comprimés vaginaux ou d’anneaux. Elles sont efficaces et bien tolérées, et peuvent même être utilisées par la plupart des personnes ayant des antécédents de cancer. Elles sont aussi recommandées pour les gars trans qui prennent de la testostérone.
Pourquoi n’y a-t-il pas un attroupement joyeux de femmes périménopausées devant les pharmacies du monde entier?Parce c’est encore insuffisamment prescrit. Les symptômes vulvo-vaginaux ne sont toujours pas pris au sérieux par le corps médical et la supplémentation hormonale pour les symptômes de la ménopause a une mauvaise réputation depuis le début des années 2000 à cause de l’étude WHI qui a établi un lien entre le THS (traitement hormonal substitutif) et des effets graves sur la santé tels que la formation de caillots sanguins et le cancer. Et ce sont ces données qui sont restées dans les mémoires et qui font peur aux médecins comme aux patientes. Même si elles n’ont pas été correctement interprétées.
Et lorsqu’on reçoit une ordonnance pour des œstrogènes topiques, du moins en Amérique du Nord, ce sont toujours ces risques et ces effets secondaires qui sont mentionnés sur la notice. Cependant, il ne s’agit pas du même mode d’administration, ni de la même concentration que celle utilisée dans l’étude…
Il est nécessaire de mieux former les professionnel.le.s de la santé à l’accompagnement de la ménopause. Après tout, la moitié de leur patientèle va passer par là. Et si pour certaines c’est sans conséquences, celles qui ont des effets négatifs ont besoin de recevoir des soins adéquats et compatissants pour leurs symptômes vulvo-génitaux et autres.
Vous n’avez pas à me faire confiance, je ne suis ni médecin ni professionnelle de la santé. Je ne suis que la fille qui fabrique des organes génitaux dans sa cave. En revanche vous pouvez faire confiance à la Dr Rachel RUBIN, urologue, et à ses collègues qui travaillent sans relâche pour former les médecins et faire passer le message dans des conférences, des articles et via les médias sociaux. Ces professionnelles de la santé savent de quoi elles parlent et défendent sans relâche les patientes qui ont des symptômes pas cools en lien avec la ménopause/périménopause. Et pour cela, elles ont une petite médaille sur mon mur des célébrités qui travaillent pour des génitaux heureux et en santé..
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Dommage collatéral d’élections législatives précipitées et à fort enjeu : le nombre de femmes élues est en recul. Face au danger de l’extrême droite, la parité est en baisse tendancielle.
L’article Moins de femmes députées, lendemain d’élections amer pour la parité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
À l'issue du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, le Rassemblement National et ses alliés ont échoué à la troisième place, derrière le camp présidentiel et le Nouveau Front Populaire qui arrive de peu en tête.
L’article Législatives 2024 : le NFP en tête dans la future Assemblée, devant la coalition présidentielle et le RN est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Que faire si le RN arrive au pouvoir ? provient de Manifesto XXI.
Quelques pistes pour organiser la résistance face au fascisme.Et ce même si le RN n’a pas la majorité absolue le 7 juillet.
1/ Ne pas perdre espoirEn ce moment historique, deux forces semblent s’opposer : le fascisme et la solidarité populaire (cf. notre interview avec Sarah Schulman). Si nous continuons à porter haut notre joie, nos amitiés et nos amours queers, nous donnerons à d’autres envie de nous suivre, car l’extrême droite est, au contraire, basé sur la peur et l’isolement. La solidarité est le mot d’ordre des années à venir.
2/ se réunir les soirs des élections et les jours d’aprèsNe restez pas seul·e le soir des résultats, faites quelque chose qui vous fait du bien et pleurez autant que nécessaire. Soyez entouré•es et continuez ces moments de soin le plus possible avec vos familles choisies. Prenez régulièrement des nouvelles de vos ami·es, en particulier si celleux-ci sont vulnérables psychiquement ou plus exposé·es aux risques d’agression racistes, validistes et homotransphobes.
3/ soin et reposLa lutte va être longue et nous pouvons faire seulement ce qui est à notre portée. A chacun·e selon ses moyens, chaque action compte. Cultivons des espaces de repos et de soin pour nous et pour nos proches. Gardons une bonne hygiène de vie pour garder la tête froide. Nous pouvons aussi nous organiser pour agir localement et concrètement au quotidien en dehors du virtuel. Cela nous permettra de ramener la lutte à une dimension humaine. Face à une idéologie qui prône isolement et méfiance, soulignons l’importance du collectif et de la confiance.
4/ repenser notre rapport aux réseaux sociauxLes plateformes capitalisent sur nos émotions. Les algorithmes ont un biais raciste, grossophobe, transphobe… Ils favorisent certains profils, ceux qui sont « dans la norme » (c’est particulièrement vrai sur Insta) et créent des effets de halo qui distordent notre esprit critique. En bref, pour citer Audre Lorde : « On ne peut pas vaincre le maître avec les outils du maître. » S’il ne s’agit pas d’arrêter de les utiliser, pensons à comment mieux partager l’espace avec nos adelphes pénalisé·es par les algo : favorisons la collaboration et au lieu de produire sans cesse du nouveau contenu, aidons à visibiliser celui des autres.
5/ protéger son identité en lignePour éviter hacking, harcèlement, violences. Ce point est particulièrement important pour les activistes, journalistes et personnes publiques.
6/ rejoindre des organisations politiques, antifa ou syndicalesEt au sein de ces organisations, continuer de s’éduquer sur les formes d’oppression que l’on ne vit pas, pour consolider les convergences des luttes. Nous appelons un maximum de personnes et organisations à signer l’appel pour un Front Populaire antiraciste, seule voie possible pour combattre la droite et l’extrême droite. Liste des orgas antifa de toutes les régions dispo sur le site du collectif la Horde.
Cela fait des années que le fascisme monte dans tout l’Occident. Les pays où l’extrême droite a pris le pouvoir ne sont pas juste « des pays fascistes » mais aussi des pays de résistance à prendre en exemple. Cesser d’avoir une vision franco-centriste de l’histoire permettrait de ne plus se penser comme les seul•es protagonistes d’une actualité qui dépasse largement la France. A partir de là, nous pouvons chercher à tisser des liens de solidarité internationaux, lire les récits d’autres peuples et penser des solutions globales.
8/ défendre nos institutionsTout projet de réforme électorale ou institutionnelle devra être suivie avec la plus grande attention. Car, comme l’a rappelé la sénatrice Mélanie Vogel chez Mediapart : « La France est ultra-vulnérable à un choc autoritaire, parce qu’on a une hyper concentration des pouvoirs ». Selon une étude commandée par le groupe écologiste au Parlement européen, il faudrait 18 mois à l’extrême-droite pour détruite l’État de droit en France.
Ainsi, en Italie Giorgia Meloni souhaite modifier la constitution afin de transformer l’Italie en un régime présidentiel à la française, qui lui permettrait d’élargir ses pouvoirs…
9/ soutenir les médias indé et les créateurices de contenu engagésParce que l’information c’est la clé et que tout un pan du paysage médiatique est aujourd’hui verrouillé par les conservateurs et l’extrême droite. Les médias indépendants et créateurices de contenus engagés sont déjà menacés par l’extrême droite et cela va encore s’accentuer. Les journalistes, en particulier minorisés, ont besoin du soutien de leurs communautés, financièrement et humainement. Faire des dons (par ici pour soutenir Manifesto) et choisir à qui nous donnons de l’attention est un enjeu crucial.
10/ apprendre à se défendre et à protéger les autresIl va y avoir de plus en plus d’agressions physiques dans les prochains mois et nous n’avons d’autre choix que de nous y préparer. Pour ça, organisons des ateliers d’autodéfense et en particulier entre personnes minorisées. A la rentrée donc, on s’inscrit dans des cours de boxe queer ! On vous invite aussi à regarder le film Les Rascals (de Jimmy Laporal-Trésor). Enfin, il sera important de penser à nos amixs PMR qui pourraient se trouver, en manif notamment, dans des situations de fragilité. Pour mieux lutter ensemble, mettons-nous toujours plus à la place d’autrui.
Pour aller plus loin : notre liste de lectures et de documentaires
Cet article Que faire si le RN arrive au pouvoir ? provient de Manifesto XXI.
Bonjour docteur, bonjour à tous les lecteurs. Dans la vie, je suis le plus doux et le plus charmant des hommes. Pourtant rien ne me fait plus bander que des vidéos ou des images gore, extrêmes, avec des scènes de violence, où les hommes ou les femmes sont forcés… J’y pense aussi lorsque je fais l’amour à ma compagne, qui ne sait rien de ces fantasmes. J’en suis à me demander si je ne suis pas un démon qui s’ignore ?
J’aime le sexe extrême, suis-je un démon ? Notre sexologue répond !« On en revient toujours au même problème, celui de confondre fantasme et envie cachée, c’est-à-dire non exprimée ouvertement, mais réelle. Le domaine des fantasmes c’est celui où notre imagination peut se débrider sans barrière et où, justement, nous pouvons laisser libre cours à nos pensées les plus folles. Celles de nous comporter comme jamais, au grand jamais, nous ne pourrions le faire. Je ne sais pas si vous faites partie de ceux qui se souviennent de leurs rêves, mais si c’est le cas sous savez déjà que les capacités d’imagination du cerveau humain sont sans limite. »
« Combien de fois nous est-il arrivé de nous réveiller en nous disant « Mais comment ai-je pu inventer un truc pareil ? » Eh bien l’imaginaire érotique c’est similaire, il est possible d’y créer des images et des actions invraisemblables dans la réalité, mais qui permettent à notre esprit de sortir du carcan des conventions sociales. Et comprenez bien que la seule règle à suivre c’est d’en rester à utiliser ses fantasmes pour stimuler sa libido, sans pour autant décider de passer à l’acte, ce qui est le meilleur moyen d’en profiter longtemps. Laissez donc le démon qui sommeille en vous s’exprimer sous cette forme anodine, il vous permet de rêver sans faire de mal à personne. »
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Bonjour à tous, bonjour docteur. Je suppose ne pas être le seul dans ce cas. J’échange beaucoup avec des filles sexy sur les réseaux sociaux. Il arrive souvent qu’elles me demandent des images et des vidéos de mon sexe, voire de me branler devant mon écran. J’ai lu que ces contacts étaient souvent des fakes et qu’ils pouvaient être dangereux… Pensez-vous que ce type de contacts soit risqué, sachant que pour l’instant je n’ai pas eu de tentative d’extorsion ?
Est-ce risqué d’envoyer des nudes à des inconnus sur les réseaux sociaux ? Notre sexologue répond !« Vous ne donnez aucune précision quant à votre situation personnelle, que ce soit sur le plan privé ou sur le plan professionnel. Il n’est pas difficile d’imaginer que les images ou vidéos ainsi fournies peuvent être une source de chantage si vous tombez sur quelqu’un de mal intentionné et qui peut tout à fait se faire passer pour une belle nana sexy et délurée… Bien sûr, si vous êtes complètement célibataire cela ne peut pas servir à faire pression sur vous en vous menaçant de les envoyer à votre partenaire et vous pouvez alors être tranquille sur ce point. »
« Néanmoins, il me semble qu’il existe bien peu de métiers où il n’existe aucune inquiétude à voir circuler de telles images. On a toujours un patron, un collègue, une secrétaire, un client, un employé ou un concurrent qui pourrait utiliser les documents pour vous ennuyer, voire vous faire vraiment du tort. Sans basculer dans la parano, il n’est pas très malin d’accepter ainsi de vous livrer à ce genre d’activités sur Internet. Ce que vous avez lu existe réellement, même s’il faut reconnaître que dans la plupart des cas il n’y a aucune suite fâcheuse. En même temps, vous savez bien que votre ordinateur ou votre téléphone garde en mémoire tout ce que vous faites… »
Cet article Est-il dangereux d’envoyer des photos hot sur les réseaux sociaux ? est apparu en premier sur Union.
La série Sex/Life raconte le dilemme de Billie, femme mariée et mère de famille, obsédée par ses souvenirs de jouissance sexuelle avec son ex (toxique) Brad. En pleine crise existentielle, elle se demande où est passée cette femme hypersexuelle qu’elle aimait tant et qu’elle sent toujours présente en elle. Malgré des défauts, voici six raisons d’aimer le regard féministe et sex-positif de la série !
1. Billie est une B.I.T.C.H assuméeBillie veut retrouver son âme de BITCH ! Oui, une âme de « salope », mais surtout de « Baiseuse Indépendante Tout Comme les Hommes ». Billie a des envies sexuelles plus fortes que son mari et sa libido de couple en berne la frustre de plus en plus. Cela déclenche en elle ses souvenirs de sexualité fougueuse pré-mariage, et notamment de sa sexualité avec Brad.
Choix scénaristique assez rare pour être souligné : on nous montre une femme mariée et mère bouillonnante de désir sexuel, et qui assume publiquement son envie de wild sex. La mère et la putain enfin réunies à l’écran, plutôt que d’être opposées, hallelujah !
Montrer une femme actrice de sa sexualité, qui exprime ouvertement ses désirs et frustrations, malgré un statut d’épouse et de mère est un move positif. Cela va à l’encontre des représentations féminines habituelles.
Sigmund Freud avait théorisé l’idée de l’opposition entre la mère et la putain, comme phénomène régulant le désir des hommes envers les femmes. Pour résumer, il y a la figure de la « putain » (la femme qui est désirée sexuellement mais rabaissée) et de la « mère » (la femme aimée et si respectée, voire sublimée, qu’il n’y a plus de désir sexuel pour elle, pour ne pas la « souiller »). On a coutume de dire qu’un mari infidèle part à la recherche de la putain, tout en gardant la « mère» à la maison. Partant de ce postulat, il devient transgressif de la part de Sex/Life de montrer qu’une « mère » est aussi une « putain ». La série permet aussi de se demander si fantasmer c’est tromper » ?
2. Le cunnilingus, la masturbation féminine et le cerveau sont au cœur du plaisir sexuelIl y a beaucoup de scènes de sexe dans la série Sex Life, il faut vous y attendre ! Cependant, on y montre une sexualité féminine avec un female gaze et c’est important de le mentionner. Premièrement, la plupart des scènes où Billie prend son pied ne sont pas basées sur la pénétration. Des cunnilingus excitants, des orgasmes en se masturbant, l’excitation de voir le corps nu de son mari dans la salle de bain, ou ses souvenirs avec Brad… toute l’excitation de Billie fonctionne sur des mécanismes associés au féminin. La pénétration est aussi présente, car cela procure aussi du plaisir aux femmes, mais elle n’est pas montrée comme le seul et unique point central de plaisir et d’accès à l’orgasme. Le pouvoir du fantasme et des souvenirs est un énorme turn-on, donc célébrons la mise en avant de cette réalité trop souvent niée. La série Sex Life est réalisée par Stacy Rukeyser, adapté de l’autobiographie « 44 chapters about 4 men » écrite par l’américaine B.B Easton. Ainsi, c’est une création combinant deux regards féminins.
3. Le stéréotype mari ennuyeux / amant fougueux présente quelques subtilités intéressantesLa série a l’audace de montrer une réalité non binaire de la vie de couple et de la vie de parents. Billie n’est pas dans un « burn-out » total de sa vie d’épouse et mère de famille. Cela contraste avec la protagoniste de la série « Mytho« , en dépression profonde et rejet de sa vie de mère. Billie n’a pas non plus perdu tout désir pour son mari, bien au contraire, elle en veut plus ! Spoiler alert : une des premières scènes montre Billie en train d’initier l’acte sexuel dans le lit conjugal. Son mari simule le plaisir, car il essaie de continuer de regarder le match de foot en même temps.
Quand il tombe sur le journal intime de Billie et réalise qu’elle fantasme sur son ex et a un bodycount plus élevé que lui, il réfléchit à comment améliorer la situation de leur couple. La jalousie, souvent valorisée dans les films et séries, a peu de place dans Sex Life et la crise de couple ne mène pas automatiquement à des engueulades et à des menaces de séparation. Au contraire, la communication non violente et le désir de trouver des solutions de couple sont au cœur du cheminement.
4. La sexualité est montrée sous différentes facettes sans tabousIl est vrai que les scènes de sexe abondent et s’enchaînent. Billie a des relations sexuelles dans des escaliers, dans une voiture, dans une ruelle en sortie de boîte et ose même l’échangisme un soir avec sa meilleure pote. Enfin l’image d’une femme qui n’a pas peur de se laisser aller à faire l’amour dans des lieux insolites ! Notons également cette scène épique où elle se masturbe en visio en regardant son ex et sa meilleure amie noire. Cette scène érotique très osée a un aspect problématique : Brad filme sa relation sexuelle avec la meilleure amie sans son consentement et Billie ne voit visiblement aucun problème à jouer la voyeuse secrète. On est en plein dans la caricature de la soumission de « la meilleure amie racisée », comme l’explique très bien la page Instagram @SansBlancDeRien.
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Les relations et soirées libertines sont aussi montrées brièvement dans la série. Au passage, la série en profite pour casser un autre stéréotype sur les femmes, en rappelant qu’une femme à la sexualité libre, n’est pas forcément d’accord pour toutes les pratiques, avec tout le monde et quel que soit le contexte.
5. Le schéma « idéal » du mariage hétéro monogame est questionné du point de vue fémininDans combien de productions ose-t-on montrer que la vie sexuelle d’un couple marié se vit avec des doutes et des questionnements ? Combien de séries dévoilent la dualité d’une femme tiraillée entre sa jeunesse débridée, et la nouvelle mère/épouse à qui on demande une retenue parfaite ? L’histoire de Billie permet d’évoquer le post-partum, de questionner l’infidélité et de réfléchir sur le modèle monogame. La norme dominante correspond-elle à tout le monde ? Le conflit entre feu de la passion et raison du mariage a déjà été magistralement abordé dans le film Sur la route de Madison et le roman Madame Bovary, mais Sex Life offre une vision moins binaire que les œuvres précédentes. Billie ne déteste pas son mari ou son mariage, elle n’est pas encore l’ombre d’elle-même dans sa vie de famille, cependant elle craint de le devenir. Elle se questionne avant qu’il ne soit trop tard pour son couple. C’est cette tension interne, ce sentiment d’être au bord du précipice et ce désir brûlant de sauter, qui rend la série vraie, profondément féminine et éminemment transgressive.
6. La série Sex Life ose affronter les paradoxes du désir et poser la femme en sujet de son désirIl n’y a pas l’ombre d’un doute, le personnage de Brad est un pervers narcissique de base. C’est intéressant de voir que les critiques négatives de la série insistent sur la toxicité de la relation Brad-Billie, alors que 90% des histoires d’amour montrées au cinéma sont toxiques par essence et normalisée. Il suffit de lire Le regard féminin d’Iris Brey, pour réaliser que la majorité des productions vendent des schémas toxiques et une vision dégradante de la femme.
Est-ce parce que Billie est sujet de son désir et qu’elle co-construit la relation, plutôt que de la subir, que cela dérange ? Est-ce parce qu’elle admet que le sexe est au cœur de son addiction et non l’amour « pur » que l’histoire choque plus ? On nous montre habituellement la femme comme objet de désir et non comme sujet de son désir et de sa sexualité. Si une personne est en manque de sexe dans le couple, c’est forcément l’homme qui est frustré et non l’inverse. C’est transgressif de montrer une femme mariée qui vit le sexe comme un ciment de son bien-être personnel. Billie sait que Brad est toxique, mais elle est en manque de l’extrême jouissance qu’elle a vécu avec lui, qui reste un fantasme vivant en elle. Elle aimerait revivre ces sensations tout en les craignant. Brad est manipulateur, Brad est cet ex toxique qu’il faut à tout prix fuir et ghoster, mais la libido a ses raisons que la raison ignore.
L’important est que Billie assume sa sexualité de femme et prend les devants de cette sexualité, à l’image de cette dernière phrase prononcée pour clôturer la saison : « NOW FUCK ME ». La messe est dite.
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Bonjour docteur. Je suis gay depuis toujours. Très jeune, j’ai pris du plaisir en m’élargissant l’anus. Aujourd’hui je ne rencontre que des mecs hyper montés, qui me défoncent littéralement. Je recherche toujours plus gros et plus fort, quitte à souffrir les jours qui suivent. Cette pratique est-elle dangereuse ?
Est-ce dangereux de vouloir toujours plus gros et plus fort dans l’anus ? Notre sexologue répond !« Le seul vrai danger serait d’avoir ce type de relations sans utiliser de préservatifs. En effet, la muqueuse rectale est très perméable aux agents infectieux, lesquels sont responsables des différentes maladies sexuelles transmissibles (appelées MST ou IST). De plus, lorsqu’il s’agit d’introduire un pénis ou un sextoy très volumineux dans ce conduit, il se produit des petites déchirures qui provoquent des saignements facilitant encore plus le passage de bactéries ou de virus, en particulier celui du Sida. D’ailleurs, si vous dites que vous souffrez les jours qui suivent les rapports c’est qu’il y a eu, effectivement, des lésions au niveau de l’anus et du rectum. »
« Cela vous montre bien l’importance de se protéger efficacement, car le risque est réel. En dehors du risque infectieux, il existe également un risque non négligeable d’incontinence fécale. L’anus est un muscle en forme d’anneau et, s’il est vrai qu’il est extensible, comme vous l’avez constaté, ses capacités d’ouverture sont tout de même limitées à un certain diamètre. Les déchirures provoquées par l’introduction répétée d’objets trop volumineux sont à la longue responsables d’une atteinte des fibres musculaires qui ne peuvent plus remplir leur fonction initiale, celle de se contracter suffisamment pour empêcher des fuites de matière fécale. »
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Cher docteur, je viens de rencontrer un homme de 31 ans qui me comble sexuellement et intellectuellement. Je suis pourtant surprise par une demande insistante de sa part : que je lui urine sur le sexe. Je trouve cela sale et humiliant. Que peut-il bien trouver de jouissif dans cette pratique ?
Pourquoi mon homme souhaite se faire uriner dessus ? Notre sexologue répond !« Des goûts et des couleurs… On le sait, nous sommes tous différents et cela est encore plus vrai dans le domaine des fantasmes. Bien qu’ils ne représentent qu’un faible pourcentage dans la population générale, les fantasmes concernant l’urine elle-même ou, plus exactement, le fait de voir une femme uriner sont bien connus. Cela est relié à l’enfance où, bien souvent, c’est en voyant faire pipi sa mère, sa sœur ou toute autre femme de l’entourage que le petit garçon a entrevu le sexe féminin et en a été troublé. On peut considérer qu’il s’agit des tous premiers émois sexuels et qu’ils resteront de ce fait gravés dans la mémoire subconsciente. »
« Il est tout à fait compréhensible que vous soyez déroutée par une demande aussi inhabituelle et il ne faut pas hésiter à faire part de votre réticence à votre compagnon. Bien que l’urine ne soit pas réellement sale (c’est un liquide biologiquement stérile), il faut reconnaître qu’il s’agit d’un liquide d’excrétion contenant les produits de dégradation du corps et dont l’odeur peut être franchement désagréable. Le problème c’est que vous vous retrouvez en butte avec deux choix contradictoires. D’un côté vous avez envie de faire plaisir à votre nouveau partenaire, lui qui vous comble tant, mais d’un autre côté vous éprouvez doute et répugnance à satisfaire une demande que vous ne comprenez pas et à laquelle vous avez le droit de répondre négativement. »
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Voilà, l’opération de ma vasectomie c’est fait, voici les journées suivantes. Le lendemain Première nuit, à part faire attention à la position de sommeil, rien à signaler. Définitivement pas de boxer pour aujourd’hui. Par contre, les Dolipranes oui. Non que la douleur soit intense, mais elle est là, en continu, sourde. Rien d’ingérable, mais assez…
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Bonjour docteur, la situation la plus excitante pour moi est de me faire prendre lorsque je suis attachée. Totalement immobilisée. Je n’arrive pas à m’expliquer cette préférence, ni à quoi cela correspond. Pourriez-vous m’éclairer ?
J’aime être attaché, pourquoi cela me procure un plaisir ? Notre sexologue répond !« Je ne suis pas sûre de pouvoir vous expliquer les raisons qui sont à l’origine de ce fantasme, car c’est bien de fantasmes dont il est question ici et il est très difficile de comprendre à quoi ils sont reliés. En revanche, je peux répondre à certaines de vos interrogations, à savoir que ce scénario correspond à des fantasmes de soumission, lesquels sont apparentés aux fantasmes de viol. Je vois déjà votre réaction d’incrédulité ! Vous faites sans doute partie des femmes que la simple évocation d’un viol fait bondir et vous trouvez inadmissible qu’un tel crime ne soit pas toujours puni à la hauteur du méfait commis. Mais justement, le terme fantasme est tellement passé dans le langage courant qu’on le confond souvent avec un réel désir de faire quelque chose d’inhabituel et excitant. Or, en psychologie c’est tout à fait différent. Car, en réalité, un fantasme c’est une production venue du fin fond de notre imagination et cela n’a souvent rien à voir avec la réalité de nos actions ou de nos envies conscientes. »
« Et d’ailleurs, ce sont souvent les femmes les plus directives, voire les plus féministes, qui sont particulièrement sujettes à ce type de scénario érotique, venant complètement à l’encontre de leur vie quotidienne… Ajoutons à cela que les fantasmes de soumission font partie de ceux qui sont le plus fréquents dans la population féminine, comme on le constate en thérapie ou dans les enquêtes –anonymes – sur la sexualité, même s’il est clair qu’un viol vécu est toujours...Lire la suite sur Union Cet article Pourquoi j’aime me faire attacher ? est apparu en premier sur Union.
Dix jeunes, dont six mineurs, ont été appréhendés pour plusieurs agressions homophobes à Muret et Seysses, en Haute-Garonne, durant les deux dernières semaines de juin.
L’article Dix adolescents interpellés après une série de guet-apens homophobes près de Toulouse est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Trois jeunes militants du Nouveau Front Populaire ont été victimes d'une agression homophobe à La Chapelle-Heulin, pendant un porte-à-porte électoral.
L’article Législatives 2024 : « Bardella va s’occuper des gauchos, des gouines et des trans », promet un électeur RN est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Docteur, j’aime le sexe. Je l’ai toujours aimé. Malheureusement j’ai atteint un âge où je n’ose plus répondre si l’on me pose la question. Et comme il faut bien dire que les hommes de ma génération ne sont plus très vaillants, je suis donc contrainte de me tourner vers les plus jeunes. Ceux qui bandent. Notamment les africains qui me comblent. Je passe pour une s… y compris auprès de mes proches. Pensez-vous que cela soit le cas ?
Est-ce que le sexe n’a pas d’âge ? Notre sexologue répond !« Mais pas du tout ! Vous avez le courage d’assumer vos désirs et je ne peux que vous en féliciter. D’autant qu’à bien y réfléchir il n’y a aucune raison de mal juger une femme se tournant vers des hommes plus jeunes (et plus attirants il faut le reconnaître) alors que tant d’hommes de votre âge, ou plus âgés, se pavanent avec des femmes qui pourraient être leurs filles. Et à ces derniers, dont beaucoup sont des hommes célèbres, personne ne fait de reproche en leur attribuant un comportement de s… D’ailleurs, que je sache, il n’y a pas d’équivalent masculin à ce terme ce qui dénote bien de la différence de jugement socioculturel entre hommes et femmes. On retrouve cet écart au niveau des expressions communes. Quand on parle d’un « homme à femmes » c’est plutôt flatteur, cela veut dire que c’est un charmeur et qu’il sait bien s’y prendre avec le sexe opposé. Au contraire, quand il s’agit d’une femme qui collectionne les amants on dit que c’est une « Marie-couche-toi-là » ! Avouez qu’il y a là une injustice flagrante ! Comment accepter qu’il puisse y avoir à ce point deux poids, deux mesures alors qu’il s’agit exactement de la même chose ! »
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Très active sur les réseaux sociaux, elle capitalise plus de 50 millions de vues sur sa chaîne Youtube et a livré tous ses conseils dans l’essai « Puissante et Orgasmique » publié récemment aux éditions Leduc. Pour UNION, cette coach sexo incontournable en France se plie à l’exercice du questionnaire.
Si tu étais un animal ?
Un tigre, un mélange entre la douceur du chat et la puissance du lion.
Si tu ne parlais pas de sexe publiquement, de quoi parlerais-tu ?
De puissance féminine et de confiance en soi.
Le secret que toutes les femmes devraient connaître pour avoir un orgasme ?
Avant de se lancer dans la quête de l’orgasme, l’exploration en solo est essentielle ! Cela peut passer par la masturbation, mais aussi par l’érotisation de son propre corps.
Ton plus beau souvenir de sexe ?
C’était ma pénétration tantrique ! Une pénétration très lente, quasiment sans bouger, avec des préliminaires en amont qui ont duré une éternité. J’ai senti mon corps comme un temple sacré.
La question la plus insolite demandée par un de tes abonnés?
« Est-ce qu’on peut boire son sperme ? » Ma réponse était plutôt de savoir pourquoi il souhaitait le faire !
La vidéo de ta chaîne dont tu es la plus fière ?
Il y en a deux, « Masser son pénis » et « Masser son sexe », qui ont fait des millions de vues sur les réseaux sociaux.
Ce que les hommes ne font pas assez au lit ?
Plein de...Lire la suite sur Union
Cet article Questionnaire Jessica Pirbay : thérapeute et coach en sexualité est apparu en premier sur Union.
Désinformation dans « Face à BFM » : la journaliste de BFM et la ministre de la Culture accusent, à tort, Marine Tondelier de ne pas dénoncer la violence et les appels à la haine d’une chanson rap, et réécrivent l'affaire Orelsan. Le féminisme encore instrumentalisé
L’article Rachida Dati, Apolline de Malherbe et le rap… Quand Frédéric Mitterrand comparait Orelsan à Rimbaud est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Après Judith Godrèche, d'autres actrices mènent des actions en justice. Petit à petit, la toute-puissance des hommes du 7ème art se fissure.
L’article Benoît Jacquot, Jacques Doillon enfin inquiétés par la justice est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La Hongrie va présider le Conseil de l'EUrope pour six mois alors que de plus en plus d'États membres de l'UE virent à l'extrême droite. Le climat politique actuel est plus que jamais menaçant pour les femmes qui craignent de voir leurs droits reculer.
L’article La Hongrie à la présidence du Conseil de l’Europe, les Droits des femmes toujours plus fragilisés est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Vincent Edin recevra Ludovic Lestrelin, sociologue et auteur de Sociologie des supporters (éd. La Découverte, 2022).
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 11 juillet 2024.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
N’avez-vous pas l’impression d’être ce lapin blanc toujours en retard, sans bien savoir pourquoi ? Notre société capitaliste frénétique nous impose un rythme de vie à bout de souffle. Il est devenu essentiel de retrouver des moments à soi, pour faire le vide, pour se reconnecter et se faire du bien. Les Bulles à Flotter est un concept d’isolation sensorielle, qui vous procure bien-être, en vous offrant une séance de flottaison en toute intimité. Vous ressortez de ce moment, lavée de toute anxiété et détendue comme jamais.
Comment fonctionnent les Bulles à Flotter ?Imaginez un espace intime rien que pour vous, avec une grande baignoire en forme de soucoupe, dans laquelle vous immerger. Vous entrez dans la bulle, dont la température est régulée au 10ème de degré près sur la température de la peau, afin d’être homogène partout dans le bassin. On oublie qu’on est dans l’eau !
Les bulles sont contrôlées à distance, sonorisées à l’aide d’un système MP3 et éclairées par des LED paramétrables. Avant chaque session, vous choisissez la musique d’ambiance qui accompagnera le début et la fin de votre session d’1 heure.
L’eau de la bulle est saturée en sel d’Epsom (5 fois la concentration de la Mer Morte), ce qui vous pemet une flottaison immédiate sans aucun effort, et de tuer les micro-organismes.
En isolation sensorielle totale, c’est un moment qui permet de flotter en toute tranquillité. C’est un moment de calme, de méditation et de sérénité, qui fait un bien fou au corps et à l’âme. C’est idéal pour relâcher toutes les tensions du quotidien et si vous vous sentez déprimée.
Vous pouvez à tout moment décider de garder une douce lumière Led allumée ou d’être totalement dans le noir. La lumière peut vous rassurer si vous avez peur de vous sentir claustrophobe. Il y a également un bouton d’urgence accessible dans la bulle si besoin.
Les sens sont enfin complètement mis au repos et votre cerveau peut se laisser aller, naviguer dans votre imagination.
Photo des Bulles à Flotter Centres de flottaison en France et en BelgiqueLes centres de flottaison Bulles à Flotter sont présents à Bruxelles, Paris, Lille, Strasbourg et Bordeaux. L’expérience fonctionne sur réservation, en solitaire ou en duo (chacun sa salle et sa bulle). Les bulles sont assez spacieuses pour flotter à deux, mais pour une expérience d’isolation sensorielle totale, l’expérience est toujours solitaire. Néanmoins, c’est un excellent cadeau de couple ou pour faire plaisir à sa moitié.
Niveau hygiène, au début et à la fin de chaque séance, il vous est demandé de prendre une douche, avec des savons spéciaux adaptés au sel d’Epsom, pour corps et cheveux. Leur site détaille également toutes leurs procédures strictes d’hygiène pour la bulle.
Thé et pain d’épices Coin détente des Bulles à Flotter Bruxelles Conseils de flottaisonEnfin, à la fin de chaque séance, vous avez un espace beauté avec sèche-cheveux, miroirs et soins de peau, pour prendre le temps de vous rhabiller. Et le petit bonus préféré, un espace détente, où un bon thé et du pain d’épices vous attend. Profitez de ce moment pour sortir en douceur de votre bulle de sérénité, afin de retourner affronter le monde extérieur l’âme flottante et le corps apaisé. Un concept validé à 100% où on retourne sans hésitation !
Découvrir les Bulles à Flotter
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Bien que l’homosexualité soit criminalisée au Cameroun, la fille du président Paul Biya, a publié sur ses réseaux sociaux une photo où elle embrasse sa compagne, Layyons Valença, une mannequin brésilienne, suscitant une vive polémique dans le pays mais également une vague de soutien et d'appels à une dépénalisation.
L’article Brenda Biya, la fille du président du Cameroun, fait son coming-out est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La nouvelle loi autorisant l'union civile entre couples homosexuels, adoptée par le parlement de la République de Lettonie en novembre dernier, est entrée en vigueur ce lundi 1er juillet. Une initiative législative liée au succès d'une procédure lancée par 46 couples de plaignants visant à obtenir une reconnaissance officielle de leur relation.
L’article Entrée en vigueur de la loi autorisant l’union civile pour les couples de même sexe en Lettonie est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Sarah Schulman : « Je vois deux forces s’affronter, le fascisme et la solidarité populaire » provient de Manifesto XXI.
Dans Les liens qui empêchent (écrit en 2009, traduit et publié en France en avril 2024 aux Éditions B42), la romancière et essayiste étatsunienne Sarah Schulman analyse les mécanismes qui sous-tendent l’homophobie familiale et, à grande échelle, les discriminations et le fascisme. Elle y anticipe certaines intuitions développées par la suite dans Le conflit n’est pas une agression (2021). Selon l’autrice, dans toute injustice commise à l’encontre d’un individu ou d’une communauté, le rôle du groupe est crucial. Le bouc émissaire est celui ou celle sur qui le groupe nocif projette ses pires angoisses existentielles. Le fascisme, en somme, est une paranoïa collective qui commence souvent à petite échelle. Cet essai est le début d’un travail au long cours, qui décortique le fonctionnement de la fabrique totalitaire des « monstres ». Couverture du livre par deValence, publié aux Éditions B42La famille homophobe perçoit systématiquement la personne queer comme le problème sans jamais se penser elle comme problématique. C’est donc la queerness qui est pointée du doigt et jamais l’homophobie du groupe.
Sarah Schulman
Tu as commencé à écrire Le conflit n’est pas une agression en 2012 et le dernier chapitre, « Assister au génocide en direct », au sujet de la guerre à Gaza, a été rédigé en 2014. Cette année-là, Israël perpétrait l’un des assauts les plus sanguinaires commis contre le peuple palestinien depuis 1967 et avant octobre 2023. Dix ans après, nous assistons à nouveau à l’extermination des Palestinien·nes, boucs émissaires d’un projet colonial et à la resurgence du fascisme en Occident. Dans Les liens qui empêchent, tu expliques comment le groupe homophobe « pathologise » la personne queer minorisée afin de la transformer en bourreau et ainsi justifier sa persécution. Peut-on dire que l’un des ponts entre ces deux ouvrages est justement l’analyse de la loyauté toxique menant aux effets de groupe, une analyse des familles claniques à petite et grande échelles ?
Sarah Schulman : En effet, Le conflit n’est pas une agression commence en parlant de l’intime et s’achève en illustrant le propos à une échelle collective en abordant le génocide des Palestinien·nes. J’aime analyser les structures invisibles, ces systèmes qui motivent nos actions sans qu’on s’en rende compte. Or, le rapport avec la famille est structurant pour toute personne queer. C’est une expérience commune que nous avons, peu importe d’où on vient. Quand j’ai écrit Les liens qui empêchent, au début des années 2000, nous n’avions pas de nom pour qualifier ce vécu partagé. J’ai alors utilisé le terme « homophobie familiale ». J’avais remarqué que la famille homophobe perçoit systématiquement la personne queer comme le problème sans jamais se penser elle comme problématique. Ce fut une révélation : les groupes peuvent tisser en leur sein des liens toxiques qui les empêchent de se remettre en question.
C’est ce que tu appelles la « loyauté toxique » dans Le conflit n’est pas une agression…
Oui. Les membres de la famille néfaste se sentent soulagé·es d’imputer leur malheur à une personne qui dérange (le·la queer), au lieu de se regarder elles et eux-mêmes. Le groupe toxique peut aussi être un État. Par exemple, le sionisme est un système de loyauté familiale. Moi, je viens d’une famille juive de l’est de l’Europe qui a été ravagée par l’holocauste. Certain·es membres survivant·es de ma famille sont allé·es en Israël après la guerre. Nous, de notre côté, nous avions eu des visas pour les États-Unis. Je suis donc censée défendre Israël parce qu’une partie de ma famille se trouve là-bas. Ce lien biologique est perçu comme le plus important que l’on puisse avoir. Cette loyauté basée sur les liens de sang ou communautaires peut parfois encourager le maintien de la suprématie d’un groupe sur un autre. La famille n’est pas seulement le premier endroit où nous vivons l’homophobie, mais aussi celui où nous apprenons le sionisme, le racisme, le nationalisme, le fascisme. Quand nous sommes éjecté·es d’une famille toxique à cause de notre queerness, c’est une tragédie, mais cela nous permet aussi de nous détacher de ce groupe néfaste et d’en comprendre les rouages.
Lorsque nous sommes aveuglement loyaux·les envers le groupe, nous cessons d’être cohérent·es face à la justice et à l’injustice.
Sarah Schulman
Peut-on donc dire que ces liens néfastes contribuent à rendre les violences systémiques ?
Oui, parce que lorsque nous sommes aveuglement loyaux·les envers le groupe, nous cessons d’être cohérent·es face à la justice et à l’injustice.
Un autre lien entre tes deux essais, c’est ta réflexion autour de la « pathologisation des victimes », un processus que je nomme la « fabrique des ennemi·es » et qui est l’un des piliers du fascisme.
C’est exactement ce à quoi nous assistons en ce moment de l’histoire. Israël perpètre des violences, mais se réclame victime ; Donald Trump commet des crimes, mais il se dit la cible d’une chasse aux sorcières. Souvent, les auteur·ices de violences intègrent le langage des réelles victimes et l’utilisent à tout bout de champ. Dire que « critiquer Israël, c’est de l’antisémitisme » c’est, à mon sens, un mensonge. Cela fait partie d’une propagande. Cet argument est utilisé comme une arme partout dans le monde alors qu’en réalité, Israël est en train de commettre un génocide financé par les États-Unis.
Un certain militantisme voudrait que nous utilisions tous·tes les mêmes mots, que nous ayons les mêmes analyses, les mêmes stratégies. Et ça ne marche pas : la rigidité idéologique ne provoque que des échecs. Un mouvement qui réussit est un mouvement flexible.
Sarah Schulman
Face à tout cela, j’ai l’impression que la gauche en Occident n’a pas trouvé de façons cohérentes de s’organiser et que quelque part, nous perdons la bataille des mots. Parfois, je relie cela à une forme de militantisme rigide qui voudrait uniformiser et simplifier nos luttes et nos langages.
Le problème est que la gauche est parfois très rigide. Un certain militantisme voudrait que nous utilisions tous·tes les mêmes mots, que nous ayons les mêmes analyses, les mêmes stratégies. Et ça ne marche pas : la rigidité idéologique ne provoque que des échecs. Un mouvement qui réussit est un mouvement flexible. La raison pour laquelle Act Up New York a gagné sa lutte contre le VIH/sida dans les années 1980-1990, est qu’on ne recherchait pas le consensus : on permettait à tout le monde d’exister avec son propre point de vue. De la même façon, le mouvement BDS[1], sur son site, parle de « zones grises », « d’être créatif·ves en fonction des situations ». Iels sont intelligent·es et ouvert·es, dans une optique de « faites ce que vous pouvez faire », sans imposer une pensée unique qui dirait « ainsi c’est écrit, ainsi il faut agir ».
Les liens qui empêchent m’a fait penser à bell hooks, qui, dans à propos d’amour, alors qu’elle parle de violences sur les enfants, préconise l’intervention d’un adulte tiers dans les situations d’injustice afin de faire remarquer aux parents violents que ce qu’iels font est mauvais. En d’autres termes, elle souligne l’importance de la solidarité et du fait d’oser prendre parti. Toi aussi tu développes ce concept de solidarité et tu parles du « devoir humain » d’intervenir lorsqu’on assiste à la brutalisation de quelqu’un·e. Comment la solidarité change-t-elle la donne ?
Je vais justement sortir un livre sur la solidarité l’année prochaine. La solidarité est une relation fondée sur une inégalité. Une personne qui n’est pas menacée intervient pour aider celle qui l’est. Parfois, on pense que pour être solidaire, il faut être parfait·e. Je pense que peu importent les raisons pour lesquelles on est solidaire, le plus important est d’agir ! On n’a pas besoin d’être « pur·es » pour être des allié·es. Quand j’étais en thérapie, plus jeune, je parlais à mes psy de l’homophobie que je subissais en famille. Mais face à mes parents, par exemple lors de séances familiales, jamais un·e thérapeute n’a osé expliciter clairement que le souci, ce n’était pas mon homosexualité mais leur homophobie. La place de la famille était toujours perçue comme non questionnable.
Cela va être rude. Mais il y a beaucoup de contre-cultures et de contre-pouvoirs qui émergent. Je n’ai pas l’impression que le peuple va rester tranquillement assis à attendre passivement que le fascisme prenne le pouvoir.
Sarah Schulman
Dans Les liens qui empêchent, tu dis que rien n’est pire que l’obédience aveugle. Si je comprends bien, tu ne crois pas en la « banalité du mal », au contraire, tu perçois la violence et le fascisme comme un choix délibéré, voire une jouissance…
« Homophobie » signifie « avoir peur des homosexuel·les ». Or, quand je repense aux personnes qui ont été homophobes à mon égard, l’expression de leur visage ne témoignait pas d’une peur, mais presque d’un plaisir. Iels aimaient ce qu’iels étaient en train de dire ou de faire. Cela les amenait à un sentiment de supériorité et iels trouvaient de la jouissance là-dedans. Cela me fait penser à ces photos de personnes afro-descendantes lynchées et martyrisées aux États-Unis, à côté desquelles des familles blanches pique-niquaient insouciantes. Ou bien à ces images de nazis souriant pendant qu’iels torturaient des juif·ves. Je ne vois pas de peur là-dedans, mais de la jouissance.
Selon toi, le comportement fasciste serait donc un mélange de plaisir dans la domination et de lâcheté ?
Oui, et la certitude de ne jamais subir ce qu’on inflige aux autres, voire d’être récompensé·e pour ces actions.
En 2021, lors de notre précédente rencontre, je t’avais dit que j’approchais la trentaine et que le monde dans lequel je me projetais me faisait peur. Je t’avais demandé conseil sur comment nous organiser. Aujourd’hui, je reviens avec la même question qui me semble encore plus urgente : comment réparer nos corps et la planète que nous habitons ? Comment s’aimer quand c’est la fin du monde ?
En ce moment, je vois deux forces s’affronter : le fascisme et l’amour sous la forme de solidarité populaire. C’est un mouvement global qui mobilise énormément. Je crois au pouvoir des gens. Il suffit de regarder le soutien populaire en faveur de la Palestine, c’est encourageant. Le pouvoir des gens est fort et se fait entendre. Cela va être rude. Mais il y a beaucoup de contre-cultures et de contre-pouvoirs qui émergent. Je n’ai pas l’impression que le peuple va rester tranquillement assis à attendre passivement que le fascisme prenne le pouvoir. Je comprends que vous êtes inquiet·ètes. Mais vous n’êtes pas seul·es.
[1] BDS (pour Boycott, Désinvestissement, Sanctions) est une campagne internationale ayant pour objectif de mettre fin à la colonisation des territoires palestiniens par Israël.
Édition et relecture : Sarah Diep & Anne-Sarah Huet
Cet article Sarah Schulman : « Je vois deux forces s’affronter, le fascisme et la solidarité populaire » provient de Manifesto XXI.
Seule femme parmi les dirigeant.es de partis impliqués dans la campagne des élections législatives, Marine Tondelier se bat sur tous les fronts
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L’État a récemment révélé son programme d’éducation à la sexualité et à la vie affective, qui sera mis en œuvre dès la rentrée 2024, de la maternelle au lycée. Ce programme a pour objectif d’éveiller les consciences sur la notion d’intimité, sans imposer des savoirs universels, mais en encourageant le développement de l’esprit critique. Pour les plus jeunes, des questions sur le secret et les adultes de confiance sont abordées, aidant les enfants à poser des limites et à comprendre les relations interpersonnelles.
Au primaire, l’accent est mis sur l’amitié, les différences avec l’amour, et la prise de décision dans le domaine de l’intime, tandis qu’au collège, les élèves apprennent à naviguer entre vie publique et vie privée, notamment sur les réseaux sociaux. Au lycée, le programme explore des thèmes plus complexes tels que les lois, la protection personnelle, et le processus pour une IVG.
Qui a travaillé sur le programme ?Ce programme, élaboré par 18 experts majoritairement issus du monde scientifique ou académique, se distingue par son approche humble et adaptée à chaque âge, équilibrant protection et exploration du monde intime. En plus des cours spécifiques, des liens sont faits avec des matières comme...Lire la suite sur Union
Cet article Le gouvernement dévoile son programme d’éducation à la sexualité est apparu en premier sur Union.
Cet été, du dimanche 21 juillet au vendredi 26 juillet au Hameau de l’Étoile près de Montpellier, se déroulent comme chaque année Les Estivales du Tantra. Et cette année, j’y vais ! Je vous fais un petit teaser de cette semaine que j’attends avec impatience. Pourquoi j’ai décidé de participer aux Estivales du Tantra ?…
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Dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 juin, une femme trans vénézuélienne a été victime d'attouchements et déshabillée de force par deux hommes dans un local à poubelles près du Champ de Mars.
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C’est parti, direction la clinique. De peur d’arriver en retard pour ma vasectomie, j’arrive en avance. Cela tombe bien, ça me permettra de ne pas stresser. Les formalités remplies, je monte pour aller au service ambulatoire. J’y suis accueilli avec le sourire par une infirmière qui me fait patienter le temps de préparer ma chambre.…
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Le burnout sexuel correspond à une baisse de la libido dans le lit, probablement à cause d’une journée de travail trop stressante, d’une charge mentale trop élevée et de l’anxiété qui s’accumule.
Quels sont les signes d’un burnout sexuel ?Le burnout sexuel est plus fréquent qu’on ne le pense. Selon le magazine ELLE, même s’il est difficile de différencier un coup de mou classique d’un burnout, 480 000 personnes seraient concernées par une détresse psychologique et 7 % d’entre elles sont en burnout sexuel. Les femmes sont les plus concernées par le burnout sexuel, près de huit femmes sur dix privilégient leur travail ou d’autres activités au détriment de leur vie sexuelle, selon Marie Claire.
Le burnout sexuel a toujours existé, mais depuis la COVID-19, une recrudescence des burnouts est apparue et impacte négativement la vie sexuelle des Français. Selon le journal ELLE, 74 % des Français affirment que la pandémie a joué un rôle négatif sur leur sexualité. Certaines personnes considèrent les rapports sexuels comme une corvée. Comme nous le précise la psychopraticienne et sexothérapeute à Versailles, Noëline Toribio, dans le journal Marie Claire, la perception des pratiques sexuelles a évolué ces dernières...Lire la suite sur Union
Cet article Qu’est-ce que le burn out sexuel ? est apparu en premier sur Union.
Selon le média Baubo.fr, l’orgasme libère de l’ocytocine qui diminue le risque d’avoir des éruptions cutanées. Libérer de l’ocytocine provoque un effet positif sur la confiance, la réactivité au stress, le lien conjugal et social et surtout sur la sexualité. L’orgasme permet donc de libérer l’ocytocine et aussi l’endorphine qui représentent les hormones du bonheur et de l’amour, ce qui favorise un sommeil réparateur. Pour ceux qui sont plutôt du matin, avoir un orgasme permet de se lever du bon pied grâce à la libération d’adrénaline pendant l’excitation sexuelle.
On connaît tous différentes techniques de grand-mère pour mettre fin au hoquet et pourtant celle-ci peut en surprendre plus d’un. L’orgasme peut stopper le hoquet grâce à son action sur le diaphragme qui se contracte puis se détend.
Comme le précise le journal 20minutes, l’orgasme est une sorte de médicament contre la douleur. Au moment de l’orgasme, des endorphines se libèrent et dégagent de la morphine naturelle qui vient apaiser les douleurs, que ce soit des maux de tête. Selon une étude réalisée par le journals.sagepub, 60% des personnes ayant des migraines constatent une amélioration dans leur crise de migraine et 70% d’entre eux ont signalé un soulagement quasi complet.
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Présente cette année à la marche des fiertés de Giessen (Hesse), l'église évangélique protestante allemande souhaite se montrer aux côtés des communautés LGBT+, tout en informant le public de la possibilité de se marier, pour les couples de même genre qui le souhaiteraient. Une démarche qui crée toutefois encore des remous.
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Quelques semaines après l’arrivée en tête de l’extrême-droite et la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, la période actuelle est difficile à vivre pour beaucoup d’entre-nous. Car nous sommes inquiet·es, pour nous, pour nos proches et pour toutes les personnes qui seraient affectées par l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir en France. En tant que […]
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Chères lectrices, chers lecteurs, 50-50 Magazine prend ses congés d’été. Nous nous retrouvons en septembre avec une nouvelle formule, mais chut… c’est une surprise ! Toute l’équipe de 50-50 Magazine vous souhaite de belles vacances et vous donne rendez-vous à la rentrée.
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STOP Homophobie, association reconnue d’intérêt général qui vient en aide aux victimes de LGBTphobies, appelle à voter contre l’extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.
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Une boulangerie du quartier Montfavet d’Avignon, dans le Vaucluse, a été en partie détruite par un incendie criminel et des inscriptions racistes et homophobes ont également été découvertes au rez-de-chaussée du magasin. L'enquête est en cours.
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Que ce soit chez les hommes ou les femmes, une fois le rapport sexuel effectué, on peut ressentir une envie d’uriner. Comment expliquer cette envie pressante après l’amour ?
Faire pipi après un rapport sexuel, un bon réflexe ?Faire pipi après avoir fait l’amour n’est pas obligatoire mais est vivement conseillé. Comme nous le précise le site Lamutuellegenerale.fr, uriner après une partie de jambes en l’air nettoie et évacue les microbes qui sont remontés dans la vessie. Lors d’un rapport sexuel, des petits microbes remontent au niveau de l’urètre et peuvent provoquer des infections urinaires. Le geste d’aller aux toilettes après un coït est donc très important.
Avoir une envie pressante d’uriner après le coït est tout à fait normal. Alors que 80% des infections urinaires féminines arrivent après un rapport sexuel selon Doctissimo, c’est même un geste bénéfique comme nous l’explique Lamutuellegenerale.fr. Les femmes qui n’ont jamais d’infections urinaires sont celles qui ont une envie d’uriner après avoir fait l’amour. Pour celles qui n’en ressentent pas le besoin, elles s’exposent à des mycoses régulières.
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Penser à une autre personne pendant l’acte sexuel avec son ou sa partenaire n’a rien de grave. On appelle ça un amant imaginaire. Pourquoi certaines personnes pensent-elles à quelqu’un d’autre lors d’un rapport sexuel ?
Avoir un amant imaginaire pendant l’amour est-il grave ?Selon une étude de Trend Research pour le site de rencontre CasualDating.fr, lors d’un rapport sexuel, 60 % des Français auraient déjà pensé à quelqu’un d’autre. Selon le journal Marie Claire, 42 % des hommes pensent à quelqu’un d’autre pendant l’amour tandis que 30 % des femmes pensent à quelqu’un avec qui elles ont déjà eu un rapport sexuel par le passé, dont un ami ou un patron à 20 %.
Toujours selon le journal Marie Claire, avant de passer au lit avec un nouveau partenaire, 70 % des femmes et 63 % des hommes se font des films érotiques. Avoir un amant imaginaire n’est pas forcément un signe de danger pour le couple. Selon Sébastien Garnero, psychologue et sexologue sur SantéMagazine, il y a plusieurs raisons à ce fantasme comme un manque à combler, ajouter du peps, retrouver un amour absolu et compenser des frustrations ou une libido en chute.
Avoir un amant imaginaire peut s’associer à une relation épanouie. Comme le précise SantéMagazine, votre partenaire ne cherche pas à vous tromper à travers ses pensées, il cherche plutôt à stimuler et alimenter le rapport...Lire la suite sur Union
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La « dette sexuelle » touche aujourd’hui une femme sur deux et 40% des citoyens français. Que signifie une dette sexuelle et à quoi ça correspond ?
Une dette sexuelle, c’est quoi ?Selon Margaux Terrou sur son site, « la dette sexuelle est le fait de se sentir redevable d’une quelconque activité sexuelle sous prétexte d’avoir reçu un service ou un cadeau. »
La dette sexuelle touche toutes les personnes, que ce soit les hommes ou les femmes. La dette sexuelle concerne quatre Français sur dix, et 50 % des femmes selon un sondage d’Ipsos sur le journal Le Progrès. Heureusement pour les femmes et les hommes qui ressentent cette dette sexuelle, il est toujours possible de passer outre.
La dette sexuelle, comment s’en sortir ?A lire aussi >> Education sexuelle : le spot malin de la Nouvelle-Zélande
...Lire la suite sur UnionCet article Qu’est-ce que la dette sexuelle ? est apparu en premier sur Union.
Les féministes sont sur tous les fronts avant les élections législatives. Non seulement elles alertent et mobilisent pour éviter une catastrophe, elles corrigent les mensonges de l’extrême droite, mais elles interpellent aussi ceux qui sont censés être leurs alliés.
L’article Ces fronts féministes qui font face à l’extrême droite et au patriarcat est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Du 30 juin au 3 juillet, toutes les salles de ciné de France fêtent le cinéma. Pour vous aider dans votre choix et profiter de séances à 5€, nous vous avons sélectionné quelques films !
L’article Fête du cinéma : nos conseils ! est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
En 2014, la France a ratifié la Convention européenne sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite « Convention d’Istanbul ». Dix ans après, nos associations font le bilan et tirent la sonnette d’alarme face aux nombreux manquements de la France. Une situation qui pourrait […]
L’article L’Europe célèbre les 10 ans de la Convention d’Istanbul, la France gâche la fête est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Un titre est en liquidation judiciaire, l’autre licencie ses équipes… Le grand écart entre média féminin et média féministe a ses limites. La presse féministe souffre toujours de sous-investissement.
L’article Causette et Madmoizelle en panne : l’équation des médias féministes toujours pas résolue est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La Turco-Belge Dilek Elveren est experte des droits des femmes sur la scène internationale avec un pied en France, l’autre en Turquie. Dilek Elveren a été chargée de s’assurer de la prise en compte du genre dans des missions de Médecins du Monde notamment à Haïti et en Algérie, et par la suite, responsable de […]
L’article Dilek Elveren : « L’égalité femmes/hommes, c’est mon combat » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
L’histoire de « l’homme aux mille visages » est le récit extraordinaire d’une déconvenue banale : l’infidélité masculine. Ricardo est un arnacœur de compétition : il multiplie les identités pour entretenir simultanément plusieurs relations amoureuses, à l’insu de toutes ses partenaires. Dernièrement, ce genre d’histoires d’escroqueries romantiques se multiplient. Si les affaires de tromperies amoureuses sont courantes, les manipulateurs comme Ricardo fascinent et questionnent notre rapport aux autres, à l’amour et à la vérité.
Qui sont les arnacœurs, et quel est leur mode opératoire ? Pourquoi les escrocs de l’amour sont-ils principalement des hommes ? Et surtout, qu’est-ce qui motive tous ces mensonges ?
Pour mieux comprendre le phénomène des arnaques sentimentales, Victoire Tuaillon reçoit la journaliste Sonia Kronlund, autrice de « L’homme aux mille visages » (éd. Grasset, 2024), récit d’une enquête également adaptée en film documentaire et racontée dans un épisode pour Les Pieds sur terre (France Culture). À partir du cas fascinant de Ricardo, elle dévoile les mécanismes d’emprise derrière l’imposture amoureuse et interroge le rapport à la masculinité des baratineurs.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/les-imposteurs-de-lamour
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Victoire Tuaillon, et enregistré le vendredi 31 mai 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Clément Morel. Production : Naomi Titti. Montage : Lucile Leboutet et Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet et Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette année, le défilé s'élancera depuis la porte de la Villette pour rejoindre la place de la République où se tiendra le traditionnel Podium.
L’article Marche des fiertés LGBTQIA+ de Paris et d’Île-de-France 2024 est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Plus de 70 associations, organisations et collectifs, engagés dans la défense des droits des personnes LGBTQIA+, appellent à se mobiliser contre l’extrême droite les 30 juin et 7 juillet.
L’article Tribune : La République doit protéger toutes les personnes et les droits acquis ! est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Le nombre d’IST en Europe est en constante augmentation ces dernières années. Pour contrer cette hausse d’IST, des essais cliniques français ont trouvé un nouvel antibiotique capable de contrer certaines IST.
Quel est le nouvel antibiotique contre les IST ?Ce nouvel antibiotique apporte en cas de doute une double protection contre les maladies sexuellement transmissibles. Selon le média FranceInfo, l’essai clinique français de cet antibiotique a eu de très bons résultats pour minimiser les risques d’infections sexuellement transmissibles, notamment contre la chlamydia et la syphilis, avec une protection de plus de 80%. Selon LaPresse, l’antibiotique est efficace sur les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et aussi pour les femmes transsexuelles.
La doxycycline, c’est ce dont est composé l’antibiotique contre les IST. Après un rapport sexuel sans protection avec son ou sa partenaire, il est conseillé de prendre cet antibiotique dans les 15 à 72 heures qui suivent le rapport sexuel. L’objectif de la doxycycline est de détruire la bactérie avant même qu’elle ne puisse se développer.
À l’origine utilisée contre l’acné, la doxycycline sous forme d’antibiotique contre les IST serait donc un antibiotique du lendemain. Comme le déplore le docteur Routy dans...Lire la suite sur Union
Cet article Une nouvelle pilule du lendemain contre les IST ? est apparu en premier sur Union.
Le naturisme, plus qu’une simple pratique de la nudité, est un mode de vie prônant le bien-être, l’authenticité et une profonde connexion avec la nature. Entre les plages, les forêts et les randonnées nues, cette communauté fédère chaque année des millions d’adeptes en France. Pour mieux comprendre cette pratique, nous avons recueilli les témoignages de quatre naturistes convaincus : Marc, Arnaud, Sophie et Bruno. Ils partagent avec nous les multiples facettes de leur expérience, des bienfaits qu’ils en retirent aux petits désagréments qu’ils rencontrent.
Le bien-être et la liberté : les mots qui reviennent dans tous les témoignages !Pour Marc Lemonier, auteur de Petites histoires de la nudité, le naturisme est avant tout une quête de paix intérieure et de bien-être. « Moi, je trouve que c’est l’endroit où l’on se fout la paix à soi-même« , déclare-t-il. Selon lui, le vêtement représente souvent un fardeau, un signe des pressions que l’on s’impose. « Une fille qui sort de l’eau à poil, elle ne se pose pas la question du regard qu’on porte sur elle« , explique-t-il, soulignant la libération mentale que procure la nudité et l’absence de lubricité. L’expérience naturiste permet de se détendre complètement, loin des conventions sociales.
Sophie, 34 ans, a découvert le naturisme l’année dernière. Elle...Lire la suite sur Union
Cet article Ils ont essayé le naturisme, voici les avantages ! est apparu en premier sur Union.
Cet article Tribune. Pour un #MeToo du monde de l’art provient de Manifesto XXI.
Plus de deux cents artistes et travailleur·ses de l’art ont signé une tribune dénonçant les violences et les discriminations dans le monde de l’art contemporain. Nous la publions ici, accompagnée de nombreux témoignages recueillis. Iels appellent à une assemblée générale #metooartcontemporain le 3 juillet à 18h, à La Parole Errante à Montreuil.Nous avons longtemps partagé entre nous les récits de violences sexistes, sexuelles, racistes, homo et transphobes dans le monde de l’art. La publication des témoignages de Déborah de Robertis dans la presse et les affects qu’ils ont suscités nous ont rappelé la nécessité de nous rassembler dans une prise de parole collective. Notre colère nous a mis·es en action et décidé·es à lancer un #metooartcontemporain.
J’ai décidé de ne plus rester dans des espaces dans lesquels les gens ne croient pas à une politique dont font partie l’amour, la bienveillance, l’espoir et la responsabilité.
Tarana Burke, fondatrice du mouvement #MeToo, mars 2023
Nous, travailleur·euses de l’art contemporain, artistes, étudiant·es en art, critiques, agent·es des institutions, assistant·es d’artistes et de galerie, galeristes, commissaires d’exposition, enseignant·es, éditeur·ices, historien·nes de l’art, chargé·es des publics et de la communication, coordinateur·ices, régisseur·euses, administrateur·ices…, voulons sortir le monde de l’art de l’inertie.
Les violences sexuelles et sexistes, aggravées par des asymétries persistantes de genre, de race et de classe, s’y perpétuent notamment en vertu d’une supposée exceptionnalité issue d’une vision romantique de l’art, dont jouissent ses acteur·ices en situation de pouvoir.
Le régime patriarcal s’exerce plus particulièrement dans la confusion qui s’opère entre espaces intimes et professionnels, dès l’école et jusque dans les institutions, les musées, et les lieux indépendants.
Face aux témoignages ou signalements de victimes ou d’allié·es, la complaisance et la complicité avec les auteurices de violences est souvent de mise et permet le maintien d’un système dans lequel les souffrances ne sont jamais prises en compte. On préfère alors l’exclusion et la disparition de celles et ceux qui dénoncent, plutôt que la mise en place de réels changements.
Cette dynamique malsaine permet également la récupération et l’instrumentalisation des questions politiques au profit de politiques de diversité qui confisquent nos histoires, et altèrent la possibilité de remettre en question profondément les discriminations systémiques.
Nous voulons travailler à faire advenir un monde de l’art réellement ouvert et accueillant. Ainsi, nous souhaitons rendre visibles nos expériences pour qu’elles ne puissent plus être ignorées. Nous souhaitons prévenir et réparer, pour qu’on ne nous reproche plus de dénoncer, de censurer ou de calomnier.
APPEL À UNE ASSEMBLEE GÉNÉRALE #METOOARTCONTEMPORAINNous avons appelé toustes celleux qui le souhaitent à apporter un témoignage anonymisé d’expériences d’abus, de harcèlement, d’agression sexiste ou sexuelle – misogyne, transphobe, homophobe, validiste – dans le monde de l’art, y compris à l’intersection de violences racistes et de classe, et d’expériences de complaisance / protection des agresseur·e·s / silenciation. Nous avons reçu à ce jour près de deux cents témoignages, nous en recevons encore. Chacun d’entre eux est important. Dans le cadre de cette publication, nous en avons sélectionné une partie, pour des questions éditoriales et afin de rendre sensibles les mécanismes, la nature des oppressions et les effets de récurrence. Dans ce #metooartcontemporain nous avons privilégié l’inclusion de situations de racisme et d’homo ou de transphobie, de validisme, afin de souligner comment ces situations émergent corollairement dans un système patriarcal.
Si vous êtes concerné·es et souhaitez contribuer, merci de nous envoyer votre témoignage via ce formulaire.
TW : Nous vous informons que les témoignages contiennent des violences à caractère sexiste, sexuel, raciste, homophobe, transphobe, validiste…
1. Je suis assistante dans une galerie. Pendant une soirée très arrosée, open bar rituel des semaines de foire parisienne, un des artistes représentés par la galerie me regarde dans les yeux et me lance : « J’aimerais voir le fond de ta culotte. »
2. Je suis étudiante aux Beaux-Arts. Notre professeur invite un célèbre critique d’art et commissaire pour venir discuter de nos travaux. Quand il arrive à mon travail (une sculpture et un grand dessin), il me regarde et dit face au groupe « Toi, tu aimes te masturber hein ? ». Je suis sidérée par la remarque, silence dans la salle, et il insiste « Alors, la masturbation, tu aimes ça ? ».
3. J’ai 26 ans. Le directeur des Beaux-Arts m’invite chez lui, il en a environ vingt de plus. On s’est rencontrés dans un vernissage puis il m’a retrouvée sur Messenger. Je cherche des plans de boulot, je commence tout juste à travailler dans le monde de l’art. Dans la soirée, il me propose des heures de cours dans l’école, et me dit dans la même phrase que je peux rester dormir chez lui, sa femme en sera ravie aussi. Je m’enfuis, je n’ai pas eu de travail dans cette école.
4. J’ai 26 ans, racisée, diplômée d’école d’art. Lors d’un rendez-vous personnel avec un professeur de l’école, je l’entends dire que les étudiantes asiatiques sont soit folles, soit sages, et qu’elles parlent toutes de « fragilité ». Il dit qu’il en a vu mille fois et que c’est ennuyant.
5. J’ai 30 ans, je travaille en galerie. Lorsque, indignée, je lis à haute voix le message d’un photographe d’exposition qui me demande de lui « envoyer ma photo » alors que je le sollicite pour réaliser des vues du dernier accrochage, le galeriste (mon patron) me répond : « Envoie-lui une photo de ta chatte, envoie-lui une photo de ta chatte ! » Aucun des monteurs ou artistes présents n’a rien dit ou fait.
6. Le directeur d’une école d’art que je rencontre pour un partenariat me demande d’être son « sale petit secret ».
7. Je fais partie d’un lieu collectif où agit un artiste agresseur depuis plusieurs années. Lors d’un vernissage, il balance une chaise sur son ex. J’apprends en parallèle qu’il a envoyé une autre copine à lui à l’hôpital. Lorsque je parle de ces violences dans le collectif, on me renvoie au danger que cela représenterait pour lui de ne plus pouvoir accéder au lieu. Il finit par revenir lors d’un vernissage et me crache au visage en me traitant de « reine des putes ». Le collectif est à nouveau informé de cette agression, l’été passe. À la rentrée suivante, je découvre que cet artiste est programmé dans le lieu par un membre du collectif… Ma protestation donnera lieu à un backlash sur ma responsabilité dans les méthodes de dénonciation, et finira par mon auto-exclusion du collectif, ne parvenant définitivement pas à s’accorder sur des positionnements et une solidarité quelconque envers les victimes d’agression.
8. J’avais une collègue noire, la directrice de l’institution se référait à elle comme « la renoi » et jamais en l’appelant par son prénom.
9. Je suis à la Biennale de Venise pour le travail. Je suis épuisée par des nuits blanches de problèmes de production. Le soir de l’ouverture, un commissaire d’expo que j’avais croisé au vernissage se pose à côté de moi au bar, on commence à parler de la biennale, il me pose beaucoup de questions sur mon travail, il trouve ça fantastique, et puis, brouillard… J’ai juste quelques flashs de lui dans le hall de l’appart où je dormais. Je me réveille le matin et je comprends qu’il m’a violée. Je le recroise deux ans plus tard dans un autre événement d’art contemporain. Je lui parle de tout ça, il s’excuse : il n’était « pas bien à cette période ».
10. En 2000, j’ai 19 ans, en deuxième année d’école d’art. Aux bilans de fin de semestre, devant le jury et les autres étudiant·es, le coordinateur me fait remarquer « qu’on ne voit pas assez mes seins et mon cul » sur mes photos qui répondent au sujet donné « Autoportrait ».
11. J’ai 30 ans et j’ai quitté la France depuis trois ans car je me sens humiliée et empêchée dans ce que je cherche à travailler dans ma pratique, pour beaucoup de raisons que nous tentons ici de décrire. Je suis invitée lors d’une exposition collective sur la scène artistique émergente, ma première exposition dans une institution parisienne, et à cette occasion, à mon premier dîner des Amis de l’institution. J’y vais parce que je n’y connais encore rien et que je pense que c’est requis. Nous sommes placé·es. Je me retrouve entre un gros galeriste parisien et un directeur de ventes aux enchères. Je me bourre la gueule parce que l’ambiance est dégueulasse, je ne sais pas faire de small talk à ces gens, je ne sais pas réellement qui iels sont, je sais qu’iels ont une fortune assez grande et/ou un certain pouvoir pour être à table avec nous, les artistes. Le gros galeriste parisien à ma droite cherche à mettre sa main sur mes cuisses au moins trois fois, rigole quand je lui dis de dégager, et a pour seule conversation de me demander mon 06 à peu près cinquante fois comme un robot. Sa femme est à sa droite et essaye, flirtante, de se choper un autre artiste. Le big art auction manager prend la relève à ma gauche, allez voilà qu’ils ont une cuisse chacun. Je pars avant de vomir. Sept ans plus tard, j’ai 37 ans, cela fait 10 ans que j’ai quitté la France, j’en ai oublié les manières et en effet je m’offusque lorsqu’on me présente un directeur d’un grand musée parisien qui, au dîner des lauréats d’un grand prix français, en entendant mon nom s’exclame en public « Ah c’est vous !? Votre travail fait bander toute l’équipe de mon musée » et il rit aux éclats en prenant tous les hommes à témoin.
12. Je suis artiste, c’est l’une de mes premières expositions. Au vernissage, le responsable des acquisitions d’un musée apprenant que j’ai grandi dans les cités me demande si ce sont les petits jeunes de la cave qui m’ont cassé la dent de devant pour pouvoir y faire passer leurs glands. Plus tard il insiste pour que je passe la nuit avec lui et une femme en me disant que ma pièce pourrait l’intéresser.
13. Un commissaire d’exposition, ancien directeur d’une institution, me rencontre pour une visite d’atelier. Il est accompagné d’un commissaire plus jeune. Dès son arrivée, il fait des commentaires sur mon corps. L’échange se faisait en anglais et d’un coup il me dit « J’aime les petits garçons ! », avec un grand sourire et en clignant de l’œil. Puis il repasse à l’anglais pour me dire que de me voir en vrai a réveillé son « syndrome de Crusoe ». Les corps noirs l’attirent. À la suite de sa visite, j’ai refusé de participer à l’exposition à laquelle il m’avait invité. Ce qui a provoqué sa colère. J’ai reçu plusieurs emails, lettres manuscrites et textos sur mon téléphone personnel me demandant de reconsidérer : tout ça était un énorme malentendu. J’ai dû menacer de porter plainte pour harcèlement pour que lui et son collègue arrêtent de me contacter.
14. Je travaille dans des conditions misérables pour un galeriste sur la foire de Bruxelles. Le galeriste est toujours en train de m’embêter pour « rigoler ». Je l’ignore en attendant que cela passe. Durant une soirée, je lui tourne le dos volontairement, il vient et me donne un coup de pied dans les fesses devant tout le monde. Je fais comme si rien ne s’était passé et lui tourne toujours le dos. Alors il me frappe de nouveau mais très violemment. Je me retourne et je lui flanque une volée de claques. Il s’enfuit en ramassant ses lunettes. Personne ne bouge, ne pose de question.
15. Je suis en poste en tant que professeure titulaire stagiaire en école d’art. Lors d’un cours, un collègue se tourne vers moi et dit à très haute voix « TA GUEULE LA STAGIAIRE » devant l’ensemble des étudiant·es.
16. J’ai 35 ans et je travaille comme enseignante en école d’art. Le régisseur, régulièrement alcoolisé au travail, agresse verbalement les étudiantes et les enseignantes avec une telle régularité que, au moment où j’arrive à l’école, c’est devenu une habitude pour tout le monde de demander aux rares mecs de l’école d’aller lui demander le matériel. Quelques années plus tard, j’apprends qu’il a pris des photos des modèles vivant·es posant nu·es pour les classes de peinture amateure dans l’école, et qu’il les a montrées à un étudiant. La direction (un directeur puis une directrice) ne fait rien, malgré les différents dépôts de plaintes.
17. Je suis assistante en galerie d’art. J’ai 21 ans. Un visiteur régulier de la galerie vient à tous les vernissages, il fait partie d’un groupe Facebook de pique-assiettes. Il me harcèle sur les réseaux (« J’aime bien que tu me résistes, pucelle en rut, assume-toi, tu aurais dû me prévenir que tu ne baises pas, ça n’empêche que t’es une cochonne, t’agis comme une princesse qui a la seule chatte de Paris… »). J’ai peur car il sait où je travaille. J’apprends plus tard qu’il a invité ma collègue à un apéro chez lui et s’est mis à se masturber devant ses invité·es.
18. J’ai 31 ans, après une mission ponctuelle de deux mois en tant qu’indépendante dans un centre d’art en Île-de-France, je me rends au vernissage du lieu. Lorsque je fais la bise à la directrice que je reverrai la semaine suivante à un autre événement du centre d’art, celle-ci me souffle : « Tu penseras bien à mettre ta petite robe la semaine prochaine. »
19. J’ai 29 ans, je dois déjeuner avec un blogueur d’art beaucoup plus âgé que moi. Avant d’aller au restaurant il me propose de le rejoindre chez lui. Je ne me méfie pas, il est midi et il a déjà écrit sur mon travail. Je m’assois sur le canapé de son salon, il me saute dessus en me disant « On se laisse tenter ? », je sens sa langue dans ma bouche, je suis pétrifiée une seconde puis je le repousse. Je lui demande pourquoi il a fait ça, il me répond qu’il pensait qu’il était temps.
20. Pendant un dîner qui suit un vernissage institutionnel, un critique d’art, ami de l’artiste exposé, passablement ivre, me dit en parlant très fort quelque chose comme « You’re so beautiful, you look so French, you look like one of those Nouvelle Vague actresses, I want to fuck you so hard ». Je me sens humiliée mais n’arrive pas à répondre. En réaction, tout le monde rit, alors moi aussi.
21. En 2015, nous sommes trois enseignant·es à ne pas renouveler volontairement notre CDD dans une école d’art pour y dénoncer le comportement harceleur et prédateur d’un enseignant en théorie de l’art ainsi que la complicité de la direction. Depuis, l’homme enseigne toujours et ce malgré plusieurs signalements.
22. Je suis d’origine immigrée. Des collectionneur·euses me « complimentent » régulièrement sur mon français alors qu’il s’agit de ma langue maternelle.
23. J’ai 31 ans. Je cherche du travail. Un collectionneur m’invite chez lui « pour un dîner d’amateurs d’art » – « vous verrez ma collection ». J’arrive : nous ne sommes que deux. Il a prévu que l’on dîne en tête à tête, par terre sur une peau de bête. Je parle d’art. Un soir peu après, il m’invite à boire une coupe, je dis ok mais dans un lieu public (je cherche urgemment du boulot, j’ai quitté le mien dans un tiers-lieu quand le directeur a levé la main sur une artiste). Il me propose le bar du Crillon. Il boit et mange la bouche ouverte. On part en taxi à l’ouverture d’une nouvelle galerie. Là, dans le taxi, il met sa main sur ma cuisse et m’embrasse dans le cou. Pendant la soirée, je l’évite, je suis mal. Il m’écrira le lendemain : « Je peux briser votre carrière. »
24. Je suis enseignante en école d’art. Il y a quelques années, une étudiante, encouragée par la direction de l’école, porte plainte pour viol contre un autre étudiant de l’école. La justice classe l’affaire sans suite, jugeant les faits insuffisamment caractérisés. Quelques années plus tard, l’ancienne étudiante a déménagé. Lui est soutenu par les structures associatives locales d’art contemporain, il fait la communication graphique d’expos, participe à des expos et initie des ateliers. Les réseaux sociaux de ces structures mettent en avant sa présence. Je me questionne sur l’apparent silence, le soutien de ses amix pourtant très à proximité du débat et sur la manière possible de communiquer. Je ne sais pas comment agir.
25. Je suis à l’étranger et me retrouve à aller seule sans mon collaborateur à un dîner avec un collectif d’artistes hommes avec qui je dois travailler, l’entente est moyenne avec eux mais nous sommes à deux jours du vernissage. À la fin du dîner, alors que je suis assise sur ma chaise, le studio manager du collectif passe derrière moi sans que je m’en rende compte et me brûle les cheveux en y passant son briquet. Je suis dévastée, pleure, personne ne dit rien et on me fait passer pour la femme qui fait un scandale, prétextant qu’il puisse s’agir d’un accident. Quelques semaines plus tard, j’en parle à une amie qui connaît cette personne et me confie que plusieurs comportements problématiques ont déjà été identifiés chez cet homme. Un an et demi après, je vais saluer une jeune artiste récemment rencontrée et qui travaille dans une nouvelle très grande galerie dans le Marais. Elle m’apprend qu’il en est l’un des directeurs, je pars prétextant un rendez-vous tant cet épisode traumatisant me fait ressentir un sentiment de honte.
26. En école d’art, j’ai été agressée sexuellement par un étudiant. Le professeur à qui j’ai rapporté les faits m’a dit : « C’est rien, il est bizarre, c’est pour ça qu’il fait de bonnes photos. »
27. Début des années 2000, j’ai une vingtaine d’années et je travaille pour une grande institution culturelle publique parisienne. Un conseiller scientifique fait quotidiennement des blagues sexistes, misogynes, racistes et salaces, personne ne dit rien, on laisse faire, « c’est pas méchant », il est perçu comme un gai luron qui anime la galerie alors qu’il crée un climat toxique et anxiogène. Je subis, comme beaucoup, ses remarques, parfois je le rembarre, ce qui l’amuse, mais je me sens tellement subalterne et précaire que je préfère l’ignorer la plupart du temps. Il se trouve aussi qu’il a deux doctorantes sous sa coupe, qu’il harcèle également quotidiennement et met en compétition, là aussi personne de la direction n’intervient alors que leur souffrance est flagrante. L’une d’elle fera une dépression sévère (aujourd’hui on parlerait sans doute de burn-out), il dira qu’elle est hystérique… L’autre résistera mais n’en sera pas moins affectée et supportera difficilement ces années de thèse. Le conseiller sera finalement nommé professeur dans une grande université de province. J’apprends quelques années après qu’il s’est mis en couple avec une de ses étudiantes de plus de vingt ans sa cadette.
28. J’ai 25 ans, je porte une robe courte lors d’un dîner, un commissaire et expert en art moderne passe sous la table afin de prendre en photographie mon entrejambe avec son iPhone.
29. En poste dans un centre d’art, la directrice, un autre employé et moi recevons un mail détaillé de la part de deux personnes extérieures qui nous alertent sur un comportement de harcèlement sexuel avéré et sérieux de la part d’un homme que nous avons accueilli plusieurs mois en résidence très peu de temps auparavant, envers une jeune artiste. Je propose à la directrice d’enquêter auprès de notre équipe, principalement composée de jeunes femmes, afin de savoir si des agissements de ce type ont pu avoir lieu. La directrice refuse et s’insurge contre le ton « délateur » de ce message, qu’elle trouve très violent vis-à-vis de la personne décrite comme agresseur.
30. Un enseignant essaye de prendre des photos avec son téléphone portable des dessous des jupes des étudiantes pendant qu’elles présentent leurs travaux. Cela amuse ses collègues.
Retrouvez plus de témoignages sur cette page.
Les 200 premier·es signatairesLes signataires sont des personnes ayant subi ou subissant le type d’oppressions et de silenciations mentionnées dans cette tribune.
Si vous êtes concerné·es et souhaitez signer, vous pouvez le faire ici.
Alexia Abed, critique et commissaire indépendante
Clémentine Adou, artiste, enseignante et membre de DOC!
Celine Ahond, artiste
Line Ajan, curatrice
Isabelle Alfonsi, galeriste
Marie-Laure Allain Bonilla, historienne de l’art
Nino André, artiste
Léna Araguas, éditrice et designer graphique
Victoria Aresheva, commissaire d’exposition
Edwige Armand, MCF en Art numérique
Mikaela Assolent, médiatrice culturelle et chercheuse
Nour Awada, artiste et enseignante
Joan Ayrton, artiste et enseignante à la Villa Arson
Laëtitia Badaut Haussmann, artiste
Maja Bajevic, artiste plasticienne et professeur d’art
Aron Barbier, artiste
Camille Bardin, curatrice et critique d’art
Eva Barois De Caevel, curatrice et enseignante
Jeanne Barral, conservatrice
Clélia Barthelon, artiste et membre de somme toute
Maïc Baxane (Marie Jolu-Planques), artiste et graphiste
Devrim Bayar, curatrice
Juliette Beau Denès, artiste
Clotilde Beautru, travailleuse de l’art
Emmanuelle Becquemin, artiste, autrice, enseignante en école d’art
Eva Belgherbi, chercheuse en histoire de l’art
Camille Benarab-Lopez, artiste
Arlène Berceliot Courtin, curatrice, chercheuse et enseignante en école d’art
Juliette Bessette, historienne de l’art
Albine Bessire, travailleuse de l’art
Emma Bigé, philosophe et enseignante en écoles d’art
Tiphanie Blanc, critique d’art et éditrice
Adélaïde Blanc, curatrice
Virginie Bobin, curatrice, éditrice, traductrice
Florence Bonnefous, galeriste
Rada Boukova, artiste et enseignante
Anne Bourrassé, curatrice et autrice
Lorenza Brandodoro, senior artist liaison
Camille Brée, artiste et membre de Doc!
Émilie Brout, artiste et enseignante en école d’art
Salomé Burstein, curatrice indépendante
Marie Canet, critique d’art, enseignante en école d’art
Thelma Cappello, compositrice et artiste
Johana Carrier, éditrice et commissaire d’exposition
Céline Chazalviel, éditrice
Robyn Chien, artiste
Jagna Ciuchta, artiste et enseignante
Anna Colin, curatrice, éducatrice, chercheuse et jardinière
Christine Confiance, travailleuse de l’art, artiste
Contemporaines, association
Estelle Coppolani, poète
Lauren Coullard, artiste et enseignante en école d’art
Julie Crenn, historienne de l’art et commissaire d’exposition indépendante
Pauline Curnier Jardin, artiste
Chris Cyrille, critique d’art, curateur
Clémence de Montgolfier, artiste et autrice
Déborah De Robertis
Lorraine de Thibault, autrice et directrice de collection
Hélène Deléan, artiste et enseignante
Caroline Déodat, artiste, cinéaste
Vanessa Desclaux, curatrice, critique d’art et enseignante
Justine Do Espirito, galeriste
Marie Docher, photographe
Dorothée Dupuis, commissaire indépendante et directrice de Temblores Publicaciones, Mexico
Lucile Encrevé, historienne de l’art et enseignante
Aurélie Faure, commissaire d’exposition indépendante, éditrice et autrice
Lou Ferrand, autrice et curatrice
Flora Fettah, curatrice et critique d’art indépendante
Star Finch, auteur*e et enseignant*e
Ariane Fleury, chercheuse et commissaire d’exposition
Athénaïs Fondrevelle, autrice de bande dessinée
Marine Frœliger, artiste et enseignante
Garance Früh, artiste
Dora Garcia, artiste et enseignante
Julia Gault, artiste
Vanina Géré, critique d’art et enseignante en école d’art
Hélène Giannecchini, écrivaine, curatrice, enseignante
Isabelle Giovacchini, artiste
Geraldine Gourbe, commissaire d’exposition
Iris Gravemaker, danseuse et chorégraphe
Alice Guittard, artiste
Anya Harrison, curator et critique d’art
Marguerite Hennebelle, historienne de l’art, dessinatrice
Laura Huertas Millan, artiste, cinéaste, enseignante
Alix Hugonnier, travailleuse de l’art
Sarah Ihler-Meyer, critique d’art et commissaire d’exposition
Ilanit Illouz, artiste
Sandrine Israel-Jost, enseignante et chercheuse
Maud Jacquin, chercheuse et curatrice
V. Jourdain, travailleuse de l’art
Camille Juthier, artiste et enseignante
Flora Katz, critique d’art et commissaire d’exposition
Margaux Labesse, galerie
Anne Laforet, artiste et enseignante
Fanny Lallart, artiste et éditrice aux éditions Burn~Août
Marine Lang, travailleuse de l’art
Sophie Lapalu, critique d’art, enseignante en école d’art
Pia-Mélissa Laroche, artiste
Victoria Le Boloc’h-Salama, critique d’art
Magali Le Mens, historienne de l’art
Elisabeth Lebovici, historienne et critique d’art
Myriam Lefkowitz, artiste et enseignante
Lucille Leger, artiste
Les mots de trop, collectif de lutte contre les discriminations en école de la culture
Elena Lespes Muñoz, curatrice et responsable des publics à Bétonsalon
Lola Levent, artiste, poète, fondatrice de D·I·V·A·
Marie Madec, galeriste
Paul Maheke, artiste, enseignant en école d’art
Liza Maignan, curatrice et autrice
Ambre Maillot, artiste designer
Horya Makhlouf, critique d’art et commissaire d’exposition
Guslagie Malanda, actrice et curatrice indépendante
Marianne Maric, artiste
Haydée Marin-Lopez, artiste et commissaire d’exposition
Maud Marique, artiste & enseignante en école d’art
Michèle Martel, historienne de l’art et enseignante
Isabelle Massu, artiste et enseignante
Elsa Mazeau, artiste et enseignante
Antoine Medes, artiste
Ana Mendoza Aldana, critique d’art et commissaire d’exposition
Claire Migraine, travailleuse de l’art
Salma Mochtari, chercheuse, traductrice et curatrice
Léna Monnier, curatrice
Cynthia Montier, artiste
Rafael Moreno, artiste
Clothilde Morette, commissaire d’exposition
Pascaline Morincome, chercheuse
Estelle Nabeyrat, travailleuse de l’art
Alice Narcy, curatrice
Émilie Notéris, enseignante, écrivaine, théoricienne
pascale obolo, curatrice, chercheuse, éditrice
Sophie Orlando, historienne de l’art
Oihana Ospital, artiste
Camille Paulhan, historienne de l’art, critique d’art et enseignante
Lætitia Paviani, autrice
Julie Pellegrin, curatrice et critique d’art
Émilie Perotto, artiste et professeure-chercheure en école d’art
Laurence Perrillat, consultante en transition écologique pour la culture
Camille Philippon, chercheuse en histoire de l’art
Pol Pi, chorégraphe et pédagogue
Benoît Piéron, artiste
Marie Plagnol, curatrice, responsable communication & médiation au CAC Brétigny
Madeleine Planeix-Crocker, curatrice, chercheuse et enseignante
Berni*e Poikāne, vidéaste
Elisa Pône, artiste
Katia Porro, curatrice et directrice d’In extenso et La belle revue
Mathilda Portoghese, commissaire
Chloé Poulain, curatrice
Mathilde Provansal, chercheuse en sociologie
Rosanna Puyol Boralevi, éditrice
Kantuta Quirós, curatrice, théoricienne de l’art, enseignante
Clément Raveu, curateur
Emilie Renard, directrice de Bétonsalon
Georgia René-Worms, autrice-curatrice
Caroline Reveillaud, artiste et enseignante
Lili Reynaud-Dewar, artiste et enseignante en école d’art
Camille Richert, historienne, curatrice, enseignante
Elisa Rigoulet, autrice et galeriste
Mathilde Rouiller, artiste-chercheuse
Chloé Royer, artiste
Élodie Royer, curatrice et critique d’art
Olga Rozenblum, chercheure, programmatrice
Chloé Salgado, galeriste
Martha Salimbeni, graphiste & enseignante
H·Alix Sanyas, artiste, graphiste, réalisateurice & formateurice en design
Julie Sas, artiste et autrice
Liv Schulman, artiste
Clara Schulmann, autrice et enseignante en école d’art
Sephora Shebabo, artiste
Louise Siffert, artiste et membre de DOC!
Clio Simon, artiste autrice
Floraine Sintès, artiste
Barbara Sirieix, autrice
Ghita Skali, artiste
Apolonia Sokol, artiste et enseignante à l’Esam Caen-Cherbourg
Eleonora Strano, artiste et enseignante
Katrin Ströbel, artiste et enseignante en école d’art
Mathilde Supe, réalisatrice
Nastassia Takvorian, artiste
Ramaya Tegegne, artiste, membre de Wages For Wages Against
Kengné Téguia, artiste
Aliha Thalien, artiste
Vanessa Theodoropoulou, chercheuse et enseignante en école d’art (TALM)
Eden Tinto Collins, artiste
Nanténé Traoré, artiste visuel et auteur
Céline Vaché-Olivieri, artiste et enseignante
Ana Vega, artiste
Sophie Vela, designer graphique / travailleuse de l’art
Elsa Vettier, commissaire d’exposition indépendante
Laure Vigna, artiste et chercheuse
Anne Vimeux, curatrice, galeriste
Agnès Violeau, curatrice, autrice
Ericka Weidmann, journaliste culture
Elora Weill-Engerer, historienne de l’art et curatrice
Mawena Yehouessi, curatrice, chercheuse et praticienne
Hani Yikyung Han, artiste
Giovanna Zapperi, professeure d’histoire de l’art contemporain
Alicia Zaton, artiste plasticienne et scénographe
Marion Zilio, autrice, curatrice et enseignante
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