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Dans la série, réflexions et risques dans le BDSM, voici le deuxième article qui va simplement poser les types de risques par typologie d’engagements. C’est un article pour définir des bases qui seront utilisées dans les articles suivront. Le BDSM est un domaine où le pire côtoie le meilleur. J’ai vu de nombreuses relations BDSM…
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Le jeune homme a été agressé au couteau et laissé pour mort par deux inconnus, ce 3 janvier, alors qu'il se rendait à son travail, dans la banlieue de Kampala. D'abord jugé dans un état critique, son pronostic vital n’est désormais plus engagé, selon la police.
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Moins d’une sur cinq : la proportion de femmes parmi les 1000 personnalités citées dans les journaux a baissé en 2023. L'Ifop compte peu de femmes parmi les personnalités préférées des Français.es. Des ambiguïtés planent sur l’affaire Depardieu… Nos vœux 2024 sont teintés de détermination.
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Moins d’une sur cinq : la proportion de femmes parmi les 1000 personnalités citées dans les journaux a baissé en 2023. L'Ifop compte peu de femmes parmi les personnalités préférées des Français.es. Des ambiguïtés planent sur l’affaire Depardieu… Nos vœux 2024 sont teintés de détermination.
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Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Naomi Titti recevra la chercheuse en sociologie Maëlys Tirehote-Corbin, actuellement en thèse et autrice des articles « La fabrique des bédéistes : quelle place pour les femmes ? » (publié en 2023 dans l'ouvrage collectif « La fabrique de la bande dessinée » aux éd. Hermann) & « Une lecture critique de l’histoire de la bande dessinée entre invisibilisation et exclusion : le cas des autrices en France » (publié en 2023 dans la revue en ligne « Image du Travail, Travail des Images »).
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 18 janvier 2024.
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La cour suprême des Pays Bas a statué quant à l'obligation de reconnaissance des mariages contractés entre personnes de même sexe à l'ensemble des îles des Antilles néerlandaises, ouvrant la voie à un processus probable de légifération à Aruba, Curaçao et Sint-Maarten.
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La sexualité est souvent considérée comme un aspect intime de la vie humaine, mais ses implications sur la santé globale sont souvent sous-estimées. Des études récentes suggèrent que l’activité sexuelle régulière peut contribuer de manière significative à une meilleure santé physique et mentale.
Engager une activité sexuelle régulière a été associé à une diminution du stress et de l’anxiété. Pendant l’orgasme, le cerveau libère des endorphines, des hormones du bonheur qui agissent comme des analgésiques naturels, réduisant ainsi la sensation de douleur et favorisant une sensation de bien-être. De plus, le contact physique intime peut entraîner une libération d’ocytocine, l’hormone de l’attachement, qui favorise les sentiments de sécurité et de détente.
Une activité sexuelle régulière est souvent liée à une meilleure qualité de sommeil. L’excitation sexuelle et l’orgasme déclenchent la libération de prolactine, une hormone associée à la relaxation et à l’induction du sommeil. En favorisant un sommeil plus profond et réparateur, la sexualité peut contribuer à une meilleure santé globale.
Impact positif sur la santé cardiovasculaireDes études ont montré que l’activité sexuelle...Lire la suite sur Union
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Dans une société où la sexualité est omniprésente, il est impératif de promouvoir une approche saine et équilibrée de cette dimension humaine essentielle. Cultiver une sexualité saine va bien au-delà de la simple éducation sexuelle; c’est un voyage vers l’épanouissement personnel, la compréhension mutuelle et le respect des limites individuelles.
Le premier pilier d’une sexualité saine réside dans la connaissance et la compréhension de son propre corps. L’éducation sexuelle devrait commencer tôt, encourageant la reconnaissance et l’acceptation de la diversité corporelle. Il est crucial d’enseigner aux jeunes que chaque individu est unique et que la confiance en soi découle de l’acceptation de son propre corps.
La clé d’une sexualité épanouissante réside dans la communication ouverte et honnête entre les partenaires. Il est essentiel de créer un environnement où chacun se sent à l’aise d’exprimer ses besoins, ses désirs et ses limites. Cette communication permet non seulement de renforcer la connexion émotionnelle, mais aussi d’éviter les malentendus et les attentes non satisfaites.
Consentement et déconstruire les stéréotypesLe consentement est la pierre angulaire d’une sexualité saine. Il doit être mutuel, explicite et révocable à tout...Lire la suite sur Union
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SOS homophobie dénonce et condamne une note de l’évêque de Bayonne, Marc Aillet, appelant à la mise en œuvre de « thérapies de conversion » à l’encontre des personnes homosexuelles Dans une note de l’évêque de Bayonne, publiée sur le site internet du diocèse le 29 décembre, l’évêque Marc Aillet appelle les personnes « engagées […]
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La base d’une relation sexuelle saine est la communication. Exprimez vos désirs, écoutez ceux de votre partenaire et soyez ouvert à discuter de vos fantasmes et limites. Une communication honnête renforce la compréhension mutuelle et favorise une connexion plus profonde.
Découvrez les fantasmes de votre partenaire et partagez les vôtres. Si vous êtes tous les deux à l’aise, explorez de nouvelles expériences pour pimenter votre vie sexuelle. Assurez -vous que tout se fait dans le respect des limites et du consentement mutuelle.
Une relation sexuelle épanouissante va au-delà de l’acte physique. Cultivez une intimité émotionnelle en partageant vos pensées, vos sentiments et vos expériences. Plus vous êtes connectés émotionnellement, plus votre relation sexuelle sera épanouissante.
Variez les activités sexuelles et respecter le rythme de chacunNe tombez pas dans la routine. Expérimentez différentes positions, lieux ou scénarios pour maintenir l’excitation. L’exploration sexuelle peut raviver la passion et stimuler le désir.
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Dr. Hazbi œuvre dans l’enseignement universitaire, l’économie, l’art et la politique. Son téléphone est bourré de réflexions qu'iel s'empresse de retranscrire, couche par couche.
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Adopté par le parlement en juin dernier, le mariage pour toutes et tous est entré en vigueur ce 1er janvier 2024 en Estonie, premier pays de l'ex-URSS à l'avoir légalisé, et le 15e au sein de l'Union européenne.
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Pour la septième année consécutive, le prix Alice Guy sera décerné à une réalisatrice. Le public devra faire son choix parmi 106 œuvres en compétition, soit 8 de plus que l’an passé.
L’article Toujours plus de réalisatrices en lice pour le prix Alice Guy est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Pour la septième année consécutive, le prix Alice Guy sera décerné à une réalisatrice. Le public devra faire son choix parmi 106 œuvres en compétition, soit 8 de plus que l’an passé.
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Partenaires sur le terrain mais également dans la vie, l'Australienne Ellie Carpenter et la Néerlandaise Danielle Van de Donk ont annoncé leurs fiançailles sur Instagram, félicitées par leur club et plusieurs de leurs coéquipières.
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What are your biggest challenges?
Between wars, ecology and patriarchy…needless to say that believing in society is a challenge in itself.
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Vibrez en toute discrétion en utilisant votre smartphone, commandé par vous-même ou votre partenaire. Sexy Secret Panty est un vibromasseur Satisfyer qu’on peut fixer sur n’importe quelle culotte et dont la vibration est déclenchée à distance par une application.
Le secret est dans le positionnement ajustable dans la culotteSatisfyer, la marque de sextoys allemande dont le positionnement (haha) est de proposer des produits accessibles à toutes les bourses (hoho), a déjà développé plusieurs variantes du Sexy Secret. Ce sont des stimulateurs clitoridiens pour toutes les occasions et discrets.
Dans le cas du Sexy Secret Panty, la stimulation est externe grâce à un objet incurvé, très doux au toucher (silicone). On peut ajuster la position à l’aide d’un capuchon aimanté et ajustable sur la culotte.
Si cette fonction est plutôt bien pensée, il n’empêche qu’il vaut mieux porter un pantalon et une culotte bien serrés.Pour ma part, j’ai trouvé les vibrations insuffisantes (et pourtant la puissance et le bruit étaient au max) et pas assez précises. C’est toute la vulve qui est stimulée, et non le clitoris.
Toutes les fonctionnalités “classiques” des stimulateurs clitoridiensPour actionner les vibrations, il y a deux options :
Ensuite, le pack maintenant classique des modes est disponible : 8 modèles standard de vibrations, ou bien vibrations contrôlées par l’écran tactile ou encore vibrations actionnées par le son (d’une voix ou d’une musique). Dans ce dernier cas de figure, il faut être très proche du micro et, malgré ça, les vibrations sont bien moins puissantes.
Un sextoy sexy mais pas si secretDernière remarque, je recommande de tester l’ambiance sonore du lieu où vous projetez d’utiliser votre jouet Sexy Secret avant de vous lancer. La vibration est assez importante et le son associé aussi. C’est ok pour un apéro dans un bar où la musique et les conversations peuvent couvrir le bruit. Mais oubliez le déjeuner en famille silencieux du dimanche midi !
Si vous êtes tentées de découvrir ce sextoy à caler dans sa culotte et vous faire votre propre avis, le Sexy Secret de Satisfyer est vendu chez Passage du Désir au prix de 39,90€.
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Le reportage Arte « Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Eglise » est le résultat d’une enquête mondiale de deux ans, au sein de cette structure patriarcale extrêmement verrouillée et puissante.
Dieu est un homme… patriarcal et abuseurArte nous apprend que des prêtres profitent de leur pouvoir et de l’emprise qu’ils ont sur les jeunes religieuses pour les abuser sexuellement.
« Partout dans le monde, dans toutes les institutions catholiques, les religieuses sont éduquées dans l’obéissance à Dieu et à ses messagers sur Terre, les prêtres. Dans leur toute puissance, certains hommes d’Eglise exercent une emprise, qui peut être sans limite. »
Citation extraite du reportage Arte « Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Eglise«
Alors qu’on inculque à ces jeunes filles des valeurs de chasteté féminine, des prêtres les violent. Ainsi, au traumatisme physique et psychologique de la violence sexuelle, s’ajoute celui du traumatisme religieux. Comment donner sens à sa foi, quand les messages véhiculés par l’Eglise sont à ce point trahis par ses représentants ?
La manipulation psychique de la religion crée une sidération sur les jeunes religieuses. Des prêtres instrumentalisent les textes religieux, pour satisfaire leurs pulsions sexuelles et soumettre les femmes à leur perversion sexuelle. Les religieuses vont porter en elles la honte d’avoir brisé le voeu de chasteté et la peur du parjure. Cette double souffrance les pousse à garder le silence.
Religieuses abusées par tout un systèmeOn apprend également que les religieuses qui tombent enceintes à cause des abus sexuels sont chassées de l’Eglise. Ceci en sachant que l’Eglise interdit formellement l’ avortement des femmes. Elles se retrouvent donc esseulées devant l’indifférence de l’institution à laquelle elles ont prêté allégeance.
Un focus est également porté sur un système rôdé de prostitution sexuelle au sein de l’Eglise catholique en Afrique. On y pratique même des avortements clandestins, encouragés en secret par des congrégations religieuses, à la suite de viols. En réalité, sur tous les continents, des prêtres incitent à avorter quand ils sont les abuseurs.
L’Eglise doit impérativement faire son procès et éradiquer de sa structure les prêtres pédocriminels et agresseurs sexuels des femmes. Cela ne se fera pas sans une remise en cause profonde de ses fondations patriarcales.
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Les maladies chroniques, qu’elles soient physiques ou mentales, peuvent représenter un défi quotidien. Il existe des stratégies et des attitudes qui peuvent aider à améliorer la qualité de vie pour ceux qui en sont touchés.
La première étape cruciale consiste à accepter sa condition. La résilience face à une maladie chronique commence par reconnaître la réalité de la situation. Cela permet d’ajuster les attentes et de travailler sur l’adaptation à un mode de vie différent. Accepter ne signifie pas abandonner, mais plutôt trouver un nouvel équilibre.
Se familiariser avec sa maladie est une arme puissante. La connaissance approfondie de la condition permet de mieux comprendre les symptômes, les traitements et le s stratégies d’adaptation. Être autonome dans la gestion de sa santé donne un sentiment de contrôle, réduisant ainsi le stress associé à la maladie.
L’importance du soutien social ne peut être surestimée. Parler ouvertement de sa maladie avec ses proches peut renforcer les liens affectifs et favoriser un environnement de compréhension. Rejoindre des groupes de soutien ou des communautés en ligne offre également une plateforme pour partager des expériences et des conseils.
Bien être physique et planificationLe bien-être physique et mental est...Lire la suite sur Union
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Le vaginisme est une contraction involontaire des muscles du plancher pelvien qui entourent le vagin. Cette contraction peut rendre la pénétration vaginale difficile voire impossible, que ce soit lors de rapports sexuels, d’un examen gynécologique ou même lors de l’utilisation de tampons. Cette condition peut survenir de manière primaire, c’est-à-dire depuis le début de la vie sexuelle de la femme, ou de manière secondaire, après une période sans difficultés apparentes.
Les symptômes du vaginisme varient d’une personne à l’autre, mais comprennent généralement une sensation de brûlure ou de douleur lors de toute tentative de pénétration. Cela peut entraîner une appréhension intense avant les rapports sexuels, créant un cercle vicieux de peur et d’anxiété. Les femmes atteintes de vaginisme peuvent également ressentir une gêne lors d’examens gynécologiques réguliers, ce qui peut affecter leur suivi médical.
Sur le plan psychologique, le vaginisme peut entraîner des problèmes d’estime de soi, de stress et de dépression. Les relations intimes peuvent être mises à l’épreuve, avec des conséquences potentielles sur la vie de couple. Il est essentiel de reconnaître l’impact émotionnel de cette condition et de fournir un soutien...Lire la suite sur Union
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Au revoir année 2023 et bienvenue à toi année 2024… tu vas être exceptionnelle, je le sens ! En attendant, voici un bilan de l’année 2023, les meilleurs articles, nos projets futurs et un petit update sur le financement en libre conscience du site. Bonne année et bilan de 2023 Toute l’équipe de NouveauxPlaisirs.fr vous…
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On ne sait pas tout, on nous cache des choses ! Rien que le mot « sodomie » et sa connotation religieuse nous renvoie dans les cordes de l’histoire. Selon l’Ancien Testament, l’Éternel aurait fait tomber sur Sodome et Gomorrhe une pluie de soufre et de feu pour avoir réservé un accueil peu amical aux étrangers qui la visitaient…Quel était donc ce traitement infâme ? Les habitants de Gomorrhe voulaient connaître les visiteurs en question… Ils n’étaient pas accueillants, voilà rien de pire.
De fil en aiguille, l’idée a fait son petit bonhomme de chemin jusqu’au Moyen-âge, au cours duquel le terme ne recouvre plus seulement l’acte de pénétration anale, mais toutes les pratiques non labellisées par la saint Église. Les moines fréquentent les bordels de même de pour les époux, aucun problème.
Par contre la masturbation ? Sodomie. La fellation ? Sodomie. Et la sodomie? Sodomie. Ces gens vivaient dans un monde de sodomie. Tout ce qui ne visait pas à la reproduction en bonne et due forme avec l’épouse attitré était de la sodomie( excepté les prostitués qui étaient considéré comme « infécondes » ) . Et encore, il ne fallait pas besogner madame trop souvent dans l’année.On a même parlé d’un rapport tous les 250 jours à un certain moment. Ce qui expliquerai l’histoire des bordels.
Ce n’est qu’à partir du 18ème siècle que les messieurs pourront commencer à s’enculer sans craindre le bûcher.On dénombre seulement six hommes brûlés vifs durant ce siècle, dont un seul avait vraiment commis une sodomie homosexuelle, ouf ! Mais l’interdiction de la sodomie ne sera levée en France officiellement en 1981.
En 2015,...Lire la suite sur Union
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« Bonjour moi c’est Mathis Est-il malsain de fantasmer sur ma sœur lors de mes masturbations sans même ressentir une envie de relation sexuelle avec elle, par ailleurs ? Chez nous, l’éducation est très stricte, pas question de parler de sexe. Mais un jour j’ai entendu ma sœur avoir des relations avec une autre fille qui m’attirait beaucoup, en plus… Depuis, il m’arrive souvent de me masturber en y repensant et je culpabilise quand je repense aux bruits, aux gémissements. J’ai 19 ans et je n’ai jamais eu de copine, je suis très timide et complexé. Suis-je normal de fantasmer sur tout ça ? Je voudrais bien ne plus fantasmer sur ma sœur, mais je n’y arrive pas. Merci de vos conseils. »
Les conseils de notre sexologue :On ne le dira jamais assez, il y a une grande différence entre désir réel et fantasme. Votre sœur est naturellement au centre de vos premiers émois sexuels, puisque c’est elle qui vous a permis d’apercevoir les particularités du corps féminin. C’est avec elle que vous avez, comme tous les enfants, joué au Papa et à la Maman, ou au Docteur, jeux qui permettent d’aller voir ce qui se passe côté culotte…
En grandissant ce qui était des jeux enfantins a pris une orientation plus sexuelle et vous avez commencé à fantasmer sur elle, c’est à dire à imaginer ce que vous pourriez faire avec une fille comme elle. Et là dessus,...Lire la suite sur Union
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de Mademoiselle Marcelle LAPOMPE Pour terminer, l’année avec le sourire. Le langage en est très savoureux et plaisant rare document toujours lisible malgré les années avec quelques expressions à deviner Sexologie-magazine vous souhaite une très bonne Année
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Obsédé par l'homosexualité, Évariste Ndayishimiye a de nouveau qualifié le « mariage homosexuel » de « pratique abominable », appelant à « lapider » les homosexuels pour conjurer la « malédiction divine ».
L’article Le président burundais Évariste Ndayishimiye : « On devrait mettre les homosexuels dans un stade et les lapider » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Doit-on vraiment encadrer l’infidélité pour la déculpabiliser, voire la décriminaliser ? Même animé des meilleurs sentiments, nul ne peut prétendre être assez fort pour résister à une tentation. Beaucoup de couples traversent des phases de lassitude, des habitudes se sont installées, le désir faiblit surtout si la sexualité est restée ancrée à des niveaux pulsionnels, … Continuer la lecture de « Doit-on vraiment encadrer l’infidélité? »
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Pour Noël, m’a été offert un joli opuscule féministe intitulé En bons pères de famille. Son autrice se nomme Rose Lamy. Je ne résiste pas à citer la fin de cet essai de fiction sociale : «Les hommes violents ne sont ni des monstres affreux, ni les héros d’un roman national inventé pour les dédouaner […]
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Qu’en est-il vraiment ici et aujourd’hui ? Ne faut-il pas éviter de prendre pour vérités des discours et prises de positions qui n’ont d’autre légitimité que celle de se faire entendre ? Une nouvelle mode arrive des États Unis : la flexogamie. Pour certaine célébrités américaines, c’est en la pratiquant qu’ils ont sauvé leur couple. … Continuer la lecture de « La flexogamie: remède à l’infidélité? »
Cet article La flexogamie: remède à l’infidélité? est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Ils avaient attiré la jeune fille de 16 ans dans un parc pour la poignarder. Ils encourent la prison à vie. Une peine qui sera confirmée en février prochain avec la levée du secret de leur identité.
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J’ai vécu une expérience troublante il y a quelque temps : un orgasme énergétique d’une puissance incroyable. Je vous raconte tout dans cet article. C’était lors d’une journée avec E., elle a commencé par des caresses des tétons, de longues caresses, de plus en plus précises. Ma respiration s’accélère, j’adore que l’on me caresse les…
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Cet article Israël-Palestine : contre le double standard, pour la liberté d’expression provient de Manifesto XXI.
Manifesto XXI publie cette tribune rédigée par Claire Touzard & Léane Alestra, signée par plus de 700 personnes dont 200 personnalités, notamment Michèle Sibony, Didier Fassin, Rony Brauman, Guillaume Meurice, Nesrine Slaoui, Arnaud Valois et Rachida Brakni.Depuis le 7 octobre 2023, le traitement politique et médiatique français de la situation tragique en Israël et en Palestine est, pour nous, plus qu’alarmant.
Nous essayistes, universitaires, humanitaires, acteurs et actrices de la scène culturelle, journalistes, militantes et militants et collectifs de gauche, condamnons la prolifération des discours d’extrême droite, le double standard à l’œuvre dans les médias, la censure de manifestations de penseuses et penseurs pour la paix par nos élus et notre exécutif par les voies de préfectures. Nous invitons les citoyens et citoyennes à lutter à nos côtés.
Deux poids, deux mesures : vers la fin de la liberté d’expression ?Le mercredi 6 décembre 2023 dernier au Cirque Electrique (Paris 20e), devait se tenir une conférence intitulée «Contre l’antisémitisme, son instrumentalisation et pour la paix révolutionnaire en Palestine », avec la philosophe américaine juive d’envergure mondiale Judith Butler ainsi qu’une intervention vidéo de la militante humaniste Angela Davis. Ce rendez-vous a été interdit par la Mairie de Paris sous prétexte d’éventuels « troubles à l’ordre public ». Une décision inédite, que Judith Butler a elle-même décrite comme une « farce » dans un article de Médiapart. Cette ingérence politique de la Mairie est d’autant plus incompréhensible que la Préfecture de Police avait approuvé l’organisation de ce rendez-vous. Cette dernière est pourtant prompte à interdire les rassemblements décoloniaux (rassemblement pour la Palestine, marches des familles des victimes de violences policières…).
Cette interdiction est pour nous le résultat d’une escalade vertigineuse dans le double-standard en termes de liberté d’expression.
Car en effet, pendant ce temps-là, le Rassemblement National, parti politique aux racines et à la trame politique profondément antisémites est considéré comme légitime à une marche contre l’antisémitisme organisée par le Sénat. Et des groupes d’extrême droite tels que le GUD et Génération Identitaire, aux idéologies nationalistes dangereuses, sont autorisés à manifester au Panthéon à Paris, quitte à fermer des lycées pour leur laisser battre le pavé. Leur dangerosité étant dès lors clairement établie, pourquoi leurs manifestations ne sont-elles pas interdites ?
Ce « deux poids, deux mesures » qui consiste à criminaliser les mouvements progressistes et humanistes mais à fermer les yeux sur la montée de groupuscules extrémistes, devrait toutes et tous nous questionner. Aujourd’hui l’heure est à la confusion, à l’inversion des réalités, et nous nous inquiétons de voir notre pays sombrer dans l’obscurité.
Les rassemblements pour la liberté des Palestiniens et Palestiniennes ne devraient pas être remis en question : ils participent à une réflexion globale contre toutes les formes de violences et les systèmes d’oppression.
De la même façon qu’il faut condamner les actes criminels du Hamas perpétrés le 7 octobre, et se mobiliser pour la libération des otages israéliens et palestiniens, il est nécessaire de dénoncer « la catastrophe humanitaire » (terme employé par le Sécrétaire général de l’ONU) vers laquelle mène l’opération militaire massive et criminelle menée par Israël.
Des millions de personnes dans le monde, des artistes, intellectuels et militants renommés, des organisations juives pour la paix, des mouvements de gauche rassemblant Israéliens et Palestiniens, appellent au cessez-Le-Feu et à la fin de l’occupation de la Palestine. Cet élan pour la justice sociale d’ampleur internationale, œuvre à trouver une solution de paix et de sécurité pour les civils Palestiniens comme Israéliens. C’est un mouvement qui ne s’attaque à aucune religion mais dénonce les conséquences désastreuses de la colonisation. Et si certains militants et militantes diffusent des propos antisémites, nous le condamnons, ils et elles n’incarnent en rien ce combat.
Aussi nous demandons que cessent la criminalisation, la caricature et la censure de ces évènements. En revanche, nous appelons à ce que les regroupements néonazis et fascistes, qui rappellent les heures les plus sombres de notre pays, soient proscrits et condamnés fermement par nos élus et notre gouvernement.
Une médiatisation déséquilibrée : le piège des amalgamesNous pensons que certains médias français participent à montrer une vision tronquée de la situation. Ils installent des récits binaires, des raccourcis dangereux, des amalgames dramatiques, qui ont une influence néfaste sur l’opinion publique. Sur des chaînes de grande écoute : BFMTV, Europe 1, CNews, règne une véritable asymétrie dans la façon de traiter la situation en Israël-Palestine. Double standard, désinformation, propagande, déshumanisation des Palestiniens… De nombreux éditorialistes discréditent la parole palestinienne et ciblent la communauté musulmane. Des paroles très graves appelant à hiérarchiser des vies civiles sur des plateaux TV ont été proférées.
Jamais les éditorialistes d’extrême droite n’y ont été autant représentés. Parallèlement, très peu de penseurs progressistes israéliens ou palestiniens sont invités à s’exprimer. Les seuls militants, essayistes ou chercheuses et chercheurs qui se sont pliés à l’exercice en sont ressortis traumatisés. Ainsi la militante franco-palestinienne et juriste Rima Hassan, lors d’une conférence organisée par l’AJAR (Association des Journalistes Antiracistes et Racisé·e·s) a annoncé préférer retourner dans un camp de réfugiés palestiniens et quitter la France, car elle ne s’y sentait plus en sécurité.
Nous sommes consternés de voir la douleur être instrumentalisée par des éditorialistes à des fins racistes. Nous sommes perplexes de constater à quel point le récit d’une « guerre de religion » fictive, créée de toutes pièces par certains journalistes, est en train de créer une fracture irréparable au sein de notre société. Nous nous demandons pourquoi les faits et les termes comme “apartheid”, pourtant véhiculés par des rapports d’Amnesty International et des enquêteurs de l’ONU, sont écartés des débats français.
Nous demandons de regarder la situation à Gaza et en Cisjordanie avec lucidité et objectivité. Les civils palestiniens n’ont pas accès aux télécommunications. Nombre de journalistes sur place ont dû cesser d’exercer leur métier au vu des conditions dangereuses (Au moins 87 journalistes palestiniens ont été tués depuis le début du conflit selon la International Federation of Journalists). Ce déséquilibre informationnel doit être pris en compte et il est d’autant plus important de relayer correctement les voix palestiniennes, de bannir la propagande, et de s’en tenir aux faits et non aux allégations.
Une attaque contre tous les citoyens et citoyennesNous déplorons plus largement les attaques contre les citoyennes et citoyens diffusant des sources d’informations fiables sur la situation en Palestine. De nombreux militants, journalistes, intellectuels, artistes et personnalités publiques ont subi des menaces en ligne, du cyberharcèlement, des agressions à caractère raciste sur leur lieu de travail. Plusieurs universitaires traitant de la Palestine font également face à des pressions voire de la censure, tandis que les mouvements progressistes sont ensevelis par des propos diffamatoires les accusant de soutenir le Hamas. Le grand rassemblement du 25 novembre contre les violences faites aux femmes a été attaqué par des journalistes qui, avant de vérifier les faits, ont porté des allégations graves envers des activistes luttant pour des droits essentiels. Les violences sexuelles sont considérées comme une arme de guerre (Amnesty International), un problème tragique et structurel qui touche tous les civils et particulièrement les femmes dans le monde entier. Nos luttes sont collectives, contre toutes les violences, et pour toutes les femmes.
Les actes d’intimidation qui se démultiplient, éteignent des voix nuancées et laissent les discours les plus dangereux s’y substituer. Aussi nous appelons tous les citoyennes et citoyens à conserver un esprit critique dans ce climat saturé de tensions et d’intérêts contradictoires.
Nous préconisons de combattre les deux racismes de l’antisémitisme et de l’islamophobie d’une même voix. Ces luttes sont étroitement liées et méritent des marches, des tribunes, qui les unissent.
Nous invitons à dissocier les groupes et partis politiques des civils, pour éviter les raccourcis biaisés et dangereux. Mais aussi à refuser les altercations en ligne, la haine dans les médias, et à privilégier le dialogue.
Enfin nous souhaitons que les luttes féministes, antiracistes, décoloniales, cessent d’être instrumentalisées.
Nous pensons que s’attaquer sans relâche aux défenseurs et défenseuses des droits, dans une période aussi fragile pour nos démocraties, représente le plus grand des dangers. De nombreux débats sont encore à mener au sein de nos mouvements. Les partis de gauche qui nous représentent doivent être les premiers à se remettre en question. Il sera nécessaire de se réapproprier tous les combats pour mieux les faire converger.
Mais pour cela, il faut créer des ponts et non des oppositions imaginaires, qui ne font que servir certains intérêts politiques ou économiques et participer à un grand basculement vers la haine et l’intolérance.
Les temps sont graves. Il y a urgence. Notre priorité est d’interpeller nos gouvernements pour mettre fin au massacre en cours en Palestine et sauver la vie de tous les civils. Le danger serait de s’enfermer dans le silence face à l’horreur.
S’élever pour la liberté, contre l’injustice et l’oppression, voilà qui devrait être notre combat à toutes et tous, et des notions au cœur de notre démocratie.
Aussi, ne nous trompons pas d’ennemis.
Note de fin : Dès le 13 décembre nous avons proposé cette tribune, volontairement accessible et nuancée, à la presse généraliste. Elle touche d’autant plus juste que par la suite, nombre d’intellectuel·le·s comme Masha Gessen, ou des artistes comme Mykki Blanco, ont elleux aussi vu certains de leurs événements ou nominations annulées.Premières signatures :
Claire Touzard, écrivaine et journaliste
Michèle Sibony,militante pour la paix et membre de l’Union juive française pour la paix (UJFP)
Didier Fassin, anthropologue et médecin
Rony Brauman, médecin, essayiste, et ex-président de Médecins sans frontières
Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur de radio
Nesrine Slaoui, journaliste et écrivaine
Rachida Brakni, actrice et metteuse en scène française
Anne Cissé, réalisatrice
Eyal Sivan, auteur et cinéaste
Léonie Pernet, musicienne
Arnaud Valois, acteur
Anna Toumazoff, militante féministe et présentatrice radio
Morgane Ortin, écrivaine
Samah Karaki, neuroscientifique et autrice
Camille Teste, essayiste
Rozenn Le Carboulec, journaliste
Nathalie Sejean, écrivaine, créatrice de podcast
Ylias Nacer, directeur artistique
Naima Ghermani, professeure d’histoire moderne
Aysam Rahmania, producteur de musique
Claire Roussel, journaliste société et féminisme
Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration magazine
Léa Chamboncel, éditorialiste et fondatrice de Popol Média
Manifesto XXI
Hanneli Victoire, journaliste
Elvire Duvelle-Charles, essayiste, réalisatrice et activiste féministe
Lucie Barette, chercheuse en littérature et en sciences de l’information et la communication
Nathanael Jeune, chercheur et vulgarisateur en sciences de l’éducation
Sébastien Carrassou, astrophysicien et vulgarisateur scientifique
Juliette Todisco, enseignante et créatrice de contenus (@macho.boulot.dodo)
Racisme Invisible,
Léa Chamboncel, journaliste et fondatrice de Popol
Elsa Kedadouche, directrice éditoriale On ne compte pas pour du beurre
Soantinforme, militant et vulgarisateur sur les questions LGBTQIA
Louise Morel, essayiste
Pauline Ferrari, journaliste et essayiste
Mulov, artiste
Gaetane Rosell, artiste
Joyce Rivière, poète et écrivaine juive
Alice Plane, senior fellow, Brown University
Bérénice Hamidi, enseignante chercheuse
Thomas Vescovi, chercheur indépendant
Chloé Wary, autrice de bande dessinée
Loïc Sécheresse, dessinateur
Anaïs Bourdet, militante et essayiste féministe
Floralie Resa, militante queer et chrétienne
Margorito, créatrice de contenus de revues littéraires
Aline Laurent-Mayard, essayiste
Aaliyah Xpress, drag queen et médecin
Clémence Allezard, documentariste radio
Mélie Boltz Nasr, autrice
Racisme invisible, média
Jamal de JINS Podcast, auteur-réalisateur, podcasteur, conférencier
Daisy Letourneur, essayiste et membre du collectif « Toutes Des Femmes »
Florence Rivières, écrivaine et scénariste
Stéphanie Latte Abdallah, historienne et anthropologue du politique, directrice de recherche au CNRS
Irène Jouannet, réalisatrice et militante historique du MLAC
Babouchka Babouche, drag queen
Jacqueline Ménoret & María Laura Ribadeneira, cofondatrices et corédactrices de Version Originale
Lou, fondateurice de THE FBC PARIS
Tienstiens, auteur de bande dessinées
Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
Najet Zammouri, vice-présidente de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme
Myriam BENRAAD, politologue, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Paris
Chakib Ararou, doctorant en littérature arabe, Aix-Marseille Université
Olivier Neveux, maître de conférences en arts du spectacle à l’université Marc-Bloch, Strasbourg
Eva Anna Maréchal, écrivaine, éditrice et libraire
Siduzl, créatrice de contenus
Hugo Amour, peintre, poète et militant
Gaëlle Décombes, formateur.ice/éducateur.ice genre et sexualités
Sande Thommen, auteur-illustrateur
Camille & Justine, duo comique et féministe
Jean-Michel Aubry Journet, manager d’artistes, éditeur
Olivier Fillieule prof de socio politique uni de Lausanne
Sam Leter, programmateur de films
Aurélie Faure, commissaire d’exposition et autrice
Alexandre Tabaste, photographe
Chafiaa Djouadi, chercheure à l’Université Toulouse II
Alexia SOYEUX, essayiste et podcasteuse
Marianne Zuzula, éditrice
Juliette Touzard, militante
Racisme invisible
Dean Grace, créateur de Écho révolutionnaire
Fanny Vella, autrice et illustratrice
Liste complète des signataires
Cet article Israël-Palestine : contre le double standard, pour la liberté d’expression provient de Manifesto XXI.
Autre temps, autres moeurs, à chaque génération sa sexualité qui fluctue et évolue au fil des époques. Fascinées par toutes les questions de sexualité et de nouvelles pratiques, il était tout naturel de s’intéresser de plus près à celles des jeunes d’aujourd’hui. À travers un questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, nous avons essayé de connaître les habitudes et les pratiques de la génération Z, les jeunes né-es après 1995. Si cette génération peut être fière de contribuer à libérer la parole autour de la sexualité, notamment à travers des mouvements de contestations et un néo-féminisme grandissant, certaines appréhensions persistent et d’autres freins émergent au sein d’une société aussi émancipée que contradictoire.
Après les Millennials, la Génération ZLa génération Z ce sont les jeunes qui ont moins de 25 ans aujourd’hui. Cette génération est ultra connectée et ne jure que par les réseaux sociaux. Mais elle se révèle aussi avoir de fervent-es activistes, qui peuvent rester devant leurs lycées et écoles pour protester contre un nouvel amendement de loi ou lancer des hashtags à forte résonance.
Deux autres catégories s’opposent au sein de la génération Z : la Génération du M, la génération du moi. Cette catégorie est sur-connectée, sur-exposée et sur-narcissique, ne jure que par internet et les réseaux sociaux, jusqu’à parfois remettre en cause l’éducation “classique” se rêvant auto-entrepreneur-e de tout ou influenceur-se, avec une ligne ténue entre réalité physique et profil virtuel. Et la Génération du We (génération du nous) est activiste, végétarienne, très empathique et a foi en la société, mais lutte pour que la société et ses dirigeants s’adaptent à leurs valeurs. Cela dit rien n’est figé, et un jeune plutôt We peut aussi être Me et vice-versa… il s’agit plutôt de deux tendances qui se dessinent au sein d’une même génération, particulièrement marquée par ces nouvelles aspérités.
Photo by Monstera Production on Pexels.com 85% des jeunes considèrent que le sexe est un sujet hautement important*L’an dernier, la fédération nationale des gynécologues de France a sorti une étude démontrant que les jeunes faisaient moins l’amour qu’avant, et un sondage Ifop révélait que les troubles érectiles étaient aujourd’hui aussi fréquents chez les plus de 50 ans que chez les moins de 30 ans. Trop de sexe tuerait-t-il le sexe ? Peut-être. À l’heure où le sexe n’a jamais été aussi accessible, on observe un remaniement des acquis et des tabous.
« Nous avons davantage la possibilité de lire sur le sujet, de nous exprimer plus ou moins librement grâce à des personnes inspirantes qui œuvrent pour l’avènement de la parole ! Mais en même temps ce « trop-plein » de sexe présent à outrance dans notre société a tendance à générer l’effet inverse… »
Parole de participante âgée entre 19 et 22 ans, qui s’identifie comme femme cisgenre bisexuelle
Il n’y a pas si longtemps, il était dur d’assumer d’avoir des relations d’un soir. Aujourd’hui « le plan cul » n’est plus honteux quand il est pratiqué entre adultes consentants. Cependant, l’orgasme n’est pas plus répandu, surtout chez les jeunes femmes. Les interrogées confessent qu’elles sont très nombreuses à ne jamais avoir connu l’orgasme, hormis en se masturbant. Selon l’étude Journal of Sexual Medicine, National Survey of sexual health & behaving, à 15 ans, 82,2 % des garçons se sont déjà masturbés, pour 24,9 % des filles. La masturbation est une pratique totalement normale et naturelle dans le processus de compréhension de son corps et d’apprivoisement de son désir.
« On en parle beaucoup plus ouvertement, on teste de nouvelles choses, on a accès à plus de ressources et d’informations, on se décomplexe, on s’informe, on ose ENFIN parler masturbation avec ses copines, les notions de consentement et de bienveillance/bien-être sont très importantes. »
Parole de participante âgée entre 19 et 22 ans, qui s’identifie comme femme cisgenre sans orientation sexuelle définie
Chose intéressante, statistiquement, l’âge auquel les jeunes perdent leur virginité (à savoir, avoir eu une relation sexuelle, et plutôt pénétrante) n’a toujours pas changé depuis 30 ans et se situerait à 17 ans. En revanche, dans les faits, beaucoup de jeunes ont eu des pratiques sexuelles plus précocement. À ce sujet, on les a interrogé sur l’utilisation des sextoys. 50% n’en n’ont jamais utilisé. Celles et ceux qui en ont utilisé ont tous-tes déjà eu des rapports sexuels avec quelqu’un avant.
Face à l’absence de l’Etat, la pornographie comme principale source d’éducation sexuelleTous les sites pornographiques connus sont accessibles sur smartphone et sont visionnés de plus en plus tôt. Tandis que les ados des années 2000 devaient se passer secrètement des disquettes de films érotiques ou planquer des magazines porno sous leur matelas, aujourd’hui, il suffit de taper une URL sur son téléphone.
En exaltant les performances, les rapports de domination récurrents et une vision dégradante des femmes, le porno mainstream actuel impose une norme qui peut entraîner des conséquences dramatiques. En effet, la gynécologue Pia de Reilhac témoigne d’une grande détresse de la part de nombreuses jeunes filles qui n’ont pas de plaisir avec leurs partenaires. Les sexologues français ont déjà lancé l’alerte sur l’influence du porno.
Il faut se rendre à l’évidence, les films porno sont devenus trop faciles d’accès et sans une solide éducation sexuelle associée, les effets peuvent être extrêmement néfastes. Sans politique publique claire, des initiatives naissent pour aider à faire le pont. À titre d’exemple, la réalisatrice Erika Lust a lancé une plateforme pour aider les parents à discuter pornographie. Plusieurs des personnes interrogées ont déclaré trouver les pornos “fake, obsolètes et parfois dégradants”. Nous ne leur avons pas demandé s’ils-elles regardent du porno réalisé par des femmes.
Mais la pornographie n’est pas la seule à blâmer. L’ensemble des médias, de la publicité au cinéma, en passant par les séries, offrent aussi leur vision bien à eux du plaisir, de l’excitation et du coït, avec son lot de caricatures. En véhiculant une certaine vision de la sexualité, l’ensemble des médias, des réseaux sociaux, de l’industrie du porno et de la pop-culture bâtissent des complexes et idées reçues chez celles et ceux qui les consomment, notamment parmi les plus jeunes.
Actuellement les élèves scolarisés dans des groupes scolaires publics n’ont que très peu de cours d’éducation sexuelle, pourtant un article du code de l’éducation de 2001 prévoit trois séances annuelles d’éducation sexuelle obligatoire dès la primaire, mais cette loi est peu appliquée.
L’effet « Netflix and Chill »Études à rallonge, emploi du temps surbooké, les écrans qui s’invitent dans le lit… Le temps des câlins est aujourd’hui lourdement concurrencé par d’autres activités. Dans une étude parue par le Wall Street Journal,
36 % des 18-38 ans auraient décliné un rapport sexuel, au cours des six derniers mois, pour regarder une série ou Netflix.
Photo by cottonbro studio on Pexels.comL’expression « Netflix and Chill », populaire et issue de la culture réseaux sociaux pourrait traduire cette préférence pour cette activité de « kiffer Netflix » plutôt que de papouiller. Pourtant, elle a très vite eu un sens détourné et dès 2015, l’expression est ajoutée à l’Urban Dictionary qui la définit ainsi : « code pour deux personnes qui vont l’un-e chez l’autre et font l’amour ou ont des pratiques sexuelles ». Est-on donc certain-es que parmi ces 36%, il n’y a pas des aficionados du Netflix and chill ? Rien n’est moins sûr…
Bonne nouvelle, les jeunes sont de plus en plus nombreux à prôner une sexualité bienveillante, à vanter les mérites de l’écoute et de la communication, du plaisir et du désir ! Et si la qualité primait désormais sur la quantité ?
Polyamour, trouple, bisexualité : vers une banalisation saine et assumée des relations non hétéronormées ?En 2012, en France, nous devions descendre dans la rue pour défendre le Mariage Pour Tous. Aujourd’hui, d’après notre questionnaire, si 100% des jeunes croient encore à la notion de fidélité en couple, ils ne sont pas tous de fervents admirateurs du couple traditionnel (mariage, exclusivité, hétérosexualité…). En effet, l’homosexualité et la bisexualité sont plus normalisées. 50% des internautes ayant répondu s’estiment hétéros, tandis que l’autre moitié a répondu un spectre plus large (pansexuel-le, bi-e, gay/lesbienne). Absolument tous-tes nos interrogé-es reconnaissent et évoquent la possibilité du polyamour ou trouple un jour au cours de leur vie !
Jack, Izzy et Emma de la série Netflix « Toi Moi et Elle » sur l’histoire d’amour d’un troupleSe rencontrer et s’apprivoiser passe par l’envoi de textos, de snaps ou de nudes. Une évolution qui s’explique par nos modes de vie, désormais hyper-connectés. Certains se concentrent sur leurs potes et leurs études, d’autres ne veulent pas faire une croix sur leur vie amoureuse, tandis que certains tentent le slow sex pour inverser la tendance de la surconsommation sexuelle.
Quand on leur demande à la génération Z “comment ils imaginent leur sexualité à 30 ans”, tous-tes pensent qu’elle sera encore plus épanouie et aboutie qu’aujourd’hui. Ils n’ont sûrement pas tort, car nous avions constaté lors d’une enquête que la sexualité des personnes âgées de plus de 40 ans était souvent plus satisfaisante !
La sexualité des jeunes n’est pas celle de leurs aîné-es, au même titre que la nôtre n’est pas la même que celle de nos parents. À chaque génération, les pratiques évoluent, des apprentissages se font.
Article basé sur une étude issue de 31 témoignages de personnes de 15 à 22 ans, majoritairement des jeunes femmes, en couple sans enfant, résidant majoritairement en France, étudiantes ou en recherche d’emploi, habitant pour la moitié chez leurs parents ou avec leur conjoint.
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Pas de répit pour les fêtes : les votes pour le Prix Alice Guy 2024 sont toujours ouverts. Vous avez jusqu’au 31 janvier 2024 pour exprimer vos choix. Votez pour vos 5 films préférés dans la liste des 106 oeuvres de réalisatrices éligibles cette année. A vos claviers et très belle fin d’année à tou.te.s. […]
L’article Passez une belle fin d’année en votant pour le Prix Alice Guy 2024 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Ex-Chief Marketing and Data Officer de L’Oréal, Sébastien Garcin est cofondateur de l’entreprise digitale, YZR mais surtout un ardeur défenseur de l’égalité. Après un parcours dans la communication et le marketing, il prend conscience des revendications des femmes et publie, en 2017, « Le sommet de la pyramide, déconstruction d’un homme blanc » où il raconte le […]
L’article Sébastien Garcin : « On ne naît pas homme, on le devient par l’éducation et le bain sexiste dans lequel on nous plonge dès la plus tendre enfance 2/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Alors que le sexe a envahi notre paysage médiatique, la liberté sexuelle semble en régression, si on en juge d’après les proclamations véhémentes de certaines voix se réclamant des valeurs morales, et le climat d’hypocrisie qui entoure l’ensemble d’un voile censé pudique… « Ce qu’on appelle la liberté chez les uns, s’appelle licence chez les autres … Continuer la lecture de « L’infidélité »
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Lauréat de la Queer Palm au dernier Festival de Cannes, Hirokazu Kore-Eda suit un jeune garçon apparemment victime de harcèlement scolaire à travers trois points de vue.
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Nous sommes tous-tes le produit d’une société patriarcale, dans laquelle des constructions sociales norment notre quotidien. Parmi les règles implicites, les stéréotypes de genre s’imposent à nous dès la naissance. Pour autant, nos âmes d’humains ne sont pas si facilement apprivoisables et chacun-e de nous se révèle avoir son identité propre, qui vient parfois bousculer ces destins tracés. Les différentes orientations sexuelles, les variétés d’identités de genre sont là pour l’attester, autant que toutes ces personnes à qui on colle l’étiquette de « garçon manqué » ou « fille manquée ».
Dans la peau d’une fille « garçon manqué » face aux stéréotypes de genreDans les années 90, être une petite fille signifiait souvent porter des jolies robes, préférer « naturellement » le rose au bleu, regarder Princesse Starla et les joyaux magiques, jouer avec des Barbie et des poneys aux cheveux multicolores, faire de la GRS et rester entre filles à la récré sur les côtés de la cour. Quand tu ne rentrais pas dans ce cliché, tu étais… un garçon manqué !
J’avais quelques Barbie que j’affectionnais et des jolies robes finement sélectionnées par maman, mais je me battais toujours pour porter des baggys, jouer avec des voitures télécommandées, des pistolets à eau gros calibre ou me prendre pour un Power Ranger avec mes cousins ! Je rejoignais les garçons pour faire une partie de basket-ball au milieu de la cour et sacrilège, ma couleur préférée était le bleu ! Il n’a pas fallu longtemps pour qu’on me colle cette étiquette de « garçon manqué ».
Capture du clip « Like a Boy » de CiaraJ’avais donc raté cette belle occasion d’être un garçon ! Cette expression exprime clairement que si tes goûts et façons d’agir correspondent aux caractéristiques sociales attribuées aux garçons, tu aurais donc un « trouble » de la sexualité et du genre. Ce type de dénomination, utilisée par grande paresse intellectuelle, garçon manqué ou fille manquée, peut causer de réelles perturbations dans la manière dont on se perçoit enfant. Cela n’est pas sans impact sur la façon dont on se construit, sur le rapport qu’on entretient aux autres et à son corps.
Durant mes dernières années à l’école primaire, je me suis posée beaucoup de questions. J’avais une voix plus grave que les autres petites filles (une voix rauque commune dans ma famille) et j’excellais en sport « comme les garçons ». Contrairement à la majorité des autres petites filles, j’aimais beaucoup jouer et parler avec les garçons sans que ce soit « un amoureux ».
Un jour, la question sort : « Maman, tu crois pas que je suis un garçon caché dans un corps de fille ? » Drôle de question, car je me sentais pleinement fille. Je n’avais pas réellement le sentiment d’être un garçon, je ne me sentais pas du tout transgenre. Mais, cette société qui me renvoyait constamment à une inadaptation au genre féminin me faisait douter.
À l’approche des fêtes de Noël, quand le postier livrait le Saint-Graal, à savoir le catalogue de jouets, j’allais directement vers les pages bleues, ciblées pour les garçons. Ces jouets-là me donnaient plus envie et me correspondaient plus. Ce genre de détails à la con vous voyez. Comment ne pas douter de qui tu es ?
Image d’un catalogue de jouets Carrefour L’ image de la bonne pote, mais qui émascule les garçonsSi je devais résumer mon entrée corporelle dans l’adolescence, je dirais ceci : fléau de l’acné, des poils en masse arrivés plus tôt que chez mes copines, un sentiment de honte de voir ma poitrine se former, puis le complexe d’avoir finalement des petits seins, l’embarras de faire une tête de plus (voire deux) que quasiment tous les garçons de la classe (et même d’être plus poilue que certains), l’étonnement d’être plus forte en sport que plein de garçons. Le petit démon du doute dans ma tête qui se balade encore : « Parfois, on dirait que je suis même plus un garçon que les autres garçons, qu’est-ce qu’on fait avec ça du coup ? ».
Photo by RF._.studio on Pexels.comPuis sans crier gare, vinrent les premiers compliments maladroits des garçons et l’admiration de quelques copines. Ma puissance en sport était devenue un motif de respect social et de séduction physique. J’ai porté un peu moins de baggys et plus de jeans moulants (la mode des tailles basse à la Britney Spears, qui s’en souvient ?). Les garçons étaient toujours des potes, mais parfois du désir s’entremêlait avec l’amitié. L’arrivée des premières vraies attirances traçait son chemin.
Pourtant d’un naturel très timide, il m’est arrivé de prendre les devants pour faire avancer un jeu de séduction qui s’éternisait trop. Pourquoi attendre toujours qu’ils fassent le premier pas et ne pas oser draguer les mecs ? Ce que je n’avais pas compris, c’est que les règles de la drague sont établies et que les modifier est également inquiétant pour eux. À 13, 17 ou 20 ans, même constat : les garçons paniquent vite, voire font marche arrière devant une fille « trop » entreprenante. Ce sont eux les chasseurs et nous les proies dans l’imaginaire sexuel. Visiblement, encore une fois je n’avais pas bien compris les codes pour être une « vraie fille ». Retirer son rôle de chasseur à la gent masculine, c’est semblable à les émasculer. Sur cette question de la masculinité, je vous invite à lire d’ailleurs l’article Sexualité masculine, virilité et clichés.
Grande, douée en sport, musclée, pas discrète pour un sou et en plus je fais le premier pas ? Oh, elle veut pas se calmer la petite avec ses attitudes de mâle dominant ? Ajoutons à cela qu’une fille/femme noire est de base perçue comme agressive et indomptable (avec tout ce que cet adjectif évoque comme imaginaire colonial évidemment). Ma place dans la féminité n’allait clairement pas être si simple à trouver.
Une sexualité assumée, encore un attribut masculin ?J’ai eu la chance de lire très tôt des livres pour ados qui informaient en matière d’éducation sexuelle. Merci à mes parents, qui me laissaient lire tout ce que je voulais, me laissant développer ma passion pour la lecture. De plus, ma mère n’était jamais réticente à répondre aux questions que je me posais, que ce soit sur le sida, la grossesse ou les règles par exemple. Tout cela a contribué à ne jamais avoir peur d’en parler ouvertement avec les filles comme les garçons, à considérer cela comme un élément naturel de la vie, et à me permettre une entrée sereine dans ma sexualité ensuite.
Photo by Andrea Piacquadio on Pexels.comPourquoi cacher son désir à une personne qui nous attire ? Pourquoi se refréner de coucher le premier soir quand on en crève d’envie ? Je ne voyais pas pourquoi se perdre dans de telles considérations. Encore une fois, je ne restais pas à ma place de fille, mais vous l’aurez compris, c’était foutu depuis longtemps pour y arriver. J’étais une ado et jeune adulte libre dans ma tête et dans mon corps. Forcément, ce n’était ni très bien vu du côté des filles, ni de celui des garçons. Des deux côtés, les egos flippent, ton attitude dérange. Une fille qui assume sa sexualité est une biatch, mais un mec est un Don Juan, on connaît le refrain par coeur.
Ma propre définition d’être une femmeAvec le recul, j’ai toujours pris ma place, même au milieu des espaces mascuins, sans m’en rendre compte et naturellement. Peut-être parce que j’ai toujours vu des femmes être les figures de l’autorité au sein de ma famille. Je ne comprenais pas pourquoi il fallait prendre moins d’espace que les garçons dans la cour d’école, parler moins fort qu’eux, être moins libre qu’eux. Merci d’ailleurs à ma mère qui m’a toujours répété en boucle : « tu es belle et intelligente ma fille, tu ne vaux pas moins qu’une autre personne, quand tu arrives quelque part, tu ne dois jamais te cacher, mais prendre l’espace ».
Aujourd’hui, en pleine trentaine, je me sens être la femme que je veux être. Je navigue entre les stéréotypes de genre, selon mon humeur, car j’ai toujours été comme cela. Il faut oser inventer son propre territoire, y croire soi-même, conquérir son for intérieur et courir avec les loups.
Photo by Alexander Suhorucov on Pexels.comCe n’est pas une question d’avoir une poitrine, d’aimer le rose, d’être dans des rôles de genre établis, d’avoir une apparence normée ou de vivre sa sexualité selon une norme construite. Je suis convaincue que nous sommes la femme que nous voulons bien être et pouvons être, malgré un cadre patriarcal contraignant. Comme tout être vivant, on évolue avec le temps et notre environnement. Le chemin des filles et des femmes est plein d’embûches dans le monde entier. Nous partageons cette épreuve commune. C’est une lutte de chaque jour, mais oser et le vouloir est déjà un pas vers l’accomplissement. Je vous souhaite donc à toutes de tracer votre chemin et de devenir la femme que vous êtes !
L’article Grandir avec l’étiquette « garçon manqué », entre doutes et révoltes est apparu en premier sur Desculottées.
La Courneuve se rassemble Mardi 26 Décembre devant la mairie de La Courneuve La loi anti-immigration discutée au sein d’une commission mixte paritaire dominée par la droite a proposé aux deux assemblées une vision étriquée de notre société, repliée sur elle-même, pétrifiée par la peur de l’Autre, et prompt à le transformer en bouc émissaire […]
L’article Contre la loi Macron-Darmanin-Ciotti-Le Pen ! Personne n’est illégal ! Solidarité avec tous les immigré.es De cette société là on n’en veut pas ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Ex-Chief Marketing and Data Officer de L’Oréal, Sébastien Garcin est cofondateur de l’entreprise digitale, YZR mais surtout un ardeur défenseur de l’égalité. Après un parcours dans la communication et le marketing, il prend conscience des revendications des femmes et publie, en 2017, Le sommet de la pyramide, déconstruction d’un homme blanc où il raconte le […]
L’article Sébastien Garcin : « J’ai chaussé les lunettes du genre, et c’est impossible de les ôter » 1/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans la confusion générale, Ils-Elles ont réussi à la faire passer : l’ignominie a eu lieu le 19 décembre avec le vote de la loi asile-immigration au Parlement ! Après un an de tergiversations, après des semaines de marchandages et de surenchères réactionnaires entre majorité, droite et extrême droite, c’est une loi qui remet en […]
L’article Loi asile immigration Ils-Elles ont osé ! ABROGATION DE LA LOI ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Une crèche de la nativité, représentant « deux mamans » de l'Enfant Jésus, au lieu des figurines conventionnelles de Marie et Joseph, exposée dans une église du sud de l'Italie, suscite la fureur des catholiques et politiciens conservateurs qui réclament son retrait.
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Je ne vais pas vraiment vous narrer un conte de Noël. Il serait un peu trop triste. Mais Noël, c’est la fin d’un cycle, celui des nuits longues. C’est la célébration lors des nuits des plus noires de l’espoir envers la lumière qui reviendra. C’est chauffer les cœurs quand l’hiver se fait froid. C’est mettre…
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Dans le tourbillon des relations amoureuses, il est naturel de chercher des moyens de mieux comprendre notre partenaire. L’excitation joue un rôle clé dans l’intimité, mais décrypter ces signes subtils peut parfois sembler délicat. Nous allons explorer divers indices physiques et comportementaux qui peuvent vous aider à déterminer si votre partenaire est excité .Une respiration plus rapide et superficielle peut être un indicateur clair d’excitation. Observez la fréquence de sa respiration pendant des moments intimes.
Un pouls accéléré peut trahir une montée d’excitation. Il faut savoir que les variations dans le rythme cardiaque lors de moments sensuels. Une augmentation de la température corporelle est souvent associée à l’excitation. Des mains chaudes ou une peau plus chaude au toucher peuvent être des signes révélateurs.
Les Indices comportementauxUn langage corporel ouvert et réceptif peut indiquer une augmentation de l’excitation. Des gestes suggestifs ou des expressions faciales expressives sont des signes à surveiller. L’initiation de contacts physiques plus fréquents, tels que des caresses subtiles, peut être une manière d’exprimer l’excitation. Observez les changements dans le niveau d’affection physique. Les variations...Lire la suite sur Union
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L’univers complexe de l’intimité, de ce qui ravit les hommes au lit suscite souvent un intérêt particulier. Chaque individu est unique dans ses préférences et désirs, il existe des tendances générales qui émergent lorsqu’on explore cette facette intime de la vie, la sexualité masculine, dévoilant certaines des préférences communes qui peuvent éclairer et enrichir les relations intimes.
Au-delà des stéréotypes souvent associés aux désirs masculins, la communication demeure une pierre angulaire essentielle. Comprendre les préférences individuelles, discuter des fantasmes et exprimer ouvertement les désirs contribuent à créer un environnement de confiance et de compréhension mutuelle. C’est là que commence le voyage vers une intimité épanouissante.
L’exploration et la variété sont des éléments fondamentaux pour stimuler l’intérêt des hommes au lit. A travers de nouvelles positions, des lieux inhabituels ou l’intégration de fantasmes partagés, la recherche de l’aventure érotique peut renforcer le lien intime tout en satisfaisant les désirs individuels.
Sensations physiques et connexion émotionnelleLes hommes apprécient une gamme diversifiée de sensations physiques, allant de la douceur à l’intensité. Il est important de noter que pour beaucoup, le plaisir ne se limite pas à l’aspect physique. Une connexion émotionnelle profonde, associée à l’intimité physique, crée une expérience...Lire la suite sur Union
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La contraception protège contre la grossesse, mais elle ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Pour une protection complète, l’utilisation de préservatifs est recommandée, car ils aident à prévenir la transmission des IST lors des rapports sexuels.
Le domaine de la santé sexuelle, la contraception occupe une place centrale en offrant aux individus la possibilité de planifier leur famille. Il est essentiel de rappeler que la contraception ne garantit pas une protection complète. Il permet d’éviter la grossesse, les infections sexuellement transmissibles (IST) restent une préoccupation majeure.
La contraception est un rempart contre la grossesseLes méthodes contraceptives, qu’elles soient hormonales, mécaniques ou naturelles, jouent un rôle crucial dans la vie reproductive des individus. Elles offrent la liberté de choisir le moment propice pour fonder une famille et permettent un contrôle sur la planification familiale. Les contraceptifs hormonaux, tels que les pilules contraceptives, les implants et les patchs, agissent en régulant les hormones pour prévenir l’ovulation et rendre la muqueuse utérine moins favorable à la nidation.
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La sexualité humaine, les zones érogènes jouent un rôle central dans l’expérience de l’excitation. Ces zones, réparties sur tout le corps, sont des terrains sensibles qui réagissent aux stimuli physiques, créant ainsi des sensations agréables et souvent liées à l’intimité sexuelle.
Les zones érogènes sont diverses et variées, allant au-delà des parties évidentes du corps. Les organes génitaux sont naturellement associés à l’excitation sexuelle, d’autres parties du corps peuvent également déclencher des réponses sensuelles. Le cou, les oreilles, les mamelons, l’intérieur des cuisses, et même les pieds sont autant de terrains propices à l’éveil des sens.
Le pouvoir des caressesLes caresses constituent l’un des moyens les plus simples et efficaces pour stimuler les zones érogènes. La peau, notre plus grand organe sensoriel, réagit aux contacts légers, aux baisers et aux effleurements. Des études montrent que la stimulation tactile peut déclencher la libération d’endorphines, les hormones du bonheur, amplifiant ainsi l’excitation.
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Voici, version bêtisier, un condensé des absurdités sexistes les plus marquantes de 2023. Mais notre rubrique "bruits et chuchotements" en compte bien davantage. Le bruit du sexisme couvre encore les idées féministes.
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Voici, version bêtisier, un condensé des absurdités sexistes les plus marquantes de 2023. Mais notre rubrique "bruits et chuchotements" en compte bien davantage. Le bruit du sexisme couvre encore les idées féministes.
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Le mois de décembre est synonyme de traditions festives et de délices culinaires, et le calendrier de l’avent culinaire s’inscrit parfaitement dans cette ambiance joyeuse. Contrairement aux calendriers classiques qui renferment des chocolats, celui-ci promet une expérience gustative quotidienne.Une surprise gastronomique attend les amateurs de cuisine, les plongeant dans un univers de saveurs variées. De la première case qui révèle une délicieuse confiserie jusqu’à la dernière qui dévoile une création culinaire élaborée, ce calendrier offre un parcours sensoriel unique.
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Le « Centro de Cidadania LGBTQI+ » de la Mare, favela de Rio de quelque 130 000 citoyens, a organisé, ce 26 novembre, son défilé des fiertés pour dénoncer la marginalisation socio-économique et culturelle de la communauté et les difficultés à faire respecter ses droits, dans un pays qui affiche le taux de criminalité anti-LGBT+ le élevé au monde.
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Krapulle est un nouvel acteur sur le petit marché des sextoys fait à la main en France 🇫🇷. Aujourd’hui, je teste le godemichet Krapulle Klaus. Accrochez-vous, c’est parti… Krapulle ? Et oui, il est assez rare d’accueillir de nouveaux acteurs sur le marché du sextoy en France, surtout quand on parle de fabrication artisanale. La…
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Les fêtes de fin d’année sont l’occasion parfaite de pimenter votre vie sexuelle et d’explorer de nouvelles dimensions de plaisir avec votre partenaire. Ajouter une touche de fantaisie à votre intimité en essayant des positions sexuelles inspirées de la magie de noël ? Le top 3 des positions pour des fêtes coquines et des souvenirs inoubliable
La « Renne Étincelante » pour cette position festive, imaginez-vous comme un renne au service du père noël. Votre partenaire se place à genoux, tandis que vous vous agenouillez également en position à quatre pattes. Ajoutez une touche de magie en attachant des clochettes légères à votre lingerie ou à votre corps. Le partenaire à genoux peut prendre les rênes (au sens propre !) en guidant le rythme de l’échange passionné. Les mouvements synchronisés créeront une harmonie sensuelle, transformant votre chambre en un atelier de noël où les étincelles volent dans tous les sens
Le « Sapin de l’Extase » transformez votre chambre en une forêt enchantée en essayant la position du « Sapin de l’Extase ». Votre partenaire se couche sur le dos, les jambes légèrement écartées, formant ainsi le tronc du sapin. Vous, en tant que fée sexy de Noël, vous...Lire la suite sur Union
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Parfois, les cadeaux les plus inattendus peuvent apporter une touche de chaleur inoubliable aux festivités de noël. Cette année, une tendance intrigante émerge : les sextoys festifs qui promettent d’ajouter une dose de piquant à la saison des cadeaux. De la sensualité subtile à l’érotisme audacieux, ces jouets intimes offrent une gamme variée d’options pour tous les goûts. Alors que certains peuvent rougir à l’idée de placer ces cadeaux sous le sapin, d’autres voient en eux une opportunité de raviver la flamme de l’intimité et d’explorer de nouveaux horizons dans leur vie amoureuse.
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À l’approche de la période festive, rien de tel que de partager des moments romantiques avec votre partenaire pour créer des souvenirs chaleureux en attendant noël. Que vous soyez un couple nouvellement formé ou que vous ayez partagé de nombreuses saisons des fêtes ensemble, égayer votre esprit festif en créant 36 activités romantiques pour le mois de décembre offre de nombreuses opportunités de se connecter sur un plan romantique. Commencez par une soirée de décoration de sapin, en choisissant ensemble les ornements qui reflètent votre histoire d’amour. Allumez des bougies parfumées, jouez à des chansons de noël et créez un environnement chaleureux propice à la complicité. Explorez les marchés de noël locaux pour dénicher des cadeaux...Lire la suite sur Union
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Alors que les jours raccourcissent et que l’esprit de noël envahit l’air, il est temps de relever le défi de l’éveil matinal. Pour les 24 jours précédant noël, adoptez la habitude de vous lever tôt et de profiter du calme du matin. Prenez quelques instants pour méditer, apprécier le lever du soleil et planifier votre journée. Transformez ces moments tranquilles en une préparation mentale pour accueillir la magie de la saison. Prenez également le défi d’embrasser les petits moments de bonheur quotidien, que ce soit en dégustant une tasse de chocolatchaud, en admirant les lumières de noël dans votre quartier, ou en partageant un sourire avec un étranger. La véritable joie de noël réside souvent dans ces moments simples et chaleureux.
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Noël, une période de l’année empreinte de magie, de joie et de festivités en famille. Au-delà des cadeaux et des décorations scintillantes, pourquoi ne pas considérer une façon unique de célébrer cette saison spéciale ? Ajouter une dose de passion à vos festivités en faisant l’amour à Noël.
Le froid hivernal, les lumières tamisées et la chaleur humaine partagée créent une atmosphère idéale pour l’intimité. Faire l’amour à Noël permet de réchauffer les cœurs et les corps, offrant une échappatoire bienvenue à la frénésie des préparatifs. La proximité physique renforce les liens émotionnels, créant des souvenirs intimes qui resteront gravés bien après que les guirlandes auront été rangées. L’expression de l’amour physique à cette période peut être perçue comme un cadeau supplémentaire, une façon de se connecter plus profondément avec son partenaire et de célébrer...Lire la suite sur Union
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Cet article Le Uber – Des amis qui vous veulent du bien, par Fania Noël provient de Manifesto XXI.
Avez-vous déjà vécu une situation sexiste sans réussir à mettre le doigt sur ce qui clochait exactement ? La remarque anodine d’un camarade militant qui reste en travers de la gorge, une réaction véhémente d’un ami pourtant progressiste ou bien la « blague » cringe d’un collègue ? Le diable est dans les détails, le sexisme le plus difficile à dénoncer est peut-être celui qu’on appelle « bienveillant », celui des hommes « bien », bien diplômés, bien gentils, bien entourés et bien « féministes ». Dans ce cycle de 8 chroniques, la chercheuse et militante afroféministe Fania Noël vous propose de décortiquer des situations quotidiennes avec une courte fiction éclairée ensuite par une notion de critical feminist theory. [8/8]17 minutes. Charley, les yeux rivés sur l’application, monitore l’avancement du véhicule vers sa destination. Bien sûr, elle connaît le trajet par cœur, depuis le cinéma où Timothée, Armand et elle avaient leur soirée cinéma mensuelle depuis 16 ans. La voilà nostalgique de l’époque où, étudiants en école de journalisme fauchés, ils ne partageaient pas de taxi mais se faisaient leurs adieux aux arrêts de bus.
12 minutes. Le regard du chauffeur dans le rétroviseur est interrogateur, un silence de plomb règne sur la banquette arrière. Si les trois passagers sont chacun rivés sur leur téléphone, le corps de Charley essaie clairement de mettre une distance.
10 minutes. Timothée est le premier à craquer. Il a toujours été mal à l’aise avec le silence, y compris le sien. « Écoute, on peut parler quand même, ou tu vas juste bouder ? » Son corps entame un mouvement, mais Charley le contredit. Sans se détourner de la fenêtre, elle répond simplement : « La seconde option. » Parler, elle devait être encore celle qui parle, celle qu’ils appellent « Professor X », bien qu’elle n’ait pas de pouvoirs. Elle a passé plus d’une décennie à leur tirer les vers du nez, à ne pas se contenter des « ça va » dans le groupe WhatsApp, à faire la médiation, à les pousser à exprimer leur frustration, remarquer les tapements de jambe de Timothée quand son anxiété devenait menaçante, le verre de trop d’Armand. Elle a été thérapeute, conseillère matrimoniale, agente immobilière, coach professionnel, tutrice. Lui faudrait-il aussi être parleuse.
Parler, de quoi pouvaient-ils bien parler ? Les 9 minutes restantes ne suffiraient pas à parler des 4 ans de terrorisme émotionnel et psychologique qu’elle a subi dans sa relation avec M. Parler, il y a 7 mois de ça, quand Timothée avait dû venir la libérer de son propre appartement où M. l’avait enfermée pour éviter qu’elle sorte « habillée comme une catin », n’avait-il pas été suffisant ? Parler, pendant les 3 semaines où elle avait squatté le canapé d’Armand, recevant chaque jour des messages de chantage au suicide de M. n’était-ce pas assez ?
Peut-être que Thimotée et Armand auraient dû se décider à parler, le faire il y a 4 mois, quand ils avaient décidé qu’il était temps de « passer à autre chose » et commencer à entretenir une amitié avec M. Comme c’est pratique de vouloir parler quand on est pris la main dans le sac, après que Charley ait vu s’afficher un message concernant une partie de poker sur le téléphone de Timothée.
S’en était suivi 5 minutes d’explications laborieuses. Elle n’avait rien dit. Pas que les mots lui manquaient, au contraire, ils étaient trop nombreux. Elle revisitait ces derniers mois, où ils avaient soigneusement caché que deux fois par mois ils se réunissaient avec cet homme qui avait presque eu raison de son âme. Les mots étaient d’abord trop nombreux, et ensuite ils étaient devenus violents, quand à court d’arguments, ils avaient tenté de lui expliquer que c’était du passé. Charley ne sait pas ce qu’est le passé, quand M. se sert à demi-mot de leur relation comme matériau pour ses chroniques sur la radio publique nationale. Qu’est-ce que le passé, quand elle a dû changer de quartier, d’emploi, de salle de sport, quand elle réfléchit toujours à deux fois avant de porter du rouge ? Et s’il faut parler du passé, il leur faudrait parler de leurs 11 ans d’amitié, des 2 ans à soutenir Armand après sa séparation, des 5 mois à aider Timothée à s’ajuster à la garde alternée, des 4 mois à mentir par omission.
2 minutes. 17 minutes ou 20 jours, il n’y aurait pas eu assez de temps pour passer en revue toutes les strates de trahison, de blessure et d’incompréhension, pour faire les comptes et les calculs sur ce que, au final, vaut son amitié, ses sentiments face à deux nuits de poker par mois avec quelqu’un dont, comme a voulu le souligner Timothée, « On est même super proche en-dehors du poker. » Il aurait fallu discuter de règles non dites, que Charley découvrait, que 3 mois étaient un délai convenu par une autorité qui lui était inconnue, pour que les choses soient du passé. Après trois mois, le délai pour demander de la solidarité à ses amis était expiré. À 91 jours, elle avait rejoint la catégorie des femmes pas cool, des aigries, des rancunières, des incapables de passer à autre chose, des boudeuses.
1 minute. Elle a encore le temps de leur rappeler que pendant toute sa relation avec M., ils n’ont cessé de lui reprocher de manquer de courage, qu’ils l’appelaient le « petit merdeux ». Mais Charley, anciennement lâche, préfère rester une boudeuse.
0 minute. Enfin, le trajet arrive à sa fin, comme cette amitié. À 38 ans, Charley se dit qu’il est peut-être temps qu’elle devienne une girl-girl.
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Ce qu’en dit Ellie Anderson :
Lié au travail émotionnel mais distinct de celui-ci, le travail herméneutique est la tâche fastidieuse qui consiste à a) comprendre ses propres sentiments, désirs, intentions et motivations, et à les présenter de manière intelligible à autrui lorsque cela s’avère nécessaire ; b) discerner les sentiments, les désirs, les intentions et les motivations des autres en interprétant leurs signaux verbaux et non verbaux, y compris lorsque ceux-ci sont peu communicatifs ou carrément évitants ; et c) comparer et contraster ces différents ensembles de sentiments, de désirs, d’intentions et de motivations à des fins de résolution des conflits. Le travail herméneutique est lié au travail émotionnel car il porte sur les émotions et, plus largement, sur le domaine émotionnel de la vie interpersonnelle. Cependant, il se distingue du travail émotionnel parce qu’il se réfère à des processus explicites d’interprétation des émotions (ainsi que des désirs, des intentions et des motivations) par le biais de processus cognitifs, tels que la réflexion et la rumination. L’appellation « travail herméneutique » nous permet de distinguer ses effets néfastes de ceux des formes apparentées au travail de soins. Mon analyse se concentre sur la prévalence de l’exploitation du travail herméneutique dans les relations intimes entre hommes et femmes. Ce n’est pas le seul type de relation dans lequel une division sexuée du travail herméneutique est évidente, mais la dynamique du travail herméneutique est particulièrement saillante dans ce contexte. Suivant l’affirmation de Bartky selon laquelle les féministes doivent s’intéresser à la « micropolitique » de la vie quotidienne en plus d’autres axes d’oppression, j’utilise le point de vue selon lequel « nous devons localiser notre subordination non seulement dans les processus occultes de la psyché, mais aussi dans les tâches que nous sommes satisfaites d’accomplir et dans ce que nous pensions être les plaisirs innocents de la vie de tous les jours » (Bartky 1990, 119). Mon récit reprend également la position de Sara Cantillon et Kathleen Lynch, qui considèrent que les inégalités dans les relations affectives relèvent de la justice sociale (Cantillon et Lynch 2017, 181).
Anderson, Ellie. « Hermeneutic Labor: The Gendered Burden of Interpretation in Intimate Relationships between Women and Men. » Hypatia 38.1 (2023): 177-97. Print p .178 [traduction de l’autrice]
Ellie Anderson est professeur adjointe de philosophie au Pomona College de Claremont (Californie). Elle est spécialisée dans la philosophie européenne du XIXème et XXème siècle, en particulier la phénoménologie, le poststructuralisme et la philosophie féministe de l’amour. Elle a obtenu son doctorat en philosophie à l’université Emory.
Loin d’un cliché sexiste qui présente les amitiés d’hommes plus simples que celles entre femmes, le trio formé par Timothée, Armand et Charley repose sur le travail herméneutique de celle-ci Souvent on décrit à tort ce travail comme travail émotionnel, mais ce concept de la sociologue Arlie Hochschild est fait spécifiquement pour le contexte du salariat et du rapport capitaliste au travail. Le travail herméneutique de Charley se déploie ici même dans un moment où ses deux amis sont en tort. Il lui est demandé de les libérer de l’inconfort et de ne pas être une boudeuse.
Dans le film Gone Girl, le personnage principal a un monologue sur les filles cool. Charley est une fille cool, c’est la fille du groupe de garçons. Le long-métrage est une adaptation du roman Les Apparences de Gillian Flyn, voici ce qu’elle écrit : « Pour les hommes, c’est toujours le compliment définitif, non ? C’est une fille cool. Être la Fille cool, ça signifie que je suis belle, intelligente, drôle, que j’adore le football américain, le poker, les blagues salaces, et les concours de rots, que je joue aux jeux vidéo, que je bois de la bière bon marché, que j’aime les plans à trois et la sodomie, et que je me fourre dans la bouche des hot dogs et des hamburgers comme si c’était le plus grand gang bang culinaire du monde, tout en continuant à m’habiller en 36, parce que les Filles cool, avant tout, sont sexy. Sexy et compréhensives. Les Filles cool ne se mettent jamais en colère ; elles font un sourire chagrin et aimant, et laissent leurs mecs faire tout ce qu’ils veulent. Vas-y, traite-moi comme une merde, ça m’est égal, je suis une Fille cool. »
Ce qui est demandé à Charley c’est la suppression de ses émotions, le passage sous silence de la persistance des conséquences de la violence subie dans sa précédente relation pour permettre à ses amis d’avoir une relation superficielle avec son ex. Dans un article paru sur Harper’s Bazaar en 2019 intitulé « Men Have No Friends and Women Bear the Burden », la journaliste et essayiste Melanie Hamlett explique comment la prise en charge, le traitement, et l’analyse des émotions des hommes sont prises en charge par les femmes de leur entourage (compagne, amie ou membre de leur famille) et que les groupes amicaux d’hommes ne sont pas moins compliqués mais s’engagent moins dans l’intimité et peuvent durer très longtemps du fait de la relative superficialité de la relation.
Comme le cite Ellie Anderson dans son article, « les féministes doivent s’intéresser à la ‘micropolitique’ de la vie quotidienne en plus d’autres axes d’oppression », et ce que demandent implicitement ses deux amis à Charley fait écho à ce que la société demande aux femmes pour leurs relations : « get over it », ou du moins il faut pouvoir présenter une figure courageuse. Mais dans le même temps les femmes sont jugées responsables si elles restent dans des relations abusives ou de mauvaises relations, et une fois séparées, ce qui s’est passé dans ces relations devient comme un crime sans coupable. Il ne s’agit pas ici de dire que toute relation qui se termine est un lieu d’abus et qu’il faut choisir un camp, mais dans le cas présent, même Armand et Timothé ont reconnu que l’histoire avec M. était une relation abusive. Le fait qu’ils puissent entretenir une relation avec un homme qu’ils savent abusif montre la limite de leur sens de l’amitié, mais aussi de leur sens éthique. Que signifie pouvoir passer du bon temps avec un individu que vous savez abusif ?
Notons l’ironie : la société, la famille est organisée autour du pardon des hommes après la fin d’une relation, mais la punition et la surveillance des femmes qui veulent faire leur vie, le jugement du pourquoi-comment elles sont restées, la rapidité (ou non) avec laquelle elles passent à autre chose.
Relire :
Note de bas de page [1/8]
Le dîner [2/8]
L’enterrement [3/8]
Le procès [4/8]
La commission [5/8]
La poupée [6/8]
La randonnée [7/8]
Édition et relecture : Apolline Bazin
Illustration : Léane Alestra
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Nouvelles déflagrations sur la grande cause du quinquennat : Emmanuel Macron a défendu Depardieu et sa loi immigration revendiquée comme une « victoire idéologique » par l’extrême droite.
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Dans le monde entier, les femmes se mobilisent pour défendre leurs droits et conquérir l’égalité. En 2023, leurs combats, leur engagement et leur détermination ont impacté la société, permis d’améliorer les conditions de vie des femmes et de rendre visible et audible la voix de minorités. En voici quelques-unes.
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Dans le monde entier, les femmes se mobilisent pour défendre leurs droits et conquérir l’égalité. En 2023, leurs combats, leur engagement et leur détermination ont impacté la société, permis d’améliorer les conditions de vie des femmes et de rendre visible et audible la voix de minorités. En voici quelques-unes.
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Noël approche dangereusement vite et vous êtes encore en panne sèche d’inspiration pour votre fille/fils/nièce/neveu/etc. ? N’ayez crainte, nous sommes allé·es demander à notre partenaire la maison d’éditions Talents Hauts quelques conseils qui permettront de glisser sous le sapin de belles lectures garanties 100% féministo-compatibles. C’est cadeau ! Des usines de sardines aux clubs parisiens, […]
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Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles s’inviteront sans doute à nos tables quelques débats pénibles que l’on redoute d’avance. De quoi nous embourber dans des conflits sans fin avec toute sa famille autour de sujets d’actualité clivants… Et d’où peuvent surgir des réflexions racistes, sexistes, homophobes, transphobes ou encore climatosceptiques, jusqu’à gâcher tout le plaisir des retrouvailles.
Comment prévenir les embrouilles les plus fréquentes lors des fêtes de famille ? Quelles sont les meilleures techniques et arguments pour se sortir d’un débat inepte ? Et comment se débrouiller quand on décide de se lancer dans une discussion conflictuelle ?
4 ans après la diffusion du premier « Guide de survie aux fêtes de famille », Victoire Tuaillon s’entoure des journalistes et auteurs Vincent Edin et Tal Madesta ainsi que de Naomi Titti, productrice des Couilles sur la table, pour un épisode spécial. Ensemble, iels proposent des astuces à utiliser lors des repas de famille pour préserver son énergie et passer une fin d’année joyeuse.
RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références et recommandations citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/guide-de-survie-aux-fetes-de-famille-le-retour
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet épisode bonus a été enregistré le mercredi 6 décembre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Production, édition et montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On ne va pas se mentir, c’est avec le cœur lourd que nous écrivons ces dernières pépites. Deux ans de recherches et de rédaction pour le magazine 360°, c’était une sacrée aventure qu’on a eu la chance de partager avec vous.
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Cet article ManifesTOP (et FLOP) des films de 2023 provient de Manifesto XXI.
L’année 2023 a été trouble et douloureuse à bien des égards. Si le monde semble s’étioler un peu plus chaque jour, le cinéma n’a pas perdu de sa puissance poétique et continue de nous aider à comprendre, ressentir et même, parfois, échapper au monde. Manifesto XXI vous livre son classement des meilleurs et pires films de 2023.Nous le notions déjà dans notre top des films 2022, le cinéma français n’en finit pas de nous surprendre en proposant des formes nouvelles, puissantes et totalement contemporaines. Evidemment, comment ne pas mentionner d’entrée de jeu le chef d’œuvre de Justine Triet, Anatomie d’une chute qui, en plus d’être lauréat d’une palme d’Or, a été un véritable succès populaire (plus d’un million d’entrées) et est en lice pour de nombreux prix à l’international. La question de la justice semble d’ailleurs être omniprésente ces derniers temps dans la tête des réalisateurices avec, depuis Saint Omer d’Alice Diop, le film Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry sur la justice restaurative, Rien à perdre de Delphine Deloget ou encore Le Procès Goldman de Cédric Kahn.
Enfin, les femmes réalisatrices, toutes générations confondues, ont renversé la table cette année et cela tant dans le cinéma francophone (Kaouter Ben-Hania, Catherine Breillat, Monia Chokri, Iris Kaltenback, Mona Achache) qu’anglophone (Kelly Richard, Greta Gerwig, Charlotte Wells, Molly Manning Walker). Si Manifesto n’est pas vraiment fan du film Barbie de Greta Gerwig, on peut tout de même se réjouir qu’il a accélérer le certificat de décès du Marvel Cinematic Universe, ces films de super-héros produits ad nauseam par Disney depuis 15 ans et qui ont tous été des échecs au box office cette année. Espérons que le cinéma américain s’inspire du cinéma français en misant sur la qualité et l’ambition artistique afin de conquérir un public toujours plus sélectif et exigeant au vu de la profusion de contenus disponibles. A ce titre, le succès et l’ambition du film Le Règne Animal de Thomas Cailley est saisissant. Sans plus attendre, voici la sélection des meilleurs et pires films de l’année 2023 selon la rédaction de Manifesto XXI.
☆ Les meilleurs films de 2023Toute la beauté et le sang versé, de Laura Poitras
Faire hommage, c’est une des nombreuses choses que l’on retient du documentaire impitoyable de Laura Poitras. Faire hommage à la photographe Nan Goldin puisque le film retrace son œuvre tourmentée de réel, mais aussi et surtout à sa place d’artiste, à un engagement militant qui ne se discute pas puisque la vie et la photographie de Nan Goldin sont enchevêtrés, indissociables. Il devient presque facile – sans enlever des talents de documentariste de la réalisatrice – de tricoter les aller-retours entre l’évolution de son travail et son combat infatigable (mais lucide) contre la famille Sackler et son implication dans la crise des opioïdes.
Critique complète à relire ici.
Anatomie d’une chute, de Justine Triet
Avec sa caméra glaciale, son sens du rythme et la précision de ses dialogues, le long métrage de Justine Triet aborde avec habilité la défense de Sandra, une femme accusée du meurtre de son mari. Si la qualité des dialogues parvient à traiter diverses thématiques sexistes sans jamais sombrer dans la lourdeur d’une déclamation militante, c’est assurément le fils de Sandra, Milo, qui réussit à faire passer ce film de l’excellence à l’exceptionnel. Au-delà du discours féministe qui invite le public à l’introspection quant à ses propres préjugés misogynes, c’est la position sociale accordée aux enfants et aux individus en situation de handicap, en d’autres termes, aux non-valides, qui est dévoilée.
Le Règne animal, de Thomas Cailley
Après son très réussi premier film Les Combattants, Thomas Cailley revient avec une histoire de relation père-fils dans un monde où les humains se transforment en animaux pour une raison inconnue. Entre la fable écologique, le récit d’apprentissage et la satire politique, Le Règne Animal est une véritable surprise dans le paysage cinématographique français. On notera en particulier le talent de Cailley pour créer un univers où l’extraordinaire est quotidien utilisant le fantastique pour finalement mieux coller à la réalité de notre étrange époque où nous nous accommodons des phénomènes extrêmes et anormaux quotidiennement. C’est un film qui nous laisse en larmes tant le parcours d’acceptation d’un père pour la différence de son fils est dépeint avec sensibilité et humanité.
L’Été dernier, de Catherine Breillat
Avant même la sortie du film, L’Été Dernier était accompagné d’un parfum de scandale : parce qu’il raconte la relation entre un adolescent et sa belle-mère mais aussi – et surtout – car il est réalisé par Catherine Breillat, cinéaste du désir, de la passion et de l’interdit. En interview, la réalisatrice regrette qu’on la cantonne à un cinéma sulfureux, qu’on réduise son travail de mise en scène à un enchaînement de scènes sexuelles crues et brutales. Transposant dans une famille bourgeoise chabrolienne les codes du thriller hitchcockien, Breillat nous offre avec L’Été Dernier un film complexe, sublime et dur sur ce qu’est cette fameuse « zone grise » du consentement. Car le sujet du film n’est pas tant le scandale de cette relation entre Léa Drucker et Samuel Kircher que le trouble qui habite cette mère de famille, avocate spécialiste des violences sexuelles qui transgresse, abuse et silencie un adolescent. Le film est ponctué de scènes de sexe très travaillées où des corps isolés s’affrontent dans une étrange et douloureuse extase. Invoquant les tableaux de la Renaissance, ces scènes, jamais complaisantes, sont dérangeantes mais sans ambiguïté sur ce qui constitue ou non un abus. Si Breillat dérange c’est peut-être aussi parce qu’elle n’assigne jamais ses personnages à un statut de victime ou d’agresseur, n’extrait jamais leurs corps de leurs tourments et de leur classe sociale. Tout aussi brutal qu’élégamment éclairé et mis en scène, L’Été Dernier se clôt sur ce qui est peut-être le plus beau plan de cinéma de l’année, une idée simple mais dévastatrice, le drame et la violence d’un mariage bourgeois.
Paul Kircher et Léa Drucker dans L’été dernier de Catherine Breillat
How To Have Sex, de Molly Manning Walker
How To Have Sex se révèle comme un puissant manifeste sur le consentement et les amitiés féminines qui ne laissera personne indemne. Tout est filmé de manière crue et pourtant loin du voyeurisme, nous rappelant les simples difficultés de la sexualité adolescente. Tara et ses deux amies viennent d’Angleterre, elles sont au lycée et elles ont toute la vie devant elles. Elles passent leurs premières vacances solo, direction la côte grecque et la fête. Le programme ce sera du cul, de l’alcool, de très longues soirées, des rencontres et une vue sur la piscine depuis leur petite chambre d’hôtel. Tara souffre cependant d’un complexe, elle est encore vierge, et fait tout pour le cacher, car être vierge à son âge c’est la honte. Elle est jeune, mais à la fin des vacances elle l’aura fait, c’est décidé, c’est acté depuis le début. Cependant Tara ne choisira pas sa première fois. Sous nos yeux on découvre, on expérimente, on touche, parfois on demande, parfois on écoute ses désirs et ses envies, parfois on oublie « l’autre ». L’autre ici c’est Tara, tellement démunie face à son manque d’expérience et à sa virginité, qu’elle est prête à accepter une situation qu’elle rejette pourtant physiquement et qui la terrifie. Ce film nous rapporte tous les questionnements – capté d’une manière inédite – de la vie d’une jeune femme qui se cherche. Beaucoup d’entre nous avons retrouvé des bouts de notre histoire à l’écran, l’émotion que nous a procuré ce film nous prouve encore une fois à quel point nous manquons d’histoires réalisés par des femmes queers. Un premier long-métrage qui donne hâte de la suite.
Le Gang des Bois du Temple, de Rabah Ameur-Zaïmeche
Étrange mélange des genres, c’est le retour au « film de banlieue » de RAZ version néo-polar (son premier film Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ? en 2001 donnait déjà le ton). Un gang de malfrats prépare le braquage d’un émir saoudien qu’ils réussissent. Mais l’utopie communiste de RAZ, qu’il installe délicatement dans la première moitié du film, est teintée de tragédie. Ce dernier film donne un autre rythme, une autre saveur à la vie dite « des quartiers ». L’apaisement de la communauté, sa joie presque enfantine, n’est jamais filmée comme une exception. Le monde des bois du temple est empreint de mysticisme, seule manière de conjurer sa violence : en témoigne la scène de l’enterrement, sublimée par la musicienne Annkrist qui apparaît chantant « La beauté du jour » a cappella. RAZ est un cinéaste incontournable du sensible.
Paula, d’Angela Ottobah
Avec Paula Angela Ottobah s’inscrit dans la lignée des grandes réalisatrices qui, comme Alice Diop et Justine Triet, renouvellent le cinéma français. Cette entrée dans la cour des grandes se fait sur un thème ô combien périlleux : les violences intra-familiales incestueuses. Avec Angela Ottobah, la tension est constante mais l’horreur n’est pas là où on l’attend. Par ses choix de mise en scène et une bonne dose d’onirisme, elle déploie un art de la suggestion qui nous a tenu·es en haleine. Ce huis-clos est porté par l’impeccable duo d’acteurices formé par Finnegan Oldfield et Aline Hélan-Boudon. On salue aussi Océan en animateur babos de base nautique et Sophie Marie-Larrouy assistante sociale attentive mais dépassée dans les seconds rôles clés. Enfin, la magie opère aussi grâce à une bande son très réussie signée Rebeka Warrior. Un premier long-métrage magistral.
Aline Hélan-Boudon et Finnegan Oldfield dans Paula d’Angela Ottobah
Joyland, de Saim Sadiq
Repéré à Cannes en 2022 où il avait remporté la Queer Palm et le Prix du Jury, le film de Saim Sadiq nous a conquis, notamment grâce à sa très belle photographie. Joyland raconte l’histoire d’amour empêchée d’un jeune homme marié qui s’éprend d’une femme trans, rencontrée dans le cabaret où iels travaillent. Sadiq a parfaitement saisi les ressorts de cette tragédie ordinaire qui a pour cadre la pesanteur d’une structure familiale traditionnelle. Il brosse au passage un portrait sur le vif des communautés de femmes trans de Lahore. Premier film pakistanais sélectionné à Cannes, sa diffusion a d’abord été interdite au Pakistan, puis autorisée dans une version censurée après une bataille médiatique où la lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousafzai s’est impliquée en faveur du long métrage. Une victoire qui fait de ce film une des plus importantes œuvres de l’année.
Chien de la casse, de Jean-Baptiste Durand
Dans un petit village du sud de la France, Dog et Mirales entretiennent une amitié teintée de conflits. Ce film, d’une rare justesse, explore avec finesse les enjeux entourant les masculinités rurales, tout en révélant les tensions inhérentes aux relations de « bromance ». Mirales, à la fois tendre grande gueule et partenaire loyal, doit faire face à une solitude imposée pour mieux se comprendre. Spoiler alert : le véritable mascu, ce n’est pas lui. À travers ce rôle, Raphaël Quenard nous a offert l’un des meilleurs jeux d’acteur de l’année.
Anthony Bajon, Galatéa Bellugi et Raphael Quenard dans Chien de la casse de Jean-Baptistee Durand
Les filles d’Olfa, de Kaouther Ben Hania
Déjà remarquée en 2017 avec (le très bon) La Belle et la Meute, Khaouter Ben Hania interroge la société tunisienne contemporaine à travers un cinéma très stylisé, aussi beau que viscéral. De retour à Cannes avec Les Filles d’Olfa, la cinéaste y développe une forme inédite, entre le documentaire et la fiction. Ainsi, elle essaie de faire dialoguer des personnages confrontées à une impasse : le départ de deux des quatre filles d’Olfa pour rejoindre l’Etat Islamique. On comprend bien vite que le sujet du film n’est ni le terrorisme ni le djihad mais plutôt la question des traumatismes transgénérationnels, et des violences rencontrées et perpétrées par une mère et ses filles. Afin de les faire dialoguer, la réalisatrice leur propose de rejouer des scènes de leur vie et de tenter de comprendre comment elles en sont arrivées là. Pour les séquences les plus difficiles, Olfa et ses filles se retrouvent épaulées par la célèbre actrice Hend Sabri pour pouvoir utiliser le cinéma et mettre à distance la violence et questionner leurs dynamiques familiales. Comme dans Little Girl Blue de Mona Achache, l’invitation d’une actrice et de la fiction dans le dispositif documentaire semble ouvrir le champ des possibles, et permettre aux cinéastes de raconter authentiquement des trajectoires familiales compliquées, d’autoriser des femmes traumatisées à se soigner en développant leur auto-fiction.
Mentions spécialesOrlando, ma biographie politique, de Paul B. Preciado
Lauréat d’un prix à la Berlinale 2023 et sillonnant les festivals depuis, le premier film de Paul B. Preciado est enfin disponible gratuitement au grand public sur Arte.tv jusqu’à mars 2024. Ce documentaire expérimental est une célébration des corps trans et condense toute la théorie des écrits de Preciado dans une forme incarnée et joyeuse. Le corps est une écriture sans cesse renouvelée et ce n’est pas un hasard si c’est le roman Orlando de Virginia Woolf qui est le fil conducteur de ce film. Soucieux de s’inscrire dans une lignée de corps en résistance et en dissidence avec la binarité de genre, ce film est aussi un passage de flambeau vers la nouvelle génération qui donne espoir et dessine les contours d’un monde véritablement queer et libre.
Koriangelis dans Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado
Le Champ des mots : conversations avec Samar Yazbek, de Rania Stephan
Un dialogue filmique entre la réalisatrice et l’autrice syrienne en exil Samar Yazbek (« Les Portes du néant », « Feux croisés, journal de la révolution syrienne »). À mesure que le massacre perpétré en Syrie s’intensifie, le pouvoir des mots est interrogé comme un dilemme. Le devoir d’écriture (toujours en arabe, la seule langue qui fasse raison pour l’autrice) relève du témoignage nécessaire, de la survie. Les mots de Samar Yazbek sont faits d’images et nous sommes amené·es à les lire et à les entendre pour mieux concevoir la destruction. Une réflexion primordiale sur ce rapport que nous entretenons avec les images de violence et les massacres en cours.
Augure, de Baloji
Film belge sur le retour en RDC d’un jeune homme soupçonné de sorcellerie, Augure est une fiction visuellement superbe, mêlant superstitions d’Afrique subsaharienne, contes européens et imagerie queer. Objet filmique étonnant, parfois foutraque, Augure est surtout un premier film follement enthousiasmant qui nous révèle un réalisateur débordant d’idées, dont on a hâte de suivre les prochains projets.
Marc Zinga dans Augure de Bajoli
Désordres, de Cyril Schaüblin
Désordres est un film réjouissant d’intelligence et d’audace. Sur la papier, la naissance de l’anarchisme dans une horlogerie suisse du XIXème siècle n’est pas le sujet le plus trépidant qu’on puisse imaginer. Et en effet, Cyril Schaüblin n’impose pas de suspense ou de fièvre à son récit, à la place, il développe sa propre mécanique, et un rythme lent. Au départ douce, cette lenteur finit par devenir violente et froide à mesure que le capitalisme étouffe toute remise en question de son système.
À cette sélection s’ajoutent tous les films chroniqués cette année dans Manifesto XXI et que vous nous conseillons toujours à savoir : Rotting in the sun de Sebastian Silva, Blue Jean de Georgia Oakley ou encore Conann de Bertrand Mandico que nous avons interviewé.
☆ Les plus gros ratés de 2023Barbie, de Greta Gerwig
On vous en a déjà parlé, c’est par ici.
Acide, de Just Philippot
La Nuée était un premier film réjouissant mais déjà à l’époque on pouvait s’interroger sur la pertinence de le présenter comme porte-étendard d’une nouvelle vague de « films de genre » à la française. Certes le « fantastique » est là mais il se déploie toujours dans un cadre de film d’auteur bien classique, tendance intellectuel naturaliste comme s’il fallait montrer patte blanche afin de pouvoir espérer accéder à un peu de crasse et de décadence. Si on peut saluer l’ambition d’un film comme Acide, on ne peut que déplorer sa bêtise, le manque de réflexion sur son sujet, l’invraisemblance de son postulat et l’ennui total ressenti devant ce qui est un véritable navet. À aucun moment cette histoire de pluies acides ne nécessitait d’être racontée par le biais de Guillaume Canet militant CGT colérique, ni de faire subir une pareille infamie à Laëtitia Dosch. Surtout, il est quelque peu déplorable qu’un film fantastique français avec un tel budget manque à ce point d’idées de cinéma : le divertissement c’est comme tout, ça se réfléchit, et ça se met en scène.
La Tour, de Guillaume Nicloux
C’est une tour HLM qui se retrouve coupée du monde en mode vortex spatio-temporel et du coup les habitants s’entre-tuent, organisent un trafic/élevage de chiens et chats pour les bouffer, avant de vaguement s’essayer au cannibalisme. On ne comprend pas comment ni pourquoi une telle histoire peut durer des années et surtout à quel moment c’est supposé nous intéresser. 1h30 ressentie 3h10, rien n’est crédible, tout est moche, et évidemment c’est raciste : voilà, maintenant, on peut dire qu’on en a fait… le tour.
Les mecs qui font des films de 3h avec leur grosse bite
La nouvelle manie des hommes prétendants faire des « grands films » est donc de nous assommer de leur cinéma pendant une durée indécente de 3h ou plus pour ne nous montrer rien d’autre que leur prétendue virtuosité creuse et vide. Babylon de Damien Chazelle, Napoléon de Ridley Scott, Oppenheimer de Christopher Nolan et Beau is Afraid de Ari Aster sont des cas particulièrement notables de cette nouvelle maladie masculine.
Une Zone à Défendre, de Romain Cogitore
Les condés à l’école des zadistes : d’une production Disney + réalisé par Romain Cogitore, il ne fallait pas attendre plus que de l’opportunisme. Le film se vautre dans des clichés misogynes et anti-gauche dignes de vieux téléfilms policiers, où le flic infiltré commencerait à sérieusement douter de sa position uniquement via sa pseudo liaison amoureuse (qui n’a de fin que la naissance d’un enfant, seule justification du « changement de camp » !). Mention spéciale pour la scène de sexe ridicule contre un tronc d’arbre : chez les zadistes écolo, on fait du sexe au plus près de la nature…
Lyna Khoudri et François Civil dans Une Zone à Défendre de Romain Cogitore
Tàr, de Todd Field
La presse avait loué l’habileté et l’intelligence de ce film, mais quelle déception. Malgré la prétention du projet, le scénario demeure simple. Lydia Tár, cheffe avant-gardiste d’un grand orchestre symphonique allemand, atteint le sommet de son art et de sa carrière avant d’être rattrapée par des accusations de grooming envers ses élèves. Le film prétend nous inciter à réfléchir aux conséquences du pouvoir et à nous placer dans la position d’une personne « cancel ». Initialement, le rôle de Lydia devait être joué par un homme, mais afin de prendre davantage de distance, il a été décidé qu’il serait interprété par une femme… lesbienne. Lorsque l’on considère que le cliché lesbophobe le plus récurrent est celui des enseignantes prédatrices qui corrompent leurs élèves, on s’interroge sur la prétendue originalité de cette approche. Le comble est que le film s’est inspiré des éléments de la seule cheffe d’orchestre lesbienne out au monde, Marin Alsop. Lydia Tàr et Marin Alsop sont toutes deux formées par Leonard Bernstein, spécialistes de Mahler à la tête d’orchestres européens, elles ont une fondation de mentorat pour jeunes cheffes d’orchestre, enseignent dans un conservatoire américain et sont mariées à une musicienne avec qui elles ont un enfant. Cependant, Marin Alsop n’est pas une agresseuse sexuelle. Outre la représentation catastrophique pour les lesbiennes, la réalisation est médiocre. Le rôle de Lydia Tár semble être conçu comme celui d’un homme dominant, avec tous les privilèges qui en découlent et que les lesbiennes n’ont pas. En plus de sonner faux, la colorimétrie est terne, le rythme du film est déséquilibré et les dialogues, censés être savants, sont caricaturaux à l’extrême.
Strange Way of Life, de Pedro Almodovar
C’est très grave de réussir à rendre chaste et ennuyeux un western gay avec Pedro Pascal et Ethan Hawke : que ça ne raconte rien est une chose, que ce soit une pub pour YSL passe encore, mais alors qu’on ne voit qu’une demi-fesse et que le film soit à peine érotique ? On se moque de nous, le scandale est total.
Une année difficile, de Eric Toledano & Olivier Nakache
Ratage complet pour les réalisateurs d’En Thérapie et du gentillet Le Sens de la Fête. En voulant faire rire sur des sujets graves et brûlants (surconsommation/urgence climatique/militantisme) le duo dévoile son vrai visage : un centre-droit vieillot digne d’un buddy movie des 80’s. On a mal pour les militants qui ont accepté de jouer dans ce navet antipathique qui ridiculise leurs moyens d’action. On suffoque à la vision du 123e film où Jonathan Cohen surjoue le ringlouf.
Sélection et rédaction : Benjamin Delaveau, Louise Malherbe, Samy André Ali, Léane Alestra, Apolline Bazin, Caroline Fauvel
Edition : Benjamin Delaveau
Image à la Une : How to Have Sex de Molly Manning Walker
Cet article ManifesTOP (et FLOP) des films de 2023 provient de Manifesto XXI.
Ah les sextoys et l’écologie. Se masturber dans les champs avec un épi de maïs… Euh, ça, c’était avant 🤣. Dorénavant, il y a tout ce qu’il faut pour se faire plaisir sans se ruiner la santé, mais encore faut-il recycler vos sextoys. Regardons comment, aujourd’hui, on peut marier, orgasmes et écologie… un beau programme…
L’article Comment recycler vos sextoys est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Après le témoignage d'une femme violée par un homme placé sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) sur BFMTV, il n'a fallu que quelques heures à l'extrême-droite pour récupérer cette affaire.
L’article Quand l’extrême droite instrumentalise les violences sexuelles est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Après le témoignage d'une femme violée par un homme placé sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) sur BFMTV, il n'a fallu que quelques heures à l'extrême-droite pour récupérer cette affaire.
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Chez l’homme La taille de la verge qui comprend sa longueur et sa grosseur inquiète de très nombreux hommes et représente le motif de nombreuses consultations surtout depuis que les media ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de les améliorer. L’allongement pénien peut être réalisé pour des raisons médicales et esthétiques; il a été … Continuer la lecture de « L’ESTHÉTIQUE SEXUELLE »
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Demander à connaître le sexe de l’enfant à naître est devenu une norme dont seul un couple sur dix se distancie. Pendant longtemps, c’est à la naissance que les parents découvraient le sexe de l’enfant. Qui sont ceux qui aujourd’hui ne souhaitent pas le connaître et pourquoi ? Pour la première fois en France, l’Étude […]
L’article Fille ou garçon ? Neuf parents sur dix connaissent le sexe de leur enfant avant la naissance est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le 10 décembre 2023 a marqué le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits humains, adoptée le 10 décembre 1948 à Paris à l’Assemblée générale des Nations Unies. Deux femmes en ont été les pionnières et architectes : Eleanor Roosevelt, ancienne première Dame des Etats-Unis, engagée sa vie durant pour la défense des droits […]
L’article Eleanor Roosevelt (USA) ET Hansa Mehta (INDE) Pionnières de la Déclaration universelle des droits humains est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Devant une commission d’enquête parlementaire, il avait évoqué sa crainte de donner l’impression de faire « la promotion de l’homosexualité » pour justifier la fin des maillots arc-en-ciel en Ligue 1 et en Ligue 2 pour lutter contre l’homophobie.
L’article Plainte pour injure homophobe contre le directeur général de la Ligue de football professionnel est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Après avoir interrompu le processus l'année dernière, le gouvernement thaïlandais a autorisé ce 19 décembre l’examen par le Parlement d’une loi qui « permettra aux personnes du même sexe de se marier et d'avoir les mêmes droits et responsabilités que les couples hétérosexuels », a annoncé le premier ministre.
L’article Le gouvernement thaïlandais approuve l’examen d’un projet de loi ouvrant le mariage à tous les couples est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Saisie par des organisations et militants des droits humains, la cour constitutionnelle de Kampala a entamé ce lundi 18 décembre l'examen de la loi anti-homosexuelle, promulguée dans le pays en mai dernier.
L’article Ouganda : premier recours contre la « loi anti-homosexualité » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Miss France 2024 est victime d'un cyberharcèlement aux accents misogyne, lesbophobe et transphobe. Alors qu'elles déplorent l'existence même d'un concours de "Miss France", de nombreuses féministes ont pris la défense de la jeune femme.
L’article Face au cyberharcèlement, les féministes volent au secours de Miss France est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Miss France 2024 est victime d'un cyberharcèlement aux accents misogyne, lesbophobe et transphobe. Alors qu'elles déplorent l'existence même d'un concours de "Miss France", de nombreuses féministes ont pris la défense de la jeune femme.
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Attendue depuis plusieurs années dans l’agglomération clermontoise, une maison des femmes a ouvert ses portes ce lundi 18 décembre à Clermont-Ferrand. En hommage à la célèbre avocate et féministe, le 25•Gisèle Halimi se veut avant tout un lieu de répit pour les femmes.
L’article Le 25•Gisèle Halimi ouvre ses portes à Clermont-Ferrand est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Attendue depuis plusieurs années dans l’agglomération clermontoise, une maison des femmes a ouvert ses portes ce lundi 18 décembre à Clermont-Ferrand. En hommage à la célèbre avocate et féministe, le 25•Gisèle Halimi se veut avant tout un lieu de répit pour les femmes.
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Le décret d’application qui permet enfin aux sages femmes de pratiquer des ivg instrumentales (= par aspiration) a été publié le 16 décembre 23. Nous l’attendions depuis le 2 mars 2022, date de promulgation de la loi dite « Gaillot ». On manque de médecins, tout le monde le sait. Des centres où se pratiquent […]
L’article Halte aux attaques contre les IVG instrumentales est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Historiquement le patriarcat s’est toujours caractérisé par l’appropriation du corps des femmes et par leur assignation dans l’espace privé. Le sport est un facteur d’émancipation dans la mesure où il casse cette logique en mobilisant nos corps dans l’espace public. Ce n’est pas sans raison que Nicole Abar, ancienne internationale de football, prononce à plusieurs […]
L’article Les valeurs universelles du sport. Un combat féministe est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans une déclaration publiée ce 18 décembre, le Saint-Siège a autorisé explicitement, pour la première fois, la bénédiction des couples homosexuels, et « en situation irrégulière », mais « sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales » afin « de ne pas créer de confusion avec le sacrement du mariage ».
L’article Fiducia supplicans : Le Vatican autorise la « bénédiction » des couples homosexuels est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Entre 1973 et 2011, la concentration de spermatozoïdes a sur le plan mondial diminué de près de 53%. Cette chute a été régulière et ne semble pas vouloir s’arrêter compte tenu de l’effet néfaste de nombreux facteurs environnementaux et comportementaux Les responsables On voit qu’ils sont nombreux et assez souvent associés. Il est donc important … Continuer la lecture de « Une fertilité masculine en chute libre »
Cet article Une fertilité masculine en chute libre est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Pour sa nouvelle exposition, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève a invité des étudiant·e·x·s à explorer les dimensions géographique du désir. Un «projet laboratoire» à découvrir cet hiver.
L’article Plongée dans les lieuX de l’intime est apparu en premier sur 360°.
La motion, votée en février dernier, a été approuvée en novembre par le Synode général. Les révérendes Catherine Bond et Jane Pearce sont les premières à en avoir bénéficié, lors d'une cérémonie qui s’est tenue à Felixstowe, dans l’est de l’Angleterre.
L’article Historique, l’Église anglicane bénit un premier couple de même sexe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article SOS Docteure Monboule, comment on fait une fellation ? est apparu en premier sur Madmoizelle.
Voici un sextoy qui n’est pas commun, le Temptasia Titillator, un sextoy qui permet de stimuler les seins et plus spécifiquement les tétons. Pour être honnête, cela fait peut-être deux ans que je dois écrire le test. J’étais bloqué, ne sachant pas quoi dire, j’avais essayé dès réception et je n’avais pas eu de sensations.…
L’article Test du Temptasia Titillator est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Un délit qui sera désormais punit de trois ans d'emprisonnement et jusqu'à six lorsque l'affaire est accompagnée de circonstances aggravantes.
L’article Le Parlement norvégien vote l’interdiction des « thérapies de conversion » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Un délit qui sera désormais punit de trois ans d'emprisonnement et jusqu'à six lorsque l'affaire est accompagnée de circonstances aggravantes.
L’article Le Parlement norvégien vote l’interdiction des « thérapies de conversion » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L'association de lutte pour l’égalité et la fin des violences sexistes et sexuelles En avant toute(s) a lancé sa nouvelle campagne afin de parler aux ados.
L’article « Ceci n’est pas un message d’amour » : En avant toute(s) sensibilise aux violences conjugales des mineur.es est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
L'association de lutte pour l’égalité et la fin des violences sexistes et sexuelles En avant toute(s) a lancé sa nouvelle campagne afin de parler aux ados.
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Aujourd’hui, en France, 4 millions de femmes n’ont pas les moyens de s’acheter des protections périodiques par manque de moyens financiers. Un chiffre qui a doublé ces dernières années selon l’étude OpinionWay pour Règles Élémentaires révélée en mars 2023. Face à cette situation, pour la 7eme fois, la Fondation des Femmes et Règles Élémentaires s’associent […]
L’article Les 15 et 16 décembre, la Fondation des Femmes s’associe à Règles Élémentaires pour la 7ème édition de l’opération de collecte de produits menstruels pour les femmes en situation de précarité #RèglesDeSurvie est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Être une femme en France aujourd’hui, cela signifie avoir les même droits qu’un homme et trouver cela naturel, sans forcément se penser féministe. C’est aussi porter une personnalité et une identité féminine, que l’on voudrait pouvoir exprimer tout aussi naturellement. Mais ce n’est pas si évident… Une certaine féminité est définitivement porteuse d’infériorité L’image est … Continuer la lecture de « Entre féminisme et féminité : comment être une femme… »
Cet article Entre féminisme et féminité : comment être une femme… est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Cet article Romain Brau : « Ça m’a rendu extrêmement fort de croire en l’amour » provient de Manifesto XXI.
Comédien, mannequin et chanteur, Romain Brau joue son premier seul en scène jusqu’au 30 décembre. Un spectacle parfaitement maîtrisé qui marque une nouvelle étape dans la carrière de l’artiste de cabaret.Si comme moi vous avez adoré le personnage de Fred dans la comédie Les Crevettes Pailletées (2019), foncez voir le spectacle éponyme de celui qui l’incarne : au Petit Palais des Glaces, Romain Brau conte et chante sa vie avec autant d’humour que d’émotions. Accompagné sur scène par la pianiste Leslie Bourdin, il raconte notamment le harcèlement scolaire dont il a été victime enfant. L’épisode a inspiré l’écriture d’un single « Suzanne », qui annonce un album pour 2024. Un nouveau cycle s’apprête à commencer pour Romain Brau. Il y a presque une décennie, il relançait la programmation du cabaret Madame Arthur avec Charly Voodoo et Monsieur K. C’est là que Romain Brau a pu s’inventer une présence solaire qui aujourd’hui ne demande qu’à rayonner toujours plus loin. Après le spectacle, nous avons marché dans Paris ensemble pour discuter de ses prochaines aventures.
Manifesto XXI – Dans le spectacle, tu entraînes vraiment les gens d’une manière chaleureuse, ça semble venir de ton expérience à Madame Arthur. Qu’est-ce qui vient de l’école du cabaret dans ce spectacle ?
Romain Brau : On ne me pose pas souvent cette question mais elle est vraiment très importante, c’est l’ADN de mon profil d’artiste. J’adore les gens et j’adore jouer avec eux. Quand j’ai commencé Madame Arthur il y a 8 ans j’avais vraiment un string en poche, du rouge à lèvres et du mascara que les copines m’avaient prêté, et des faux talons Louboutin que j’avais achetés sur AliExpress… donc c’était pas très beau à voir. (rires) Je ne savais pas chanter, et j’étais très insecure. Je me sentais très mal d’être sur scène. J’ai relancé ce truc-là [Madame Arthur] par folie mais quand j’ai vu que j’étais dans une vraie adresse légendaire, d’un seul coup je me suis dit : « Mais Romain qu’est-ce que tu fais ? T’es pas du tout légitime. Il y a des gens qui chantent très bien et qui pourraient être sur scène. »
Je ne me sentais pas à l’aise donc à chaque fois que des personnes parlaient, riaient au mauvais moment, ou regardaient leur téléphone, j’étais en rage. Ça me rendait dingue, je me sentais faible sur scène. Je me suis dit qu’il fallait faire une force de cette faiblesse. Mais comment ? Il fallait jouer avec le public. Dans une vieille interview, Bambi (grande artiste de Madame Arthur et du Carrousel, ndlr) explique que quand elle montait sur scène elle attendait que le calme arrive et elle chantait. Et il est arrivé de plus en plus vite, elle captivait les gens en quelques secondes ! Je me suis dit, pourquoi pas moi ? J’ai réussi à capter cette attention du public, soit en les regardant dans les yeux, soit en m’asseyant sur eux, soit en les prenant par la main pour leur faire comprendre que j’étais là pour eux et eux pour moi. Les collègues de chez Madame Arthur ne font pas toustes ça, mais moi j’en ai besoin. Le public est merveilleux, je l’aime et j’adore le prendre en moi.
Après est-ce qu’on est travesti d’une certaine manière dès qu’on devient drôle ? Est-ce qu’on se travestit d’humour ? Je ne sais pas, mais c’est une belle formule.
Romain Brau
Dans un documentaire, le journaliste Gérard Lefort a dit : « L’humour c’est l’arme du travesti ». Qu’est-ce qu’il a de spécial l’humour travesti selon toi ?
Pour moi l’humour travesti n’existe pas. L’humour existe. Travesti, ministre, clochard, boucher… l’humour est universel. L’humour on le transpire si on est drôle et si on a envie d’être drôle. Ça nous aide à communiquer avec les autres et surtout à détendre les atmosphères. Évidemment quand on est sur scène, pour capter l’attention des gens, on les fait rire. Je ne dirais pas que c’est un humour spécifique, car je l’ai aussi quand je ne suis pas travesti. Après est-ce qu’on est travesti d’une certaine manière dès qu’on devient drôle ? Est-ce qu’on se travestit d’humour ? Je ne sais pas, mais c’est une belle formule.
Pour reprendre ce qui m’intéresse dans cette citation et qui résonne avec le spectacle, c’est à mon sens cette idée de transformer le stigmate ou l’expérience de mépris en une créature gouailleuse. Est-ce que ça te parle plus comme ça ?
Alors oui l’humour est aussi mon arme, dans le sens où j’arrive à détendre le gens. Parce que le genre peut faire rire, dans le sens où comme c’est un sujet très profond ça peut faire sortir les gens des rails. Dès qu’on leur parle de leur sexualité ou de leur genre, les gens se rétractent. Ils ont peur, ils se sentent vulnérables quand on parle de ces sujets. Ça peut les rendre inconfortables donc c’est pour ça que le rire devient une arme.
© Nathan SelighiniQue ce soit pour une nuit ou une éternité, l’amour existe et c’est ça qui est beau.
Romain Brau
Dans le texte de « Suzanne » il y a cette phrase très forte qui est « L’amour est mon empire romain ». A quel point cette place de l’amour est déterminée par ton expérience de solitude jeune ?
L’amour je l’ai connu très tard. L’amour des parents je l’ai compris dans les yeux de ma mère parce que je l’ai sentie présente à des moments où j’étais triste enfant. Ma mère me faisait rêver mais mon père me faisait peur parce que j’étais très mauvais à l’école et qu’il me disait tout le temps que ça n’allait pas, que j’étais nul. Mon grand-père qui était boxeur me demandait si j’étais dur ou mou, je lui répondais que j’étais mou et fier de l’être mais il ne comprenait pas et il voulait faire de moi un « vrai mec ». Moi j’étais une petite fille dans le corps d’un petit garçon et ça ne marchait pas. C’est quand j’ai commencé à me transformer à l’adolescence que je suis sorti de ma coquille et que j’ai été repéré par des agences de mannequin, que j’ai commencé à plaire. Là j’ai vu ma sexualisation.
Je chante « l’amour est mon empire romain » parce qu’aujourd’hui j’ai transformé le mal-être de l’enfant, la sexualisation de l’ado, en l’homme et la femme forte que je suis. En acceptant mes deux genres, j’ai compris qui j’étais et j’ai réussi à m’aimer, donc évidemment j’ai réussi à aimer d’autres personnes. Ça a vraiment été la base pour moi, de me lâcher dans le cœur des autres, d’y croire. Que ce soit pour une nuit ou une éternité, l’amour existe et c’est ça qui est beau. Le jour où j’ai compris ça, c’est devenu mon « empire romain ». C’est vraiment quelque chose d’antique, de solide, de rêveur, plein de mythes et de folies. Ça m’a rendu extrêmement fort de croire en l’amour.
Peux-tu me parler de ton travail avec le photographe Nathan Selighini sur la pochette du single ?
J’ai voulu travailler avec Nathan parce que depuis toujours j’adore découvrir des gens qui commencent un art. Quand on commence on est plein de maladresses, d’efforts et d’artistique. Ce sont généralement des endroits très forts et fragiles, c’est une époque qu’on regarde toujours en se rappelant combien on a été créatif·ve. Aussi, je suis bien plus vieux que Nathan qui n’a que 25 ans et je trouvais ça intéressant le côté grand frère – petit frère.
J’avais envie de montrer que ce qu’on vit quand on est enfant – la société qui peut nous agresser par des mots ou des regards – existe toujours à 40 ans. Quand on est drag queen, travesti ou juste très efféminé, au moment où on sort dans la rue et on se soumet au regard des autres, on se met en danger.
Romain Brau
Pourquoi est-ce qu’on voit des bras d’hommes poilus sur cette image ?
Je lui ai demandé cette image avec des bras très allongés parce que « Suzanne » c’était les menaces dans la cour de l’école et ces menaces existent encore. On peut marcher dans la rue, avoir envie de rentrer à pied le soir pour ne pas payer un taxi 30 balles ou juste pour prendre le temps et on voit ces gens qui nous croisent et on se sent faibles… Une porte qui s’ouvre, une voiture qui passe ou une insulte et on sent que la soirée pourrait mal tourner.
Comme la menace existe toujours j’avais envie d’être mis en scène comme un petit écolier dans sa chemise blanche avec la raie sur le côté et des crans très raffinés. J’avais envie de ces mains un peu velues pour symboliser la masculinité toxique. Une main me maquille parce que c’est elle qui autorise quand est-ce que je peux le faire, alors que non c’est à moi de décider. La main qui ouvre ma chemise, c’est la main d’un désir mais qui est violent… J’avais envie de montrer que ce qu’on vit quand on est enfant – la société qui peut nous agresser par des mots ou des regards – existe toujours à 40 ans. Quand on est drag queen, travesti ou juste très efféminé, au moment où on sort dans la rue et on se soumet au regard des autres, on se met en danger.
© Nathan SelighiniQu’est-ce que tu peux dire de ton travail sur l’album ? « Suzanne » est un premier titre très solennel, qu’est-ce qu’on va retrouver comme intention dans les rythmes ?
C’est drôle parce qu’en commençant ce spectacle on n’avait pas du tout l’idée de faire un album. Puis on a vu ce que ça créait dans l’audience et on a commencé à nous demander quand est-ce que vous sortez l’album du spectacle ? Un rêve ! Mais certaines chansons appartiennent au spectacle et n’appartiennent pas à un album. On a commencé par « Suzanne » parce que c’est la genèse, et on a fait quelque chose de voluptueux un peu comme une musique de film. J’avais envie de rendre hommage au cinéma. Il y a encore plein de musiques qui doivent être écrites. Je travaille avec des artistes comme Dorian qui écrit pour Mika, Etienne Daho, Sylvie Vartan par exemple. Il m’a fait une très belle chanson qui s’appelle « Fais moi un dessert » qui parle d’érotisme et de cuisine… On s’est vraiment amusés, il y aura entre 12 et 13 titres dont 2 ou 3 du spectacle. Il y aura « Brûlez-moi », « Danse moi » et peut-être « Dieu like moi » on va voir. C’est une autre énergie en tout cas, plus festive, plus chaude, plus actuelle.
« Romain Brau » au Petit Palais des Glaces tous les vendredis et samedis soirs jusqu’au 30 décembre.
Image à la Une : © Nathan Seleghini
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Six nouvelles stations de métro sont sur le point d’être inaugurées. L’une d’elles fait polémique : « Serge Gainsbourg » aux Lilas. Une pétition a été lancée pour dénoncer ce choix qui dérange.
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La réalisatrice a survolé l'année 2023 avec le mastodonte "Barbie". Va-t-elle donner un nouveau souffle féministe au festival cannois et au monde du cinéma ?
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Constitutionnalisation du droit à l’IVG en très bonne voie et IVG instrumentales pratiquées par les sage-femmes... Menacé partout dans le monde le droit à l'IVG avance en France. Une victoire des associations.
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Dans l’épisode précédent, la sociologue Juliette Roguet expliquait au micro de Victoire Tuaillon comment s’articulent les rapports de genre entre les bricheros - les séducteurs professionnels au Pérou - et les touristes blanches occidentales qu’ils charment. En dehors de ce terrain d’enquête spécifique, l’analyse des relations intimes a une longue histoire en sociologie, et repose sur la notion de rapport social.
En quoi le décryptage des rapports sociaux permet de mieux comprendre comment fonctionne l’hétérosexualité ? Comment s’entremêlent les rapports de classe, de sexe et de race entre eux ?
En précisant les outils sociologiques utilisés pour sa thèse « Jouir de l’exotisme. Sociologie des séducteurs professionnels au Pérou » (2021), Juliette Roguet explique dans cet épisode bonus les bases du féminisme matérialiste. Un courant de pensée pour disséquer les rapports de pouvoir et porté par Christine Delphy, Colette Guillaumin, Monique Wittig, Paola Tabet ou encore Nicole Claude Mathieu.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription écrite à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/seducteurs-professionnels-bonus
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le mardi 31 octobre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Estelle Colas. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Production, édition et montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La mort de l'adolescent en janvier dernier avait suscité une vive émotion, notamment du gouvernement qui avait annoncé l'ouverture enquête. Mais elle n’aurait en réalité jamais eu lieu et celle du parquet a été bâclée, selon Mediapart, qui révèle des manquements dans la procédure.
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Cet article Santé sexuelle et gynécologie : pourquoi la binarité ne nous protège pas provient de Manifesto XXI.
En septembre 2023, Fabienne, une femme transgenre de 26 ans, s’est vue refuser une consultation pour des douleurs à la poitrine par un gynécologue de Pau : cette affaire de violence médicale transphobe révèle les conséquences désastreuses des préjugés cis-hétéro-centrés et LGBT-phobes en matière d’accès aux soins.Se plier aux exigences d’un suivi gynécologique régulier s’apparente parfois à un job à plein temps. La sociologue Aurore Koechlin parle d’ailleurs d’une « carrière gynécologique », pour connoter l’idée d’un travail au long cours nécessitant une implication active de la part des professionnel‧les et des patientes. Les pré-requis pour y accéder dans l’imaginaire collectif ? En général, être une femme, cisgenre, hétérosexuelle, avec une sexualité active et en âge de procréer. Le cas de Fabienne montre à quel point les praticien·nes peuvent encore être ignorant·es des besoins de santé des minorités sexuelles et de genre : le rejet de ce gynécologue de Pau reflète à la fois une conception patriarcale de la gynécologie et les angles morts de nos politiques de santé. Des préjugés qui in fine affectent notre santé publique.
Comment le patriarcat a façonné les soins gynécologiquesAu XXᵉ siècle, la légalisation de la contraception a changé la pratique de la gynécologie : on est passé de consultations exceptionnelles, pour traiter d’éventuelles maladies, à une logique préventive, régulière, sans motif précis. Ce fameux suivi auquel la plupart des femmes cis hétéros d’aujourd’hui sont enjointes. C’est ce que la sociologue Aurore Koechlin nomme « La norme gynécologique » dans un essai du même nom, paru en 2022 aux éditions Amsterdam. Mais la médicalisation de la contraception s’est accompagnée d’un transfert de responsabilité, plaçant la maîtrise de la fécondité principalement à la charge des femmes. Au même titre que les tâches domestiques ou la garde d’enfants, la contraception devient une tâche de care, souvent invisibilisée et incombant en grande majorité aux femmes. Très vite, on impose aux femmes cisgenre l’idée qu’une « surveillance médicale serait inévitable, alors qu’en réalité, le rythme des consultations est imposé par la médicalisation des corps », explique Mélanie Burban, sage-femme hospitalière à Paris et spécialisée dans les questions de genre.
Côté andrologie, l’équivalent masculin de la gynécologie, la norme est plutôt de ne pas en connaître l’existence. Pourtant, tout autant concernés par les questions de contraception, de risques d’infections ou de cancers génitaux, les hommes cis et héteros sont souvent livrés à eux-mêmes dans leur santé sexuelle et reproductive. Et par la même occasion déchargés de toute charge mentale contraceptive et sexuelle. « Ça s’inscrit dans un contexte de stéréotypes plus anciens, hérités d’Hippocrate, qui associent aux femmes une nature intrinsèquement maladive. Les femmes sont vues avant tout comme des corps à soigner », explique Mélanie Burban. À soigner, mais aussi à contrôler, au moyen d’une forme de pouvoir qui s’exerce à travers une médecine sociale et un contrôle de la natalité, que Michel Foucault qualifie de biopouvoir. Les ventres des femmes cisgenres sont devenus des objets d’investigation et les fonctions reproductrices du corps féminin justifient un encadrement spécifique, qui contribue à reproduire et entretenir l’ordre social. Entre autres, la prise massive d’œstrogènes et de progestérone par les femmes cis et celle, moindre, de testostérone par les hommes cis, contribuent à renforcer des stéréotypes de genre. Associer des hormones à un genre spécifique et ne pas en voir l’aspect bisexué fait perdurer une différenciation qui maintient chacun·e à sa place dans un système genré. En configurant des identités sexuées, « les hormones représentent des objets de contrôle social » poursuit Mélanie Burban.
Refus de soins, discriminations et rupture du lien avec les soignant·esDès lors, comment penser la santé sexuelle et reproductive des personnes qui ne rentrent pas dans ces catégories ? Comment accueillir des sexualités ou des identités de genre qui ne correspondent pas à cette norme dominante et viennent la déstabiliser ? D’autant plus que, comme le souligne Mélanie Burban, « ces rapports de domination ont besoin de clarté pour s’exercer ». Et laissent peu de place à la nuance de vécus personnels, d’expériences et identités fluides, de pratiques différentes.
Cela se traduit d’abord par des refus comme dans le cas Fabienne. « Je ne m’occupe que des vraies femmes », lui a rétorqué le gynécologue de Pau, écartant la jeune femme de soins nécessaires sur le moment, mais aussi à plus long terme. « Je suis traumatisée à l’idée de reprendre rendez-vous », confie Fabienne. Daisy Letourneur, autrice et militante féministe, trans et lesbienne au sein du collectif Toutes Des Femmes ne compte plus les histoires de remarques désobligeantes ou insultantes de la part de médecins à l’égard de personnes trans autour d’elle. « Certains vont se déclarer incompétents, par manque de formation ou par peur de l’inconnu, d’autres refusent carrément la prise en charge », souffle-t-elle. « Chaque consultation est un vrai parcours du combattant. »
Pour Sacha*, 45 ans, le fait qu’elle n’ait des relations sexuelles qu’avec des femmes semble la « mettre à distance » d’un suivi gynécologique régulier pour prévenir des grossesses non souhaitées. Quant aux risques d’IST, ses expériences passées l’ont également découragé de consulter à ce sujet : Sacha a été violée par sa conjointe il y a près de cinq ans. Quand elle se rend dans une Unité médico-judiciaire (UMJ) de Rennes pour porter plainte, le médecin ne lui prescrit aucun test de dépistage des IST. « Comme si, entre femmes, il n’y avait pas de risques », se rappelle-elle. L’« imaginaire collectif très éthéré » de la sexualité entre femmes ne correspond pas à sa propre expérience, bien éloignée d’un cocon sans risques ni violence. Depuis, Sacha n’a pas consulté de gynécologue.
Mais les rapports entre femmes ne sont pas seulement vus comme sans risques. En l’absence de pénétration pénis-vagin, « on va encore demander à une femme lesbienne si elle est vierge alors qu’elle s’est tapée quinze meufs », s’indigne Maxence Ouafik, médecin généraliste à la maison médicale de Tilleur et engagé au sein d’associations pour la santé des minorités sexuelles. Résultat : selon l’Enquête Presse Gay et Lesbienne de 2011, 60% des répondantes n’ayant que des rapports sexuels avec des femmes au cours de leur vie n’ont jamais réalisé de frottis cervico-utérin.
« Ces a priori hétéro-centrés créent des angles morts qui empêchent de penser certaines pratiques, mais aussi de cibler certains risques », analyse la sage-femme Mélanie Burban. Et ce dès les premières questions, qui imposent souvent des présupposés hétéro et cis-centrés. Quand Sabine* dit à son gynécologue être sexuellement active, ne pas vouloir d’enfant, et ne pas prendre de contraception, première réaction du médecin : « Vous êtes inconsciente ? ». « Non, lesbienne », lui répond la jeune femme du tac au tac. « Pour moi, c’était évident que c’est lui qui devait se sentir mal, mais pour des personnes moins à l’aise avec leur sexualité, ça peut être un moment difficile », remarque-t-elle. « Il y a aussi des pratiques que certains médecins n’abordent même pas », selon le généraliste Maxence Ouafik. Il note, particulièrement pour les HSH, « la fellation, la sodomie, la question d’une pratique insertive ou réceptive », avec le risque de passer à côté de certains besoins spécifiques de santé, en ne prescrivant pas de frottis anal ou rectal, par exemple. Les questions orientées, « Êtes-vous en couple » plutôt que « Avez-vous un ou des partenaires sexuels ? » ont aussi tendance à provoquer l’autocensure. Voire, elles forcent les patient·es à se retrouver dans une position de coming out forcé. Un sentiment commun identifié par Stuart Pluen, qui a recueilli dans le cadre d’un master en santé publique de nombreux témoignages de personnes trans et non-binaires. « À chaque rendez-vous, il faut se mettre en jeu, voire se mettre en risque », rapporte-t-iel. Et les réticences face à cette épreuve ne concernent pas uniquement les personnes ayant été elles-mêmes stigmatisées dans le passé. En effet, il y a une « mémoire collective des violences » qui dépasse les simples expériences personnelles, explique Stuart Pluen. Les savoirs et vécus circulent sur les réseaux sociaux, dans les associations, et de manière informelle au sein de la communauté. « Les personnes ne se sentent pas reconnues, pas attendues, on ne leur permet pas d’exister pleinement », analyse la psychologue et sexologue Coraline Delebarre. « Ces discriminations, jugements et expériences négatives conduisent souvent les minorités sexuelles, sexuées et de genre à « rompre le lien avec les soignant·es », ajoute-t-elle.
Des violences institutionnellesMais les LGBT-phobies dans l’accès au soin ne sont pas simplement le fait des mauvaises pratiques de certain·es praticien·nes. Au contraire, elles relèvent bien d’une dimension structurelle, héritée d’une médecine qui pathologise ces vécus. Des corps et identités « non-normatifs », la médecine a longtemps fait des corps « pathologiques » et « moralement déviants ». Il a fallu attendre 1990 pour que l’OMS ne considère plus l’homosexualité comme une maladie mentale. Et ce n’est qu’en 2022 que disparaît la notion de « trouble mental » pour qualifier le vécu des personnes transgenres, envisagé sous un angle essentiellement médical.
Ces classifications stigmatisantes ont longtemps été utilisées pour justifier l’imposition de traitements abusifs, en particulier lors de « thérapies de conversion ». « Les dogmes médicaux ont essayé de les faire rentrer dans la norme dominante [hétéro-patriarcale] au moyen de traitements très violents, à base de lobotomie, d’électrochocs ou encore de stérilisation », rappelle la psychologue Coraline Delebarre. « Tout cela vient inscrire aujourd’hui un rapport collectif au soin difficile, et une forme de défiance justifiée envers le corps médical. » Leur recours au soin est d’autant plus complexe qu’il renvoie ces personnes à une perception de leurs corps souvent construite dans un contexte de violences sociales et de discriminations : « Pour aller consulter, encore faut-il avoir une conscience et une estime de son corps qui nous pousse à l’écouter », note le sociologue Arnaud Alessandrin. « Ou ne pas risquer de se faire harceler dans l’espace public avant même d’arriver à l’hôpital. »
Le déroulé de la consultation elle-même peut aussi accentuer cette perception de leurs corps et de leur vécu. Dès lors que leurs récits représentent quelque chose d’historiquement considéré comme déviant, Stuart Pluen, membre de l’association Acceptess-T, rapporte « une nécessité de se rendre crédible et légitime face au corps médical, quitte à raconter une histoire qui n’est pas la sienne ».
Mais rassurer son praticien, c’est se conformer au cadre rigide qu’impose le corps médical aux personnes trans, se plier à une vision normée de ce qu’elles doivent être, pour espérer accéder aux soins. À défaut, les patient·es se retrouvent systématiquement renvoyé·es à leur identité de genre. Lorsque Stuart se rend dans un centre de santé spécialisé dans le suivi des victimes de violences domestiques et conjugales, pour poser un mot sur son vécu, iel est accueilli par des questions qui n’ont « rien à voir avec la choucroute ». « Dès que j’ai dit que j’étais trans non binaire, je n’étais plus qu’un objet de curiosité », raconte-t-iel. « Ça nous remet dans une case dont on ne peut pas sortir. Et à force de ne pas se sentir à sa place, on arrête. Je n’y suis jamais retourné ».
Un phénomène que le sociologue Arnaud Alessandrin appelle « l’hyper-symptôme », l’idée qu’il existe « un élément de l’identité qui amalgamerait toutes les caractéristiques de santé d’une personne ». Ce qui enferme les populations dans des axes uniques de prise en charge. Ainsi, par un effet de catégorisation, « la santé des gays, c’est d’abord une santé sexuelle, celle des lesbiennes, une santé reproductive, et celle des trans est psychiatrique », résume le sociologue. « Beaucoup de traditions professionnelles, que ce soit dans la formation ou la pratique, se créent à partir de ce réductionnisme ». Le généraliste Maxence Ouafik partage ce constat : « là où la sexualité des lesbiennes n’est pas pensée, les hommes gays sont toujours ramenés au cul ». Et plus particulièrement au risque de VIH. Dans les années 1980-1990, la mobilisation associative inédite contre l’épidémie de VIH/sida, a permis de mettre en place de nombreux outils et une culture de prévention et de santé sexuelle, en particulier dans la communauté LGBTQIA+, fortement touchée par l’épidémie.
Face à une machine médicale dépassée, beaucoup de patient·es remettent en cause la relation verticale patient-soignant, revendiquent une expertise basée sur leur expérience, et participent à la mise en œuvre d’une réponse de santé publique. Pour autant, l’action de l’État reste insuffisante et la prise en charge médicale des personnes LGBTQI+ se retrouve déléguée à des réseaux associatifs, avec le développement de centres de santé sexuelle communautaires. Des centres comme le 190 ou le Checkpoint à Paris proposent un parcours de santé adapté aux problématiques spécifiques de chacun·e et une passerelle pour reconstruire l’accès au soin.
Mais ces structures, dont le maillage est très inégal, peinent à répondre aux besoins. Fin octobre, des associations trans et LGBTQIA+ se sont mobilisées à l’appel de XY Média devant la maternité des Lilas, une institution féministe dont les salles de naissance sont menacées de fermeture depuis longtemps et risquent aujourd’hui d’être transférées vers l’hôpital de Montreuil. « On ne s’attendait pas à une telle mobilisation, ça montre qu’il y a une forte demande de la communauté pour des centres qui mettent les patient·es au centre de leur parcours de soin », note Alys Edouard, sage-femme aux Lilas. Et pour Alys, « ça passe d’abord par l’écoute ».
Seule l’écoute de chaque personne, de chaque corps, et de chaque vécu permettra d’identifier les impensés de leurs besoins de santé.
Relecture et édition : Léane Alestra, Luki Fair et Apolline Bazin
Illustration à la Une : © Léane Alestra
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