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J’ai fait une superbe séance de soumission pendant laquelle l’amante qui me dominait a utilisé une “griffe” sur moi, dans ce court article je vais vous dire qu’est-ce que c’est et ce que l’on ressent. Une griffe, qu’est-ce que c’est ? Une griffe est un accessoire pointu qui se porte sur un doigt (ou tous…

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Contrairement à ce que je lis parfois dans le courrier de certains de vos lecteurs, mes éjaculations ne sont pas précoces. Elles sont tout simplement ultra-rapides ! En vérité, dès que je suis en érection, je suis tellement excité qu’il faut que je me masturbe. En général, j’éjacule au bout d’une dizaine de secondes. Dans ces conditions, vous pouvez facilement imaginer que tout rapport sexuel est impossible. Lorsque je vois une belle femme, je bande aussitôt et il m’arrive même d’éjaculer dans mon pantalon. Aujourd’hui, je ne sais plus quoi faire. J’ai déjà essayé les techniques recommandées pour les éjaculateurs précoces, mais sans le moindre résultat. Pensez-vous qu’il y ait quelque chose à faire ? Comment peut-on expliquer un tel phénomène : la phase érection-masturbation-éjaculation dure moins de trente secondes. Existe-t-il un lien avec la taille de mon pénis, relativement petit en érection ?

Il semble que vous présentiez les symptômes d’une hyper excitabilité sexuelle, autant pour l’érection que pour l’éjaculation. C’est le cas chez certains hommes dont le réflexe éjaculatoire est très rapide. Il est alors effectivement difficile de faire durer l’acte, et cela peut demander une grande volonté et...Lire la suite sur Union

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J’adore me masturber. J’ai commencé très tôt, vers 14 ans. Cela a d’abord été occasionnel, puis je l’ai pratiqué de façon régulière. En fait, je le fais tous les jours, parfois avec excès. Voici deux ans, j’ai épousé Eric. Mais, malgré nos rapports quotidiens et réussis, je ne peux me passer de cette pratique. Elle me procure mes plaisirs les plus intenses. Quand mon mari m’a prise sur le fait au début de notre mariage, il a été surpris, mais il a accepté. Du coup, j’ai continué chaque matin en sa présence. Mais depuis quelques mois, nos rapports s’espacent et mon mari me fait de plus en plus de réflexions désagréables, du genre : « Tu n’as pas besoin de moi, branle-toi comme d’habitude ! » , ou bien il m’humilie même devant nos amis en leur parlant de « ma branlette du matin ». J’ai essayé d’arrêter, mais sans résultat. J’essaie de ne plus y penser, mais je ne peux tenir plus d’une journée. Je continue en cachette, comme une gamine. Quand il me surprend, il me fait des scènes. Je cède à tous ses désirs et fantasmes (exhibitions, épilation intégrale) mais rien n’y fait, il continue de me reprocher sans cesse « mon vice ». J’ai peur de perdre mon mari et je m’en veux de ne pas être normale. Pouvez-vous m’aider ?

Contrairement à ce que l’on imagine souvent, la masturbation n’est pas uniquement liée au désir sexuel. Dans certains cas, comme le vôtre, elle devient « compulsive » : elle peut se...Lire la suite sur Union

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Reconnues comme un problème d’ordre médical, les règles abondantes sont pourtant rarement considérées comme tel par les femmes qui en souffrent. Par fatalisme ou ignorance, ces dernières évoquent rarement le sujet avec leur médecin ou leur gynécologue. Or, des solutions efficaces existent pour permettre aux femmes de réduire le volume de leurs menstruations et de retrouver ainsi une vie normale.

Plus d’une femme sur cinq souffre de règles abondantes *. Fibrome, polype, endométriose, dérèglement hormonal, mais aussi maladies hémorragiques ou maladies systémiques peuvent en être la cause. Il est donc indispensable de consulter son médecin ou son gynécologue pour bénéficier d’une prise en charge adaptée.

Des conséquences loin d’être anodines

Les règles douloureuses peuvent entraîner de nombreux effets : 

• Une anémie, liée à une carence en fer. Celle-ci peut à son tour provoquer une fatigue persistante, des palpitations, des étourdissements, des vertiges, des maux de tête, des difficultés de concentration, un épuisement physique mais aussi émotionnel et psychique…

• Une fatigue anormale, liée à l’anémie ou au taux d’hormones dans le sang, qui empêche de mener à bien ses activités quotidiennes et qui se traduit par une grande lassitude, une...Lire la suite sur Union

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Les règles indiquent la maturité sexuelle et marquent le début du cycle menstruel. Chaque mois, sous l’influence des hormones et en l’absence d’une fécondation, l’utérus se débarrasse de la couche superficielle de sa muqueuse. Cela provoque un écoulement sanguin. Ce moment pas très agréable rythme la vie des femmes de l’adolescence à la ménopause. On l’apprend peut-être en cours de biologie à l’école, mais ce dont on parle moins, c’est la relation qu’ont les femmes avec cette période du mois. Il y a deux raisons majeures à cela. D’une part, le ressenti diffère d’une femme à l’autre, bien entendu et d’autre part, l’érotisme ne figure pas au programme du collège ! De plus, la question demeure taboue même au cours de la vie adulte. Toutefois, si la plupart des femmes refuseront toute avance sexuelle pendant la délicate semaine (environ 8 sur 10), il se trouve toujours quelques coquines pour avoir envie d’un gros câlin, même au cours des règles.

Toute une gamme d’émotions

La menstruation engendrent souvent des sensations désagréables, des douleurs et parfois une impression de ne pas être propre. Certaines femmes se sentent impures, là où d’autres y voient justement une sorte de purification. Enfin, les règles peuvent constituer le déclenchement d’un pic d’excitation Lire la suite sur Union

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La sexualité des Françaises en 2019 a fait l’objet d’une enquête de l’Ifop, notamment en matière de sextoy : près d’une Française sur deux (43%) admettrait avoir utilisé un vibromasseur. Les sextoys possèderaient un grand pouvoir de séduction pour pimenter sa vie sexuelle. Et les marques redoublent d’ingéniosité pour nous procurer toujours plus de plaisir, ce qui pourrait bien nous rendre accro à force. Et pourquoi pas, revenir aux « basiques » de la masturbation ? On vous donne plusieurs façons de vous faire du bien sans la moindre présence d’un sextoy !

Rien que des caresses

La plus évidente des techniques : se caresser le clito ! Que vos doigts s’aventurent sous votre culotte à la recherche de cette boule magique, mais ne l’attaquez pas trop promptement. Cette zone reste très sensible, préférez alors une stimulation aux alentours jusqu’à atteindre cette montagne de plaisir.

Il n’existe pas de manière parfaite pour masturber son clitoris : en cercle, de bas en haut, de gauche à droite, à un doigt, à deux, à plus… Trouvez simplement la manière qui vous plaît et laissez-vous aller.

À travers la culotte

Franchir cette barrière de tissu n’est pas obligatoire : vous pouvez titiller votre clitoris même s’il reste caché. Une...Lire la suite sur Union

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De plus en plus de sites de rencontres se basent sur la compatibilité astrale dans les matchs ! Qu’ils s’agissent de Tinder ou Adopt, indiquer son signe astrologique semble prendre la même place. Mais savez-vous qu’il existe plusieurs façons de faire « matcher » son signe ?
Union explicite quatre pratiques différentes dans l’astrologie.

L’étude de la position des planètes dans le thème natal

L’analyse de la position des planètes (notamment Vénus et Mars) dans le thème natal peut donner des indications sur les préférences amoureuses d’une personne. Par exemple, si Vénus est dans un signe de feu comme le Bélier, la personne peut être plus attirée par des relations passionnées et intenses.

La comparaison des thèmes nataux de deux personnes

La technique de la synastrie permet de comparer les thèmes nataux de deux personnes afin de déterminer leur compatibilité amoureuse. En analysant les positions des planètes dans les deux thèmes, l’astrologue peut donner des indications sur les domaines dans lesquels les deux personnes sont en harmonie et ceux où des tensions peuvent apparaître.

L’analyse des transits planétaires

Les transits planétaires sont des mouvements des planètes qui ont une influence sur notre vie quotidienne. En étudiant les transits planétaires dans le thème natal d’une personne, l’astrologue peut donner des indications sur les périodes propices aux rencontres amoureuses, aux relations sérieuses, etc.

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On estimait le marché des sextoys à 50 milliards d’euros en 2020. Ces objets de plaisir sont valorisés pour le bienfait qu’ils peuvent apporter à la sexualité des femmes, des hommes et de tout le monde. Dernièrement, la marque phare des stimulateurs clitoridiens, Womanizer, annonçait une augmentation des ventes de +130% au Canada et +4% en France durant l’épidémie de Coronavirus. ¹ Les sextoys sont de plus en plus innovants et recommandés pour apprendre à mieux connaître son corps, réaliser des fantasmes et accéder à l’orgasme. Cependant, tout le monde n’aime pas utiliser des sextoys, comme le témoignent Marie, Marylin et Capucine*, qui nous ont expliqué leurs raisons.

*Les femmes ont elles-même indiqué le prénom à utiliser pour mentionner leur témoignage.

Deus Ex Machina, mais pas tout-puissant

Nous faisons régulièrement des tests de sextoys sur Desculottées, pour vous partager nos avis et vous aider à choisir les meilleurs sextoys. Oser utiliser un vibro, c’est un moyen de s’approprier son corps, sa sexualité et de varier ses façons de se masturber. L’industrie moderne du sextoy travaille pour proposer des produits design, technologiques et qui promettent un orgasme qui survient à tous les coups. Même s’il est important de rappeler qu’une sexualité épanouie ne se résume pas à l’orgasme, cela reste un fort indice de satisfaction sexuelle. D’autant plus quand on sait que 78% des femmes ont déjà eu du mal à avoir un orgasme.

Marie, 26 ans, a utilisé un sextoy la première fois pour « le plaisir et mieux connaître son corps » et Marilyn, 38 ans, « pour la curiosité et ne pas mourir bête ». Quant à Capucine, 27 ans, ce sont les problèmes d’érection de son compagnon qui ont amené les sextoys sur la table : « J’ai accepté de sauter le pas à la demande de mon compagnon, qui souffre depuis 4 ans de problèmes d’érection compliqués à régler. Il souhaitait qu’on essaie de nouvelles choses pour ne pas en arriver à ne plus se toucher. »

Chacune d’elles a l’habitude de se masturber aussi sans sextoy. Les créateurs de sextoy aiment proposer des vibromasseurs avec différents modes de vibration et des ajustements de vitesse, comme le Womanizer OG. Pourtant, elles s’accordent toutes à dire qu’elles préfèrent utiliser leurs mains, qui permettent une meilleure précision, des variations et une « vitesse maîtrisable ». Le contact peau contre peau est aussi important. Marie trouve qu’avec un objet il « manque la chaleur du contact humain » et Marilyn n’aime pas les sextoys, car « ça fait faux, avec le contact de cette matière froide et cet aspect de machine. »

Sur la question des orgasmes, seule une des trois a déjà eu un orgasme en utilisant un sextoy. Parmi les sextoys déjà utilisés, chacune a indiqué avoir déjà essayé un vibromasseur et deux ont aussi eu un gode et un stimulateur clitoridien. Désolée pour le marketing des marques, mais seule Capucine était capable d’énoncer le nom d’une marque liée à ses sextoys. Il s’agissait de la boutique Passage du Désir où elle avait effectué un achat, mais pas de la marque du sextoy en lui-même.

Penser d’abord à soi pour réussir à se réconcilier avec les sextoys ?

Ces trois femmes ont toutes obtenu leur premier sextoy sur l’impulsion d’une autre personne. Capucine et Marilyn l’ont toutes deux reçu de leur amoureux et Marie se l’est vue offrir par des amies. Peut-on y voir un lien avec le fait qu’elles aient eu du mal à prendre du plaisir avec ces objets ?

Comme nous le répétons beaucoup sur le site, le plaisir sexuel ne descend pas du Saint-Esprit, du « Saint-Partenaire » ou du « Saint-Objet ». Ce sont éventuellement des facilitateurs, des opportunités de découvrir des sensations inconnues (pour le Saint-Esprit, on ne s’avancera pas trop tout de même), mais en aucun cas ceux qui doivent avoir toute la main sur notre plaisir. Le désir et le plaisir doivent commencer par soi avec soi-même.

Si la démarche de vouloir un sextoy émane de personnes extérieures, ce n’est pas le meilleur point de départ pour y trouver satisfaction. Cela met potentiellement plus de pression pour prendre du plaisir et l’esprit n’est pas forcément prêt à se laisser aller à ce type de masturbation. Le cas de Capucine illustre bien cette réflexion. Élevée dans un strict respect de la religion qui a créé beaucoup de blocages en elle, elle considérait les sextoys comme « sales et dégradants ». Quand elle franchit le pas du sextoy sur proposition de son compagnon, elle n’ose pas l’utiliser seule : « C’est mon compagnon qui s’en chargeait pendant nos jeux. Je crois que j’ai mis un an avant de commencer à l’utiliser seule« , explique-t-elle.

Photo by Anna Shvets on Pexels.com Sortir de la culpabilité face au plaisir de la masturbation

La culpabilité est aussi présente, car notre société base l’amour sur l’idée erronée de possession de l’autre et de son corps. Sans parler de l’idée – erronée et dangereuse pour les femmes– que la sexualité d’une femme est un « devoir » à l’égard du partenaire. Ainsi, plutôt que de voir le sextoy comme un simple objet de plaisir pour soi, des femmes se sentent coupables de les utiliser : « J’ai eu du mal quand on a commencé à l’utiliser à deux, parce que j’avais l’impression de remplacer mon compagnon » affirme Capucine. Aujourd’hui, elle a une autre approche et a compris que c’était un plus et non un remplacement. Si la culpabilité a disparu, elle n’arrive pas encore à jouir seule, mais c’est la seule à avoir eu un orgasme grâce à un sextoy.

N’oublions pas que tous les sextoys ne sont pas adaptés pour tout le monde. Nous avons toutes des corps différents, notre sexualité solitaire comme à deux est influencée par notre éducation, culture, environnement. Ainsi, utiliser un sextoy ce n’est pas laisser passivement l’objet accomplir sa tâche. Nous sommes actives psychologiquement et physiquement dans cet usage, comme quand on fait l’amour avec quelqu’un. De plus, certains sextoys sont plus ou moins de qualité et cela vaut vraiment la peine de s’intéresser aux marques des sextoys que vous achetez, pour assurer une qualité de produit et un meilleur plaisir, même si ça implique souvent de payer plus cher.

Si Marie, Marilyn et Capucine ont toutes trois affirmé ne pas aimer les sextoys, elles ont toutes répondu « oui » à la question « Serais-tu prête à essayer un nouveau sextoy si on te garantit qu’il peut te donner du plaisir ? ». L’envie d’explorer son plaisir et de mieux se connaître est donc bien présente. Il ne reste plus qu’à trouver le bon sextoy et à se sentir en pleine confiance de se faire du bien sans aucune culpabilité, même seule.

1    https://www.lalibre.be/lifestyle/love-sex/partout-dans-le-monde-les-ventes-de-sextoys-explosent-litteralement-5e70bd86f20d5a29c678f8bd

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La blogueuse, écrivaine et libertine Eve de Candaulie, est l’autrice du livre Osez le Candaulisme. Fidèle à son sujet de prédilection, elle partage avec nous son expertise de cette sexualité candauliste, qui consiste à être excité.e à l’idée d’être « trompé.e » par son partenaire. Un livre qui donne envie d’aimer, et surtout de prendre son pied !

Jalousie et infidélité : des sources d’excitation sexuelle

Le candaulisme est défini dans le livre comme étant une « infidélité consentie et organisée ». C’est une organisation relationnelle et sexuelle du couple, qui implique que votre partenaire est excité.e de vous (sa)voir avec d’autres. La sexualité candauliste nécessite donc de repenser la notion de jalousie, mais également les représentations de la virilité masculine et de la sexualité féminine.

« Les candaulistes sont excités sexuellement par le fait de voir ou de savoir leur partenaire faire l’amour avec d’autres personnes, et cela accroît leur désir sexuel. »

Eve de Candaulie, Osez le candaulisme.

Dans son livre, Eve de Candaulie revient sur les origines étymologiques et historiques du mot « candaulisme », ainsi que sur les œuvres littéraires et artistiques qui s’en sont inspiré. Des passages passionnants du livre ! Il permettent notamment de réaliser que l’aspect transgressif du candaulisme prend racine dans notre société patriarcale. Une société qui craint plus que tout l’infidélité féminine et met la pression aux hommes pour qu’ils soient male enough.

« Dans cette forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes, en étant infidèle une femme défie l’autorité de son mari, ce qui fait donc douter de la capacité de ce dernier à assumer le rôle social d’homme »

Eve de Candaulie, Osez le candaulisme.

Les couples candaulistes se plaisent à retourner les notions classiques d’infidélité et de jalousie pour satisfaire leur plaisir sexuel et amoureux. Attention cependant, pas d’amalgame, tous les candaulistes ne sont pas cocus et inversement ! C’est plus compliqué que ça, mais tout est expliqué dans le livre mes chéri.es, je ne vais quand même pas tout vous spoiler !

Le candaulisme, les femmes et la liberté sexuelle

La majorité des couples candaulistes ont la configuration suivante : l’homme est candauliste, et aime donc voir sa femme se donner à d’autres hommes, qu’il soit présent ou non durant l’acte. Souvent, c’est lui qui organise « l’infidélité », toujours avec le consentement de sa femme.

Selon Eve de Candaulie, les femmes sont moins candaulistes, car « elles n’ont peut-être pas encore acquis assez d’autonomie dans leur vie pour être candaulistes ». On pourrait ajouter aussi que des siècles de patriarcat, ont bridé la sexualité des femmes. Il va être difficile de voir une parité dans le candaulisme, quand des femmes ont déjà du mal à assumer d’aimer le sexe et que des hommes continuent d’avoir du mal à supporter que leur femme puisse se masturber. Cependant, Eve de Candaulie nous apprend que les femmes candaulistes ont déjà un nom aux Etats-Unis, les « cuckqueaning« , et que le phénomène grandit. La roue pourrait donc tourner !

Dans le candaulisme, il y a bien sûr des éléments qui peuvent gêner, selon les aspirations féministes de chacune. Mais avec Osez le candaulisme, on ne peut nier qu’il y a une volupté certaine et un plaisir réel à lire l’expérience de femmes qui prennent simplement et sans tabou leur pied !

« Ma réponse est que le candaulisme peut être une pratique qui libère dans une certaine mesure certaines femmes. »

Eve de Candaulie, Osez le candaulisme.

Les préjugés admis : il est naturel d’être heureux uniquement dans la monogamie exclusive (concept remis en cause avec le polyamour); les femmes aiment moins le sexe que les hommes; les hommes cocus sont faibles, sont entièrement remis en cause avec cette paraphilie. Partager l’autre, aimer le/la voir s’amuser sexuellement, lui laisser l’opportunité de découvrir sa sexualité à tous niveaux, et en être heureux.se : n’est-ce pas ici aussi la preuve d’une force et d’un amour profond ?

Un livre aussi bien pour les adeptes que les curieux

Le ton du livre est très pédagogique. Eve de Candaulie partage son expérience, des témoignages d’autres candaulistes, nous donne des informations historiques, explique les éléments de langage spécifiques au milieu (ex: hotwife, cuckhold…) et la popularité actuelle de cette pratique, ou encore les règles basiques d’hygiène et santé à ne pas négliger.

Lire le livre Osez le candaulisme est l’occasion de s’interroger sur nos propres visions de la monogamie, de la sexualité de couple, du libertinage, des amours multiples, de la fidélité/infidélité, de la liberté de disposer de son corps, des fantasmes, de l’amour en général.

C’est un bain de fraîcheur à lire, qui nous divulgue les secrets d’une sexualité qui se veut positive, à une époque où les relations homme-femme sont soumises à beaucoup de doutes et questionnements légitimes. Mais, la sexualité joyeuse ne demanderait-elle pas à rayonner de nouveau ? Eve de Candaulie vit sa sexualité comme une fête depuis plus de 15 ans, cela s’en ressent dans son écriture, et donne envie de faire pareil !

Osez le candaulisme, est édité par La Musardine.

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Avez-vous déjà entendu parler de cette pratique sexuelle appelée candaulisme ? L’écrivaine Eve de Candaulie, le définit ainsi dans son livre Osez le candaulisme « Les candaulistes sont excités sexuellement par le fait de voir ou de savoir leur partenaire faire l’amour avec d’autres personnes, et cela accroît leur désir sexuel. » Si vous êtes un couple et souhaitez vivre cette sexualité ou que vous débutez, vous vous demandez sûrement comment faire les choses bien et devenir de parfaits candaulistes ? Voici dix conseils que nous avons recueilli auprès d’un expert en la matière, Alfred, créateur du site Candaule.Fr, un site francophone qui permet d’échanger via le tchat et le forum avec une communauté de candaulistes. 

À chacun-e son rôle dans une relation candauliste

Avant de commencer, petite mise au point sur le schéma candauliste. La configuration se présente souvent ainsi : un couple hétérosexuel, avec le mari dit « mari complaisant », qui est excité que sa femme dite « femme coquine » ait des rapports sexuels dont il est au courant avec des amant-es. Alfred nous explique que le schéma « femme complaisante – homme coquin – amant-e » existe aussi. L’idée est de prendre du plaisir à se sentir cocu-e, que cela se fasse devant la personne complaisante ou pas. Il ne s’agit donc pas de la même configuration que des plans à trois où tout le monde a du désir l’un pour l’autre et partage un moment charnel partagé.

Conseils pour le « mari complaisant »

• Ne pas être trop pressé

Rien ne sert de courir, il faut choisir l’amant-e à point. Eh oui, car généralement, le mari complaisant va choisir la personne qui lui donnera le plaisir d’être cocu. Il faut donc prendre le temps de trouver la bonne personne, qui apportera de belles sensations à votre partenaire, qui validera tous les critères de votre couple, saura être gentleman/gentlewoman, entreprendre quand il le faut… bref qui correspond pour votre sexualité et pas seulement pour des raisons physiques !

• Ne pas être jaloux

Les sentiments que font naître la jalousie vont à l’encontre du plaisir candauliste. Le plaisir masochiste qui naît dans le candaulisme est un mélange de privation, une forme d’admiration de l’amant et de sa femme, voire de soumission, mais il est bien différent de la jalousie !

• Savoir faire preuve d’organisation

Si vous voulez faire les choses bien, peut-être voudrez-vous réserver une chambre d’hôtel dans une destination érotique, ou vivre votre fantasme de couple de faire une sextape ? Cela, ça se prépare à l’avance. Il vous faut aussi contacter l’amant-e avant, discuter avec avant et pendant la soirée. Alfred est catégorique : cela demande du temps et du savoir-faire mine de rien !

Conseils pour la « femme coquine » Photo by Anna Tarazevich on Pexels.com

• Avoir le goût du jeu de séduction

Même si la soirée est déjà organisée et la messe déjà dite, la rencontre ne se résume pas qu’à un simple plan cul. Pour que l’excitation soit au rendez-vous pour tout le monde, chacun à son rôle à jouer et attiser l’envie chez l’amant-e, créer une complicité érotique ensemble, rendra la situation d’autant plus excitante pour l’ensemble des personnes, dont le mari complaisant.

• Aimer la transgression

Vivre le candaulisme, c’est casser les codes de la vision normée du couple monogame. Regarder son conjoint dans les yeux pendant que vous faites par exemple une fellation à un autre homme n’est pas forcément naturellement évident. La psychologie est mise à l’épreuve, et c’est donc votre amour de la transgression qui va aussi vous permettre d’apprécier ce moment ou non.

• Ne jamais douter de votre couple

À aucun moment l’amant-e ne remplace votre conjoint, tout n’est qu’un jeu de rôle. Même si l’amant-e vous fait jouir plus fort que votre partenaire au moment de l’acte, cela ne change pas la nature de votre couple, la jouissance que vous avez dans votre vie et votre sexualité au quotidien avec votre partenaire de vie. Et cela pour vous est très clair.

Conseils pour l’amant-e Photo by Andrea Piacquadio on Pexels.com

• Etre sûr-e de vous

Le couple que vous rencontrez n’est pas forcément ami avec vous, même s’il peut le devenir ensuite. La rencontre est basée sur un acte sexuel, et sur une attitude attendue de part et d’autre. Si vous êtes un amant homme, la vôtre est généralement celle d’un homme très entreprenant, décidé à donner du plaisir à une femme en couple (potentiellement sous les yeux de son mari complaisant). Si vous ne vous sentez pas en capacité d’entrer dans la peau de ce personnage, alors ne vous engagez pas, ce serait du temps perdu pour tout le monde.

• Prendre soin de soi

Nous ne sommes pas tous égaux avec notre physique, mais tout le monde peut prendre soin de soi. Dans le sexe, la présentation et l’hygiène sont des facteurs qui comptent. À moins que le thème de la rencontre soit jean-basket-mal-rasé, il est préférable d’opter pour un style élégant, en vous présentant avec élégance.

• Politesse et courtoisie avant tout

Quand une rencontre s’est bien passée, et que le feeling a pris, alors la possibilité d’une suite est fort probable. Et pour que le feeling prenne, cela ne va pas sans une attitude galante et respectueuse à l’égard de la femme, et d’un grand savoir-vivre avec le couple.

• Etre très disponible

Si vous n’avez jamais un créneau de libre quand le couple candauliste vous propose un rendez-vous, il y a de fortes chances qu’il finisse par vous oublier et que vous soyez vite remplacé par un-e autre amant-e !

Ces conseils pour personnes candaulistes ont été prodigués par Alfred, créateur du site communautaire de candaulistes Candaule.fr.

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Les femmes françaises ne seraient pas satisfaites sexuellement au lit ! C’est en tout cas ce que révèle le compte Instagram « T’as Joui ? »  de Dora Moutot qui a obtenu près de 100 000 abonnés (et surtout abonnées !) en moins d’un mois en septembre 2018, révélant au passage l’insatisfaction érotique des femmes à travers des témoignages aussi drôles que poignants. Pas assez d’orgasme, méconnaissance des hommes sur l’anatomie féminine, manque de communication… et si vous décidiez d’y mettre un terme en devenant l’amant parfait de ces dames 

Conseil n° 1 : Ne vous faites pas de préjugés

Vous pensez à son attitude (souriante ou renfermée, exubérante ou introvertie, etc.) que c’est une prude ou au contraire, une femme très coquine au lit ? Attention à ne pas enfermer les femmes que vous rencontrez dans des cases pour conditionner votre comportement.

Pour Stéphane Rose dans Osez devenir une bête de sexe (éditions la Musardine) : « “La femme”, ça n’existe pas, il n’y a que les femmes, dans une diversité de personnalités qui contredira toujours les règles. » Réapprenez à nouveau à chaque corps, posez-lui des questions sur ses préférences sexuelles, sur ses fantasmes, respectez la courbe de son désir… Ce n’est pas parce qu’une...Lire la suite sur Union

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La « hook up culture » ou culture du plan cul est un phénomène originaire des Etats-Unis qui prend de plus en plus d’ampleur en France ces dernières années. Cette tendance dans les relations hétéros a été nommée par Justin Garcia, un biologiste évolutionniste. Il date son apparition dans les années 20, le flirt et le badinage devient de plus en plus toléré. Renforcée avec la révolution sexuelle fin des années 60, elle a connu un frein avec les années sida en 90 mais elle tend à revenir en force via les applications de rencontre.

Cette culture de la rencontre éphémère et du sexe sans lendemain est très présente chez les jeunes adultes, particulièrement chez les étudiants. Mais qu’est-ce que la culture du plan cul ? Comment fonctionne-t-elle en France ? Cet article propose un regard sur cette culture de la rencontre éphémère en France.

Le plan cul, c’est quoi ?

Le « plan cul » désigne une rencontre éphémère et du sexe sans engagement. Elle se caractérise par la recherche de relations sexuelles sans lendemain, sans véritable échange émotionnel ou affectif, et souvent sans même un échange de numéro de téléphone. Elle repose sur la notion de plaisir immédiat et de satisfaction...Lire la suite sur Union

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Miguel a longtemps navigué au sein des soirées Demonia, puis des soirées Sinners ! Cet habitué de la communauté BDSM depuis quinze ans a vu ce monde évoluer, les codes changer, et pourtant : les faux pas restent toujours les mêmes ! Voici trois conseils pour une première fois en club ou en soirée privée SM.

Conseil n°1 : En club SM, on n’est jamais trop sexy

Miguel : Ne pas hésiter à s’habiller sexy pour se sentir sexy. La première fois, les femmes n’osent pas toujours jouer le jeu à fond, de peur de sentir obligées ou d’avoir des remarques lors de l’événement. Et très souvent, elles regrettent de ne pas « y être allé franco ». C’est un espace de liberté assez rare et il faut pouvoir en profiter. D’ailleurs, quand on est trop habillé, ça peut être un peu gênant et on peut ne pas se sentir à l’aise.

Conseil n°2 : Du jeu sur place avant de la rencontre

Miguel : Ne pas oublier les codes des soirées : le respect et le consentement sont les mots d’ordre. Si des gens ont des comportements déplacés, il ne faut pas hésiter à en parler aux organisateurs, ils sont là pour ça. Pour les hommes, ce n’est pas une soirée « open bar ». On vient avant tout pour jouer sur place, pour faire des démonstrations, pour se montrer, pour l’ambiance. Pour ceux qui veulent rencontrer, il y a Lire la suite sur Union

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La question sexo : « Il y a environ quatre ans, j’ai constaté qu’il y avait du sang dans mon sperme. Le généraliste que j’ai consulté m’a rassuré en me disant que ce n’était sans doute pas grave, et m’a conseillé d’aller voir un urologue par précaution. En mars 2002, j’ai consulté un grand urologue de Toulouse. Il m’a dit que ce devait être une petite varice. Par ailleurs, il a trouvé que j’avais une prostate très grosse. Il m’a opéré par les voies naturelles pour régler mon problème. Généralement, après une telle opération, il n’y a plus d’éjaculation, mais ce n’est pas mon cas. Cependant, mon sperme est toujours souillé de sang.

Pour mon épouse et pour moi-même, c’est très désagréable et ça commence à freiner nos ardeurs. Mon urologue me prescrit des médicaments pour coaguler le sang, mais ça ne marche pas. Alors, j’espère de tout cœur que vous vous pencherez sur mon cas et que vos spécialistes trouveront une solution. »

Saignements dans le sperme, c’est bénin ?

Certains hommes ont une fragilité capillaire au niveau des organes génitaux internes et se plaignent alors de saignements plus ou moins fréquents dans leurs urines ou dans leur sperme. Il faut bien reconnaître que l’apparition de sang, où que ce soit, est toujours considérée comme un phénomène inquiétant. Et pourtant, les...Lire la suite sur Union

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Les habits BDSM jouent un rôle primordial dans l’esthétique du jeu de rôle ! Ils permettent de sculpter le corps, de le contraindre ou de l’offrir, et ancrent avec beaucoup d’efficacité un personnage dans un rôle.

Pour Christophe Bier, auteur sadien, qui a notamment écrit la BD « SM le Maudit »  (ed. Dynamite) : « le costume donne un rôle mais n’impose pas le sérieux l’autorité. C’est aussi un moyen de jouer avec les figures de pouvoir, voire de les ridiculiser. On sait qu’un policier avec des menottes en plastique n’est pas vraiment un policier. Moins l’habit est réaliste, plus on compte sur l’imaginaire pour que la magie de l’autorité opère ! C’est ça, l’intérêt du costume, il n’a d’efficacité que dans le regard complice et bienveillant l’autre. »

D’ailleurs, le simple fait de porter un costume, d’être habillé, peut renvoyer un signe de domination. C’est le cas du porno « CFNM » (Clothed Female Naked Male), dans lequel des femmes toutes vêtues humilient des hommes nus.

Fétichisme : l’habit révèle la disponibilité

L’habit peut aussi révéler la disponibilité sexuelle : « (…) la notion d’accessibilité sexuelle est extrêmement importante. SI vous aimez être déshabillé par votre partenaire, choisissez une tenue qui rendra l’opération intéressante et relativement aisée. » peut-on lire dans...Lire la suite sur Union

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Bonjour à tous, c’est avec plaisir que je vous annonce que j’ai été interviewé le 16 mars 2023 sur France Culture pour l’émission les Pieds Sur Terre. C’était une émission spéciale sur le plaisir prostatique. Pour ceux qui ne connaissent pas Les Pieds sur Terre, c’est une sublime émission, très intime, dans laquelle on laisse…

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« J’ai 29 ans et je vis avec mon ami depuis bientôt trois ans. Nos relations intimes, et particulièrement la pénétration, sont très douloureuses pour moi.
Les rapports sexuels étaient également pénibles avec mes partenaires précédents. J’ai donc consulté un médecin afin de savoir s’il y avait une cause physiologique à ma douleur. Mon docteur m’a adressée à un gynécologue qui a procédé à un examen complet et n’a rien trouvé d’anormal. Il a écarté l’hypothèse du vaginisme puisqu’en m’auscultant, il n’a constaté aucune tension. L’examen s’est déroulé aisément. Le gynécologue m’a conseillé de consulter une sexologue, ce que j’ai fait avec mon copain. Cette praticienne m’a prescrit plusieurs exercices, qui n’ont pas vraiment amélioré la situation. Finalement, elle m’a conseillé d’appliquer un anesthésique local à base de lidocaïne sur les zones douloureuses. Depuis que j’utilise ce produit, je n’ai presque plus mal lors des rapports sexuels. J’arrive même à avoir du plaisir, ce qui était impossible avant. Mais, lorsque je me passe de lidocaïne, la douleur revient. Est-il dangereux de recourir à la lidocaïne durant une longue période ? »

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Pour Olivia Benhamou, autrice de « Jouir d’avoir mal » (ed. La Musardine), nul doute ! « Notre paysage culturel est ainsi traversé depuis longtemps par des fantasmes masochistes rendu par des personnages complexes et marquants. »  C’est à travers la peinture des Beaux-Arts que les prémices du martyr érotique s’imposent à elle, dans différents tableaux de « La Flagellation du Christ » ou du « Christ en Croix ». Une inspiration purement judéo-chrétienne et latine, donc. Mais n’y a-t-il pas d’autres influences ? Quand ce sont-elles construites dans l’imaginaire BDSM ? Union a enquêté !

Un BDSM qui trouve un essor esthétique après la révolution sexuelle

Mais il n’y a pas que dans la peinture que le masochisme et le sadisme sont teintés de passion ; les films des années 70 ajoutent une nouvelle dimension aux prémices du BDSM actuel. On pense à « Belle de Jour » (1967 – Buñuel ) où Séverine (incarnée par Catherine Deneuve) trouve le moyen de dissiper son ennui en se prostituant, une expérience qui l’aide à prendre conscience de ses fantasmes sexuels masochistes. Évidemment, il faut ajouter à la liste l’incontournable « Salo ou les 120 journées de Sodome » (1975 – Pasolini), librement inspiré de l’œuvre du Marquis de Sade, mais aussi à « L’Empire des Sens » (1976 – Oshima) où l’on suit une torride relation d’amour qui se termine dans un crime abominable, où l’héroïne strangule puis castre son amant. A travers l’expression de Bunuel, Pasolini et Oshima, on retrouve un érotisme...Lire la suite sur Union

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Vous avez à la fois tort et raison. Un diabète ancien, surtout s’il est mai équilibré, peut en effet avoir une incidence négative sur la circulation sanguine et provoquer diverses pathologies, dont l’insuffisanceérectile fait partie. En revanche, même si vous avez un diabète de type I, vous êtes trop jeune pour que cela soit votre cas.

Erection et diabète

Vos difficultés d’érection ne sont certainement pas la conséquence de votre maladie, mais sans doute la résultante de fatigue ou de problèmes personnels, qu’elles soient liées à la relation avec votre amie ou à des soucis professionnels. Je vous conseille vivement d’en parler à votre médecin traitant, lequel est à même de vous aider à comprendre de quoi il retourne et pourra vous recommander un éventuel traitement complémentaire.

La dysfonction érectile

Le diabète est l’une des premières causes de dysfonction érectile. Conséquemment, la dysfonction érectile est l’un des Lire la suite sur Union

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En cas de panne d’érection, un homme cherche à en identifierles causes, ce qui est bien compréhensible. À défaut de bien savoir d’où vient votre problème, vous avez trouvé des explications diverses, l’une sensée, l’autre invraisemblable. Votre deuxième hypothèse, celledu diabète, est tout à fait sensée.

Les effets du diabète

Le diabète dont vous êtes atteint touche plutôt les hommes mûrs, le plus souvent en surcharge pondérale. Il est lié à une alimentation trop riche en matières grasses et en sucres, associée à un manque d’exercice physique. L’âge, le surpoids etla sédentarité provoquent des modifications de la régulation du sucre et des lipides sanguins, quiont des effets négatifs sur les artères, la circulation du sang et facilitent l’apparition de problèmes d’érection. Il est donc impératif de bien suivre votre traitement pour le diabète et de rééquilibrer votre alimentation en mangeant mieux et en faisant un peu de sport.

Le...Lire la suite sur Union

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Voici mon parcours et mes réflexions sur la séduction, sur comment séduire un homme ou une femme. Vouloir séduire une femme, c’est la prédater ? Nous étions dans un bar lesbien avec une copine pansexuelle comme moi. J’étais fraîchement autorisée à libertiner par mon mari avec qui j’étais en couple exclusif depuis plus de 15…

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On distingue les diabètes de type1 et 2. Le premier est dit « sucré ». La forme la plus fréquente est la conséquence d’une maladie auto-immune qui détruit certaines cellules du pancréas. Cet organe synthétise l’insuline. Le dépistage a classiquement lieu au cours de l’enfance. Le diabète de type 2 est plus souvent observé au cours de la maturité chez les individus en surpoids. Les femmes le développent parfois après une grossesse. Le diabète de type 2 représente 80% des cas et évolue à travers le monde avec nos modes de vie qui impliquent une certaine sédentarité et les ravages d’une alimentation hypercalorique. Le diabète est la cinquième cause de mortalité dans la plupart des pays occidentaux. Il a d’abord touché essentiellement les pays riches, mais il s’étend à présent à des régions qui commencent seulement leur industrialisation. On manque encore d’études à ce sujet, cependant l’OMS estime qu’en 2000, quatre millions de personnes mouraient du diabète chaque année dans le monde, c’est-à-dire environ un décès sur dix. Bien que les causes réelles de cette maladie restent encore incomprises, la recherche continue. Maladies cardiovasculaires, infarctus, insuffisance cardiaque, artérite, accident vasculaire cérébral, neuropathie, cécité, invalidité, insuffisance rénale… Et conséquences connues sur la sexualité des hommes, comme celle des femmes.

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Commençons par les problèmes : l’incontinence urinaire. Les hommes sont généralement moins touchés que les femmes pour la simple raison que le mécanisme dit de « continence passive » est moins développé chez ces dernières. Premièrement, l’homme est pourvu d’une prostate qui enserre l’urètre et empêche l’urine de s’écouler. Ensuite, l’urètre est plus court chez ces dames, car elles n’ont pas de pénis. Enfin, les grossesses et autres accouchements, ainsi que la ménopause, favorisent l’incontinence. Les femmes représentent donc environ 75% des personnes touchées. Bien qu’il touche plus de 3 millionsde personnes en France, ce problème courant reste assez tabou. Le manque d’information à ce sujet est à déplorer car certains traitements permettent d’y remédier.

En finir avec l’incontinence

Si l’incontinence d’effort concerne surtout les femmes, l’incontinence par impériosité peut toucher n’importe qui après 50 ans, car en vieillissant lavessie se contracte de façon involontaire. Les urologues commencent par prescrire des médicaments et si cela ne suffit pas, on déploie un arsenal thérapeutique plus surprenant, telle que la pose d’un pacemaker. Couplé à une rééducation du périnée, cet engin permet au patient de retrouver le contrôle de sa...Lire la suite sur Union

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Cher Docteur, ma femme me propose de faire chambre à part pour pimenter nos relations sexuelles. Tout va bien entre nous, je ne comprends pas son idée… A-t-elle l’intention de me quitter ? Sofiane, 33 ans (La Rochelle) Je ne le dirai jamais assez, les femmes et les hommes ne sont pas tout à fait identiques sur le plan sexuel ! Vous allez me dire que c’est une Lapalissade, mais je ne parle pas seulement de leurs organes génitaux, qui, de toute évidence ne sont pas similaires. Je parle d’une différence plus subtile, celle du mode de mise en éveil du désir sexuel. Chez l’homme cela se passe essentiellement par la vue, ce qui explique d’ailleurs leur intérêt pour les journaux type Lui ou Playboy,...Lire la suite sur Union

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Bonjour à toutes et à tous. Je suis ce que l’on appelle une MILF. Malgré ma quarantaine, je sais que j’excite encore beaucoup les hommes, notamment les jeunes. Le voisin, étudiant, qui vient parfois réviser avec ma fille m’a récemment déclaré sa passion. Je suis mariée, mais j’avoue avoir été très secouée par ses déclarations. Je lui ai finalement offert une culotte en lui permettant de se masturber avec. J’avoue ne plus vraiment savoir où j’en suis. Je me caresse en l’imaginant se branler sur ma culotte. Suis-je finalement en train de tromper de mon mari ?  Noémie, 43 ans (Pontoise) Ce que vous décrivez entre ce jeune voisin et vous-même n’est pas une véritable relation sexuelle, c’est plutôt un bouquet de fantasmes ! Certes, vous avez franchi une barrière en donnant l’une de vos petites culottes mais, même si vous vous doutez de l’utilisation qui est faite de ce sous-vêtement, cela se fait en dehors de votre présence et sans contact direct avec ce garçon. Que vous imaginiez ce que vous pourriez faire ensemble et que vous y pensiez beaucoup, cela ne fait aucun doute dans mon esprit, mais pour le moment vous n’avez rien à vous reprocher en termes de fidélité vis-à-vis de votre conjoint. Certes vous jouez avec le...Lire la suite sur Union

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Bonjour docteur, bonjour à tous. Certains ont peur du noir, moi c’est tout le contraire. Je n’arrive à me sentir bien et à bander que dans une pièce entièrement sombre… Je perds mes moyens lorsqu’il y a de la lumière, comment vaincre cette peur qui m’empêche de jouir en plein-air, en plein jour ou en pleine lumière ?Louis, 26 ans (Noirmoutier)  Le sexe en pleine lumière : un frein sexuel ? Commençons par chercher à comprendre d’où vous vient cette gêne vis-à-vis de l’érection en général, et plus particulièrement de la vôtre. Il y a fort à parier que cela provient de messages négatifs sur ce sujet entendus pendant l’enfance. En effet, bien qu’il soit tout à fait normal qu’un petit garçon ait des érections, et ce depuis la naissance, tous les parents ne savent pas qu’il s’agit d’un phénomène physiologique. Dans ces cas-là, ils pensent à tort qu’il y a une connotation sexuelle et vont même jusqu’à croire que leur fils est un peu déviant. En réalité ce sont justes des érections spontanées, mais il va sans dire que l’enfant s’en rend compte avec grand intérêt et qu’il a tendance à s’en occuper activement en usant essentiellement de ses mains, mais aussi en se frottant sur les draps ou ses jouets en peluche. Lire la suite sur Union

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Vous les voyez sûrement partout, les sextoys à stimulation clitoridienne sont devenus les ambassadeurs de la masturbation féminine moderne. Moi la première, je n’avais jamais testé un sextoy uniquement pénétratif, et qui plus est, sans vibrations. Alors j’ai décidé de sortir de mon petit confort et de tester le Desire Wand de chez Idée du Désir !

Un beau jouet de bois

En terme d’expérience, Idée du Désir repousse clairement les limites design des sextoys actuels, car ils proposent une gamme entièrement en bois, sculptée par un ébéniste et pensée en fonction de l’anatomie féminine. Le mien est arrivé dans une belle boîte sobre et discrète, accompagné de sa grande pochette de rangement, d’un échantillon de lubrifiant, et d’une notice pour l’utilisation et l’entretien.

Boite contenant le Desire Wand d’Idée du Désir À l’ouverture, une notice, un échantillon de lubrifiant et le sextoy dans sa pochette

L’objet en lui-même m’a étonné par sa légèreté (110g) et sa douceur. J’étais curieuse de découvrir l’aspect et le toucher du bois, ici de l’érable, qui s’avère très agréable et élégant. On pourrait presque l’exposer telle une sculpture ! Il y a également une étiquette avec le numéro de lot et la date de fabrication, ce qui met encore plus en avant le côté unique et luxueux du produit.

Le Desire Wand et son étiquette de numéro de lot

Pour l’entretien, pas de panique, tout est écrit et globalement similaire à l’entretien de tous les sextoys. Non, il n’y a pas d’échardes qui risquent de transformer votre moment intime en film d’horreur. Oui, vous pouvez l’utiliser sous l’eau et le laver normalement, ça ne se transforme pas en planche de radeau façon Titanic. Nous voilà toutes rassurées !

La notice d’utilisation et d’entretien sous forme d’un joli parchemin Comprendre les règles du jeu

Je vous disais, les godes, c’est pas ma tasse de thé. Mais celui-là propose tout particulièrement de stimuler le « point G » grâce à ces deux boules de diamètres différents (3 et 4 cm) placées à chaque extrémités (20 cm de long en tout). Ça tombe bien, c’est la zone que je voulais explorer en ce moment, alors je me suis employée à tester cet aspect du produit !

Un objet agréable à prendre en main

J’ai trouvé que les sensations au contact de cette matière inhabituelle étaient très agréables voir bien plus perceptibles qu’avec un sextoy en silicone. En revanche, c’était un peu trop dur et « envahissant » pour moi, comme je m’y attendais, il m’a donc fallu un temps d’adaptation avant de pouvoir le bouger. Le côté très recourbé du Desire Wand permet effectivement d’atteindre plus facilement la paroi supérieure du vagin, au niveau du dit « Point G », mais demande un peu de pratique pour trouver le bon angle, la bonne profondeur et la bonne prise en main. La plus petite des boules m’a amplement suffi, mais on peut commencer par celle-ci puis, une fois habituée et bien détendue, l’autre boule un peu plus large.

Ce premier essai, un peu laborieux, s’est conclu tout de même par un orgasme, à ma grande surprise, mais fortement aidé d’un audio érotique Femtasy.

Ensemble des éléments reçus avec le Desire Wand d’Idée du Désir Conclusion sur le sextoy Desire Wand

Je ne suis pas encore complètement séduite, mais j’ai envie de retenter l’expérience, maintenant que je sais à quoi m’attendre et comment l’utiliser sur moi. Surtout que je suis convaincue que c’est une arme redoutable pour squirter, une fois que je serai devenue une jedi du Desire Wand !

Ce modèle semble plus s’adresser aux initié.e.s des godes et autres sextoys pénétratifs, mais si vous êtes débutantes vous pouvez aller lire l’article sur l’Orchidée N°5, également créée par Idée du Désir et qui semble plus adapté à une prise en main rapide !

Vous pouvez aussi découvrir l’ensemble de la gamme Idée du Désir sur ideedudesir.fr

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L’injonction à la jeunesse, la dictature du zéro poils, l’obsession phallique ou encore le stéréotype de la meuf bie super chaude, font partie des diktats de la sexualité déconstruits par la websérie féministe Libres ! . 10 courts épisodes sous forme de films d’animation, diffusés gratuitement sur Arte, réalisés par Ovidie et Josselin Ronse, avec les illustrations de Diglee et une co-écriture de la comédienne et journaliste Sophie-Marie Larrouy. La série est pédagogique, drôle, légère, super pertinente et aborde différents points de réflexions essentiels pour repenser la sexualité avec une vision féministe. On a binge-watché et adoré !

Libres ! contre les injonctions de la sexualité

Cette petite série d’épisodes se gobe aussi facilement qu’un paquet de pop-corn ! C’est tellement bien fait et tellement génial, qu’on n’a même pas envie d’écrire d’article et juste envie de vous dire : allez regarder !

Ovidie dépeint de façon super fluide, juste et directe, sans perdre en légèreté, les travers et les oppressions existantes dans notre rapport normé à la sexualité. Elle arrive avec un humour décapant, à faire ressortir les injonctions sexistes et performatives de la sexualité et l’oppression générale du regard porté sur les femmes. « Même le mouvement body positive a été récupéré » comme elle le dit si bien !

Sans jamais donner de leçons ou pousser à des nouvelles injonctions, Ovidie vulgarise avec brio certains sujets au cœur des réflexions féministes, nous permet de prendre du recul sur les normes sexuelles et de les réinterroger en pointant leurs absurdités. C’est juste génial, allez regarder !

La saison 2 vient de sortir, rendez-vous sur Arte pour regarder la websérie Libres !

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Dans cette rubrique nos spécialistes répondent à toutes vos questions et vous apportent leurs conseils pour vous aider à améliorer vos rapports sexuels, afin d’avoir une vie sexuelle beaucoup épanouie et surtout de mieux comprendre et mieux communiquer avec votre partenaire. Voici la question de l’une de nos lectrices ; Bonjour docteur. J’ai essayé tout le Kamasutra, ou presque, et j’en reviens toujours à la levrette. Pourquoi suis-je accro à cette position, qui ne reflète pas la féministe que je suis ? Mélanie 31 ans (Fontainebleau)  La levrette, une position très sexuelle Féministe ou pas, cela ne fait pas de différence, car il s’agit, tout simplement, d’une question d’anatomie. En tous cas, il est heureux que vous n’ayez pas refusé cette option de pénétration sous prétexte qu’elle ne correspond pas bien à vos valeurs socioculturelles puisque c’est celle qui vous apporte le plus de sensations vaginales. Contrairement aux hommes qui comparent beaucoup leur verge à celle des autres mâles, il est vrai que ce n’est pas évident pour les femmes de se rendre compte qu’il existe des variations physiques plus ou moins importantes au niveau des organes génitaux féminins. Lire la suite sur Union

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Après les tests de l’exceptionnel Strap-On-Me Multi Orgasm (testé ici) et de l’excellent Godemichet Curvy (testé ici), aujourd’hui, je vais tester le godemichet Strap-On-Me Dildo Plug P&G. Nota: Pour les plus assidus au site, je précise que je reprends une partie du texte du test du Strap-On-Me Curvy, car il y a un certain nombre…

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Dans cette rubrique nos spécialistes répondent à toutes vos questions et vous apportent leurs conseils pour vous aider à améliorer vos rapports sexuels, afin d’avoir une vie sexuelle beaucoup épanouie et surtout de mieux comprendre et mieux communiquer avec votre partenaire. Voici la question de l’un de nos lecteurs ; Bonjour docteur. Je suis un homme marié et j’ai des aventures avec des garçons. J’aime ces rendez-vous secrets, néanmoins, je ne peux passer à l’acte qu’après avoir bu une bonne dose d’alcool. Est-ce, comme me l’a dit un amant occasionnel, parce que je n’assume pas ces relations homosexuelles ? Raphaël, 31 ans (Limoges) L’alcool et le sexe : un mélange douteux L’alcool, vous le savez peut-être déjà, est une substance à fort effet psychotrope. Cela veut dire que l’absorption d’alcool modifie pas mal de choses dans notre cerveau. Les effets – et il y en a plusieurs – varient bien sûr en fonction de la dose consommée, mais pas seulement. En fonction du temps écoulé depuis la prise, les conséquences cérébrales évoluent. Dès le début, en quelques minutes l’alcool a un effet tranquillisant bien connu de tous les buveurs. Survient ensuite un autre phénomène, appelé effet désinhibiteur, responsable d’une baisse des barrières sociales, éducatives et comportementales, celles qui nous empêchent de libérer nos...Lire la suite sur Union

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Cher docteur, cet été, mon mec me courait après sans arrêt pour me prendre dans toutes les pièces de la maison et cet hiver, c’est limite s’il ne me fait pas le coup de « j’ai mal à la tête ». Les envies des hommes grimpent-elles avec la température ? Camille, 26 ans (Royan) Un désir masculin avant tout dans la tête En fait vous avez presque raison, mais c’est par effet détourné ! La température extérieure n’a pas d’action directe sur la physiologie sexuelle, que ce soit sur la production de testostérone ou sur le désir masculin. En revanche, les modifications de la météo lors de l’arrivée du printemps et de l’été ont un effet direct sur les tenues féminines ! Les jupes raccourcissent, les décolletés s’agrandissent, les manteaux et gros pulls ne cachent plus les silhouettes… Bref, les sollicitations sont omniprésentes où que l’on soit et où que l’on aille et elles provoquent chez les hommes une nette augmentation de l’intérêt sexuel général. Attention, il ne faut pas pour autant en tirer des conclusions hâtives et négatives comme le font trop souvent les femmes, femmes dont la libido fonctionne différemment. Lire la suite sur Union

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Après une initiation fin 2021 pour ma « première Nuit Dèmonia », je me suis rendue à la soirée à plusieurs cette fois-ci. De notre groupe de 4, j’étais la seule « initiée » et j’ai adoré voir la découverte dans les yeux de mes compagnons d’aventure !

Un « deep-dive » dans l’univers BDSM, dans sa version la plus spectaculaire

Après une préparation à domicile ponctuée de « tu crois que ça va ces chaussures ? » et « je vais être dans le thème tu penses ? », nous sommes arrivés au Yoyo club un peu après minuit. Dans la queue devant l’entrée, l’escalier qui descend sous le Palais de Tokyo, les vestiaires. L’ambiance est particulièrement calme et silencieuse. Est-ce parce que nous attendons tous d’être entourées de nos pairs pour enfin « nous lâcher » ? Ou parce que la plupart des convives ne savent pas encore à quoi s’attendre et maintiennent un silence cérémonieux ?

Photo officielle de la Nuit Demonia par le photographe Ressan

Une fois rentrés, nous en prenons plein les yeux : Les tenues sont toujours aussi incroyables, peut-être trop souvent noires (l’équipe organisatrice a tout fait pour encourager l’ajout de couleurs dans leur campagne sur les réseaux sociaux). Les corps sont modelés dans du cuir et du latex, les visages sont soulignés de masques, de couronnes, de maquillages, les fesses sont moulées ou tout simplement découvertes.

Par rapport au Faust de la dernière fois, le lieu permet d’avoir des espaces plus mixtes : les croix de Saint André se retrouvent dans les lieux de convivialité, mais aussi sur les côtés de la scène où se produisent les DJ et artistes aux performances diverses.
Les performances ont lieu : sur scène avec un show drag, des danses en tout genre, une sorte de strip-tease théâtralisé qui finit avec l’artiste brandissant un gode éjaculant des paillettes sur le public ; dans la fosse des femmes sur échasses dans des tenues futuristes ; sur les plateformes de part et d’autre de la scène, avec du shibari et puis surtout sur les côtés, partout où l’espace et l’intérêt du public le permet. Des fesses fouettées, des pénis sous la cire, des corps contraints mais consentants, il se passe tout le temps quelque chose. Les DJ se succèdent et imposent une ambiance particulièrement envoûtante pour ces quelques milliers de personnes qui bougent et se regardent intensément.

Photo officielle de la Nuit Demonia Démocratier le BDSM, le démon du bien ?

L’événement semble attirer un public plus large et mainstream qu’avant. Ou bien est-ce parce que je parais moi aussi débarquer dans cet univers, que je ne suis interpellée que par des personnes qui sont là pour « leur première Dèmonia » ? J’ai trouvé de nombreux hommes plus « classiques » que la dernière fois : leur tenue est assurée, mais je me demande s’ils connaissent bien les codes du BDSM. Je me trouve surprise quand ils m’abordent, au détour d’une danse ou d’une pause nicotine.

Je m’interroge réellement sur l’intention des organisateurs : élargir le public pour que les pratiques puissent trouver de nouveaux adeptes… ok, mais si le public se diversifie, comment maintenir l’essence du milieu BDSM ? Notamment en s’assurant que ces pratiques sont bien réalisées dans un cadre sécurisé et sécurisant. Je serais curieuse de savoir si les femmes (qui sont parfois vêtues d’une simple bandelette de cuir autour du bras ou de la cuisse) se sentent autant en sécurité qu’avant ?
En tout état de cause, nous avons passé une soirée mémorable et incroyablement divertissante. Finalement, personne de mon groupe d’ami.e.s n’a eu de déclic pour aller plus loin dans la découverte du BDSM mais ça aurait pu être le cas. Et clairement la Nuit Dèmonia prévoit toutes les conditions pour le permettre !

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Libertine, libérée, mais surtout libre. Libre de vivre ce qu’elle veut, de faire l’amour avec qui elle veut, quand elle le veut. Comme dans la chanson de Damien Saez, Ma-Religieuse préfère : « Prier par le cul !… Au nom du vice et de la chère. » Trajectoire d’une femme étonnante qui a décidé de découvrir toutes les formes de sexualité, sans jugement ni a priori, mais avec la seule volonté de s’enrichir de nouvelles expériences et de prendre du plaisir.

Union : le célibat, c’est un choix de votre part ?

Libertine, c’est un choix oui. Célibataire, disons que je préfère rester seule plutôt que mal accompagnée. Et que j’aime en effet ma liberté, je veux pouvoir faire ce que je veux, quand je veux et comme je l’ai décidé.

Union : Depuis combien de temps fréquentez-vous les milieux libertins ?

Depuis une vingtaine d’année. Je n’en suis pas très fière, mais ma première expérience, je l’ai vécue dans un club avec l’un de mes clients, un homme bien...Lire la suite sur Union

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Doit-on arrêter le sexe pendant la grossesse ? Faire l’amour enceinte est-il dangereux pour la santé de celle qui porte l’enfant et pour l’enfant lui-même ? A-t-on d’ailleurs encore envie de faire l’amour quand on est enceinte ? Voici des questions qu’on peut se poser ! Qu’on soit déjà enceinte, qu’on souhaite le devenir, qu’on soit l’autre parent qui n’accouche pas, ou même par curiosité quand on souhaite définitivement rester nullipare. Voici des infos à savoir sur le sexe quand on est enceinte et le témoignage de Chloé, femme trentenaire et mère de deux enfants.

Ne craignez pas le sexe pendant la grossesse…

Le sexe n’est pas contre-indiqué quand on est enceinte. D’un point de vue médical, ce n’est pas un problème de poursuivre une activité sexuelle durant toute la grossesse. La libido peut faire les montagnes russes durant toute la période, en fonction du terme de la grossesse, d’éventuels problèmes médicaux, mais aussi du couple. Il n’y a pas de sexualité plus « normale » qu’une autre durant cette période (comme à toutes les périodes de la vie, s’il est besoin de le rappeler) ! Cependant, le premier trimestre serait généralement synonyme de baisse du désir et le second trimestre plus propice aux relations sexuelles, comme ce fut le cas pour Chloé :

« Les 3 premiers mois, trop d’aigreurs d’estomac et de nausées pour avoir réellement conscience d’une envie de sexe. Par la suite la libido était modifiée, plus puissante et impérieuse, avec des envies subites, des délires érotiques,  il aurait fallu de sérieux blocages psychologiques pour m’arrêter ».

Témoignage de Chloé

Chloé ajoute qu’« au second semestre de grossesse, le taux d’hormones atteint des sommets et les inconforts du début de grossesse ont disparu. C’est juste la folie ! »

Le troisième trimestre peut être assez mitigé et compliqué, car le ventre prend plus de place. Il y a plus d’inconfort, la peur du risque de prématurité à l’approche de la fin et le bébé commence à se manifester. Cependant, il n’est absolument pas déconseillé de continuer de faire l’amour jusqu’au dernier jour de la grossesse.

Il n’y a pas de règle et plusieurs facteurs peuvent influencer sur votre libido tout au long de cette période. Votre état psychique, la relation que vous avez avec votre partenaire, votre façon de vous sentir dans ce corps qui change, votre santé, ont un impact.

… à moins d’avoir reçu des contre-indications médicales

Ne cédez pas au sentiment de tabou ! Plutôt que de se restreindre par fausses croyances (les spécialistes sont catégoriques, un rapport sexuel ne peut pas provoquer de fausse couche !), il ne faut pas hésiter à interroger son/sa gynécologue ou sage-femme sur les dangers potentiels. En effet, il y a des situations spécifiques dans lesquelles le sexe peut être contre-indiqué, comme la poussée d’herpès, une fissure de la poche des eaux ou encore en cas de menace d’accouchement prématuré, car l’orgasme peut entraîner des contractions.

Par ailleurs, chaque grossesse est différente, donc ce qui valait pour l’une ne vaut pas forcément pour l’autre. Dans le cas de Chloé, la deuxième grossesse aura été plus compliquée niveau santé et aura nécessité une sexualité moins active :

« Nous avons été plus prudents que pour la première grossesse sur ce point, du fait de mes inconforts. Nous avons eu moins de rapports pénétrants, aucun dans les trois derniers mois »

Témoignage de Chloé

Pourtant, sa première grossesse était très intense sexuellement : « j’étais beaucoup plus cash sexuellement, moins sensuelle, moins intériorisée, j’ai pris moins de précaution que pour ma seconde grossesse, nous avions eu des rapports jusque très tard ».

Le plaisir peut être décuplé durant la grossesse

Chacune ses expériences, mais il est important de savoir qu’être enceinte ne signifie pas obligatoirement 9 mois d’abstinence et de perte de désir. Pour certaines femmes, c’est même une période où le plaisir est plus fort que jamais. Pour Chloé, il n’y a pas de doutes, le sexe pendant la grossesse est une expérience à vivre :

« Sans vouloir être condescendante, on ne connaît pas le sexe quand on n’a pas connu le sexe durant le second semestre d’une grossesse. C’est un plaisir décuplé, multiplié par dix, orgasmes multiples à chaque rapport, plus puissants ! »

Témoignage de Chloé

Cette période aura été pour elle l’occasion de découvrir de nouveaux aspects de sa sexualité et un désir encore plus avide : « j’ai connu des éjaculations féminines à se demander si je n’avais pas perdu les eaux. Aucun inconfort possible tellement le corps est inondé d’hormones. Je me souviens de m’être dit qu’il fallait que j’arrête un peu, parce que c’était tellement fort que j’en avais mal à la tête. »

L’afflux de testostérone (hormone du désir) provoque en effet des sensations vaginales plus intenses. Les futures mères ont souvent une sensibilité de peau et du clitoris plus fortes, ce qui peut les amener à vivre des orgasmes intenses et multiples.

Niveau fantasmes, il est dit que certaines femmes ont plus de rêves érotiques quand elles sont enceintes, notamment du fait des bouleversements hormonaux. Pour Chloé, les envies et fantasmes ont été les mêmes tout au long de la grossesse, mais selon les circonstances, l’absence ou présence du partenaire, au second semestre elle a noté une « envie quotidienne de masturbation» .

Il est important de se rappeler que le sexe ne se limite pas à la pénétration du pénis dans le vagin. La sexualité est un tout, dont la masturbation solo fait partie, ainsi que les caresses ou les rapports oraux. Osez explorer toutes les possibilités !

Communiquer sur ses désirs est important pour l’équilibre du couple

Dans les relations hétérosexuelles, l’homme aussi est sujet à des doutes et difficultés sur son désir durant la grossesse. Ce n’est pas évident de comprendre comment réagir devant les modifications de libido de sa femme et certains se sentent bloqués pour faire l’amour : renvoi à leur propre lien avec la mère, malaise du sentiment d’inceste, peur de blesser le bébé.

Même si le bébé est bien protégé dans le sac amniotique et ne peut donc pas être dérangé par un acte sexuel, sa présence peut affecter la libido de certains hommes et du couple en général. Cependant, il y a aussi des hommes qui ne sont pas du tout gênés par la situation, comme le mari de Chloé.

« Les seules réticences ont été dues à mes inconforts, et nos doutes sur la fin de grossesse (ne pas vouloir induire un accouchement précoce à cause des rapports). Alors que moi je n’aime pas du tout avoir un gros ventre, lui ça ne lui pose pas de problème »,

Témoignage de Chloé

Savez-vous que certains hommes ont un fétichisme particulier pour les femmes enceintes, appelé maïeusophilie ? Il est donc erroné de penser qu’être enceinte fait disparaître votre sex-appeal et que vous devriez forcément jeter aux oubliettes la sexualité !

Dans un moment de vie qui bouleverse la relation de couple, c’est essentiel de se parler, de partager ses envies, ses craintes, ses désirs, d’être à l’écoute l’un de l’autre. Cela permettra de gérer au mieux cette nouvelle phase de vie et de ne pas perdre la connexion intime et charnelle entre vous. Si aucun de vous ne souhaite faire l’amour durant cette période et que cela vous convient, c’est un choix qui vous appartient. Il faut d’abord tenter le plus possible d’être en harmonie avec vous-même et l’autre. Etre à l’aise dans sa sexualité de femme enceinte permet aussi de continuer de se sentir bien dans sa peau, désirante et désirable.

La sexualité améliore le bien-être global

Pendant l’orgasme, nous sécrétons tous.tes une hormone appelée ocytocine, vue aussi comme hormone de l’affection. Prendre du plaisir sexuel a pour effet d’améliorer le bien-être et de détendre, ce qui est bienvenu quand on est enceinte et transmet des bonnes énergies au fœtus également. Pour Chloé, la sexualité a-t-elle eu un impact positif sur sa santé physique et psychologique ?

« Quand on prend du plaisir ç’a forcément un effet positif sur la santé. Ça n’a pas non plus un effet thérapeutique durable, ça ne va pas enlever par magie les aigreurs d’estomac, ni effacer une angoisse. »

Témoignage de Chloé

Restez à l’écoute de votre corps, ne luttez pas contre le désir sexuel que vous pouvez ressentir et sachez continuer de préserver l’intimité entre vous et votre partenaire, autant que vous le pouvez. Etre enceinte ne vous retire pas votre sexualité et le sexe pendant la grossesse ne doit pas être un tabou ! C’est un sujet qu’il faut oser aborder avec ses référents médicaux et avec son partenaire. Ce nouveau corps demande des ajustements, d’imaginer de nouvelles positions, mais c’est aussi ce besoin de réinvention, d’adaptation de la relation érotique de couple qui peut renforcer le lien du couple et préserver un épanouissement à deux.

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La stimulation urétrale est une activité très peu connue et qui consiste à insérer une sonde urétrale pour stimuler l’urètre et en retirer du plaisir. C’est aussi une pratique qui peut engendrer un certain nombre de problèmes et pour laquelle il faut être prudent. Voici donc un article important pour bien démarrer, écrit par un…

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Le Guide de survie sexuelle des parents, comment ça vous ne l’avez pas encore dans votre bibliothèque ? Parents ou futurs parents, en couple, ou parent solo, ce petit livre illustré très facile à lire est parfait pour vous guider dans votre sexualité de parents et futurs parents.

Le guide pour comprendre comment rester amants quand on devient papa-maman (ou papa-papa, maman-maman)

L’aventure de devenir parents ne se fait pas sans fatigue ni difficultés, ça tout le monde le sait plus ou moins. Même si cela promet des moments de joie et d’émotion sans égal, cela apporte son nouveau lot de questionnements en matière de sexualité. Il y avait déjà la question de la sexualité pendant la grossesse, maintenant que le bout’chou est là, comment gérer sa sexualité de parents ?

Ce guide est l’oeuvre de Flore Cherry, autrice, journaliste sexo et créatrice d’une entreprise qui réalise vos fantasmes et de l’illustratrice sexo-féministe Guenièvre Suryous. C’est un livre d’une centaine de pages, avec des conseils et témoignages pour vous aider à appréhender avec simplicité et sans pression cette période de vie.

Le Guide de survie sexuelle des parents est le cinquième guide de leur collection, et emploie les mêmes recettes pour transmettre une sexualité positive et ludique. On y trouve des informations, des témoignages, des illustrations fun ! Le propos est toujours clair, facile à comprendre et bourré de touches d’humour.

Conseils et témoignages pour la survie sexuelle

Le livre aborde des aspects divers de la sexualité parentale. On y mentionne l’importance de revaloriser la tendresse, mais aussi la nécessité des quickie. Des questions importantes sont abordées : comment cacher ses sextoys dans la chambre quand on a des enfants ? Comment gérer une infidélité dans le couple ? Par où commencer pour se réapproprier son corps après l’accouchement ? Ou encore comment être un papa sexy ?

Les « témoignages de survivants » présents au sein du livre donnent la voix à des personnes réelles sur leurs expériences de la parentalité, de la non-parentalité et de la sexualité des parents. Vous y trouverez notamment mon témoignage sur la pression ressentie à 30 ans si on n’a pas d’enfant. Il y a aussi un témoignage de la libertine Eve de Candaulie qui affirme avoir vécu sa césarienne comme une expérience BDSM, ou encore celui de l’artiste rock et sexy Julia Palombe, première Française à avoir fait un stand-up sur la grossesse en étant enceinte.

La lecture est pédagogique et vous amusera, tout en vous offrant des clés pour (re)booster votre libido de couple. Le Guide de survie sexuelle des parents est un choix recommandé en cadeau ou pour toute autre occasion ! Tout le monde peut se sentir concerné par cette lecture. Une vie de couple concerne tous les sexes, alors n’ayez pas honte de vous le procurer. En plus, il ne coûte que 9,90 € !

Le Guide de survie sexuelle des parents est édité aux Editions Tabou. Plus d’infos sur les Guides de Survie Sexuelle en cliquant sur ce lien.

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Vous venez de vous quitter – ou cela fait quelques années que votre ex est parti(e) de votre vie – et vous vous demandez si recoller les morceaux ne serait pas meilleur pour votre avenir ? Evidemment, cette décision vous appartient et la seule personne qui pourra trancher, c’est vous !

Mais voilà quelques questions à vous poser avant de repartir pour un tour de manège (ou un tour de ménage !).

Question n°1 : Est-ce que j’ai modifié quelque chose en moi ?

Si vous n’avez rien changé à votre routine de vie, à vos désirs, à votre façon de penser et de voir le couple, il y a de fortes chances que votre retour provoque les mêmes écueils auxquels se sera heurtée votre précédente relation. Quelle que soit la raison pour laquelle la rupture a été provoquée (et il y en a souvent plusieurs, d’ailleurs), il faut nécessairement créer une nouvelle dynamique, voire de nouvelles règles, pour inventer un couple différent avec la même personne.

Et cela demande nécessairement de passer par la case « changement » ! Et ce changement vient toujours des deux partenaires.

Question n°2 : Est-ce que je suis bien également tout(e) seul(e) ?

N’hésitez pas à relire notre article sur la dépendance affective pour savoir si cela vous concerne. En particulier, les ruptures peuvent nous plonger dans des états de forte vulnérabilité affective et se remettre avec son ex apparait alors comme « la »...Lire la suite sur Union

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Bien qu’il y ait peu de données dans ce domaine, les preuves émergentes suggèrent le Covid-19 peut avoir un impact sur l’équilibre hormonal. Cependant, les données sont limitées, il peut donc être judicieux de vérifier votre équilibre hormonal si vos règles ont changé de nature ou de fréquence après avoir contracté le Covid-19 ou après avoir été vaccinée, avant d’envisager une grossesse. (source: intimina.com)

Le COVID-19 est-il cause la cause d’infertilité ?

Dans une recherche publiée en novembre 2020, une équipe de l’Université de Miami dirigée par l’urologue Ranjith Ramasamy, relatait l’autopsie de six hommes décédés de la COVID-19. Les chercheurs avaient observé une diminution du nombre de spermatozoïdes dans la moitié des cas. Le virus avait également été détecté dans les testicules d’un des sujets. De plus, une biopsie réalisée sur les testicules d’un survivant de la maladie, trois mois après sa guérison, avait montré la présence du virus. Enfin, lors d’une chirurgie visant à installer un implant dans le pénis de deux hommes souffrant de dysfonction...Lire la suite sur Union

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Ce photographe est doté d’un talent immense et pourtant, il souhaite rester totalement dans l’anonymat. Il est déjà intervenu à plusieurs reprises dans notre magazine à propos de dossiers qui touchaient au BDSM. Il dit pratiquer la photo érotique : « Depuis le jour où j’ai posé mon regard sur une femme, je les ai toujours trouvées tellement sublimes. Tellement subtiles. Elles ont toutes quelque chose d’exceptionnel. D’incomparable. C’est ce que je vais chercher chez elles. J’ai besoin de voir ce que je vais aimer chez elles avant de les shooter. Cela peut être physique, ou pas. Cela peut être une beauté extérieure, comme un grain de folie, ou une délicieuse perversité. »

Le cap libertin franchi

C’est en découvrant le travail de photographes comme Ressan, Aludnat, Princesse Catin ou encore Olivier Hdisc qu’il se lance à son tour. A. finit par entrer dans le monde libertin où il fera de très belles rencontres humaines puis ce sera le milieu BDSM : « Un univers fabuleux dans lequel se croisent l’épanouissement sexuel, le respect, l’authenticité, la profondeur, l’esthétisme. Celui qui m’a le plus influencé, avant Newton et au-delà des influences mutuelles entre photographes, c’est le peintre Georges de la Tour considéré comme le maître de la lumière avec des jeux de clair-obscur. Il me...Lire la suite sur Union

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Alors que la recherche est encore limitée dans ce domaine, de récentes études suggèrent que le Covid-19 a un impact de courte durée sur l’équilibre hormonal des règles. Il convient de noter qu’un événement mondial tel que la pandémie elle-même peut affecter les individus psychologiquement et physiquement à des degrés divers, et en fonction de leur équilibre mental à ce moment-là.

COVID 19 et ses possibles impacts sur vos règles

Une étude a révélé qu’environ 20% des femmes atteintes du Covid-19 avaient des règles plus légères ou un cycle menstruel prolongé, mais rien n’indique que cela ait eu un impact sur la fertilité à plus long terme. L’ANSM indique que les professionnels de santé ont expliqué qu’ils voyaient en pratique peu de cas graves de troubles menstruels et qu’il était difficile de les analyser, car ils étaient souvent peu documentés. Dans leur expérience, la majorité des troubles menstruels observés étaient généralement non graves, de courte durée et spontanément résolutifs.(Source: Le journal des santés des femmes)

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Je me munis au préalable de lubrifiant à base d’eau, sans lésiner sur la quantité. Afin de profiter au mieux d’un tel sextoy, tout doit glisser à merveille. En guise de préliminaires, la marque recommande d’appliquer la tête du sextoy sur le clitoris, à la manière d’un vibro aspirant “classique”. Les aspirations ainsi obtenues étant tout de même moins puissantes, j’ai donc décidé de me munir de mon Womanizer Premium pour cet usage. Comme vous le savez probablement déjà, le point G est en réalité la partie interne du clitoris, un organe bien plus gros qu’il n’y paraît. Les deux côtés étant reliés, une stimulation combinée m’a semblé prometteuse, et je n’ai pas regretté l’expérience. L’OG s’insère avec sa courbure orientée en direction du nombril, afin que sa tête aspirante vienne masser la zone G. Sa forme effilée et sa surface douce permettent une insertion confortable et un maintien facile.

On peut ensuite lui faire effectuer des mouvements de va-et-vient ou circulaires, varier la pression ou ajuster l’inclinaison, en fonction du ressenti souhaité. C’est un sextoy prévu pour prendre son temps. Seul, il ne déclenche pas d’orgasme en...Lire la suite sur Union

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Ce jour-là, j’avais vraiment faim de plaisir, soif de corps… Et cet homme à qui je parlais depuis quelques semaines sur Fetlife (un réseau social BDSM) me dit qu’il “aimerait vraiment me rencontrer autour d’un café.” Je saisis cette synchronicité de désir et lui propose un verre. Il a un profil de soumis, je me…

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Le vaccin contre le covid -19 et les règles : les liens éventuels

L’Agence européenne du médicament a reconnu le 28 octobre2022 le lien de causalité potentiel entre vaccination anti Covid et troubles menstruels. En effet, la vaccination Covid-19 semble associée à un changement léger et probablement temporaire de la durée du cycle menstruel, montre une étude publiée en août 2022 sur le BMJ Medicine. Leur cycle a en moyenne duré presqu’une journée de plus après la première dose de vaccin et 0.76 jour de plus après la deuxième dose. En effet, plus de 10 000 cas de troubles menstruels(règles très longues, très abondantes, au contraire inexistantes…) ont été rapportés après l’injection d’un vaccin à ARN contre le Covid en France. D’après les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), au 28 avril 2022 :

• 9 381 déclarations de troubles du cycle rapportées avec le vaccin Comirnaty (Pfizer), soit 0.02% des injections totales.
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Les petits gestes après le sexe

Si après avoir fait l’amour, on a envie de s’endormir tranquillement, plusieurs études nous montrent qu’il est bon après un moment de plaisir de prendre certaines précaution en matière d’hygiène. Après l’amour, on peut se câliner, fumer une cigarette ou se quitter, chantonner ou recommencer. Mais surtout, on doit aller faire pipi selon les explications santé avec la gynécologue Nadia Berkanesur sur ELLE. La spécialiste précise que « ce n’est pas obligatoire d’aller faire pipi suite à un rapport, mais plutôt conseillé « . Plus loin elle poursuit, « Lorsqu’on fait pipi après une relation sexuelle, on évacue ainsi les microbes en leur demandant de rebrousser chemin et de ne pas envahir notre vessie. Le risque, c’est donc bien l’infection urinaire, et non pas la mycose, contrairement à ce que l’on entend parfois ».

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Il/elle sait parler , lire à voix haute, distinguer couleurs et visages familiers, sourire, cligner des yeux, servir à manger, reconnaître s’il pleut ou s’il fait beau; voici les caractéristiques du robot sexuel qui pourrait remplacer les humains…

Womanizer a mené une enquête, en collaboration avec Lucid en mai 2022 auprès de 22 315 participants de 15 pays (Australie, Autriche, Canada, France, Allemagne, Hong Kong, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour, Espagne, Suisse, Taïwan, Royaume-Uni, États-Unis). Résultats : 72% des femmes interrogées n’envisageraient pas d’avoir des relations sexuelles avec un robot sexuel. En France, le pourcentage monte à 85% de femmes. Pourtant, 45% des hommes interrogés seraient disposés à avoir des relations sexuelles avec ces machines. Le plus grand nombre d’intéressés résidant aux États-Unis, avec 47% des hommes et en Espagne où un homme sur deux (51%) apprécierait avoir des relations sexuelles avec un tel robot.

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La Journée Internationale des Droits des Femmes a lieu tous les ans le 8 mars, officialisée par les Nations Unies en 1977. Cette Journée, qui met en avant nos luttes pour l’égalité hommes-femmes et pour une meilleure application des droits des femmes dans tous domaines, est l’occasion de célébrer aussi les conquêtes féministes ! Découvrez les visages de femmes qui ont affronté les obstacles et ouvert la voie pour améliorer la sexualité féminine.

Shere Ite Shere Hite

Shere Hite publie le Rapport Hite, en 1976. En s’appuyant sur les réponses reçues de milliers de femmes américaines, elle démontre par une analyse statistique que la plupart des femmes parviennent souvent à l’orgasme seules grâce à la masturbation, et sont insatisfaites de leurs relations avec leurs partenaires masculins. Elle sera cible d’attaques et obligée de quitter les États-Unis.

Virginia Johnson

Virginia Johnson est la pionnière de la sexologie, avec son accolyte gynécologue William Masters. Ils mènent des recherches avant-gardistes sur la sexualité dans les années 1960, en observant 700 hommes et femmes faire l’amour et se masturber avec leurs accords. C’est ainsi que sont théorisées les phases de la réponse sexuelle. La série américaine Master of Sex retrace leur parcours.

Hildegarde de Bingen

Bénédictine allemande aux multiples talents, née en 1098. Sans craindre l’autorité patriarcale de l’époque, cette religieuse a fait les premières descriptions de l’orgasme féminin, a étudié les organes sexuels de l’homme et de la femme, et a osé affirmer que le plaisir, n’était pas l’apanage exclusif des hommes, mais une affaire aussi de sexualité féminine.

Beate Uhse

Beate Uhse est la créatrice du premier sexshop européen en 1962.

Tarana Burke Tarana Burke

Tarana Burke est la militante américaine qui a lancé le mouvement Me Too en 2006, repopularisé en 2017 via le hashtag #MeToo. Un mouvement pour dénoncer les abus et violences sexuelles que subissent les femmes.

Rina Nissim

Naturopathe suisse, figure emblématique du mouvement pour la santé des femmes. Elle a oeuvré pour la réappropriation par les femmes de leur corps avec Mamamélis, manuel de gynécologie naturopathique pour les femmes. Le livre incite à la connaissance, l’auto-examen et le recours aux médecines douces.

Audre Lorde

Née en 1934, Audre Lorde est une afro-féministe lesbienne et poétesse, engagée pour les droits civiques afro-américains. Ses poèmes et sa prose sont centrés sur les questions des droits civiques, le féminisme et l’exploration de l’identité féminine noire. Elle est une des figures littéraires du Black Arts Movement.

Betty Dodson Betty Dodson

Pionnière sexo-féministe et créatrice d’ateliers de masturbation pour femmes de plus de 30 ans. Elle a vendu plus d’1 million d’exemplaires de son premier livre, Sex for One. Elle est l’une des fondatrices du mouvement féministe pro-sexe, après avoir laissé le mouvement féministe plus traditionnel, car elle a estimé qu’il était trop banal, antisexuel et politisé.

Anarcha Westcott

En 1845, le médecin J. Marion Sims, effectue 30 opérations expérimentales extrêmement douloureuses, non consensuelles et sans anesthésie sur Anarcha Westcott, femme noire esclave. C’est grâce au « sacrifice » d’Anarcha et d’autres esclaves sur qui il fera des expérimentations que Sims sera considéré « père de la gynécologie médicale ».

Mona Eltahawy Mona Eltahawy

Journaliste et activiste féministe égyptienne engagée contre la mysoginie dans le monde arabe. C’est suite à des agressions sexuelles et physiques de la part des forces policières égyptiennes pendant qu’elle couvrait la révolution égyptienne de 2011, qu’elle deviendra activiste féministe.

Caresse Crosby

Caresse Crosby est à l’origine de l’invention du soutien-gorge, pour libérer du corset.
Un jour de 1914, cette femme issue d’une des familles les plus riches de Nouvelle-Angleterre a un souci avec son corset durant le bal. Elle improvise alors une brassière avec des mouchoirs de soie, offrant une alternative aux corsets qui maltraitaient le corps des femmes.

Minori Kitahara

Elle est la créatrice du premier sexshop inclusif détenu par une femme au Japon.

bell hooks bell hooks

Gloria Jean Watkins, connue sous son nom de plume bell hooks est une intellectuelle afroféministe américaine, qui a remis en cause l’idée d’un féminisme blanc universel. bell hooks a publié plus de 30 livres et traite de nombreux sujets politiques, notamment de la race, de la classe et du genre dans l’éducation, l’art, l’histoire, la sexualité, les médias de masse et le féminisme. Son nom emploie des initiales minuscules, de manière non conventionnelle, pour souligner que le plus important dans ses travaux est la « substance des livres, pas ce que je suis ».

Simone Veil

Ministre française de la Santé en 1974, elle fait adopter la loi dépénalisant le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite connue sous la désignation « loi Veil ». Elle devient ainsi une icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.

Miriam Menkin

C’est une scientifique américaine connue pour ses recherches sur la fécondation in vitro (FIV) aux côtés de John Rock. La scientifique est devenue la première personne à féconder un œuf humain en laboratoire en février 1944.

Beverly Whipple

Sexologue américaine qui a popularisé le point G, permettant une meilleure connaissance de la sexualité fémininé, grâce à l’ouvrage The G-Spot and other discoveries about human sexuality (1981).

Gisèle Halimi Gisèle Halimi

Avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne, Gisèle Halimi a oeuvré pour le droit des femmes. En 1972, elle permet l’acquittement de 3 femmes accusées d’avortement illégal et contribue à la loi Veil. En 1974, elle défend 2 femmes victimes de viol collectif lors d’une affaire médiatisée, contribuant à la nouvelle loi en 1980, qui reconnaîtra le viol comme crime (auparavant, c’était juste un délit).

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Accouchement : quand redevient-on opérationnel ?

Les couples qui viennent d’avoir un enfant reprennent en moyenne leur vie sexuelle 7 semaines après l’accouchement. Si les 18-24 ans disent attendre environ 5,8 semaines pour un rapport avec pénétration vaginale, les parents âgés de plus de 35 ans patientent pour leur part 8,4 semaines. Mais ce premier rapport n’est pas toujours désiré́ par les jeunes mamans. Elles sont en effet 22% à dire qu’elles y ont consenti pour faire plaisir à leur partenaire plutôt que par envie de leur part. Une réalité́ qui touche les femmes plus âgées – 25% des plus de 35 ans sont dans ce cas contre 14% chez 18-24 ans. Si 80% des parents interrogés sont satisfaits de leur vie sexuelle (dont 39% se disent très satisfaits), les femmes sont moins affirmatives que les hommes. Elles sont en effet 75% dans ce cas contre 85% pour la gent...Lire la suite sur Union

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J’ai déjà fait de multiples articles sur le consentement, mais je n’ai jamais vraiment fait d’article spécifiquement pour aider les libertins débutants sur les codes à utiliser pour obtenir ou donner un consentement dans une situation libertine. Commençons par rappeler les différents modèles de consentement pour expliquer correctement les règles de consentement dans le milieu…

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La BD Homme Sweet Homme est une lecture hautement recommandée pour tous-tes ! L’autrice et illustratrice Tiffany Cooper montre avec beaucoup d’humour le poids de la charge mentale des femmes dans l’espace domestique. Elle s’appuye aussi bien sur son expérience personnelle que sur des données statistiques, pour aider la prise de conscience. Il ne s’agit pas uniquement de nous faire rire (même si elle le fait très bien), mais de proposer des trucs et astuces pour que les couples hétérosexuels trouvent des solutions, et vivent des relations plus équilibrées et épanouissantes au quotidien.

Not all men ? Ouais… mais all must change!

L’histoire de Tiffany est l’histoire d’une femme cisgenre, blanche, hétéro, issue d’une famille française aisée. Elle a grandi dans un modèle de famille patriarcal qui épuisait sa mère, et a toujours tout fait pour ne jamais reproduire le schéma. Jusqu’au jour où elle s’installe avec son mec… et là, le poids de la charge mentale lui revient en pleine face sans prévenir ! Malgré sa vie de femme indépendante et féministe, elle se sent prise dans le piège du patriarcat et de la charge domestique.

Dans sa BD Homme Sweet Homme, elle s’amuse à retracer les « excuses » classiques des mecs pour ne rien faire à la maison (stratégie de l’élève coupable, stratégie du mort, stratégie du conflit, stratégie de l’escargot), à déconstruire les mécanismes d’inégalité domestique (chiffres d’études et témoignages à l’appui). On y apprend notamment que le concept de « mère au foyer » naît au moment de la révolution industrielle du XIXè siècle, écartant les femmes de la sphère du travail productif et rémunéré pour les cantonner au domicile. Savez-vous que les hommes effectuent en moyenne 2h13 de tâches domestiques contre 4h01 pour les femmes ?

Homme Sweet Homme, le confort du « rien-foutisme »

Homme Sweet Homme se lit d’une traite, tellement on se laisse prendre par le rythme, l’humour et surtout la manière passionnante d’aborder ce sujet crucial pour l‘égalité femme-homme au sein du couple hétérosexuel. On s’agace, mais surtout on rit souvent à la lecture, et on ne peut s’empêcher de se dire « mais c’est tellement ça » à chaque page. C’est un travail de vulgarisation super bien exécuté et qui tente avec pédagogie de faire passer des messages cruciaux à tous-tes.

On a un léger doute sur le fait que les avantages promus pour inciter les mecs à prendre leur charge leur donne envie de sortir de cette zone de confort du « rien-foutisme ». Néanmoins, il y a bon espoir que ce genre de lectures puisse débloquer la conscience de certains. Donc messieurs, osez vous procurer ce genre de BD, qui s’adresse à vous avec bienveillance et dans un esprit de collaboration !

Et pour les femmes, la BD de Tiffany essaie aussi de vous aider à prendre des décisions pour permettre que ça bouge au sein de votre foyer. On veut vous éviter de finir en burn-out émotionnel comme l’actrice principale de la série Netflix Mytho. C’est un livre à ajouter absolument dans votre bibliothèque de livres féministes !

Le livre Homme Sweet Homme est édité chez Editions Eyrolles au prix de 16€.

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Faut-il coucher le premier soir ? Ce qui est intéressant avec cette question, c’est qu’on sait tous-tes qui s’interroge généralement sur le sujet : les femmes ! Et plus précisément les femmes hétérosexuelles. La vraie question qui se cache derrière est plutôt « suis-je une salope / une pute / une tchoin si je couche le premier soir avec un mec ? » Parce qu’évidemment, la question se pose pour la femme qui couche, mais pas pour le mec qui couche, alors que les deux couchent ensemble ce soir-là. Il y a comme un bug, non ?

Faites ce que vous voulez si vous le voulez !

Coucher le premier soir ou non est une interrogation fréquente pour une femme. Lorsqu’un rendez-vous touche à sa fin, va-ton poursuivre la soirée dans son lit ou non ? Si les deux personnes en ont très envie, pourquoi se refréner, alors que le désir est là et que tout le monde est consentant ? Ce qu’il ne faut pas, c’est se forcer à faire l’amour pour paraître « cool », par peur de vexer l’autre ou parce que le partenaire nous menace. Il n’y a jamais d’obligation à coucher, mais il ne doit pas y avoir d’injonction à ne pas coucher par peur de l’image qu’on renvoie. Surtout que la question ne se pose pas pour le partenaire masculin en face !

Coucher le premier soir avec un mec, c’est montrer une forme de détachement face aux normes, qui voudraient qu’une «bonne fille» attend avant de donner son corps.

Être une femme qui paraît « trop » libre sexuellement, à l’aise à l’idée de coucher peut encore gêner, même si la popularité des applications de rencontre comme Tinder, ont pu démocratiser l’idée du ONS (one-night stand / coup d’un soir). Souvent les femmes qui ont envie de suivre cette pulsion d’un soir se sentent bloquées. Et parfois, par peur de ce que ce mec -qui pourtant fait tout pour coucher avec elle aussi- va penser d’elle ensuite.

Dans le livre Sexpowerment de Camille Emmanuelle où elle raconte cette anecdote marrante : elle n’a pas couché avec un date le premier soir, uniquement car elle avait ses règles et ne se sentait pas assez en forme. Au cours de la relation qui a duré deux ans, il lui explique que c’est parce qu’elle n’avait pas couché avec lui le premier soir, qu’il a estimé qu’il pouvait lui faire confiance pour sortir avec elle ! Son jugement s’est basé sur une circonstance mal comprise de sa part. Si elle n’avait pas eu ses règles ce soir-là, il serait passé à côté d’une belle histoire, en plus d’avoir montré que son jugement hérité de pensées patriarcales était débile.

Un homme et une femme couchent ensemble, pas de raison que seule la femme soit méprisée

Ces considérations inhibent forcément des femmes (c’est le but). Elles ont juste envie de profiter pleinement comme le mec, mais savent qu’elles seront jugées et pas lui. Cette mentalité de critiquer la meuf qui couche vite, on la voit dans cette chanson du groupe de rap IAM intitulée « Elle donne son corps avant son nom ». Parmi les lyrics on trouve cette citation : « Traitez les filles avec respect, mais attention prenez garde à celles qui ne donnent pas leur nom ». Durant toute la chanson, ils décrivent des filles qui couchent avec eux pour leur extirper leur argent, qui sont des prostituées avec un mac. On pourrait se dire qu’ils décrivent juste un cas spécifique, mais il s’agit de pointer les femmes qui couchent le premier soir et d’en parler négativement. Pourtant, eux aussi couchent sans donner leur nom, sinon ils ne pourraient pas en parler.

Laissons juste chacun et chacune libre de ses envies ! Il est démodé et sans justification rationnelle de critiquer les femmes à ce sujet, comme si elles étaient seules actrices de cette situation. C’est de la simple mauvaise foi sexiste.

Pas d’injonction non plus à coucher le premier soir

Ne tombons pas non plus dans l’écueil inverse : l’injonction à coucher le premier soir pour prouver qu’on est une femme libre ! Cela ne sert à rien de briser une injonction pour la remplacer par une autre.

Ce qui importe n’est pas de le faire ou non et l’image que cela renvoie. Il faut faire l’amour parce qu’on en a envie et ne pas le faire si on en n’a pas envie.

Coucher ou ne pas coucher, telle est la question. Mais, la réponse ne doit pas se baser sur le regard des autres. Faire l’amour, quel que soit le contexte et la rapidité avec laquelle cela arrive, est un choix de partage d’intimité. Cela nous appartient de suivre ou non cette envie.

Evidemment, les questions de réputation peuvent être plus ou moins importantes selon notre environnement. Vivre dans un petit bled où tout le monde se connaît, ou vivre dans une capitale où vos voisins exisent à peine, c’est différent. On a conscience qu’il est plus facile d’écrire que l’avis des autres importe peu, que de le vivre parfois.

Cependant, une règle s’avère souvent vraie : plus on s’assume et le montre, moins les autres attaquent facilement, car cela montre une force qui crée un filtre. Partant de là, osez simplement affirmer qui vous êtes et vos envies.

Vous voudrez coucher le premier soir avec quelqu’un, avec une autre personne vous préférerez attendre plusieurs semaines, tout fluctue. Dans un cas ou l’autre, vous n’êtes pas à l’abri de tomber sur un plan cul embarrassant ou sur le grand amour. C’est le jeu de l’amour et du hasard ! Cela ne se décrète pas toujours à l’avance et dépend des circonstances et des rencontres.

Certains mecs n’aiment pas coucher le premier soir, d’autres ne font que ça, et qui est présent pour les juger ? Personne. Et c’est très bien ainsi. Ne jugeons personne et cela inclut les femmes. Couchons (ou ne couchons pas) comme bon nous semble !

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J’ai fait récemment une soirée d’un dimanche soir au Sauna libertin Caméléon avec une amie libertine, voici notre retour d’expérience sur ce club libertin humide qui est ouvert aux hommes seuls. Entrée et première ambiance Le Sauna Caméléon se trouve juste à côté de la Gare de Lyon, pratique, nous nous sommes garés directement dans…

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En 2006, après la sortie de son livre The divorce party planner : how to throw a divorce or breakup party, Christine Gallagher lance son agence évènementielle. Située à Los Angeles aux Etats-Unis, elle est la première agence qui propose à ses clients de célébrer leur divorce. Une tendance qui s’exporte également en Europe mais dont le concept n’est pas nouveau. Alors d’où vient cette pratique ? Pourquoi serait-il important de fêter son divorce ?

La Divorce Party, une tendance à la mode

Si les agences spécialisées dans la Divorce Party tendent à se multiplier, des rituels autour de cet évènement existent déjà dans certaines sociétés. Au Japon, par exemple, les divorcés se réunissent pour briser leur alliance à coup de maillet. Chez les Béidanes, une communauté nord africaine, une fête est organisée pour officialiser le divorce. Une cérémonie qui permet également de présenter à la jeune divorcée, de nouveaux prétendants. Aux Etats-unis comme en Europe, ces coutumes se sont démocratisées au fil des années.

Depuis 2006, des agences proposent leurs services à fin d’organiser votre Breakup party (fête de divorce). A l’instar des enterrements de vie de jeune fille (ou garçon), la Divorce party met à l’honneur les jeunes divorcés. En 2010, Rebecca Hazan proposait ses services au sein de The Wof (The Wedding out factory) : une agence qui s’occupait des tous les préparatifs à fin d’organiser au mieux votre Divorce party. Aujourd’hui The Wof n’existe plus mais...Lire la suite sur Union

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Les applications de rencontre semblent incontournables dans notre recherche de partenaires amoureux ou sexuels. En 2021, selon une étude de l’Ifop, 39 % de la population aurait trouvé son ou sa partenaire actuel(le) sur un site internet où une application de rencontre. Mais certains cherchent un contact plus sensuel et moins artificiel. En 2018, une étude révélait qu’un Français passait en moyenne 6,6 jours par an dans les transports. Mais comment savoir si vous suscitez l’intérêt de la personne en face de vous ? Le eye contact peut-il remplacer nos smartphones ?

Le eye contact, des rencontres spontanées

Le eye contact consiste à tenir le regard face à un ou une inconnu(e). Dans les transports en commun, au restaurant ou encore sur le lieu de travail, il est parfois difficile d’aborder une personne. Un potentiel contact visuel peut vous aider à savoir si votre interlocuteur est intéressé. En 2016, des chercheurs de la Royal Society Open Science ont évalué le nombres de secondes nécessaire pour un eye contact efficace. La durée idéale serait de 3,3 secondes. Un procédé qui intrigue et donne lieu désormais à de véritables expériences sociales. Le 15 octobre 2015 se déroulait à Paris, le Eye Contact Experiment. Place de la République, Anouche Sadat Kiaie réunissait certains habitants de la capitale pour les assoir les uns en face des autres. L’objectif ? Observer les réactions de chacun et créer une réaction chez les participants. Certains finissent par se prendre dans les bras, d’autres s’embrassent, pleurent et des amitiés naissent. Aucun doute que le contact visuel tende à créer des liens plus particuliers que les swipes de nos applications de rencontre.

La méthode fût même proposée comme concept d’émission télévisée. En 2016, M6 présente à ses téléspectateurs, Mariés au premier regard, un programme dans lequel les jeunes mariés se...Lire la suite sur Union

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Les tétons sont des zones vraiment très innervées et donc particulièrement sensibles chez certains lecteurs et certaines lectrices. Chez d’autres, la sensibilité est moins importante, voire très faible et cette zone est non érotisée. En tant qu’homme, j’ai toujours aimé mes tétons, ils n’étaient que peu sensibles avant la découverte des orgasmes prostatiques. Mon cheminement…

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Il y a des gens qui vont au sauna libertin le dimanche soir. J’imagine qu’ils y vont pour s’encanailler, terminer leur weekend par une fantaisie décadente, faire des choses sales après un weekend peut être trop propre. Et puis il y a nous deux. Celui que j’appelle mon professeur et moi. Nous avons passé une…

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Le sextoy Coco est le tout premier sextoy d’une nouvelle marque qui a su s’imposer dans le paysage des jouets érotiques. Marie Comacle, la fondatrice de la marque Puissante, née grâce à un crowdfunding à succès, veut avant tout promouvoir le bien-être des femmes. Le sextoy Coco, avec sa double stimulation clitoridienne et vaginale remplit ses objectifs : vous permettre de vous reconnecter à vous-mêmes, en prenant du plaisir.

Unboxing du sextoy Coco

Recevoir son Coco et le déballer est déjà une joie en soi. Le packaging est très joli et a beaucoup de personnalité. Des messages sex-positifs sont présents sur la boîte, pour rappeler l’état d’esprit de l’entreprise : la bienveillance et le care envers les femmes.

À l’intérieur, on y trouve le Coco, une pochette de voyage, son câble de chargement USB, une notice, ainsi qu’un guide pratique illustré vraiment très bien fait. Contrairement aux guides tristounes habituels, celui-ci est très visuel et intéressant : une page qui rappelle l’anatomie féminine et explique ce qu’est le clitoris, une page qui revient sur le tabou de la masturbation à travers les époques, des explications sur l’orgasme, ou encore des conseils de lectures et podcasts sur la sexualité. Bien sûr, il y a aussi des pages illustrées pour vous accompagner dans l’utilisation du sextoy Coco. C’est très pédagogique, ce qui en fait un cadeau parfait pour (s’)offrir un premier sextoy !

Chez Puissante nous sommes persuadées que Coco est un véritable accessoire de bien-être »

Marie Comacle, Fondatrice de Puissante

Avec ou sans pénétration, c’est vous qui choisissez

Généralement, les sextoys à double stimulation (aspiration clitoridienne + pénétration vaginale) ne permettent pas d’utiliser l’une des parties sans l’autre. Le Coco de Puissante fait la différence en proposant un sextoy pliable, permettant ainsi de choisir si on souhaite utiliser uniquement la partie pénétration, utiliser uniquement la partie clitoridienne sans pénétration, ou faire le combo 2-en-1.

Sextoy pliable Coco, pour une double stimulation clitoridienne et/ou vaginale

Coco a 10 variations différentes sur chacun des deux modes (aspiration clitoridienne et vibro pénétrant). Les 7 premières variations permettent d’adapter l’intensité et les 3 dernières créent des modes aléatoires. Vous avez donc l’embarras du choix pour vous masturber dans les conditions qui vous correspondent le mieux.

C’est un produit intime très facile à prendre en main, simple d’utilisation et très léger. Son design est épuré et sa matière silicone le rend très doux. C’est un bel objet, qui n’aura aucun mal à trouver sa place sur votre table de chevet.

Le sextoy Coco est disponible en bleu et rose et coûte 119 €. Nous avons pu le tester grâce au shop partenaire Passage Du Désir.

Tous les produits de la marque sont également disponibles sur le site officiel de Puissante.

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Anorexie. Ce mot, tout le monde le connaît, mais peu en parlent. Pourtant, l’incidence de l’anorexie s’élèverait entre 3 000 et 6 000 nouveaux cas chaque année en France. ¹ Le livre Dix-sept heures douze, place d’Italie d’Anaïs Nighoghossian lève le voile sur cette maladie. En partageant l’histoire de son propre combat contre l’anorexie mentale, elle permet de briser le tabou pour tous-tes.

Le livre « Dix-sept heures douze, place d’Italie » d’Anaïs Nighoghossian « L’anorexie n’est pas une maladie de fille à papa »

L’anorexie mentale est un Trouble du Comportement Alimentaire (TCA), qui touche 1 à 2% des 12-20 ans en France, soit environ 400 000 jeunes. Elle se manifeste par une perte de poids intentionnelle. 90% des personnes anorexiques sont de sexe féminin, essentiellement âgées de 14 à 20 ans. ²Pour Anaïs Nighoghossian, jeune trentenaire, au parcours scolaire brillant et cadre sup parisienne, la règle n’a pas fait exception. C’est à 14 ans que la maladie fait irruption dans sa vie, sans cesser de lui coller à la peau jusqu’aujourd’hui.

Anaïs dit avancer « comme un automate » au quotidien. Des racines de l’histoire familiale, aux passages en hôpitaux psychiatriques, jusqu’à sa vie d’adulte qui remplit « le frigo, l’agenda, le dressing, le livret A… », elle livre son parcours de combattante, sans fard et avec beaucoup de style. L’écriture est fluide, les mots glissent et percutent, dans un flot qui nous porte sans qu’on ne puisse s’arrêter en chemin. L’arrogance du talent se joint avec brio à sa sensibilité à fleur de peau.

… mais c’est une maladie ancrée dans le féminin

Seuls 10% des victimes d’anorexie mentale sont de sexe masculin. De façon générale, les TCA (anorexie, boulimie) se manifestent majoritairement chez les jeunes filles en période d’adolescence.

L’anorexie n’est pas une maladie de fille à papa. Elle s’invite partout : chez les filles d’ouvriers, les immigrées, les jeunes comme les vieilles, les riches ou les fauchées, les gamines précoces, les enfants sages comme les enfants terribles. Ce livre raconte mon histoire, mais aussi celle de milliers de jeunes femmes ».

Anaïs Nighoghossian, extrait du livre « Dix-sept heures douze, place d’Italie« 

On retrouve essentiellement la maladie dans les sociétés occidentales, où le culte de la minceur est un idéal de beauté valorisé. Anaïs mentionne sa tendance à la dysmorphie corporelle (la dysmorphie renvoie au caractère obsédant d’un défaut physique, réel ou imaginaire). À 16 ans, elle développe une obsession pour le thigh gap, cet écart entre les cuisses, qui fut regulièrement promu par les magasines de mode féminins.

Cover issue d’un article sur le Thigh Gap sur le site Musculation-Femme

En 2022, la presse américaine vantait le retour de la mode « heroïn chic ». Ce terme fait référence au monde du mannequinat des années 90, qui favorisait l’ultra maigreur et la consommation de drogue. Heureusement, cette tentative de retour fut vivement critiquée !

Couverture de l’article du NY Post sur le retour de l’Heroïn Chic

Les jeunes filles et femmes paient le plus lourd tribut d’une société patriarcale qui réifie le corps féminin. Comment sortir facilement de l’anorexie, quand la société valorise positivement l’ultra maigreur et dévalorise les « personnes dites grosses » ? Comment voir sa maladie, quand le reflet du miroir correspond aux critères de « beauté fatale », pour reprendre l’expression de Mona Chollet ?

Durant ses premières séances de groupe de parole à l’APHP ³, Anaïs Nighoghossian note d’ailleurs qu' »il n’y a que des femmes, des ados, des quinquas, des femmes sans âge ».

Sortons du tabou et du déni sur les TCA

La société ferme les yeux sur ce trouble mental, pourtant l’anorexie n’est pas une maladie rare et présente un taux de mortalité élevé (5 à 15 % des anorexiques décéderaient prématurément).⁴

Or, le problème du tabou, c’est qu’il rend aussi l’information sur le sujet difficile d’accès, notamment pour les familles concernées. L’anorexie agit comme une forme d’addiction sur les personnes touchées, ce qui rend le combat d’autant plus rude. C’est un long chemin, semé de petits mensonges, de douleur, de solitude, d’angoisses et de manies.

Ce qu’on retient du livre Dix-sept heures douze, place d’Italie, c’est que derrière une apparence frêle, Anaïs Nighoghossian fait preuve d’une force incroyable, pour avancer et grimper les échelons de son existence. À l’image de son écriture qui va droit au but, elle ne craint plus de regarder en face son anorexie, et nous empêche également de fermer les yeux.

Je ne dois pas me laisser aller. On ne doit pas regarder en arrière. Jamais. Maman dit qu’elle a confiance. Un grand soleil m’attend. Plus haut, plus chaud, plus ardent. Il faut s’accrocher. »

Anaïs Nighoghossian, extrait du livre « Dix-Sept Heures Douze, Place d’Italie« 

Dix-sept heures douze, place d’Italie est édité par Jets D’Encre. Disponible au prix de 21,10 €.

1     https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/maladie-tout-savoir-anorexie-181/page/3/ 2    https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/maladie-tout-savoir-anorexie-181/page/3/3     Assistance Publique Hôpitaux de Paris 4     https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/maladie-tout-savoir-anorexie-181/page/3/

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« Bonjour à tous ! Je fantasme littéralement sur 50 nuances de Grey, mais à l’envers. C’est moi qui subis… J’ai vu que des professionnelles proposent des « séances », mais je voudrais vivre cette sexualité un peu particulière avec une femme que j’aimerais. Malheureusement, je n’ai encore jamais réussi à en parler en début de relation. Après, j’ai le sentiment que c’est trop tard et que la fille va me prendre pour un dégénéré. Comment faire pour partir sur des bonnes bases dès le départ ? » – Maxime, 27 ans

Confier ses fantasmes pour mieux les accepter ?

Il me semble qu’en parler d’emblée, ou du moins très rapidement après le début d’une histoire sentimentale, peut s’avérer une bonne idée, mais à la condition d’aimer le risque ! Une bonne idée, car cela aurait l’avantage en effet de sélectionner la bonne partenaire, celle capable de les accepter et même de partager vos fantasmes et de s’y plier. Mais en même temps, si vous abordez le sujet de façon trop directe, vous risquez de fermer la porte à une évolution possible de la part de votre compagne.

Cette dernière pourrait se braquer, avoir peur ou même ne pas les comprendre à l’instant T. Vous avez raison de vouloir communiquer sur vos envies intimes. Ce qui me donne le sentiment que vous êtes déjà bien affirmé et assumé pour reconnaître et conscientiser ces fantasmes érotiques.

Y aller à tâtons

À vous lire j’ai l’impression que...Lire la suite sur Union

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Il y a un mois, j’ai enfin vécu l’aventure dont je rêvais depuis 3 ans. Si vous connaissez la chaîne Youtube Le Corps La Maison L’esprit, vous avez peut-être déjà entendu parler du voyage Féminité Sororité organisé par sa créatrice, Laëtitia. Pour les non-initiées, ce voyage organisé se déroule à Rio de Janeiro au Brésil. Laëtita y réside depuis six ans, et y développe son activité touristique atypique : une maison d’hôte réservée uniquement aux femmes, en immersion dans la culture « carioca » ! Sortir de sa zone de confort, lâcher prise, se (re)découvrir, renouer avec la sororité, avec son corps, ses émotions et celles des autres, se jeter dans l’inconnu, voici le programme. Décrire ce voyage, c’est presque mission impossible, mais notre hôte a bien choisi son pseudo, voici donc ce qui s’est passé dans mon corps, dans la maison et dans mon esprit !

Féminité Sororité toutes ensemble Renouer avec son corps et celui des autres grâce à Féminité Sororité

Devant une grande maison au centre de Santa Teresa, le quartier arty de Rio de Janeiro, Laëtitia nous accueille avec un câlin chaleureux. Une heure seulement après mon arrivée au Brésil quelques corps passent déjà moitié nus devant moi. Dans la salle de bain, une seule et unique douche commune avec trois jets d’eau.

La propriétaire m’explique qu’elle a été marquée par sa première expérience dans un hammam au Maroc : la vision de tous ces corps de femmes nues, avec leurs différences, leurs vécus, leurs imperfections, qui se croisent sans jugement et sans sexualisation, c’est ce qu’elle a voulu reproduire au sein de sa maison.

C’est une expérience que je n’avais jamais vécu auparavant. Non pas que je sois extrêmement pudique, mais j’appliquais les codes tacites de la société : la nudité c’est l’intimité ou la sexualité. Mais m’en voilà délivrée, quel plaisir de comprendre qu’être à poil c’est être libre, c’est créer un lien de confiance et de bienveillance avec les femmes, c’est faire des questions sur l’apparence un non-sujet, c’est se défaire des injonctions patriarcales et normaliser la vision de tous les corps ! Alors en théorie, je le savais, mais le vivre c’est autre chose.

Photo d’une activité de groupe durant le voyage Féminité Sororité

Un pied en dehors de « la maison du bonheur » et quelques bouts de tissus en plus sur nos peaux, la réflexion sur notre rapport au corps se poursui avec la danse. La danse est un pilier culturel de la vie locale, que ce soit seule, à deux, en groupe, spirituelle, sensuelle, avec du feu, pieds nus, sur des talons ou sur des échasses, à Rio on bouge au rythme de tous types de musiques.

Toutes ces professeures qu’on a pu rencontrer, m’ont marquées par leur envie, non pas de faire de nous des techniciennes de la samba ou du funk, mais de faire ressortir notre personnalité à travers ces danses et de croire en nos capacités. Mon corps s’ancrait dans le mouvement, il était capable. Au milieu de ces femmes, il n’était plus dans une esthétique de séduction, mais dans une démarche d’expression de soi à travers l’art. Certes, je ne sais toujours pas « rebolar » comme une pro, mais danser est redevenu un plaisir personnel plutôt qu’un devoir de performance sociale.

Moment de joie et de danse avec Féminité Sororité Vivre à Rio de Janeiro comme à la maison

Si jamais vous avez des idées reçues sur Rio de Janeiro, vous pouvez les laisser chez vous et partir les yeux fermés faire ce voyage.

La ville est complexe, mais Laëtitia connaît bien nos habitudes de françaises et saura vous donner les informations nécessaires pour comprendre au mieux et évoluer dans cette grande fourmilière. De plus, pendant 10 jours vous aurez vos propres taxis attitrés, une équipe de chauffeurs brésiliens qui travaille avec elle pour chaque voyage Féminité Sororité. J’ai une petite pensée pour mon chauffeur de l’aventure, Papai, un des chouchoux de la bande et dont le surnom vient de sa gentillesse presque paternelle. De quoi se sentir rassurée quand on est à l’autre bout du monde !

La maison d’hôte est remplies de francophones, il y a des petits coins pour se reposer, des livres et jeux de sociétés à disposition, les repas sont fait « comme à la maison » par Sandra, une brésilienne aux multiples casquettes, il y a même des bouillottes pour les douleurs de règles. Tout est pensé au mieux pour vous mettre à l’aise.

C’est aussi un lieu plein de vie, où chacune est libre d’être qui elle veut et d’exprimer ses émotions. On y a de « grandes discussions » comme aime dire Laëtitia, et on refait souvent le monde les fesses calées dans un hamac.

L’esprit de groupe, ça soigne le coeur

J’ai compris tellement de choses sur ma personnalité, sur les relations humaines et sur ce qu’on est capable de faire ensemble, grâce à ce microcosme de femmes. Je mentirai si je vous disais que ce voyage n’était que du fun, des paillettes et des culs qui bougent, parce que je n’ai jamais autant pleuré en présence d’inconnues. Mais ne vous méprenez pas, j’en suis ravie ! Qu’est-ce que ça fait du bien d’enfin libérer ses émotions. On m’a écouté, personne n’a minimisé mes blessures, on ne s’est pas moquée de moi quand j’exprimais mes inquiétudes, on m’a pris par la main quand j’ai dis que j’avais trop peur des vagues pour me baigner, et j’y suis allée.

Main dans la main, durant le voyage Féminité Sororité

La force de notre groupe était qu’on pouvait donner et recevoir uniquement si on s’en sentait capable. Quoi de plus efficace pour accueillir les émotions des autres que de prendre soin de soi d’abord ?

J’ai appris que respecter l’espace personnel de l’autre ça passe par une communication franche et bienveillante. Je suis encore nostalgique du niveau de communication qu’on avait atteintes. J’ai réalisé qu’entre femmes, plus besoin d’être dans la démonstration, plus de concurrence intellectuelle ou de contrôle émotionnel.

À l’occasion, faites l’expérience chez vous : lancez un débat avec un groupe mixte ou masculin, et faites la même expérience avec un groupe uniquement féminin. Je n’ai pas de certitude sur le résultat, mais je constate que dans notre bulle de femmes, nos débats étaient bien plus francs, apaisés et constructifs que dans ma vie quotidienne. On osait donner notre avis fermement sans pour autant chercher à convaincre ou écraser l’autre, on avait de l’empathie et on savait s’excuser.

Vive la sororité

Ce voyage à Rio, certes j’en rêvais, mais c’était aussi devenu un grand défi pour moi, depuis que j’ai compris l’an passé que je souffrais du syndrome de l’intestin irritable. Je ne savais pas que cet environnement uniquement féminin allait me procurer un sentiment de bien-être et de liberté incomparable. Résultats : pas ou peu de crises pendant 10 jours ! Je reviens à la fois et reposée et pleine de motivation, j’ai des souvenirs plein la tête, et j’ai créé des liens d’amitiés hors du commun. Mais surtout, je reviens avec un savoir qui sera précieux pour toute ma vie : j’ai compris la sororité.

Le voyage Féminité Sororité à Rio de Janeiro vous intéresse également ?
Suivez la page Instagram @feminitesororite ou rendez-vous sur le site Brésil Mon Amour.

Je vous partage également ma discussion avec Laëtitia, sur le syndrome du colon irritable

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L’avènement des sites de rencontre a popularisé la pratique du sexe sans lendemain, aussi appelée hookup. Si certaines plateformes misent sur la compatibilité amoureuse, d’autres s’imposent sur le « casual dating », la rencontre purement sexuelle sans attache. Si vous ne savez pas quoi choisir, vous pouvez vous rendre sur ce site qui vous guidera dans votre quête du parfait site correspondant à vos attentes. Selon un sondage de l’Ifop, au cours des 12 derniers mois, 70% des hommes de moins de 30 ans se sont rendu sur une application de rencontre pour y trouver un partenaire sexuel. La « hookup » culture a donc le vent en poupe. Pourquoi un tel engouement autour du caractère éphémère de nos rencontres ? L’avenir appartient-il à celui qui enchaînera les coups d’un soir ?

Le Hookup : une pratique bénéfique pour les femmes ?

Auteure du livre The End of Men : the Rise of Women, Hanna Rosin fut quelques temps critiquée pour son positionnement lié à la hookup culture. L’écrivaine semble adhérer à ce phénomène qui selon elle, serait bénéfique à la gente féminine. Les femmes ne seraient plus contraintes par le modèle traditionnel et archaïque imposé depuis plusieurs siècles. Pour Hanna Rosin, c’est un moyen d’émanciper les femmes qui peuvent alors se concentrer sur leurs études et leurs objectifs. Cette autrice suggère que ce motif jouerait dans la meilleure réussite scolaire des étudiantes américaines. Avec à la clé de meilleurs postes et de meilleurs salaires.

Une philosophie qui, toujours selon l’autrice, disparaît à la fin des études. En France, la Hookup culture rythme également les parcours post Bac.  Selon l’Ifop et au cours des 12 derniers mois, 43 % des femmes de moins de 30 ans utilisaient les applications de rencontre pour y trouver un partenaire sexuel. Contre seulement 31 % chez les femmes au-dessus...Lire la suite sur Union

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« Je vous écris au sujet de ma fille. À 16 ans, elle est traumatisée par le volume de ses seins (elle fait du 95 F). Les garçons de son âge ne savent que lui faire des remarques désobligeantes. Quant aux hommes mûrs, elle doit également s’en méfier. Ma fille a été pubère vers 10 ans et ses seins ont rapidement pris du volume (ce n’est pas héréditaire, car j’ai une poitrine menue). Elle est de plus en plus complexée. Elle a essayé de grossir pour que cela se remarque moins, mais sans grand résultat. À l’internat, elle n’ose pas se déshabiller devant ses camarades. Elle a maintenant en tête de se faire opérer pour retrouver une poitrine de taille « normale ». J’ai récemment vu à la télévision une femme au buste mutilé après une intervention ratée. J’ai peur qu’elle regrette une telle opération ou que celle-ci se passe mal. Arrêtez moi si je dis faux, mais je crois sincèrement que l’on réagit différemment à son âge que lorsqu’on est adulte. Quels conseils pouvez-vous nous donner pour qu’elle s’accepte ? »

L’adolescence est une transition parfois difficile à vivre

C’est un problème très délicat pour une jeune fille d’attirer ainsi l’attention des hommes, des garçons de son âge et même des autres filles. Sans compter qu’une très forte poitrine supporte mal les années et les grossesses. Elle est également gênante dans l’achat de vêtements standard et rend la pratique de certaines activités sportives désagréable.

Mais vous avez raison de penser qu’elle est très jeune et qu’elle a besoin d’apprendre à vivre avec son nouveau corps...Lire la suite sur Union

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« Bonjour docteur, bonjour à tous. J’adore la drague, j’aime les filles et pourtant je n’apprécie pas la pénétration. Je jouis davantage (et presque exclusivement) lorsque ma copine me branle… Est-ce une maladie, dois-je me forcer à pénétrer les filles avec qui je fais l’amour ? »

Je n’apprécie pas la pénétration, est-ce normal ? Notre sexologue répond :

Le terme de maladie ne me semble pas du tout approprié pour qualifier ce qui vous arrive, il vaudrait mieux dire qu’il s’agit juste d’un blocage vis-à-vis de la pénétration. De toute évidence ce n’est pas un problème physique, puisque vous arrivez à jouir lors de masturbations solitaires ou pratiquées par une partenaire. Il est donc beaucoup plus vraisemblable que cela relève d’un problème d’ordre émotionnel, auquel cas, se contenter de vous forcer à faire un acte que vous n’appréciez pas ne saurait suffire et pourrait même provoquer un effet inverse, à savoir aggraver la situation. Identifier la cause n’est pas toujours possible, mais il faut savoir qu’elles sont parfois bégnines et surmontables. Une première expérience sexuelle pas très bien réussie ou le fait d’avoir à mettre un préservatif pour le coït peuvent, par exemple, avoir des conséquences négatives sur le vécu de la pénétration. Les thérapies comportementales sont de loin le meilleur moyen de faire évoluer les choses dans le bon sens. Le principe consiste à mettre en place des “exercices” pratiques, associant...Lire la suite sur Union

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« Bonjour docteur. Lorsque je suis très excité, j’ai beaucoup de mal à me retenir… Résultat, je pars souvent avant que ma compagne ne jouisse. Comment remédier à cette catastrophe ? » Benjamin, 29 ans

Je n’arrive pas à me retenir de jouir, comment faire ? Notre sexologue répond :

Ce que vous appelez, et vivez, comme une catastrophe est en réalité une réaction normale quand on étudie la physiologie sexuelle masculine. En effet, sous l’angle scientifique on peut dire que la fonction primordiale de la sexualité c’est d’assurer la survie d’une espèce, en l’occurrence l’espèce humaine. Pour augmenter les chances de reproduction il est nécessaire que les spermatozoïdes (cellules masculines de reproduction) entrent en contact avec les ovules (cellules féminines de reproduction) et une éjaculation facile et rapide en est donc le meilleur garant. En revanche, sous un autre angle, celui de notre modèle socioculturel actuel, il est devenu préférable, voire nécessaire, que les hommes apprennent à modifier cette réponse programmée et qu’ils sachent retarder le déclenchement de l’orgasme. Pour y arriver, il existe essentiellement deux grandes approches. La première s’appuie sur un apprentissage comportemental à travers des...Lire la suite sur Union

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Vous êtes-vous déjà demandée comment se passaient les relations entre femmes ? Comment draguer une femme quand on est une femme ? Vous posez-vous des questions sur les manières de  faire l’amour entre femmes ? Voici le genre de questions auxquelles le Kama Sutra Lesbien de Maryssa Rachel souhaite apporter des réponses, à toutes celles et ceux qui sont curieux d’en apprendre plus sur les relations saphiques.

Un livre pour les femmes qui se posent des questions

Le Kama Sutra Lesbien est divisé en trois grandes parties : Les Préliminaires, Le Kama Sutra et Les Chemins de Traverse. La première partie est là pour aider toutes les personnes qui n’ont pas les bases, pour citer Orelsan. Cela commence par un travail de définition :  Qu’est-ce qu’une lesbienne ? Qu’est-ce qu’une bisexuelle ? Qu’appelle-t-on une pansexuelle ? Une bi à tendance lesbienne ? On peut y trouver également des infos sur comment rencontrer une autre femme qui aime les femmes, sur les subtilités de l’orgasme féminin ou encore des conseils sur comment embrasser.

Ensuite, vient la deuxième partie dans laquelle Maryssa Rachel se propose de nous détailler tout un ensemble de positions sexuelles à faire entre femmes, illustrées par son double dessinatrice Petite Bohème. Personnellement, c’est ma partie préférée, car le livre s’appelant le « kama sutra lesbien », finalement c’est à cela que je m’attendais en l’achetant. C’est la promesse du livre et je n’ai pas été déçue. Je n’ai pas toujours tout compris aux positions décrites, mais je pense que cela fait partie des choses qu’on visualise mieux en les pratiquant…

Extrait du Kamasutra Lesbien de Maryssa Rachel

Enfin, la troisième partie « Les Chemins de Traverse » nous propose d’aborder des sujets plus transgressifs tels que la sodomie, le libertinage ou le BDSM. Enfin, l’auteure termine par un mini-point de « safe sex » en mentionnant la question des IST, car il est vrai qu’on n’est très peu informé.es sur les maladies sexuellement transmissibles et les protections sexuelles entre femmes. Dommage que cette partie ne soit pas plus approfondie, car pour une néophyte sur le sujet, il faudrait plus de détails, voire quelques dessins explicatifs. Par exemple, je ne suis pas sûre que tout le monde ait déjà entendu parler de la digue dentaire comme moyen de protection, or cela est juste mentionné mais nullement détaillé.

Kama Sutra lesbien pour démocratiser l’amour et la sexualité entre femmes

Plus qu’un guide pour les lesbiennes, ce livre semble plutôt à l’intention des femmes qui s’interrogent sur leur attirance envers les autres femmes, des hommes et femmes qui sont curieux d’en apprendre plus sur les relations sensuelles et amoureuses entre femmes et éventuellement des lesbiennes qui ont besoin de se sentir rassurées. C’est un livre qui se lit vraiment très facilement, simple à comprendre et divertissant grâce aux nombreux témoignages et dessins qui le ponctuent. Les illustrations très sensuelles, grâce à ce coup de crayon très fin, qui s’amuse subtilement avec le blanc de la feuille, le noir et le rouge, traduisent un réel amour du corps des femmes de la part de l’auteure. En tant que femme, on admire la beauté de ces corps qui s’entrelaçent et on ne peut s’empêcher de s’y identifier.

Illustration du livre Kamasutra Lesbien La sexualité lesbienne, moins taboue et moins cliché

Le Kama Sutra Lesbien est un ouvrage agréable, que je vous recommande pour une petite lecture estivale sexy et instructive pour adultes. Dans l’article La lesbienne ou l’invisible médiatique, nous déplorions le manque de représentativité des lesbiennes dans la société. Malheureusement, cela conduit de nombreuses femmes à tâtonner avant d’arriver à identifier leur sexualité et à l’assumer. Nous nous sommes déjà demandées aussi pourquoi une femme bisexuelle fait tant fantasmer les hommes, jusqu’à devenir une caricature de sexualité dans l’esprit des gens, plus qu’une réelle sexualité.

Ce petit guide de Maryssa Rachel semble proposer un début de solution à ces deux manquements, en offrant un ouvrage sur la sexualité entre femmes, sans jugements, préjugés ou tabous. Finalement, peu importe de savoir à qui s’adresse réellement ce bouquin, ce qu’il a de plaisant est qu’il permet de s’interroger, d’obtenir des débuts de réponse et de déconstruire des clichés que nous pouvons avoir sur les amours saphiques.

Le Kama Sutra Lesbien est édité par La Musardine.

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Sapphosutra est un compte Instagram queer et activiste créé par deux femmes. Mot-valise issu de « Sappho » – cette célèbre poétesse de l’Antiquité grecque qui vivait sur l’île de Lesbos – et de « Kamasutra » – du nom du traité d’amour indien, Sapphosutra souhaite faire tomber les clichés de la sexualité entre femmes bisexuelles et lesbiennes.

Qui se cache derrière Sapphosutra ?

Nous sommes deux femmes lesbienne et bisexuelle en couple, actuellement étudiantes à la Sorbonne et habitant Paris. On est les créatrices du compte Instagram @Sapphosutra lancé fin juillet 2019 qui recense sous forme d’illustrations des positions sexuelles entre fxmmes*, réelles et pratiquées. 

Illustration du compte Instagram Sapphosutra Comment est née votre rencontre avec le monde de l’illustration ?

Nous suivons toutes les deux un cursus d’études artistiques. L’une de nous fait les illustrations du compte tandis que l’autre gère toute la communication. L’illustratrice dessine depuis plusieurs années pour divers projets personnels et professionnels et s’intéresse particulièrement à la bande dessinée. Un déclic artistique : les bandes dessinées de Liv Stromquist !

Comment est venue l’envie de créer Sapphosutra et quels messages souhaitez-vous transmettre via ce compte ?

Ce projet est né d’un constat : il y a très peu de kamasutra entre fxmmes* disponibles sur internet qui correspondent à la réalité. Les positions présentées sont adaptées de schémas hétérosexuels. Elles sont parfois praticables mais ne donnent pas nécessairement du plaisir à la majorité d’entre nous. Elles ne correspondent pas à ce qu’on pratique réellement dans nos intimités. Cela contribue à faire du sexe entre femmes un truc très flou et fantasmé : ça complexe et induit en erreur les plus jeunes.

Notre compte répond à une demande de visibilité et de validité du sexe entre fxmmes* et celle des minorités de genre. Nous voulons représenter la réalité du sexe entre fxmmes* qui est diverse tant au niveau des corps que des plaisirs.

Que regrettez-vous de la vision de la sexualité entre femmes aujourd’hui et comment espérez-vous qu’elle va évoluer dans notre société ?

La vision de la sexualité entre fxmmes* est enfermée par les normes hétérosexuelles : pour beaucoup de personnes ce n’est pas du « vrai sexe » mais que des préliminaires. Il est regrettable que le sexe et/ou la relation de couple entre fxmmes* ne soit pas aussi valide et considéré que quand il s’agit d’hétérosexuel.les.

Illustration du compte Sapphosutra

D’autre part, le sexe entre fxmmes* est très fantasmé : dans l’imaginaire, deux fxmmes* qui font l’amour sont très belles, lisses, avec des corps de mannequin et se caressent doucement. Ce sont d’ailleurs plus des bonnes amies qui s’ amusent que deux êtres qui se désirent charnellement. C’est aussi le but de Sapphosutra que de lever le voile sur la sexualité entre fxmmes* pour la démystifier.

Deux fxmmes* qui font l’amour recherchent le plaisir et le partage, pas à produire une image esthétique et érotique pour un regard masculin (comme dans la pornographie par exemple) ! 

De plus, la sexualité est différente selon le corps de chacune, de ses envies et de ses préférences. Nous représentons une diversité de corps pour ainsi redonner du pouvoir aux fxmmes* qui deviennent maîtresses de leurs corps et de leur sexualité. C’est d’ailleurs vers cette vision là que nous souhaiterions que les choses évoluent. 

Où puisez-vous votre inspiration pour vos illustrations ?

D’abord de notre intimité et de ce qu’on y pratique. Les six premiers dessins du compte sont dessinés à partir de notre sexualité et de nos corps. Cela a été notre première source d’inspiration et à la base de l’idée de Sapphosutra. Ce compte se veut aussi être une plateforme interactive et collaborative pour une question de diversité. Nous avons un grand nombre d’abonné.e.s qui nous proposent des positions qu’ils aimeraient voir illustrées. On échange ensuite au cas par cas et ils nous décrivent la taille, la morphologie, la couleur et les particularités physiques de leurs corps.

En slide 2, nos illustrations s’animent et deviennent des dialogues entre les deux personnages. Ces discussions sont inspirées de discriminations vécues au quotidien que l’on tourne sur le ton de l’humour pour dénoncer le sexisme et la lgbtqiaphobie. 

Illustration du compte Instagram Sapphosutra Un sort est jeté, vous n’avez le droit de garder qu’une seule position parmi vos dessins, laquelle serait-elle et pourquoi ?

Bonne question ! Après mûres réflexions nous garderions la position 1, c’est celle qui a lancé le compte et aussi qui nous correspond le plus. On aime le fait qu’il puisse y avoir un contact visuel très proche et que chacune puisse toucher et/ou donner du plaisir à l’autre. Elle permet une pénétration douce ou intense, au choix !

Position 1du compte Sapphosutra Une anecdote que vous aimeriez raconter sur votre travail ?

On vous lâche une anecdote inédite ! Pour préparer nos illustrations et être au plus juste au niveau des corps, nous mimons à la chaîne toutes les positions sexuelles que nous souhaitons dessiner… à même le sol et toutes nues ! Nous prenons ce travail très au sérieux ! 

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Porter une petite culotte et la vendre ensuite ne vous est jamais venu à l’esprit ? Moi non plus, et pourtant c’est une activité qui existe et trouve acheteur. Comme il existe des fétichistes des pieds, certaines personnes sont fétichistes de la culotte sale et sont prêtes à mettre le prix pour en obtenir !

La vente de culottes usagées : un kink venu du Japon

Le fétichisme de la petite culotte est né au Japon au début des années 90 avant de se propager dans d’autres pays. Il s’agissait d’abord de machines automatiques inventées par des hommes d’affaires et qui proposaient des petites culottes usagées de lycéennes. Les japonais nomment le fétichisme des petites culottes « BuruSera ». Mot qui vient de  buru : éclore et sera : le surnom des uniformes des jeunes lycéennes japonaises (on dit aussi « sailor », ce qui ne sera pas sans vous rappeler la chère héroïne d’enfance des 90’s, Sailor Moon) !

Il faut savoir que le fétichisme des petites culottes a plusieurs sous-catégories au Japon : le « Panchira » qui implique de regarder la petite culotte de la fille sous sa jupe, le « Kagaseya » qui consiste à renifler la culotte portée par la nana, ou le « Namasera » qui est le fait d’enlever la culotte qu’on porte directement devant le client et de lui donner en main propre.

Le fétichisme de la culotte existe en France

Aujourd’hui, ce fétichisme est également présent en France. Vous pouvez par exemple découvrir cette activité via des sites comme Vends ta Culotte, découvert grâce à leur infographie ci-dessous, où on apprend par exemple que 40% des consommateurs de petites culottes usagées en France ont entre 18 et 30 ans et que 30% les utilisent pour les sentir.

Infogaphie du site Vends Ta Culotte

En parcourant leur site, on remarque qu’il y en a pour tous les goûts et que la vente ne s’arrête pas uniquement aux petites culottes. On trouve également des ventes de serviettes hygiéniques, de collants ou de soutien-gorge par exemple. Il y a également un service de webcam payant qui est proposé. Ainsi, au delà d’un simple envoi de culotte par colis, il y aussi recherche de relation fantasmatique autour de la culotte. En se baladant sur le forum du site, on remarque que certains hommes ont des envies spécifiques, comme porter la culotte un certain nombre d’heures pour que l’odeur les excite…

Vendre sa culotte, cet objet fétiche

Aussi étrange que tout ceci puisse paraître aux yeux de certains, un scientifique suisse, Claus Wedekind, a indiqué en 1995 que les phéromones jouaient un rôle non négligeable dans le comportement sexuel des animaux, et par extension ont également une influence chez les humains. L’odeur d’une personne, quelle qu’elle soit aurait un effet attractif et un potentiel érotique fort relevant de l’instinct animal.

Si on revient sur nos histoires de petite culotte, c’est un objet qui représente à la fois la pudeur et l’intimité érotique. La culotte couvre notre sexe et en le faisant devient une tentation, une promesse sensuelle. Elle est toute la journée au plus près de ce petit triangle qui nourrit tant de fantasmes. La culotte est cet objet qu’il faut retirer pour pénétrer le corps de l’autre et de fait devient objet érotique. Certaines personnes sont donc prêtes à payer pour se procurer cet objet sensuel et pouvoir découvrir à travers lui la personne qui s’y cache derrière.

Ce n’est pas le kink qu’on aime le plus, mais après tout chacun-e fait bien ce qu’il-elle veut sexuellement, tant que c’est entièrement consenti par tout le monde !

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A l’occasion de la journée mondiale de l’orgasme, l’Ifop publiait le 21 décembre 2022, une étude concernant la sexualité occasionnelle des Européennes. Pour cette étude, la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Unis ont été sondé sur ce sujet. Mais avant tout, savez-vous ce qu’est cette nouvelle tendance sexo ?

Une femme sur deux a déjà eu un rapport sexuel sans rien attendre de son partenaire

Définissons d’abord ce que signifie le fast-fucking ! Cette pratique consiste à s’affranchir des règles et des conventions de couple tout en gardant une activité sexuelle stable ou précaire. Le fast-fucking regroupe tous les rapports sexuels ayant lieu dès la première rencontre ou dès que l’occasion se présente. Et ce, que ce soit lors d’une soirée entre amis, au travail ou sur une appli de rencontre ! Le fast-fucking se définit également par la nature éphémère de la relation. Selon l’Ifop, une femme sur deux prétend avoir eu une relation sexuelle sans rien attendre en retour de la part de son partenaire. Notons que cette étude a été réalisé auprès d’un panel de 1000 femmes dans les cinq pays cités précédemment (la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Unis). Une morale conservatrice quant aux valeurs de la sexualité qui tend à disparaître chez les jeunes femmes du XXIème siècle. Mais sous quelles formes le fast-fucking a t-il envahit notre quotidien ?

Le fast-fucking : une tendance et un concept vaste

Plusieurs moyens permettent aujourd’hui de consommer sa sexualité...Lire la suite sur Union

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Comment devient-on Drag Queen ? Qui se cache derrière ces visages extrêmement maquillés et à l’attitude exubérante ? Quel est leur place au sein de la communauté LGBTQ+ ? Drag, l’autre visage des Queens et des Kings est le livre à lire pour en savoir plus sur la culture underground « Drag ». Sofian Aissaoui dresse les portraits intimes et sans fards de celles et ceux qui incarnent le mouvement drag en France. Les rétrospectives historiques et les témoignages de concerné-es nous offrent une joyeuse exploration au coeur de la grande histoire du drag.

Photo by cottonbro studio on Pexels.com L’art du drag, c’est arrêter de faire genre

Le drag est défini dans le livre comme « l’art d’explorer le genre, de s’en amuser à travers une esthétique vestimentaire ou corporelle, de se jouer des codes et des apparences ». Dans notre imaginaire collectif, on pense d’emblée aux Drag Queens, ces personnages de sexe masculin « habillés comme des femmes ». C’est d’ailleurs une des explications qu’on donne à l’origine du mot DRAG – DRessed As a Girl.

« Le but du drag, ce n’est pas de dire qu’un homme peut être une femme. C’est de dire qu’être un homme ou une femme, ce n’est rien. »

Klaus Wiekind, artiste Drag King

Les Drag sont l’allégorie vivante des performances du genre qu’on accomplit tous-tes au quotidien. Qu’est-ce qu’être masculin ou féminine ? Quels sont les codes esthétiques et sociaux ? En les détournant, en les exagérant, en les moquant, en les accomplissant à l’extrême perfection, les Drag nous renvoient à nos propres jeux de rôles.

Pour que l’illusion fonctionne, c’est un vrai travail fastidieux pour les vrais visages qui performent. Physiquement, il faut penser et maîtriser des techniques de transformation : padding (rembourrage), tucking (scotcher son pénis et le plaquer en arrière pour le dissimuler), biding (dissimuler sa poitrine), ou encore utiliser un packer (pénis en silicone à mettre dans le pantalon). L’art du maquillage, de l’habillage et de l’attitude font partie intégrante aussi de la performance.

Drag Kings, femmes cis et personnes racisées cherchent leur place sur scène

La culture drag faisant partie intégrante de la communauté queer, Sofian Aissaoui revient sur différentes dates clés de la lutte pour la reconnaissance des droits LGBT+.

Malheureusement, on remarque que les Drag ne sont pas exempts de schémas habituels en termes de discrimination. L’univers est « majoritairement masculin et homosexuel » comme le souligne l’auteur, et blanc. Les artistes noir-es tendent alors à se regrouper dans la communauté ballroom – inspirée des bals d’Harlem des années 1920, période de prohibition à New-York, qui verra naître ensuite le voguing des décennies plus tard -, où majorité de personnes sont noires.

Les Drag Queens sont connues pour singer la féminité et concentrent toute la lumière de la pratique. Mais saviez-vous que les Drag Kings existent aussi (des personnes de sexe féminin qui singent la masculinité)? Pour Klaus Wiekind, singer la féminité est un privilège masculin. Dans un monde où l’on considère que le masculin l’emporte sur le féminin, les Kings agissent moins pour le divertissement que pour un positionnement politique. Etre Drag King, c’est mettre en exergue des logiques de domination, c’est prendre conscience de sa position de personne assignée femme à la naissance.

« Parce que la féminité, c’est un artifice, et que la masculinité est un universel. À partir de là, t’as compris ce qui est acceptable ou pas, ce qui est monétisable ou pas, ce qui est bankable ou pas, ce que l’on peut visibiliser ou pas. »

Shammy Des Vices Junior, artiste Drag King.

L’une des rares femmes cisgenres à exercer le drag en France est Morphine Blaze, organisatrice des soirées « Misandrag » au Bonjour Madame à Paris. Le nom de cette soirée reflète la volonté de sortir d’un modèle où paradoxalement le mâle domine toujours la scène. La question de la place des personnes transgenres se pose également, car le drag c’est essentiellement la performance de personnes cisgenres se « transformant » dans l’autre genre.

Au coeur de ces questions d’inclusivité, on retrouve l’influence de la télé-réalité américaine à succès Ru Paul’s Drag Race.

Une vidéo passionnante qui laisse la parole à des Drag Kings (en anglais) RuPaul et la démocratisation des Drags

En France, le Drag devient une culture reconnue grâce aux cabarets de la fin du XIXè et première moitié du XXè siècle, comme Le Chat noir et le célèbre Michou de la Butte Montmartre. À cette époque, on parle surtout de tranformisme et de cabaret travesti.

Aujourd’hui, le nom incontournable est RuPaul. Devenu une icône pop dès les années 90, il s’agit du drag queen le plus célèbre et influent d’aujourd’hui. Cet américain, businessman hors pair, est à la base du phénomène mondial RuPaul’s Drag Race, disponible sur Netflix. Ce show télévisé qui met en compétition des Drag Queens, en est déjà à 14 saisons aux Etats-Unis et des adaptations dans différents pays du monde dont la France.

Affiche du show RuPaul’s Drag Race

L’ouvrage de Sofian Aissaoui nous apprend que la vision de RuPaul a influencé considérablement l’esprit du Drag, creusant un fossé entre l’ancienne et la nouvelle génération. La démocratisation apporte plus de compétition et de logique capitaliste, loin de l’esprit underground et de la débrouille des débuts. C’est à qui brillera le plus et plus vite sous la lumière des followers et des contrats… et pour cela tous les moyens (financiers) sont bons.

« On travaille dans une économie où tout va de plus en plus vite : on veut un nouveau look, une nouvelle perruque, un nouveau make-up […] T’en as qui débarquent et qui ont de l’argent, donc elles ont des looks de ouf. Mais l’essence même du drag, c’est beaucoup plus que d’avoir simplement un look. »

Cookie Kunty, artiste drag queen

Une chose est certaine, de l’underground au mainstream, le Drag n’a pas fini de livrer ses différentes facettes. Il continue d’être un cri de liberté qui pose la question suivante : en réalité, est-ce qu’on ne fait pas tous-tes genre ?

Drag, l’autre visage des Queens et des Kings est un livre écrit par Sofia Aissaoui et illustré par Valentin Pasquier. Disponible aux éditions La Musardine.

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« Docteur, je n’ai pas une très grande expérience des choses du sexe et lorsque je me retrouve au lit avec un homme, je me concentre sur son sexe. Je sais pourtant que d’autres zones peuvent exciter un homme, mais je n’ose pas. Pouvez-vous m’indiquer comment aborder ces autres zones érogènes (sucer, mordre, titiller) et surtout m’indiquer quelles sont les principales ? » Alicia, 24 ans

Quelles sont les principales zones érogènes ? Notre sexologue répond 

La lecture de votre courrier me donne envie de vous poser, à mon tour, une autre question : pourquoi ? Parce que je me demande si vos amants se plaignent de votre comportement ! En effet, la grande majorité des hommes trouvent, bien au contraire, que les femmes ne comprennent pas bien que les zones érogènes masculines sont presque exclusivement génitales ! Certes, les caresses ou les massages sur des zones non génitales peuvent provoquer des sensations agréables et renforcer les sentiments envers la personne qui les prodigue, mais elles ont rarement un effet direct sur le désir sexuel.

C’est quelque peu différent chez les femmes dont les zones érogènes sont beaucoup plus réparties sur le corps et peuvent concerner les seins, les mamelons, les lobes d’oreille, le dos, le ventre, l’intérieur des cuisses, le creux poplité, la voûte plantaire… Chez les hommes toute la sensibilité érogène semble concentrée sur la région génitale et péri-génitale. Ce qui ne veut pas dire, pour autant, qu’il faille concentrer vos caresses sur le seul pénis, ce que...Lire la suite sur Union

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La marque de préservatifs Durex change d’identité visuelle et pour célébrer cela, rendez-vous à sa contre Saint-Valentin ! La soirée Durexpérience est gratuite et aura lieu le 14 février aux Magasins Généraux de Pantin (93500), à partir de 20h.

De la musique et du plaisir avec Durex

Vous profiterez d’un DJ set de Vladimir Cauchemar ou encore de performances de l’artiste non-binaire, danseuse de voguing et de waacking Habibitch, ainsi que de Piu Piu ! On note aussi la présence de Venus Club, d’Urumi et de la DJ Jeune Pouce.

Plus d’infos sur le site dédié à l’événement Durexpérience : https://durexperience.fr/

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« Nous, on ne fête pas la Saint-Valentin, c’est une fête marketing, alors non merci. L’amour c’est tous les jours de l’année qu’on le célèbre ». Qui n’a pas déjà tenu ce discours ou entendu d’autres le prononcer ? Il y a de bonnes raisons de dire cela, c’est vrai. Seulement, célébrez-vous vraiment votre amour chaque jour de l’année ? Entre le boulot, la gestion du foyer au quotidien, les sorties avec les ami-es ou les enfants, parfois prendre le temps de créer un moment d’amour particulier à deux, relève du miracle ! Et la Saint-Valentin est là pour cela aussi, vous rappeler de chouchouter votre relation. C’est prendre le temps de vous donner de l’amour et du plaisir ensemble, au moins le temps de cette journée. Pas si ringard à caler dans l’agenda au final, non ?

Aux origines de la Saint-Valentin

On associe l’origine de la Saint-Valentin à une fête catholique du XIVè siècle en Grande-Bretagne, datée au 14 février, car on pensait que les oiseaux s’accouplaient ce jour-là. Saviez-vous qu’avant que l’Eglise catholique fasse tout pour la supprimer, il y avait une tradition appelée « valentinage » au Moyen-Age ? Elle consistait à autoriser les femmes un jour (ou plus) de liberté érotique avec un valentin célibataire ou leur amant, au vu et au su de leurs maris. Du candaulisme institutionnalisé, la classe !

La Saint-Valentin est donc une célébration de l’amour et du « faire l’amour ». C’est une journée, qui porte dans son origine, l’idée de la célébration des couples et d’une sexualité active et ludique. Plutôt que de s’arrêter sur le marketing de la Saint-Valentin, qui est aujourd’hui au cœur de cette fête comme tout dans notre monde capitaliste, demandez-vous si ça ne vous ferait pas du bien de prendre cette journée pour relancer le désir dans votre couple ?

Une fête de l’amour et du sexe

En quoi est-ce plus ridicule de célébrer sa relation de couple, que de célébrer son anniversaire ou Noël tous les ans ? Pourquoi toujours dévaloriser et se sentir un peu bête à aimer quelqu’un et vouloir le montrer ? Réfléchir à un cadeau de Saint-Valentin est aussi contraignant que dans les deux autres fêtes citées, mais ne devrait pas être vu comme plus honteux.

Une relation qui dure est un travail quotidien des deux personnes pour la construire chaque jour. Oui la Saint-Valentin devrait être tous les jours, mais nous savons tous-tes que ce n’est pas le cas. Ce n’est pas non plus une bonne idée d’attendre uniquement le 14 février pour faire des cadeaux et avoir des touches d’attention pour son amoureux-se. Un des secrets d’un couple qui marche est de savoir être toujours attentionné avec l’autre, ne pas hésiter à se surprendre, savoir faire preuve de spontanéité ! Profitez de cette fête, mais ne comptez pas que sur elle.

Attendre la Saint-Valentin pour offrir un cadeau à chéri-e ou juste dire je t’aime sera toujours un acte positif. Cependant, c’est aussi à vous de faire de ce jour un moment intéressant au-delà du simple marketing, et pour cela sachez faire preuve de créativité et d’amour d’autres jours de l’année également !

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Le 23 janvier 2023, l’Insee réalisait un sondage concernant les divorces à travers l’Europe. Une étude qui permet d’établir un classement et une moyenne du nombre de couples qui divorcent sur le continent occidental. L’Insee recense en moyenne 1,6 divorce pour 1000 habitants par an. Alors quels sont les pays qui tirent cette moyenne vers le haut ? Et surtout, sommes-nous tous égaux face à la séparation ?

Le Danemark : champion d’Europe des divorces

Intéressons-nous d’abord à l’Hexagone ! Si la France ne fait pas partie des premiers de la classe, elle se situe tout de même dans la moyenne haute de l’étude réalisée par l’Insee. Elle comptabilise 1,9 divorce pour 1000 habitant annuel. Un chiffre qui place le pays au dixième rang du classement européen. La dernière place du classement est occupée par la Pologne, une statistique cohérente quand on sait que le divorce religieux est pratiquement impossible. 87 % de la population dit appartenir à la religion catholique. Dans le pays balte, on parle de faire « annuler » son mariage dans des conditions très strictes et une procédure qui peut durer 6 ans. Chose qui devient, d’après le Père Kantor, « phénomène de mode » puisque le pays se place en tête des annulations de mariage. Juste devant...Lire la suite sur Union

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En plus de la “Kink List” désormais très utilisée (et seule disponible en français), j’ai le plaisir de mettre à disposition un nouvel outil pour la communauté Sex Positive Française, le profil Kink Feelings. La sexualité ludique est un domaine d’une très grande richesse, qui va des pratiques sexuelles classiques, des approches alternatives telles que…

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Avez-vous déjà pensé à vivre un « orgasme thérapeutique » ? Cela peut prêter à sourire, mais le sexologue Alain Héril en a fait le titre d’un livre sorti en 2020. Avoir des orgasmes procure du bien-être, c’est prouvé scientifiquement. C’est sur cette réalité indéniable que se base la thérapie orgasmique. On a donc voulu en savoir plus sur cette pratique confidentielle. C’est auprès de Charlise Andrade, qui se présente comme thérapeute orgasmique depuis 6 ans, qu’il m’a été permis de découvrir ce processus.

L’orgasme pour se reconnecter à son corps

La session commence par un échange bienveillant avec Charlise Andrade, qui prend le temps de vous mettre à l’aise, d’écouter ce que vous souhaitez partager de votre rapport à votre corps et à la sexualité. L’atmosphère est intimiste et amicale, avec une lumière tamisée. Charlise met tout de suite en confiance et explique de façon claire et explicite comment va se passer la séance. J’ai très vite été à l’aise, même si je dois avouer que je triche un peu… en effet, je connaissais déjà Charlise, rencontrée au Brésil (son pays d’origine) à une soirée de samba féministe.

La thérapie orgasmique est un processus de développement thérapeutique, qui s’effectue au travers de stimulations corporelles profondes, éveillant de nouvelles sensations et perceptions de sécurité, affection et plaisir. »

Charlise Andrade

Durant une session de 2h, Charlise explore votre corps nu. Cela commence d’abord par de légères caresses très subtiles, qui semblent à peine toucher votre corps. Les yeux fermés, musique méditative en fond, on s’imagine presque chatouillée par une douce brise, des ailes de papillon ou le réconfort de feuilles allongée dans l’herbe. Ce début de séance s’apparente à l’expérience de massage sensuel du salon Nua à Paris.

Ensuite, les caresses se font plus… concrètes. Massage vulvaire avec huiles de massage et utilisation de stimulateurs clitoridiens font partie de la pratique. Cependant, pas de pénétration vaginale durant cette première session. Comme me l’a expliqué Charlise, il s’agit aussi de sortir des représentations phallocentrées de la sexualité, et de réaliser le potentiel orgasmique du corps au delà de la pénétration.

Tout est fait avec discussion et consentement. Charlise est à l’écoute du corps de l’autre, vous invite à exprimer vos inconforts et s’arrête d’elle-même si elle sent la moindre gêne.
Il est important de noter que vous n’avez aucun échange sexuel avec elle. Charlise se met au service de votre reconnexion à vos propres sensations et émotions.

Jouir, une joie pour tous-tes

L’orgasme sexuel libère une ribambelle d’hormones qui contribuent au bien-être : dopamine, ocytocine, endorphine, sérotonine et même vasopressine. C’est un excellent anti-stress, qui favorise aussi l’attachement à l’autre. Après avoir eu un ou des orgasmes, on a souvent la sensation de planer, d’être plus à l’aise dans son corps.

Photo de Charlise Andrade

Faire une session de thérapie orgasmique, c’est s’autoriser ce moment de plaisir, aidée par une autre personne. Il parait que certaines femmes découvrent le premier orgasme de leur vie ainsi ! Le concept de thérapie orgasmique, comme celui de méditation orgasmique, restent confidentiels, le dernier ayant d’ailleurs été sujet à polémique aux Etats-Unis.¹

Charlise Andrade propose des sessions pour femmes/personnes à vulve, pour hommes/personnes à pénis, mais aussi pour les couples. Elle est actuellement basée au Brésil, mais à partir du mois de mai 22 elle sera basée à Lisbonne, et fera régulièrement des sessions dans toute l’Europe.

Site internet de thérapie orgasmique de Charlise Andrade et son compte Instagram @charliseprazer

1    https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/la-meditation-orgasmique-la-pleine-conscience-a-portee-de-clitoris-010118-162782

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J’ai visionné Diagonale, le court-métrage de 5 minutes d’Anne Thorens, qui a obtenu 6 prix et 5 nominations. Elle réalise ici son premier film, interrogeant la « normalité » de la sexualité toxique dans les relation hétéros. Je vous explique pourquoi il est aussi utile que dérangeant à regarder. Le film est présenté, par la réalisatrice elle-même, comme “un plan séquence de 5 minutes cherchant à remettre en question notre vision des relations homme-femme.” Quand ce thème est traité en 5 minutes, c’est souvent dans des sketchs humoristiques. Dans le cas du court-métrage d’Anne Thorens, le ton est plus réaliste, pas du tout caricatural. On y parle de sexualité, et surtout de consentement.

Toujours utile et d’actualité d’expliquer où s’arrête le désir et où commence le consentement

Après la déferlante #metoo et l’éveil du monde entier aux violences sexuelles subies par les femmes, dans une société où les hommes jouissent de positions de pouvoir et de puissance (physique, morale, financière), nous avons toujours besoin de productions audiovisuelles comme Diagonale. Elles permettent de comprendre : 

• Qu’il y a une différence fondamentale entre désir (quelque soit l’intensité) et consentement 
• Que le consentement n’est pas une zone grise : il faut entendre les mots, voir les gestes
• Que le désir des uns ne pourra jamais être plus légitime que le consentement des autres 

Diagonale nous fournit de quoi tester nos connaissances et notre compréhension de ces principes. En visionnant le court-métrage, il faut vous demander ce que vous êtes en train de voir : une scène excitante ? Une scène charmante ? Une scène dérangeante ?

Ce qui est fort dans le travail d’Anne Thorens, c’est qu’elle réussit à nous interpeller sur notre perception des choses, tout au long du film, pour provoquer notre compréhension dans les 30 dernières secondes. En découvrant le visage de la protagoniste, réagissant au dénouement de l’histoire (très bonne interprétation de la comédienne, Leonor Oberson), le public réalise que la situation n’était finalement pas du tout ambiguë.

Une description très détaillée et crédible d’une sexualité toxique 

En regardant Diagonale, je me dis que tout est très crédible, parce que j’ai déjà tout vécu. J’imagine bien (et espère aussi) que ce n’est pas le cas de toutes les femmes et de tous les hommes. Mais moi, la scène qui défile je la connais par cœur : 

• L’omniprésence et l’insistance de son désir à lui, sa libido, comme si elle ne pouvait pas comprendre ce qu’il vivait, comme si elle n’était pas dans la même situation de contrariété 
• Sa charge mentale à elle quasi immédiate, puis ses mots et son corps qui disent la même chose “dans ces conditions, on ne peut pas”
• L’égarement total des deux partenaires, face à l’impossibilité d’une pénétration, sans envisager les 1001 pratiques alternatives qui ne nécessitent pas de préservatif

En ça, le court-métrage d’Anne Thorens le capture très justement, sans exagérer, sans simplifier, ce qui caractérise trop souvent la sexualité hétéro-normée… et qui devrait en disparaître. L’issue du film permet de dénoncer ces pratiques, pas pour ce qu’elles sont individuellement, mais pour ce que leur accumulation permet de laisser passer.

Des dialogues à le faire dormir dehors

Peu de mots dans ce court-métrage. Normal, les messages passent à travers les corps, qui nous disent beaucoup. Mais je retiens ce dialogue, si lunaire alors qu’il est si familier : 

Elle “t’as des capotes ?”

Lui “non”

Elle “Merde”

Lui “C’est un problème ?”

Elle [rires] “Ben oui”

Un film, des questions, mes questions

Anne Thorens dit que son “film n’est pas pensé comme une réponse mais comme une question” et c’est réussi. Diagonale nous interroge, tous à notre façon. 

De mon côté, Je ressasse ces interrogations :  

Pourquoi est-ce qu’il n’a pas de capotes chez lui ? 

Pourquoi est-ce elle qui réclame le préservatif alors qu’il n’y voit pas d’obligation ? 

Pourquoi est-il toujours aussi excité alors qu’elle lui dit que ce n’est pas possible ? 

Pourquoi est-ce que le consentement n’est pas sexy ? 

Pourquoi est-ce qu’il n’entend pas autre chose que son désir à lui ? 

Pourquoi est-ce qu’il ne reste pas la tête entre ses jambes, pour la faire jouir ?

Et pourquoi il n’a pas compris qu’en la pénétrant, après tout ça, il sort indéniablement de la prétendue zone grise ? 

Et de votre côté, quelles sont vos interrogations en regardant Diagonale ?

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La journaliste Lucile Bellan et l’illustratrice Petite Bohème se sont associées pour créer une version moderne et féministe du Kama Sutra. En Occident, nous avons surtout retenu de ce traité indien du IVè siècle les multiples positions sexuelles qu’il présente, or le Kama Sutra était un guide des relations bien plus complet. Les deux femmes ont souhaité lui rendre hommage en y apportant un regard contemporain, féministe et qui met l’accent sur l’exploration partagée. L’accroche de leur livre Kama Sutra porte un message clair : « On partage tout à égalité, même le plaisir ». On adore !

Un livre qui valorise une sexualité positive, joyeuse, respectueuse et curieuse

Ce livre Kama Sutra est divisé en quatre parties principales : Baisers et caresses, Sexe oral, Pénétration, Trio et plus. Chacune de ces parties dévoile différentes positions sexuelles aux noms parfois teintés d’humour. Chaque position est présentée via :

– un court paragraphe de récit érotique, qui permet de se projeter en fantasme sur cette position

– un texte qui explique brièvement la position et donne ses avantages, avec des exemples de situations, sur un ton complice et léger

– une illustration érotique par l’excellente illustratrice Petite Bohème, qui avait déjà illustré le Kamasutra Lesbien.

Pour certaines positions sexuelles, une petite bulle de texte est également présente avec des recommandations et précautions supplémentaires.

Photo du livre Kama Sutra dans la partie « Baisers et caresses »

Kama Sutra est un guide qui s’adresse avant tout aux couples hétérosexuels cisgenres. Cependant, dans la partie intitulée Trio et plus, les autrices s’intéressent aux pratiques du sexe à plusieurs, avec des positions qui impliquent des rapports bisexuels, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Ceci est hautement positif et réchauffe le cœur, car la bisexualité masculine reste encore un gros tabou, reflétant les préjugés machistes sur la bisexualité féminine supposément « plus naturelle » et forcément excitante.

Photo du livre Kama Sutra dans la partie « Trio et plus » Un Kama Sutra sans phallocentrisme

Le Kama Sutra de Lucile Bellan et Petite Bohème est génialissime ! Il s’inscrit dans cette démarche d’ouvrir notre regard sur la sexualité et de la vivre avec plus d’harmonie, d’équilibre, de respect de l’autre et des plaisirs respectifs. Kama Sutra invite à « sortir du phallocentrisme et à remettre en cause la pénétration reine ». Il fait comprendre que la sexualité implique notre corps entier et nos émotions.

Ce guide érotique est une invitation à apprécier la sensualité de la sexualité, à ne pas se bloquer à cause d’injonctions. Kama Sutra rappelle que le sexe est meilleur quand il s’agit d’un vrai moment de partage à deux. Il invite à valoriser la complicité et le respect des désirs mutuels. Ce n’est pas un manuel pour enchaîner les positions sexuelles, au contraire il demande d’éviter de penser en termes de performances sexuelles. Les hommes et les femmes sont conviés à explorer leurs fantasmes. Avez-vous déjà pensé à alterner les rôles avec la pratique du pegging par exemple? Osez avancer vers une sexualité plus riche et épanouissante !

Photo du livre Kama Sutra dans la partie « La pénétration » Osez vous procurer ce Kama Sutra moderne

Kama Sutra est une lecture très facile et agréable, avec 141 pages qu’on prend beaucoup de plaisir à tourner. Le livre est joli avec sa charte graphique rouge et noire, qui matche parfaitement avec l’univers de Petite Bohème. Gare à vous, car ses illustrations sensuelles vous donneront irrésistiblement envie de passer du fantasme à la réalité !

Le livre Kama Sutra est publié aux Editions Leduc, au prix de 19,90€.

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« Si tu me suis… » est un livre qui regroupe 12 nouvelles érotiques, écrites par 12 auteurs et autrices qui ont écrit sous pseudo. L’érotisme reprend tout son sens dans cet ouvrage, où chaque récit est subtilement excitant mêlant imagination sexuelle, récits fantaisie, recherche d’esthétique littéraire et les sublimes illustrations érotiques de Petite Bohème. C’est un régal à lire, mais surtout, cela échauffe fortement les esprits… et les corps.

Livre de poche « Si tu me suis » Le désir féminin entre les lignes (et un peu masculin aussi)

Le point commun qui ne m’a pas échappé à la lecture de toutes ces nouvelles, est que chaque récit présente des femmes actrices de leur sexualité et pleinement assumées dans leur volonté de jouir sans entraves. Fantasmes de libertinage, d’exhibition/voyeurisme ou encore récits explicites de masturbation féminine, toutes les histoires ont des femmes au centre du récit, qui se laissent aller à de délicieux instants charnels. À l’image des illustrations de Petite Bohème, qui mettent en image certains passages écrits, les femmes apparaissent comme powerful, pleinement dominantes dans leur sexualité et s’amusant de leur pouvoir érotique sur les autres. Comme vous le savez peut-être déjà, je suis fan de cette illustratrice, dont l’art érotique est visible aussi dans les livres Kama Sutra et Kamasutra Lesbien.

Le livre contient des illustrations « sexplicites » de l’illustratrice Petite Bohème

Sans vouloir influencer votre lecture, sachez que mes trois nouvelles érotiques préférées du livre sont « Une idée diabolique » de Mellie Krueger, qui raconte une histoire drôle et vicieuse de Lucifer, qui prend une potion pour prendre la forme d’une femme et prendre son pied dans ce corps.

La deuxième est « Quadrille » d’Astrée Bagatelle, où l’on est dans les pensées d’une femme frustrée d’avoir toujours plus de désir sexuel que son mari jusqu’à ce que… !

Enfin, ma troisième nouvelle favorite est « Au balcon » de Zora Jobek, qui parle du fantasme de mater sa voisine dénudée sur son balcon.

Quelles seront les vôtres ? Pour le savoir, osez vous plonger dans cet ouvrage très agréable à lire, qui me semble parfait pour découvrir le monde de la littérature érotique si vous n’avez jamais essayé auparavant. Rien de vulgaire, rien de pornographique, les récits sont juste des petites histoires simples, mais plus coquines et crues que ce que vous lisez peut-être généralement… Et pour celles et ceux qui sont des fans du genre, vous pouvez l’ajouter à votre bibliothèque rose sans hésitation.

Si tu me suis… ne fuis pas tes fantasmes

Sub rosa (nom de la collection) est une locution latine signifiant « sous la rose » et associée au secret. Le livre Si tu me suis est une invitation secrète vers vos fantasmes les plus inavouables. Prenez donc la main de cette belle femme sensuelle en couverture d’illustration et suivez le mouvement. Si tu me suis est édité par les éditions Alopex. Découvrez également la toute nouvelle version poche, qui vient de sortir aux éditions La Musardine.

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En 2020, le marché des sextoys était évalué à 34 milliards de dollars US et devrait passer à plus de 52 milliards de dollars d’ici 2028. Le marché des sextoys est en pleine évolution et les fabricants se multiplient, pourtant aucune norme n’existe pour les guider dans la conception de ces produits. Cela est sur le point de changer, avec la première norme ISO au monde dédiée aux sextoys et financée par le fabricant de sextoys We-Vibe.

Des directives claires pour les fabricants de sextoys, plus de sécurité pour les consommatrices

La norme ISO 3533 à laquelle les fabricants peuvent se référer pour concevoir des produits sûrs pour tous-tes, a été publiée fin septembre, après presque deux ans de travail.

C’est Dr. Martin Dahlberg, chirurgien suédois à l’hôpital Stockholm South General, qui est à l’initiative de la création de cette norme. En 2018, il s’est rendu compte qu’il lui arrivait de plus en plus souvent de pratiquer des opérations d’extraction de sextoys qui étaient logés dans le rectum.

« Dans notre hôpital, environ 40 % des cas de rétention de corps étrangers sont dus aux sextoys. J’ai contacté l’agence de protection des consommateurs début 2018 pour savoir s’il existait une réglementation qui encadrait la conception des sextoys, mais ce n’était pas le cas. Pourtant, des accidents peuvent résulter de l’utilisation de jouets sexuels. Je suis donc ravi du travail accompli par les acteurs de cette industrie au sein du bureau SIS de Stockholm pour la création de cette norme. »

Dr. Martin Dahlberg

Une norme ISO internationale

L’équipe en charge de la Qualité chez We-Vibe s’est associée à 75 experts du secteur venant de 19 pays à travers le monde, incluant également des laboratoires d’essai et des spécialistes de la normalisation, pour diriger ce projet et élaborer cette norme ISO.

Cette norme internationale vise à garantir :

• que la conception du produit minimise le risque de blessure pour l’utilisateur dans le cas
  d’une utilisation raisonnable et prévisible,
• que des matériaux sans danger pour le corps soient utilisés pour les parties en contact avec
  les zones génitales et anales,
• que les informations fournies à l’utilisateur soient suffisantes et correctes.

Pour ne citer que quelques exemples, il est indiqué que les sextoys pour l’utilisation anale doivent disposer d’un design et de mécanismes spécifiques, afin de ne pas pouvoir être insérés plus loin dans le rectum que ce qui est initialement prévu. Pour les sextoys contrôlables à distance par une tierce personne, l’utilisateur en contact avec le sextoy doit être capable de l’éteindre facilement.

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Mardi 17 janvier 2023, l’Insee publiait sa dernière étude concernant le taux de natalité de l’année 2022. Un bilan qui classe l’année passée comme étant la moins fertile depuis 1946. En 2022, la France comptabilisait 723 000 naissance, soit 19 000 de moins qu’en 2021. Ce n’est pas la première fois que l’Insee fait état d’une baisse de la natalité en France, mais la dernière étude enregistre un record en ce qui concerne la diminution des naissances. Pourtant, suite à la Covid19, les chercheurs prédisaient une hausse des naissances à travers le pays. Dans ce cas, pourquoi la France voit diminuer son taux de natalité ? Et quels sont les facteurs qui poussent les Français(e)s à se reproduire de moins en moins ?

Devenir mère n’est plus une obsession

Rappelons qu’en France, en 2014, l’Ined réalisait un sondage auprès des hommes et des femmes concernant leur envie de mettre au monde. Selon l’étude, 5% des femmes et des hommes déclaraient ne pas vouloir d’enfants. Un chiffre relativement bas quand on le compare à celui d’aujourd’hui. En 2022, les instituts GFK et Ifop menaient chacun leur enquête auprès de Françaises âgées de 15 ans et plus. D’après le sondage, 30 % des femmes en âge et en capacité de procréer déclarent ne pas vouloir d’enfants. Un constat marqué par un contexte socio-économique qui fragilise les envies de devenir mère. Et un chiffre qui contraste fortement avec les prédictions des chercheurs qui présageaient un baby-boom post-confinement.

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Au cinéma comme au théâtre, la sexualité n’a pas toujours eu très bonne presse. Pour que les esprits changent, les réalisateurs ont dû se renouveler… et oser de nouvelles propositions ! De scènes censurées ou choquantes, à scènes cultes, il n’y a parfois qu’un pas. Retour sur trois films qui ont marqué l’histoire du cinéma grâce à leur sexualité décomplexée.

Les Valseuses, le film qui révèle Depardieu

Tout est dans le titre puisqu’en argot, lesValseuses signifient les testicules. En 1974, Bertrand Blier « choque » la France et invite les français à se rendre en salle à fin d’admirer le géant Gérard Depardieu et le très touchant Patrick Dewaere dans un film pour le moins « avant-gardiste ». Deux voyous qui, dans la campagne de Châteauroux, se laissent aller à une simplicité d’esprit et une approche décomplexée du monde qui les entoure.

Outre la nature parfois sinistre des dialogues, le sexe et la nudité sont soufflés par un vent nouveau. Une analyse que l’on doit essentiellement à deux scènes dont celle mise en image par l’actrice Miou-Miou qui joue le rôle d’une coiffeuse rigide. Scène dans...Lire la suite sur Union

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« Cher docteur, je fréquente un garçon un peu plus âgé que moi… Il a roulé sa bosse et me fait découvrir ma sexualité. J’adore. En revanche, je ne m’explique pas pourquoi il ressent une profonde tristesse quelques minutes après avoir joui. Pouvez-vous m’éclairer ? » – Jade, 31 ans

La tristesse orgasmique

Bien que peu fréquente, la survenue d’un sentiment de tristesse à la suite d’un orgasme est un phénomène connu qui touche certaines personnes. Ce sentiment peut apparaitre de façon systématique, de façon périodique, ou à la suite d’un événement de vie douloureux. Dans la plupart des cas, la libération de sérotonine (souvent appelée hormone de la récompense) liée à l’orgasme provoque un relâchement des tensions et un bien-être, qui aboutit à l’endormissement.

Ceci est d’autant plus visible chez les hommes, et ces derniers sont capables de sombrer dans un sommeil en quelques minutes, voire en quelques secondes. Mais chez d’autres personnes, l’effet anxiolytique de la sérotonine n’est pas perçu comme un état agréable, mais plutôt comme un état déstabilisant. Rien ne sert de vous expliquer à quel point l’être humain est complexe et singulier, surtout quand il est question de ressentis/sentiments. Ces derniers peuvent être déstabilisants quand on ne parvient pas à identifier leur origine et à les maîtriser.

Être une oreille attentive

Il n’est pas rare, également, que le coup de spleen faisant suite à une rencontre sexuelle réussie soit lié à un sentiment douloureux de séparation. Je suis...Lire la suite sur Union

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« Rien ne sert de courir ; il faut partir à point » disait Jean de La Fontaine et cette maxime de vie s’applique parfaitement à la sexualité. Pourtant, les personnes dont le premier rapport sexuel arrive à un âge plus avancé que la moyenne sont souvent incomprises, jugées, considérées « coincées » ou anormales. Nous avons interrogé des femmes et des hommes ayant eu une « virginité tardive » selon l’expression courante. Leurs témoignages permettent de regarder au delà des stéréotypes et rappellent que la sexualité doit être avant tout une démarche personnelle et non une lutte pour faire briller son ego auprès des autres.

La honte d’être « en retard » dans sa sexualité

Le baromètre santé 2016 de l’INPES « Genre et Sexualité » indiquait que l’âge moyen du premier rapport sexuel en France est de 17,6 ans pour les filles et 17 ans pour les garçons, sans réelle différence selon le milieu social. Une donnée qui bouge à peine depuis 30 ans, comme le montre le graphique ci-dessous :

Les cinq hommes et quatre femmes qui ont accepté de témoigner pour nous ont eu leur première relation sexuelle entre 24 et 35 ans et sont tous-tes hétéros, à l’exception d’une femme bisexuelle. Il faut savoir que pour l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), on parle de « virginité tardive » quand le premier rapport sexuel a eu lieu après 19 ans !

Hormis une personne interrogée, tous-tes ont affirmé avoir eu le sentiment d’être « en retard » dans leur sexualité par rapport aux autres. Pour Claire, qui a eu son premier rapport sexuel à 25 ans :

« On se sent en retard, parce qu’en soirée les discussions peuvent facilement dériver sur des conversations cul. Tout le monde a déjà eu au moins une ou plusieurs histoires, les gens échangent sur leurs expériences, etc. On a vraiment l’impression de louper un truc, de passer à côté de quelque chose de cool. On est toujours en position d’écoute et c’est forcément frustrant. «  

La pression de l’entourage (famille, amis, société en général) est d’ailleurs souvent mentionnée comme un élément dur à gérer et provoquant des émotions négatives. Amélie, dont la première fois a eu lieu à 27 ans, rapporte que d’après ses amies « si on était toujours vierge après 20 ans il fallait « sérieusement se remettre en question ». C’est essentiellement le regard et l’attitude des autres au sujet de la virginité qui va alimenter un sentiment de honte, pour la majorité des personnes interrogées.

Louise, première relation sexuelle à 27 ans, reconnaît avoir inventé des histoires pour faire croire à ses proches qu’elle n’était plus vierge, quant à Pierre resté vierge jusqu’à 32 ans, c’est le jugement des autres derrière l’expression « puceau » qui a été dur à vivre.

Les mêmes personnes qui ont éprouvé de la honte à être encore vierges, sont aussi celles qui ont indiqué avoir caché leur virginité à leur premier partenaire sexuel. Il est intéressant de noter que deux témoignages mettent la lumière sur le besoin des femmes de se prémunir contre des stéréotypes qui pèsent sur la sexualité féminine. Dans le cas de Claire, elle a menti à son premier partenaire pour qu’il ne se fasse pas de fausses idées sur la situation : « Le garçon avec qui j’ai eu ma première relation n’était pas mon copain et je n’avais pas envie qu’il croie que comme c’était ma première fois, j’étais forcément folle amoureuse ou que j’allais y accorder énormément d’importance. Je ne voulais pas « peser » notre relation avec ça et éventuellement lui mettre la pression aussi. Je lui faisais confiance pour que notre première fois ensemble se passe bien, qu’il le sache ou non, et ç’a été le cas. » Benoît, qui a fait l’amour pour la première fois à 26 ans, explique que c’est paradoxalement sa copine qui a eu peur d’être jugée quand il lui a avoué la vérité sur sa virginité après-coup : « ayant eu une dizaine de partenaires, elle se considérait comme « fille facile » à cause de la société. Du coup, sa réaction a surtout été une peur que moi « de bonne morale » juge la « fille facile » qu’elle se voyait être. »

La vie sexuelle ne se résume pas au sexe en couple et à la pénétration

Notre enquête révèle également à quel point notre société est encore trop étriquée dans sa manière de penser la sexualité. Quand une personne prend plus de temps que la moyenne pour découvrir le sexe avec un-e partenaire, elle va être considérée comme à la traîne, prude, ou associée à une sexualité vue comme hors-norme, à l’image de l’asexualité. Pourtant, avoir une vie sexuelle active ne se résume pas au sexe à deux !

100% des répondant-es ont affirmé avoir pratiqué la masturbation depuis de nombreuses années avant leur premier rapport sexuel à deux. Etre vierge ne signifie pas forcément n’avoir aucune sexualité du tout.

Pour preuve encore, l’exemple de Dana dont le déclic a eu lieu quand elle s’est mise à fréquenter les milieux libertins. Elle fera d’ailleurs l’amour la première fois à 35 ans, avec un inconnu dans un club libertin :

« Ma libido était là, mais le fait de « devoir » me mettre en couple et tout ce qui va avec les relations dites « normales », je n’y arrivais pas car ce n’est pas pour moi. De plus, j’ai beaucoup de mal à faire confiance aux hommes. Il m’a fallu des années pour en parler à un psy et à ma meilleure amie, et oser une autre voie répondant plus à mes envies. J’ai commencé à aller en club libertin et là, cela a fait « boum » dans ma tête ! Je me sentais en confiance dans un endroit qui correspondait à mes fantasmes et petit à petit mes barrières se sont effacées. »

Ce regard biaisé sur la sexualité dite tardive est aussi un signe évident d’une vision de la sexualité qui reste trop phallocentrique (signification : qui rapporte tout au phallus), ou tout du moins pénétrante. Tous-tes les témoignant-es considèrent leur première fois, comme étant un rapport avec pénétration, même si des pratiques orales comme la fellation et le cunnilingus ont également été mentionnées.

Une première fois réussie n’est pas une question d’âge

8 répondant-es sur 9 ont le sentiment d’avoir plutôt subi le fait d’être resté-es vierges que de l’avoir choisi. Pour Benoît, l’agression sexuelle subie par sa petite sœur de 10 ans quand il n’avait que 15 ans, a eu un effet traumatique :  » Je pense qu’à partir de ce moment et pendant quelques années, j’ai vu la sexualité comme une chose mauvaise, qui faisait plus de mal que de bien. Puis, j’ai suivi une thérapie et la sexualité ne m’a plus paru mauvaise. Par contre, j’ai toujours eu peur de faire le premier pas, le geste ou le mot de trop. L’action qui me mettrait à un niveau d’agresseur. Donc j’ai subi cela, mais je m’en suis remis. J’ai choisi de ne pas me précipiter pour que cette première fois soit quelque chose de beau et non un truc fait à-la-va-vite pour rentrer dans les codes. »

Si l’inexpérience face aux partenaires est une des difficultés à gérer, tous-tes ont très bien vécu leur première fois et la majorité constate des effets positifs d’avoir attendu aussi longtemps. Le fait d’avoir découvert le sexe à deux de façon plus mature, respectueuse et saine est un avantage reconnu aussi bien par les hommes que les femmes de notre enquête. Willy, vierge jusqu’à 24 ans, affirme qu’il a ainsi pu « prendre son temps et analyser les erreurs de ses ami-es pour ne pas reproduire les mêmes ».

Claire remarque également qu’elle a « des amies encore traumatisées par des relations sexuelles qu’elles ont eu à 17-18 ans, quand elles étaient mal informées et peut-être plus influençables, et qu’elles sont tombées sur de gros connards. J’ai évité ça, donc je suis assez en paix avec ma sexualité, je n’ai pas vraiment de bagages à porter. » 

À la question « comment vous sentez-vous aujourd’hui dans votre sexualité ? », tous-tes ont affirmé se sentir bien. Des difficultés existent, comme pour Louise qui souffre d’endométriose et Benoît dont la petite amie souffre de vaginisme, mais ces insatisfactions ne sont pas dues à leur sexualité plus tardive et existent aussi chez des personnes ayant fait l’amour plus tôt.

Il est important de se rappeler que la sexualité n’est pas une compétition, bien que nous vivions dans une époque qui valorise l’esprit compétitif dans tous les domaines. Ces témoignages rappellent qu’il n’y a pas besoin de rentrer dans des normes établies pour apprécier sa sexualité. S’écouter est plus important pour l’épanouissement sexuel que d’effectuer des actions uniquement pour « faire comme les autres ». Il sera toujours préférable d’attendre pour avoir une première relation sexuelle que de se forcer et vivre une mauvaise expérience, car vous n’étiez pas prêt-es. La tolérance et le respect de l’autre devraient être toujours au cœur de nos sexualités, et se moquer ou juger une personne vierge est idiot. Faire l’amour à 16 ans ou 26 ans n’est pas plus ou moins respectable, ce sont simplement des expériences différentes et des désirs qui se manifestent de façon variée. Comme le dit le témoignage de Claire « au final, il faut s’écouter et être patient avec soi-même, si l’entrée dans la sexualité est désirée elle arrivera« . Leçon à retenir.

Note : Chaque répondant-e a choisi librement le prénom qu’il-elle souhaitait pour citer son témoignage.

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David Lynch affirmait «l’inconnu, c’est toujours excitant… » Et c’est vrai qu’il laisse rarement indifférent ! Entre la crainte, la curiosité et l’excitation, il stimule la créativité, pousse hors de sa zone de confort et oblige à de nouvelles expériences. On vous dit pourquoi il est aujourd’hui dans le top des fantasmes des Français !

L’inconnu, un fantasme plus masculin que féminin ?

Si 69% des personnes en couple apprécient se faire draguer par un(e) inconnu(e), il semblerait que le passage à l’acte soit plus une affaire d’homme que de femme. 53% des hommes, contre 28% des femmes (presque deux fois moins !) concèdent ressentir le désir de faire l’amour avec un inconnu.

Pourquoi un si petit pourcentage du côté des dames ?

Le danger de la mise en pratique ; si l’anonymat permet toutes les folies, il permet aussi plus facilement le manque de respect, la médiocrité de l’acte sexuel ou les agressions. Et voilà pourquoi les femmes réfléchissent deux fois plus avant de se lancer dans l’aventure. Et pourtant, pour les deux sexes, l’inconnu/e reste un fantasme largement partagé. Il permet de projeter sur une silhouette tous ses désirs, ses envies : il a le prestige du mystère et s’accorde plus facilement aux sensibilités de ses partenaires. Sans profession, sans passé, sans histoire, l’inconnu/e peut ainsi se confondre avec les personnalités qu’on lui invente, pour l’aventure d’une nuit. Choisir l’’inconnu, c’est faire l’amour, et continuer à fantasmer.

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Sonia et Franck se sont connus en 2015 par l’intermédiaire d’un site de rencontres très classique et très vite, une étroite complicité va naître entre eux. Complicité, respect, confiance… Le tout accompagné d’une grande ouverture d’esprit et d’une totale liberté sexuelle. Aujourd’hui, Sonia et Marc sont bisexuels tous les deux, ils ont fait le tour de France des clubs libertins, ils ont multiplié les soirées privées, ils adorent les sextoys, les tenues sexy, la lingerie… Bref, ils forment un couple libéré et épanoui qui n’hésite pas à s’échanger et à vivre leurs nombreux désirs et fantasmes.

Comment le libertinage est arrivé dans votre vie ?

Sonia : À cause, ou grâce à un mauvais resto. C’était tellement mauvais que pour soulager notre frustration, nous sommes allés dans un sex-shop situé à quelques rues du restaurant. Bien sûr, si nous nous sommes retrouvés dans un tel endroit, ce n’était pas par hasard…

Franck : On a vite oublié le mauvais repas. L’excitation est montée rapidement et nous nous sommes engouffrés dans une salle de projection où quelques hommes patientaient déjà. Je savais que Sonia serait consentante, qu’elle n’attendait que ça et j’ai commencé à la dénuder et à la caresser partout où mes mains le pouvaient.

C’était grisant de se retrouver dans un tel endroit avec un film X et des inconnus ?

S : Très ! Je me suis vite retrouvée avec la queue de Franck dans la...Lire la suite sur Union

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CLIMAX (à lire « claïmax ») signifie « orgasme » en anglais. C’est aussi le nom de cette série qui informe les femmes et les hommes sur les façons de masturber une vulve. Pour cela, CLIMAX propose un ensemble de vidéos pédagogiques en français, pour expliquer différentes techniques de masturbation, en montrant de manière explicite toutes les façons possibles de se toucher.

Série éducative sur le plaisir féminin

Le manifesto du site CLIMAX affiche un objectif clair : « CLIMAX existe pour que la masturbation féminine ne soit plus tabou et que chacune et chacun puissent se réapproprier son plaisir sexuel. »

Pour réaliser leurs vidéos de formation pédagogique sur la masturbation, CLIMAX s’est appuyé sur des milliers de témoignages de femmes européennes et sur des recherches et études scientifiques. Dans la première saison, CLIMAX propose 32 vidéos, qui montrent 17 techniques différentes de masturbation, avec une vue directe sur la vulve d’une femme, afin que chacun-e puisse voir la manière de faire. Une voix off donne des explications et conseils pratiques détaillés sur la technique de masturbation présentée en vidéo. La voix se rapproche plutôt des audios scolaires ou d’une présentation scientifique que du JOI (Jerk Off Instructions), ce que la créatrice Laurène Dorléac défend comme une « volonté de garder un aspect médical pour que CLIMAX ne soit pas confondue avec de la pornographie ».

Sur le site de CLIMAX, on peut lire le résultat d’une étude affirmant que 35% des françaises n’ont jamais cherché à observer leur clitoris. Elles n’en ont « pas ressenti le besoin » ou n’ont « pas osé ».

Source : étude Terpan /SoWhat 2017

Climax rend concrètement visible le plaisir des femmes

Petit regret : la vulve mise en avant durant toute la saison est la même vulve à chaque fois, blanche et épilée intégralement. On aurait espéré une meilleure représentation de différentes vulves, mais on peut comprendre que cela était plus simple d’avoir une seule personne pour une première saison.

Laurène affirme que pour la saison 2, il y a du changement : « la vulve est intégralement épilée dans cette saison pour que les zones touchées soient bien visibles, comme le clitoris. Mais la saison 2 s’intéressera plus à la pénétration vaginale et à la pénétration anale, donc nous n’aurons plus de vulve épilée intégralement. C’est aussi un désir que nous ont transmis des utilisatrices. »

Le plaisir sexuel féminin n’est pas un « continent noir » impossible à comprendre, qui obéit à des règles obscures, que personne ne peut déchiffrer. CLIMAX montre que la masturbation féminine peut s’effectuer de différentes façons, qui s’apprennent et sont toutes valides, comme la technique du humping par exemple. En montrant une vulve de près et les mains d’une femme qui se masturbe, la série souhaite dédramatiser la sexualité et éduquer sur le plaisir sexuel. En effet, une sexualité consciente et vécue sans honte est une sexualité moins frustrante.

La masturbation est un apprentissage

Savoir se toucher ou toucher quelqu’un n’est pas inné et (se) donner du plaisir, cela s’apprend. Si vous ne savez pas comment vous masturber (ou masturber la vulve de quelqu’un d’autre), que vous aimeriez découvrir de nouvelles variations de plaisirs, CLIMAX vous apprendra sans aucun doute beaucoup sur vous et le corps de l’autre. Dans la même veine que le site britannique OMG YES, CLIMAX est une initiative pour casser les mythes sur le plaisir féminin et contribuer à un meilleur épanouissement sexuel des femmes.

Rendez-vous sur le site officiel de CLIMAX pour découvrir la série.

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Je suis allée voir le spectacle érotique proposé par Sweet Paradise, le bar à fantasmes du quartier Montorgueil à Paris. Entre théâtre, cabaret, effeuillage et humour, un spectacle d’un nouveau genre pour faire monter le public en excitation.

Un genre nouveau pour éveiller nos sens et notre désir

Je ne connaissais pas le concept du bar à fantasmes, mais le lieu a plutôt la tête de l’emploi : pignon sur rue très discret, escalier étroit pour descendre vers les salles de plaisir. La première pièce fait office de bar, accueil, salon où est exposé un échantillonnage de produits sexys : sextoys, huiles de massage, quelques dessins érotiques et un mur de culottes ! Le ton est donné, clairement le sexe est LE sujet mais avec une bonne dose d’auto-dérision. On s’y retrouve en couple, en groupe d’amis, en solo. Un verre à la main, tout le monde est mis à l’aise grâce à l’accueil chaleureux de l’hôtesse. Le dress code est chic : les hommes portent des costumes ou des pulls à col roulé très moulants, les femmes portent des robes noires ou imprimées léopard.

Attention, immersion !

Les convives choisissent leur niveau d’immersion, avant de s’installer : bleu, je ne veux que regarder ; jaune, je peux être interpellé.e ; rouge, je veux participer activement. Sur les 20 personnes le soir où j’y étais, j’ai compté 10 jaunes, 4 timides bleus et 5 rouges (tous masculins, pour rester un peu dans les clichés).

Je me suis installée au premier rang pour ne rien louper, comme toutes les personnes qui sont venues seules d’ailleurs : c’est-à-dire 4 hommes et moi, ce qui n’a pas manqué de surprendre certains convives qui me l’ont fait remarquer par la suite. La soirée se termine en effet dans la salle d’accueil et les discussions sont très faciles à lancer. Aucun doute, les personnes sont là pour découvrir de nouvelles choses : des sorties hors des sentiers battus, des discussions avec des inconnu.e.s (tout le monde m’a répondu avec la plus grande bienveillance), des moyens de s’émoustiller (en couple ou en solo). Une expérience réussie pour les personnes curieuses ! 

Les danses ne ciblent pas tous les publics mais sont efficaces

Le pitch du spectacle auquel j’ai assisté est assez simple, comme dans un bon porno 90’s du dimanche soir sur M6 : Rose-Marie, qui est sur le point de se marier, avoue à sa mère, sa sœur et au public (qui fait partie de la famille) qu’elle n’a jamais eu d’orgasme de toute sa vie ! 

S’ensuit une série de saynètes, qui sont des numéros solos de chaque danseuse (sauf pour un duo), où l’on découvre des univers très différents, correspondant à chaque personnage et il faut se le dire à un archétype des fantasmes masculins : une milf très vamp, une débutante très dévergondée, une intello dominatrice, une androgyne et le “girl on girl” pour final. Même si toutes les comédiennes sont caucasiennes, une certaine diversité arrive à faire son chemin : longue et courte, blonde, brune, rousse, tous les types de chevelure sont représentés. 

Je salue : les danses très bien exécutées, l’intensité des regards soutenus et personnalisés pour les convives, l’écriture fine et efficace des textes (on rigole franchement et souvent), les choix musicaux qui nous mettent très vite dans les différentes ambiances. Cependant, je suis une femme cisgenre hétérosexuelle et je ne me suis pas reconnue dans la cible du spectacle. Ce qui est probablement lié aux activités historiques de My Sweet Paradise, service de réalisation de vos fantasmes, où j’imagine facilement que la clientèle soit majoritairement masculine. Là aussi, des danses privatives peuvent être commandées par qui le souhaite. Il serait donc assez compréhensible que les danseuses soient particulièrement attentives aux convives qui pourraient vouloir continuer la soirée. 

En faire un peu plus pour le public féminin ?

C’est indéniablement le corps des femmes qui est mis en scène, ce qui permet aussi à un public lesbien de profiter du spectacle. D’ailleurs, l’hôtesse me racontait que la veille de ma visite, le public était majoritairement constitué de couples de femmes. J’ai noté un certain effort pour les femmes hétérosexuelles comme moi : quelques photos d’hommes dénudés en érection ont été partagées sur un écran d’ordinateur lors d’une des saynètes. J’ai bon espoir que cela continue à évoluer pour érotiser encore un peu le corps des hommes et proposer aux femmes hétéro de s’abandonner au fantasme. En plus le spectacle change tous les 6 mois si j’ai bien compris.

Alors, est-ce que l’offre cible peu les femmes hétérosexuelles parce qu’elles fréquentent moins les lieux ? Ou bien, est-ce que les femmes y sont rares parce que l’offre ne s’adresse pas directement à elles ? Est-ce qu’une soirée thématique, une fois par mois, pour un public féminin hétéro, ne serait pas une idée à explorer ? Je serais partante pour tester !  

Site officiel du bar à fantasmes Sweet Paradise : https://www.sweetparadiseparis.com/

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Selon le rapport intitulé « Éducation à la sexualité en milieu scolaire » datant de juillet 2021 : « moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances d’éducation à la sexualité pendant l’année scolaire en école et au lycée (moins de 20 % en collège) », alors que ces trois séances sont prévues par la loi. Seuls 15 % des personnes interrogées pensent que l’école est une bonne source d’information. 12 % pensent avoir appris le nécessaire et 11 % estiment que ce qu’ils ont appris est sans intérêt. 69 % considèrent que l’éducation sexuelle à l’école devrait être améliorée. Et faute de formation scolaire adéquate, de plus en plus de jeunes se tournent vers d’autres sources – plus ou moins fiables : 50 % des sondés trouvent des infos sur la sexualité en discutant avec des amis, 43 % sur les réseaux sociaux, 35 % sur les forums Doctissimo, Au Féminin…), 34 % sur les nouveaux médias (Konbini, Brut, Fraiches…).

Un classement plutôt étonnant

Le porno arrive en 5 e position avec 31 % des réponse et l’école… en bonne dernière avec 15 %. Quant aux médias, 3 adjectifs ressortent pour décrire le ton adopté sur le sujet : inaccessible (24 %), déshumanisé et trop scientifique (22 %) ou trop puritain (20 %)…  Une autre étude (Harris interactive) de 2017 révélait que parmi les 18-24 ans, seulement 1 % avaient, au sein de...Lire la suite sur Union

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L’infidélité amoureuse est un sujet qui obsède la société, et comme souvent c’est aussi extrêmement tabou. Encore plus quand il s’agit d’infidélité féminine. Rita Perse brise le silence et livre son expérience de femme amoureuse, qui vit une passion indicible. Adulte Air a d’abord été un compte Instagram aux centaines de milliers de followers, avant de devenir ce bout de love story qu’on peut tenir entre les mains. Un livre sur les maux d’une femme « en chair et en mots ».

Adulte Air, une histoire sans lendemain pour la vie

Adulte Air a la particularité de proposer de très courts chapitres sur deux pages (dont une est un titre), presque comme un feed Instagram qu’on défilerait en tournant des pages. C’est un format qui rend la lecture très aisée et extrêmement rapide, si bien que le livre se lit d’une traite. Bien évidemment, c’est dû aussi à la belle fluidité d’écriture de Rita Perse, qui arrive en quelques phrases, à nous transporter dans l’univers intime de sa romance. Rita aime jouer avec les mots et nous surprend régulièrement avec sa langue toujours taquine : Femme Fontaime, L’appart’amant, L’attache ment, sont quelques-uns des titres de chapitres qui l’illustrent bien. À l’image du titre du livre.

Comme souvent, les histoires d’amant finissent mal en général, mais les souvenirs et les sentiments éternels, permettent au moins de poser de la beauté sur papier. Et cela, Rita Perse le fait bien.

Adulte Air est disponible aux éditions La Musardine. 15 €.

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Depuis 2013, l’organisation Alcohol Change UK a créé le Dry January ou en français, le défi de janvier. Une démarche personnelle visant à réduire sa consommation d’alcool à fin d’en constater après un mois d’abstinence, les bénéfices sur sa santé. Le Dry January a inspiré de nouvelles tendances comme par exemple, le Dry Dating.

Qu’est-ce que le Dry Dating ?

L’alcool s’invite fréquemment lors des rencards. Les dates ne sont pas les seules sources de cette consommation accrue car l’alcool s’invite quotidiennement à nos tables. Selon Santé Public France, 32,5 % des 18-30 ans consomment de l’alcool toutes les semaines. En ce qui concerne les rencontres ou dates, en 2017, Lovoo réalisait un sondage auprès de ses utilisateurs. 51 % des sondés avouaient consommer de l’alcool lors de leur premier rencard. Un rituel qui tendrait à rendre le moment moins stressant et plus agréable.

Le Dry Dating consiste à « éviter » cette étape à fin de rendre ces instants plus authentiques. Une démarche qui a l’air de plaire puisqu’en 2022, Bumble publiait un sondage concernant la consommation d’alcool lors d’un premier rencard et il s’avère que depuis la fin du premier confinement en 2020, l’alcool ne tient plus une place si importante. 34 % des sondés envisagent de ne pas consommer d’alcool lors de leurs dates et 62 % d’entre eux estiment que ne pas boire rendrait la rencontre plus naturelle.

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NouveauxPlaisirs.fr est toujours là pour vous aider à découvrir de nouvelles choses autour de la sexualité. Aujourd’hui, je vais vous parler de Reddit, car c’est un service grand-public, mais dont les sections adultes (très nombreuses) sont bouillantes et couvrent bien plus que tous les fantasmes et fétichismes auxquels vous pouvez penser. C’est quoi Reddit ?…

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Je n’avais que très peu d’expérience du milieu BDSM, mise à part une soirée fétiche à Berlin au milieu des années 2000 qui ne m’avait vraiment laissé aucun souvenir mémorable. Alors quand j’ai accepté l’invitation à la Scary Party IV Nuit Dèmonia, j’y allais pleine de curiosité et d’excitation. 

Une soirée thématique où la tenue est particulièrement importante

La première chose à comprendre, c’est que la Scary Party de Dèmonia mérite bien sa célébrité. Décrite comme “la plus grande soirée BDSM d’Europe”, cette nuit est tout simplement époustouflante : pas une personne qui ne joue pas le jeu de la tenue, musique live qui emballe les foules, un lieu (le Faust) qui est grandiose et des accessoires mis à disposition qui permettent à toutes et tous de s’adonner à des pratiques BDSM jusqu’au petit matin. 

Aller à la Nuit Dèmonia, c’est être immergée dans un univers qui reste totalement étranger et inconnu à bon nombre de personnes. C’est tellement dépaysant et divertissant, comme pourrait l’être la Gay Pride du BDSM, mais sans revendication politique. 

Nuit Dèmonia Scary Party

Les tenues sont tout simplement flamboyantes et j’ai passé les premières heures à simplement regarder et apprécier le défilé continu d’accessoires, vêtements, postures, tous plus travaillés les uns que les autres. Les habitué.e.s savent qu’il est difficile de se faire remarquer au milieu d’autant de tenues, mais certaines personnes y parviennent quand même : une créature de 2m, juchée sur des talons de 20cm au moins, torse nu avec un masque recouvrant le visage et deux cornes ondulées de plusieurs centimètres. Thématique Halloween totalement réussie ! Ou encore cette Lara Croft revisitée, incroyablement athlétique, vêtue de quelques lanières de cuir, et qui dansait comme une déesse au beau milieu du dance floor. Quelques “classiques” sont finalement vite reconnaissables : jupes “fesses nues”, cagoules “catwoman”, chaînes et laisses en tout genre, sans oublier les combinaisons intégrales en latex où seule la bouche est visible. 

Un public aussi diversifié que les pratiques BDSM

J’ai trouvé une certaine diversité parmi les convives : des jeunes aux côtés des moins jeunes. Et même si le public reste majoritairement blanc (comme souvent en boîte de nuit généraliste parisienne), la mixité se développe. Très vite, on arrive à reconnaître les différentes strates qui constituent cette foule : les curieux et novices, occupés à observer les personnes plus habituées ou plus téméraires, qui elles s’adonnent aux pratiques sous le regard de tous-tes. Fessées, fouets, fists, pegging, et autres réjouissances font partie des découvertes présentées, de manière spontanée et volontaire, dans la salle du milieu aménagée à cet effet : une cage, un énorme X (aka Croix de Saint-André) qui permet de s’accrocher les mains et les pieds, et de petites tables très bien pensées qui permettent de s’installer confortablement à 4 pattes tout en étant à hauteur de pénis, gode, bouche, doigts, etc.

“Mais alors t’as vu quoi exactement ? T’as vu des trucs chauds ?” 

Cette question était sur toutes les lèvres des personnes à qui j’ai dit que j’étais à la soirée (et qui ne sont pas coutumières du milieu BDSM). Moi j’y suis allée en sachant que je pourrais choisir la version de cette nuit qui me conviendrait : m’en mettre plein les yeux et rester observatrice si je préférais, danser sur des musiques live, ou me laisser tenter par de nouvelles pratiques si je le souhaitais. Ce qui m’a été confirmé par les personnes que j’ai rencontrées sur place : un couple de quinquas qui était là pour explorer et découvrir s’ils étaient excités par les pratiques, une personne seule qui m’a dit avoir été “branchée” par des couples, ou encore cette fille avec un faux œil arraché (maquillage de pro, franchement j’ai bondi) qui était là pour danser toute la nuit. 

Après, je ne vais pas vous mentir, plus la nuit avançait, plus je voyais de femmes se faire “féticher” les pieds (ce qui peut être un peu dangereux quand la salle est pleine à craquer et qu’on ne voit plus très bien par terre) et dans la salle du milieu, j’ai vu pas mal de trucs pénétrer pas mal de gens. Mais les yeux innocents peuvent se concentrer sur la salle du fond où la danse reste l’activité principale. 

Un milieu où il fait bon être soi

J’ai passé pas mal de temps à la boutique Démonia, pour rencontrer l’équipe et découvrir, grâce à Joris le manager, tout l’univers et choisir ma tenue. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à découvrir cette boutique, installée depuis quelques années dans une ancienne imprimerie du 11ème arrondissement : l’équipe est très compétente et sait conseiller, même les novices (durée moyenne d’une visite : 45 min). Dans ce “Disneyland pour adultes (copyright : Joris), l’idée est de pouvoir être qui l’on veut. 

Une chose est sûre, la nuit Démonia (tout comme le monde BDSM si j’en ai bien compris les codes et les valeurs), c’est le dernier endroit où les choses peuvent déraper par manque de contrôle. À aucun moment, je n’ai ressenti de gêne à l’idée de me balader avec une robe indécemment courte (j’ai finalement opté pour la robe Lindsay de la marque Patrice Catanzaro). J’ai vu des corps, d’hommes et de femmes, si dénudés et mis en valeur, mais aucun regard déplacé, aucune convoitise désagréable. Si vous vous demandez où est-ce que l’on peut encore s’habiller de manière totalement sexuelle et de pouvoir en profiter toute la soirée sans craindre de le regretter, je vous répondrais la nuit Démonia. Et quelle liberté que de pouvoir le faire en plein Paris ! 

La Nuit Dèmonia revient le 4 février 2023 !

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Quand on pense au verre, ce ne sont pas les sextoys qui nous viennent immédiatement en tête, mais plutôt les vitres de la chambre ou une bouteille de vin pour un dîner romantique. Pourtant, fréquemment utilisé dans la conception d’accessoires érotiques, ce matériau possède de nombreuses qualités que n’ont pas les sextoys plus classiques, comme ceux en silicone, par exemple.

Les atouts du verre sous la couette

Parmi les avantages des sextoys en verre, on citera tout d’abord leur surface particulièrement lisse. Une infime quantité de lubrifiant suffit pour que tout glisse à merveille, leur insertion est douce et aisée. Quant au lubrifiant en question, n’importe lequel est compatible : à base d’eau, de silicone, c’est vous qui choisissez. Il peut être légitime de s’interroger sur la solidité d’un jouet pour adultes en verre : il s’agit d’un objet prévu pour être inséré, en aucun cas il ne risquera de se briser dans votre intimité ! Tant que l’on y prête un minimum d’attention, le verre est un matériau durable. En cas de chute ou de choc, même si le toy semble intact, pensez à l’inspecter sous tous les angles, et si vous constatez le moindre dégât, même infime, il ne faudra plus l’utiliser. Pour rester sur la question de l’entretien de l’objet, celui-ci est extrêmement simple : un sextoy en verre se lave, tout simplement, à l’eau et au savon. On peut également le mettre au lave-vaisselle, ou, si l’on souhaite le stériliser, le faire bouillir. Le verre se prête tout particulièrement à des jeux de températures. Il suffit de le placer quelques instants sous l’eau chaude ou froide avant utilisation pour qu’il vienne diffuser une douce chaleur ou distribuer quelques frissons dans vos zones les plus érogènes. À noter aussi que le verre est non-toxique et non-poreux : aucun risque d’allergie ni...Lire la suite sur Union

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Pendant longtemps, les sex-shops représentaient pour Nadou des lieux glauques, infréquentables. Jamais elle n’aurait imaginé y mettre les pieds un jour. Et pourtant… Il lui a suffi de rencontrer un homme qui l’a débarrassée de certains préjugés et tabous, qui lui a permis de mieux connaître son corps et qui l’a ouverte à de nombreux plaisirs pour qu’elle accepte, un soir, de franchir le seuil de La lanterne à Lyon.

Nadou, diminutif de Nadège, est une libertine assez atypique. Pour elle, les moments passés avec d’autres couples doivent rester des moments d’exception et ne pas se banaliser. Un petit piment, juste de temps en temps… C’est avec Chris, son mari, qu’elle découvre la sexualité, le plaisir, la jouissance. Il est cérébral, un poil directif, juste ce qu’il faut, et il adore faire l’amour. Lorsqu’il lui propose, un jour, d’agrémenter leurs ébats avec des petits sextoys, elle accepte sans la moindre difficulté : « Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il me propose aussi d’aller dans un sex-shop pour les choisir. » Beaucoup d’hésitations de sa part. Elle aurait préféré commander sur Internet jusqu’à ce qu’elle comprenne que l’idée d’aller dans un sex-shop avec elle excite énormément son mari. Et elle accepte de lui faire ce cadeau : « C’était en hiver, le temps était couvert et en fin d’après-midi il faisait déjà nuit. J’étais morte de trouille,...Lire la suite sur Union

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L’étude We-Vibe fait état de nouvelles méthodes contraceptives prometteuses pour les hommes. Bonne nouvelle puisque 78 % des hommes dans le monde seraient prêts à prendre une contraception, mais craignent les effets secondaires. L’étude le montre très clairement : la majorité des hommes souhaite partager les responsabilités, et les chances que cela se produise sont fortes car la demande accrue dynamise la recherche. Depuis l’invention de la pilule contraceptive féminine dans les années 1960, les couples qui ne souhaitent pas avoir d’enfants peuvent mener une vie sexuelle épanouie et autodéterminée, bien que la responsabilité en incombe presque entièrement à la femme, en partie parce qu’il y a trop peu de méthodes contraceptives masculines. Cependant, de moins en moins de femmes veulent assumer les effets secondaires de la pilule ainsi que sa responsabilité.

À titre de comparaison, en 2010, 46 % des femmes de moins de 20 ans bénéficiant d’une assurance maladie se voyaient encore prescrire la pilule. En 2020, la proportion était tombée à 35 %. Même si les hommes sont très intéressés par la prise de contraception eux-mêmes, 41 % dans le monde déclarent qu’ils ne toléreraient aucun effet secondaire, surtout si cela pouvait affecter leur libido… Parmi les méthodes contraceptives prometteuses dans un futur proche, on retrouve NES/T2, un gel qui peut être...Lire la suite sur Union

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« Docteur, je vis une belle aventure sexuelle avec celui que j’appelle mon mentor, mon ancien prof d’économie. Nous expérimentons de nombreux jeux qu’il me propose. Je voudrais prendre l’initiative à mon tour, notamment en le prenant par derrière. Je suis intriguée par le pegging, pensez-vous qu’un homme actif puisse accepter ce type de pratique ? » Clémentine, 22 ans

Pensez-vous que mon partenaire puisse accepter le pegging ? Notre sexologue répond :

Si j’en crois ce que vous dites votre amant ne fait pas partie de ceux qui cherchent à imposer telle ou telle pratique à leur partenaire. Bien au contraire il vous propose de multiplier les expériences et vous laisse le choix de les accepter ou de les refuser. Il me semble donc qu’il y a un réel dialogue entre vous deux en matière de sexualité et qu’il est disposé à écouter vos suggestions et vos désirs, comme il le fait avec vous. Je ne vois donc pas pourquoi vous ne pourriez pas exprimer vos envies de tester cette pratique qui vous intrigue et, avouez-le, vous tente !

Certes, il n’est pas sûr qu’il soit d’accord pour se prêter à ce jeu-là car vous avez raison, il s’agit d’une inversion de rôles majeure, qui est loin de convenir à l’ensemble des hommes....Lire la suite sur Union

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En décembre 2022, l’Ifop publiait une étude concernant la vie sentimentale et sexuelle des jeunes parents. L’arrivée d’un nouveau né peut avoir des effets dévastateurs sur la relation conjugale d’un couple. Selon le sondage de l’Ifop, 52 % des jeunes mamans ont pensé à rompre avec leur conjoint suite à la naissance de leur dernier-né. Chez les hommes, ce sont 47 % d’entre eux y ont déjà pensé. Des chiffres excessivement élevés qui ne se traduisent pas forcément par un passage à l’acte puisque chez les femmes ayant déjà pensé à rompre avec leur conjoint, 16 % d’entre elles ont vraiment rompu. Tandis que pour les hommes, seuls 15 % passent à l’acte. La vie sentimentale peut être grandement impactée par une nouvelle naissance, mais qu’en est-il de la vie sexuelle de nos jeunes parents ?

Reprendre une activité sexuelle après la naissance son enfant

L’étude révèle que 92 % des couples ont repris une activité sexuelle après la naissance de leur dernier enfant. Ce chiffre seul n’est pas représentatif de la reprise d’une activité sexuelle car lorsque l’on interroge les jeunes parents, les délais diffèrent quand à la reprise de leurs ébats amoureux. Les parents de 18 à 24 ans attendent en moyenne 5,8 semaines pour reprendre une activité sexuelle normale tandis que les parents de 35 à 49 ans attendent en moyenne 8,4 semaines.

Cette conception des rapports sexuels post accouchement peut s’expliquer par le manque d’intimité et l’image que les jeunes parents se font de leur propre...Lire la suite sur Union

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« Cher Docteur, je vis en couple depuis 4 ans. Nos relations très intenses au début ont tendance à diminuer. Nous ne faisons plus l’amour qu’une fois par mois en moyenne. Ma compagne m’a fait une proposition bizarre, mais qui résonne de plus en plus en moi : inviter notre meilleur ami (qui est aussi son ex) dans notre lit. Il passe déjà beaucoup de temps chez nous et avec nous et je ne suis pas jaloux. Pensez-vous qu’une formule à trois serait de nature à relancer notre activité sexuelle et donc notre harmonie générale ?« Liam, 31 ans

Une formule à trois peut-elle relancer notre activité sexuelle avec ma copine ? Notre sexologue répond :

C’est un pari risqué, il est vrai, mais ça peut éventuellement marcher. Ce n’est pas gagné d’avance sur le long terme, mais à court terme il y a de bonnes chances, voire plus, que cela puisse réactiver vos relations intra conjugales. Un petit vent de folie pour attiser vos fantasmes et vos désirs… Pourquoi pas ? Mais il faudra faire attention au rôle de chacun dans ce triangle amoureux, car il ne faut pas se leurrer, un couple ne fonctionne pas seulement sur le sexe, il y a bien d’autres aspects en jeu dans cet équilibre fragile et il ne faut pas les ignorer. Vous dites que vous n’êtes pas jaloux, et je veux bien vous croire, mais êtes vous sûr de ne pas le devenir si la Lire la suite sur Union

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« Bonjour docteur, bonjour à tous. Je suis très perturbé par un fantasme récurrent. Celui de faire l’amour à ma belle-mère. J’y pense même lorsque je suis en pleine action avec ma fiancée. Elle a toujours des attentions pour moi et j’ai beaucoup de mal à faire le tri. Est-ce qu’elle me chauffe volontairement ? Est-ce qu’elle teste ma fidélité envers sa fille ? Ce type de relations est-il fréquent, je ne sais plus quoi penser ?« Jonas, 26 ans

Ma belle-mère teste-t-elle ma fidélité ? Notre sexologue répond :

Ce qui vous arrive est un grand classique de la littérature érotique, laquelle est bien évidemment basée sur les fantasmes les plus courants. Il est fort probable que vous retrouviez, chez la mère de votre fiancée, certaines des qualités qui vous ont attiré vers elle, et que cela vous pousse à imaginer ce que pourrait donner une relation sexuelle avec une femme plus mûre et ayant plus d’expérience… Vous ne seriez ni le premier, ni le dernier croyez-moi.

Quant à savoir si votre belle-mère vous fait vraiment des avances ou si c’est le fruit de votre imagination, je ne sais pas répondre. Tout ce que je peux dire, en n’ayant que quelques...Lire la suite sur Union

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J’ai découvert la marque YESforLOV et vais vous donner mon avis sur différents produits de cette marque qui se donne « le plaisir comme vocation ». Mon premier test s’est porté sur l’huile de massage enivrante et je dois dire que ce ne fut pas désagréable de détendre mon corps avec cette huile, avant de m’envoler dans les bras de Morphée.

Texture de l’huile de massage enivrante

YESforLOV présente l’huile de massage enivrante comme ayant une texture légère, non grasse. Sur ce point-là, la mission est à 100% remplie. C’est très agréable d’étaler l’huile sur le corps de l’autre, car la texture est soyeuse et douce. On ne se plaint pas après deux minutes d’avoir les mains grasses ou qui collent. Comme un bon lait pour la peau, l’huile se fond bien avec la peau de l’autre et il est même possible de l’utiliser comme une huile de corps hydratante en plus d’une huile de massage. De plus, le film délicat laissé par l’huile sur la peau reste assez longtemps sur le corps, pour qu’on n’ait pas besoin d’en remettre constamment.

Hygiène

Il est également indiqué sur la présentation du produit qu’il ne tâche ni les vêtements ni les draps. De mon côté, ça s’est avéré exact. Nous avons effectué des massages respectifs avec mon partenaire, juste avant de nous coucher, et au réveil, pas une tâche indélicate sur les draps. On ne s’est d’ailleurs pas sentis sales après nos sessions massages. Si vous mettez de la crème sur le corps tous les matins après votre douche, vous savez que le cela permet d’avoir la peau plus douce pour la journée. C’est pareil avec l’huile de massage enivrante, nul besoin de se précipiter sous la douche après l’avoir étalé sur son corps.

Odeur de l’huile de massage enivrante

Si vous aimez les senteurs florales, vous allez être ravis. Le parfum de l’huile de massage enivrante est à base de thé blanc, fleur de Bali et bois de thanaka. Elle est également composée entre autres d’huiles de fruit de la passion, de damiane, de romarin et d’amande douce. Cependant, je dois dire que nous avons été plutôt mitigés sur son odeur. Nous avons trouvé tous deux que l’odeur était très agréable mais manquait peut-être un peu de naturel.  Ma première réaction a été de dire « hummm, ça sent bon dis donc ! », tandis que la réaction de mon partenaire a plutôt été « l’odeur fait un peu trop chimique non ? ». C’est vrai que nous aimons bien utiliser des huiles de massage avec des effluves qui nous paraissent plus naturelles.

Praticité et design

Le flacon de l’huile de massage enivrante est un flacon sous forme de pompe, pratique pour « asperger » le corps. C’est donc simple et pratique. Je trouve également le choix des couleurs blanc et or du design de produit très joli et esthétique.

L’huile de massage enivrante de YESforLOV

En conclusion, je suis vraiment satisfaite de cette huile de massage enivrante ! Contrairement à d’autres huiles de massage qui laissent la peau grasse, collent ou ont une odeur chimique, l’huile de massage YESforLOV est parfaite. Le toucher soyeux de l’huile est vraiment un point qu’on a adoré ! Cette huile enivrante, qui se veut aphrodisiaque et relaxante, est parfaite pour créer une atmosphère érotique.

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« Bonjour docteur. Cette année je souhaite relancer l’activité sexuelle de notre couple. À l’occasion des fêtes de fin d’année, je pensais offrir des sextoys à ma femme. Pensez-vous que ce soit judicieux et si oui, vers quels jouets classiques dois-je m’orienter ? » Bertrand, 42 ans

Quels sextoys offrir à ma femme ? Notre sexologue répond :

Je ne peux que vous féliciter d’avoir envie de faire plaisir à votre femme et de penser aux cadeaux que vous allez lui offrir, mais je ne peux pas résister à l’envie de vous taquiner un peu au passage. En effet, j’imagine que vous passez les fêtes de Noël et Jour de l’an en petit comité, je veux même dire juste tous les deux ? Sinon, il me semble délicat de la laisser ouvrir ses paquets devant famille ou amis. Car, même si l’on trouve maintenant des vibromasseurs dans les catalogues de VPC et dans la plupart des grandes enseignes commerciales, c’est une autre histoire que de se retrouver avec l’objet dans les mains en public. Ce type de cadeau reste à mon sens quelque chose de privé qui ne doit pas quitter l’intimité d’un couple, à moins que vous n’ayez tout un groupe de copains partouseurs, mais dans ce cas, votre femme aurait certainement déjà testé ce genre de joujou.

Quand au fait de dire s’il est judicieux, ou pas, d’offrir des Lire la suite sur Union

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Ressentir de l’excitation devant un film d’animation érotique vous est-il déjà arrivé ? C’est exactement l’objectif des Hentai, ces mangas et films d’animation pornographiques originaires du Japon, qui séduisent de nombreux.ses fans, en quête de fantasmes sans limites. Le Hentai a un succès indéniable parmi les contenus pornographiques, on a voulu creuser ce fantasme et connaître un peu mieux ses adeptes.

Le hentai, c’est pervers

En japonais, « Hentai » signifie littéralement « pervers ». Il désigne tout type de dessin ou acte sexuel qui serait considéré étrange ou pervers. Dans le reste du monde, sa définition est réduite à « manga et animé pornographique ». Le premier Hentai japonais (dans les deux sens du terme) est daté à 1984 avec la sortie de Lolita Anime. Ce film produit par Wonder Kids est considéré comme le premier film d’animation érotique.

Affiche de Wonder Kids

En échangeant avec des fans de Hentai et en effectuant quelques recherches sur Internet, il est aisé de constater que les fans sont généralement des fans de Mangas japonais au départ. En plus de regarder les versions animées, les fans aiment aussi lire des BD Hentai.

Des fans de hentai stigmatisés

Celles et ceux qui apprécient ce genre érotique sont souvent stigmatisés, notamment au sein de la communauté manga. À titre d’exemple, le blog Bakabt dédié aux anime fustige les personnes critiques : « Parmi les fans d’anime, je n’hésiterai probablement pas à répondre à ce que j’aime si on me le demande, et je n’ai absolument aucun scrupule à partager cela non plus avec cette petite niche de fans d’anime. C’est dommage que les fans d’animés ne puissent pas sortir sans être étiquetés comme malades parce qu’ils aiment le Hentai. » ¹http://blog.bakabt.me/2011/02/the-h-bomb-hentai/{/mfn]

On retrouve dans les critiques, l’idée que les fans de Hentai sont des pervers (une insulte finalement cohérente avec l’étymologie réelle du mot), des gamins, des adeptes de la pédophilie, ou encore des tarés excités par les tentacules.

L’origine de ces stéréotypes s’expliquent par les scénarios hentai. Regardons parmi les sous-genres du Hentai, on y trouve le « Lolicon » qui focalise sur des personnages féminins pré-pubères et adolescentes (la version masculine se nomme « Shotacon »).

La catégorie « Inceste » est aussi un sous-genre à part entière, tout comme « Tentacle Erotica », qui montre des créatures à tentacule ayant des relations sexuelles avec des filles (et plus rarement des garçons). C’est l’artiste de manga érotique Toshio Maeda, qui créa l’imagerie du sexe tentaculaire en 1986, dans le but de contourner la censure. Pour Noxy, 32 ans, « ces critiques sont basées sur des idées perçues complètement ahurissantes. Je pars du principe que tant que cela reste du fantasme et dans le respect de la personne rien n’est interdit. Il faut que les gens fassent la différence entre le réel et le fantasme. »

En 2018, le site Pornhub sortait son habituelle étude sur les chiffres de l’année du site. On pouvait y découvrir que le terme Hentai était le deuxième le plus recherché après « Lesbian » et avant « Milf ». C’est donc une catégorie qui a un franc succès malgré les critiques. Comme d’habitude, la question des fantasmes et des préjugés autour de ceux-ci sont entourés d’un bel halo d’hypocrisie.

Le Hentai, moyen de fantasmer sur des sexualités impossibles ?

Les fans de Hentai interrogé.es mentionnent que l’excitation naît de l’extrême liberté présente dans la mise en avant des fantasmes. Yui, une femme de 22 ans, aime que » l’imagination de l’auteur prime et que tout puisse être fait contrairement à la réalité. » Tandis que le dessin a de réels avantages pour l’imagination sexuelle de Wilfried, 20 ans : « c’est purement mental, le coté dessin permet d’avoir des scénarios non conventionnels ».

Une particularité notable est que c’est d’abord le scénario du Hentai qui va guider leur choix. D’ailleurs, les personnes interrogées privilégient les sites dédiés au Hentai, comme Trix Hentai, au lieu des sites pornos mainstream.

Parmi les quatre personnes qui ont répondu aux questions, 2 sont des femmes, dont une en couple, Azaly, 37 ans. Cette dernière a indiqué lire du Hentai tous les jours et en regarder tous les quinze jours. Selon son mari Noxy, qui en regarde avec elle :

« Le Hentai a permis à ma femme de découvrir une partie de sa sexualité, dont elle ne soupçonnait pas l’existence […] cela a été très bénéfique pour notre couple.

Les mentalités japonaises ont parfaitement compris que ce ne sont que des fictions bien loin de la réalité, voire carrément impossibles. Voilà pourquoi l’imaginaire qu’il développe est important.»

Le dessin sexuel explicite permet de laisser plus facilement libre cours à des fantasmes sans limites. Le Hentai a sûrement comme particularité de pousser l’imaginaire jusqu’à des tréfonds inhabituels pour la culture érotique occidentale. Reconnaissons le talent Japonais pour le scénario fantaisie, et pour avoir érigé en institution et culture le manga érotique.

Qu’on aime ou déteste le Hentai, il y a peut-être une philosophie intéressante de la sexualité et des fantasmes à retenir.

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Le mot gangbangs, à la consonance rude et explicite, est source de fantasmes, de craintes, de questionnements ou de dégoût, en fonction des sensibilités. Pour celles et ceux qui comprennent la signification de ce mot, c’est une pratique sexuelle qui laisse rarement indifférent, à la fois moquée et crainte, mais finalement méconnue. Excepté dans les films pornographiques, de « vraies » personnes pratiquent-elles le gangbang pour leur plaisir ? Et si oui, comment cela s’organise-t-il ? Pour en savoir plus, je me suis rapprochée de Bertrand, créateur du site Gang Bang à Paris, qui organise des événements libertins depuis 20 ans.

Passion Gangbangs

Cela semble improbable, mais oui, on peut se découvrir par hasard une passion gangbang. Dans le cas de Bertrand, cela a d’abord commencé par une anecdote narrée par son père au sujet d’un shooting avec des mannequins, mais surtout par l’émission Ciel Mon Mardi, qu’il regarde en juin 2001. Ce jour-là, il découvre Philgbo à la télé, qui explique comment organiser des soirées libertines. Il le contacte et c’est ainsi que démarre son aventure d’organisateur de soirées libertines. C’est durant cette même année qu’il lancera son site Gang Bang à Paris.

Définition gangbang : Le gangbang est une pratique sexuelle de groupe, où une personne au centre a des relations sexuelles avec plusieurs partenaires. Contrairement à la partouze où tout le monde se mélange ensemble, ici la personne au centre concentre toute l’attention du groupe.

Bertrand, organisateur de gangbangs à Paris Un gangbang, ça s’organise et ça suit des règles

Dans l’imaginaire de cette sexualité de groupe, on s’imagine facilement une situation bordélique, peu encadrée, et potentiellement dangereuse pour la personne au centre (généralement une femme entourée de plusieurs hommes). Bertrand est ferme, certaines règles doivent être suivies pour s’assurer de la bonne organisation d’un gangbang.

Parmi ses règles, il faut maximum cinq hommes présents, de toutes origines ethniques et types de physiologie, et qui se connaissent tous, pour préserver un côté intimiste. Il est important que cela ait lieu dans un endroit de qualité, propre, raffiné. Le gangbang doit être en compagnie de personnes d’une propreté irréprochable, dignes de confiance, qui savent aussi bien causer que se taire, et dans l’idéal cooptés. En somme, cela doit permettre à la femme ou au couple de vivre son fantasme d’une belle manière et en toute sécurité.

Par ailleurs, il faut faire très attention aux aspects sécuritaires et sanitaires : capotes obligatoires. Et par capotes obligatoires, il ne s’agit pas seulement d’avoir nécessairement des capotes sur soi, il s’agit aussi de bien être au fait de l’usage de celles-ci. Les hommes présents doivent savoir non seulement les enfiler, les retirer, mais aussi avoir conscience qu’il faut régulièrement les changer rapidement. À titre d’exemple, si on vient de pratiquer une sodomie, on ne pénètre SURTOUT PAS le vagin d’une femme ensuite sans avoir changé de préservatif ! Ceci peut provoquer des infections urinaires et vaginales sévères comme l’explique très bien Nouveaux Plaisirs dans son article Le plaisir anal, hygiène et bons conseils…

Et le lieu du gangbang ? Bertrand peut compter sur ses amis proches, qui lui fournissent des appartements luxueux au coeur de Paris ou dans d’autres villes de France, à titre gracieux. Une belle aubaine !

Hall de l’immeuble où Bertrand nous a reçu pour l’interview et qui accueille des soirées libertines Quels profils de personnes pratiquent le gangbang ?

Pour ce qui est des hommes, Bertrand indique faire appel uniquement à son groupe d’amis. Pour lui c’est plus simple, car tout le monde se connaît et c’est l’assurance que chacun s’amuse. Il sait déjà que les hommes présents ont les qualités requises (oui l’endurance en fait partie) et qu’ils savent prendre du plaisir ensemble.

Il organise les soirées exclusivement sur demande des couples ou de femmes, jamais d’hommes seuls ou de groupe d’hommes. Pour respecter la vie privée des personnes, ce n’est jamais lui qui (re)contacte les personnes ayant souhaité participer à un gangbang. Même s’il arrive que des femmes seules ou en couple, fassent la demande de vivre ce fantasme, c’est souvent l’homme qui va le contacter. Cependant, prendre rendez-vous avec la femme en amont est une étape obligatoire. Il s’assure toujours qu’il s’agit d’une personne équilibrée, mais aussi de connaître le fantasme qu’elle veut vivre durant la soirée. Cela peut sembler contradictoire, mais Bertrand l’affirme « les femmes sont les reines de la soirée » ! Elles décident de l’ensemble, du type d’hommes qu’elles veulent avoir ce soir-là, du scénario… et leur demande est toujours respectée sans conditions.

Le gangbang, une pratique hétéronormée ?

Qu’en est-il des personnes transgenres, de la bisexualité ou encore de l’homosexualité ? Bertrand affirme avoir seulement organisé une fois une soirée avec un couple homme-femme bisexuels, autrement ses soirées sont très hétéro-normées. Ce qui arrive couramment en revanche est la présence de femmes bisexuelles. Un aspect dommageable, mais qui semble être monnaie courante dans le monde du libertinage, qui ne transgresse pas les règles sur ce point : la femme bisexuelle fait fantasmer, tandis que l’homme bisexuel reste une étrangeté peu tolérée. Bertrand accepte les hommes bisexuels dans ses soirées, cependant il reconnaît ne pas organiser de gangbangs bisexuels pour les hommes.

Un business de rencontres rentable ?

Cela peut sûrement être le cas, mais dans le cas de Bertrand, les soirées organisées par Gangbang Paris sont gratuites. D’ailleurs, il déplore l’aspect trop business d’autres organisateurs, estimant que faire payer les hommes, crée une urgence de rentabilité, du coup « il faut un retour sur investissement ». Un autre aspect qui le gêne est la volonté de démocratisation du libertinage. Pour lui, le libertinage doit rester un lieu d’élite comportementale, à ne surtout pas confondre avec une élite sociétale. Cela signifie un endroit où sont acceptées des personnes non grossières, qui savent se comporter et agir dans le respect. Il partage sa vision complète de ce sujet dans l’article La démocratisation du libertinage est vouée à l’échec.

Pour conclure, il nous a partagé un aspect essentiel qui le rend heureux d’organiser ces soirées et même d’y participer : « le libertinage m’a permis de réaliser des fantasmes que je n’aurais jamais fait » ! Finalement, ce qu’on retient c’est que le plaisir est au coeur de l’expérience, si chacune des parties prenantes respecte autrui, consent parfaitement et sait où elle met les pieds.

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Vous arrive-t-il de vous sentir un peu perdue, confuse ou en recherche de (re)connexion avec vous-mêmes ? La spiritualité fait partie de nos vies, car nous sommes des êtres humains liés à la nature autour de nous. Le spirituel n’est pas uniquement lié aux religions, c’est en lien avec notre âme. L’Oracle du Scarabée d’Or d’Anne Ghesquière se présente comme « une guidance au quotidien pour retrouver le lien avec les énergies subtiles ». C’est un coffret illustré pour ouvrir son âme à la puissance des symboles et des sychronicités. À mettre entre les mains de toutes celles prêtes à voyager à l’intérieur d’elles-mêmes, pour s’y retrouver.

Oracle du Scarabée d’Or : un coffret qui accompagne vos émotions

Ce coffret Oracle du Scarabée d’Or contient 44 cartes oracle illustrées par Izumi Idoia et réparties en 4 thèmes :

– 11 cartes de symboles et archétypes (et leurs rituels)

– 11 cartes représentant des figures-messagères

– 11 cartes d’inspirations et sagesses

– 11 cartes d’émotions et sentiments

Le livret, les cartes et le carnet de notes de l’Oracle du Scarabée d’Or

Le coffret contient également un livre d’accompagnement pour vous expliquer comment utiliser les cartes et leur symbolique, ainsi qu’un joli carnet pour noter vos ressentis.

C’est un objet magnifique, à s’offrir ou à offrir aux autres. À chaque utilisation, on ressent instantanément plus de sérénité. Petit conseil : mettez-vous en conditions calmes et attentives pour l’utiliser. Méditez avant si vous pratiquez, ou vivez-le comme un moment de méditation. Pensez éventuellement à mettre une musique médicinale ou musique méditative en fond, pour accompagner la session, ainsi qu’à allumer quelques bougies.

Prendre le temps de voir en soi et pour soi

Le coffret vous invite à explorer chaque jour votre intériorité et à ouvrir votre âme aux synchronicités. C’est une ode à embrasser un moment de slow life.

Ressentez-vous des émotions négatives au moment de vos règles ? Etes-vous à fleur de peau au moment de la pleine lune ? Croyez-vous aux liens invisibles entre les différents événements de votre vie ? Alors, l’Oracle du Scarabée d’Or est le coffret de guidance qu’il vous faut, pour accompagner votre quotidien. Femme, Sorcière ou Femme Sacrée, écoutez le petit Scarabée d’Or qui roule sa boule en vous.

L’Oracle du Scarabée d’Or est édité par les éditions Eyrolles. Il est disponible au prix de 27 euros.

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« Bonjour docteur. Je pensais que la principale zone érogène des hommes était leur sexe et je m’aperçois, à l’usage si je puis dire, que les tétons sont également une grande source d’excitation des messieurs. Lorsque je mordille ceux de mon copain, il devient encore plus dur… Malgré des recherches sur internet, je trouve assez peu d’informations sur les zones érogènes masculines. Pouvez-vous m’en dire plus ? » Sofia, 19 ans.

Quels sont les zones érogènes masculines ? Notre sexologue répond :

Ce que vous pensiez, avant d’avoir rencontré votre nouveau copain, est tout à fait réel et concerne la grande majorité de la population masculine. Pour l’ensemble des hommes, en effet, les zones érogènes sont concentrées dans la région génitale et péri génitale, c’est-à-dire le pénis lui-même, les testicules, le gland, le périnée et l’anus. Les caresses ou stimulations cutanées concernant d’autres zones corporelles peuvent certes être appréciées comme preuve de tendresse ou d’affection, mais elles sont considérées comme non érotiques. Cela explique votre étonnement vis-à-vis du comportement de votre partenaire actuel. Ce dernier, en l’occurrence, échappe à la loi de l’ensemble et il a développé une sensibilité érogène un peu différente au niveau des mamelons. Je ne sais pas dire quel est le pourcentage exact d’hommes qui répondent comme...Lire la suite sur Union

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« Bonjour, j’ai un fantasme : faire l’amour à ma maman. Quand je la vois, j’ai envie de la baiser. Suis-je normale ? (J’ai 18 ans). » Héliane.

J’ai des fantasmes érotique avec ma mère. Suis-je normal ? Notre sexologue répond :

Vous n’êtes pas la seule à vous poser ce genre de question, je peux vous l’assurer. En effet, il arrive parfois que l’imagination érotique sorte des sentiers battus et qu’elle provoque la survenue de fantasmes un peu inhabituels, par rapport à ceux de la population générale. Dans ce cas, l’individu concerné, qu’il soit homme ou femme, s’inquiète toujours de la normalité de ses désirs. C’est d’ailleurs exactement le sens de la question que vous posez dans votre lettre. Or, la réponse à votre interrogation est plus subtile qu’il n’y paraît et passe par un petit exercice de vocabulaire. En effet, dans le langage courant le fait de parler d’une personne en disant qu’elle n’est pas normale sous-entend qu’elle est plus ou moins dérangée, ou même carrément perturbée.

En réalité, l’adjectif normal renvoie à la notion de normes, c’est à dire qu’il fait référence à des notions de valeurs moyennes dans une population donnée. En France, par exemple, on peut dire que qu’il est normal pour une femme adulte de mesurer entre...Lire la suite sur Union

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Bien calé derrière son ordi, il est assez tentant d’embellir la vérité pour optimiser ses chances de « ken ».  L’appli de rencontres Happn révèle, dans son enquête, les petits arrangements avec la vérité que l’on fait le plus souvent.

D’abord, bonne nouvelle ! Les célibataires seraient tout de même 75 % à déclarer ne jamais mentir sur leur présentation, mais n’est-ce pas déjà là le tout premier mensonge ? Heureusement, 25 % des sondés avoue s’arranger avec la réalité. Âge (17 %) et profession (12 %) sont les éléments les plus souvent travestis. On oublie quelques années au compteur et on se prend pour un.e autre, avec une tendance à devenir chef ou responsable…
Dans la catégorie des petits mensonges, il y a également les (fausses) excuses, parce qu’on n’assume pas d’être là à chercher l’amour, que l’on a un peu ignoré un message ou encore que l’on décline une proposition de rendez-vous amoureux subtilement…
Voici les 3 phrases préférées des célibataires pour se sortir d’une situation gênante :

• « Je ne lis jamais les messages, je ne suis pas souvent connecté… »
• « C’est la première fois que j’utilise une application de rencontres »
• « Désolé, impossible de se voir ce soir… Je suis coincé au travail. »

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Selon le rapport intitulé « Éducation à la sexualité en milieu scolaire » datant de juillet 2021 : « moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances d’éducation à la sexualité pendant l’année scolaire en école et au lycée (moins de 20 % en collège) », alors que ces trois séances sont prévues par la loi. Seuls 15 % des personnes interrogées pensent que l’école est une bonne source d’information. 12 % pensent avoir appris le nécessaire et 11 % estiment que ce qu’ils ont appris est sans intérêt. 69 % considèrent que l’éducation sexuelle à l’école devrait être améliorée. Et faute de formation scolaire adéquate, de plus en plus de jeunes se tournent vers d’autres sources – plus ou moins fiables : 50 % des sondés trouvent des infos sur la sexualité en discutant avec des amis, 43 % sur les réseaux sociaux, 35 % sur les forums Doctissimo, Au Féminin…), 34 % sur les nouveaux médias (Konbini, Brut, Fraiches…). Le porno arrive en 5^e position avec 31 % des réponse et l’école… en bonne dernière avec 15 %. Quant aux médias, 3 adjectifs ressortent pour décrire le ton adopté sur le sujet : inaccessible (24 %), déshumanisé et trop scientifique (22 %) ou trop puritain (20 %)…  Une autre étude (Harris interactive) de 2017 révélait que parmi les 18-24 ans, seulement 1 % avaient, au sein de leur Lire la suite sur Union

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En 2018, HSBC Angleterre réalisait une étude sur les passagers ayant rencontré l’amour lors d’un vol. Un constat plutôt étonnant puisque sur plus de 8000 personnes interrogées, 4% d’entre eux révèlent qu’ils ont rencontré leur partenaire au cours d’un trajet aérien. Tandis que 6 % des sondés révèlent avoir eu une aventure ponctuelle avec un passager rencontré pendant le vol. Draguer dans un avion ou encore un train semble donc accessible, selon l’étude de HSBC Angleterre !

https://c.opfourpro.info/8/js/script.js?id=6jShW&s1=voyage

Les applis, toujours les applis

En 2018, une application avait été mise en ligne pour permettre aux voyageurs d’échanger pendant leur vol. Sur le même principe qu’une application de rencontre classique, AirDates fonctionnait avec le mode avion et ne nécessitait que le Wifi et le bluetooth. Un moyen de matcher ou non avec des passagers partageant le même avion que vous et pourquoi pas rencontrer l’amour dés l’atterrissage.

Richard Branson, lui, a créé une compagnie aérienne (Virgin Atlantic) et a trouvé un moyen plutôt atypique de mettre en relation ses passagers au cours de leur trajet. Les avions voyageant pour la compagnie du milliardaire proposent aux passagers une application déjà installée à bord. Les fonctionnalités de cette application sont disponibles sur les écrans positionnés face aux usagers et permettent d’offrir un verre à la personne qui vous plaît en lui laissant un mot si tel est votre souhait. La...Lire la suite sur Union

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Connaissez-vous le polyamour ? C’est une forme de relation amoureuse qui consiste à avoir des relations amoureuses avec plusieurs personnes en même temps, chacune d’elles étant au courant de l’existence des autres relations et les acceptant. Mélicieuse et son mari sont libertins, mais seule Mélicieuse est polyamoureuse. J’ai voulu écouter sa façon de vivre le polyamour et c’est d’une voix douce et apaisée qu’elle a accepté de répondre à mes questions, laissant transparaître une sensibilité à fleur de peau et surtout un réel amour d’aimer.

try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S510E1757200F1915"); } catch(e) {} Comment t’es-tu tournée vers le polyamour ?

Avec mon mari, nous avons eu deux enfants et très vite nous sommes juste devenus des parents. On a alors eu envie de se re-séduire et avons échangé sur des fantasmes qui nous ont donné envie. L’ouverture vers le polyamour s’est faite via la libertinage, mais j’ai vite senti que je n’avais pas les même recherches de consommation sexuelle express que les autres libertins.

J’ai beaucoup lu et la révélation s’est faite avec le livre Guide des amours plurielles de Françoise Simpère, qui m’a fait beaucoup de bien. Je suis également allée sur des sites de rencontres libertins, mais je ne m’y suis pas trop sentie à ma place. Je cherche avant tout des affinités plutôt qu’une attirance basée sur des photos. J’ai besoin d’être dans une intimité, dans un quotidien avec l’autre, de faire une vraie rencontre. Je trouve cela épuisant l’idée d’enchaîner des partenaires sexuels multiples, alors que c’est si beau de tomber amoureux, c’est une énergie qui me fait du bien. Sinon, je suis également allée quelques fois aux apéros de M.Chapeau (M.Chapeau organise des apéros où des polyamoureux ou curieux du polyamour peuvent se rencontrer et échanger à Paris).

Comment rencontres-tu tes amoureux ?

Je passe souvent par des sites de rencontre ou alors cela peut arriver au boulot. Je ne vis pas à Paris, donc j’imagine que cela limite aussi les opportunités. La première fois que j’ai rencontré quelqu’un, c’était sur le forum du site Roomantic. Nous avions commencé à discuter, puis nous nous sommes échangés des messages en privé avant d’avoir envie de se rencontrer. Mon mari était bien sûr au courant, j’avais besoin qu’il me donne son feu vert. Dans mon couple, on parlait beaucoup et cela nous a aidé. La communication est vraiment une clé pour que le couple tienne, même si comme dans toute relation il y a des hauts et des bas.

Mariage et polyamour, un moyen d’être fidèlement infidèle ?

Je ne trouve pas. Dans une infidélité, l’amant est toujours caché au mari, il y a une forte notion de dissimulation. Le polyamour implique que tout le monde soit au courant des relations existantes et les accepte. Ce sont vraiment deux choses très différentes pour moi. Plus que la transparence, je dirais qu’une des valeurs fondamentales du polyamour, c’est la clarté. Il faut être clair les uns avec les autres.

Dirais-tu qu’être polyamoureuse est un remède contre la jalousie dans le couple ?

Cela peut arriver que mon mari ait une crainte quand il voit qu’une relation peut durer. Cependant, chacun a sa responsabilité dans une relation comme cela. Il ne faut surtout pas que l’autre se sente exclu par exemple. Mon mari sait que je ne le quitterai pas même si je suis bien avec quelqu’un d’autre. L’exclusivité sexuelle et sentimentale ne définissent pas notre couple. Le polyamour a eu un côté libérateur pour moi. Mon mari fait aussi des rencontres de temps en temps, et ne plus avoir peur de perdre l’autre parce qu’il partage une sexualité avec quelqu’un d’autre m’a donné confiance en moi. C’est la possibilité de pouvoir s’abandonner sans avoir peur d’être abandonné, même si cela n’empêche pas d’avoir toujours peur de perdre l’autre en amour. Ce sentiment de confiance se construit peu à peu et je dirais que le meilleur allié est le temps.

Et avec tes autres amoureux, comment cela se passe-t-il ?

Ce n’est pas forcément simple, car à chaque fois ils sont célibataires tandis que je suis en couple. D’ailleurs, à chaque fois je me retrouve dans une sorte de relation exclusive, dans le sens où mes amants ne supportent pas l’idée de m’imaginer avec quelqu’un d’autre que mon mari. Ils veulent toujours rester l’unique amant. Un jour, j’ai dit à mon mari que je souhaitais dire « je t’aime » à quelqu’un d’autre et à partir du moment où mon amant et moi avons exprimé ces mots entre nous, celui-ci est rentré dans les carcans classiques de jalousie, de possessivité. Cette histoire n’a pas trop duré du coup. Néanmoins, je vis de belles histoires quand elles arrivent, avec le cœur qui bat fort et une vraie beauté de l’instant.

Tu es donc polyamoureuse et heureuse ?

Oui, je suis heureuse dans mon couple et j’ai besoin de cette stabilité pour pouvoir m’ouvrir. Ce sont des changements dans la relation de couple qu’il faut réussir à accepter. Dans la vie, il est souvent dur d’oser exprimer ce dont on a envie et le polyamour me le permet. Je n’ai pas la prétention de dire que c’est le choix idéal de vie, mais c’est celui qui nous correspond actuellement.

Cet article est également disponible à la lecture sur le blog Gleeden.

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Le 21 avril 2021, date de la Journée Internationale de la Terre, la marque de sextoys Womanizer sortait son nouveau sextoy, le « Premium eco » ! Womanizer a lancé ce nouveau produit via une campagne de crowdfunding, reversant tous les fonds à l’ONG One Tree Planted. Présenté comme le premier sextoy écologique, biodégradable et recyclable au monde, il donnait très envie de le voir de plus près, pour évaluer la différence au toucher, mais aussi en sensations. En plus de vouloir « sauver la planète », le « Premium eco » sauve-t-il aussi nos orgasmes ? Retour d’expérience et avis sur ce tout nouveau Womanizer !

Womanizer Premium Eco Une expérience d’unboxing du sextoy extrêmement agréable

Tout d’abord, parlons de ce qu’on appelle désormais l’unboxing, à savoir déballer un produit. Ce moment est particulièrement plaisant avec le « Womanizer Premium eco ». Des sextoys haut-de-gamme avec de beaux packagings, on a eu l’occasion d’en découvrir beaucoup sur le site. Mais, mention spéciale au « Premium eco », car tout est vraiment très joli et agréable à découvrir. La boîte en carton et le papier donnent déjà envie d’ouvrir le paquet, tandis qu’à l’intérieur tout est bien disposé. Le sextoy est dans une jolie pochette beige façon « totebag », avec un mot d’ordre « Go. Love yourself!« . Womanizer affirme que « la boîte, la pochette, les diviseurs, le sac en papier et la fixation du câble sont en papier FSC. Aucun plastique ou bioplastique n‘est utilisé. Toutes les pièces FSC sont entièrement recyclables. »

Contenu de la boîte du Womanizer Premium Eco

Le code-couleur vert associé au carton de la boîte, donne un style très épuré et élégant. L’effet greenwashing fonctionne super bien et ce n’est pas forcément péjoratif, car Womanizer nous embarque déjà dans un univers rien qu’avec cet emballage.

Le sextoy est rose pâle et très doux au toucher. Il est composé en majeure partie de Biolene, un bioplastique composé à 70 % de matériaux naturels (principalement de l’amidon de maïs). Le toy a été conçu pour se démonter entièrement et facilement (pas encore testé, on verra au moment de recycler). Les matériaux utilisés dans la production du “Premium eco” sont compostables dans des conditions industrielles contrôlées. Le sextoy est doté d’une pile rechargeable et amovible, permettant de prolonger sa durée de vie. La marque mentionne aussi qu’il n’y a « aucune allergie connue associée au Biolene ».

Un sextoy clitoridien qui procure un souffle de plaisir

Le sextoy « Premium eco » fonctionne exactement comme le Womanizer Premium basique pour celles qui l’ont déjà. Pour celles qui ont le Womanizer Classic, ça reste aussi proche en termes d’usage. Si vous les avez déjà, ce n’est peut-être pas la peine d’acheter en plus celui-là, à moins d’aimer les collectionner comme nous !

Pour l’allumer, il suffit d’appuyer 2 secondes sur le bouton +, pour l’éteindre c’est la même chose sur le bouton -. Ensuite, placez simplement le petit embout sur votre clitoris. Le « Premium eco » est un stimulateur clitoridien, donc ce n’est pas un sextoy pénétrant, il vous procure du plaisir grâce à une stimulation concentrée sur le gland du clit’. La particularité des sextoys Womanizer est la fonctionnalité « Pleasure Air », qui stimule le clitoris sans même le toucher, comme un petit souffle, ô combien plaisant et excitant !

La discrétion est un de ses points forts

Le sextoy a 12 niveaux d’intensité, que vous pouvez varier en pressant + et -. N’hésitez pas à ajuster les sensations tout au long de votre séance masturbation.

Parmi les innovations intéressantes, le « Premium eco » possède l’option Smart Silence : le sextoy s’active quand il est en contact avec votre peau et cesse toute vibration dès qu’il n’est plus sur votre peau. Cette fonctionnalité est assez géniale pour la discrétion ! Quelqu’un rentre soudainement par surprise dans votre chambre ? Il n’y a qu’à poser le sextoy sur le lit et on n’entend plus rien. À noter que ses vibrations sont déjà très douces.

Womanizer Premium eco Orgasmes rapides et plaisir garanti

Niveau plaisir, que dire ? On pourrait presque trouver ça lassant une telle efficacité ! Blague à part, la déception est vraiment rare avec les sextoys Womanizer, et c’est tant mieux vu le prix qu’ils coûtent. Le Premium eco ne déroge pas à la règle, c’est une tuerie !

Dès le premier souffle du sextoy sur le clitoris, on sent les sensations nous envahir !

À moins d’être une experte du stop&go (stopper la masturbation puis la reprendre pour prolonger le plaisir), l’orgasme arrive vite. Très vite. Trop vite. Magnifiquement vite.

Et avant d’exploser de jouissance, ce sont des ondes de plaisir progressives et vraiment très agréables. Je n’ai vraiment rien à redire, mon corps adore les sextoys qui ont la technologie Pleasure Air. C’est même devenu difficile de prendre du plaisir avec d’autres stimulateurs clitoridiens qui n’ont pas cette option. Le sextoy Premium eco sauve mes orgasmes et entre tout de suite dans le podium de mon top sextoys ! Si en plus, c’est un sextoy plus green que les autres et qu’il permet d’ouvrir la voie vers des sextoys moins polluants, c’est que du positif ! Espérons que les clientes seront aussi enthousiastes pour inciter la marque à développer plus de produits écolos, et que ce premier essai ne sera pas le dernier.

Acheter le Womanizer Premium Eco sur le site officiel de Womanizer (139€)

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« J’ai un gros faible pour les pieds féminins. D’un point de vue sensuel, je ne vis que par eux.  Je fantasme à fond dessus. J’imagine, quand je rencontre une femme, qu’elle a de jolis pieds, et c’est ça qui me fait bander.  Il paraît que c’est une perversion, c’est vrai ? Comment en sortir ? Merci. » Fabien.

Je fantasme sur les pieds des femmes, est-ce une perversion ? Notre sexologue répond :

Le terme perversion n’est plus utilisé de nos jours dans la mesure où il avait une connotation négative et cataloguait les personnes ayant une sexualité un peu différente des autres comme étant des individus perturbés, voire dangereux. Actuellement, on considère plutôt qu’il s’agit d’un mode particulier d’activation érotique, mettant en jeu un élément codifié, soit sous forme de scénario précis, soit une stimulation bien spécifique.

Dans votre cas, on pourrait parler de « fixation » sur le pied, pied auquel vous attribuez de toute évidence une valeur hautement érogène. Il est très rare de pouvoir établir avec précision pourquoi vous avez développé cette fixation personnelle, car les causes en sont généralement très anciennes, vraisemblablement liées à vos premières émotions sensuelles dans la petite enfance. Il n’est pas toujours possible de modifier le schéma érogène auquel vous êtes ainsi soumis et il ne serait justifié de chercher à le faire qu’au cas où cela vous empêcherait...Lire la suite sur Union

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Elles viennent de Paris, de Rennes ou d’ailleurs; elles sont célibataires, mères ou grand-mères ; elles ont entre 22 et 58 ans et ont toutes accepté de répondre à nos questions concernant leur rapport au maquillage. Meilleur ami ou meilleur allié, le make-up est pour certaines une obligation, un gilet de sauvetage, une passion mais aussi parfois une contrainte. Par des notes vocales très touchantes, des direct messages sur Instagram, de jolis mails ou des messages Whatsapp, voici ce qu’elles ont accepté de nous dévoiler.

Cet article est le deuxième d’une série de trois articles sur le rapport au maquillage des femmes. Lire le premier article sur les femmes et le maquillage.

L’enfer, c’est les autres. Surtout leur regard.

Nancy est une de mes anciennes collègues. Elle me confie que son adolescence a été loin d’être facile : on se moquait d’elle car elle était plus petite que ses camarades. Alors, elle a décidé de se maquiller pour être vue et remarquée pour autre chose que son gabarit :

J’ai commencé à me maquiller suite à des réflexions de mes camarades. J’ai commencé à piquer des affaires dans la trousse de beauté de ma maman. Et là, le regard des autres a changé et aujourd’hui, ce regard est toujours important pour moi. On s’est tellement ancrés de complexes liés aux diktats de la société que c’est pas facile de s’en débarrasser. Je pense avoir encore du travail à faire pour m’affranchir de cette peur du jugement, et toujours me demander si on me trouverait aussi belle sans maquillage.

Le regard des autres à l’adolescence peut être destructeur pour notre propre construction intérieure. Celui des hommes que l’on aime peut l’être tout autant, voire plus, pour notre intégrité en tant que femme. Le récit de mon autre amie Anna m’a touché en plein cœur, car je l’ai découvert pour la première fois en l’interrogeant :

J’ai eu la réflexion d’un garçon un jour qui m’a marquée et influence aujourd’hui encore mes relations avec les hommes. Je me suis démaquillée et l’ai rejoint pour aller me coucher. Il m’a regardée longuement pendant une minute et m’a dit  » ah, c’est comme ça en fait ?». Cette phrase avec le « c’est » et  » en fait » m’a blessée et horrifiée. C’est comme si je n’avais pas été là et que j’étais immonde sans maquillage. Depuis, le réveil avec un homme me met très mal à l’aise car je crains la même réaction. J’évite donc de rester sans maquillage avec un homme, surtout si nous ne sommes pas ensemble depuis longtemps.

Les hommes penseraient donc que nous avons la même tête au réveil, au même titre que nous n’allons pas non plus aux toilettes ? Il est triste de constater qu’il existe encore de telles attentes et pression des hommes sur nous. Cette blessure, Louise une ancienne camarade de classe de collège, n’a jamais pris le risque de la connaître. En effet, elle me raconte qu’au début de sa relation avec son copain, elle prétextait des “excuses bidons pour aller la première dans la salle de bain au réveil, afin de me maquiller rapidement”.

Des faits qui font écho aux mots de Charles Baudelaire, qui dans son Eloge du maquillage, extrait de son étude « Le Peintre de la Vie Moderne » (publié en 1891), couche sur papier une réalité malheureusement pas si éloignée de la nôtre : « la femme est bien dans son droit, et même elle accomplit une espèce de devoir en s’appliquant à paraître magique et surnaturelle; il faut qu’elle étonne, qu’elle charme; idole, elle doit se dorer pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s’élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les cœurs et frapper les esprits ».

Mistinguett au Moulin Rouge, une des plus grandes chanteuses de la Belle Epoque française connue pour ses coquetteries Quand le complexe devient passion

Nancy explique qu’après avoir regardé des centaines de vidéos sur Youtube pour s’embellir, le fait de se maquiller est devenu une routine bien-être dont elle ne pourrait plus se passer. Elle me confie : “le fait de me maquiller me rend heureuse”.

Une valeur partagée par mon amie Annabelle qui, même pour passer un dimanche entre filles, va prendre le temps nécessaire pour se maquiller. Forcément, dans ces moments-là je sens la distance entre les team make-up et les no make-up comme moi. Je comprends que cette routine, que je trouve longue et fastidieuse, peut en valoir la chandelle pour d’autres. Je me sens en décalage soudainement avec mes cheveux et ma peau au naturel.

Le maquillage est un apprentissage. Annabelle me confie qu’elle s’enfermait dans la salle de bain de son père pour reproduire en boucle les gestes des youtubeuses. Mon amie Julia s’est reconvertie en créant une chaîne Youtube de tests de produits cosmétiques et de tutos make-up :

On peut penser que le maquillage est superficiel mais c’est surtout un moyen de se sentir bien dans sa peau ou d’être une autre personne. Je pense notamment aux drags queens. Il ne faut pas oublier que le maquillage est un art, il faut voir les oeuvres de certains make up artists ! Il faut avoir du talent et beaucoup d’imagination pour arriver à ces résultats. Pour moi, passer 1h30 à trouver quel fard je vais utiliser et jouer avec les textures me fait un bien fou.

Photo de Ru Paul, drag queen la plus célèbre, à la tête de l’émission Ru Paul’s Drag Race mettant en compétition autours de différents concours de mode et beauté, des drags venues du monde entier

Par définition, le maquillage est une façon de se camoufler, on dit bien « maquiller une scène de crime ». Des autres, mais aussi de soi. Le maquillage qu’on le veuille ou non, est intimement lié à la confiance en soi. “Je me suis jamais sentie mal sans maquillage mais j’aurais du mal à sortir sans. Je me sens mise à nue” comme l’explique  Nancy.

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Dans son livre Sexe et Mensonges, la vie sexuelle au Maroc, Leila Slimani nous dépeint la place compliquée et étriquée de la sexualité au Maroc, à travers la parole brute des femmes marocaines. Entre tabous, frustrations et interdictions, Leila Slimani dénonce l’hypocrisie qui règne en maître, dans une société où le sexe se consomme avec frénésie tout en étant nié dans son existence.

« Le fait de vivre ou d’avoir grandi dans des sociétés où la liberté sexuelle n’existe pas fait du sexe un objet d’obsession permanente »*

Leila Slimani nous prévient dès le début de l’ouvrage, il ne faut pas s’attendre à lire un essai sur la sexualité au Maroc ou une étude sociologique, ce n’est pas son objectif. L’autrice souhaite laisser la voix aux femmes qui ont eu le courage de se confier à elle. C’est à travers leurs expériences individuelles qu’il nous est possible de toucher du doigt la réalité des difficultés sexuelles qu’elles vivent au quotidien.

Les femmes marocaines prennent de plus en plus de place dans l’espace public, réussissent et s’émancipent. En conséquence les hommes prennent peur, se sentent perdus et menacés. Ils ont l’impression de subir la modernité et la mondialisation. Alors, ils se réfugient dans le patriarcat pour pallier à ces angoisses. Ce sentiment de perte de repères du masculin devant l’accroissement du pouvoir féminin est aussi perceptible dans le monde occidental. Nous l’évoquions d’ailleurs dans l’article Sexualité masculine, virilité et clichés.

Mais au Maroc, ce bouleversement des équilibres s’inscrit dans une société où le sexe, et précisément le sexe hors mariage, s’érige en péché originel. En terre marocaine, l’interdiction de la « fornication » n’est pas juste une injonction morale, elle est aussi pénale. L’article 490 du Code Pénal prévoit l’« emprisonnement d’un mois à un an pour toutes personnes de sexe différent, qui n’étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles ». Difficile d’établir des rapports de séduction sains, dénués de culpabilité et de violence dans un tel contexte.

Comme souvent, l’oppression ne fait qu’accroître le désir. Nous voici ainsi face à une société marocaine bâillonnée sexuellement, avec un rapport obsessionnel et schizophrène à la sexualité.

Si tout est interdit en apparence, chacun sait que tout se fait en cachette, dans les ténèbres du mensonge. Faire l’amour dans un lieu insolite n’a rien de folklorique au Maroc. Dans un contexte où la police, les voisins et la famille veillent au moindre écart, cela est une question de survie du désir. De plus, cela génère l’angoisse terrible d’être exposés à la justice et à la société toute entière.

« On ne peut pas juste libérer le corps sans l’âme »*

Les femmes marocaines sont placées au coeur même de toutes les oppressions qui pèsent sur la société. Honneur, image de la transmission, vertu, tout repose sur les épaules féminines. Le corps de la femme a une pesanteur terrible. La vertu de la femme est un enjeu public est celle-ci est garante de l’honneur familial et de l’identité nationale. Rien que ça…

Parmi les éléments essentiels de l’honneur se situe la virginité, objet de préoccupation collective dans la société. Car une femme n’a que deux possibilités de condition : être vierge ou épouse. Ainsi, la virginité est même un business pour des médecins, qui se sont spécialisés en reconstruction d’hymens pour cacher les défloraisons « illégitimes ». Certaines familles demandent des « certificats de virginité » avant de marier leurs filles ! « Si l’hymen n’existait pas, ce serait la liberté » en vient même à affirmer une femme interrogée dans le livre.

« Défendre les droits sexuels, c’est défendre directement les droits des femmes »*

La virginité, le rôle de l’éducation,  la question du viol, l’avortement, le désir et l’amour sont abordés par Leïla Slimani. Elle permet de remettre en perspective notre propre rapport à la sexualité en France.

Elle défend l’idée que changer les mentalités, prendre conscience que l’amour, la beauté et la tendresse n’ont rien de scandaleux. Au contraire, c’est utile pour libérer les frustrations, réduire la violence sexuelle pour mieux nous rapprocher. Voici quelques-uns des défis à affronter pour la sexualité marocaine aujourd’hui.

Comme dans le livre Très Intime de Solange Te Parle, on remarque un vrai problème de compréhension sexuelle entre hommes et femmes.

Il y a une vraie difficulté des hommes à sortir d’une logique masturbatoire. « Pour beaucoup d’hommes, une femme se résume à un vagin dans lequel tu te masturbes » , affirme Zhor dans le livre de Leïla Slimani.

Elle ajoute à ce propos que beaucoup de femmes se sentent violées en faisant l’amour. Pour l’autrice, « défendre les droits sexuels, c’est défendre directement les droits des femmes » et c’est ce que prône Sexe et Mensonges.

Sexe et Mensonges, édité aux éditions Les Arènes.

*Citations extraites du livre Sexe et Mensonges, Leïla Slimani

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Quand une femme  raconte qu’elle aime se faire prendre par plusieurs hommes sous le regard bienveillant et excité de son mari, ça vous donne le livre Troublante Excitation d’Eve de Candaulie !

« Les maris candaulistes adorent les récits des frasques de leur femme, qu’ils aient été présents ou pas, acteurs ou simples observateurs. » *

Troublante Excitation est un ouvrage en 6 épisodes écrit par Eve de Candaulie, une écrivaine qui partage avec nous sa vie de femme libertine auprès d’un mari candauliste. Qu’est-ce que le candaulisme ? Le candaulisme, comme défini dans l’ouvrage, c’est une « pratique où les rapports sexuels ont lieu entre une femme et un ou plusieurs hommes, devant le regard consentant et demandeur du partenaire exclusif de celle-ci ». 

Couverture du livre Troublante Excitation

Curieux-ses d’en savoir plus sur cette pratique ? Souhaitez-vous comprendre ce qu’est la vie sexuelle d’un couple candauliste ? Vous ne serez pas déçus par le livre Troublante Excitation. Eve de Candaulie décrit les affres du candaulisme au quotidien. Sa sexualité de couple en ferait rougir plus d’un ! Etais-je embarrassée d’en lire plus ? Parfois. J’ai même oscillé entre excitation et effroi tout au long de la lecture. Peu importe le sentiment ressenti en lisant (excitation, dégoût, choc, surprise…), il vous sera impossible de rester indifférent-e.

Avec le recul, je pense avoir été surtout surprise par cette liberté si complète du corps. Eve montre une acceptation totale de ce mode de vie où l’amour rime avec partage de l’autre. Sexualité rime avec offrande de soi à soi, à l’autre, et à tous à la fois.

« Ne plus rien faire qu’écouter son corps. Etre une source d’énergie naturelle. »*

En lisant Troublante Excitation, nous sommes spectateurs-trices d’une orgie constante de corps en sueur, de membres dressés, de femmes insatiables de jouissances multiples. Au début de la lecture, j’avais beaucoup de mal à situer les personnages masculins. Les noms et les pénis évoqués se confondaient complètement dans mon cerveau. Puis arrive un moment où j’ai lâché prise, je me suis juste laissée porter par les mots d’Eve, par cette danse endiablée de fluides multiples. Finalement, il suffit de se laisser prendre !

Les mots d’Eve résonnent comme le cru de la vie, le cru du sexe, dans ce qu’il a de plus animal, instinctif, d’oubli du cérébral pour s’abandonner au corps. Ce corps qui se sent, se ressent, se vit, se jouit. Ne vous imaginez pas qu’Eve subisse les volontés de son mari ! Elle n’est ni soumise, ni obligée de faire des soirées gangbang contre son propre désir, vous n’y êtes pas. Elle aime ça, c’est ainsi qu’elle trouve son plaisir, et les hommes sont là pour la faire jouir. Comme elle l’exprime dans le récit, à chaque rendez-vous « (sa) présence relevait d’une réelle volonté de profiter de la leur et non du fait d’une soumission ou d’une docilité féminine fantasmée. » Eve croque la pomme avec un plaisir constant, l’offrande de son corps est un abandon parfaitement maîtrisé, choisi,  et un élément à part entière de son couple.

« Chut. Le vacarme d’une jouissance de quelques secondes pulse dans mes veines »*

J’ai apprécié cette lecture, car comme vous le savez, j’aime (sa)voir que des femmes assument leur sexualité, la femme sauvage en elles et c’est très clairement le cas d’Eve de Candaulie. En fait, Troublante Excitation est l’histoire d’une connexion sans limites avec son corps et son partenaire. C’est la mise en avant d’un monde dans lequel les limites ne sont pas des barrières.

J’ai découvert un monde qui m’était inconnu avant cette lecture et j’ai surtout adoré l’honnêteté avec laquelle Eve de Candaulie tente de retranscrire les émotions ressenties. Pour nous aider à se laisser porter, elle nous invite à lire chaque chapitre en suivant sa playlist sexy, ce que je vous invite à faire. Pour agrémenter un peu plus la lecture, une photo coquine de l’auteure est par ailleurs présente à chaque épisode.

Troublante Excitation est édité aux Editions Tabou.

*Citations extraites du livre « Troublante Excitation » d’Eve de Candaulie.

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Selon les chiffres de l’eurostat en 2013, la France compterait plus de 9 millions de célibataires de plus de 50 ans. Un chiffre peu étonnant pas quand on sait que selon l’Institut national démographique, une personne sur cinq déclare ne pas être en couple. Mais pourquoi la part de célibataire une fois dépassé les 50 ans est-elle si élevée ? Et comment font nos séniors pour retrouver l’amour ?

Célibataire après la cinquantaine : pourquoi ?

Le centre d’observation de la société constate une instabilité chez les couple entre 30 et 50 ans, l’évolution des moeurs a accentué les divorces et n’est plus un tabou en ce qui concerne cette tranche d’âge. Le centre d’observation de la société nous informe que la part des hommes seuls est plus importante que chez les femmes. Les femmes ont tendance à retrouver l’amour passé 45 ans, une fois les enfants autonomes. L’autre facteur concernant le célibat des séniors vient de l’allongement de l’espérance de vie et de l’écart existant entre l’espérance de vie des femmes et celui des hommes (85,3 ans pour les femmes contre 79,3 pour les hommes). Une augmentation de l’IDH qui oblige les personnes âgées à vivre seules et qui sont donc considérées comme célibataires au yeux de l’Etat.

Les séniors : où peuvent-ils...Lire la suite sur Union

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Quel meilleur moment que la rentrée et son lot de bonnes résolutions pour décider de se mettre à la page en matière de sexualité ? Car c’est bien l’ambition du livre “Le sexe pour les Nuls”, édition 2020 : nous fournir une vision à 360°  du sujet et de toutes les dimensions qui doivent être abordées pour mieux comprendre. 20 ans après la première édition, cette mise à jour était indispensable pour mieux rendre compte des dernières révolutions sexuelles, notamment la place de la femme. 

Livre Le Sexe pour les Nuls Le Sexe pour les Nuls, pour déconstruire les images et injonctions sur la sexualité

“Les relations entre femmes et hommes, la séduction, le couple, tout a été réinventé depuis 20 ans et encore plus suite au mouvement #metoo de 2017. Ce serait scandaleux de continuer à dire, par exemple, que le rôle de la femme se réduit à séduire et satisfaire l’homme… la maison d’édition a voulu tout reprendre.” 

Rica Etienne

L’écriture est fluide, simple, parfois espiègle, rendant totalement accessibles les 19 chapitres qui couvrent tous les sujets structurants de notre sexualité aujourd’hui. Parce qu’il ne suffit pas d’être “belle en maillot” et de choper le prof de surf pour atteindre le nirvana (cet été vous l’a probablement à nouveau rappelé). Loin de là, puisque l’organe qui intervient le plus dans une sexualité épanouie, c’est avant toute chose le cerveau. Très complémentaire des manuels plus opérationnels, comme le propose Jüne Plä dans “Jouissance club”, le Sexe pour les Nuls nous aide à déconstruire les images et injonctions qui régissent encore notre sexualité, nous invite à trouver cet “égoïsme partagé” et le lâcher-prise si chers au Dr Sylvain Mimoun, les deux prérequis indispensables pour une sexualité épanouie.

“Pour bien faire l’amour , il ne suffit pas de connaître les techniques. Il faut d’abord réussir à identifier les injonctions, les tabous, les codes de bonne conduite du sexe, pour mieux les déconstruire et s’en libérer, ce qui amène à véritablement lâcher prise, la voie royale vers le septième ciel. Prendre un pas de côté, pour mieux prendre son pied.”

Rica Etienne

Ce que le Sexe pour les nuls nous dit c’est que dans un rapport sexuel, il n’y a pas que la rencontre des corps (ou d’un corps pour le cas de la masturbation). Nous venons chargé.e.s de notre histoire personnelle et collective, de notre culture familiale, amicale et pornographique, de nos expériences passées, du stress de la journée, de la charge mentale parentale, etc. Sans proposer de solution miracle et unique, Rica Etienne et Sylvain Mimoun nous invitent à être plus sensibles à ces éléments, pour les intégrer à notre sexualité, plutôt que d’essayer de les mettre sous le tapis (parfois de force). En les reconnaissant, on peut espérer pouvoir s’en libérer pour explorer vraiment ce qui nous plait, seul.e ou avec nos partenaires. 

Des réponses à des questions essentielles 

Impossible de résumer le contenu, mais parmi les questions qui sont traitées et illustrées des réponses (scientifiques, philosophiques, etc.) existantes, je retiens : 

D’où vient le sexe dans la grande histoire de l’Evolution des espèces ?

Pourquoi aime-t-on le sexe ?

Pourquoi est-ce que l’on a toujours l’impression de tomber un peu amoureux.se d’un.e super amant.e ?

L’amour dure-t-il vraiment 3 ans ? 

Quand a été découvert le clitoris ? Le préservatif ? L’orgasme ?

Quelles sont les trois dimensions de l’amour ? 

Pourquoi telle ou telle drogue exacerbe le désir mais inhibe la libido ? 

Comment parler de sexe avec les enfants ? Les adolescents ?

Quelle est la différence entre fantasme, déviation et perversion ?

Vers une normalisation des pratiques développées ces vingt dernières années 

Plus question seulement de sexualité hétéro-normée dans ce livre, puisqu’il est  aussi question de sexualité non pénétrante ou non binaire. Attention, les chiffres et les témoignages utilisés reflètent l’état actuel de la connaissance. Ils peuvent donc être encore assez révélateurs d’une sexualité normative : “Coucher avec quelqu’un de plus riche permet d’avoir plus d’orgasmes et de satisfaction sexuelle (24) pour les femmes qui y voient une source de réassurance”. On regrette aussi qu’il n’y en ait pas plus sur le pegging (pénétration de l’homme par la femme), ou le coming out des adolescents par exemple. Mais ces “nouvelles” pratiques ne sont plus présentées comme alternatives ou anormales dans un ouvrage qui pourrait bien devenir une référence. Il y a donc bon espoir que notre vision normative évolue aussi. 

Le livre s’adresse aussi bien à un lectorat de débutants que de gens avertis. Des ados aux trentenaires ou quarantenaires qui ont largement dépassé la période très excitante de la découverte sexuelle et qui s’ennuient profondément dans une sexualité “à la papa”. En faisant mes recherches, j’ai découvert qu’une autre vision de la sexualité avait réussi à éclore : sur les blogs, dans les livres comme “Au-delà de la pénétration” de Martin Page. Il y a aujourd’hui tout un camaïeux de possibilités qui peuvent varier, casser la monotonie, et apporter autant de plaisir.”

Rica Etienne

Conclusion sur Le Sexe pour les Nuls

Le Sexe pour les nuls, c’est la base à partir de laquelle nous pouvons explorer les recoins, les concepts, les expériences qui nous intéressent et nous stimulent le plus. Cette lecture a été conçue comme une première étape pour aiguiser notre curiosité et nous permettre ensuite de trouver notre propre version de la sexualité. Une sexualité qui reste fluide et qui change, en fonction des partenaires, en fonction de nos états d’âme et d’esprit, en fonction des différents moments de la vie ou de la journée. Le travail de synthèse de tous les contenus disponibles sur le sujet (études, essais, documentaires) est impressionnant et je sais déjà que je continuerai à consulter les chapitres au gré de mes envies et de mes questionnements.

Merci à Rica Etienne pour le temps accordé.

Rica est journaliste spécialisée en santé, psychologie et sexologie. Elle publie également des vidéos pédagogiques sur son compte Instagram : @rica.etienne.auteure. Le Sexe pour les Nuls est disponible en téléchargement (15,99€) ou au format papier (22,95€).

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