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"Ce premier tome écourté de Nymphomaniac nous parvient entouré d’une aura de scandale en raison de la crudité de ses thèmes et de la présence de scènes explicites. Ces séquences auraient été raccourcies par un tiers, voire censurées, par rapport à la version intégrale encore à venir, imaginée par l’enfant terrible du cinéma danois. Construit à la manière d’un journal intime narré par la protagoniste en voix hors champ, le film se compose de cinq chapitres dans lesquels sont exposées rétrospectivement ses expériences sexuelles. La masturbation, la fellation et la sodomie sont présentées sans grands détours, puis théorisées dans un langage parfois cru à l’aide de formules mathématiques, de métaphores bibliques ou philosophiques. Quelques gros plans sur les parties génitales contribuent à la facture érotique très franche de l’œuvre." C'est en ces termes que la Régie du cinéma du Québec (l'équivalent de la Commission de classification en France) a justifié, le 5 mars dernier, l'interdiction aux -18 ans du premier volume de Nymphomaniac, de Lars von Trier, nous apprend aujourd'hui le Journal de Montréal. Le second volume du film supporte la même classification pour des motifs similaires : "Cette deuxième partie, offerte en version abrégée à l’instar de son prologue, illustre l’escalade de l’héroïne, nymphomane autoproclamée, de plus en plus loin dans sa recherche du plaisir sexuel. Insatiable, Joe découvre le masochisme et les rencontres anonymes avec plusieurs partenaires, pour finalement se tourner vers les pratiques sadiques. Même dans cette version raccourcie, les trois derniers chapitres de l’œuvre présentent des actes sexuels non simulés et dépeignent avec un réalisme saisissant des sévices sexuels. Le traitement réservé à ces segments s’apparente d’ailleurs à celui des films pornographiques sadomasochistes. En conservant la facture érotique très affirmée du volet précédent, le cinéaste d’Antichrist ajoute, cette fois, une forte dose de violence."
Dans le cadre de la Queer Week! du 24 au 28 mars 2014 — la semaine de réflexion sur les genres et les sexualités — de Sciences Po, qui s’intitule cette année Plaisir(s), nous présentons une conférence le mercredi 26 de 17h à 19h intitulée « Les tubes porno : business, usage et audience ».
Vous n’êtes pas sans savoir que les tubes porno, depuis leur arrivée en 2006, ont considérablement bouleversé la manière de consommer du porno et ont redistribué les cartes dans ce business. Au cours de cette conférence, on expliquera comment ont émergé ces tubes, leur cadre juridique, comment ils se sont développés, qui sont leurs utilisateurs mais surtout en quoi ils rendent compte de la réalité de notre consommation pornographique.
Avec leur absence d’éditorialisation du contenu, les tubes sont un formidable moyen d’analyser nos fantasmes et ce qui nous attire, bien loin des clichés et stéréotypes qu’on prête couramment au porno. On ouvrira également notre réflexion autour du dépassement de la simple indexation des vidéos par tags pour amener une approche plus sensible et émotionnelle de la recherche de contenu porno.
La conférence (ouverte au public) sera présentée par Stephen des Aulnois (Gonzo) et Philippe Gargov (Jizzkov).
Retrouvez l’ensemble de la programmation de la Queer Week! 2014 ci-dessous.
Le programme de la Queer Week! Du 24 au 28 mars 2014 from queerweekX-Art produit un porno parmi les plus esthétiques, filles mises en valeur, beaux mecs, lumière naturelle, sans pour autant négliger le hardcore. Ils ont aussi une forte présence publicitaire et multiplient les affiliations avec des sites tiers. Leur image est impeccable et ils ont su se positionner comme la référence du classy porn. Ce qu’on sait moins, c’est que le studio possède un service juridique très compétent.
TorrentFreak, le mag du peer-to-peer, a sorti qu’un pirate venait d’être condamné à devoir 40 500 dollars de dommages à Malibu Media, le nom de la société basée à Los Angeles qui détient X-Art. Depuis 2012, les avocats du studio ont mené 1 894 actions en justice pour protéger leur contenu (1 900 depuis mars 2013, selon XBiz). Les gars bossent fort, mais s’ils sont payés en vidéo et en invitation pour assister à des tournages, ça peut se comprendre.
Ana Foxxx pour © X-Art.com, c’est doux et sans véritable rapport avec la brève
La stratégie est de choper les IP des uploaders sur les sites de Torrents, de lancer une procédure et d’espérer que le présumé coupable ne se rende pas au tribunal, histoire de bénéficier d’un « jugement par défaut » ; dans ce cas, les condamnations sont bien plus généreuses. Et encore, les avocats disent que « le montant est raisonnable en considérant que les vraies pertes pour le plaignant sont bien supérieures à la somme » de 40 500 dollars. Le désormais endetté Lonnie Sagala, résidant dans le Michigan, aurait dû se déplacer devant les tribunaux californiens pour se défendre, mais la chose n’était pas aisée. Bien moins que cliquer pour un download sur The Pirate Bay.
Ces actions en justice systématiques sont rares dans les stratégies de lutte des studios contre le vol de contenu. On ne voit pas souvent passer ce genre d’info. De plus aucun chiffre n’est donné sur le nombre de dossiers gagnés par X-Art. Ce qui est dommage, parce que ça pourrait nous faire réfléchir à deux fois quand un Torrent nous fera les yeux doux.
Bon courage à Colette, la cofondatrice du studio. Il y a encore du boulot sur le double front du téléchargement et du streaming illégaux.
Edit : XBiz nous rapporte un fait nouveau dans cette histoire de centaines de procédures judiciaires contre des internautes ayant enfreint le respect du droit d’auteur. Une juge de Miami, sans doute un peu agacée par le systématisme des plaintes des avocats de X-Art, met en doute la valeur de preuve d’une adresse IP pour un cas précis situé dans une résidence. Le jugement rendu dit que « Malibu Media n’a pas établi comment le logiciel de géolocalisation peut établir l’identité de l’accusé ». Ce logiciel « ne peut pas identifier qui a accès à l’ordinateur de la résidence et qui l’aurait vraiment utiliser pour transgresser le copyright ». Affaire classée.
Photos issues de X-Art
Kink, c’est une grosse boîte et une grande famille. Une centaine d’employés ça fait quand même pas mal de monde à gérer, tant au niveau administratif qu’au niveau logistique et humain. Heureusement, chez Kink ils font les choses bien et comme toute grosse boîte qui se respecte, ils ont leur restaurant d’entreprise. Sauf que l’on y sert pas les mêmes plats infâmes que dans les prisons ; ils ont un chef, un vrai. Plus le temps passe, plus on est jaloux des joyeux sires qui ont la chance de travailler au sein de l’Armory.
Les types de Behind Kink sont allés discuter avec le cuisinier en question, histoire d’en apprendre un peu plus sur ses méthodes. Le chef change complètement ses ingrédients tous les trois ou quatre mois et tient à garder le gras à distance ; avec une voix douce et cotonneuse, il vante les mérites de la cuisine qui lui a été confiée par Kink, « l’une des plus belles de la ville. » On est quand même à San Francisco. On vous laisse apprécier cette minute et demie de food soft porn et de jalousie risolée, spéciale dédicace si vous mangez au self comme au collège.
Clique-moi si t’as la dalle
Exilée en France, ne pouvant plus retourner en Tunisie depuis 2011 suite à la réalisation du film «Laïcité Inch’Allah!», la réalisatrice, scénariste et productrice Nadia El Fani poursuit son combat pour les droits et la liberté de conscience dans son pays.
– Nadia El Fani, vous êtes aujourd’hui exilée en France, poursuivie par la justice tunisienne et menacée par les islamistes. Pourquoi?
– Parce que je dérange (rires). Jusqu’en 2010, on me connaissait comme une artiste militante, féministe, un peu contestataire, mais ça passait, même sous la dictature de Ben Ali. En 2010, j’ai tourné en plein Ramadan «Ni Allah Ni Maître!», rebaptisé par la suite «Laïcité Inch’Allah!» Un film sur une société tunisienne qui semblait justement ouverte et prête à assumer son rapport à un Islam plus tolérant.
– C’est cette liberté de conscience dans la société tunisienne que vous mettiez en lumière qui a choqué?
– Oui, parce qu’entre le tournage du film et sa sortie en 2011, la révolution et l’avènement des islamistes ont changé la donne. Le film a été attaqué en Tunisie, j’ai été rapidement menacée de mort et poursuivie en justice. Le public venu assister à l’ultime projection du film aussi.
– Que vous reproche-t-on exactement?
– J’ai été inculpée de toutes sortes de chefs d’accusation absurdes. Comme atteinte au sacré, aux bonnes mœurs, aux préceptes religieux et j’en oublie. Je suis toujours poursuivie au pénal, c’est pour cela que je ne rentre pas en Tunisie. Je préfère militer depuis ici pour la liberté dans mon pays que d’y croupir en prison. Car c’est encore ce qui me guette.
– Vos films ne parlent pas directement d’homosexualité, mais l’évoquent de manière assez claire. Pensez-vous que cela a pu ajouter à la colère islamiste?
– Peut-être. Dans mes films de fiction, mes personnages sont souvent bisexuels. Une manière de montrer cette réalité dans un autre contexte. Mais il est clair que la Tunisie d’aujourd’hui, mais d’hier aussi, n’est pas encore prête à parler ouvertement d’homosexualité. Il y a, de manière générale, une pudeur de l’intime qui perdure. Ce qui se passe dans la sphère privée n’apparaît jamais. Même un couple hétéro ne s’embrassera pas dans la rue.
– Les homos sont-ils poursuivis et enfermés comme en Egypte?
– Non, enfin oui et non. En Tunisie, la loi répressive, qui date de la colonisation d’ailleurs, a été amendée sous le régime de Burguiba. Mais elle pénalise la sodomie, pas l’homosexualité. Sous Ben Ali, il y avait une liberté de mœurs de façade. Des pratiques plus libres, qui n’étaient pas officielles, étaient tolérées. Notamment avec des étrangers.
– Hammamet était d’ailleurs un haut lieu du tourisme homosexuel. Qu’en est-il aujourd’hui?
– Je ne sais pas comment ça se passe là bas maintenant, mais il faut savoir que de manière générale dans les pays arabes, les hommes ont plus de relations homosexuelles qu’ailleurs dans le monde. Par contre il y a la notion de passif et d’actif dans ces pratiques qui est très marquée et marquante.
– Pourquoi?
– C’est à dire que celui qui est actif dans la relation sexuelle est considéré comme un homme fort, viril, capable de séduire hommes et femmes. Alors que celui qui est passif est plutôt dénigré et rejeté. Mais, de manière générale, l’homosexualité reste un sujet qu’on n’aborde pas ouvertement en Tunisie. Les femmes sont d’ailleurs très peu inquiétées. Elles peuvent sortir, même dormir ensemble sans que jamais on ne les voie comme un couple. On n’est pas menacées en Tunisie. On va nous reprocher de boire, de fumer, de sortir seules, mais jamais personne ne va nous identifier comme homosexuelles, les gens préfèrent éluder la question.
– C’est plus compliqué pour les hommes?
– Oui, avec l’avènement des islamistes, les gays ont peur. Depuis 2011, les religieux et le gouvernement appliquent la loi contre la sodomie à la lettre. N’hésitant pas à emprisonner les homos sur simple dénonciation. Mon propre avocat a été enfermé plusieurs mois l’an dernier pour cela. Il est, comme par hasard le président d’un parti laïque. Ce que je regrette aujourd’hui c’est l’hypocrisie qui perdure en Tunisie, notamment à travers cette nouvelle Constitution. Le danger c’est ce qui fait référence en filigrane à des lois musulmanes archaïques, encourageant l’aliénation de la femme et se mêlant de la vie privée, en condamnant, par exemple, toujours la sodomie.
– La communauté internationale évoque plutôt une Constitution et un gouvernement de transition progressistes?
– C’est un leurre. Oui, des choses bougent, la société tunisienne avance, mais fondamentalement, rien ne change, pour l’instant en tout cas. Des libertés oui, mais il y a des limites! Et ces limites ce sont les islamistes qui les posent. C’est un peu le paradoxe de la révolution. A la chute de Ben Ali le peuple a obtenu la liberté de parole, mais elle a libéré aussi la parole islamiste, xénophobe, raciste, nationaliste. Avant, le pouvoir censurait. Aujourd’hui on a un gouvernement, composé majoritairement de tous ces extrêmes, qui ne représente pas tous les Tunisiens. Pourtant, je suis malgré tout confiante dans le peuple tunisien pour que dans ce pays émerge une société moderne, progressiste et tolérante. Mais ce n’est pas pour tout de suite. Les Tunisiens ne resteront pas sous l’emprise des islamistes. C’est une transition.
Nadia El Fani est née en 1960 dans une famille d’intellectuels tunisiens. Son père est tunisien et militant communiste et sa mère française. Elle démarre dans le cinéma en 1982 comme assistante de Polanski, Goupil ou Zeffirelli, avant d’ouvrir sa propre société de production Z’yeux Noirs Movies en 1990. Mère d’une fille de 23 ans, elle s’installe à Paris en 2002. Depuis, elle a réalisé plusieurs films documentaires ou de fiction, cumulé les prix et récompenses, dont le Grand Prix International de la Laïcité (Paris 2011) et le Sceaux de la Paix, prix de la ville de Florence (2013).
Filmographie
2013 Nos seins nos armes Film réalisé avec l’essayiste française Caroline Fourest sur les Femen.
2012 Même Pas mal Une réponse cinématographique à la campagne de haine qu’elle a subi de la part des extrémistes islamistes qu’elle compare à sa lutte contre le cancer.
2011 Laïcité In ch’Allah! Une photographie de la société tunisienne et de ses paradoxes, réalisée à quelques heures de la révolution.
2008 Ouled Lenine Documentaire consacré à son père, dirigeant du Parti Communiste en Tunisie après l’indépendance.
2005 Unissez-vous, il n’est jamais trop tard Une rencontre improbable entre un travailleur immigré retraité et une française particulière, dans un cimetière.
2003 Bedwin Hacker Long métrage clairvoyant qui annonçait que la contestation dans les pays arabes passerait par Internet
François-Ronan Dubois est un agrégé de Lettres Modernes et un doctorant en littérature française qui a déjà une trentaine de publications à son actif ; il y a abordé des sujets extrêmement divers, de l’identité féminine et féministe dans La Princesse de Clèves à la place de la médecine et des nouvelles technologies dans Doctor Who. François-Ronan Dubois s’est aussi intéressé à la pornographie : Introduction aux Porn Studies, son dernier essai, vient tout juste de paraître aux Impressions Nouvelles, l’éditeur transgenres.
Introduction aux Porn Studies est divisé en trois chapitres d’une trentaine de pages chacun. L’auteur y explore respectivement les formes de la pornographie, les perspectives qui façonnent son analyse et les conséquences du savoir qu’elle engendre. Il est question de sociologie, de féminisme, de philosophie ; l’auteur fixe, contextualise le porno avec justesse. Sa question est : où en sommes-nous ?
En une centaine de pages, François-Ronan Dubois définit la pornographie et explore sa place dans la société et la culture occidentale. Plusieurs grandes disciplines des sciences humaines et sociales – droit, psychopathologie – ont étudié le porno ; ce sont ces études qui ont façonné son image actuelle. Le problème, c’est que les débats qui entourent ces études font toujours rage entre défenseurs et détracteurs de la pornographie. La dernière partie du livre s’intéresse aux changements entraînés par ces études sur la sexualité en général.
Le problème d’Introduction aux Porn Studies, c’est que l’on sent ses racines profondément universitaires ; le travail de François-Ronan Dubois est juste et intéressant, mais il est en retard. La culture porn est dans les colonnes du Daily Dot, de Salon ou de Gawker mais François-Ronan Dubois nous parle des passages de Rocco Siffredi sur les plateaux de télé. Dans quelques semaines, le premier numéro d’une revue entièrement dédiée aux Porn Studies paraîtra ; Introduction aux Porn Studies entend préparer son arrivée mais omet de parler de ceux qui s’efforcent déjà de parler de la pornographie de manière décomplexée, de la reconnaître comme partie intégrante de notre paysage culturel et sociétal. C’est dommage, mais Introduction aux Porn Studies mérite tout de même sa place dans votre bibliothèque.
Chaque année, le Festival de Films de Fribourg (FIFF), en Suisse, offre un programme éclectique, sous la direction de Thierry Jobin. Du 29 mars au 5 avril, la 28e édition surfera sur les thématiques de résistance, de crise et de rébellion, en proposant des œuvres issues de pays qui n'ont que rarement accès à la distribution internationale et dont la création cinématographique est inconnue tels le Bhoutan, l'Irak, le Nigéria, le Kenya ou encore le Sénégal. En 2014, 126 films issus de 46 pays différents sont programmés et 12 films sont en compétition pour décrocher le Regard d'or, dont Fish and Cat, un film iranien d'un seul plan de 134 minutes (plus fort que Brian de Palma !) ou bien The Square, un long métrage égyptien dont l'action se déroule sur la fameuse place Tahrir. Sur le site link-art.org, Jean Sluka ajoute qu'il sera possible, pour les plus courageux, de découvrir "le Belle et Sébastien russe (à combiner avec le torture-porn de Kim Ki-Duk en Projection de Minuit) et la superproduction 3D Stalingrad. [...] Moins pittoresque : une section parallèle dévolue à la catastrophe au cinéma mais qui, loin de se cantonner au genre, va d’un inédit avec Steve Carell (Seeking a Friend for the End of The World) à un docu qu’on annonce déchirant (The Horses of Fukushima)."
Après la violence (2010), le sexe (2011), la politique, la religion (2012), les déviances et les perversions (2013), le prochain numéro de Darkness devrait aborder le gore et la censure au cinéma. Les colonnes du fanzine vous sont ouvertes à la condition de respecter la ligne éditoriale de la revue : parler de censure. Alors, si vous souhaitez faire partie de l'aventure, faites-vos propositions en écrivant à l'adresse suivante : darkness.fanzine@sfr.fr
La photographie illustrant cet appel est tirée du film Frontière(s) (2007) de Xavier Gens.
La Roumanie n’est pas près de faire une place aux couples de même sexe. Au début du mois, la Commission des affaires juridique de la Chambre des députés à rejeté, à l’unanimité, une disposition sur les unions civiles. Le texte, préparé par le député Vert Remus Cernea, était destiné à tous les couples, homos et hétéros, à l’instar du pacs français de 1999. Il était limité à quelques questions pratiques: successions, assurances sociales, contrats.
Le projet de loi sera vraisemblablement enterré. En effet, avant cela, il avait été douché par les sénateurs: seuls deux – sur 176 – avaient voté en sa faveur. Beaucoup de membres des partis modérés, à gauche comme à droite, s’étaient abstenus.
«Progrès illusoire»
Droite et gauche semblent unanimes pour rejeter une loi jugée «inutile», voire «totalitaire» pour certains. C’est le cas de la députée d’un parti agrarien, Diana Tusha. «Nous avons eu assez de 50 ans d’expérience du communisme, où les lois étaient imposées sans égards pour les spécificités roumaines, a-t-elle déclaré. Il n’y pas à traumatiser encore des générations au nom de quelque progrès illusoire relevant de recettes étrangères.»
L’an dernier, le Parlement roumain avait écarté in extremis, sur pression d’éléments de la société civile et de l’Union européenne, une motion définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Le pays dispose toutefois de lois anti-discrimination qui incluent l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Nevada Barr est née en 1952. Ecologiste militante, elle est l’auteur d’une série policière à succès mettant en scène Anna Pigeon, garde forestier dans les Rocheuses, qui lui a valu d’être élue parmi les meilleurs auteurs de thrillers du XXe siècle par l’association des libraires américains.
EXTRAITS choisis
Prologue
[...]
Un cauchemar, c’est ce qu’elle avait pensé. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, les cauchemars avaient déchiré ses rêves. Un poids pesait sur son dos, la plaquait contre le matelas, écrasant son visage contre l’oreiller pour l’empêcher de respirer. Un relent de whisky et de cigarette s’immisça dans son rêve, et Polly sut que c’était la réalité. Dans les rêves, elle n’avait jamais d’odorat.
C’était Bernie. Il lui avait jeté des regards brûlants et obscènes jusqu’à ce qu’Hilda soit totalement ivre et oblige Polly à se coucher avant eux. S’il restait encore plusieurs semaines avant son anniversaire, Polly savait tout de même déjà ce que voulaient dire les œillades déplaisantes et visqueuses des hommes.
Ardente comme un fer, la main s’appuya au milieu de son dos, lui brûlant la peau au travers du tissu fin de son pyjama. Comme un insecte punaisé à une planche, elle se débattit, bras et jambes s’agitant dans les draps emmêlés.
Avant autant de facilité qu’il aurait décortiqué un épi de maïs, Bernie lui arracha le bas de son pyjama.
Hilda avait dit à Polly ce qui se passerait si Bernie s’avisait d’entrer dans sa chambre la nuit. Elle lui couperait les couilles et les lui donnerait à manger.
Dans une torsion qui lui blessa le cou, Polly libéra son visage de l’oreiller et hurla.
La main gauche quitta son dos, l’empoigna par les cheveux et tira la tête en arrière. De son autre patte énorme et puante, il lui allongea une claque sur le nez et la bouche.
« La ferme. Ta mère est tellement bourrée qu’elle n’entendra rien. Tu te tais, et on va passer un bon moment. Un sacré moment. On va s’amuser. Bernie sait faire piailler les petites filles. Piou piou. Tu vas te taire, hein ? »
Polly parvient à acquiescer imperceptiblement malgré l’étau de chair qui lui enserrait la tête.
« Piou, piou », répéta-t-il. Bernie était un redoutable connard.
Il écarta sa main, et Polly, avec le peu d’air qui lui restait dans les poumons, se remit à crier. Elle s’agita et lança une ruade. Il lui arracha une mèche de cheveux, mais la douleur lui donna des forces, et elle lui planta ses ongles dans toutes les parties exposées de peau qu’elle pouvait trouver.
[...]
Bernie était nu, et son truc se dressait comme une vieille branche morte jaillissant d’un marais. Polly hurla de plus belle.
« Putain de merde ! » siffla Bernie avant de lui empoigner le visage pour lui couvrir la bouche. Elle criait et un doigt épais se faufila dans sa bouche. Polly y plongea les dents et mordit, mordit, mordit jusqu’à ce que Bernie hurle à son tour. Il la secoua, et elle se sentit soulevée du lit, mais elle tint bon. Il la projeta au sol avec une telle violence qu’elle desserra enfin la mâchoire : un morceau de chair se détacha, et du sang lui coula dan la gorge.
Elle était devenue cannibale, à présent.
Résumé
2007.
Polly est devenue professeur d’anglais respectée de La Nouvelle Orléans. Divorcée, elle vit seule avec ses deux filles, lorsqu’elle rencontre Marshall Marchand, un brillant architecte, qui œuvre à la reconstruction de la ville, détruite par l’ouragan Katrina.
Polly ne tarde pas à tomber sous son charme avant de découvrir que Marshall est hanté par le drame du Butcher boy, ce jeune garçon qui, en 1971, a massacré sa famille à la hache. Quel rapport entretient-il avec ce fait divers atroce ?
Mon avis
Nevada Barr a écrit une intrigue magistralement orchestrée. La construction de ce roman est diabolique. Jusqu’à la dernière page, le lecteur est tenu en haleine.
Traumatismes infantiles et résilience y sont abordés avec délicatesse et pertinence. Un très bon thriller psychologique.
13 1/2, Nevada Barr, éditions Le Cherche Midi
Traduction de Laura Derajinski
Pensez à acheter vos livres dans une librairie
Les Etats-Unis ont fait d’une pierre deux coups, ce lundi, en livrant leur première liste de personnalités russes qui font l’objet de sanctions. Sept proches du Kremlin verront leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés. Parmi eux figure Elena Mizoulina, note le site LGBTQ Nation. L’an dernier, c’est cette députée ex-communiste, reconvertie dans le nationalisme au sein du parti pro-Poutine Russie Juste, qui avait présenté la loi contre la «propagande homosexuelle». La juriste, championne de la défense de la moralité, a également présenté diverses lois, notamment contre l’adoption d’enfants russes aux Etats-Unis, la «vulgarité» sur internet ou encore contre la diffusion du dessin animé «South Park» sur les écrans russes.
Influence
Les sanctions font suite au coup de force russe en Crimée, qui a mené à l’annexion, de fait, de la péninsule ukrainienne par Moscou au terme d’un référendum jugé illégal par les Occidentaux. La Maison Blanche s’est gardée de dire que Mizoulina avait été sanctionnée pour son engagement antigay. Officiellement, c’est son influence au sein de la Douma, le Parlement russe où elle siège depuis quinze ans, qui aurait été décisif.
L’Union européenne a, quant à elle, imposé des mesures similaires contre 21 personnalités russes et pro-russes. Outre un gel des avoirs dans l’UE, elles font l’objet d’une interdiction d’entrée sur le territoire des 28. Mizoulina n’y figure pas.
Le 5 mars dernier, Pornhub, le célèbre tube appartenant à la galaxie MindGeek , lançait une offre d’emploi sous forme de concours. Ils cherchaient leur futur directeur de la création dans le cadre d’une campagne de pub nationale et SFW. Pour cela, les candidats devaient réaliser une affiche ou un storyboard convenant aux instructions de la firme. En jeu, « le titre de directeur de la création Pornhub ainsi qu’une année de contrat payée. » Ce n’est pas du chiqué.
Depuis quelques mois et la création des Pornhub Insights, ces stats sur la consommation des fappeurs, toutes les rédactions internet du monde ont les yeux rivés sur le tube. Toutes leurs campagnes de communication ont été reprises par les sites d’infos les plus fréquentés du Web. Si tu ne fais pas ta brève sur les visites en baisse ou en hausse lors de Noël ou du SuperBowl, t’es out coco.
Le service marketing, en créant des graphiques simples sur la fréquentation du tube, a su rendre populaire ce qui n’est à la base que des mecs et des nanas assis devant l’ordi la main dans la culotte. Avec ces reprises systématiques, ils ont pu forger leur marque comme une référence, dans l’esprit des fappeurs novices, sans dépenser plus que le coût de Photoshop et d’un graphiste. La bataille entre les tubes existe, Xhamster et Xvideos restent énormément consultés, sans publicité ni campagne virale.
En développant leur stratégie marketing Pornhub, Youporn et compagnie lutte contre un bouche à oreille à teub à clito toujours en faveur de la concurrence et mettent ainsi en place une stratégie de marque « mainstream » pour se positionner comme leader sur leur marché. Ils le sont si on compte tout MindGeek (80 millions de visiteurs par jour, en toute simplicité) mais ils ne le sont pas si on prend les tubes individuellement. Xvideos et Xhamster font plus d’audience, notamment avec leur politique beaucoup plus laxiste sur le contenu illégal.
Désormais, les premières contributions du concours sont en ligne (sur un Tumblr) et elles sont plutôt marrantes. On retrouve l’inspiration de l’air du temps avec beaucoup de flat design et de typo, pas d’exubérance, de la sobriété pour faire passer le porn sans remous à la télé et dans les magazines. Mais bon, nous ne savons pas vraiment sur quels supports la campagne aura lieu, puisque la majorité des médias et des régies publicitaires éprouve une allergie certaine au porn. On va patienter pour voir où tout cela mène le tube de Mindgeek, le processus de création risque de durer un bon moment.
En demandant de l’aide aux internautes pour faire de la pub, ils se font donc de la pub à moindre frais, ce qui pourrait justifier le titre du directeur de publicité à la clé. On touche parfois au génie avec la bienveillance d’Internet.
Florilège :
On vous parlait dernièrement de la décision de Vine de bannir le porno de son réseau. On se demandait aussi ce qui pouvait motiver une telle décision, vu que Twitter, qui détient l’entreprise, n’a pas cette politique envers les gens tout nus qui baisent.
The Daily Dot, le journal de la communauté internet, aurait une réponse. Si Vine ne veut plus de NSFW, ce serait à cause de la pornographie infantile que l’on trouvait parmi les millions de vidéos. Pour The Wire, ça serait dû à un ado qui se tape un Hot Pocket, bien que cette hypothèse n’en soit pas vraiment une.
La pédopornographie, on ne rigole pas avec ça. Dell Cameron, le journaliste, relève le cas de plusieurs enfants entre 9 et 12 ans qui s’exhibaient sexuellement, dont une jeune fille qui « décrivait des actes sexuels avec quelqu’un identifié comme un homme de 32 ans. » Cameron parle aussi d’un compte « agrégeant du contenu sexuel et non sexuel » avec « plus 1700 vines et suivi par 964 utilisateurs. » Sale ambiance au pays des Viners. On vous épargne les commentaires creepy, en tout point ressemblant à ceux sous les vidéos d’une actrice porno.
Clairement, la mesure prise par les équipes de Vine tend à protéger la jeunesse d’un accès trop facile à la pornographie, pas seulement la pédo – voir l’hypothèse Apple qui reste la plus probable (abaissement de l’âge d’utilisation à 17 ans). Sur Twitter, il est régulièrement question de comptes diffusant des images illégales d’enfants, mais le système de signalement fonctionne assez bien. D’ailleurs, il n’est nul besoin de RT ce type de contenu pour avertir la foule, il suffit de contacter Twitter (cf. Image au-dessus). The Daily Dot pointe la complexité de la procédure de dénonciation sur Vine, qui pourrait décourager ceux qui tombent sur de la pédo. On se demande bien pourquoi ils n’appliquent pas alors les mêmes règles que sur Twitter.
La pédopornographie est une chose inacceptable (dernièrement dans le dark web, un hacker s’y est attaqué, zone d’Internet où il prospère tranquilement), il ne semble pas pourtant que ce soit une raison suffisante pour bannir tout contenu X. Twitter l’aurait fait depuis des lustres. Vine, n’ayant pas l’assisse communautaire de son patron, se construit simplement une image de marque proprette où les #dailybush de Dani Daniels n’existeraient plus et où les ados peuvent viner en toute « sécurité ».
Sex with @ashhollywood https://t.co/I6yBQLdOnn
— Dani Daniels (@MissDaniDaniels) March 13, 2014
Illustration du vide
La dernière hypothèse en date sur le vol de la Malaysia Airlines a de quoi décoiffer. Et si la disparition du Boeing 777 avait à voir avec l’incarcération de l’ancien Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, accusé de «sodomie»? Selon la presse malaisienne, le Capitaine Zaharie Ahmad Shah aurait été un supporter «fanatique» du politicien, poursuivi depuis seize ans (!) par une obscure affaire d’homosexualité aux relents de règlement de comptes politique. Le 7 mars dernier, il a été à nouveau incarcéré pour 5 ans, déclenchant une vague de colère parmi ses partisans.
Or le commandant Shah a été photographié avec un t-shirt de soutien à Ibrahim. Par ailleurs, la femme du pilote et ses trois enfants auraient déménagé la veille du décollage du vol Kuala Lumpur-Pékin, avec 239 personnes à bord. La dernière piste suivi par les enquêteurs fait état d’un détournement de l’avion par ses pilotes, avant un brusque changement de cap. Près de dix jours après la disparition, aucune trace de l’appareil n’a été localisée.
Je me rends compte - le comble - que j'ai complètement omis de vous parler de la création d'une association, à laquelle j'appartiens les Dé-Chaînées avec Dariamarx et Gaëlle-Marie.
Pourquoi une association ? Lorsque nous avons monté en urgence une contre-manifestation aux anti-IVG, nous avons compris l'importance d'une structure légale pour ce genre de démarches et pour d'autres ; comment demander un local sans structure par exemple ?
Mais on est jamais si bien servi que par soi même et aucune structure existante ne me convenait vraiment ; le simple fait d'être pour l'abrogation de la loi de 2004 sur les signes religieux ostensibles (la signature pour l'abrogation de cette loi a été notre tout premier geste associatif) et pour la reconnaissance de la prostitution comme un travail, me barrait la porte de beaucoup d'associations féministes.
Nous avons donc décidé de fonder les Dé-chaînées ; les FAQ autour de l'association sont en cours de rédaction mais si vous lisez mon blog, vous saurez à peu près ma position sur les sujets clivants du féminisme.
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas
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Quentin Dupieux, par ailleurs DJ connu sous le nom de Mr Oizo dans le monde de la musique, est aussi une sorte de gourou de celui de la pellicule. Ses fans forment une secte, encensant frénétiquement ses œuvres complètement barrées. A ce jour il en a commis sept du genre, dont quatre longs-métrages. On citera «Steak» où Georges, souffre-douleur de ses camarades de classe, craque et les mitraille, et «Rubber», l’histoire démente d’un pneu psychopathe.
Là, il propose une comédie encore plus déjantée que d’ordinaire intitulée «Wrong Cops» et se déroulant dans une petite ville de Californie. Un film à sketches parti d’un court, qui laisse découvrir des flics dérangés, obscènes, corrompus jusqu’à la moelle et au comportement malsain qui patrouillent dans les rues.
Le plus dingue deale de l’herbe cachée dans des rats et des poissons morts
Le plus dingue (l’Américain Mark Burnham) deale de l’herbe cachée dans des rats et des poissons morts. Se piquant d’être mélomane, il terrorise ceux qu’il croise et notamment un ado attardé et introverti (Marilyn Manson) sous prétexte de lui apprendre ce qu’est la bonne musique. Ses collègues, caricatures de crapules, sont à la hauteur. Il y a un obsédé sexuel qui harcèle les filles pour qu’elles lui montrent leurs seins, un loser borgne et frustré (Eric Judor, le pote de Ramzy) se rêvant future star de l’électro, un lâche particulièrement débile cherchant à se débarrasser d’un vieux quasiment réduit à l’état de cadavre. Sans oublier une fliquette blondasse du genre pétasse, adepte du chantage.
Délibérément bête
En résumé des keufs peu portés sur la défense de la loi, mais dictant la leur. Ce petit monde fortement alcoolisé se retrouve finalement au cimetière et fait la fête en dansant sur les tombes pour rendre hommage à un pote décédé. «Putain, quelle bombe !» Peut-on notamment lire sous la plume d’un internaute, résumant le plaisir fou pris par d’autres inconditionnels.
N’en déplaise aux passionnés, Quentin Dupieux qui se veut délirant en imaginant un univers glauque et décalé dans une ambiance rétro, déçoit. On relèvera surtout un grand néant artistique que l’auteur, envoyant valser tous les tabous, n’épargnant rien ni personne, des gays aux handicapés en passant par la morale et l’autorité, saupoudre étonnamment d’une pointe de réalisme. «C’est un regard léger sur les misères de nos sociétés, un regard attendri et méprisant sur l’être humain», remarque- t-il.
Côté musique, élément essentiel dans ses films et ici omniprésente, on n’atteint pas non plus des sommets. Explication de l’intéressé: «Le film est délibérément bête, donc je pouvais utiliser ma musique de dégénéré sans que ça l’abîme…» Entièrement d’accord, quitte à être rejetée par la secte…
» Sortie le 19 mars.
C’est dans la salle de bain de son grand appartement de Schöneberg que Michel nous reçoit un lundi soir, la moitié du visage et du torse recouvert de mousse à raser, nous invitant à prendre place sur la cuvette des WC d’un geste de la main ample et élégant, comme s’il s’agissait d’une bergère Louis XV. Gloria n’est pas encore là, mais on la devine déjà sous les traits de ce bel homme élancé, révélés peu à peu par le rasoir. Quand il a terminé, il contemple son épaisse moustache taillée en brosse dans le miroir: «C’est un grand point de discorde. Beaucoup l’aiment, beaucoup la détestent. Certains me lancent: ‹Tu as oublié de te raser›!, sur un ton vraiment désagréable. Ce n’est pas une mode, c’est une déclaration. Un homme maquillé en femme qui porte une moustache, ça ne passe dans aucune case, ça oblige à réfléchir. Que les gens s’énervent, moi je la garde. C’est devenu ma marque de fabrique.» Et comme s’il se trouvait tout à coup trop sérieux, Michel glisse en plaisantant: «Même si bon, sans moustache, je flirtais beaucoup plus quand j’étais en Gloria! En homme, en revanche, c’est plus facile de flirter…»
Rock’n’roll queer
Trois nuits par semaine, Michel devient Gloria Viagra. Gloria en hommage à l’héroïne du film éponyme de Cassavetes, interprétée par Gena Rowlands. Viagra pour la déconne. Avec sa perruque afro blonde platine, ses robes fourreau et ses nuées de strass, elle a des allures de reine du disco échappée des années 1970. Sur scène, avec son groupe SqueezeBOX!, qu’elle aime présenter comme «le seul groupe de rock’n’roll queer du monde», Gloria se partage le micro avec la drag queen new-yorkaise Sherry Vine, réinterprétant à la sauce «sex, drag and rock’n’roll» les succès de groupes tels que Radiohead ou les White Stripes.
Elle officie également comme DJ depuis une quinzaine d’années. Après avoir fait ses débuts derrière les platines du club gay berlinois SchwuZ, elle électrise aujourd’hui les soirées GMF au Weekend, une boîte perchée dans un building de l’Alexanderplatz, et se produit dans toute l’Allemagne. Elle a également ses habitudes à Tel Aviv et à Zurich, au Heaven et au Kaufleuten.
Pourtant, ce soir-là, Gloria n’est pas attendue pour un show. Engagée à une soirée de gala organisée à l’occasion de la Berlinale, elle sera «seulement là pour être belle et [se] saoûler». Sa silhouette de gratteciel (1m97 sans talons), son excentricité et son humour désopilant ne séduisent pas seulement les patrons de clubs gays, mais s’arrachent aussi dans les soirées mondaines. «Gloria est à la fois une partie de moi et un masque, sous lequel je peux me permettre de faire des choses que Michel n’oserait pas faire. Je peux flirter, être plus insolent, offensif. Je suis une sorte de clown, cela te donne une liberté. Les drag queens sont rarement considérées comme des artistes, plus comme des clowns», confie Michel, tandis qu’il fait disparaître ses sourcils sous une pâte épaisse et barde son menton de zébrures de rouges à lèvres pour camoufler une fine couche de poils. «Il faut d’abord démaquiller l’homme avant de maquiller la femme par-dessus!»
«Salope de comptoir»
Autant qu’il se souvienne, Michel a toujours aimé s’habiller en femme. Enfant, il s’amusait à faire des défilés de mode en chemise de nuit avec sa soeur. Après des études de danse classique interrompues à cause d’une blessure, il suit des cours de stylisme et travaille un temps dans les ateliers de la Deutsche Oper, un des trois opéras de Berlin. Aujourd’hui encore, il coud lui-même «les robes de Gloria». Il choisira finalement de vivre la nuit, en rejoignant le bureau de programmation du mythique club rock SO36, à Kreuzberg. C’est au début des années 2000 qu’il deviendra Gloria Viagra et en fera ce métier qui lui va comme gant.
Regrettant que les drag queens soient la plupart du temps considérées comme «des bonbons de soirée vides de contenu», Michel-Gloria s’engage à sa façon en manifestant pour les droits des personnes de la communauté homo. L’an dernier, il a mené une série d’interviews avec des responsables politiques des différents partis allemands à l’occasion des élections au Bundestag. Mais il sait tout de même apprécier la légèreté qui colle aux basques de Gloria, comme dans son émission web Thekenschlampe («salope de comptoir»), où il interviewe des célébrités gay dans leur bar préféré un verre de prosecco à la main, en les faisant boire plus que de raison pour délier leur langue. Pas question par contre de tout se dire. Quand on lui demande son âge, elle répond: «Blonde!»
Digital artist Michael O‘s bio says he’s a full-time Bollywood movie poster artist, which is really cool all on its own. His Deviant Art profile has all kinds of sexy futuristic goodness, plus a terrific update on R2D2 and Rosie the Riveter’s We Can Do It poster. See also: this great Empty Kingdom interview as well as this feature on the artist, with the original photographs side-by-side with his final versions.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.J’adore les tatouages, image couchée sur le corps, illustration de la personnalité profonde de l’individu qui s’affiche à sa surface. Le tatouage m’appelle, m’interpelle, m’incite à l’admirer, à sublimer les formes. Terminé l’image du tatouage tribal d’appartenance à un clan, le tatouage du taulard ou Yakuza, maintenant, le tatouage devient (certes dans une toute petite…
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Le corset rôôôse |
Le jupon de danse noir |
La couronne de princesse |
La parure de bijou ( trop fière d'avoir rajouté les noeuds moi-même ^^ ) |
Les gants noirs |
Et leurs bijoux rôôôses |
La touche Rock : le sac contemporain |
La solution anti-maux-de-pieds-debout-en-talons-toute-la-soirée : les demi-pointes |
Vu sur Catalogue 2014 de la collection e-ros
Ces derniers jours, voire ces dernières semaines, j’ai travaillé à la mise à jour du catalogue 2014 de la collection e-ros. La collection comprend actuellement 50 publications. C’est donc, avec les publications de l’année en cours, une petite soixantaine d’eBooks qui figure dans ce nouveau catalogue. Quelques nouveautés par rapport à l’ancien catalogue, pour celles […]
Cet article provient de Littérature érotique
Il n’y a pas que dans les palais présidentiels et les Parlements du Nigeria, de la Russie ou de l’Ouganda que s’élaborent les lois les plus homophobes. Depuis la fin février, le modeste conseil communal de Trente (nord-est de l’Italie) débat d’une motion qui prévoit rien de moins que de retirer les enfants à leurs parents, si ceux-ci sont un couple de même sexe.
Intitulée «Save the children! Les droits des enfants ne sont pas ceux des couples gay», cette «motion de la honte», comme l’a surnommée la presse transalpine, est défendue par un certain Claudio Cia. Cet élu de l’opposition municipale de droite propose de charger les services sociaux de «vérifier l’environnement» de l’enfant et de dénoncer «l’absence d’une figure maternelle ou paternelle» auprès du maire. Lequel serait amené à «prendre des dispositions pour le placement immédiat de l’enfant dans un environnement propice à son plein épanouissement humain jusqu’à ce que l’on puisse répondre à ses besoins de protection en se référant aux autorités judiciaires.»
«Digne des pires régimes totalitaires»
Le réseau LGBT national Arcigay a qualifié la proposition de «monstrueuse»: «C’est un acte inouï, digne des pires régimes totalitaires, un manifeste de l’ignorance et d’incivilité qui manipule la Constitution et déforme les traités de défense des droits de l’enfant pour revendiquer le droit de décider à la place des enfants et de leurs parents.» Ce délire homophobe qui aurait dû passer tout droit à la poubelle est toujours à l’ordre du jour du conseil municipal de cette ville de 120’000 habitants… Après trois longues heures de débat, la semaine dernière, la séance a été ajournée. Les élus remettront ça le 25 mars.
La "prostitution" : on peine à la définir, mais il suffit de prononcer le mot pour qu'une foule de clichés se présente à nos esprits. La délégation du Mouvement du Nid de Loire-Atlantique est heureuse de vous ouvrir ses portes pour en discuter, autour d'une performance artistique.
Infos pratiquesRendez vous à 15 heures, 21 allée Baco, à Nantes.
Tramway ligne 2 et 3 arrêt hôtel Dieu.
Pour faciliter l'organisation, merci de nous indiquer votre participation par un petit mail !
DÉMYTHIFIER, verbe trans. [1]
Débarrasser (un personnage, une entité abstraite) de ses aspects mythiques qui voilent la réalité sous-jacente.
Les mythes ne manquent pas concernant le système prostitutionnel, en général pour l'enjoliver - on pense à "Belle de Jour" - ou pour le tenir à distance - n'invoque t-on pas ces "réseaux de trafiquants étrangers" pour mieux oublier que "les clients" sont Monsieur Tout-le-Monde, notre voisin ?
Ce 15 mars 2014, nos militantEs et sympathisantEs vous donnent rendez-vous toute l'après-midi, pour découvrir notre lutte contre l'esclavage sexuel et la marchandisation des corps et réfléchir et débattre du véritable visage de la prostitution.
Nous sommes au coeur de l'actualité : il y a quelques semaines seulement après l'adoption en première lecture par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitueur, et le Parlement européen a voté le 26 février dernier en faveur d'une résolution [2] qui établit que la prostitution est une violence.
Nous vous proposons de découvrir notre documentation, ainsi qu'un clip vidéo et une réalisation artistique originale, "Prostitution, démythification d'un esclavage moderne".
[1] Source : Le Trésor de la langue française informatisé, CNRS.
[2] À lire, Prostitution : le Parlement européen vote en faveur de la pénalisation des clients et du soutien aux victimes !.
Bander le matin. Pour la plupart des hommes, ça n’est même pas un sujet. C’est normal. Vous vous réveillez, le drap forme un tipi sur votre sexe, petit (soyons raisonnable). Et c’est normal, le quotidien du pénis d’un homme.
Le monde peut bien sûr tourner sans qu’on se pose de questions à ce sujet, mais quand on commence à y réfléchir (comme moi, poussée par un collègue curieux), le gourdin du matin cache tout un tas de questions.
Pourquoi la verge des hommes, sans qu’on lui ait demandé son avis, décide parfois, comme ça, de prendre son envol ?
Deux à trois fois par nuit en...Amanda COETZEE est sud-africaine. Rédemption est son deuxième roman.
Résumé
Harry O’Connor officier de police londonien panse ses blessures dans sa famille des gens du voyage, des Travellers. Il a tué son père qui était un tueur en série et sauvé le jeune garçon qu’il tentait d’assassiner.
Son amie, Emily Meadows, l’appelle au secours. Elle aimerait qu’il se rende en Albanie pour ramener une mère et sa fille.
Extrait
Eté 1986
Londres, Angleterre
Beth se réveilla dans l’obscurité avec le goût pâteux des produits chimiques sur la langue, l’empêchant de déglutir. Cependant, elle persévéra et finit par produire assez de salive pour humecter ses lèvres. Son corps, celui d’une jeune fille de quatorze ans, était douloureux comme celui d’une vieille femme, et lorsqu’elle se frotta les bras, elle remarqua des bleus qui n’existaient pas la veille. Elle regarda autour d’elle, mais la pièce et son contenu lui restaient obstinément inconnus. Les jambes tremblantes, elle se leva avec lenteur et fit courir ses doigts dans ses cheveux défaits. Elle se sentait comme un cadavre et n’avait pas besoin de glace pour savoir qu’elle devait avoir l’air encore pire.
Elle remarqua pour la première fois qu’elle était nue ; merde, combien avait-elle bu et fumé au juste hier soir ? Instinctivement, elle se couvrit d’abord avec les mains, puis en relevant et drapant la fine couverture autour d’elle. Elle fronça le nez avec dégoût ; la toile puait la sueur, et pire - pile ce dont elle avait besoin avec un estomac déjà en vrac. Elle chercha ses vêtements des yeux mais ils avaient disparu, tout comme son sac qu’elle souvenait vaguement de porter.
Fait chier.
Elle prit une profonde inspiration et se força à rester calme ; une partie des évènements de la soirée refit surface et elle se rappela subitement le nom de la femme qui l’avait hébergée la nuit dernière, Tamara. Elle essaya de recoiffer sa frange et de rire du bordel qu’était devenue sa fugue à Londres. Ça ferait une super histoire à raconter à ses potes lorsqu’elle serait de retour à Bedford. Si elle n’était pas punie pendant les trente prochaines années.
Elle traversa la pièce jusqu’à la porte en vacillant, déterminée à se donner une contenance avant d’affronter la femme plus âgée rencontrée dans le train la veille. La poignée de la porte était poisseuse et elle la tourna du bout des doigts ; comment avait-elle fait pour ne pas voir à quel point tout était sale hier soir ?
La porte résista, émit un grincement et finit par s’ouvrir sur un gros homme d’âge moyen en slip sur le canapé.
- Pas trop tôt.
Beth le regarda avec confusion puis horreur, avant de vider le contenu solide de son estomac sur la moquette déjà tachée.
D’une certaine façon - avant même que la baleine bouffie ne se lève en rugissant pour lui assener des coups sur la tête - elle savait qu’elle s’était mise dans un gros pétrin. Elle frissonna et prit conscience de la douleur alors qu’elle tombait, son bras formant un angle inhabituel lorsqu’elle atterrit sur le sol. Mais ce n’était qu’un bruit de fond comparé au hurlement dans son crâne. La couverture lui fut arrachée et elle se retrouva tirée par les cheveux sur le canapé, l’autre main comme une bidoche la frappant à coups répétés sur la tête et le visage.
- Tu me nettoieras ça plus tard, petite salope, mais d’abord, je vais te donner une bonne leçon.
Il la fit basculer et lui enfouit le visage dans un coussin avec tant de force qu’elle crut qu’elle ne pourrait plus jamais respirer.
En y repensant, elle souhaita que tel ait été le cas.
Mon avis
Une autre vision des Travellers et des personnes qui rêvent d’un monde meilleur, dure et passionnante. Tout n’est pas blanc ou noir pourrait résumer ce roman à la belle écriture.
Un bon moment de lecture.
Rédemption, Amanda Coetzee, éditions Toucan 320 pages 20 €
Traduction de Yoko Lacour
Pensez à acheter vos livres dans une librairie
Read about Belle Knox in her own words.
Mes amies de la Brigade Mondaine font une opération privée 2014 avec -25% de remise sur la lingerie et le prêt à porter du 10 au 23 Mars. Vous savez que je ne fais jamais de pub sur mon blog mais je vais faire une petite exception car le travail de sélection des créateurs fait […]
Cet article -25% chez la Brigade Mondaine, il ne faut pas le manquer est apparu en premier sur NXPL.
Voici la 26e cumpilation, je ne dirais pas qu’elle est incroyable mais elle a le mérite de faire un point sur ce qu’on a repéré dans la veille cette semaine sans oser vous en parler. Elle sera éclectique comme un fap curieux, elle sera étonnante comme un historique laissé ouvert. Sinon j’en profite pour vous dire qu’on a officiellement plus de quatre ans. On espère vous retrouver le 28 mars au ParisParis Club pour festoyer comme il se doit, on a tous besoin de faire la fête en ce moment, ça sera une bonne occasion. Je vous envoie également des bisous partout, surtout là où ça fait du bien, j’ai 30 ans aujourd’hui et je vous aime comme au premier jour. Smiley bonheur. — Gonzo
3 femmes et une cumpi• Lucie Blush, notre réa de porn préférée, nous parle d’une petite vidéo promotionnelle pour la nouvelle collection d’une marque de lingerie, La Fille d’O. C’est réel, sans mannequins aux mensurations rares, c’est frais, c’est baigné de lumière blanche à en faire crever Bergman et surtout, surtout ce n’est pas pompeux. Il faut dire que pour vendre des soutiens-gorge à cent soixante-dix euros pièce, il faut savoir communiquer efficacement.
• Stoya nous parle de l’illusion de l’anonymat pour les actrices porno dans un billet pour le New York Times. Le nerf de cet article est évidemment l’affaire Belle Knox, l’étudiante-hardeuse de Duke qui a cru pouvoir protéger son identité et dissocier ses vies à l’heure de l’Internet. « Toute cette histoire n’a pas besoin d’être aussi dramatique » tranche-t-elle. Notre comité approuve.
• Soraya Lynsada fait croire au monde qu’elle est une artiste contemporaine. On s’était fait piéger deux fois en lui consacrant des articles. Mais depuis, on a compris qu’elle ne faisait rien d’autre que foutre la merde sur Facebook. L’Étiquette, webzine des soirées amiénoises, vient d’être victime à son tour de cette branleuse professionnelle.
Chez nos confrères en Amérique• PornHub a invité les Workaholics à assister au tournage d’un film porno. Ce petit coup de pub fait suite aux déclarations d’Adam DeVine dans une interview pour Rolling Stone, au cours de laquelle il a avoué se laisser souvent distraire par les sirènes du tube lorsqu’il tentait de travailler chez lui. On attend toujours la réponse des Workaholics. On attend également qu’Adam, son manager, ou on ne sait qui, daigne répondre à notre demande d’interview.
• Vladimir « maître du monde » Poutine fait fantasmer Calico Rudasil sur Peeperz, qui conclut par expérience que l’intransigeant homme de fer et de gaz passe de dominant à dominé lorsqu’il quitte le Kremlin pour rejoindre sa couche. C’est toujours cette histoire d’homme de pouvoir fatigué de donner des ordres. Les gros stra et la lingerie féminine, tels seraient les fantasmes de Vlad.
• Popporn nous est revenu avec régularité depuis quelque temps. La verve fleurie, la verge aussi, ils nous content l’histoire de cet enfoiré pépère qui lâche des photos de sa gow sur Twitter, revenge porn sans équivoque, mais que le juge ne condamne pas parce que la loi aux USA est naze et que, apparemment, Twitter ne serait pas public. Wow.
• Ski de fond, péniches et flippers : les cent quatre-vingt douze microtaxes françaises ne rapportent presque rien à l’Etat, quand leur collecte ne leur coûte pas d’argent. Bercy a décidé de faire le ménage et d’en supprimer la majeure partie. La taxe sur le porno, qui rapporte un mirobolant demi-million d’euros chaque année, pourrait bien y passer. Tant mieux, c’était une taxe « morale ».
• Customs4U lance Custom Offers, qui permet aux utilisateurs du site – modèles et fans – de négocier plus que des vidéos : il est désormais question d’appels Skype, d’abonnements au site officiel de l’actrice, de numéros de téléphone personnel, de photographies et même de rencontres dans la véritable vraie vie réelle.
Pendant ce temps-là, dans le projet Internet• À la question, pourquoi une vidéo avec des tortues qui baisent, Reddit répond « fuck it, why not ? ». Et ces petits filous de redditors ont plus que raison, puisque le délicat mâle tortue s’échine, le souffle haletant à conclure sa peine et le râle de soulagement est un délice. À voir.
• Le débat scientifique qui entoure le secret du plaisir féminin vient d’être ravivé par une étude menée sur « trois volontaires en bonne santé » à la demande de Discover. Selon leurs conclusions, seul le clitoris est impliqué dans les deux types d’orgasmes reconnus jusqu’ici, le clitoridien et le vaginal. Lors du premier, seule la partie externe de l’organe est stimulée ; lors du second, c’est uniquement sa racine profonde qui bosse. On vous parie que cette étude sera radicalement contredite d’ici deux semaines.
La main dans le caleçon, je tape ces mots moites à deux doigts, j’essaye d’accélérer pour que l’attente de la lecture rédemptrice vienne plus rapidement, mais je ralentis entre deux sursauts, histoire de ne pas écrire n’importe quoi. Se branler demande de la méthode et au-delà de la jouissance, il s’agit d’une recherche spirituelle pour mieux se connaître ou alors c’est un truc dégueulasse et le Seigneur Tout-Puissant de là-haut dans les nuages au Paradis nous jugera sévèrement pour nos fautes.
Perso, je prends perpète le jour du Jugement dernier, même en tant que Saint-Sernouille. Mais, je m’en cogne au fond, parce que Dieu se trouve partout, tout le monde le dit. Il est donc dans mon slip et je suis certain qu’il veille sur mes branlettes avec amour.
Mais bon, les sectes protestantes ne pensent pas pareil et Evan McMurry, pour AlterNet.org, recense les quelques tentatives cléricales de décourager les fappeurs et fappeuses de leur démoniaque pratique.
La guerre aux fappeurs est déclarée
Je ne vais pas tout détailler parce qu’on sait bien que la branlette rend oisif et paresseux, mais il existe cette super production des mormons milliardaires, où le fap est une guerre filmée par Steven Spielberg, où l’envie de s’astiquer est un haut dignitaire nazi à supprimer. Et surtout, « on ne laisse pas un blessé sur le champ de bataille » les petits gars, on le soutient et s’il insiste, on peut lui filer un coup de main. Mais rapido alors, derrière un buisson, histoire que personne ne vous gaule. Oui, il faut savoir tendre la main à un fappeur en détresse. #NoHomo. Les fappeuses aussi, remarquez. #NoHomoPareil.
D’ailleurs, les femmes qui se branlent ont également leur mouvement pour trouver les chemins de Dieu. Elles peuvent compter, ces pécheresses, sur le Ministère des sales filles (Dirty Girls Ministries). Non, Stomy Bugsy ne se remet pas au rap. Argh ! C’est cracra la masturbation, le sexe, la chôtte, beurk. Mimi Cracra, le fap, elle aime ça, disait la chanson. On l’a retrouvée morte dans une mare de squirt la petite dégueu, entourée de DVDs piratés, elle avait fait une OD de porno émétophile.
Mimi Cracra, pourquoi as-tu fait ça ?
Avant de retourner à nos frénétiques pulsions, les témoins de Jéhovah ont un mot à dire aux sourds sur Youtube. Normal, le fap provoquant la surdité, le meilleur moyen d’atteindre la population touchée par ce fléau est d’utiliser la langue des signes. Même si, arrivé à ce stade, il semble trop tard pour sauver ces âmes perdues. Un petit malin a rajouté du 50Cent sur la vidéo silencieuse, histoire de contenter également ceux qui ne comprennent pas bien la signification de ces gestes. L’original propose les sous-titres pour les intéressés.
On rigole, on rigole, mais les NoFap nous ont prouvé que certains vivaient mal la branlette, qu’ils en abusaient, car elle comblait un mal-être qui n’avait rien à voir avec la pornographie. Alors, on respecte ceux qui viennent en aide aux fappeurs tristes, mais par pitié, foutez la paix aux fappeurs joyeux.
Allez viens mon vieux ! on va mater du #prolapse, ça nous passera l’envie
Non, vous n’aurez pas notre liberté de fapper !
Millie Brown est une artiste contemporaine qui peint avec ses vomissures. Depuis 2005, elle régurgite un mélange de lait et de colorants alimentaires sur ses toiles, ça se vend très bien et très cher. Hier soir, Millie Brown était l’invitée de Lady Gaga pour son bref concert au SXSW ; dans une sorte de double performance, la chanteuse s’est fait vomir dessus par l’artiste qui venait de jeûner pendant plus de deux jours, histoire de ne rien régurgiter d’autre que le joli mélange émeraude qu’elle avait préparé pour l’occasion. Forcément, ça a un peu marqué les esprits. Ce n’est pourtant pas la première fois que Lady Gaga et Millie Brown travaillent ensemble.
Nous ne saurions remercier Lady Gaga assez chaleureusement ; il était plus que temps de sensibiliser le grand public à la pratique de la douche romaine. Vous savez, les japonaises qui se vomissent dessus ou sur des poulpes, un sadique de votre entourage vous a forcément infligé l’une de ces vidéos. Nous on a beaucoup aimé, esthétiquement c’était très réussi, bis. D’autant que l’expertise de Millie Brown en la matière leur a permis de dépasser la simple émétophilie jaunâtre et grumeleuse à la Max Normcore : cette performance scénique transcendante, ce n’est ni plus ni moins que du colored enema par le haut.
Enfin, on reconnaît l’autre extrémité du tube gastrique à sa juste valeur. Il n’y a pas de raison que l’on puisse faire jaillir des couleurs par le cul mais pas par la bouche, faites cesser l’inégalité des orifices ! Le sphincter n’a pas le monopole de la couleur. Lady Gaga et Millie Brown ont peut-être défriché une toute nouvelle niche à la fois artistique et pornographique, serions-nous face aux prémisses d’une nouvelle ère ? On attend avec impatience l’enema-vomi simultané, genre Technicolor viscéral, un truc d’une intensité à faire chialer Klein et Pollock, à leur faire amèrement regretter la vanité du bleu et du no. 5. En tout cas, joli coup de pub. On attend maintenant le site dédié, par contre pas de Clips4Sale possible, si le gag-reflex est autorisé, le vomito y est formellement interdit : « No Vomit - You can not show any vomit in any clips, videos or images ». A bon entendeur.
Que ne ferait-on pas pour vendre des slips? La griffe de sous-vêtements masculins québécoise Undz a inventé un nouveau concept. Dès dimanche, elle lance une police d’assurance pour les parties intimes de ses clients. Le contrat est offert à partir de trois culottes achetées. «Un homme peut assurer sa voiture, son chien, sa maison, sa vie… alors pourquoi pas son pénis? J’ai pensé que c’était absurde», explique le fondateur de la marque, Bernard Doré, dans un communiqué de presse. «C’est pourquoi Undz, poursuit-il, permet à tous les hommes, partout dans le monde, de protéger leur bien le plus précieux.»
Restrictions
C’est la prestigieuse Lloyd’s de Londres qui couvre les dégâts intimes, à hauteur de 50’000 dollars. Les personnes intéressées sont priées de bien lire les conditions du contrat: la compagnie ne prend pas en charge les opérations de réassignation de genre ni les mutilations infligées par des proches. Undz, qui n’a pas l’air de prendre son offre promotionnelle trop au sérieux (il n’y a qu’à voir la pub gore ci-dessous), affirme que 16’000 hommes dans le monde subissent des blessures accidentelles dans cette région de leur anatomie chaque année. «On a trouvé le chiffre sur Google», avoue la porte-parole de l’entreprise.
Onze jeunes hommes ont été condamnés jeudi à 100’000 couronnes (14’500 francs / 12’000 euros) d’amende et 160 à 190 heures de services d’intérêt général après avoir été reconnus coupables d’un crime de haine. La victime, un quinquagénaire gay, était tombée dans un guet-apens, après avoir été contacté sur le site de drague Gaysir.no.
Arrivé sur une plage des environs d’Oslo, l’homme avait vu le groupe de jeunes, armés, se précipiter sur lui en hurlant «sale pédé» et d’autres insultes homophobes, raconte TheLocal. Il s’était enfui dans les bois, poursuivi par ses agresseurs, qui ont tiré sur lui avec leurs fusils, en fait des armes soft-air. Profondément traumatisé par l’attaque, survenue le 1er novembre 2012, la victime a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Les prévenus, âgés de 19 à 20 ans, ont expliqué devant la cour qu’il avaient entrepris de «nettoyer» la plage – leur lieu de rendez-vous favori, par ailleurs un site de drague homosexuelle.
Deux adolescentes, à la pointe du couteau
Ont forcé un garçon autiste à se branler
Et copuler avec un chien sur vidéo;
La culture du viol, quelle calamité !
How did I miss this gem? Ellen von Unwerth’s sexy short “Sexy Boudoir / Glam Cabaret” for Madame Figaro (magazine) is sweetly silly, and wholly enjoyable. The Citizens of Fashion have a gallery from the session in an easily viewable, nice large hi-res post.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.La résistance s’organise contre la censure anti-pornographie décidée par Vine il y a exactement une semaine. Sur le blog de l’équipe, on peut toujours lire cette épitaphe sentencieuse : « le porno ne convient pas à notre communauté. » Conner Habib, acteur gay intello et spécialiste de la vidéo de six secondes avec du zizi dedans, a immédiatement manifesté son mécontentement en ouvrant une pétition sur Change.org ; pour le moment, il a récolté un peu plus de mille signatures. « Vine fait une erreur en choisissant de croire que sa communauté est favorable à la censure » explique-t-il. « Pour notre part, nous ne trouvons rien de positif à cette pente glissante. »
Conner Habib cherche à réunir mille cinq cent noms ; il les obtiendra. Ceci dit, mille cinq cent personnes ne représentent pas grand chose face aux quarante millions d’utilisateurs que compte Vine. Il y a fort à parier que cette protestation ne portera pas ses fruits, ce qui est bien dommage. Plusieurs grands noms de l’industrie ont néanmoins manifesté leur soutien à l’entreprise de Conner Habib, dont Jessy Adams et Maggie Mayhem. On espère que l’argument d’autorité permettra au moins d’engager une discussion avec l’équipe de Vine. En tout cas, nous on vient de la signer.
#StopVineCensorship @vineapp There is nothing comfortable to people about the slippery slope of censorship.
— Jessy Adams (@JesseJo) 8 Mars 2014
Also, so sad that Vine will now be censoring content. The internet should be a marketplace of ideas. #StopVineCensorship
— Maggie Mayhem (@MsMaggieMayhem) 7 Mars 2014
La délégation du Mouvement du Nid de Paris est heureuse de vous inviter à son prochain ciné-débat, organisé en partenariat avec l'UNEF.
Infos pratiquesLe jeudi 13 mars 2014 à 19h30,
à l'AGECA, 177 rue de Charonne, à Paris (75011)
Entrée gratuite, sur inscription uniquement.
Pour s'inscrire, merci d'utiliser ce formulaire !
Des extraits du film Mes chères études de Emmanuelle Bercot seront diffusés.
Un jour, j’ai eu 11 ans, et les magazines pour adultes étaient trop haut sur les étagères de mon buraliste préféré. Je trouvais alors mes premiers émois dans les rubriques sexo d’une presse censée m’être destinée. Star Club, Fan2, tous avaient leurs pages dans lesquelles un médecin quelconque rassurait les lecteurs et lectrices sur les épreuves que l’adolescence leur imposait. Un professionnel toujours bienveillant était là pour répondre « non » à la question qui bien souvent ponctuait ces courriers désespérés : « c’est grave, docteur ? »
Aujourd’hui, je n’ai plus 11 ans. La presse, je la consulte désormais quotidiennement, c’est ma job, comme on dit du côté de Montréal. Fini les Star Club, fini les Fan2 ; aujourd’hui c’est dans le très sérieux Guardian que j’ai retrouvé ma rubrique préférée. Mais aujourd’hui, le docteur, ce n’était pas Christian Spitz. Aujourd’hui, le docteur, c’était Dave 1, la moitié d’un des groupes les plus classes du monde : Chromeo.
Chromeo, sort son prochain album, « White Women » le 5 mai prochain. Et avant ça, Chromeo soigne sacrément sa promo, distillant les titres au compte-gouttes, en passant ça par Soundcloud, ça par une annonce Craigslist à Minneapolis. Et là, exercice promo ou pas, Dave 1 ouvre les courriers du coeur outre-Manche.
Quels sont alors les précieux conseils du Docteur Dave ? On apprend par exemple que lorsque qu’on ne sait pas danser, la lumière du club est notre meilleure amie. On apprend aussi – en doutait-on encore ? – que la Team bonne bouffe compte Chromeo dans ses rangs. À la question « quel cadeau faire à ma femme pour notre 25e anniversaire de mariage en étant fauché ? » il répond « un bon repas » et lorsqu’on lui parle d’Happy Fat, cette petite poussée sur la balance que provoquerait l’excitation de l’amour, il nous rassure : « I think happy fat is sexy« .
Assez vite cependant, le courrier du coeur laisse sa place à des questions un peu plus perso, type AMA, et David Macklovitch n’hésite pas à se livrer. Threesome ? « Je n’ai pas assez d’expérience dans le domaine ». Strangulation ? « Tant que c’est fait dans le respect, c’est ok ». Team lumière allumée ou éteinte ? « Un stroboscope ». Dave ne se départit pas de son humour quand il s’agit d’évoquer l’influence néfaste que peut avoir Netflix sur une vie sexuelle. « Le sexe va finir par être considéré comme quelque chose qui arrive une fois qu’Homeland s’achève » déclare-t-il, assez fataliste.
Mais au Tag, on veut en savoir plus. Alors Chromeo : c’est quoi ton porn ? En attendant d’avoir la réponse à cette question qui nous taraude tant concernant l’un de nos groupe préférés, on repart remuer nos boulis sur Sexy socialite en attendant de faire la fête avec Dave 1 et P-Thugg le 5 mai, ou le 3 juin à Paris. Simple, et funky.
Internet va si vite, c’est plus les autoroutes de l’information, c’est la Voie lactée de la réactivité. Hier, on a tous buzzé sur la vidéo attendrissante du First Kiss, on s’imaginait à leur place, l’émotion nous submergeait. On se rappelait le nôtre, de premier baiser. C’était chouette.
Aujourd’hui, Pimms Girl, un groupe de comédiens de Los Angeles, a tourné sa version : First Handjob. Vous vous souvenez de votre première branlette ? par une autre main que la vôtre évidemment. Moi, j’ai du mal, je crois que je fais un blocage. Des flashs remontent parfois à ma mémoire ; c’est à base de douche, d’entraînement de basket et de ce garçon aux cheveux blonds… Enfin bref, rigolons plutôt en matant le touchant moment où un inconnu ou une inconnue pose ses doigts sur une teub pour la première fois.
Eh non: n’en déplaise à ceux qui croient que le monde est sous la coupe de puissants homosexuels, le club des super-riches n’est pas truffé de magnats ouvertement gay, lesbiennes, bi et trans. Dans son classement mondial des milliardaires, le magazine américain «Forbes» n’en a déniché que sept… sur 1645. Sans suprise, presque tous sont Américains. Le premier reste le producteur de musique et investisseur américain David Geffen – 227e fortune mondiale. Découvreur des Eagles ou de Guns N’Roses, il est aujourd’hui, à 71 ans, à la tête d’une fortune dépassant les 6 milliards de dollars, notamment à travers ses participations dans Apple et dans les studios DreamWorks.
Au deuxième rang des mégafortunes LGBT se trouve le cofondateur de PayPal Peter Thiel, 46 ans. Il est à la tête d’un pécule de 2,2 milliards de dollars, qu’il a accumulé grâce à des placements précoces dans une petite boîte nommée Facebook.
Première trans
Pour la première fois, une personne transsexuelle apparaît cette année dans le classement de «Forbes». Héritière de la famille propriétaire des hôtels Hyatt, Jennifer Pritzker (1,8 milliard de dollars) est à la tête d’un fonds d’investissement. Elle a publiquement annoncé son changement d’identité de genre l’été dernier.
Vient ensuite les seuls non-Américains du classement: le couple italien Domenico Dolce, 56 ans, et Stefano Gabbana, 51 ans. Les propriétaires de la griffe de mode éponyme disposent de 1,65 milliard de dollars chacun. Dans le même domaine d’activités, le boss du label Kors de prêt-à-porter féminin, Michael Kors, fait son entrée dans le classement (1 milliard). Enfin, le magnat de l’équipement médical Jon Stryker (1,6 milliard) apparaît aussi dans la liste des super-riches. Stryker figure, par ailleurs, parmi les plus importants donateurs pour les associations de lutte en faveur des droits des LGBT aux Etats-Unis.
Enchevêtrements – Vanda Spengler
Tous à poil… Ca fait peur à Jean-François Copé, mais on a tous un corps, caché derrière nos habits. Ce truc qu’on est des milliards à partager sur terre, l’enveloppe qu’on habite, pourquoi doit-elle être choquante ? Pourquoi la cacher ? Peut-on regarder les corps comme des objets, faisant partie d’un paysage ? Pourquoi les seuls corps qu’on a le droit d’afficher dans l’espace public sont les images érotisées des pubs et des magazines ?
A son corps défendant, ce sont toutes ces questions que pose la photographe Vanda Spengler avec son travail. Elle regarde le corps comme un tout dont le sexe n’a pas plus d’importance que le reste, et place ses modèles dénudés dans les forêts, les parkings souterrains, les halls de gare pour en faire des images.
Le nu n’est pas l’érotisme
Dans un fascinant documentaire nommé « Vanda Spengler… Aura ta peau », réalisé par Antoine Desrosières bientôt diffusé en DVD et sur Normandie TV (oui, Normandie TV existe, oui Normandie TV diffuse des documentaires sur des photographes de nu, ça vous épate hein ?), on voit Vanda Spengler à la baguette, entassant les corps de ses modèles en autant de paysages.
« Je suis son travail depuis longtemps. Je suis intéressé par le regard nouveau qu’elle porte sur le corps, et par les questions qu’elle amène à se poser à ses modèles et à son public », dit Antoine. Le corps et l’érotisme, d’abord. Vanda explique qu’elle photographie les corps sans aucun regard sexuel sur eux. Mais voir un nu, cela suscite souvent chez le spectateur un décodage érotique. « Le nu fera toujours écho dans l’inconscient collectif au désir, à l’érotisme, et cela me surprendra toujours! » dit Vanda. « Lorsque je mets en scène les corps, fragilisés, abîmés, dans des postures anti-glamour au possible, je me demande bien comment on peut trouver cela propice au désir… J’ai pris le parti de rester honnête dans ma démarche, dans mon regard, et d’accepter que les spectateurs ne reçoivent pas forcément le bon message. »
Le choc de la peau
Vanda affirme ne pas s’intéresser à la problématique de choquer ou pas les gens avec des corps dénudés. « La nudité fait partie intégrante de mes photos car elle révèle les êtres, ils ne peuvent pas tricher, pas se cacher. Et je ne vois rien de choquant à mon travail, je ne comprends pas lorsqu’on leur affuble ce qualificatif. Dès qu’on ne montre pas le bonheur en image mais une forme de détresse on est choquant, c’est drôle! Moi je suis plutôt choquée par la sur-sexualisation ambiante dans la pub et à la télé et mes images vont à l’inverse de cette expression là, du moins je l’espère. »
Vanda ne s’affirme pas comme une militante… Pourtant, ses séances à l’arrache de prises de vues de groupes de modèles nus dans des lieux publics ont tout pour titiller les autorités et les lois. Les passages les plus savoureux du documentaire sont d’ailleurs ceux où on observe la confrontation du public avec des corps nus qui les surprennent. Certains détournent le regard, d’autres passent comme si de rien n’était, d’autres encore sortent leur téléphone portable pour faire des photos… avant que les garants de l’autorité ne s’en mêlent. Ce qui se termine en général par une expulsion des lieux. Les arguments avancés sont toujours indirects : « le propriétaire ne va pas apprécier», « ça va choquer les enfants », à croire que personne n’est vraiment indisposé par la nudité, c’est pour protéger les autres.
Vanda, un tyran gentil
Les compositions de Vanda ont beau avoir l’air désolé, sombre ou tristes, les spectateurs ne peuvent s’empêcher de les juger à l’aune de leur éventuel niveau d’érotisme. Après une saisissante séquence filmée à Paris, gare de l’Est, en plein jour, lors d’une séance de prises de vue de son tas de corps nus sur un quai et dans le hall, Vanda revient sur le lieu de son crime. Elle trimballe un portant sur lequel elle a accroché ses clichés – elle appelle ça « l’expo mobile ». Se fait virer par un préposé à la sécurité, parce que « vous n’avez pas les autorisations de la sncf », tiens encore une raison extérieure.
Elle déplace alors son expo mobile plus loin, dans la rue (c’est tout le côté pratique de faire une expo mobile). Les passants, intrigués, vont y voir de plus près. Et de se demander entre eux « ça te choque, toi ? » « euh… moi non… », ou d’évaluer si les clichés sont sexuels ou pas. Comme les films de Lars von Trier, qu’elle cite beaucoup en référence et qui n’a pas son pareil pour révéler les censures, l’art de Vanda ne peut pas être coupé des réactions qu’il suscite dans la société. C’est un tout.
Elle s’interroge aussi beaucoup sur son rapport à ses modèles : doit-on être tyrannique pour obtenir le résultat qu’on désire ? Antoine Desrosières est aussi intéressé par ces questions éthiques que Vanda se pose. « Ces interrogations ne sont pas résolues chez elle, c’est donc spectaculaire à observer. J’aime aussi le décalage apparent qu’il y a entre sa personnalité chaleureuse et exubérante et ses photos qui visitent un monde intérieur sombre. Ce décalage me semble « cinématographique ». Bref, cela fait d’elle un bon sujet de documentaire. »
En tout cas, tant qu’on ne sera pas tous à poil, l’art sombre de Vanda et sa bonne humeur désarmante nous interrogeront.
Pour ceux que cet article aurait intrigué, une double projection est prévue le 9 avril à Paris (19h et 20h30), au Raymond Club, 13 rue Dussoubs
Vous connaissez la passion de Gonzo pour le futur, il suffit qu’on évoque le mot pour entendre le bruit sourd de sa teub cognant contre le bureau. Pour lui faire plaisir, notre petite équipe cherche à quoi pourrait ressembler le porn dans l’avenir. On peut affirmer sans trop se tromper qu’il sera sur internet. J’enfonce une porte ouverte là, mais retrouverons-nous ces gens tout nus qui font du sexe sur les tubes ou sur les Netflix du porn ?
Personnellement, j’ai eu ma période Xhamster, mais ça n’a pas duré. Les pubs, la recherche interminable, la mauvaise qualité, le temps de chargement m’ont rapidement lassé et que dire des trailers promo… Mes habitudes préfèrent le confort de visionnage du lecteur VLC et d’une fappothèque bien fournie. Pour cette raison, j’argumente dans nos débats en faveur des vidéos en illimité, comme la musique sur Deezer ou Spotify. Quand UGC avait lancé sa carte donnant accès à tous les films pour un abonnement mensuel, je m’étais rué dessus comme les sites internet se jettent sur une actu Pornhub. Quand Free avait proposé son offre « triple play », j’avais résilié mon forfait 50 heures AOL en moins de deux. L’illimité me fout la gaule, tout simplement.
Depuis son ouverture en janvier, SkweezMe n’arrête pas d’enrichir sa collection. Chauntelle Tibbals sur Uproxx nous fait l’article du site. Il compte plus de 35 studios, ajoute environ 30 nouveaux films par semaine, accepte les bitcoins et fonctionne avec des jetons. Chaque jeton dure 24 heures et n’a pas de date de péremption. On peut acquérir 3 jetons pour 2,97 dollars ou 90 pour 86,65 dollars. Les marathoniens de la branlette approuvent dur comme fer ; les autres aussi, ça fait le film à 1 euro quand même.
Cependant, SkweezMe n’a pas dans son catalogue de studios de premier plan et si tu veux te toucher sur l’habile Remy Lacroix faisant du hula-hoop, ce n’est pas là que tu la trouveras. Heureusement, il existe Xillimité de chez Dorcel. Pour 10 euros par mois, on accède à presque tous les films du studio, plus plein d’autres prods françaises et internationales. La variété est bien meilleure chez eux, même si les nouveautés ne sont pas disponibles tout de suite. Les fans d’amateur français se gargarisent des outrages de Pierre Moro et de Jack Wood, tandis que les nostalgiques se repassent en boucle Les parfums de Mathilde ou le Very Best of de Mélanie Coste. Sur Xillimité, il y a vraiment de quoi faire.
Draghixa en boucle sur mon PC
On vous prépare un dossier plus complet sur les Netflix du porn, à lire prochainement sur le Tag. Le streaming légal a de l’avenir, même si les amoureux du mp4, comme moi, restent sur leur faim.
Après 4 ans d’absence, les éditions La Musardine sont de retour au Salon du Livre de Paris. En cette période d’invasion de textes « érotiques » chez tous les grands éditeurs de la capitale, il fallait bien que le public retrouve un point d’ancrage, sur un stand où l’on trouve l’érotisme décliné sous toutes ses formes, pour tous les goûts…
Les nouveautés 2014…
On découvrira sur le stand de la Musardine les dernières parutions, reflet de l’éclectisme de la maison :
Sexe, mensonges et banlieues chaudes, le premier roman de Marie Minelli, qui enfonce le clou de la vague chick porn, après le succès de Sex in the Kitchen d’Octavie Delvaux : des comédies érotiques et romantiques made in France !
Osez l’infidélité, de Pierre des Esseintes, où comment comme François, Valérie, Julie et les autres, vivre au mieux cette situation très en vogue.
La Putain et le Sociologue, un livre à deux voix, laissant la parole à une prostituée libre et heureuse, mise en regard de l’analyse du sociologue Daniel Welzer-Lang. Un livre précieux pour éclairer les débats actuels.
Seront présents plusieurs de nos auteurs, notamment Marie Minelli, Octavie Delvaux (Sex in the Kitchen), Claude H. (Grand Ecart), Gala Fur (Osez les jeux de soumission & de domination), Marc Dannam (Tout Osez !), Etienne Liebig (Sexercices de style) et l’incontournable Stéphane Rose (Misère-sexuelle.com).
… et toujours le fonds d’un éditeur de référence dans son domaine.
Le Salon du Livre est l’occasion de présenter l’ensemble du fonds de La Musardine, riche d’environ 250 titres aujourd’hui, dans tous les genres littéraires…
La collection « Osez », référence dans les domaines des guides pratiques de sexualité, qui fête ses 10 ans en 2014, sera particulièrement mise à l’honneur.
Mais aussi les textes classiques et contemporains en poche dans la collection de référence « Lectures amoureuses » (Sade, Musset, Anaïs Nin, Esparbec, Françoise Rey…), nouvelles érotiques dans la collection à thème « Osez 20 histoires »), les sommes encyclopédiques sur des sujets de société, les essais impertinents et pamphlétaires de la collection « l’Attrape-corps » (Misère-sexuelle.com, La Liberté d’offenser…), les beaux- livres (Pin-up d’Aslan)…
Et plein de surprises !
Le Salon permet à la Musardine de rencontrer son public, mais surtout de faire découvrir la maison à ceux qui ne la connaissent pas ou n’osent pas. Pour vous séduire, puisque ça fait partie de notre travail, nous vous avons réservé plein de surprises, que ce soit le soir de l’inauguration – où l’ambiance promet d’être réchauffée – ou durant le salon, avec des cadeaux, des auteurs plus sympathiques les uns que les autres, et notre team de choc prête à tout pour vous !
Accompagnée de son guitariste Serge Léonardi, Julia Palombe, la nouvelle diva des nuits parisiennes qui osent, viendra exceptionnellement présenter quelques chansons de Nue, premier album de son groupe Palombe & Creatures, pendant la soirée d’inauguration en live et en direct du stand de la Musardine !
Venez nombreux (stand F93) !
(oui mon moral est olympique)
Lorsque je suis fatiguée, que le militantisme m'épuise et l'inertie me tétanise, je suis tentée de relire ces mots de Rochefort :
"Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [....]
L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
Aller donc communiquer sur ces bases."
C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a "écouté" son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.
Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.
Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[...]"
Et puis je me ravise. Je réfléchis. Je redeviens raisonnable.
Les femmes féministes (si on ne tient pas compte de nos désaccords internes) représentent, quoi ? Allez faisons preuve d'un optimisme débordant ; environ 10% de la population. En face 90% de personnes qui n'en ont rien à foutre ou qui sont carrément contre les droits des femmes.
Alors, sortir les couteaux... Imaginez vous face à une foule de 200 personnes qui veut vous tuer et vous sortez votre couteau ?
Il va falloir se mettre en tête - que je me mette en tête - que le féminisme ne se passera pas des hommes.
Je peux bien écrire 500 textes expliquant ce qu'est le viol, tant que le groupe "hommes" ne sera pas bien convaincu qu'il ne faut pas violer, on n'arrivera à rien. Tant qu'il n'y aura pas une prise en compte nette qu'il y a un léger problème dans la construction du masculin, qui entraîne le viol (et rien que de déjà poser cela est une sorte de révolution totale qui me vaut la glorieuse réputation de haïr les hommes, on ne se demande jamais si les hommes haïssent les femmes pour autant leur faire du mal. Enfin on arrive à démontrer qu'un type qui éclate la tête d'une femme contre un radiateur commet un crime passionnel alors bon...).
En 15 ans de féminisme, jamais personne n'est venu me dire '"Mais dis donc, au vu des statistiques là, les hommes ne haïraient tout simplement pas les femmes ? Cela ne serait pas cela le problème ," Alors que en revanche, parce qu'on veut empêcher le viol, parce qu'on veut empêcher la violence conjugale, parce qu'on veut empêcher les discrimination, ca serait nous qui serions haineuses ?
Mais haineuse de quoi ?
Les choses sont simples. Des membres du groupe "homme" violent, battent, tuent et commettent des crimes sexo-spécifiques. On a déjà démontré 500 fois que la construction de la virilité pousse à ce genre de comportement.
Néanmoins, comme l'a démontré Gaëlle-Marie, on continue à emmerder les femmes. Ce sont les filles qui sont éduquées à ne pas être violées et jamais les ados mâles à ne pas violer. Tous les gamins (oui je sais, pas toi) sont élevés dans l'idée qu'ils doivent à tout prix fourreur leur bite dans une chatte le plus rapidement possible pour prouver leur normalité de mec hétéro viril MAIS on ne se pose jamais la question que le viol est un bon moyen de le faire. On nous sortira des millions d'études pour nous dire qu'il y a tant de femmes violées mais jamais aucune étude pour nous dire qu'il y a tant de mecs violeurs. On prend un groupe d'ados à la puberté, qui va passer u nombre d'heures non négligeables à se tourner autour et à picoler/prendre des drogues ; TOUTES les filles auront eu droit à leur couplet à la con visant à réprimer leur liberté afin de ne pas être violées, AUCUN garçon n'aura jamais été éduqué à ne pas violer parce qu'on n'arrive simplement pas à imaginer que cela arrive au fond.
Le féminisme a connu différentes phases ; à l'heure actuelle on cherche à faire évoluer les mentalités et à repenser les rôles sociaux de genre. En clair, quels sont les rôles imposés aux hommes et quels sont ceux imposés aux femmes. En matière des rôles féminins, on a bien bossé. C'est clair dans la tête de beaucoup de gens - pas de tous évidemment - qu'une femme n'a pas à fonction à s'occuper des gamins ou à être violée. En revanche, ô surprise, rien n'a été fait du côté des hommes ; et il est encore extrêmement compliqué qu'un homme soit au foyer ou n'accomplisse pas une tâche considérée comme masculine.
Alors les mecs chialent hein. Oh ca tu les entends. Et c'est bien malheureux qu'il y est autant de viols. Et c'est bien malheureux que vous ayez peur dans la rue. Et c'est bien malheureux que vous vous tapiez les tâches ménagères, les soins aux enfants, que vous ayez une retraite de merde. Qu'est ce que c'est emmerdant ohlala.
Aucun, jamais nulle part ne se demande en quoi il participe à ce système, et comment surtout il peut arrêter. Là il n'y a plus personne. Si aucun homme a aucun moment ne questionne sa position d'homme, en se demandant pourquoi il lui est difficile de prendre un congé enfant malade, alors mécaniquement, car un enfant ne se garde pas tout seul, cela devra être une femme qui le gardera.
Et on se retrouve face à une évidence terrifiante et sidérante ; on va devoir - face à des gens qui sont parfois nos mecs, nos amis, nos amants, nos potes, nos frères, nos pères - prier, supplier pour qu'ils condescendent à faire de petits efforts. Parce qu'ils sont trop nombreux, que la résistance est trop forte pour qu'on fasse autre chose. Parce que même le plus charmant des mecs - notre pote super féministe là - est un bloc de granit impossible à bouger quand il s'agit de causer rôle social masculin.
J'aimerais bien dire à l'heure actuelle dans la lutte féminisme qu'il est possible de se passer des hommes. Sachant que le sexisme s'est fondé sur la complémentarité des sexes, mécaniquement, logiquement, il est obligatoire de déconstruire la masculinité pour avoir un peu de paix ; et cela seuls les hommes peuvent le faire. Comme ils n'y ont pas grand intérêt immédiat (enfin je crois que si mais visiblement cela n'est pas clair pour eux), il ne nous reste plus qu'à espérer qu'ils nous donnent, grands seigneurs qu'ils sont, quelqies bribes d'égalité quand ils le jugeront bon.
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(oui mon moral est olympique)
Lorsque je suis fatiguée, que le militantisme m'épuise et l'inertie me tétanise, je suis tentée de relire ces mots de Rochefort :
"Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [....]
L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
Aller donc communiquer sur ces bases."
C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a "écouté" son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.
Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.
Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[...]"
Et puis je me ravise. Je réfléchis. Je redeviens raisonnable.
Les femmes féministes (si on ne tient pas compte de nos désaccords internes) représentent, quoi ? Allez faisons preuve d'un optimisme débordant ; environ 10% de la population. En face 90% de personnes qui n'en ont rien à foutre ou qui sont carrément contre les droits des femmes.
Alors, sortir les couteaux... Imaginez vous face à une foule de 200 personnes qui veut vous tuer et vous sortez votre couteau ?
Il va falloir se mettre en tête - que je me mette en tête - que le féminisme ne se passera pas des hommes.
Je peux bien écrire 500 textes expliquant ce qu'est le viol, tant que le groupe "hommes" ne sera pas bien convaincu qu'il ne faut pas violer, on n'arrivera à rien. Tant qu'il n'y aura pas une prise en compte nette qu'il y a un léger problème dans la construction du masculin, qui entraîne le viol (et rien que de déjà poser cela est une sorte de révolution totale qui me vaut la glorieuse réputation de haïr les hommes, on ne se demande jamais si les hommes haïssent les femmes pour autant leur faire du mal. Enfin on arrive à démontrer qu'un type qui éclate la tête d'une femme contre un radiateur commet un crime passionnel alors bon...).
En 15 ans de féminisme, jamais personne n'est venu me dire '"Mais dis donc, au vu des statistiques là, les hommes ne haïraient tout simplement pas les femmes ? Cela ne serait pas cela le problème ," Alors que en revanche, parce qu'on veut empêcher le viol, parce qu'on veut empêcher la violence conjugale, parce qu'on veut empêcher les discrimination, ca serait nous qui serions haineuses ?
Mais haineuse de quoi ?
Les choses sont simples. Des membres du groupe "homme" violent, battent, tuent et commettent des crimes sexo-spécifiques. On a déjà démontré 500 fois que la construction de la virilité pousse à ce genre de comportement.
Néanmoins, comme l'a démontré Gaëlle-Marie, on continue à emmerder les femmes. Ce sont les filles qui sont éduquées à ne pas être violées et jamais les ados mâles à ne pas violer. Tous les gamins (oui je sais, pas toi) sont élevés dans l'idée qu'ils doivent à tout prix fourreur leur bite dans une chatte le plus rapidement possible pour prouver leur normalité de mec hétéro viril MAIS on ne se pose jamais la question que le viol est un bon moyen de le faire. On nous sortira des millions d'études pour nous dire qu'il y a tant de femmes violées mais jamais aucune étude pour nous dire qu'il y a tant de mecs violeurs. On prend un groupe d'ados à la puberté, qui va passer u nombre d'heures non négligeables à se tourner autour et à picoler/prendre des drogues ; TOUTES les filles auront eu droit à leur couplet à la con visant à réprimer leur liberté afin de ne pas être violées, AUCUN garçon n'aura jamais été éduqué à ne pas violer parce qu'on n'arrive simplement pas à imaginer que cela arrive au fond.
Le féminisme a connu différentes phases ; à l'heure actuelle on cherche à faire évoluer les mentalités et à repenser les rôles sociaux de genre. En clair, quels sont les rôles imposés aux hommes et quels sont ceux imposés aux femmes. En matière des rôles féminins, on a bien bossé. C'est clair dans la tête de beaucoup de gens - pas de tous évidemment - qu'une femme n'a pas à fonction à s'occuper des gamins ou à être violée. En revanche, ô surprise, rien n'a été fait du côté des hommes ; et il est encore extrêmement compliqué qu'un homme soit au foyer ou n'accomplisse pas une tâche considérée comme masculine.
Alors les mecs chialent hein. Oh ca tu les entends. Et c'est bien malheureux qu'il y est autant de viols. Et c'est bien malheureux que vous ayez peur dans la rue. Et c'est bien malheureux que vous vous tapiez les tâches ménagères, les soins aux enfants, que vous ayez une retraite de merde. Qu'est ce que c'est emmerdant ohlala.
Aucun, jamais nulle part ne se demande en quoi il participe à ce système, et comment surtout il peut arrêter. Là il n'y a plus personne. Si aucun homme a aucun moment ne questionne sa position d'homme, en se demandant pourquoi il lui est difficile de prendre un congé enfant malade, alors mécaniquement, car un enfant ne se garde pas tout seul, cela devra être une femme qui le gardera.
Et on se retrouve face à une évidence terrifiante et sidérante ; on va devoir - face à des gens qui sont parfois nos mecs, nos amis, nos amants, nos potes, nos frères, nos pères - prier, supplier pour qu'ils condescendent à faire de petits efforts. Parce qu'ils sont trop nombreux, que la résistance est trop forte pour qu'on fasse autre chose. Parce que même le plus charmant des mecs - notre pote super féministe là - est un bloc de granit impossible à bouger quand il s'agit de causer rôle social masculin.
J'aimerais bien dire à l'heure actuelle dans la lutte féminisme qu'il est possible de se passer des hommes. Sachant que le sexisme s'est fondé sur la complémentarité des sexes, mécaniquement, logiquement, il est obligatoire de déconstruire la masculinité pour avoir un peu de paix ; et cela seuls les hommes peuvent le faire. Comme ils n'y ont pas grand intérêt immédiat (enfin je crois que si mais visiblement cela n'est pas clair pour eux), il ne nous reste plus qu'à espérer qu'ils nous donnent, grands seigneurs qu'ils sont, quelqies bribes d'égalité quand ils le jugeront bon.
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Le socialiste Mathias Reynard est, à 27 ans, le benjamin du Parlement fédéral. Cet élu du peuple valaisan, s’y engage, notamment, pour la cause homosexuelle. Récemment, son initiative parlementaire 13.407 «Lutter contre les discriminations basées sur l’orientation sexuelle» a obtenu le soutien de la Commission des affaires juridiques du Conseil national. Le texte, s’il est accepté, permettrait à la Suisse de se doter d’une norme pénale pour lutter contre les propos homophobes. Interview.
– Mathias Reynard, quel est votre regard sur la trajectoire de votre initiative parlementaire?
Mathias Reynard – Je pense que l’on se trouve aujourd’hui dans une situation de changement. La décision de la Commission des affaires juridiques du Conseil national a surpris, car il y a déjà eu des propositions similaires déposées durant les législatures précédentes. Elles ont toujours été refusées. On sent aujourd’hui un courant plutôt favorable: la majorité a été nette, mais tout est encore à faire au Conseil des Etats. On dit parfois que la Chambre des cantons est plus conservatrice, mais j’ai fait mes calculs. Je pense que l’initiative a de bonnes chances.. Dans le cas où la Commission des affaires juridiques des Etats donnerait son aval, un projet concret pourrait alors être rédigé et on irait jusqu’à un vote devant les deux Chambres. On devrait être fixés d’ici un mois.
– Vous avez su convaincre en commission. La situation sera-t-elle la même devant l’ensemble des députés et des sénateurs?
– En général, quand on obtient une majorité assez claire en commission on s’assure un résultat assez satisfaisant au plénum. Je crois que l’on peut imaginer un résultat positif au Conseil national en tous cas. Cette initiative parlementaire a été signée par des gens d’à-peu-près tous les partis. Il y a notamment beaucoup de libéraux-radicaux romands qui l’ont signée, alors que ce n’est pas forcément le parti qui le soutien en commission. On peut donc espérer un score encore meilleur au plénum. L’incertitude vient plutôt du résultat du Conseil des Etats aujourd’hui.
– Pourquoi avez-vous décidé de vous engager pour cette thématique?
– Il y a plusieurs raisons. Il y a déjà un aspect qui me semble assez fort: le fait que cela vienne d’un élu d’un canton plutôt conservateur comme le Valais. Quand ce sont des parlementaires genevois ou zurichois qui font ce genre de proposition, cela étonne un peu moins. Et pourtant, je pense au contraire que c’est dans des cantons comme le mien où l’on a le plus de boulot à faire dans cette thématique. C’est également quelque chose qui me tient à cœur pour des questions de valeurs. Mon engagement est fondé sur la lutte contre les discriminations et la lutte contre les incitations à la haine. La Suisse s’est construite sur le respect des minorités et j’aimerais bien que cela continue. Et puis, évidemment, au niveau personnel, j’ai aussi dans mon entourage des personnes qui ont eu beaucoup de difficultés à vivre leur homosexualité via leurs familles. Elles vivent très violemment les attaques, le propos incitant à la haine.
– Il faut dire qu’en Valais on est plutôt habitué à des Oskar Freysinger, Grégory Logean ou Jörg Meichtry. Que pensez-vous de ces personnages?
– Quand on entend des propos ouvertement homophobes, ouvertement discriminatoires à l’égard des homosexuels, j’ai souvent l’impression que derrière ces paroles se cache le mal-être des personnes qui tiennent ces propos. Et puis au-delà de ça, il y a énormément de souffrance qui est générée. Ces personnages le font en général pour apparaître dans les médias. Pour choquer. Mais ils ne se rendent pas forcement compte du mal qui est fait. Vous savez, en Suisse, un jeune homosexuel sur cinq fait une tentative de suicide. C’est beaucoup plus élevé que chez les jeunes hétérosexuels et cela doit évidemment nous pousser à nous poser des questions. A nous demander pourquoi nous en sommes là; et si nous ne pouvons pas agir là-contre.
– Comment expliquer le retard pris sur cette question par la Suisse?
– Je pense qu’il y a beaucoup de tabous, beaucoup de non-dits. En Suisse tout va également plus lentement. Je pense, par ailleurs, que les recommandations qui nous ont été faites lors l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme ont touché des personnalités politiques.
– Vous êtes enseignant et membre de la Commission de l’éducation. Pour vous est-ce que l’école doit être un levier pour pouvoir parler plus ouvertement diversité sexuelle?
– Certainement que mon initiative parlementaire ne réglera pas tout. Elle fixe un cadre. Elle donne un signal. Il s’agit de dire: «En Suisse les propos incitant à la haine envers les homosexuels ne sont pas les bienvenus.» Ensuite, il y a tout un travail de prévention à faire. Bien sûr que l’école joue un rôle central. Je me rends compte des souffrances, des douleurs, des non-dits qui existent autour de cette question. Et je crois qu’il y a aussi un vrai travail qui doit être fait par l’école.
– Quel est votre position sur le mariage gay et l’adoption?
– Je considère que tous les individus sont égaux et doivent être traités de manière égale. Donc sur le fond, j’y suis favorable. Mais j’entends aussi beaucoup de personnes dans mon entourage qui me disent: «Ce n’est pas forcement quelque chose que l’on veut.» Je crois que l’on doit donner ce droit. C’est quelque chose qui me semble important. Je ne pense pas que pour qu’un enfant soit heureux et se développe bien le primordial soit l’orientation sexuelle de ses parents. L’essentiel, c’est l’amour qui est donné à l’enfant. Le reste, c’est surtout une question de temps, je crois.
Vendredi, j’ai fait la découverte d’un nouveau club libertin plein de promesses : le club Le Taken. Voici mon récit de la description de ces lieux… Laissez-vous envouter ! : L’entrée est dans les tons noir et or. Très classieux, avec ces miroirs et ses dorures. Dés l’entrée le patron nous mets en garde : […]
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EXTRAIT
Prologue
Je ne me souviens plus vraiment. On dirait que j’ai enterré ça quelques part, sous des mètres cubes de conscience.
Des images, des mots, des sensations, des odeurs.
Des douleurs.
Rien de précis.
Comme si ça n’était jamais arrivé.
Comme si ça ne m‘était jamais arrivé.
C’est arrivé, pourtant.
Une blessure toujours à vif, une meurtrissure qui saignera jusqu’à la mort. Une plaie aussi profonde qu’un abîme, dans laquelle je me suis perdue. Oubliée.
Dur à expliquer.
Ça a juste changé ma vie. Ça m’a transformée en je ne sais trop quoi…
Chaque femme a sa façon bien à elle de réagir à cet outrage indélébile.
Chaque femme et chaque enfant.
Ceux qui ont subi cela savent de quoi je parle. Les autres ne peuvent l’imaginer, même avec la meilleure volonté du monde.
Peu de gens peuvent comprendre. Ou beaucoup trop, malheureusement.
Mais tout le monde peut juger. Ce que je suis devenue.
Si facile de juger.
Si difficile à comprendre.
Ça ne fait pas seulement mal à en mourir. C’est bien pire. Ça vous ronge, lentement, de l’intérieur. Ça vous dévore, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une enveloppe vide et sèche.
J’aurais tellement voulu qu’il me tue. Qu’il m’achève. Ç’aurait été charitable de sa part. Mais il ignorait la pitié, je crois.
Et moi, j’ai oublié ce que c’était.
Il m’a tout appris, ne m’a rien laissé.
Ce jour-là j’ai compris qu’on peut mourir plusieurs fois.
Moi, je suis morte dans une chambre sordide, il y a longtemps. Tellement longtemps…
Pourtant, quelque chose a survécu. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là.
Quelque chose qui marche et qui parle à ma place.
Résumé
Raphaël, son frère William et leurs deux complices viennent de dérober trente millions d’euros de bijoux. Un casse qui a mal tourné : deux morts et un blessé grave.
Le blessé, c’est William.
Ils se retrouvent en planque dans une ferme isolée où vit Sandra.
Mon avis
Un huis-clos où les scènes de tortures alternent avec le sordide. PLUS NOIR QUE NOIR.
Difficile pour un lecteur lambda de ressortir indemne psychologiquement de ce Purgatoire des innocents.
Pour public averti.
Purgatoire des innocents, Karine Giebel, éditions Fleuve Noir 592 pages 20 €
Pensez à acheter vos livres dans une librairie.
Le docteur Meloy veut mettre au rancart nos godes
Grâce à sa fabuleuse machine à orgasmes,
Mais qui d’entre vous s’enfoncera l’électrode
Dans la moelle épinière avec enthousiasme ?
A quickie: model Chiaki, looking beautiful.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Donc, Stabilo a eu la brillante idée de sortir un stabilo pour les femmes seulement, apprend-on sur aufeminin.com, aujourd’hui. C’est vrai que ceux qui existent déjà ne tenaient pas vraiment entre nos doigts frêles et féminins. Il nous fallait une gamme particulière de stabilos. Des articles agacés sur le sujet ont déjà été bien faits, chez nos confrères de l’Express ou chez Sophie Gourion.
On se contentera donc juste de re-regarder ce sketch d’Ellen DeGeneres qui déjà en 2012 se foutait de Bic et de sa gamme de stylos pour femmes.
« Je croyais qu’on avait les mêmes droits. On...
Quarks continue d’explorer ces personnalités qui font la fierté de la France ; après Pierre Woodman, c’est au tour de King Micko Black de faire l’objet d’un reportage intitulé Micko Black : sa bite, son histoire. King Micko Black, c’est ce pétulant rappeur de Haute-Normandie dont la chanson Ma bite (son histoire) avait fait rire tout l’Internet français il y a environ deux ans. Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, ce beau matin d’hiver 2012 ; ce clip léché, cette instru à faire pâlir Clams Casino et surtout ces paroles lourdes de sens : « on fait frotti, on fait frotta, et tralali, et tralala. » Quarks a ravivé la flamme en allant rendre visite à King Micko Black à domicile, dans sa Ville Nouvelle du Val-de-Reuil.
Et là, stupeur : King Micko Black a beau se vautrer avec bonheur dans toutes les formes de cliché qu’il a pu trouver, il est clairement loin d’être stupide. Jogging Yves Saint-Laurent, bonnet Gucci, excursions à la salle de sport et checks élaborés avec les petits du quartier, King Micko Black a bien rôdé le truc et Ma bite en fait partie, sans aucun doute. Devant la caméra de Quarks, il tient le rôle tant bien que mal, terrifié comme un môme quand l’équipe interroge son père, à la street crédibilité dévastatrice, au sujet de son chef-d’oeuvre pénien. Oui, le côté sale gosse, la gentillesse et l’humour de King Micko Black nous ont complètement séduit, tout comme cet incessant souci de bonne compréhension – la marque des grands. Un poète et un gentleman, assurément.
Sa B**e, son Histoire -King Miko Black – Quarks… par quarks
Sa bite, son histoire est strictement biographique. Ceci dit, ce douzième épisode de Quarks est accompagné de deux bonus intéressants. Dans le premier, King Micko Black explicite pour nous la dimension subtextuelle profonde de Ma bite ; une sorte de commentaire du réalisateur version art de rue, qui apporte un nouvel éclairage précieux à notre compréhension de l’oeuvre. Micko Black nous donne également sa définition du rap, une vision radicale et novatrice entièrement articulée sur l’idée de flow – l’influence de Doseone est, ici, particulièrement sensible.
Miko Black s’explique sur son buzz – Bonus… par quarks
L’autre grand bonus de Sa bite, son histoire est aussi notre préféré ; le Roi Micko Noir y livre ses impressions concernant la fameuse Liza Monet : « Franchement je te mens pas elle rappe bien, mais…il faut qu’elle arrête le délire sexe, ça c’est pour les mecs. La France n’est pas prêt (sic). » Par ailleurs, c’est aussi la conscience géopolitique aiguisée et le profond sens de l’égalité du rappeur qui nous a marqué.
En présence de la ministre aux Droits des femmes, Najat Vallaud Belkacem, et de Maria Arnholm, ministre suédoise à l'Égalité, plusieurs associations internationales alertent sur les réalités du système prostitutionnel, dans le cadre de la 58ème Commission de la condition des femmes des Nations Unies.
"Reaching Out to the « the last girl »" (Atteindre jusqu'à la dernière fille) réunit Ruchira Gupta, présidente d'Apne Aap (Inde), Viviane Teitelbaum, présidente du Lobby européen des femmes, Sarah Benson, Présidente de CAP International (Coalition internationale pour l'Abolition de la prostitution, dont le Mouvement du Nid fait partie), Virginia Wangare Greiner, Vice-présidente du Réseau européen des femmes migrantes, Cherry Smiley, co-fondatrice des Femmes indigènes contre l'industrie du sexe.
L'événement a pour invitées d'honneur Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes (France) et Maria Arnholm, ministre à l'Égalité (Suède).
Dans le cadre de travail de la 58ème Commission de la condition des femmes des Nations Unies, l'événement s'inscrit dans la problématique de cette Commission : Défis et réalisations dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement des femmes et des filles.
Lors des 20 dernières années, ces Objectifs du Millénaire se sont révélés insuffisants pour transformer les conditions d'existence des femmes et des filles du monde entier. Les associations organisatrices partagent une conviction très forte : la nouvelle plate-forme d'Objectifs développée en 2015 devra englober l'ensemble des droits des femmes tous domaines confondus, et proposer des mesures qui ne laisseront personne sur le chemin, particulièrement les plus vulnérables.
Dans le contexte actuel de mondialisation néo-libérale, le problème de la prostitution est au cœur des inégalités entre les femmes et les hommes : c'est un système qui mêle la domination masculine, la vulnérabilité économique et sociale, la discrimination des minorités.
C'est pourquoi nos associations veulent aborder ce problème, et ce, depuis la perspective des femmes et des filles les plus vulnérables, vivants dans différents continents, pour alimenter les débats concernant l'agenda des Nations unies dans les années à venir.
Cet événement est une occasion unique d'entendre des associations de femmes, représentant des minorités ou des femmes migrantes, exprimer les réalités dont elles sont témoins en matière de prostitution.
Dans un arrêt rendu le 7 mars dernier, un juge de New Kingston a estimé que les jeunes homos et transsexuels ne pouvaient être chassés des égouts où ils ont trouvé refuge. La décision fait suite à plusieurs raids visant à déloger les squatteurs, sous le prétexte qu’ils «attirent les criminels». Les plus jeunes d’entre eux ont 12 ans. Ils survivent le plus souvent en se prostituant, après avoir été jeté à la rue par leur famille et exclus des foyers d’accueil.
«Énervés à juste titre»
Les jeunes présentés au juge comparaissaient pour s’être opposés à l’intervention des policiers et pour avoir proféré des jurons – un délit, selon la loi jamaïcaine. «Ils étaient énervés à juste titre, comme ils n’ont nulle part ailleurs où aller, a expliqué la militante Yvonne McCalla-Sobers au site britannique Gay Star News. La police les a déjà chassé de tout leurs squats.»
En octobre dernier, des policiers avaient évacué et incendié une maison occupée par des homosexuels à New Kingston – brûlant les maigres possessions des squatteurs. Un mois plus tôt, quatre hommes avaient échappé à une foule qui avaient bouté le feu à leur refuge, à Montego Bay. La maison avait hébergé Dwayne Jones, l’adolescent transsexuel poignardé à mort au mois de juillet.
Vulnérabilité
«Bien que le commissaire à la police de Jamaïque a émis une directive exigeant que les LGBT ne fassent pas l’objet de discrimination, il est clair qu’il y a encore beaucoup à faire pour que les agents respectent et soutiennent les droits humains des gays vulnérables dans ce pays», a estimé Maurice Tomlinson. Cet avocat et activiste LGBTI a récemment réalisé une vidéo sur la vie des jeunes gay et trans dans les égouts (voir ci-dessus).
Fashionising calls Sidney Bristow in Bambi Magazine “fetishised sensuality gone rogue” and I’d have to agree, though it’s more of a haute couture version of the concept. The fashion blog explains, “It’s not about the desire to shock anymore, not since the bondage element has long morphed into a full statement of luxury, instead the modern fetishism is more about allowing sensuality to break new grounds, without fully abandoning the taste of forbiddance.” Call it anything you want: I think you’ll love the set.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.« Leave Britney Alone », ces mots résonnent encore en ma mémoire comme les mots de ma mère me priant de mettre mon écharpe quand je partais pour l’école alors qu’il faisait froid. Ces suppliques prouvent toutes deux l’amour et l’inquiétude bienveillante. Chris Crocker, en 2007, voulait que Britney Spears mette aussi son écharpe pour se prémunir du rhume que les postillons des rageux menaçaient de lui transmettre. Aujourd’hui, il fait du porn pour Lucas Entertainment, une belle écurie du porno gay, adepte du bareback.
Crocker entretient sa gloire depuis un moment en montrant sa teub aux internautes sur son Tumblr ou sur Twitter avec un compte dédié, ode majestueuse à son chibro et sa mèche folle, mais surtout support de communication pour les vidéos privées qu’il envoie contre des « donations ». Il avait déjà tourné du porno en octobre 2012. Le vieux Maverick de Maverick Men avait organisé un foursome où Chris et son mec, Justin Dean, fêtaient joyeusement le bonheur du sexe entre bons copains.
Selfie teub – Low bite angle
Le couple Chris et Justin partageaient leur quotidien avec ceux que ça intéressait, ils faisaient des vidéos, disaient énormément de conneries, bref ils vivaient la vie des célébrités d’internet avec de la teub en érection en sus. Crocker avait même posé pour American Apparel et sorti des CDs.
Selon le Huffington Post, qui est toujours bien renseigné, Chris et Justin auraient rompu récemment, tragédie sur la Toile, mais quand on jette un œil aux tweets des deux garçons, ils semblent entretenir encore de bonnes relations. Normal, puisque leur scène va sortir ce vendredi sur Lucas Entertainment et que pas mal de monde parle d’eux. Enfin, surtout de Chris, c’est lui la star.
La nouvelle vague de vedettes concrétise sa notoriété à la noix en tournant des pornos ; baiser pour buzzer, c’est vieux comme le monde, alors pourquoi pas au fond. Loin de moi l’idée de blâmer les gens bien foutus et mignons de se foutre à poil et de laisser leurs orifices se faire pénétrer par des corps étrangers. Donc Kim, Paris, Farrah, Chris, quel que soit l’origine de votre popularité — Youtube, téléréalité, etc. —, continuez comme ça et si vous pouviez recruter d’autres de vos confrères et consœurs, on n’y verrait aucun mal. Je pense notamment au Star Wars Kid et au Angry German Kid dans un duo intense et hardcore plein de fougue.
Selfie teub au miroir – Triple réflexion
Je ne pouvais terminer cette brève sans citer le regretté Quentin Elias du groupe Alliage, qui avait cédé aux sirènes de l’izi cash money en se masturbant pour Randy Blue. Paix à ses muscles.
Photo de une par Ethan James
La fusillade contre un centre LGBT de Tel Aviv, en 2009, risque de rester un mystère. Le Ministère public israélien a abandonné hier toutes les charges pesant contre le principal suspect de l’attentat. Hagai F. avait été inculpé en juillet 2013 pour l’attaque à l’arme automatique qui avait fait deux morts – une ado de 16 ans et un jeune homme de 24 ans – et onze blessés parmi les participants à une réunion de jeunes gays et lesbiennes, Bar Noar.
Documents falsifiés
F. a été libéré de prison le mois dernier. Son implication reposait principalement sur le témoignage et la correspondance fournis par un homme. Or ce dernier aurait falsifié ces documents et a été inculpé de faux témoignage.
F. avait pourtant avoué l’attaque meurtrière à un informateur placé dans sa cellule. Il avait dit avoir agi «à cause de l’injonction biblique d’attaquer les homosexuels». Aux enquêteurs, il avait aussi lancé: «Vous avez tout ce qu’il faut contre moi, vous pouvez vous féliciter». La police avait conclu que F. avait voulu viser le responsable de l’association LGBT visée, qui avait eu des rapports sexuels de son frère cadet, âgé de 15 ans à l’époque.
A vrai dire, les réactions des U/uns et des A/autres me font voir des aprioris qu’ont les gens sur le petplay auxquels je n’aurai jamais pensé.
Le premier auquel j’ai été confronté a été le mot humiliant. Les gens m’ont demandé ou on dit que c’était humiliant. j’avoue que j’ai été très surprise. je n’ai pas compris en quoi cela pouvait être humiliant. Donc quand un homme achète un chien ce n’est pas par amour c’est pour humilier son animal? donc il se comporte en fait comme un dangereux pervers. Mais prenons le temps de décortiquer point par point ce qui aux yeux de ces gens peut paraitre humiliant.
Le fait de vivre nue, mais il existe encore des peuples qui vivent nue. Si les hommes ont commencé à s’habiller c’est que les conditions climatique l’ont obligé à le faire. N/notre façon de vivre dépend directement de N/notre environnement. L’homme ne peut survivre dans un climat froid et hostile s’il n’est pas équipé pour. Mais à l’inverse il est impossible de vivre dans certain pays habiller des pieds à la tête sans risque des malaises. Donc vivre nue n’a rien d’humiliant. Il faut simplement savoir accepter son corps avec ses imperfections.
Uriner devant quelqu’un, faire ses petits besoins devant quelqu’un. avez V/vous oublié qu’à votre arrivé dans le monde, votre mère, votre père, les nounou vous ont nettoyé les fesses. Cet pudeur n’est arrivé que bien après, parce que l’on a été élevé en nous disant que N/nous devons caché N/notre corps à la vue de tous. Que c’était pas bien. Que uriner ou faire les selles était certes naturelle mais pas propre et que par conséquent il fallait se cacher. Pourtant quand N/nous étions bébé, c’est avec amour que nos parents, nos nounous prenaient soin de N/nous. ET bien rien à changer pour les petgirl et les petboy, il y a toujours quelqu’un pour veiller à notre hygiène. Donc faire mes besoins devant mon Maitre n’a rien d’humiliant.
Le fait de ne pas choisir ses repas : personnellement je considère comme une corvée de devoir réfléchir et ce plusieurs fois par jour à ça. Que manger le midi, que manger le soir, que manger le lundi, le mardi, le mercredi …. Là je n’ai plus ce soucis, fini le casse tête de réfléchir à comment manger sain et équilibré sans que cela soit répétitif. Fini le cauchemar. je mange ce que j’ai dans mon assiette. Et quand, par amour, je suis amenée à préparer à manger pour Lui, pour N/nous c’est avec plaisir que je réfléchi à ce qui pourra Lui plaire
Manger dans une gamelle …. je suis servie sur un « plateau » comme une princesse… je ne met ni la table, ni ne débarrasse, ni ne fait la vaisselle. je peux manger comme une cochonne personne me dira quoique se soit.
Maintenant il faut comprendre que pour certaines personnes leur éducation est tellement ancré en eux que de faire toutes ces choses n’est en rien naturelle, et leur recherche de l’humiliation font qu’ils accompliront toutes ses taches pour le plaisir de se sentir humilier. Ce sera donc pratiqué de façon sporadique.
Vous prenez une personne qui à l’habitude de vivre nue, voir certaine peuplade d’Amérique du sud ou d’Afrique, il n’y a rien de pire pour eux que de vivre habillé et en chaussure.
Pour les adeptes du petplay, il n’y a pas de recherche de l’humiliation c’est simplement une façon de vivre, de s’épanouir et de penser.
I found the incredible erotic and nude photo work of Franck Berhtuo through dear friend Jiz Lee’s Twitter stream; they were completely loving Berthuo’s under-the-waves series. It’s wonderful and astonishing, and at the same time very sexy. Berthuo’s bio tells us:
He specializes in extreme water sports photography which eventually led him to experiment with beauty and underwater lifestyle images.
Born in Paris, living on Maui, Franck is an avid water sports enthusiast. As part of a recovery after injuring his back while surfing, Franck got in the water and began photographing athletes in the famous waves of Maui.
Franck’s work has been featured in most water sports magazines and works on a regular basis for major sports brands.
Berthuo’s nudes capture the erotic flash of a naked-in-public moment while being a simultaneously somewhat impossible – or just really cool – moment to capture. Those who love underwater erotica will really enjoy his galleries of nudes in pools, though note that a few of his collections are password protected.
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«Au début, j’avais pensé ridiculiser M. Poutine avec une poupée vaudou dont les gens pourraient faire ce qu’il veulent dans l’intimité de leur chambre à coucher. Et puis je me suis dit: quel meilleur moyen de s’attaquer à la réputation de l’homme qui prétend battre un ours à main nue que de faire de lui un plug!» Ainsi naquit le premier sex-toy à l’effigie de Vladimir Poutine, raconte son talentueux concepteur: un Américain nommé Fernando Sosa. Les photos du gadget, publié en fin de semaine sur le réseau Reddit, ont rencontré un grand succès sur le Net.
Le graphiste a réalisé son œuvre, plutôt ressemblante avec l’originale, avec une imprimante 3D. Mais pas question d’assouvir ses fantasmes les plus fous pour l’instant: l’objet est réalisé en grès. Aïe, ça fait mal rien que d’y penser. Mais Sosa promet d’y remédier. Il a lancé un appel pour dénicher du silicone qui se prêterait à la production de gadgets sans risques pour la muqueuses délicates.
C’est au total 230 jeunes de 16-17 ans, soit l’ensemble des élèves de 2e année, qui ont été libérés des cours habituels le 28 janvier, pour suivre une demi-journée dédiée à l’homosexualité et à l’homophobie. «Enfin!» doit se dire Giulio, ancien élève du collège De Saussure, à l’origine de cet événement. C’est en effet grâce aux efforts et à la persévérance de Giulio et de ses camarades membres du groupe Tollé, que cette après-midi entière a pu voir le jour. «C’était prévu pour l’année dernière, mais la journée a été repoussée, témoigne le jeune homme. Il y a eu des craintes de la direction, qui montrent qu’il est toujours épineux d’aborder le sujet».
Discussions et ateliers
Douze intervenants, parmi lesquels des membres des associations LGBT genevoises, se sont répartis les élèves et ont animé pendant 90 minutes des petits ateliers destinés à destigmatiser l’homosexualité. «Les jeunes de mon groupe étaient vraiment intéressés, surtout quand je racontais des anecdotes sur l’école», poursuit Giulio. «Mais il reste du chemin à faire: au début, tout le monde semble ouvert, mais quand on creuse, on entend par exemple que certains préféreraient ne pas voir d’homos s’embrasser.»
Véritable groupe depuis la rentrée scolaire de septembre 2012, Tollé pour la tolérance de son nom complet, a organisé plusieurs soirées de projections en collaboration avec Totem. Dans un avenir proche, le groupe espère reconduire ce type de journées de sensibilisation, pourquoi pas à l’échelle du collège entier.
Du côté de Candolle
Quelques jours auparavant, le 21 janvier, le Groupe Egalité du Collège de Candolle a organisé une soirée de projection et discussion, intitulée «homosexualité-homophobie», avec le soutien du DIP. Après une projection de Prora, court-métrage de Stéphane Riethauser, le Groupe Egalité a procédé à une analyse des résultats d’un questionnaire à choix multiple sur l’homosexualité et l’homophobie, mis sur pied par le groupe et auquel ont répondu l’ensemble des Candolliens. Parmi les dix questions, «Que ferais-tu si ton meilleur ami était gay ?», «L’homosexualité, cela évoque pour vous:», «Comment réagis-tu quand tu vois deux personnes du même sexe s’embrasser ?» ou encore «Lutter contre l’homophobie c’est:» suivi de nombreuses possibilités à classer en utile, souhaitable, nécessaire. «On a pu constater dans les résultats que les plus jeunes sont davantage ouverts, mais qu’il reste certains comportements homophobes, commente Giulio, présent lors de l’analyse des résultats. Il est également difficile de dire si les élèves ont répondu sincèrement au questionnaire ou non».
Quels que soient les résultats, que le collège n’a malheureusement pas souhaité communiquer, il faut signaler l’initiative de ces jeunes qui désirent faire évoluer les comportements de l’intérieur des établissements.
Dean Koontz est l’auteur de nombreux best-sellers. Il vit en Californie avec sa femme et le souvenir de leur golden retriever.
Extrait choisi
[...]
- Nickie…, murmura-t-elle.
La chienne n’inclina pas la tête de surprise, ni ne dressa les oreilles ; elle regarda simplement la jeune femme avec intensité.
Au bout d’un moment, Amy fit asseoir le garçon.
- Passe ton bras autour de mon cou, mon chéri.
Jimmy était petit. Elle le souleva et le prit dans ses bras.
- C’est fini. Cela ne se reproduira plus.
La chienne ouvrit le chemin vers l’Expedition. En quelques foulées, elle sauta dans le coffre.
Amy déposé le garçon sur la banquette arrière.
- C’est fini, répéta Amy en embrassant Jimmy sur le front. Je te le promets, chéri.
Amy eut un frisson en prononçant ce serment. Ce garçon n’était pas le sien, leurs vies se sépareraient sous peu. Elle ne pouvait aider un enfant comme elle aidait les chiens. Parfois, même les chiens, elle ne pouvait les sauver…
Et pourtant, elle répéta :
- C’est fini. Je te le promets.
Elle ferma la portière et resta immobile, à côté de la voiture, tremblant dans la nuit de septembre pendant qu’elle regardait Theresa assise non loin sur les marches du perron…
Le clair de lune semblait parer de givre le macadam de l’allée et les branches des arbres.
Amy se souvenait d’une autre nuit… une nuit d’hiver… Elle revoyait le sang sur la neige et la nuée de mouettes affolées, s’envolant d’une passerelle en un tourbillon blanc, scintillant dans le faisceau fugitif d’un phare, telle une escorte d’anges emportant vers les cieux une âme pure et innoncente.
Résumé
Amy Redwing consacre sa vie à une association de protection des golden retrievers. Pour les amis des bêtes, elle est une légende. Pour Brian McCarthy, son soupirant avec qui elle garde une étrange distance, le comportement d’Amy est encore plus troublant et cache, à ses yeux, un terrible secret.
Amy a risqué sa vie pour sauver une chienne nommée Nickie. Un lien particulier unit la jeune femme à l’animal.
Mon avis
Encore une fois, la magie Dean Koontz opère. On pourrait croire qu’à force d’écrire, l’imagination de l’auteur s’essouffle. Hors, il n’en est rien. D’un sujet banal, il tire un roman complexe où certaines scènes frôlent les meilleures scènes de films d’épouvante.
Soir de cauchemar, un roman destiné aux lectrices et lecteurs qui aiment avoir peur, sans prises de tête.
Soir de cauchemar, Dean Koontz, éditions JC Lattès 21,50 €
Traduit de l’anglais par Dominique Defert
Pensez à acheter vos livres dans une librairie.
Comme vous pouvez le voir, nous avons lié leurs poignets à la barre au-dessus de leurs têtes, assez haut pour qu’ils ne puissent pas tout à fait poser leurs talons sur le sol et qu’ils doivent utiliser continuellement les muscles de leurs pieds et de leurs jambes pour soulager leurs bras qui tremblent sous l’effort.
Ne sont-ils pas ravissants ?
Oui, allez-y, vous pouvez les toucher, ils sont là pour cela. Ils adorent, je vous l’assure; c’est pour eux l’occasion rêvée de s’exhiber, d’être admirés. Voyez comment ils sourient gentiment. Je voudrais pouvoir vous montrer leurs yeux, mais vous savez, le règlement, c’est le règlement et ils devront garder leur bandeau en tout temps. Je crois que vous admettrez comme moi que c’est mieux ainsi pour tout le monde.
Ne soyez pas timides mesdames, tâtez-moi cette fesse. Sentez-vous comme elle est ferme, nerveuse, mais si douce et si tendre? Tous les clichés de vos romans préférés miraculeusement devenus réalité sous vos yeux ébahis! Regardez tous ces muscles saillants s’étirer et se gonfler dans leurs bras, dans leur dos, dans leurs jambes longues et élégantes entravées par leurs liens.
Je vous en prie, faites comme chez vous et faites roulez délicatement les testicules de celui-ci entre vos doigts, prenez son pénis dans votre main et caressez-le comme un petit animal familier : ils n’attendent tous que cela. Embrassez un de ses mamelons, prenez sa queue dans votre bouche… vous voyez avec quelle rapidité elle durcit ? Faites glisser un de vos doigts entre ses fesses. Ne vous en faites pas s’il couine un peu: il adore et en redemande, le salaud.
Je vois que ça vous plaît. Impressionnées ? Il y a de quoi. Des corps nus, suspendus de cette façon — surtout quand ils sont si sculpturaux — c’est le paroxysme de la beauté. Avec les bras tendus vers le haut, la chair crémeuse, les os saillant juste aux bons endroits, le creux de l’estomac juste assez arrondi, et les fesses… avez-vous déjà vu quelque chose de plus désirable, de plus charmant ?
Si je suis certaine que ça leur fait plaisir ? Bien entendu ! C’est le désir secret de tous les hommes de devenir des objets de désir. Ne lisez-vous donc pas la presse masculine ? C’est profondément inscrit dans leurs gènes. Ils peuvent bien nous dire le contraire, ils peuvent bien protester et jouer les mijaurés, on ne peut pas vaincre l’atavisme, la biologie. Ils ont beau être ficelés, exposés et bâillonnés, leur dos a beau être zébré par la morsure du fouet, ils bandent éperdument, ils bandent à en perdre l’âme. N’est-ce pas une preuve amplement suffisante de leur consentement, de leur abandon à nos désirs impétueux et incontrôlables de femelles ?
Allez-y, chères amies. Servez-vous, il y en aura suffisamment pour toutes.
Le Collectif 8 mars, dont fait partie la délégation du Mouvement du Nid de la Sarthe, vous donne rendez-vous pour une Journée internationale des droits des femmes placée sous le signe de la solidarité.
Infos pratiquesSamedi 8 mars 2014 de 14h30 à 18h00,
Au Carré Plantagenet, rue Claude Blondeau au Mans.
Ce rendez-vous est proposé par le Collectif 8 mars, 8 associations dont la délégation du Mouvement du Nid de la Sarthe. Des tables rondes et des débats vous permettront de découvrir ou approfondir les sujets en lien avec les droits des femmes et l'égalité femmes-hommes aujourd'hui, avec des focus sur les questions de la précarité, des violences, de la santé et de l'accès aux soins.
Télécharger le programme :
Parcours de femmes, tables rondes et débats au Mans Programme Parcours de femmes, 8 mars 2014, Le Mans.À l'occasion de la Journée internationale des femmes, la délégation du Haut-Rhin participe aux côtés du Planning familial du Haut-Rhin et de Solidarité Femmes - Saint-Louis à la projection du film La Journée de la jupe, qui sera suivie d'un débat.
Infos pratiquesSamedi 8 mars 2014 à 20h00
Au cinéma Bel Air, 31 rue Fénelon à Mulhouse.
Tarifs : contacter le cinéma Bel Air pour toute information.
Le film sera suivi d'un débat co-animé par Véronique Laouer, directrice de Solidarité Femmes, Frédérique Gerber, présidente du Planning Familial 68 et Christine Blec, responsable de la délégation du Mouvement du Nid du Haut-Rhin.
Et dans l'après-midi du 8 mars 2014, notre délégation vous invite aussi à la projection du documentaire L'Imposture, à Burnhaupt-le-Haut : Journée des Femmes à Burnhaupt le Haut (Haut-Rhin) pour plus d'infos.