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Voici un nouveau produit qui vous permettra de pimenter vos ébats amoureux sans mettre à mal votre literie. En effet, aujourd’hui je vais vous parler du Body Slide, un dispositif permettant de faire du massage Nuru (massage japonais corps à corps). Le Body Slide se présente comme une petite piscine carrée disposant de rebords gonflables. […]
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Voici le trailer du prochain court-métrage pour XCONFESSIONS de Erika Lust, le projet porn issu de l’imagination débordante des internautes. The Couchsurfer met en scène une couchsurfeuse barcelonaise dont la générosité n’a d’égale que la douceur de son petit minois. Une passion pour le partage et le sens de l’hospitalité qui l’amène à offrir plus que du linge propre, comme par exemple déposer astucieusement des capotes sur une table du salon ou des petits baisers dans le cou. Trop sympa ! Des petits intentions auxquelles ne pensent pas forcément les mecs de Backroom Castingcouch, si vous voyez où on veut en venir.
Erika Lust nous montre une nouvelle fois avec XCONFESSIONS qu’une alternative porno est possible, incluant un peu de scénario, une qualité de production impeccable et des idées qui nous parlent, si j’en crois les fantasmes générés à chaque fois que je reçois une alerte mail reçu de Couchsurfing ou tout simplement par l’autre réalité de ce service.
[Trailer retiré de Vimeo]
Pour voir The Couchsurfer c’est sur la plateforme Lust Cinema, ça vous changera au passage de la qualité pérave des tubes. Smiley coquin bienveillant.
Above: “A Porno by Wes Anderson“
Vimeo deleted docos about the FPA, Berlin PFF, my presentation at last year's FPCon, my "Something Better" doco…
— Ms Naughty (@msnaughty) May 16, 2014
Above image via ‘The Red Room’ for the Spring/Summer 2014 ‘Romance Issue’ of Antidote Magazine
That’s Kate Moss for Lui Magazine.
« Ne regrette rien » est le nouveau manifeste de Lovelife.ch, campagne nationale de prévention contre le sida et les IST en Suisse. Une version détournée du célèbre YOLO façon Safer Sex qui vous rappelle que si vous voulez profiter de la vie à fond et réaliser tous vos désirs, il faudra passer obligatoirement par la case protection.
Se protéger ne signifie pas se faire chier, c’est tout le contraire, c’est pouvoir baiser comme on le souhaite sans rien regretter, sans doute, sans angoisse. On est comme ça sur la route du plaisir, on prend aucun risque pour éviter de finir sur la bande d’arrêt d’urgence de la vie.
Pour appuyer leur nouvelle campagne, Lovelife.ch – qui est tout de même une initiative de l’OFSP Suisse (l’Office fédéral de la santé publique) – a fait appel à l’agence Rod Kommunikation pour réaliser un spot explicite où les gens de tous âges et orientations sexuelles s’envoient en l’air dans tous les sens, dans la joie et la bonne humeur en chantant du Edith Piaf. C’est cru, c’est beau, ça serait impossible à voir en France et tous nos pouces sont bien tendus à choper une tendinite pour cette version suisse du YOLO.
En bonus, de bien belles images.
Le cinéma belge nous a déjà offert quelques perles. Oubliez l’écœurant Dikkenek et tous ces longs-métrages ruinés par la culture débile de la punchline prête-à-régurgiter. Mort à la comédie-confiture cheapos avec ouverture facile, vive le polar, le thriller et le drame ; c’est ce que les réalisateurs belges font de mieux. Le furieux coup de boule antisocial Ex Drummer, le visqueux Bullhead, le brutal Calvaire… Autant de très bons longs-métrages qui prouvent le talent des Belges pour le film noir, surtout lorsque la débrouille est de mise. Alors forcément, quand un jeune réalisateur un peu fauché déboule du plat pays avec un projet qui entend mélanger thriller et porno, on dresse l’oreille.
Insurrection raconte l’histoire de Nicolas Korst, un employé de banque dévoué qui aime son travail par-dessus tout. Sa vie bascule le jour où il reçoit une lettre étrange, signée de la main d’un collègue qui s’est tiré une balle dans la tête deux jours plus tôt. Un pitch de thriller noir pur et dur. Pourtant, Steve Sprumont, le réalisateur, clame haut et fort qu’Insurrection est avant tout un film X. Il faut dire qu’avec Laure Rosenoire, Lucy Heart, Michael Cheritto et Rico Simmons en tête d’affiche, il n’y a pas vraiment de doute permis sur la nature du film. En fait, l’idée de Steve Sprumont est de réaliser un long métrage porno qui donne envie d’être regardé jusqu’au bout, moins pour le sexe que pour l’histoire. Pas de scénario prétexte pour Insurrection.
Pour mener son projet à bien, Steve Sprumont a aussi fait appel à des acteurs et à une équipe technique venus du cinéma traditionnel. Il nous promet un montage non linéaire et une composition musicale originale. Le problème, c’est que le tournage n’est pas complètement terminé ; Steve Sprumont a encore besoin d’environ deux mille euros pour finir le boulot. Heureusement, il y a le crowdfunding. Si le coeur vous en dit, lâchez vos thunes, pour l’amour de l’art et parce qu’Insurrection n’est plus que dans la dernière ligne droite. Il reste cinquante quatre jours pour participer.
If you haven’t had time to stop by Models In The Morning, then you surely should. A bevy of pretty girls roll around, peel open their clothing, and generally look erotic and morning-light cuddly. Photographer and director Asher Moss also has another site, Basement Fox, and over a dozen videos (fyi, only about half of the videos are sexy).
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Les jeux sont de bons moyens de s’amuser en changeant les règles. Nous avons ici avec 1 an de Plaisir (Hot), non pas un jeu qui animera une soirée entre ami(e)s, mais bien un jeu destiné à pimenter la vie sexuelle du couple. Le concept est simple, le jeu dispose de 26 cartes pour elle et […]
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Trois jours après la nouvelle, la presse américaine parle encore beaucoup de Michael Sam, le premier footballeur américain ayant révélé son homosexualité – il avait fait son coming-out en février dernier – à évoluer en NFL (la ligue professionnelle).
Samedi, la chaîne ESPN a diffusé un reportage sur ce grand espoir de son sport : alors qu’il vient d’apprendre au téléphone son recrutement par l’équipe des Saint-Louis Rams, on le voit s’effondrer en larmes, submergé par l’émotion de la bonne nouvelle, puis embrasser son compagnon avant de l’étreindre.
Beaucoup se sont...
Asa Akira with Chanel Preston, after Akira's first-ever female submission scene at Kink.
Call For Papers for Sex Ed journal: The Media's Evolving Role In Sex Education. Deadline: Oct 24. Please share! http://t.co/Cnf78tOPa1
— Tristan Taormino (@TristanTaormino) May 10, 2014
25 minutes wasted on @imgur tonight. Then I found this. Suddenly it became a #productivenight #smurfs #gay #porn pic.twitter.com/SX9xnx54bB
— Megan Andelloux (@HiOhMegan) May 8, 2014
L’association Secret de Fontaine et je docteur Jean Claude Piquard (rien à voir avec Star Trek ça s’écrit pas pareil et c’est Jean Luc …) font une étude sur le plaisir sexuel et l’orgasme. C’est une initiative très sympa donc je la soutiens. Il faut s’inscrire sur le site et utiliser un capteur cardiaque (que […]
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A partir de dimanche, France 5 lance une semaine thématique dédiée à la sexualité. En écho à la série Sex & Music actuellement diffusée par Arte, la chaîne préférée de vos après-midis léthargiques dégaine cinq documentaires et une édition spéciale du magazine d’actualité culturelle Entrée Libre. Ça commence dimanche soir avec Infidélité : mode d’emploi, une enquête sur le business bien baveux de l’adultère. Des sites de rencontres extra-conjugales aux agences d’alibis, le marché est en pleine explosion depuis maintenant près de dix ans ; il était temps d’aller y jeter un œil journalistique. En deuxième partie de soirée, on enchaîne avec L’empire du sexe, une autre enquête sur l’industrie du zizi. On y croisera Katsuni, des Allemands, des artisans de la poupée gonflable et des stakhanovistes chinois du vibromasseur. Un jour du Seigneur bien chargé.
Le lundi, Entrée Libre s’intéressera au Marquis de Sade et au retour du manuscrit des 120 Journées de Sodome dans la capitale. Après avoir parlé du biopic Lovelace, qui sort la semaine prochaine en DVD, le pétulant Laurent Goumarre rencontrera Brigitte Lahaie pour discuter culture. Il y aura aussi un petit reportage sur les pin-ups. Le lendemain, fini de rigoler, on parle médecine avec le sympathique Michel Cymes (sauf quand il répond par mail, mais passons…). Après la diffusion du documentaire Jouissance sur ordonnance, qui s’interroge sur le rôle de la médecine dans le culte de la performance sexuelle, Marina Carrère d’Encausse, Benoît Thévenet et le grand méchant préféré des Français animeront un débat sur le sujet. Nota Bene : Michel Cymes n’aime pas vraiment l’industrie pharmaceutique et l’émission sera diffusée en direct.
Les bonobos iront tous au paradis. Pacifiques, égalitaires et pansexuels, ils consacrent l’essentiel de leur temps à glander et à entretenir une vie sexuelle idéale. Il semblait naturel que France 5 fasse honneur à ces nobles créatures pendant sa semaine de la sexualité ; Au pays des bonobos sera diffusé mercredi prochain, on espère que vous aimez avoir le seum devant la télé. Vendredi, le documentaire Spermatozoïdes : que le meilleur gagne sonnera la fin du bal en nous racontant la course à l’ovule des gamètes mâles, façon Marche ou Crève. On espère sincèrement que cette programmation, plutôt inhabituelle sur une chaîne du service public, rencontrera le succès qu’elle mérite. Pour une fois que le petit écran nous parle de sexe avec pédagogie…
La semaine de la sexualité sur France 5, du dimanche 11 au vendredi 16 mai :
Infidélité : mode d’emploi - Dimanche 11 à 20h35
L’empire du sexe - Dimanche 11 à 21h30
Jouissance sur ordonnance - Mardi 13 à 20h35
Au pays des bonobos - Mercredi 14 à 16h30
Spermatozoïdes : que le meilleur gagne - Vendredi 16 à 15h35
I’m a huge Game of Thrones fan (for all the right and wrong reasons, thank you), as many of you know by my posts here fanning all over the HBO series. Bacchus at Eros Blog pointed my attention in the direction of this truly epic and well-researched post by sex blogging OG Daze Reader, detailing the actors and roles of featured sex workers on the show.
A note to gentle readers: the post is called A Who’s Who of Whores in Game of Thrones. Sone of you don’t mind the word whore, some of you really do, and so I think it’s important to note Daze’s parenthetical about his choice in title:
A note on language: some other sites have made reference to “sex workers” of Game of Thrones. A more respectful term than “whores”, certainly, but it rings false for the fictional world portrayed in the show. As Ellaria Sand says when Olyver addresses her as “my lady”:
Oh, I’m not a lady.
A term of courtesy in this establishment.
A lie, anywhere. Why not use the right words? I’m a bastard. She is a whore. And you’re a, what, a procurer.
Bluntness has value. With all due respect to sex workers fictional and real, we’ll stick with “whores” here.
The post is a longread, an enjoyable one at that, and blessedly not limited to a single gender of worker. It reminded me how much I loved Oberyn’s speech in praise of male bisexuality, how much I adore Masie Dee‘s smile, and how much I miss Ros.
See also:
J’ai découvert, par une amie, le travail de Feroumont ou de Gracy Gimp (pour ses dessins érotiques) par la bande dessinée « Gisèle et Béatrice ». J’avoue avoir été vraiment charmé par la qualité du dessin, la perversité tout juste comme il faut de son travail, ni trop ni pas assez. Ses dessins sonnent vrais, je ne […]
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Maddy O’Reilly, Bruce Venture – First We Play
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.The Voice, 3 hommes (dont un bleu) et une femme
Je n’ai pas la télé, ce qui me vaut souvent les sarcasmes de mes collègues (« mais comment tu vis alors ? »). Mais grâce aux rediffusions internet, je peux quand même assouvir un penchant télévisuel inavouable (mais je suis sous pseudo là) : regarder The Voice le dimanche.
J’aime le chant, les chanteuses et les chanteurs. J’adore même le karaoké et j’y ai mes hits bien à moi. Donc j’aime The Voice pour le panel de voix que cette émission me donne l’occasion d’entendre.
Dans cette émission, il y a 4 coachs (Florent Pagny, Garou, Mika et Jennifer) qui sélectionnent au fil des semaines les « talents » qu’ils vont garder dans leur équipe, en jugeant les performances vocales et les interprétations des candidats. Vous aurez déjà noté que le jury est composé de 3 garçons et 1 fille.
Petit à petit, les filles s’amenuisent
Au fur et à mesure de la saison, le vote du public devient de plus en plus important. Dans une première phase, les candidats sont présentés trois par trois. Un candidat est sélectionné par le public, un autre est sauvé par son coach. Au fil des semaines, la présence féminine s’amenuise au sein des équipes. Il s’avère que quasi-systématiquement, un garçon remporte le vote du public. Le coach doit du coup choisir parmi les candidats qui restent. Ce qui fait que, mécaniquement, au gré des performances, il y a de moins en moins de filles.
Arrivent alors les demi-finales. A ce stade, cette année, 5 garçons sont présents, pour 3 filles. Ces 3 filles encore en lice sont dans 3 équipes différentes, donc chacune fait face à un garçon. Je l’avais déjà remarqué dans les émissions précédentes : le public vote pour les garçons. Il serait intéressant de disposer des chiffres que TF1 ne doit pas manquer de disposer sur ses votants : je mettrais ma main à couper que le public qui prend la peine d’envoyer des SMS pour influer sur le sort des candidats est majoritairement féminin. Je pense que notre société n’incite pas vraiment les (jeunes) filles, naturellement douces et pas bagarreuses comme les garçons, à devenir des leaders. En ce sens, il faut admirer des garçons, forts et charismatiques. Chez les filles, les fêlures et la fragilité sont à l’honneur (ça marche pour les candidates de The Voice). Et quand elles sont mises en concurrence avec un homme fort, le résultat s’impose de lui-même.
Ce qui devait arriver arriva donc. En demi-finale, les coachs répartissent 50 points entre les 2 candidats, alors que le vote du public compte pour 100. Dans les 3 équipes qui mettaient face à face une fille et un garçon, les coachs ont favorisé les filles (Elodie, Stacy King, Manon). En toute subjectivité, je dirais qu’ils ont fait leur boulot en respectant le cahier des charges de l’émission : c’est un concours de voix, ils ont évalué honnêtement les performances des candidats, et les 3 filles étaient un peu meilleures. J’aurais voté pareil. Sauf que le résultat de The Voice, c’est le public qui en décide. Public de votants qui n’est pas un professionnel de la chanson, et qui fait partie de la société. Donc des jeunes filles qui votent pour des beaux mecs. Exit les 3 belles voix féminines.
Serait-ce un accident?
J’ai voulu vérifier si cette saison de The Voice était un accident, ou si c’était pareil tous les ans. J’en ai fait un petit tableau récapitulatif grâce aux données trouvées sur Wikipédia. Pour chaque round de compétition faisant appel au vote du public, j’ai comptabilisé les victoires de garçons et de filles dans des duels mixtes. Voici le résultat :
Le résultat a confirmé mon pressentiment : les filles ne gagnent pas contre les garçons. La première saison était plus équilibrée, mais au fur et à mesure des années, les filles sont de moins en moins présentes dans les rounds avancés. Avec 4 garçons en finale, est-ce une apogée? TF1 va-t-il jusqu’à influencer le cours de l’émission, afin de plaire à un public qu’il sait statistiquement féminin? Je n’en sais rien, mais la course actuelle au data marketing me fait douter Je n’ai pas encore essayé le radio crochet de France Inter, mais je m’y mettrai l’année prochaine. Voir si il y a un peu plus de suspense ou si là aussi, c’est le genre qui compte plus que l’artiste.
Et vous, que pensez-vous de cette hypothèse?
Brian Sloan travaille pour rendre l’expérience du fap encore meilleure. À cette fin honorable, il vient d’inventer l’Autoblow 2, une version robotisée des Fleshlight et autres Tenga. Quand le marché du sextoy féminin parie tout sur le fap assisté par les robots vibrateurs depuis des années, le pendant masculin ne jure encore que par l’huile de coude. Marre, s’écrie Sloan avec sa machine à sucer.
L’Autoblow, dans sa nouvelle version, contient un robot qui masse par le truchement de rangées de billes en chapelet le sexe en érection du fappeur iconoclaste. La gaine pénienne ressemble à un Fleshlight suranné, mais le suceur mécanique n’est pas tout à fait terminé. Sloan avait besoin de 45 000 dollars pour achever la production de son nouvel outil. À ce jour, la campagne sur IndieGogo a explosé le plafond et Autoblow 2 a récolté plus de 125 000 dollars. De quoi produire en Chine, là où est installé Brian Sloan, des millions de ces robots pour l’International Fap Appreciation Society.
Au-delà de la nouvelle marrante que représente un robot suceur, qui a plu à nombre de médias, Sloan mène une révolution pour le plaisir masculin. Même si dans l’interview de Vice, on pourrait croire qu’il veut remplacer les filles, le développement de machines à branler mains libres tend à déculpabiliser la pratique masturbatoire, à la rendre plus proche d’une relation sexuelle. Dans l’essai du Fleshlight VStroker par Gonzo, ce dernier avoue l’avoir particulièrement apprécié parce qu’il a pu faire au sextoy « l’amour à la sauvage ». Dans mon essai du Tenga Flip Hole, j’ai été chamboulé par les lignes qui disparurent entre branlette solitaire et sexe avec partenaire. Il semblerait donc que l’avancée du fap assisté vers une pratique sexuelle ordinaire se profile de plus en plus. Serait-ce la mort du fap ? Je n’espère pas.
Sloan souligne aussi que la branlette mains libres est très utile pour les handicapés ou les personnes qui ont des difficultés à se mouvoir comme celles atteintes de sclérose. L’Autoblow permet de satisfaire les besoins sexuels d’une frange de la population à laquelle on s’intéresse peu dans ce domaine.
Avec l’Autoblow, on ne se touche plus vraiment, l’expression va perdre de son sens. Mais une question subsiste. L’appareil n’a pas l’air léger, comment tient-il sur notre engin ? Faut-il quand même le soutenir d’une main ? Est-ce en réalité un haltère à pénis ? Et à pleine puissance, peut-il s’envoler ?
Pour le port obligatoire de la capote dans le porno américain, il y avait la Mesure B au niveau du comté de Los Angeles, il y a désormais la proposition de loi AB 1576 au niveau de l’État de Californie. Cette dernière passe les étapes décisives de la démocratie américaine qui est plutôt difficile à suivre. En ce moment, la loi qui astreindra tout le monde à tourner avec capote dans l’État est discutée et votée devant diverses commissions avant de se voir promulguée. En septembre dernier, l’AB 640 avait poursuivi le même but, mais s’était vue rejetée.
Les forces en présenceDeux forces sont en présence. D’un côté, ceux qui sont pour l’obligation de protection, il y a Isadore Hall, l’élu démocrate de Californie qui porte le projet de loi, et la AIDS Healthcare Foundation (AHF), des lobbyistes forcenés et bien entraînés avec à leur tête Michael Weinstein. De l’autre, il y a l’industrie du X, producteurs, acteurs, réalisateurs et les associations qui les représentent : la Free Speech Coalition (FSC) et l’APAC qui regroupe spécifiquement les actrices et acteurs. Ceux-là sont contre la loi.
Le 29 avril, tout ce beau monde s’est retrouvé à Sacramento, dans la salle d’audience du comité de l’Assemblée californienne des arts, divertissements, sports, tourisme et médias internet. Des débats ont eu lieu pendant 45 minutes et, à la fin, le comité de 7 élus a voté avec quatre voix pour la proposition de loi AB 1576, une contre et une abstention (deux élus étaient absents, mais un a voté par procuration).
Aux côtés de Isadore Hall, se trouvaient Rand Martin, représentant de l’AHF ainsi que les tristement célèbres Cameron Bay et Rod Daily, acteurs contaminés par le VIH en août 2013. Ces personnes ont parlé en faveur de la loi.
L’industrie du X avait dépêché des membres imposants autour de Marc Randazza, leur avocat. Parmi les figures connues, étaient présentes Kayden Kross, Maîtresse Madeline, Bella Rossi, Lorelei Lee, Mickey Mod, ainsi que Peter Acworth, patron de Kink, Michael Chate de chez Mindgeek et le boss de Treasure Island Matt Mason. Sans oublier Diane Duke de la FSC. La coalition du porn contre le projet de loi étonne et prouve l’implication du milieu quand on voit un représentant du géant Mindgeek main dans la main avec Acworth l’irréprochable producteur. On pourrait appeler ça la « trêve des capotes » entre les tubes et les studios.
Les arguments en présenceNiveau argument, Isadore Hall et les pro-capotes envoient du lourd. Avec le témoignage de Cameron Bay, dur de ne pas se dire que le système de dépistage mensuel était un peu bancale.
« J’aimerais préciser que les tests de l’industrie n’ont pas signalé mon VIH ; je l’ai signalé », avertit Bay. Par un concours de circonstances, à la suite d’une blessure sur un tournage, Cameron s’est fait tester et c’est ainsi qu’on lui a annoncé son infection. « J’avais encore une semaine entière avant de refaire un test, j’étais considéré comme apte à travailler dans le système PASS. »
Hall en rajoute avec de grandes phrases : « Depuis trop longtemps, l’industrie a prospéré sur un modèle qui exploite ses employés et fait passer le profit devant la sécurité au travail. » Il n’oublie pas, non plus, de mentionner que les deux tiers des votants de Los Angeles se sont exprimés en faveur du port obligatoire lors de l’adoption de la Mesure B. Il ruse aussi en comparant le rejet des pornographes à celui des autres secteurs qui ont dû adopter des mesures de sécurité par décret, comme les cigarettiers pour les avertissements sur les paquets ou les restaurateurs face à l’interdiction de fumer à l’intérieur.
La raison principale motivant la loi pour ses défenseurs reste la protection des employés du porno, on imposerait le port du préservatif comme le port du casque est nécessaire sur les chantiers. Mais l’industrie du X a ses propres arguments.
Le porno californien se gère tout seul depuis des lustres, il s’encadre avec des structures comme la FSC et a mis en place le système PASS pour protéger ses employés, qu’il a immédiatement modifié quand l’affaire Bay/Daily a révélé une brèche dangereuse. Désormais les tests se font tous les 14 jours.
Les poids lourds du secteur menacent de s’expatrier au Nevada, comme Wood Rocket qui s’y est déjà installé. Hall rétorque que filmer du porno sans capote est déjà illégal là-bas, mais les avis divergent. Randazza, l’avocat du porno, dit le contraire. La baisse du nombre de permis de filmer dans le comté de Los Angeles, après la Mesure B, prouve que les productions trouvent des solutions alternatives pour continuer à tourner sans capote. Le comté aurait perdu en 2013 un demi-million de dollars, sans compter les entreprises de services qui travaillent pour l’industrie et perdent des contrats. Randazza sort le chiffre de 8 milliards de chiffres d’affaires qui pourrait s’envoler de la côte Pacifique vers le désert du Nevada.
Au-delà des discussions sur l’illégalité des tournages, des menaces de déménagement, des questions sur les incohérences de la loi (comme la protection pour le sexe oral qui n’est pas prévue), il est une question majeure, celle du droit des performeurs à disposer de leur corps. Kayden Kross est intervenue devant le comité pour présenter une pétition de 259 signatures d’actrices et d’acteurs contre l’AB 1576, ce qui représenterait environ 25 % de la profession. Encore un signe fort d’implication du milieu sur cette loi. Mais Kayden a surtout souligné le danger d’une utilisation inadéquate du préservatif. N’étant pas prévue pour l’usage professionnel, la capote irrite les parties internes créant des lésions favorisant les infections et rendant le travail pénible et douloureux pour certaines actrices.
Voilà le nœud du problème, la liberté est au centre du débat. Le porno ne veut pas se voir imposer quoi que ce soit. Il souhaite avoir le choix et les actrices qui s’expriment désirent pouvoir tourner avec ou sans protection, afin de pratiquer leur métier confortablement.
AB 1576 passera devant un autre comité prochainement, mais la date n’est pas encore annoncée. Nous verrons si la liberté, si chère aux États-Unis, sera un argument suffisant pour contrer la volonté de l’AHF de faire passer sa loi. Kink a mis les moyens et avec ses divers sites, la lutte s’organise. Sur BehindKink et Kinky.com, des vidéos et des articles promeuvent la résistance contre la loi. On trouve même une lettre-type à envoyer aux membres du Congrès californien. Lorelei Lee rend compte de la session du 29 avril, dont on trouve aussi des extraits vidéos. En faveur de la loi, le mouvement FAIR s’organise également. Il a même un compte Twitter certifié.
Le bois, l’amour, la nature, la beauté des courbes… j’étais tombé amoureux du bois avec la marque Nobessence. J’ai été contacté par Idée du Désir il y a quelques semaines. Quoi ? un fabriquant de sextoys en bois Français … je fais un tour sur le site, et là c’est la révélation. Mon dieu, ces […]
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French erotic photographer and filmmaker Roy Stuart is one of my all-time favorites, ever. For well over a decade, no single erotic photographer has consistently produced work that is gorgeous, reliably arousing, and even though not always to my exact tastes, constantly inspires my fantasy-seeking-lizard-brain to try on new views of eros.
By stumbling across this interview with Stuart in C-Heads Magazine, I found out today that Mr. Stuart has a new book — Glympstorys ($42.42). I have to add it to my collection as soon as I can, because I think I own every book he’s ever made (or been in), and this one won’t disappoint me. You can find the book’s promo .pdf and more sample images here.
Stuart explains in the C-Heads interview,
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.It has been 5 years since your last book was published. Do you feel that this new book is a further development of you after those years?
Yes, now with this new publisher it is possible to advance the discovery that women can be beautiful as they are, gone are all useless female adornments like high heels, stockings, excessive make-up, we can finally see females as if they stepped out of a dream but there is also the warning to men to be careful because female sexuality is much superior to men’s and coupled with romantic love, thoroughly capable of transporting you onto other fabulous dimensions, it is very strong medicine, it can destroy you.
Le Lelo Lyla 2 est un beau sextoy noir, un œuf vibrant télécommandé. L’idée de l’œuf télécommandé n’est pas nouvelle : il s’agit pour un partenaire de le porter dans son sexe tandis qu’un autre en contrôle les vibrations. Le principe joue également sur des fantasmes de voyeurisme, puisqu’il est théoriquement possible de se livrer […]
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A new Treats! Magazine came out today, and the video above is one of its online features. It’s called Soccer Girls, and while some may find it cheesy, I liked its lightness and playful vibe. Ben Watts is the photographer, and the models are Audra Marie, Ayla Parker, Heidi Edwards, Lindsay Byard and Marie-Charlotte Mahul. I’ll be poking around the new Treats! content over the weekend, and I’ll be sure to post anything hot or noteworthy I find here.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Il y a longtemps que je n’avais pas autant ri devant un eFukt. Leur fine équipe avait flirté avec le bien trop sale et le carrément flippant ces dernières semaines, mais là, on retrouve l’esprit léger du porn WTF dont ils détiennent le secret, dans cet épisode tiré du site antédiluvien Old Farts,Young Tarts.
Deux vieux gentlemen discourent sur un canapé, la scène se passe à Noël, un souffle festif égaie leur conversation. L’un d’entre eux est devenu docteur, « a cool doctor », l’autre en a fini avec son alcoolisme. Que de bonnes nouvelles ! Soudain, une jeune femme pénètre dans cette saynète parfaitement dialoguée et interprétée. C’est la fille de l’ancien buveur invétéré. Le docteur s’enquiert de sa situation professionnelle : « she’s a prostitute », lui répond-on en toute décontraction. Le toubib, le regard acéré du spécialiste ne se trompant jamais, s’effraie. Il a détecté les symptômes d’une maladie rare chez la demoiselle : « your daugther has vaginality ». Oh mon Dieu ! Ce doit être grave, car il a revêtu un masque chirurgical tenant plutôt de la digue dentaire, mais quand même, ça fait flipper.
Clique pour découvrir cette maladie rare qu’est la « vaginalité »
La suite, vous la devinez, il va la guérir à sa façon et tout se terminera dans l’amour intergénérationnel et la bonne santé. La magie d’eFukt opère avec son montage et la musique bien choisie qui multiplient le coefficient d’hilarité par l’infini. C’est pour du porn comme ça qu’on se lève le matin et qu’on lance nos pouces vers le ciel. Vive Internet.
These glorious digital “paintings” are from French artist LostFish. I’m dying to buy a print, and her portfolios make me feel a new tattoo coming on… Luckily, she has a lot of art for sale in the sidebar of her blog.
Self-taught, LostFish began her creative development as a freelance character designer, but quickly turns to an artistic universe, creating digital paintings.
Her influences are mostly classical, inspired by the Flemish painters and the art of the 19th century, both in painting and photography, she draws mostly strange and sometimes disturbing girls, half woman and half child.
Via High Fructose.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Don’t get hacked. Make safe online profiles. Fight back against harassment. Learn how in The Smart Girl’s Guide to Privacy (also on iTunes).
Encore une EXCLU @lui : @Rihanna nue en couverture du n°7 ! Dispo en kiosque dès demain. http://t.co/iEvO1d24MF pic.twitter.com/MqDVFZbzif
— Lui Magazine (@lui) April 29, 2014
Le Lelo Ida est un sex-toy prévu pour être inséré dans le vagin d'un partenaire pendant la pénétration. Comme tous les produits Lelo, son packaging et ses finitions sont parfaites, et il revêtu du même silicone doux que les autres jouets de la même marque. Malheureusement, chez Lelo, il me semble à la longue que l'on préfère soigner le design à l'ergonomie, et l'Ida faillit lamentablement à ses promesses
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Mickey Mod, le taulier de Behind Kink, lance Uncut, une série de courte interview de porn stars, où le naturel est à l’honneur. Pour le premier volet, Dana DeArmond, reine de la décontraction et de la double pénétration, blablate le front luisant, sans maquillage et les ongles jaunes cocus.
On n’apprend rien, elle disserte comme au fond d’un bar sur Kirsten Dunst et Kristen Stewart, elle argumente sur la double anale comme pratique existante la plus virile : « c’est réaffirmer ton hétérosexualité ». Elle se dit aussi mécontente de sa condition d’adulte et nous révèle, mais on le savait déjà, qu’elle adore le porno bizarre. Ce qu’elle affirme là, c’est son goût pour l’étrange, par exemple cette scène où un mec se masturbe en faisant semblant de l’interviewer au téléphone. Elle trouve « awkward » de filmer un solo masculin dans un porno destiné au public hétéro et Dana met ainsi le doigt sur l’essence de l’excitation chez certains, cette attirance pour l’inattendu, l’inavoué, le tabou personnel. Dana mouille devant l’étrange parce que l’étrange met mal à l’aise et, contrairement au dicton, quand y a de la gêne, y a du plaisir dissimulé pas loin.
Clique pour mater la reine Dana au naturel
Voilà l’interview Uncut de Dana DeArmond, espérons que Rohff ne confondra pas les studios de l’Armory avec la boutique de Booba, parce qu’il risquerait de manger une dérouillée sévère par Maîtresse Madeline. Il fera moins le malin dans un ElectroSluts agrémenté de chevillage en règle.
Le candidat arménien juge que « son mode de vie n’est pas naturel », des pétitions signées par plusieurs dizaines de milliers de Russes et Biélorusses demandent à ce que son nom soit rayé de la liste des concurrents :
« Cette compétition internationale très populaire, que nos enfants vont regarder, est devenue l’antre de la sodomie [sic] à cause des libéraux européens. »
Cette année, le candidat de l’Eurovision qui fait polémique – on dirait que cette compétition ne sert plus qu’à ça – s’appelle Conchita Wurst, et va représenter l’Autriche. C’est un personnage travesti, barbu...
J’ai découvert l’initiation du plaisir de la prostate notamment par l’intermédiaire de votre site et du fameux Traité d’Aneros que j’ai lu,lu et relu. J’ai aussi lu des témoignages et vu des vidéos qui me paraissaient surréalistes et surjouées. Je précise que je suis hétéro et que ma femme est à des années lumières de […]
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Tous les articles traitant du sexe avec ou après un cancer du sein chez la femme ne parlent que d’une chose : des efforts que doit faire ladite femme pour lutter contre la baisse de sa libido, voire son absentéisme récurrent, la sécheresse vaginale induite par une ménopause, la chimiothérapie, la radiothérapie, la mauvaise image d’elle-même, sa sexytude... la liste est sans fin. Les conseils de la presse féminine et des forums sont souvent consternants.
Les cancéreuses, on les connaît, elles sont près de 50 000 par an à être diagnostiquées en France. Mais quid de leur...
First up: I’m celebrating the recent release of my self-published guide to not getting hacked, making safe online profiles, outwitting stalkers and getting revenge porn out of your life – The Smart Girl’s Guide to Privacy ($6.49). I’ve been nonstop about the book, so I want to thank everyone for their support by making Fetish Sex: A Complete Guide free all day today ($0.00, Saturday April 26). Enjoy!
This Kink Your Kindle roundup of new sex ebooks offers the newest in high-quality erotic and pornographic fiction, as well as the best in sex-positive sex ed new releases. I’ve also included a few recent books by me you might have missed.
With the exception of the nonfiction titles, every selection in this post contains explicit sex, ranging from romantic trysts with hardcore sex to character-driven, thoughtful – but very nasty – porn. The stories surprise and intrigue, the characters are realistic and compelling, the sex is believable and ridiculously hot (and graphic), and the authors are quite talented. It’s an impressive selection.
NONFICTION
FICTION
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Voici le récit de l’achat et des premiers jours d’utilisation de la cage de chasteté (la CB 6000 Small) de mon soumis. Ecrit conjointement avec lui, son texte est en noir, mes remarques sont en violet. Cela faisait un petit moment que j’avais envie d’une cage de chasteté et je m’étais donc renseigné sur les […]
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Le témoignage repris par Rue89, « Chloé sugar baby : l’amour n’est pas ma priorité pour l’instant », m’a doucement fait rigoler. Mais un peu jaune quand même.
Je fais comme Chloé, je suis une « sugar baby » pour payer mes études. Mais sa façon de romancer la chose m’a gênée.
(Elle parle « des hommes quadragénaires » et plus. Les quadras ne sont pas la majorité, c’est souvent 45 ans et au-dessus, mais à la limite on s’en fout, c’est un détail.)
Ce qui me choque le plus, c’est quand elle dit : « On est payées pour les accompagner à des diners », ce qui est vrai, mais ce qu’elle oublie de...
Don’t get hacked. Make safe online profiles. Fight back against harassment. Learn how in The Smart Girl’s Guide to Privacy (also on iTunes).
La vie des pornographes est semée d’embûches ; mais au bout du chemin de ronces il y a la gloire. Belle Knox continue son petit bonhomme de chemin en surfant sur les haters, souriante et arrogante du haut de ses dix-huit ans, alors qu’Evan Stone se lance dans le stand-up et qu’Asa Akira sort une autobiographie. Nombreux sont ceux qui tentent de dérober un peu de cette félicité dûment acquise sans s’en donner la peine, sans souffrir l’épreuve, comme la rappeuse Mimi Faust et sa fausse sex tape. Seuls les vrais savent. Bonne lecture et bon week-end !
• Les utilisateurs américains de l’Android OS passent un sale quart d’heure : pour la première fois, un virus en provenance directe de Russie a traversé l’Atlantique pour venir infecter leurs smartphones. Ce trojan, baptisé FakeInst, s’est invité sur la terre des braves en se déguisant en porn app. Une fois installé, FakeInst envoie des SMS surtaxés en rafale et sème la zone dans les SMS de l’infecté. Attention les enfants, FakeInst est aussi actif en France.
• Expliquer à ses parents que l’on travaille dans la pornographie n’est pas une mince affaire. Pas besoin d’être acteur ou actrice pour susciter l’inquiétude de ses géniteurs ; un poste de rédacteur au Tag Parfait, par exemple, suffit largement à les inquiéter. Même en dehors du cadre familial, les réactions sont parfois franchement surprenantes. Calico Rudasil, qui parle de porno depuis plus de quinze ans, a beaucoup de choses surprenantes à raconter à ce sujet.
• Séisme dans le monde du porn : James Deen a « pété [son] putain de pied » en descendant ses escaliers. Dans un post de blog d’une intensité saisissante, il explique comment cette fracture de la cheville a changé sa vie. « Je me sens vulnérable et handicapé. [...] C’est très frustrant. » Malgré les difficultés, James reste positif : « Dieu merci, on peut très bien baiser sur un seul pied. » Quel homme.
• Qui est Mimi Faust ? Comme tout le monde, nous n’en n’avons pas la moindre idée. Une nouvelle rappeuse, on dirait. En tout cas, sa sex tape a battu tous les records en moins d’une semaine, détrônant même Kim Kardashian en haut du classement des sex tapes les plus piratées. Vivid, qui commercialise la vidéo, parle de 400 000$ de précommandes et menace de lancer des poursuites contre chaque pirate. On n’y croit pas une seule seconde.
• Asa Akira sort une autobiographie intitulée Insatiable, Vice l’a interviewée pour l’occasion. Le talent d’écriture de la nouvelle reine de l’anal aurait été repéré sur Twitter par un agent littéraire qui lui aurait immédiatement proposé de se lancer dans la rédaction d’un ouvrage complet. Il y a aussi des conseils pour réussir ses sodomies et une petite questions sur ses parents, obligatoire.
• Rolling Stone vient de publier un portrait de Belle Knox ; on y apprend que la plus inexpérimentée des porn stars a perdu sa virginité a seize ans, que sa famille lui a tourné le dos après une agression sexuelle et qu’elle se sent plus à l’aise à l’Exxxotica que sur le campus de Duke. Du haut de ses dix-huit ans, Belle Knox a très bien compris comment ça se passe et continue à faire maigrir les rageux comme un pimp obèse en Chevrolet rose.
• Adam Steinbaugh est un assistant de justice de trente et un ans qui a déclaré la guerre au Revenge Porn et à ses chantres, seul derrière son ordinateur. Jusqu’ici, il s’en sort plutôt bien. C’est lui qui a révélé l’identité des créateurs de YouGotPosted, par exemple. Les avocats et les juges chantent les louanges de ce croquemitaine des couards, qui a bien mérité l’article que lui consacre Forbes cette semaine.
• Le célèbre Evan Stone, l’acteur porno le plus cliché des années 90 mais aussi le plus drôle, a décidé d’utiliser son expérience de hardeur pour se lancer dans le comique de stand-up. La première représentation de Comedy Gang Bang a eu lieu hier dans le quartier de Tarzana, à Los Angeles. Le porno mène vraiment à tout.
• Que les oldeurs se déchaînent, nous n’en avons cure. Tim Barber a photographié Stoya pour Oyster Magazine. Un photographe de renom, une porn star radieuse et un magazine de connaisseurs : de quoi produire une bien belle série de clichés que vous pouvez admirer ici, dans le respect le silence, s’il vous plaît.
Fyre TV est un Netflix du porn, un site sur lequel le X se visionne en illimité pour un abonnement mensuel. La société Wreal fondée en 2008 à Miami diffuse les plus grands studios et a adapté sa technologie avec le temps. Aujourd’hui, on peut suivre par exemple toutes les sorties Evil Angel pour 8 dollars par mois (selon leur pub) sur n’importe quel support, y compris la télé grâce à la Fyre Boxxx.
Les petits gars de Floride coulaient des jours heureux à fournir en streaming les fappeurs de l’Internet légal. Ils étaient en biz avec les principaux studios, Wicked, Private, Vivid, Digital Playground, Evil Angel, Elegant Angel et même Marc Dorcel, soit 42 au total. Comme Tony Montana dans Scarface, ils se pensaient intouchables, à l’abri du besoin et des ennuis.
Mais un enfoiré de la côte ouest allait mettre du rififi dans la douce mélopée que leur jouait le Gulf Stream et son climat subtropical depuis des années. L’empêcheur de kiffer en rond se nomme Amazon. Début avril, il annonçait la sortie de sa box perso, celle que les Américains désireraient absolument pour mater en streaming tous les programmes conventionnels du divertissement contemporain, films, séries télé, dessins animés, etc. Cette boite de plastique reliée à internet s’appelait la Fire TV. À une lettre près, les consommateurs pourraient commander la mauvaise box.
La classe à Miami
Fort de leur ancienneté, de leur présence indiscutée sur le segment du streaming porn et avec un peu de courage, l’équipe d’avocats de Wreal vient de déposer une plainte auprès du tribunal pour concurrence déloyale et protéger leur nom, ainsi que leur site internet. D’autant qu’ils sont aussi propriétaires de firetv.com. Le service proposé par les deux sociétés est identique, de la vidéo en streaming ; l’utilisation de la marque FireTV par Amazon est clairement un passage en force.
Amazon pensait se poser là où il lui plaît, mais Wreal n’a pas l’air de vouloir se faire cuckolder sans se débattre. Face à la toute-puissance d’Amazon, on ne donne pas cher de leur peau, mais, qui sait, la justice américaine rendra peut-être un verdict en faveur du porn. À suivre.
Belle SF ne concerne pas les jolies filles adeptes d’Asimov et de K. Dick, il s’agit d’un magazine de San Francisco qui tente de retrouver l’âme perdue des premiers numéros de Playboy. En projet depuis décembre 2013, le couple David et Melissa Beaulieu a enfin réussi à réunir les fonds pour lancer leur trimestriel où des modèles nus cohabiteront avec les pages culture, art et opinion made in SF.
« Le but pour chaque numéro sera de collaborer largement avec les talents locaux pour produire un morceau d’art imprimé singulier et concret », nous raconte David dans une interview. On n’est pas loin du snob fog à la South Park, mais quand on nous parle de reproduire « l’esthétique naturelle des années 70″, on acquiesce et on relaie le message. D’autant qu’il serait question de sortir une version masculine, BeauSF avec des photos de messieurs tout nus.
Malheureusement, la campagne de crowdfunding n’a pas abouti, le but à atteindre de 5 000 dollars ne l’a pas été. Fi de BeauSF pour l’instant, BelleSF existe, il coûte 10 dollars et vous serez informés au mieux de ce qui se trame dans la baie californienne favorite des hipsters et des geeks de la Silicon Valley.
Dans les pages de BelleSF, quatre modèles se dévoilent (devant l’objectif de Second Life pour certains shoots), il y a Miki Hamano aux seins fabuleux, Rio Hayes, Samantha Leon et Amanda Jean.
A la question de savoir si les nouvelles technologies changent ou non quelque chose à la sexualité, vous trouverez des réponses plus ou moins documentées, mais très souvent tranchées, et carrément contradictoires – et ces réponses, vous les trouverez en nombre sur le Web car, contrairement à ce que certains voudraient croire, Internet est doué d’une réflexivité à faire pâlir tous les psychanalystes de la terre.
Janine Mossuz-Lavau et Jean-François Bayart ont défendu dans cette Matinale l’idée d’un changement, d’autres affirment de manière tout aussi convaincantes...
Les samedi 3, 10, 17 et 24 mai, rendez-vous sur Arte pour l’une de ces séries documentaires dont la chaîne franco-allemande a le secret : Sex & Music. En quatre épisodes d’environ cinquante minutes, Sex & Music s’interrogera sur les liens qui unissent musique et sexualité – vous aviez deviné. Chacun des quatre épisodes répondra à une problématique différente, de l’émancipation de la femme à la question du genre, en passant par l’irruption des codes BDSM dans la culture populaire. Madonna, Lady Gaga, David Bowie ; l’objectif principal de la série est de cerner les rapports de causalité qui unissent musique et mœurs, culture et sexualité.
Tous les genres musicaux seront mis à l’honneur : le disco et le rock psychédélique ont favorisé l’émergence d’une sexualité décomplexée, le heavy metal et la pop moderne ont permis au BDSM de quitter son cocon marginal pour les grandes plaines du mainstream... Cependant, ces genres ont eux-même été conditionnés par une conjecture socioculturelle. Où est le produit, où est l’outil ? Un paquet de nœuds qu’Arte entend bien démêler. Entre étude comparative et réflexion sociologique, Sex & Music se veut audacieux – mettre Miley Cyrus, Janis Joplin et Courtney Love côte à côte ne va pas forcément plaire à tout le monde. Nous, on a hâte de voir ce que ça va donner.
Tous les épisodes de Sex & Music ne seront pas diffusés à la même heure, histoire d’arranger tout le monde :
Samedi 3 : De la pilule au sida, 23h05 ;
Samedi 10 : De dominées à dominantes, 22h45 ;
Samedi 17 : Des troubles dans le genre, 22h45 ;
Samedi 24 : Sex, douleur et rock’n’roll, 23h35.
Si l’humour est le sel de la vie, la parodie serait le sel de Guérande et l’info parodique le pétale le plus doux de la fleur des marais salants. The Onion, Le Gorafi connaissent un large succès, des sites singeant ces références pullulent sur la sphère internet, mais l’un d’eux tire son épingle du jeu : The Daily Flogger.
Le Martinet quotidien, s’il fallait le traduire, traite les nouvelles fraîches et insolites de la communauté BDSM. Évidemment, tout est faux. Lancé début avril, le site compte déjà pas mal d’articles et une chaîne Youtube encore trop peu visitée propose des vidéos aux effets assez cheap.
The Daily Flogger se veut informatif, comme tout bon journal. C’est ainsi que l’on apprend quelques étonnantes histoires. Énumérons quelques exemples significatifs :
Kitty White, la mascotte de Hello Kitty, serait dominatrice professionnelle dans un célèbre bar de Tokyo.
La communauté BDSM, forte de 20 000 membres, aurait élu le sploshing (se rouler dans des piscines de gélatine) comme le fétiche le plus stupide. Cette récompense est méritée, d’autant que la compétition fut rude. Les fétiches de « s’asseoir sur des ballons et de les exploser », les « coffee enemas » et le rasage de tête se trouvaient juste derrière.
L’industrie pornographique ne serait menacée ni par les torrents ni par les tubes, mais par Buzzfeed. Le témoignage édifiant d’une internaute fait réagir : « j’essaie de trouver du porn et de me masturber, mais je vois un lien “Les 10 trucs que vous ignorez au sujet des films de Harry Potter”, je clique et voilà, j’ai perdu 6 heures de ma vie sans m’en rendre compte ».
Une étude scientifique prouverait que les femmes adeptes de la fessée souffriraient du « big butt syndrome », leur cul augmenterait de volume. Une alternative douloureuse au squat.
The Daily Flogger donne aussi des bons conseils aux âmes tourmentées avec Annie Cumswallow, la Maïa Mazaurette en tenue de latex. Et Megan Kelly tient la rubrique vidéo « Doing it wrong », où on apprend le vrai sens du polyamour.
Une preuve que la communauté BDSM produit parmi les choses les plus intéressantes dans le monde du porno, même s’il s’agit d’humour dans le cas présent. A quand une association avec Kink pour tenter le porn BDSM parodique ?
This new scene has Belle Knox in “Tip Of The Tongue” for Nubile Films. There’s always more Eye Candy, and don’t forget the Eye Candy RSS feed if all you want is candy.
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Attracion – flickr/Edward Jung
La qualité du sperme baisse en France. La presse s’en est fait l ‘écho depuis plusieurs années déjà. En plus d’inquiéter sur la fertilité des humains, il y a de quoi se demander de quelles cochonneries de notre environnement cela peut-il bien venir. Mais une fois qu’on a dit ça : qu’est-ce qu’on fait pour y remédier ?
En cause : les Perturbateurs Endocrinients (PE). En Belgique et aux Pays-Bas, des chercheurs alertent les pouvoirs publics sur les méfaits du Bisphénol A (interdit mais seulement dans les biberons). En France, une association, Génération Cobayes, s’est mise en branle pour faire bouger les choses, sensibiliser et donner des conseils.
L’environnement par le cul
Cette association est née d’une prise de conscience : « En 2008, un étudiant au collège d’ostéopathie de Cergy décède des suites d’un cancer, à l’âge de 22 ans. Ses camarades tentent de comprendre comment ce qui était censé n’arriver qu’après cinquante ans a pu emporter leur ami. De fil en aiguille, ils rencontrent chercheurs, scientifiques, lanceurs d’alertes qui, les uns après les autres leur confirment que cela n’est pas si extraordinaire et qu’ils viennent de vivre les conséquences de la crise sanitaire, l’épidémie de maladies chroniques qui frappe les pays occidentaux. »
Alors Génération Cobayes met du sexe dans ses actions de sensibilisation. « Il nous fallait trouver une entrée qui nous permette d’aborder les questions de santé environnementale de manière ludique et drôle, une entrée qui soit mobilisatrice et non moralisatrice pour notre public cible, les 18-35 ans. » me dit Timothee Elkihel, membre de l’association. « On a fait le choix de cette entrée par le cul. (Note de Camille : ahem). L’idée est d’informer dans la joie et d’agir par le plaisir. Notre philosophie : Se faire plaisir sans se faire de mal, comme par exemple avec nos 7 commandements de l’éco-orgasme. »
Pression des industriels
Pour s’attaquer aux Perturbateurs Endocriniens, Génération Cobayes a fait circuler un questionnaire en ligne, qui a été rempli par plus de 35000 jeunes. Via ce questionnaire, et la newsletter qui lui fait suite, ce sont quelques conseils simples qui sont martelés :
Les consommateurs doivent donc faire le boulot eux-mêmes, car les pouvoirs publics sont à la traîne. Les normes européennes ou françaises concernant les produits cosmétiques ou les sex-toys ne sont pas suffisantes pour nous protéger des perturbateurs endocriniens?
« Non malheureusement. Aujourd’hui il n’existe pas au niveau européen ou français de règlementation sur les perturbateurs endocriniens. Un projet de règlementation au niveau européen est bien en cours mais la sortie de la règlementation a été retardée sous la pression des industriels. Cette règlementation vise à interdire la présence des perturbateurs endocriniens avérés dans les produits alimentaires ou non alimentaires. Elle devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. Mais aujourd’hui, en attendant, on peut retrouver des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques.
La dernière étude conduite par Notéo et le Réseau Environnement Santé indique que l’on retrouve la présence de perturbateurs endocriniens dans près de 40 % des produits cosmétiques. Une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été élaborée et soumise à consultation mais elle est toujours en attente de publication. Concernant les sex-toys, ils échappent à la directive sur les jouets au niveau européen, laissant ainsi la possibilité aux industriels de produire des sex-toys avec des phtalates qui sont des perturbateurs endocriniens avérés. »
Bouger les politiques
Comme du côté des chercheurs belges, c’est donc la société civile qui tente de secouer les pouvoirs publics : « Pendant longtemps une partie des politiques ne considéraient pas les questions de santé environnementale comme étant un enjeu majeur de société. Aujourd’hui les causes de la crise sanitaire se précisent, on a conscience que l’on ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade. Cependant l’intégration des questions de santé environnementale dans les politiques publiques n’est pas encore à la hauteur des enjeux comme l’a montré le nouveau plan cancer où la santé environnementale est la grande absente. »
Pour continuer à faire passer le message de façon ludique, Génération Cobayes organise aussi des conférences ‘Let’s talk about sex’. « Le format ne dépasse pas les 1h20, les gens sont très attentifs, rient, s’inquiètent aussi parfois et nous posent beaucoup de questions à la fin de la conférence et de nombreuses personnes ont envie par la suite de rejoindre le mouvement pour nous aider à sensibiliser les jeunes sur tous ces sujets. »
En conclusion : on s’assure que les sex-toys qu’on achète sont sans phtalates, on ne se lubrifie pas avec n’importe quoi, et on espère très fort que l’Europe, si prompte à règlementer, se bouge les fesses pour protéger les nôtres. Et qu’est-ce qu’on fait maintenant?
Nous ouvrons le paquet que Nouveaux Plaisirs nous a remis. Le chocolat blanc Shunga liquide se présente dans une jolie bouteille en verre ronde, plate et transparente, de cette façon nous pouvons voir le contenu et le niveau de liquide restant dans la bouteille. Sur une face une jolie étiquette de présentation et sur l’autre […]
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C’est un fait, les Japonais produisent deux fois plus de porno que les Américains. Les carrières des starlettes du X plongent comme elles se sont envolées entre les mains des grands studios de l’archipel, qui produisent sans relâche et pour tous les goûts. Seule une infime partie de ce matériel pornographique parvient à tracer sa route jusqu’en Occident, ce qui est fort dommage : le Japon, ce n’est pas que des écolières souillées par des tentacules veineux et des présentatrices couvertes de sperme. Il était temps que quelqu’un, quelque part, fasse quelque chose.
Le nouveau son frais, le grand sauveur, c’est R18.com. Annoncé il y a peu de temps par le biais d’un blog éponyme, R18 compte bien changer la vie des amateurs occidentaux de porno japonais : les expéditions épuisantes sur des forums mal traduits et les torrents pourris, c’est fini. Le site, entièrement développé en Anglais, sera doté d’un moteur de recherche et d’un catalogue plus que conséquent. Le jour du lancement, 150 000 titres seront déjà disponibles et au 2 000 autres seront ajoutés chaque mois. On parle de films de deux, trois, voire même six heures. Sous nos latitudes, c’est du jamais vu.
Bientôt sur vos écrans
Le généreux philanthrope qui se cache derrière R18 n’en est évidemment pas un. Le site a été développé par l’équipe de Digital Media Mart, un site de téléchargement et de streaming détenu par Hokuto Corporation, l’un des plus gros distributeurs japonais de matériel pornographique et de sex toys. En 2011, DMM.co.jp était le trentième site le plus visité de l’archipel. On trouvera aussi du hentai et des doujin sur R18. A court terme, tout le catalogue de DMM devrait y être disponible, enfin accessible au public occidental ; plus besoin de parler Japonais pour en profiter à fond. Une excellente nouvelle.
En 2006, l’Internet tout entier a crié d’une seule voix ; des profondeurs, 4chan et Gaia ont hurlé ensemble. Pendant quelques heures, pour l’honneur, les nations de l’Internet se sont unies dans les larmes et ont déclaré la guerre. Le casus belli : la vidéo d’un minuscule chaton aux grands yeux gris, massacré à coups de talons aiguille par une adepte du crushing pour le plaisir d’une poignée de sadiques. La vidéo de cinq minutes coûtait à peine plus de deux dollars sur le site Internet de la tortionnaire.
La coupable, bien vite identifiée par les légions anonymes du monde entier, a senti passer la punition : après avoir été humiliée publiquement par des hordes d’internautes fous de rage, cette infirmière d’origine chinoise de quarante et un ans a perdu son travail et a dû présenter des excuses publiques. Sans surprise, le droit des animaux concerne assez peu les autorités chinoises, qui n’ont pas jugé bon de jeter la tortionnaire en prison. L’Internet a fait son possible, a tout jamais traumatisé par celle que l’on appelle désormais la tueuse de Hangzhou pour ne pas avoir à inscrire son nom où que ce soit.
Stephanie Hird et Sara Zamora
Malheureusement, elle est bien loin d’être la seule malade de sa catégorie. Il y a deux semaines, la police de Miami a coffré une certaine Sara Zamora, un mannequin de vingt-huit ans accusée d’avoir réalisé une vidéo pornographique où elle s’adonne à la torture et au meurtre d’animaux. On vous épargne les détails. Quoi qu’il en soit, elle s’est bien fait gauler et son avenir commence sérieusement à sentir la banquette de mitard : elle a avoué, ce qui signifie qu’elle encourt pas moins de quarante ans de prison. La Floride, ce n’est pas la Chine.
On aurait aimé que l’arrestation de Sara Zamora trace l’épitaphe de cette triste histoire ; seulement, les policiers de la Magic City viennent d’arrêter une autre suspecte. Stephanie Hird, vingt-neuf ans, a été interpellée jeudi dernier à l’aéroport international de Miami alors qu’elle s’apprêtait à décoller pour d’autres horizons. Quelque chose nous dit qu’elle s’apprêtait à fuir. Accusée de cruauté envers les animaux, elle a elle aussi réalisé des vidéos zoosadiques et risque de passer un moment au frais. Stephanie Hird et Sara Zamora se connaissent bien : elles ont quasiment les même âge, elles sont toutes les deux modèles, elles s’affichaient ensemble sur Twitter – #PartnersInCrime, sans rire – et elles fréquentaient toutes les deux un certain Adam Redford.
Un ami des animaux
Adam Redford est un capitaine de bateau de cinquante-quatre ans. Arrêté en même temps que Sara Zamora, il a rapidement été relaché par la police ; il serait le producteur des vidéos zoosadiques dans lesquelles Sara Zamora et Stephanie Hird se sont illustrées. Apparemment, ces pieds nickelés kiffent la vie en butant des bêtes depuis déjà un bon bout de temps. L’année dernière, Adam Redford a été arrêté pour une vidéo du genre, ce qui ne l’a visiblement pas empêché de recommencer dès sa sortie. Il vient d’être inculpé, mais la police ne lui a pas encore mis la main dessus. Il a sans doute pris le premier avion en partance.
Adam Redford, Sara Zamora et Stephanie Hird étaient assez idiots pour poster toutes leurs vidéos sur un site Internet, SOS Barn, aujourd’hui hors-ligne. Personne ne s’en est offusqué jusqu’à ce que quelqu’un ne les dénonce aux PETA. On ne saura jamais qui est le délateur originel. En tout cas, il y a plusieurs enseignements à tirer de cette histoire : personne n’aime les gens qui torturent les animaux, surtout pas l’Internet, et les zoosadiques ne sont pas très malins. Par contre, il semblerait qu’ils n’aient aucun lien avec ces vidéos trouvées par eFukt (qui ne sont également plus disponibles).
Danielle Leder, vous commencez à la connaitre. C’est la femme derrière le magazine pour hipster international intitulé Jacques. Après l’histoire chaotique avec son mari, Danielle se consacre entièrement à faire tenir Jacques sur ses deux pieds.
On vous reparle d’elle à cause d’une interview pathétique (déf. : qui émeut vivement et profondément) dans Vice, où elle avoue courageusement ses problèmes maritaux et ses difficultés lors de l’accouchement de son fils. Du bon délire dans ma tabatière. Mais surtout, elle évoque le porn et ça nous fait réagir.
Porn à lunettes (Jonathan Tayler / The Brooklyn Ink)
Le travail photographique de Danielle Leder se veut sans retouche, du réel sur la pellicule, niquez-vous Photoshop, le numérique et les magazines de mode. Là-dessus, on est chaud, pas d’objection votre honneur. Par contre, tout au long de l’entretien, on dirait que Jacques est la plus pornographique des feuilles de chou du monde. L’abus du mot porn nuit à la santé.
La journaliste Danielle Neftin utilise les syntagmes « porn magazine », « porn business », « le porno que tu produis ». Stop, mettons un frein à cette débauche de vocabulaire erroné.
OK, Leder se définit comme « la personne la plus pervertie que tu ne rencontreras jamais » et comme « une petite créature perverse » et elle publie un magazine avec des photos de filles nues, mais de là à faire croire que Jacques est explicite au sens Penthouse du terme, il y a un monde qui sépare Danielle Leder de Bob Guccione ou Larry Flynt. Il faudrait penser à arrêter de qualifier exagérément une photo où on voit les poils du modèle. Jacques est un bel objet, mais il n’y a rien de porno dans les séries de clichés du dernier numéro. Cher Vice, on se calme et on boit frais, tant pis pour les clics sur le mot-clé, mais Jacques donne sa place à l’érotisme de qualité, pas à la pornographie.
Que Danielle propose le poste de rédac chef à Belladonna ou Bonnie Rotten pour la prochaine issue et on reparlera de porno.
I found Barcelona, Spain based Gunsmithcat’s Deviant Art page by way of Sex In Art, and it’s kind of like erotic art junk food: it’s hard to stop picking through it all even when it’s not exactly to taste.
I found his work so compelling I made it all the way to his Blogspot blog, but some if it may offend – so be warned.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Belgium based B-Classic has started The Classical Comeback Video: “a new music video format that gives classical music the same recognition as pop and rock music by combining the timeless emotion of classical music with the visual talent of a contemporary director.” It’s open to submissions. “The Classical Comeback is a creative format open to anyone” and they have just a few rules, such as submission length under five minutes.
Above is the first entry for the project, Dvořák – Symphony No. 9 Allegro con fuoco in E-Minor (From the new world – Smetana The Moldau IV Allegro con fuoco, Herbert Von Karajan & Wiener Philharmoniker, Deutsche Grammophone – Universal Music). It’s directed by Raf Reyntjens with choreography by Ari & Miu (Waveya). And, it has been making the rounds on blogs and linkbait sites without any of its interesting context or explanations. B-Classic tells us,
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Raf Reyntjens shot B-classic’s first Classical Comeback video in South Korea. Where the local Wayeva group performed their unique choreography on Dvorak’s New World. Asia today is what America was 100 years ago: the new world. Great composers like Dvorak did write their music for everyone. Their goal was to give people a break, let them escape from reality and to move them.
« Tinder » pourrait être le titre d’un roman de Tom Wolfe. Dans cette histoire, qui se passerait sur le campus américain d’une université d’élite comme « Moi, Charlotte Simmons », les étudiants utiliseraient l’application pour battre des records journaliers de relations sexuelles.
A un moment, tout le monde aurait fini par baiser avec tout le monde. A la dernière page, la seule étudiante restée « Tinder-free » finirait par pratiquer une fellation dans les toilettes de la faculté à un footballeur sans âme.
Tinder, c’est la nouvelle appli de rencontres cool, ludique et innovante, qui a...
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Sur les bords du canal porno, les éclusiers que nous sommes voient passer nombre de péniches chargées d’infos et de belles images. Nous tapons la discute avec quelques capitaines de marine d’eau douce, le temps que les bras lourds d’acier s’ouvrent au flot tempétueux d’une eau calme d’habitude. Cette semaine peu de bateaux sur le canal, quelques plaisanciers que nous avons été ravis de rencontrer et des paquebots récompensés et colorés. La vie est douce au bord du canal porno. On vous attend avec les cacahuètes.
• Violet Blue, la voix du porn sur les blogs et dans les médias, se fait interviewer par The Daily Dot à propos de la sortie de son nouveau bouquin. Il s’agit d’un guide contre le piratage et les gros lourds sur internet à l’intention des femmes. Vie privée, revenge porn, Tinder, elle nous donne son avis sur tout ça.
• En parlant de Revenge Porn, vous pourrez lire, encore sur The Daily Dot, l’histoire de la professeure de droit qui a mené le combat au côté des victimes pour la promulgation de lois contre ce phénomène d’enfoirés.
Au royaume du porno• Bonnie Rotten possède une grosse actu, elle va tout juste avoir 21 ans et elle signe son premier film. Encore une pierre de poser à l’édifice grandissant des femmes réas dans le porn. Son studio Mental Beauty, tout beau tout neuf, prépare même une ode chatoyante au enema colored. En lire plus sur Fleshbot.
• Deux cérémonies de récompenses ont eu lieu depuis la dernière cumpi : les Fannys à Atlantic City où le vote des fans était plébiscité et les XRCO Awards à Los Angeles où le beau monde du porno s’était donné rendez-vous. Suivez les liens pour connaître les vainqueurs.
• Noisey, la partie musicale de Vice, sort une interview du légendaire Ron Jeremy. On l’avait vu chanter dans la parodie de Breaking Balls, mais apparemment Ron a des talents de pianiste insoupçonnés et il en aurait fait un disque.
Pour ainsi dire• Avant, les mecs mettaient une capote dans la poche arrière de leur jeans avant de sortir le vendredi soir. Au cas où le coup du regard perçant fonctionnerait pour une fois. Le plus souvent, ce préso ne servait pas, alors Tenga a pensé qu’un masturbateur de poche ferait mieux l’affaire. Attention cependant à ne pas l’utiliser n’importe où, pas de trucs creepy les gars !
• Et pendant ce temps, Lucie Blush a trouvé des jolies photos de teubs et elle nous parle d’un film qui a réussi à voir le jour grâce au crowdfunding.
On n’en démord pas, Kink se place un cran au dessus de tout le monde dans le business du porn. En voici deux nouveaux exemples s’il était encore nécessaire de vous en convaincre.
The Good, the Bad and the RottenDans la série Sex and Submission, on a droit à The Good, the Bad and the Rotten. Rien que le titre donne envie. Ça commence dans le désert, à une station essence où Bonnie Rotten attend le chaland pour lui jouer un mauvais tour. Librement inspiré des réalisations de Russ Meyer, le film ressuscite la figure féminine forte de la Vixen, sauf que là, elle est complètement tatouée et siliconée. D’ailleurs, si vous croisez Bonnie Rotten en panne de voiture entre deux cactus, ne vous arrêtez pas, c’est mon conseil. Attention spoiler : Bonnie se retrouvera attachée et malmenée par un James Deen taciturne et mystérieux, ça va squirter.
Kink a eu la bonne idée de mettre les 8 minutes d’intro sur Youtube. Régalons-nous, ne boudons pas notre plaisir !
ElectroSlutsAprès avoir fêté son 10 000e shoot, Kink reprend la série ElectroSluts, qui consiste à filer des coups de foudre à répétition aux âmes volontaires de l’Armory. Lorelei Lee s’occupe de cette chaîne. Jouant Barbarella il y a peu, elle est une figure du porn, engagée, queer, intelligente et désirable. Lorelei et son équipe aiment à balancer du petit voltage sur les parties sensibles, leur kiffade.
Comme toujours, il règne dans les scènes une ambiance machiavélique, un contexte un peu sordide qui nous permet de rentrer dans le jeu et de se dire qu’après tout, se prendre le jus ne semble pas si désagréable. N’essayez pas chez vous ! Ces cascades sont réalisées par des professionnels possédant un BEP électrotechnique.
Clique pour mater leur petit délire
Nina Hartley et Maîtresse MadelineComme ça ne mange pas de pain, on vous remet un lien vers l’événement porno 2014 : la rencontre dévastatrice entre Nina Hartley et Maîtresse Madeline. Elle rigole moins la terrible Madeline maintenant que Nina lui montre qui est la patronne. Jamais nous n’aurions pensé voir la domina préférée du taulier devenir sub le temps d’une scène pour Whipped Ass. Ça a beau daté un peu, on en est encore humide de plaisir.
Fashion porn alert: Davide Ambroggio’s Dominant Femme in Bambi Magazine XVI begins here at image 83, and the whole set is pretty fucking sexy.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Le lubrifiant Body Lube de Dèmonia est un lubrifiant à base d’eau destiné comme son nom l’indique aux massages mais aussi comme son nom de l’indique pas, comme lubrifiant intime. Il est présenté dans une petite bouteille de 50 ml disposant d’un spray. C’est donc simple de l’utiliser. Le gel sort sous forme de « jet », […]
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Ce n’est un secret pour personne, l’affiche 2014 du Hellfest propulse ce festival pourtant déjà bien établi vers des sphères suborbitales. Black Sabbath, Maiden, Deep Purple, Slayer, Emperor… C’est le All Star Game des musiques metal qui se jouera à Clisson du 20 au 22 juin. Nous y serons bien évidemment mais pas en qualité de spectateurs. Face à cet évènement exceptionnel, nous nous devions de répondre présent et c’est pour cette raison que nous nous associons au Hellfest dans le cadre du « Girls X Hellfest ». Je laisse le soin à l’actrice Proxy Paige de vous teaser un peu le projet :
Nous étions un peu blasés par la condescendance avec laquelle le metalleux est habituellement présenté, ce personnage bonhomme de la culture populaire, tourné en dérision jusqu’à plus soif. L’image d’un chevelu bedonnant, alcoolisé et se manifestant uniquement en montrant ses fesses vole en éclat dès lors qu’on se ballade sur le site du Hellfest. Deux ans après notre première incursion au Hellfest, nous souhaitions justement relativiser radicalement cette image du festivalier aviné en mettant à l’honneur le public féminin du Hellfest, injustement négligé jusqu’à présent.
Accompagné de notre présentatrice Proxy Paige, on donnera enfin la parole aux femmes du Hellfest, des festivalières aux musiciennes. La vocation du « Girls X Hellfest » est d’embrasser le public féminin dans son ensemble et montrer que malgré les conditions parfois austères de la vie en festival, le féminin prend toujours le dessus. Nous débarquons le 19 juin sur les terres clissonnaises. See you there.
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A l’âge adulte, un pénis mesurant moins de 7 cm en érection sera qualifié de micropénis. Hormis ses dimensions réduites, le micropénis (s’il n’est pas associé à une malformation) fonctionne normalement.
Mais pourquoi a-t-on un micropénis ? La cause peut être une exposition in utero à certains perturbateurs endocriniens (des « agents chimiques composés » responsables d’anomalies physiologiques et de reproduction).
Dans le peloton de tête des perturbateurs endocriniens susceptibles d’agir dès le stade fœtal : les pesticides.
Cela fait des années que Charles Sultan, professeur en...
Il fallait qu’on apprenne qu’un studio français sorte une nouvelle série dans les médias américains. C’est fou le monde dans lequel on vit. French-Twinks a produit 24 épisodes d’Apprentis pornstars, une saga où l’on suit les aventures de débutants qui vont tester leurs plus sauvages fantasmes. Bon sang les mecs, un petit mail nous aurait fait plaisir.
French-Twinks est un site de porno gay avec plein de minets dedans. On est plutôt dans le fantasme du jeune éphèbe glabre que du balaise barbu qui te défonce la rondelle façon puzzle. Mais bon, les combinaisons s’enchaînent quand même intensément entre ces vigoureux esthètes de la mèche et de la houppette tartinée de gel.
Dans Apprentis pornstars, Antoine Lebel, fier producteur, a réuni 10 jeunesses insouciantes dans un belle bâtisse de Seine-et-Marne. La série est construite comme une téléréalité, avec des moments de vie et de baise. Une combinaison que la bande-annonce promet fraîche et hardcore. La complicité entre les acteurs fait plaisir à voir. Pourquoi faut-il que le porno gay semble toujours plus intéressant que son équivalent hétéro. Porn Story, Les démons de la téléréalité, ça ne valait pas tripettes, alors que je serais prêt à lâcher un 30 euros pour mater toute la saison des beaux minets du 77.
Eh zut ! Je baisse mon fute et je m’astique devant Romain qui suce la teub de Théo. YOLO. Après, j’enchaîne sur les beaux gosses de chez Cockyboys.
Le beau Romain
Take a few minutes to immerse your imagination in the works by Italian artist Federico Massimiliano Mozzano. The strangely moody ones you see here are from his “Embryo” series. Translated, he explains the Embryo series is: “… a metaphor, my reflection on human nature, bodies grown physically, but not yet completely independent, so there is who decides to rebel trying to rise to the surface, those who surrender dropping to the bottom, there are the undecided waiting to be convinced and those who remain comfortably still waiting for all steps.”
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Piggy Bank Girls est un site de crowdfunding réservé aux filles. Lancé il y a tout juste trois semaines par Anna et Chris, un couple d’amis issus de l’industrie érotique, Piggy Bank Girls entend révolutionner le monde de la finance participative à petite échelle en y introduisant un peu d’exhibitionnisme : vos dons y sont récompensés en photos et en live shows. Ici, pas d’objectifs entrepreneuriaux à plusieurs millions de dollars comme sur Kickstarter ; Piggy Bank Girls table sur des projets personnels et donc sur des sommes plus raisonnables, quelques dizaines de milliers de dollars tout au plus. On parle d’une nouvelle voiture, d’un nouveau tatouage, d’une nouvelle vie. Une nouvelle façon d’envisager les wishlist Amazon.
Sur des sites de crowdfunding comme Kickstarter ou Offbeatr, un système de paliers récompense votre générosité. Plus vous donnez, plus on vous le rend une fois le projet totalement financé ; sur Piggy Bank Girls c’est pareil, sauf que vous n’avez pas à attendre que l’objectif soit atteint pour profiter des contreparties. Donnez 50 dollars à cette cam girl professionnelle qui veut reprendre les études et vous aurez droit à un set de cinq photographies, donnez 500 dollars et profitez d’une heure de live show privé. Par exemple, Kathy veut un petit chiot, votre générosité sera récompensée immédiatement en doggystyle par paliers. Astucieux.
Piggy Bank Girls a été lancé à la fin du mois de mars, dix filles y ont déjà créé leur campagne. Que vous soyez voyeur ou philanthrope, vous avez une bonne raison de leur lâcher votre bifton.
Petit rappel, la Nuit Dèmonia 2014 se déroulera le 14 Juin 2014. Grande nouveauté, il y aura aussi une pre-party la soirée du 13 Juin. Pour rappel, la Nuit Dèmonia est la soirée Fetish de l’année sur Paris ! L’année dernière nous étions près de 1700 personnes à y participer. Cette année, votre serviteur y […]
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D’habitude, sur TechCrunch on lit plutôt les dernières nouvelles de la Silicon Valley au lieu de celles de la Porn Valley. Mais tout internet prend tranquillement le virage porn et de-ci de-là fleurissent les papiers sur ce sujet qui nous passionne.
Il y a peu, TechCrunch a ouvert une rubrique #Love sur les « problèmes de cœur en digital ». Deux articles plus tard, voici John Biggs et Jordan Crook qui signent un remerciement au porn un peu bizarre. Ça fait penser à un circle jerk de geeks, mais ce n’est pas tout à fait ça, car il s’agit d’un homme et d’une femme. Selon les premiers mots, on peut dire que le texte concerne seulement John : « En tant qu’homme marié moderne ».
M. Biggs, plutôt habitué à parler Bitcoins et Heartbleed, avoue au monde qu’il se branle. Il le fait tendrement, poétiquement : « le meilleur porno se trouvait dans un fossé, quelque part dans les bois, où la fée du porno met souvent pied à terre et laisse tomber ses offrandes mouillées de rosée. » C’est beau comme du Jizzkov. John amène ses lecteurs dans une traversée de sa vision du porn, les premiers contacts chez le buraliste, la route à travers les âges de l’industrie et doucement, on arrive à la déclaration fracassante :
« Mais le temps en solo signifie plus que mater. C’est une respiration, une chance d’évacuer (au sens propre comme au figuré) et une occasion de réflexion. »
Sus à la morale qui empêche encore certains et certaines de se palucher, lançons tous un épisode du Bang Bus et prenons le temps de réfléchir sur la vie et le cogito, ergo sum cartésien.
Pouce en l’air pour l’amour du porn
Je me moque un peu, mais le propos de John Biggs à son audience (12 millions de visiteurs uniques) vise à décomplexer l’utilisation du porn. « Il s’agit de trouver ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas. Il s’agit de déterminer comment parler de sexe avec vous-même. » John démontre que ces moments solitaires sont à part, sans jugement sur nos fantasmes et nos désirs, et que la morale pernicieuse et culpabilisante qui sous-tend trop souvent les faps, quand on aborde le sujet en public, n’a plus de légitimité et qu’il faut l’abandonner « dans un fossé, quelque part dans les bois » au côté des vieux magazines dont il aimait profiter.
Fappons avec amour, voilà ce que TechCrunch dit avec sa rubrique #Love.
Après avoir discuté avec et rencontré de multiples personnes et couples polyamoureux ou/et libertins, je suis persuadé que certaines personnes ne sont simplement pas construite pour remettre en question les dogmes et règles de notre société, d’autres oui. Cela vient de l’éducation, de la personnalité, de son cheminement, de sa confiance en soi et de […]
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Je sais que vous adorez ma sélection de photos que je fais sur mon blog photo et qui apparaissent dans la colonne de droite. Voici une petite sélection de celles qui me plaisent le plus sur les deux derniers mois. Régalez vous les rétines et dites moi celles qui vous plaisent le plus
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Si on vous dit : « C’est une série où les héroïnes sont :
Vous pensez New York et « Sex and the City », non ? Désormais, vous penserez aussi Accra et « An African City ». Cette série, diffusée depuis février dernier sur YouTube, raconte (en anglais) l’histoire de Nana, Ngozi, Zainab, Sade et Makena.
Nana est Carie, Sade est SamanthaDans « An African City », on retrouve exactement les mêmes personnages que dans la série américaine de HBO... en noires.
Pouvoir accéder à des ventes à prix cassés sur de la lingerie, des sextoys et des accessoires est toujours bienvenu. Aujourd’hui, je vous fait découvrir Mes Nuits Privées, un tout nouveau site de vente privée spécialisé dans la vente de marques sexy. Je n’étais pas super persuadé du concept, mais en fait, ayant reçu plusieurs […]
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Allez ! On plonge toujours plus loin dans l’adoption des codes du porno par la culture pop avec le lancement d’une nouvelle campagne des fruits rigolos d’Oasis. Depuis 2012, l’agence de communication Marcel réutilise tous les codes populaires (télé, film, internet, etc.) dans ses pubs en les adaptant à des jeux de mots foireux à base de fruits.
Orangina Schweppes derrière Oasis sont bien content, parce que tout le barouf autour de Ramon ta fraise et compagnie leur ont fait gagné le cœur des réseaux sociaux. Depuis quelques jours, le premier épisode de ce qui apparait comme une série circule : l’effet papayon.
Dans ce court bourré de références comme ils en usent habituellement, Ramon le macho visite un site pommno, comme ils disent. Oasis a lâché les ronds pour monter un faux Youporn, YouPomm, et l’agrémenter de quatre vidéos érotiques à bases de pêche, de pomme, de raisins et même un gang bang de fruits. Sale histoire pour les amoureux de barbaque, le délire d’Oasis est total vegan. Jizzou, notre caution « Non à l’exploitation animale ! », a disparu aux toilettes depuis un petit moment. Le pommno semble fonctionner chez certains.
Les vegans se masturbent aussi
L’idée d’adapter le tube à un contexte publicitaire avait déjà été utilisée par l’agence Droga5 pour Ikea. Les ressemblances sont troublantes, on peut facilement parler de joli pompage mais la version d’Oasis est bien plus marrante. Le « enlarge ta tige » vaut son pesant de smoothie frais, tout comme l’avertissement pour mineurs à l’ouverture du site. Si vous cliquez non, vous tombez quand même si le tube interdit. Les gars de chez Marcel ont bien compris comment ça marche.
Le site YouPomm ne représente qu’une petite part de la nouvelle campagne (la vidéo étant le support principal), mais elle tape juste pour les amateurs du genre. Espérons que leur audience ne s’en offusquera pas et qu’aucune ligue de vertu ne criera haro sur l’orange et la framboise. Rappelons aussi que, tout comme le porno n’est pas une représentation réaliste de la sexualité, Oasis n’a que l’apparence du fruit, il s’agit simplement de bouteilles d’eau avec un peu de fruits dedans.
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Veiviev’s New Awesome Oculus Porn Demo from VRSexLab.com on Vimeo.
Avec la nouvelle saison, mes faps attrapent le rhume des foins. Les mois d’hiver m’avaient habitué à une routine pépère avec mon gadjo, le Flip Hole. On filait des jours heureux entre les vieux délires de Rocco et le pro-amat américain du genre College Rules. Je n’étais pas malheureux, mais avec les premiers bourgeons, puis les premiers éternuements, le nez qui coule, etc., j’ai eu envie de changement. Je me suis donc tourné vers les grosses productions de la Porn Valley. Back to basics.
Seulement, les temps ne sont plus les mêmes. Certains darons du biz ne font plus tout à fait dans le normcore pornographique. Par exemple chez Evil Angel, Dana Vespoli m’avait flanqué des coups de bambou émotionnel si intenses que même le Stronic de Gonzo, il n’aurait pas pu lutter. Il me fallait de la came moins transgressive pour les anus, du consensuel pour cishet solide, du Brazzers en un mot. Le communiqué de presse de la nouvelle série de cette branche de MindGeek, l’impérialiste du porn, me faisait gentiment de l’œil. Il s’agissait du remake du Loup de Wall Street, qui était déjà bien chaud : The Whore of Wall Street.
La parodie de blockbuster se vend très bien, ça coûte plus cher à produire qu’un simple gonzo, mais les retombées trébuchantes sont certaines, surtout que les médias en ligne se fendent toujours de quelques mots-clés par amour du SEO. Malheureusement, le genre a connu un raz-de-marée qui a corrompu nos désirs de mater ces pastiches et, pour les rédacteurs du Tag, d’en parler.
Il me fallait bien une envie printanière de renouveau pour me pencher sur Dani Daniels, Capri Cavanni, Mike Blue et Xander Corvus en fous furieux affamés de cul et de pognon. « I lived like a queen and fucked like a whore! », ces mots inspirants proviennent de Daniels, celle qui a des yeux plus bleus que le bleu des cieux. Elle campe, dans cette resucée du film de Scorsese, le personnage incarné par DiCaprio. Mais cette fois-ci, on a droit à la débauche sexuelle sans limites qu’autorise le cadre pornographique.
Dani interprète les plus grands succès de Lara Fabian Thylmann
Brazzers balance donc son nouveau produit d’appel divisé en 5 épisodes. Pratique courante chez ceux qui fonctionnent encore à l’abonnement mensuel. Ils échelonnent les sorties pour des mises à jour plus fréquentes sur leurs sites. Je trouve ça plutôt relou, j’aurais préféré voir le film en intégralité.
Le 1er chapitre donne le ton, le couple IRL Dani Daniels et Xander Corvus récrée la scène dans le restaurant entre Léonardo et le zinzin Matthew McConaughey. Sauf qu’au lieu de parler de sniffer de la coke pour être performant, ils échangent sur la masturbation et ils finiront par baiser à défaut de chanter en se frappant la poitrine. Il est amusant de constater que le business du porno n’a rien de vraiment transgressif. Face à un film où la morale sert de cible pour un ball-trap chez les multimillionnaires d’Hollywood, les petits gars de Brazzers n’abordent absolument pas le sujet dans cette scène et l’éludent même magnifiquement. Seule l’idée de Dani Daniels selon laquelle l’argent permet de se taper qui elle veut pourrait choquer les esprits tatillons.
Le quotidien du taulier
Ce retour à la base du porn grand public n’est pas pour me déplaire foncièrement, la performance de Daniels et Corvus est canon, mais on s’ennuie, malgré la classe aristocratique de Dani quand elle suce. L’enchaînement des positions m’a fait zapper à l’éjac direct. Le porn réserve une trop grande place à la pénétration. Je sais bien qu’ils paient les actrices et acteurs à la scène et aux pratiques, par conséquent ils en profitent pour en tirer un maximum, mais 15 minutes de zizi-panpan, ça me fout le seum.
La Salope de Wall Street a du potentiel, il y a du monde à l’écran, une narration plutôt sympa, des ralentis et une passion évidente du réal Brando (a priori Brett Brando) pour les vêtements déchirés. Le second chapitre est sorti, mais il me tarde de voir la scène suivante entre Dani et Capri qui reprend la confrontation entre Margot Robbie et un DiCaprio implorant pour du sexe avec elle, ainsi que celles sur le bateau et dans la villa avec piscine. Cela aurait sans doute contrebalancé l’avis un peu négatif que je porte à ce film qui, chose rare, affiche le nom de ses scénaristes au générique : Leon Mickles et Allison M.
En bref, The Whore of Wall Street possède un emballage très attrayant, mais rien de neuf sous le soleil de la pipe/spoon/levrette/anal/éjac.
Même une veille molle ne peut entraver une gaule solide, on avance le fap léger mais toujours le lub levé. Dans ce qu’on a mis sur le bas côté cette semaine : un anniversaire BDSM, la fête de la teub au Japon, les progrès de la science, la lutte contre le revenge porn qui progresse, HBO qui vire trop porno et d’autres chips à croustiller pendant l’apéro.
• Scott Walker, gouverneur du Wisconsin, vient de promulguer la loi 367 : depuis mardi, le revenge porn est puni dans l’état du blaireau ! Désormais, jusqu’à 10 000 dollars d’amende et neuf mois de prison attendent les minables qui s’adonnent à ce genre de vengeance. C’est le septième état à prendre de véritables mesures contre le phénomène. Une douzaine d’autre états s’apprêtent à promulguer des lois similaires, mais un projet à échelle fédérale serait le bienvenu.
• Après plus de dix-huit ans d’existence, Kink vient de fêter son dix millième tournage ! Pour le coup, ils ont lâché quelque statistiques. Depuis leur création, les studios Kink ont tourné plus de vingt-cinq mille heures de rush avec près de trois mille acteurs, qui ont utilisé environ un demi-million de préservatifs et cinq tonnes de lubrifiant. Belle performance.
• Il y a deux ans, Anne Greene a refusé de tourner une scène érotique pour la série Femme Fatales ; ça aurait pu n’avoir aucune espèce d’importance, mais les producteurs de la série viennent d’assigner leur ancienne actrice en justice, histoire de punir cette pudeur qui leur aurait soi-disant coûté de l’argent. Fun fact : Femme Fatales est une série diffusée sur Cinemax, une chaîne détenue par HBO.
• Après Tinder et Grinder, faites place à Dattch, une application de rencontres exclusivement réservée aux femmes. Bon, ce n’est pas vraiment nouveau, mais Dattch innove dur grâce à un système de vérification particulièrement robuste : si vous n’êtes pas une femme, vous ne rentrerez pas, c’est sûr. Dattch a commencé à se propager aux Etats-Unis, on l’attend chez nous de pied ferme.
• Lundi, c’était la fête de la teub au Japon. Le Kanamara Matsuri, ou festival du pénis, existe depuis quatre Siècles ; on y honore Kanamara, le Dieu des forgerons. L’occasion pour les Japonais de célébrer la force vitale et de chevaucher des verges de bois, de téter des fascinus en sucre et même de cuisiner de gigantesques radis de forme phallique. Toutes les photos ici.
• Alessandro Casagrande est un photographe italien qui squatte allègrement notre section NSFW. Il vient de réaliser cette vidéo pour Dry Magazine avec l’intimidante Rebekah Underhill, un modèle new-yorkais. Elle s’y balade nue, prédatrice, fascinante et inquiétante quand elle tourne les yeux vers nous avec son petit air cruel.
• Sur Peeperz, Calico Rudasil s’insurge contre HBO, qui balance les mots « porn star » dans tous les sens dès qu’il s’agit de faire la promotion de Game of Thrones. La journaliste souligne que tout ça n’est que du sensationnalisme crasse et qu’une apparition éclair dans un clip de cinq minutes ne fait pas une porn star, loin de là. Pas faux.
• Celles qui sont atteintes du syndrome de Rokitansky-Küster-Hauser naissent dotées de trompes de Fallope et d’ovaires normaux, mais elles sont totalement ou partiellement dépourvues d’utérus et de vagin. Une équipe de scientifiques américains s’est mis en tête de traiter ces patientes en leur implantant des vagins conçus en laboratoire à partir de leurs propres cellules ; c’est un succès. Excitation, plaisir, orgasme, tout y est. Science !
• Vous êtes nos lecteurs d’amours, vous êtes chauds, vous êtes sensibles, vous êtes durs ; pour vous récompenser, on va partager avec vous un petit trésor sur lequel on vient de trébucher, l’encyclopédie des subreddits porno. Tout est ici. Tout. Que vous aimiez les blondes à gros seins où le futanari, vous trouverez votre paradis pornographique sans passer par le purgatoire du lurk.
Depuis quelques décennies déjà, les détracteurs de la pornographie ne cessent d’invoquer la protection de l’enfance pour justifier leur position de censeurs enragés. L’écrasante majorité de la population semble s’accommoder de ces thèses qui expliquent que les images sexuellement explicites seraient dangereuses pour le développement psychologique des enfants. Tout ça terrifie avant tout les parents, bien sûr ; ils sont intimement persuadés que ces bites turgescentes et ces culs huilés corrompent l’esprit du fruit de leurs entrailles. Mais pourquoi la pornographie fait-elle si peur ? C’est la question que se pose Liat Clark dans cet excellent article pour Wired.
Le papier en question est plutôt long, mais il vaut vraiment le coup d’œil ; Liat Clark prend le temps de démontrer que les études brandies par les anti-pornographie ne jouent jamais que sur l’effet cigogne - cum hoc ergo propter hoc. En gros, il s’agit d’injecter de la causalité là où il n’y a jamais qu’une corrélation. Dès lors qu’il s’agit de taper sur les jeux vidéo, la télévision, la musique ou la pornographie pour expliquer un fait divers, ça fonctionne très bien : lorsque l’on a découvert qu’Eric Harris et Dylan Klebold jouaient à Doom, on a accusé les jeux vidéo violents d’avoir déclenché le massacre de Columbine. De la même manière, ceux qui se rendent coupables d’agression sexuelle regardent souvent du porno ; études à l’appui, on conclut alors que le porno produit indubitablement des violeurs.
Ce sont ces études qui ont permis à Cameron d’imposer son filtre anti-pornographie au nom de la protection de l’enfance. Le XXème Siècle a transformé les marmots en créatures immaculées, innocentes – c’est à dire, selon nos critères occidentaux, dénuées de sexualité et de pulsions violentes. En gros, ils ne sont pas supposés se toucher. Même si tout le monde sait qu’ils le font quand même, jusqu’à ce qu’on leur apprenne que c’est mal. L’angoisse de la masturbation, héritée du XIXème Siècle, est toujours bien présente ; en quelques décennies, elle s’est juste doublée d’une peur incontrôlable de la pornographie. Le problème, c’est que cette panique morale est totalement contredite par bon nombre d’études qui, elles, ne jouent pas de l’effet cigogne.
Eu Kids Online est un réseau scientifique européen qui étudie les habitudes numériques des enfants depuis 2006. Sur les 22 875 enfants (de neuf à seize ans) sondés lors de leur dernière étude, près de 3 200 ont déclaré avoir été en contact avec des images pornographiques au cours des douze mois précédents. 57% d’entre eux n’ont « pas » ou « peu » été perturbés par ces images ; par ailleurs, 93% de ceux qui se sont trouvés gênés ne l’ont pas pris plus mal que ça et avaient oublié quelques jours après au plus tard. L’idée n’est pas de prouver qu’on peut très bien laisser les enfants regarder du porno, au calme, mais de montrer que l’impact de ces images est bien moindre que ce que l’on s’est entraîné à penser jusqu’ici.
Quoi qu’il en soit, les parents bloquent l’ordinateur familial, mettent en place des filtres parentaux, tout est bon pour empêcher son rejeton de tâter de la seuf numérique. La protection par la restriction n’a jamais été une bonne idée, particulièrement lorsqu’elle est amenée à limiter les opportunités offertes aux plus jeunes par les nouvelles technologies. Or, c’est exactement ce qui est en train de se passer. Avant l’Internet, on fouillait dans les tiroirs pour trouver les VHS de son frère ; on ne manquait jamais d’aller dormir chez un copain abonné à Canal ; on regardait les plus hauts étals du marchand de journaux, les tempes brûlantes ; le problème n’a jamais été de regarder ces images-là. Le gros risque, c’est que c’était défendu. Malgré Internet, tout ça n’a pas du tout changé.
Selon Eu Kids Online, les enfants doivent avant tout apprendre à gérer leur propre sécurité ; l’Internet est un endroit dangereux, c’est vrai. Cependant, la pornographie n’est pas l’ennemi de l’internaute pré-pubère. Il y a bien pire. Ce que tente d’expliquer Liat Clark, c’est qu’ériger la pornographie en bouc-émissaire est une grossière erreur. Les problèmes dont elle est tenue pour responsable sont en réalité le fruit des vices de nos médias, de notre culture populaire, là où il est toujours acceptable de dégrader les identités non-hétérosexuelles, transgenres ou fétichistes. On a déjà dénoncé tout ça mille fois et on le dénoncera tant qu’il le faudra, encore et encore.
Ce matin, dans les bureaux, l’alerte au buzz clignotait sévère. Que se passait-il donc dans le Projet Internet ? Un cortège de sites habitués à placer des mots-clés opportunistes lampaient du bubble porn, comme du Jägermeister dans une soirée d’école de commerce, tellement que les webmasters pleins aux as en dégueulaient sur leurs pompes en peau de croco.
Des inconnus viennent de sortir une vidéo illustrant avec du mouvement le principe du bubble porn autrement appelé Mormon Porn. Nous avions déjà abordé l’épineux sujet des trous d’Emmental sur les photos de filles en bikini ; un truc de bon gros pervers pour imaginer les demoiselles à poil sans qu’elles ne le soient. Alors qu’il suffit aux esprits inventifs de fermer les yeux pour obtenir le même résultat.
La vidéo en question n’est pas très fine, les ressorts comiques éculés, mais c’est mercredi, alors on est indulgent avec l’humour et on se permet de rire un peu avant d’amener les enfants faire du cheval ou de se rendre au Club Med Gym mater des yoga pants.
Le bubble porn, vous allez en souper pendant deux ou trois jours, mais pas d’inquiétude : d’ici lundi prochain plus personne n’en parlera. Il en va ainsi du #porn dans la presse en ligne, aussi furtif qu’un baiser lancé à la fenêtre de ma voisine et qui s’envole au loin.
Publié le 4 avril, l’article a depuis été retiré du site de L’Est républicain – mais on peut le lire en cache. Il relate un fait divers. Un homme ayant agressé sexuellement des adolescentes. Il est dit que le coupable, condamné à huit mois de prison, a sévi trois fois.
Les faits ne sont pas nommés. Conséquence : on peut tout imaginer. En l’occurrence un viol. Ce qui n’a pas manqué d’arriver, sur Twitter notamment.
En réaction, le journal s’est excusé.
Joint au téléphone l’auteur de l’article, Sam Bonjean, s’agace et parle « des connaissances limitées des gens en droit » :
« J’ai...
Fin janvier, on assistait à notre premier PornCamp, évènement de co-création organisée au NUMA (espace de rencontres et de synergies du numérique français au coeur de Paris) afin de rassembler product manager, UX designer et développeurs pour envisager les nouvelles expériences utilisateurs, applications ou hardware dans le monde merveilleux du porno.
Après ce premier PornCamp, c’est une conférence qui est proposée vendredi 11 avril de 19h à 22h toujours au NUMA – 39 rue du Caire, 75002 Paris – dont l’objectif est de permettre à plus de personnes de découvrir ce marché et d’amorcer ensemble l’émergence d’une scène Porn Tech française.
La conférence se fera en plusieurs étapes. Dans un premier temps Valentin Squirelo fera une rapide présentation du marché porno, suivi d’un compte rendu des problématiques soulevées lors du 1er barcamp par Hélène Girard. Puis on enchaînera sur deux courtes présentations par :
• Antoine Mazières (Chercheur ès Porn (INRA-SenS; LIAFA, Université Paris Diderot))
Porn Data Love: Goûts, couleurs et tags de 2 millions de vidéos
• Stephen des Aulnois (c’est moi, smiley câlin)
Indexation porno : pour une approche sensible et émotionnelle
Enfin Ghislain Faribeault, Vice Président Media chez Marc Dorcel & Dorcel TV nous rejoindra pour une table ronde animée par Valentin Squirelo.
Les places sont limitées, si vous voulez venir il faut prendre un billet par ici. L’argent récolté servira à boire des bières de manière déraisonnable.
La cérémonie des Feminist Porn Awards, organisée par Good For Her, vient d’avoir lieu ce week-end à Toronto. C’est au Canada. Le temps n’est pas aussi clément qu’à Cannes, la mer pas aussi proche, mais le cinéma qui y est présenté se montre bien plus explicite. 42 créations pornographiques hors des normes du mainstream se trouvaient en compétition, 16 récompenses furent distribuées, la compétition était réelle. Le monde du porno alternatif a fait la fête pendant 3 jours, mais s’est aussi rassemblé en conférences pour discuter boulot.
Le porno féministe tient dans une vision de la sexualité filmée différente, là où les prods classiques tendent à se rapprocher des clichés communs du X, le porn féministe ou queer présente la multiplicité dans les actes, dans les physiques, dans les sentiments. Le mantra de cet art alternatif pourrait bien tenir dans ces vers d’Amel Bent : « je n’ai qu’une philosophie : être acceptée comme je suis ». Tous les films en compétition avaient cette envie commune, se montrer tel que l’on est, ne pas avoir honte de son corps, de sa sexualité et proposer un support masturbatoire plus en accord avec les désirs de chacune et chacun.
A ce petit jeu, Courtney Trouble a remporté le pompon avec deux récompenses, celles du Hottest Dyke Film (dyke est un synonyme plutôt insultant pour lesbienne) pour Lesbian Curves 2: Hard Femme et le film trans le plus alléchant pour Trans Grrrls. Jacky St. James a été également plébiscitée par le jury avec le titre de Steamiest Straight Movie pour The Temptation of Eve avec la choupinette Remy Lacroix et celui de Steamiest Romantic Movie pour The Submission of Emma Marx.
Courtney Trouble, grande gagnante
Le meilleur film va à Silver Shoes par Jennifer Lyon Bell et la meilleure réalisation revient à Ovidie pour Liberté sexuelle. Deux courts ont gagné : Trains par Paul Deeb et No Artificial Sweetener par The Madame. Le Golden Beaver Award For Canadian Content fut remis à Carey Gray pour Power at Play, le Smutty School Teacher Award For Sex Education à Tristan Taormino pour son guide du bondage pour couples (elle officie aussi sur Kinky), la meilleure vignette straight est gagnée par Erika Lust pour ses Xconfessions, dont on raffole, et la version lesbienne par Madison Young pour Women Reclaiming Sex On Film. Le Hottest Kink Movie est remporté par Soma Snakeoil pour Rubber Bordello.
Zahra Stardust, candidate au sénat australien, fut mise en avant avec le titre d’idole de l’année et Carlos Batts (décédé en octobre 2013) avec la distinction d’icône du porn indépendant. Le meilleur boygasm (orgasme de garçon comme son nom l’indique) est donné au film Bed Party de Shine Louise Houston, la cofondatrice de Pink and White, boite de prod emblématique dans le queer.
On ne peut s’empêcher de regretter l’absence de récompenses pour Dana Vespoli, celle qui bouscule le mainstream à coup de strap-on, pour Mason, la mystérieuse et plus grande réalisatrice de la Porn Valley et pour Buck Angel, le doux transman américain. Heureusement, notre favorite, notre chouchou Lucie Blush n’a pas fait le déplacement pour rien et elle ramène à Barcelone le trophée Honorable Websites aux côtés de JuicyPinkBox, NaughtyNatural et WendyWilliams. L’année prochaine, elle devrait gagner le titre de meilleur film, on en est sûr.
Photos par Kristy Boyce.
The video above is Trans: A Photo and Video Project by Dave Naz Part 3, the most recent installment of Naz’s incredible interview series. Yes, this is a mere slice of the trans experience, yet the series is a very cool contribution to a wider conversation. I’m loving it. If you want to watch the videos in chronological order, go to Dave Naz’s page for the Trans docu project or start at the bottom of this post. Also, check out Naz’s great Genderqueer series.
The list of included voices so far is Wendy Summers, Kelli Lox, Foxxy, Eva Cassini, Jamie French, Tasha Jones, Tiffany Starr, Mandy Mitchell, Evie Eliot, Jenny Elizabeth, Stefani Special, Mia Isabella, Tara Jolie, Kendra Sinclair, Eva Lin, Venus Lux and Riley Kilo.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Announcement: Hi everyone! I have a new book out! It’s The Smart Girl’s Guide to Privacy: the culmination of my journalism on hackers and cybercrime, plus my work on sex and privacy. Find out more on the book’s Smart Privacy Tumblr, get it on Amazon for Kindle, or order it DRM-free and direct from my Shopify store. I self-published it, so help me spread the word!
Above: Brooke Candy, more at Fashiontography.
Above: Lauer and Srol, more at Fashionising.
Ayant banni dernièrement la nudité et donc le porn de sa plateforme pour d’obscures raisons qui s’appellent Apple et son allergie aux boobs et aux teubs, Vine se rattrape avec une nouveauté, qui n’en est pas une, la possibilité d’envoyer des messages privés. Une mise à jouir, si j’ose dire.
Ne soyons pas pudibonds, si les Vine Messages (VM) ont été créés, ce n’est que pour permettre aux utilisateurs de s’envoyer des clips de 6 secondes de leurs organes génitaux et protubérances mammaires. Mais surtout, cette fonctionnalité représente le symptôme d’une entreprise qui tente de grossir et s’aligne donc sur la concurrence pour conquérir de nouveaux Viners et se déclarer réseau social à part entière. L’originalité primitive de l’application se dissout peu à peu, bientôt pourra-t-on sans doute envoyer des photos avec des filtres et ils appelleront ça des Vine Pics.
Prétextant « un désir et un besoin croissants de messagerie privée sur Vine », les responsables de la filiale de Twitter (qui ont ajouté récemment les photos en DM) s’alignent sur Instagram qui s’était déjà aligné sur eux en créant les vidéos. On se mord un peu la queue. Depuis, les jeunes femmes reçoivent des « unwanted penis » de toutes sortes et formes pour leur plus grand plaisir. Quelle joie de sentir son téléphone vibrer et ouvrir la photo d’une bite moche, mal éclairée, appartenant manifestement à un mec sans commune mesure de la politesse dans les présentations entre inconnus.
Weiner se fait mettre en garde : pas de sexting sur Vine !
Heureusement, en allant dans les paramètres et Privacy, on peut restreindre les VMs à ses seuls contacts. Le sexting a donc de beaux jours devant lui. À ce propos, les équipes de SnapGirlz doivent sauter de joie, voilà un nouveau média qui devrait séduire leurs clients, les actrices pornos pourront envoyer de leurs nouvelles déshabillées aux élus ayant souscrit l’abonnement. Si Riley Reid rejoint ce service, je m’inscris direct.
Perso, je n’ai jamais trop accroché à Vine, il faut avoir son petit don de comique doublé d’une facilité dans la mise en scène, ce qui me fait cruellement défaut. Autour de moi, peu de monde utilise Vine, je garderai donc Snapchat pour envoyer des vidéos démontrant mon expertise sans conteste en hélicoteub, même si en terme de visiteurs uniques, la croissance de Vine est bien supérieure à l’appli du petit fantôme.
La petite vidéo de James Dean et Andy San Dimas m’a bien fait marrer. Ok, il s’agit d’une honteuse pub pour un store d’application X sans grand intérêt mais au moins leur pub est marrante et démontre l’intérêt ou pas d’ailleurs des Google Glass dans le milieu du porn et des vidéos XXX. Et vous […]
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L’écrivaine Régine Deforges est morte jeudi, d’une crise cardiaque, à l’âge de 78 ans. Partout, on reparle de « La Bicyclette bleue », sa saga best-seller commencée en 1981.
Mais Régine Deforges était d’abord une femme libre et féministe. Un incident l’a marquée au fer rouge, traumatisée et construite. Le vol d’un journal intime où elle racontait ses expériences sexuelles avec une camarade de classe. Scandale dans le village. Elle est contrainte de déchirer et de brûler ses cahiers qu’elle chérissait. Et comme l’écrivait si bien Jérôme Garcin en avril dernier :
« Sans cet...
My oh face – flickr/greggoconnell
Hugues a trente ans, est toujours puceau et le vit avec l’amertume de celui qui est privé d’affection. Décidé à se prendre en main, il est tombé sur Justine grâce à un site de rencontres. Après les explications de Hugues sur l’origine de sa situation, et les conseils de Justine afin d’y remédier, voyons comment Hugues à sauté le pas après avoir réussi à rencontrer dans la vraie vie une femme avec qui il avait conversé sur Internet.
Comment votre dépucelage s’est-il passé ?
La première fois fut inégale : trop évident, l’instant manquait du charme de l’inattendu. La tension érotique, pourtant présente, n’était pour moi pas aussi vive que je le fantasmais. Sans doute est-ce lié au fait que j’était intimidé. Pourtant c’est moi qui ai dû mener les préliminaires, car je devais laisser croire à ma partenaire que ce n’était pas ma première fois, ne lui ayant pas dit que j’étais vierge. Je les ai mal commencés, trop abrupt à mon goût, je rêvais du plaisir de déshabiller, de prendre un temps infini, de découvrir chaque parcelle de sa peau…
J’étais préoccupé à l’idée qu’elle s’inquiète du fait que je ne bandais pas. Pour gagner du temps je lui ai fait un cunnilingus, le premier de ma vie, le premier soir. Ce fut le meilleur moment. Là j’ai pris mon temps, là j’ai découvert sa peau, senti son odeur, touché ses jambes, caressé son ventre, je n’ai plus pensé qu’à l’instant, et son plaisir m’a redonné confiance. L’exercice était difficile et j’ai eu la chance de le réussir avec brio, car elle m’a avoué que son clitoris était si petit qu’il était difficile de le trouver, et qu’elle pouvait compter sur les doigts d’une main les hommes qui l’avaient faite jouir ainsi.
Néanmoins, ce soir-là, n’ayant aucun préservatif à ma taille et ne sentant rien avec, je n’ai pas eu d’érection suffisante pour véritablement la pénétrer. J’ai su que c’était lié au préservatif, car ses fellations (sans préservatif) m’ont fait un effet immédiat.
Avez-vous joui trop tôt à votre goût ?
Je craignais l’éjaculation précoce, je n’y ai pas été sujet. Je n’ai pas joui une seule fois ce soir là. La soirée fut tout de même agréable, j’ai pris plaisir à lui masser les jambes et les pieds, elle m’a massé le dos.
La deuxième fois a eu lieu après que je lui ai avoué que j’étais puceau. Elle m’a dit que si elle l’avait su avant elle ne m’aurait pas rencontré.
Cette fois-là s’est bien mieux passée, mais ce fut en grande partie lié à une conduite à risque : malgré l’achat de préservatifs à ma taille, j’ai eu le même problème que le premier soir, l’excitation a fait qu’elle n’a pas insisté pour que je mette un préservatif. (Note de Camille : je me permets de rappeler que le SIDA et autres MST s’en foutent que ce soit le premier soir pour une première rencontre. La capote, c’est toujours, tout le temps, partout.)
J’ai toujours eu autant de difficulté à jouir, mais pour elle j’ai pu, comme le premier soir, garantir son plaisir grâce à de multiples cunnilingus, ce qui m’a rassuré.
Quels conseils donneriez vous à un jeune homme dans la même situation que vous?
Je répugne à l’idée de donner des conseils. Moi-même, malgré ma détresse, j’aurais très mal pris qu’une personne ignorante de mon histoire se permette de projeter des solutions sur un cas qui de toute évidence n’était pas le sien.
D’autre part, les conseils que j’ai reçus de Justine ne furent pas tant liés à la sexualité qu’au sens des relations humaines. Sens dont j’étais dépourvu. J’ai appris qu’il ne fait pas toujours bon être honnête sur son expérience, et ma première rencontre lui a donné raison. Apparemment le dicton “on ne prête qu’aux riches” est très pertinent et suffit pour transformer un puceau en un homme capable d’être désiré : prétendez être riche. J’ai prétendu, j’ai obtenu. Cette formulation est volontairement infecte.
Lorsque que j’ai admis mon statut de vierge, par souci d’honnêteté, par souci de sincérité, la femme que j’ai rencontrée a immédiatement et légitimement pensé que j’avais fait d’elle un cobaye. Mais pas seulement, car elle a aussi relevé ma sensibilité et mon intégrité, faute de quoi je ne l’aurais jamais revue.
En somme si on ne découvre pas sa sexualité pendant l’adolescence, où cela ne choque personne, subitement on devient un manipulateur qui traite les femmes comme des cobayes lorsqu’on la découvre à un âge qui n’admet pas l’inexpérience.
En conséquence, je me permettrais deux conseils un peu futiles : prenez goût à l’amertume, car que votre statut perdure ou qu’il évolue, vous aurez à y goûter. Et n’abandonnez pas. Abandonner c’est l’orgueil de l’échec. Echouez mais n’abandonnez pas
Pourriez vous jouer au jeu des 7 différences avant/après : qu’est ce qui a changé selon vous dans votre vie depuis le dépucelage?
Fondamentalement, le dépucelage n’a rien changé en lui-même : je ne me suis pas senti ni plus sûr de moi, ni plus viril, ni moins niais ni rien de tout ce genre de clichés.
Le vrai changement en moi s’est fait environ un mois avant, à commencer par un râteau qui m’a décidé à chercher de faire des rencontres sur internet. J’y ai rencontré Justine, et ce qu’elle a surtout changé par son discours, c’est la perception de celui que j’étais. Je me prête quand même au jeu des différences, mais cela va sembler très trivial :
Désormais il y a une boite de préservatifs dans ma chambre ;
J’ai appris que les tailles standard ne me conviennent pas ;
J’ai acheté de l’huile de massage ;
J’ai découvert qu’un éclairage tamisé dans une chambre n’est pas superflu ;
Je ne change mes draps encore plus régulièrement qu’avant ;
Mes rêves érotiques ne sont plus relatifs à la découverte d’un nouveau site pornographique ;
J’envisage sérieusement de développer mes compétences culinaires.
Aradia in Tucson from Steve Diet Goedde.
The incredibly talented Steve Diet Goedde just brought out this gorgeous film from the archives: “A video editorial of a photoshoot done in 2008 of model Aradia by Steve Diet Goedde. The footage was shot in Eric Kroll’s house who graciously let us invade his space. All photographs were shot with available light. Music by Robert Waechter.”
I’m honored to say that Mr. Goedde shot and designed the cover for my newest book, which came out this week :D
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Le jeudi 13 mars, je me suis inscrite sur LE site de rencontres dont tout le monde parle : Adopte un mec. Le but de cette inscription était de voir si une jeune femme en situation de handicap pouvait facilement avoir ce que l’on appelle de manière abrupte : un plan cul.
Pourquoi un site de rencontres ? Il se trouve que certaines personnes en situation de handicap n’ont pas toutes la possibilité de sortir aisément de chez elles, et que, les lieux où l’on a la possibilité de rencontrer de potentiels coups d’un soir sont rarement accessibles.
Pourquoi un plan cul ? Pourquoi pas ? ...
Steve Green, modestement autoproclamé America’s Troll, est l’un de ces innombrables Youtuber-Pranksters qui fait son beurre en piégeant les naïfs dans la rue et en emmerdant, entre autres, les fans de 2Chainz et de Miley Cyrus. Sa dernière vidéo, intitulée Bang Bus Prank, ne pouvait qu’attirer notre attention ; cette fois, le bonhomme a reçu l’aide de deux véritables pornstars, Tara Lynn Foxx et Layton Benton, pour mener son projet à bien. L’idée : se balader dans la rue aux bras des deux actrices et faire croire aux passants envieux qu’ils n’ont qu’un mot à dire pour tourner leur premier porno avec elles dans le fameux Bangbus.
Les trolls savent : plus l’appât est gros, plus on attrape de beaux morceaux. Bien sûr, ça finit par mordre. Le type est sympathique, souriant, il signe sans hésiter une seule seconde. Il répare des ordinateurs et apparemment, il a rêvé de ce moment toute sa vie. Il s’installe sur la banquette de la camionnette, baisse son froc et enlève son tee-shirt avec une confiance presque surnaturelle, c’est impressionnant, il faut bien lui rendre ça. Il a tellement confiance qu’il ne comprend pas tout de suite ce qui se passe quand le piège se referme.
Les Européens seraient plus ondulés que les Américains du Nord. Non, ce n’est pas ça, nous serions plus bizarres ou excentriques, non, coquins, bon le mot que je cherche à traduire est kinky. On va donc dire que les Européens sont plus pervers que les Américains du Nord.
Nerve nous sort de nulle part cette péremptoire déclaration. Selon eux, le site Customs4U, que vous connaissez si nous lisez régulièrement, aurait analysé son gros data pour en tirer la conclusion ci-plus haut. Malheureusement, Nerve ne cite aucune source, c’est relou. Peut-être le journaliste Liam Mathews est pote avec le boss britannique de la vidéo porno customisée, il lui a passé un coup de fil et Tim Stokely a nonchalamment lancé que les USA et le Canada préféraient les solos de masturbation, tandis que les Européens fappaient consciencieusement sur du foot fetish. Il a annoncé aussi que les sujets de la Reine Elizabeth II et de Angela Merkel kiffaient le femdom domination et que les Ibères appréciaient l’art du striptease, vu que depuis la crise immobilière, ils sont pas mal à poil.
Tout ça sort du chapeau de Nerve sans que je puisse le vérifier, je rajoute donc, sans plus de source et pour la gloire du lol, que les Grecs achètent des vidéos de domination financière, que les Russes adorent mater des mecs humiliés notamment des modèles ukrainiens et que les Chinois s’en foutent parce qu’ils ne peuvent pas mater du porn depuis chez eux.
Dur dur d’être une actrice porno de nos jours et de payer les factures. Quand tu n’as pas envie de faire de l’escorting et de sauter des connards en dehors des plateaux de tournage, il te reste quoi pour préparer ta retraite si tu n’es pas une contract girl mensualisée ?
Il te reste les réseaux sociaux. Twitter, Facebook, Instagram et désormais Snapchat offrent un support idéal pour ramasser du caramel. Souvenons-nous de Eat24 qui sponsorisait des tweets d’actrices. Miam, je me régale grâce à Eat24, pouvait-on lire sur les TL. Ces derniers jours, ça recommence un peu avec ce genre de partenariat. Rien de négatif à tout cela si le produit vanté est légitime.
La communauté, source de revenusIl existe d’autres manières de profiter de sa popularité de porn stars et de sa communauté de fans pour engranger des recettes. L’une de ces façons ingénieuses jaillit un jour de l’esprit d’un certain Nick Stone. Il ouvre son petit business en créant une plateforme destinée à connecter actrices et fappeurs sur un nouveau niveau d’intimité. Nick lance SnapGirlz, avec un Z pour le swagg.
Le principe est simple, tu paies un abonnement mensuel (aujourd’hui à 5,99 dollars) pour suivre le quotidien de Siri ou Mia Malkova, chose que tu faisais avant gratuitement. Mais l’expérience SnapGirlz promet, dans les communiqués de presse relayés sur le Net, plus d’intensité dans la complicité. Les filles ont des comptes cachés sur Snapchat et Twitter, elles y partagent des moments hardcore ou non deux fois par jour ouvré, c’est dans le contrat. Pour les snaps, il s’agit de la fonction Histoire, ça aurait fait cher les 10 secondes qui disparaissent à tout jamais.
Une fois le cryptogramme de la carte bancaire balancé en mode sécurisé, un petit processus de friend request se met en place et tu peux enfin te sentir privilégié dans la relation à ton fantasme vivant favori. Bon, vous serez 3 000 au maximum à profiter des secrets de votre dulcinée, il ne faut pas être jaloux et c’est un peu loupé si tu pensais pouvoir échanger avec elle plus facilement. Au-delà des 3 000, tu es sur liste d’attente.
SnapGirlz communique sur un nombre de 34 participantes, parmi lesquelles : Siri, Mia Malkova, Janice « smoking weed » Griffith, Sophie Dee, Rilynn Rae, la douce Dakota Skye, Karmen Karma et Amy Anderssen en compagnie de ses énormes lolos. L’effectif des recrues devrait croître sans trop de problèmes, car les perspectives financières motiveraient la plus réfractaire de toutes. Si le « cinéma » de l’actrice, comme ils appellent ça, est plein, la société et l’actrice pourraient déclarer un revenu brut de 18 000 dollars par mois. Plus besoin de s’embêter à faire des vidéos personnalisées sur Custom4U ou Clips4Sale.
La monétisation de son audience présage de belles rentrées d’argent, mais encore faut-il que nous, les fans et autres porn enthusiasts, soyons prêts à payer pour pénétrer un peu plus l’univers des actrices. Avec la chasse aux gens tout nus sur Vine, Instagram et Facebook, la promesse d’un cocon protégé où les chattes et les bites se dévoileront sans censure pourrait nous convaincre. De plus, beaucoup sont passées maîtresses Jedi dans l’animation de communauté. Riley Reid faisait les meilleurs Vine par exemple (maintenant, elle ne poste plus que sur Instagram) et se montre toujours très rigolote. Mais le temps manquera peut-être à certaines pour mener de front les tournages, les réseaux sociaux publics, l’activité sur SnapGirlz et la vie tout simplement.
Nick Stone insiste aussi sur le mécénat qu’il opère avec ce site, une partie des abonnements sera versée à une association contre la prostitution infantile.
Quoi de mieux qu’un jeu bien coquin pour commencer animer une soirée a plusieurs ? Le jeux Sexy Mimes est un bon candidat, alors en ces temps d’élections, voyons quel est son programme et s’il tient ses promesses. Le jeu Sexy Mimes se présente sous la forme d’un paquet de grande cartes (un peu plus […]
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On a pu les voir en haut de grues défendre les droits des pères. Ils veulent plus généralement défendre les droits des hommes. C’est encore Patric Jean, le réalisateur du documentaire « La Domination Masculine » qui définissait le mieux ce mouvement, pour l’avoir infiltré à Montréal pendant des mois. Dans une tribune au Monde en 2013, il écrivait :
« Mais tout d’abord, qu’est-ce que le masculinisme ? Il s’agit d’une mouvance également nommée “antiféminisme”, qui propose le rétablissement de valeurs patriarcales sans compromis [...]. Ils nient l’importance des phénomènes de la...
C’est une scène que les Meldois ne verront plus : Jean-François Copé au synthé dans les rues de sa ville de Meaux, pour un petit concert de bossa nova. Les habitants – qui l’ont réélu à 64% au premier tour des élections municipales le 23 mars – tenaient pourtant à ce petit rituel de rentrée, fin septembre.
Mais il ne colle plus à l’image de « conquérant » que le président de l’UMP et ses conseillers entendent envoyer, selon ce qui ressort d’un échange d’e-mails que nous nous sommes procurés.
L’arrêt de ces petits concerts annuels ne doit rien à la musique, tout à la...
Wood Rocket vient de sortir un nouvel épisode des aventures pornos de Bob l’éponge. Le taulier n’en peut plus, lui qui voue un amour inconsidéré à ce dessin animé aquatique bien trop zinzin pour moi. Il se passe en boucle les 30 minutes du threesome entre Bob, Patrick et la cousine blonde de Sandy l’écureuil en accès gratuit sur le site, comme les autres vidéos.
Lee Roy Myers a cet amour du futur qui nous séduit, cette vision avec un coup d’avance sur les autres qui fera peut-être de lui le prochain Steven Hirsch (patron de Vivid et millionnaire). Par exemple, il est l’un des premiers à avoir quitté la Californie pour s’installer dans le Nevada, à côté de Las Vegas. Dans cet État où les capotes ne sont pas encore obligatoires, il a acheté un immense studio où il tourne « le futur du porn ».
En toute honnêteté, mis à part que Myers fait sponsoriser ses vidéos par une marque de sextoys, rien de très avant-gardiste. On sent la production constituée de bric et de broc. Le costume de SpongeKnob SquareNuts est dégueulasse, on dirait une galette de riz qu’on aurait vomie et qui aurait séchée. Là où la partie comédie est réussie en revanche, c’est qu’Anthony Rosano (Bob) et Tommy Pistol (Patrick) te gonflent aussi rapidement que les personnages du dessin animé, ils sont pénibles à chercher pendant des heures ce qu’il pourrait faire durant la journée de congé de l’éponge. Surtout qu’on sait pertinemment qu’ils vont aller niquer.
Au final, Myers innove dans l’absurde, depuis la parodie d’E.T. on n’avait rien vu d’aussi sale. De plus, Chloe Addison nous permet de constater que l’éponge et l’étoile de mer, à la relation homoérotique à demi-avouée, ne bandent pas que pour les mâles. Bob et Patrick seraient donc bisexuels et possèdent des organes génitaux très proches de l’être humain. Qui l’aurait cru ?
Clique pour mater Bob et Patrick en double team sur la cousine de Sandy
La pince à sein est un accessoire sensuel doté d’une double personnalité. Elle permet soit de pimenter un ébat en décorant le corps de monsieur ou madame (et oui, pourquoi que madame ?), soit de tomber dans une approche plus BDSM. Du coup, à cause de cette potentielle approche BDSM, les pinces à seins n’ont […]
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Pink Bra Bazaar/Franck Fife/AFP/Getty Images photo via FP World In Photos.
Image: January Jones for Violet Grey (no relation).
I think @SFist & @Missionmission should look at THIS! Techie Spanked By Chelsea Poe For Mansplaining http://t.co/qh804oAVZc @queerporntube
— Courtney Trouble (@courtneytrouble) March 27, 2014
Image from Olivia Munn’s sexy June/July Esquire shoot via In The Raw.
Cette semaine, Gonzo et Le Serbe sont bien trop occupés à organiser la fête de l’année. Alors, je me colle tout seul à ce rendez-vous incontournable depuis mon Sud-Ouest natal entre une saucisse de Toulouse, un aligot et des tartines de foie gras pour l’apéro. Tous les jours, je scrolle les flux RSS d’une main pendant que je jette du grain aux oies de l’autre, je sélectionne énormément de titres et me voilà pour la première fois à devoir les trier pour en tirer la Cumpi. C’est chaud comme dirait le taulier. Lui prépare, casque sur les oreilles, ses morceaux pour ce soir, règle les derniers détails et peaufine les surprises pornos qui devraient épater les présentes et les présents. Beaucoup de technologies et d’amour ce soir au ParisParis. Perso, je me mettrai du Francis Cabrel en regardant la 23e journée du Top14, c’est aussi bien.
Au menu, toujours plus de pornos dans les médias mainstream (en bien et en mal), des tendances, des OPA, du plaisir pour couple et des coups de gueule.
Le porn dans les médias• Mieux que les sexcameuses, il y a désormais les gamer girls, ces filles qui se filment en train de jouer à n’importe quoi pourvu qu’on voit leur décolleté plongeant. Une enquête en profondeur du Daily Dot sur ces filles dont certaines sont des actrices pornos reconverties.
• CNBC, le célèbre network américain, a demandé aux porn stars ce qu’elles prévoyaient pour leurs vieux jours. Certaines s’en foutent et préfèrent acheter de la drogue apparemment. Chacun son délire.
• Le prestigieux Time Magazine offre une tribune à Craig Cross, le zinzin qui a créé XXXChurch et qui crie partout qu’on est tous drogués à la pornographie. Bon cette fois, il promeut son site pour aider les parents à mieux connaître le web et protéger les gamins contre le porno. Ça part d’une bonne intention, mais l’organisation derrière craint vraiment du boudin.
• « To looook fooor POOOORN ». Dans l’affaire Oscar Pistorius, le porn est mis en cause par une bande de tarés, dont Nancy Grace et son brushing Elnett sont les fiers représentants. Dans une interview, la madame n’arrête pas de répéter le mot porn à tout bout de champ et les journalistes en rigolent doucement. J’attends le mème avec impatience.
• En Allemagne, un parti néo-Nazi vient de virer une militante actrice porno parce qu’elle avait osé faire une scène interraciale. Mal aimé, le porno est rejeté de partout, c’est vraiment triste.
Porn, business, etc.• Le monde du classy porn et de l’erotic art commence à devenir trop concurrentiel. MetArt rachète Viv Thomas, deux figures des jolies filles toutes fines qui posent à poil.
• Kink, encore et toujours, nous envoie du rêve avec le premier gang bang trans maison pour TS Seduction. Tout le monde à l’air si heureux. Le porno à San Francisco, c’est aussi beau que la vie dans la Fête à la maison.
• Lux, l’ancienne taulière de Fleshbot, parle du sextoy unisexe par OhMiBod, une belle invention qu’il ne faudra pas oublier de nettoyer quand il passera du point P au point G.
• Bright Desire est le site référence en porno féministe, sur lequel les couples s’envoient en l’air avec passion dans une douce lumière. Les deux derniers trailers Tease et Jade and Tommy m’ont donné envie d’avoir envie.
• Selon une étude réalisée sur près de cinq cent personnes par la Temple University et le Kenyon College, les femmes simuleraient l’orgasme pour leur partenaire mais aussi pour leur propre plaisir. Étrange.
Coups de gueule• Coup de gueule d’Adeline White, la libertine vraie de la francophonie. La Fouine, comme on l’appelle sur Twitter, se lâche et taille les filles qui se disent amatrices alors qu’elles gagnent des thunes et se consacrent à 100% à ça. Adeline, c’est le cul extrême, intense, sans limites, mais gratuit. Merci à elle, on l’aime bien au Tag.
• Allez ! Moi aussi, je me révolte et je crie au scandale en voyant que Romi Rain, séduisante brune aux gros lolos, est à l’affiche de Prime MILF chez Hard X. C’est une honte de coller une jeune femme de 26 ans dans la catégorie MILF, tout ça parce qu’elle ne ressemble pas à une gamine de 18 ans. MILF DÉMISSION !
Pour terminer, on vous souhaite un bon week-end en compagnie de Balla Yana. La pauvre ne sait pas cuisiner, je me propose de l’aider en toute amitié.
Comme les stimulants sexuels sont des tests très appréciés de mes lecteurs (et lectrices), aujourd’hui je vais tester le stimulant Herbal Men Plus.Il s’agit, comme d’habitude, d’un stimulant se présentant comme un complément alimentaire à base de plante. Sa composition est la suivante : cortex cinnamomi cassiae, brevicornum épimède, rosea Rodiola, Panax ginseng, radix astragales. […]
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Steve Carell et Elizabeth Banks dans « 40 ans toujours puceau »
Hugues a trente ans, est toujours puceau et le vit avec l’amertume de celui qui est privé d’affection. Décidé à se prendre en main pour arrêter de se la prendre en main, il est tombé sur Justine grâce au créateur de connections qu’est Internet. Après un premier article où Hugues nous a expliqué l’origine de sa situation, Justine, qui a mis la main à la pâte, nous explique comment elle a fait pour aider Hugues.
Il paraît que tu as aidé un puceau à sauter le pas… Comment es-tu entrée en contact avec lui?
Via un site de rencontre où je traine régulièrement.
Qu’est-ce qui t’a pris de l’aider?
Son profil « déconnait » : il n’écrivait pas trop mal, selon les photos, il avait l’air plutôt mignon, et sans que ce soit explicite, il était manifestement en CDI avec un salaire convenable. Mais il disait qu’il était puceau. C’est à dire qu’on a un mec en bonne santé, qui gagne correctement sa vie, qui n’est pas exclu socialement et qui est puceau : ça ne collait pas.
Je lui ai écrit en lui demandant s’il était vierge pour de vrai et il m’a répondu « c’est pas contagieux ». J’ai trouvé qu’il avait de l’humour, je me suis dit que j’allais papoter un peu, ce n’était pas prémédité de ma part.
Qu’est-ce que tu as détecté comme étant ce qui l’empêchait de concrétiser avec une femme?
Je ne suis pas psychologue donc je ne suis pas très sûre de moi, mais j’ai eu l’impression qu’il avait peur de faire mal. Il a beau avoir près de 30 ans, il avait gardé la vision d’un garçon de 15 ans, genre un homme « baise » une femme s’il ne la respecte pas, les femmes ne veulent pas de sexe, les mecs sont des bêtes qui ne pensent qu’à ça… Bref, il avait tellement peur que ce soit méchant pour un homme de vouloir faire l’amour à une femme que ça l’a coincé des années.
Ca c’est pour le fond. Sur la forme, je dirai que certaines de ses photos étaient à virer, qu’il ne fallait pas qu’il se présente comme puceau et qu’il soit un peu plus sûr de lui.
Comment l’as-tu fait changer?
Déjà, il avait envie de changer, sinon mes conseils n’auraient rien donné. Je lui ai dit que les femmes pouvaient avoir envie de sexe, que c’était bien de faire attention au consentement de sa partenaire mais quand elle passe l’après midi à le dévorer des yeux, il faut aussi être réceptif aux signaux positifs : faire du sexe n’est pas mal en soi.
Je lui ai fait changer son profil (photo, texte, plus de traces du pucelage), et je lui ai aussi dit qu’il n’avait aucune raison de ne pas passer à l’acte. Je lui ai un peu décodé les signes de sa partenaire, je l’ai rassuré sur le fait qu’elle voulait et qu’il saurait l’écouter si elle ne voulait pas ou plus. Et je ne lui ai rien dit sur le fait que la première fois allait mal se passer… parce que j’avais peur que ça le décourage.
On oublie à quel point on apprend les sensations au fur et à mesure de son expérience. Connaitre mon corps m’a demandé de nombreuses années, je ne savais pas que les hommes étaient dans la même situation. Mais en en parlant avec lui, ça m’a confirmé que oui, ça prend un peu de temps de découvrir ses sensations, qu’on soit un homme ou une femme.
En fait tu es une espèce de super-coach en séduction?
J’y penserai pour une reconversion Pour l’instant non, j’ai juste eu de la chance de pouvoir aider quelqu’un qui était prêt à l’être.
Suite au prochain épisode de cette super-série-à-suspense-encore-pire-que-prison-break : comment s’est passée la première fois ?
Porn.com vient de revendiquer la paternité de Slut teen gets knocked up by accidental creampie, la vidéo qui fait jaser tout l’Internet depuis une semaine. Hébergée sur Pornhub, elle n’aurait pu être qu’une énième histoire de teen et de creampie, avec Brooke Whispers et Mario Cassini à l’écran. Seulement, le clip de cinq minutes se clôt sur un message étrange et acide : “Neuf mois plus tard, Brooke donnait naissance à un petit garçon. Elle est morte en couches. Mario ne l’a jamais su et creampie toujours des teens à l’heure actuelle.” Bien sûr, ce n’est pas tout à fait vrai ; Mario Cassini creampie toujours des teens à l’heure actuelle, mais Brooke Whispers va très bien.
D’aucuns se sont tout de même émus de cette grosse blague bien cynique et ont commencé à chercher un responsable. Même le Daily Dot et le Huffington Post s’y sont mis. Visiblement fatigués de voir Pornhub profiter de cette publicité gratuite, les gars de Porn.com ont rédigé un petit article sur leur blog : « Ils ont tous ont laissé entendre que cette vidéo avait été produite par Pornhub. [...] Bon, voilà la vérité. Ce film, c’est le notre. » Il a été produit pour l’un de leurs sites, Schoolgirl Internal. Il expliquent ensuite que c’est TeeKay, l’un de leurs monteurs, qui a imaginé et mis la blague à exécution. Histoire de tirer les choses au clair une bonne fois pour toutes, TeeKay s’est inscrit sur Reddit pour y faire un petit Ask Me Anything.
Tous les films de Schoolgirl Internal se terminent de la même manière : la fille se rend compte qu’elle est tombée enceinte, elle en parle au père qui prend la fuite en l’apprenant. Seulement, le type qui a réalisé le film dont est extrait le clip Slut teen gets knocked up by accidental creampie a tout bonnement oublié de filmer ce final habituel. Du coup, TeeKay a dû innover pour rattraper le coup. Il explique : « J’avais besoin d’une fin, c’est la première chose qui m’est passée par la tête. Je savais très bien que ce n’était pas dans le ton, mais… Qui finit son film porno, sincèrement ? Ça a pris deux ans avant que quelqu’un ne s’en rende compte. »
Certainement #undelirequamaltourne
Manuel Ferrara, ne nous mentons pas, est le meilleur acteur en activité dans le porno international. Plus discret qu’un James Deen, moins controversé qu’un Rocco, Manu est sensible, honnête, modeste, mignon, musclé mais pas trop, amoureux, père attentionné, engagé dans le milieu et excellent dans son travail. C’est le mec parfait, voilà tout.
Le Français de banlieue parisienne vit le rêve américain, débarqué en 2002 dans la Porn Valley, il a depuis fait fortune tout en restant simple et accessible. On a pu le constater dans le AMA qu’il a ouvert sur Reddit. Les internautes lui ont posé toutes les questions qu’ils voulaient.
Les réponses de Ferrara sont à son image, tendres et bienveillantes. Il ne dit que du bien des gens, jamais une méchanceté. Quand on lui demande ce qu’il pense de telle actrice, sa réponse est toujours positive. Sauf sur Mia Malkova, il n’a rien répondu par deux fois, étrange. Sur Eva Angelina, « elle a toujours été parmi les meilleures », « Lou Charmelle = incredible ». Mais sa préférée, vous l’avez deviné, reste sa femme, la sublime Kayden Kross. Il n’a que des éloges pour elle : « elle est parfaite, son apparence, son intelligence, mais plus que tout elle est une bonne personne. » Ah le romantisme à la française !
Manu intimeÀ propos du couple, nous apprenons qu’ils devraient se marier sous peu, qu’ils préparent une sorte de podcast, que Manu ne s’est « jamais senti aussi vivant et aussi proche de quelqu’un ». Depuis qu’ils sont ensemble, ils ne voient plus personne en dehors du porn : « Nous ne sommes pas échangistes et en plus quand tu travailles autant que je le fais, tu n’en as pas besoin. » Je viens d’entendre comme un immense coup de tonnerre, ce sont les espoirs des lectrices qui viennent de se briser. Oui, Manu ne baise plus en dehors des caméras… enfin, ça peut se négocier, qui sait ? À la question comment une femme peut attirer ton attention, il répond simplement « juste en me parlant. » Tentez votre chance.
Grâce au AMA, on en sait davantage sur lui en tant que personne. Manu parle trois langues (l’espagnol est la troisième), plus un peu d’italien et d’allemand, les rudiments acquis lors de ses tournages à Berlin avec Rocco probablement. Il aime le cinéma de Jean-Pierre Jeunet et les films coréens comme I saw the Devil et Old Boy. D’ailleurs, il a tourné dans un film indépendant intitulé Starlet, ça date de 2012.
Il joue au basket et ne regarde qu’un seul sport à la télé, le MMA. « Gros fan de l’UFC, mon combattant préféré de tous les temps est évidemment Anderson Silva, mon combat favori probablement celui où Dan Henderson ferme la bouche de Michael Bisping. » Mais à côté de ça, quand on lui demande quoi visiter à Paris, il conseille de se rendre à Montmartre et de découvrir le petit musée sur Salvador Dali qui s’y trouve.
Sa première fois fut « très courte. Je pense que j’étais à 5 centimètres de pénétrer la fille quand j’ai joui. » Comme quoi, tout peut s’arranger. Je garde espoir. Avant d’être acteur, il avoue sur le ton de l’humour qu’il s’intéressait « à n’importe quel type de filles tant que je pouvais coucher avec. » Il confesse aussi avoir trompé dans le passé. Quand on lui demande boobs ou bouli, il répond : « tout dépend de la fille, c’est pour ça que j’aime les femmes, elles sont toutes très différentes. » Pareil.
Dans les actrices mainstream avec lesquelles il souhaiterait tourner, il cite Scarlett Johannson, « mais il y en a tellement d’autres vraiment. » Sacré Manu, il les lui faudrait toutes. Toutes ? Non, car apparemment les filles qui ne font pas de porno sont hors jeu pour lui. Habitué à travailler avec des actrices déjà confirmées, Manu n’aime pas recruter, « je me sens bizarre à propos de ça. » Pourtant, on l’encourage à réaliser une série avec de vraies débutantes, mais « c’est vraiment dur pour moi d’amener des filles à faire ça. » Pas grave, on peut s’occuper du casting pour lui.
Le porno en questionsLes questions sur le porno sont plus nombreuses que les autres. On apprend que dans l’histoire de la fausse sextape de Farrah Abraham, il avait été contacté, mais qu’il avait refusé : « Je suis content que James l’ait fait », plutôt que lui-même. Pareil pour les parodies pornos, il n’aime pas et « laisse ça à Axel Braun et Brazzers ». Sur le rythme de ses tournages, « je ne fais plus plusieurs scènes dans une journée désormais. Une par jour, comme ça je donne le meilleur que je peux. Avant c’était deux ou trois par jour. » Il tourne pourtant tous les jours, le bougre.
Sur le milieu, il regrette qu’il n’y ait pas plus de meilleurs performeurs masculins. Il répète que le « porno est tout à fait propre. Nous sommes testés tous les 14 jours. Tous les cas de VIH vus dans la presse étaient contractés en dehors du porno et ces gens ont été mis en quarantaine avant qu’aucune autre personne ne soit infectée. » À propos de la capote, il dit qu’il ne peut être « d’accord avec une chose qui force les gens, ceci dit, j’ai utilisé le préservatif mes trois premières années dans l’industrie, ça ne changerait rien pour moi. » Quand on évoque l’histoire de Belle Knox, cette jeune femme à la fois actrice et étudiante qui s’est vue dénoncée et harcelée à l’université, il dit, diplomate : « les gens disent qu’elle est intelligente, d’autres ne sont pas d’accord. Je ne la connais pas, mais elle très forte en relations publiques. C’est bien pour elle. »
Il pointe aussi le fait que le porno « devient saturé en gonzo violent », c’est pour ça qu’il voit d’un bon œil les productions féministes et female friendly, « c’est aussi un bon moyen pour les mecs de regarder du porno avec leurs copines ou leurs femmes. » D’ailleurs, il a participé à ce mouvement sous la direction de son ex-femme, Dana Vespoli. « Nous sommes de très bons amis et elle est une grande réalisatrice, c’est un honneur pour moi d’être dirigé par quelqu’un d’aussi passionné par le porno, ce qui est rare de nos jours. » Manu est très corporate puisque ce film de Vespoli est distribué par Evil Angel, la boite de prod qui lui achète ses scènes. Et quand on lui demande son porn préféré, pareil, presque que du EA : « Tous les Buttman, les Rocco, les Christoph Clark, les John Leslie, tous les vieux Evil Angel . »
Courtoisie du screen par The Holy Culotte
Pêle-mêle- Quand on lui demande s’il a un phimosis, il répond que non.
- C’était comment la scène avec les 4 actrices habillées en flic, toutes huilées et adeptes du face-sitting ? « Dans mon top 5 de mes scènes préférées, merci Chris Streams. »
- Une fan a tatoué son nom sur sa poitrine. Qui est cap ici ?
- Il souhaiterait ramener Draghixa et Julia Chanel dans le porn. NOUS AUSSI.
- Ana Foxxx pourrait faire partie d’un prochain Raw.
- Il se branlait 15 fois par jour dans sa prime jeunesse.
- Manu n’a aucune maladie et n’a jamais mangé de caca.
Voilà. En guise de conclusion, rien de mieux qu’une idée de ce qu’il peut bien chuchoter à l’oreille de ses partenaires pendant une scène (sa marque de fabrique) : il dit « qu’elle est une bonne petite salope. Le truc bizarre, c’est que je ne pourrais jamais dire ça à une femme autrement que durant le sexe… ou en conduisant. »