j’ai toujours été fasciné par les pony mais je n’avais jamais eu la chance de pouvoir en interviewer une. C’est chose faite, je Vvous livre ma première interview d’une ponygirl. j’espère que Vvous aurez autant de plaisir à la lire que j’en ai eu à la faire :
TanyaML: Tout d’abord comment avez vous découvert le petplay ?
Nasrada: mon Maître se documentant beaucoup sur toutes les pratiques du BDSM, Il a fini par tomber sur un article parlant de ponyplay, ce qui Lui a immédiatement plu et cela m’a encore plus plu quand Il m’a proposé que l’on essaie. Ainsi, la découverte du petplay s’est d’abord faite par le ponyplay et ce n’est que récemment que, me sentant plus chienne, nous nous sommes tournés vers le doggyplay. Tout en n’abandonnant pas le ponyplay.
TanyaML: Pourquoi avez vous choisi le ponyplay ?
Nasrada: Comme c’est la première pratique que mon Maître et moi avons découvert, il a été tout naturel de commencer par le ponyplay. De plus, étant tous les Ddeux cavaliers, Nnous avions déjà beaucoup de connaissances dans le domaine équestre et donc par extension pour le ponyplay.
Comment se passe un entrainement de ponygirl ?
Nasrada : il a d’abord fallut commencer par mettre au point un code entre moi et mon Maître. En effet, Il ne trouve pas esthétique que sa ponygirl parle lors d’une présentation, du coup tous les ordres doivent être donnés grâce à la cravache. Mon Maître se situant derrière moi lors d’une reprise, les ordres ont été définis en fonction de la partie du corps qu’il touchait avec la cravache et du nombre de fois. Par exemple, chaque touchette sur la hanche signifie que je dois passer à l’allure supérieure. Les débuts se firent chez Lui, à l’arrêt, à réfléchir à chaque code pour chaque figure et action à exécuter. Une fois que le code fut mis en place et appris, Nnous dûmes rapidement chercher un endroit pour s’entraîner en extérieur car cela demande beaucoup de place d’entraîner une ponygirl. Néanmoins, ne devant pas choquer les gens vanille, cette recherche fut plutôt ardue. La solution trouvée fut de sortir la nuit et d’aller dans des endroits suffisamment dégagés pour pouvoir voir si quelqu’un arrivait et suffisamment isolé pour que nous ne croisions quasiment personne. Une fois le problème de l’emplacement réglé, mon Maître a sérieusement pu commencer à m’entraîner. Un entraînement comprend 2 parties : en premier mon Maître me travaille à la longe, c’est-à-dire que je tourne autour de Lui tenue par une longue corde, aux 3 allures. Cela Lui permet d’observer, si besoin réprimander, mes foulées (par exemple que je lève suffisamment les genoux). Cela me permet également de me chauffer. La seconde partie est un travail en rênes, c’est-à-dire que mon Maître est derrière moi et me dirige grâce aux rênes. A ce moment-là, Il me fait encore travailler les 3 allures, mais surtout des figures de dressage, par exemple : céder à la jambe ; pas espagnol ; etc. Il me fait également travailler les allures allongées et les allures rassemblées. L’entraînement se termine toujours par un long moment au pas pour reprendre mon souffle et éviter les courbatures.
Récemment, mon Maître a inclus la répétition de programmes dans mon entraînement. Ces programmes sont tels que ceux que l’on peut voir en compétition de dressage et si tout se passe bien, synchronisé avec une musique. Le but final de ces programmes est de se produire en show ou en compétition (par exemple il existe les championnats du monde de ponygirl http://www.beyondleather.net/bl/contests/pony-play.html).
J’ai 2 tenues, une pour l’entraînement et une de représentation. La tenue d’entraînement est une tenue normale de sport à laquelle mon maître m’ajoute une ceinture avec des étriers et ma queue. La tenue de représentation est un justaucorps de danse avec un harnais. Dans les deux cas, j’ai une bride avec un mors et des œillères ainsi que des cloches sur les mains pour me donner des sabots.
TanyaML: Y a t’il un d’autres types d’entrainement ?
Nasrada: Au delà de l’entraînement purement lié au ponyplay, il faut surtout faire beaucoup de sport car on imagine pas à quel point cela peut être épuisant, il faut donc une sacré dose d’endurance. Mais aussi apprendre à se laisser conduire sans réfléchir. En effet, il faut uniquement être attentive aux ordres par les rennes que mon maître donne, au point que si il vous demande de foncer dans un mur, vous devez le faire et que cela paraisse naturel. Néanmoins, quel bonheur de se faire diriger et de ne plus avoir à réfléchir, juste être attentive à ce que mon maître me demande.
TanyaML: Comment vit on en tant que pony ?
Nasrada: En plus des entraînements de dressage équestre, il arrive aussi que mon Maître me sorte simplement en corde pour me promener. Pour ce qui est de vivre à l’intérieur, le manque de place est clairement un frein, difficile de faire un box dans un appartement. Par contre, si vous disposez d’une baignoire cela permet de laver sa ponygirl après un entraînement. Ensuite, il y a des personnes qui brossent le ponygirl ou ponyboy comme on brosserait un cheval, sauf que mon maître n’y voit pas d’intérêt car le seul but est d’enlever la poussière dans les poils que je n’ai pas
TanyaML: Que mange t’on ?
Nasrada: C’est une question que j’ai déjà abordée avec mon Maître et en fait, il n’y a pas d’aliment que mange les chevaux que pourrait manger les humains. Du coup, je mange comme mon Maître et même à table car difficile d’avoir une mangeoire dans un appartement. Mais, il est vrai que je vis surtout ma condition de pony quand on est à l’extérieur pour me promener ou m’entraîner. Il n’empêche que cela prend un bon moment de la journée car entre le temps d’aller sur le terain d’entraînement, de m’arnacher ma bride, de m’échauffer et de m’entraîner, il faut facilement compter entre 2 et 3 heures.