A ma connaissance, il existe très peu de films sur les petgirls.
Quelques films érotico/BDSM de qualité fort douteuse, quelque livres mais par contre beaucoup de mangas aux Japon.
Liza est un film de 1970 de Marco Ferreri avec Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni. D’après le roman « Melampus » que je n’ai pas eu la chance de lire.
En voici le résumé.
Giorgio est un peintre connu il a choisi de vivre seul avec son chien Melampo, sur un îlot rocheux au sud de la Corse.
Il habite sur cette ile dans un abri en béton. L’ile est quasi déserte il passe ses journées à pêcher, cueillir des olives, peindre, se promener avec Melampo ou réaliser des bandes dessinées.
Un jour, Liza une superbe jeune femme blonde, désagréable et snob, abandonne son amant, ses compagnons de croisière et se rend sur cette île. Giorgio la recueille pour la nuit. Mais, quelque chose force Liza, fascinée par cet homme taciturne et distant, à rester sur l’île. Elle s’attache à Georgio de plus en plus étroitement alors que celui-ci ne témoigne qu’indifférence à son égard. Son affection semblant totalement portée vers son chien. Un jour, ne supportant plus cette indifférence, Liza nage dans l’eau avec le chien, jusqu’à ce que ce dernier meure d’épuisement. Elle assassine Melampo, en qui elle voyait un rival.
Maintenant, seule en face de Giorgio, Liza prend la place du chien et, sur cet îlot rocailleux, dénudé, Liza, peu à peu, soumise comme l’animal, renonce à tout ce qui faisait d’elle une femme. Giorgio de son côté a perdu son indifférence. Il est devenu jaloux et violent, sans savoir si la jeune femme est sincère dans son amour, dans sa soumission ou si au contraire elle ne fait que jouer. Raison pour laquelle il l’a met perpétuellement à l’épreuve.
Giorgio doit revenir à Paris : sa femme qu’il a abandonnée a tenté de se suicider. Il ordonne à Liza qui veut le suivre, de rester sur l’île d’attendre son Maitre. À Paris, Giorgio retrouve la banalité de sa vie, la tristesse familiale, le snobisme, les compromissions, et l’amitié vide…
Bien sur, Liza lui a désobéi, fidèle comme un chien, son collier encore autour du cou, elle est venue chercher son maître au sein même de sa famille. Georgio décide de repartir avec elle pour son île, loin de la civilisation qui ne comprend rien au bonheur. Le bonheur est sur l’île, dans l’amour rageur et soumis. Mais, même sur une ile, les problèmes matériels, la civilisation et ses bassesses parviennent jusqu’à leur abri, viennent troubler cet amour qui est leur seule préoccupation.
Ils décident alors de quitter l’île, de quitter la vie. Cet amour exigeant, absolu, ne les conduit qu’à la mort.