D’une main adroite
Devant toi et sans pudeur
Je rase ma chatte.
J’écarte les cuisses
Tu te faufiles en disant
« Je veux que tu jouisses ».
Oh l’alléchant vit
Vite que je l’engloutisse
Avant qu’il ne fuie.
De foutre couverte
Je reste vautrée au lit
Ah ! Quel beau dimanche !
Celui de nous deux
Qui a le plus beau clito
Est mon nouveau mec.
Je prends mon pied à
N’en plus savoir compter ceux
De mes senryūs.
J’ai branlé un homme
Dans le vagin d’une femme
Achievement unlocked.
Je suis ta porn star
Je reste immobile au lit
Et je fais l’étoile.
Ta chair déborde
De partout et ça me rend
Folle de désir.
Oh dis, tu me laisses
Te traîner en laisse à la
Manif du huit mars ?
Tu sais tricoter ?
J’aime la laine qui frotte
Contre mes seins nus !
Renier ma foi
Pour pouvoir toucher ton corps
Juste une autre fois.
Tu lèches ma fente
J’éclabousse ton visage
Partage des tâches.
Deux doigts bien placés
Suffisent pour un remake
De « Niagara ».
Sur ma bucket list
Il reste faire l’amour
En apesanteur.
Restons toi et moi
L’un dans l’autre emboîtés comme
Tenon et mortaise.
Viens dans l’isoloir
Je veux me faire fourrer
Littéralement.
J’ai mis la clé de
Ta cage de chasteté
En gage au pawn shop.
Les noces pourpres
Dans mon lit chaque fois que
Je suis menstruée.
Je viens de cueillir
Un phallus impudicus
Au fond d’un fourré.
Je sais, je suis nue
N’appellez pas la police
Je peux expliquer.
Deux ou trois buvards
Et ton sperme sur ma peau
Devient violet.
Impossible de
Boire entre amies sans que ça
Ne vire en orgie.
Vingt queues tatouées
À l’intérieur des cuisses
Une par amant.