Dans l’État de New York, les vaches d’un fermier
Ne produisaient plus de lait comme d’habitoude.
Le mystère a enfin été élucidé :
Elles se faisaient, de nuit, violer par deux dudes.
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Dans l’État de New York, les vaches d’un fermier
Ne produisaient plus de lait comme d’habitoude.
Le mystère a enfin été élucidé :
Elles se faisaient, de nuit, violer par deux dudes.
— Encore en train de lire tes romans de dino-cul ? demanda Véronique.
— Pour ta gouverne, ça s’appelle de l’érotisme dinosaurien et c’est excellent, répondit Julie dans lever les yeux de son Kindle.
— Tu es trop weird pour cette planète, chérie.
— Je pense que tu n’as pas de leçons de normalité à me donner, madame je-couche-avec-n’importe-quoi-du-moment-que-ça-respire-encore.
— Je vais faire semblant que je n’ai pas entendu cette remarque: j’ai trop hâte de te donner ta surprise.
— Une surprise? Pour moi? Chouette! J’adore les surprises!
— Déshabille-toi et je te montre.
— Okidoki ! dit Julie en faisant glisser ses pantalons de survêtement.
Nue sur le lit, elle figea de stupeur en voyant Véronique revenir dans la chambre.
— Fuck ! Véro… où as-tu trouvé ce monstre?
— Le masque ou le strap-on?
— Les deux !
— J’ai commandé le gode-ceinture en ligne il y a quelque temps. Je suis allée le chercher au bureau de poste ce matin, répondit Véronique en badigeonnant généreusement le phallus factice de lubrifiant. Quant au masque de lézard… il était dans la boîte d’objets perdus du bureau depuis l’Halloween.
— Quelle forme bizarre, on dirait vraiment une bite de reptile.
— Merci mon dieu pour internet, qui rend accessible à masse tout ce qui est pervers, bizarre et ultra-marginal.
— Et aussi de trop grande taille. Ça ne rentrera jamais.
— Ben voyons. Tu es une athlète de la foufoune ; avec un peu de préparation mentale tu vas pouvoir la prendre comme une championne. Tu n’as qu’à imaginer que je suis le héros à cervelle de noix d’un de tes romans à la noix. Tiens, tu la vois, sa pine? Elle dégouline de liquide pré-éjaculatoire et préhistorique juste pour toi.
— Je ne sais pas, Véro, il est terriblement… OH !
— Tiens… c’est curieux, je n’aurais pas pensé pouvoir l’enfoncer si facilement.
— Shit, shit, shit, shit ! Je me sens sur le bord d’éclater.
— Tu veux que j’arrête ?
— Surtout pas ! Je veux pouvoir raconter à tout le monde que je me suis fait baiser par un Vérociraptor… soupira Julie en attrapant les sangles et en tirant son amante vers elle.
Ma peau est parée
De mille gouttes opalines
Nées de ton amour.
J’ai téléchargé
Un alphabet érotique
Pour t’écrire un mot.
Pourrais-tu m’attendre
Bâillonné et poing liés
Dans le lit nuptial?
Café à la main
Ta queue fourrée dans ma bouche
Tu bois et je suce.
Debout dans le bus
Ta bite contre mes fesses
Délicieux cahots.
Nul besoin de langue
Mes doigts sont toujours mouillés
Pour tourner les pages.
Tu dois me baiser
Et pas me faire l’amour
Car je t’aime trop.
N’éclos pas pour moi
Trouve une autre métaphore
Les fleurs m’indisposent.
Quand me feras-tu
Ces choses que je désire
Mais n’ose avouer?
Mamelon durci
Une baie rouge et bien mûre
Roule entre mes dents.
Tes secrets écrits
En lettres fines et sanglantes
Au bas de mon dos
Tu es de retour
Rouge à lèvre autour du gland
Pour bien t’accueillir.
Je voudrais tant boire
La cascade d’or qui coule
Le long de ta cuisse.
Je crie en jouissant :
« Salaud ! Satyre ! Ordure ! »
Et tu me souris.
Ce trou sur ton jeans
À l’entrecuisse, si près…
Que s’est-il passé?
Tes interjections
La nuit en disent plus long
Que tous tes discours.
Tu fais tant d’efforts
Pour me cacher ce que tu
Veux que je contemple.
Son con me bâillonne
Pour mieux entendre ma voix
Baise-moi plus fort.
Comptoir de cuisine
Un goût de miel sur tes lèvres
Gloire du matin.
Ces moues hésitantes
Et ces soupirs que tu fais
Avant d’acquiescer.
Quand tu me ligotes
C’est alors que je me sens
Enfin délivrée.
Va, trouve une veine
Place tes mots sur ma peau
Et pousse bien fort.
Tu me dévisages
Souriante, carnassière
En léchant tes lèvres.
Un complot machiste :
Plus ton phallus s’érige
Plus mon QI baisse.
Mes bonnes manières
À table vont à vau l’eau
Écarte tes cuisses.
Le miel et le lait
Par l’orgasme réunis
Fluides miscibles.
Ces senryūs sont extraits de mon recueil intitulé Mille gouttes opalines, que vous pouvez télécharger en format pdf.
Miranda Barbour, depuis l’âge de treize ans,
A recruté sur Craigslist des dizaines d’hommes
À qui elle a promis de passer du bon temps
(Ce qu’ils ont eu – juste avant qu’elle les dégomme).
C’était dimanche et nous paressions au lit, moi le nez plongé dans son bouquin et elle écoutant distraitement le bulletin de nouvelles télévisé.
— Tous ces scandales de pédophilie dans lesquels l’Église trempe me donnent froid dans le dos, surtout quand je pense que tu as fréquenté une école catholique. Rassure-moi un peu, ma chérie. Dis-moi que tu n’as jamais subi de mauvais traitements…
— J’étais une élève modèle, mais ça ne m’empêchait pas d’être continuellement punie. On m’a donnée la fessée plus souvent qu’à mon tour, mais ce que je détestais le plus, c’était de me faire envoyer au bureau de la Mère Supérieure, parce qu’elle m’obligeait toujours à lécher sa fente.
— Quoi ?
— Bah oui, elle me forçait à me mettre à genoux et à ramper sous sa robe noire. Laisse-moi te dire que c’était sombre et qu’on étouffait de chaleur là-dessous, il fallait se fier à son nez et se guider à l’odeur, si tu vois ce que je veux dire… ensuite, je devais lui brouter la moquette jusqu’à ce qu’elle jute comme une pêche trop molle. Ça prenait toujours au moins vingt minutes… qu’est-ce qu’elle était peine-à-jouir, cette vieille peau.
— Tu… tu me niaises, là ?
— Je n’étais pas la seule, on finissait toutes par y passer. Quand elles voulaient vraiment nous humilier, elles nous faisaient manger à la cafétéria. Là, je te jure, on dégustait – pas la bouffe de la cafétéria, non, mais la surprise au thon de la cantinière. Elle ne se lavait pas souvent, celle-là, et sa plotte était si fripée qu’elle ressemblait à une patate qui serait restée trop longtemps dans le garde-manger. Et je ne te parle pas de l’odeur… quand elle nous l’écrasait au visage, c’était comme si elle nous giflait avec la serpillère qui avait servi à éponger le carrelage des toilettes.
— Ha ha ha. Je suis morte de rire.
— En tout cas, je sais quel effet ça fait de faire minette à une momie.
— Ça m’apprendra à m’inquiéter de tes traumatismes d’enfance, la comique.
— Tu devrais les remercier, mes traumatismes d’enfance. Grâce à eux, je vais pouvoir te gougnotter sans faire de chichis quand tu seras une vieille dame indigne, même si ta noune devient sèche, poussiéreuse et encombrée de toiles d’araignées.
— Ouache !
— Permettez-moi, chère dame, avec tout le respect que je dois à une ainée, de faire vriller ma langue sur votre abricot fendu.
— Pas question, obsédée !
— Allez, profitons-en pendant qu’il est encore frais et juteux.
— Je ne peux pas croire que tu puisses faire des blagues sur un sujet aussi tragique. Si tu veux mon avis, ce genre de mentalité ne fait qu’entretenir la culture du viol…
— Yummmm.
— Oh ! Mon dieu ! Oui !
Une jeune anglaise a appris qu’elle est cocue
Après avoir vu sur le cell de son copain
Une vidéo où l’on voyait l’ingénu
En train de copuler avec son petit chien.
— Oh… Oh… Oui ! Oui !
— Tu aimes ?
— C’est la meilleure fellation qu’on ne m’a jamais faite ! Je veux dire… tu es douée et c’est toujours très bien, mais là… on est vraiment à un autre niveau !
— Merci mon chou. Il faut dire que Guillaume et Valérie m’ont donné quelques bon trucs.
— Vraiment ? Vous avez parlé de… ça ?
— Parlé ? Oui, entre autres.
— Comment ça, « entre autres » ? Valérie t’a fait une démonstration ? Genre avec une banane ?
— Euh … ouais. C’est ça. Genre.
— Et Guillaume était avec vous ?
— Oui.
— Sacré veinard !
— Tu n’as pas idée.
— Tu les remercieras pour moi, hein.
— C’est déjà fait, mon chou, c’est amplement fait. Ils ont eu tous les remerciements qu’ils espéraient avoir.
Traitreusement larguée par un amant ingrat,
Une Londonienne a arraché au couteau
Son prénom qu’elle avait tatoué sur son bras
Puis le lui a posté, conservé dans un pot.
— J’aime quand tu m’appelles Isabelle.
— Oh ! Chérie. Désolé… est-ce que je t’ai encore…
— C’est bon, je t’assure. Je sais à quel point tu l’aimais.
— Oui, mais c’est avec toi que je faisais l’amour… Qui d’autre qu’un salaud crie le nom d’une autre femme en baisant la sienne? Je suis confus, ma chérie. Après toutes ces années, je devrais avoir depuis longtemps passé à autre chose…
— Elle a été ta première. Elle est passée dans ta vie comme un météore. C’est le genre de chose qui est impossible à oublier.
— Je veux bien, mais nous avons été ensemble pendant si peu de temps…
— Ça n’a aucune importance, mon amour. J’ai su dès le premier jour que je ne pourrai jamais la remplacer. Je ne savais même pas si j’allais être un jour à la hauteur de son souvenir, si j’allais éternellement souffrir de la comparaison. Si maintenant tu nous confonds c’est peut-être que notre relation est devenue aussi profonde que celle que tu as eue avec elle. Dans ces conditions, comment pourrais-je m’en offusquer ?
— Ce fut si soudain. Du jour au lendemain, elle était juste … disparue. L’idée de la mort, l’idée que je puisse perdre quelqu’un que j’aimais avec autant de passion, ne m’avait jamais traversé l’esprit jusqu’à ce moment. Mais toi et moi, l’amour que nous avons… c’est plus fort que tout ce que j’avais avec elle.
— Vous n’avez pas eu le temps. Vous étiez si jeunes.
— Chérie, je te jure, je ne pense pas que j’aurais pu finir être aussi près d’elle que je le suis aujourd’hui avec toi. Ne serai-ce qu’à cause du sexe : elle était si prude, si visiblement dégoûtée… j’avais l’impression qu’elle consentait à desserrer les cuisses uniquement pour me faire plaisir. Son éducation avait été terriblement stricte… je ne crois pas que nous aurions pu aller aussi loin dans la passion que nous av…
— Chut ! Vas chercher le lubrifiant pendant que je me retourne.
— Tu…
— Appelle-moi encore Isabelle.
Quand Pamela Turney a surpris son mari
Nu et en flagrant délit d’adultère anal,
La maîtresse enculée sauta en bas du lit
Pour frapper l’épouse : quel drame conjugal !
— Je ne comprends pas pourquoi tu tiens tant à vivre seule.
— Je suis comme ça, c’est tout. C’est un mélange d’agoraphobie et de misanthropie.
— Personne ne souhaite la solitude. La solitude est une malédiction… et ce n’est pas naturel.
— Ça l’est pour moi.
— Tu n’as pas de chat ? Je croyais avoir lu quelque part que tu avais des chats ?
— Mon ex est partie avec deux d’entre eux et le dernier est mort d’une leucémie l’an dernier. Il y a un chat errant qui me rend visite de temps en temps, sur le bord de la fenêtre. Il vient chercher un peu de bouffe et des caresses, puis il s’en va. Il est très indépendant et c’est le genre de chose que je respecte. Je lui ai bricolé une plate-forme : c’est là qu’il vient se prélasser et jouir de ma compagnie.
— Tu es trop belle pour vivre en ermite.
— Tu es gentille de me dire ça, mais je ne vois pas le rapport.
— C’est injuste de ne pas partager ta beauté. Pire : c’est égoïste.
— Je trouve surtout que c’est n’importe quoi. Si tu me trouvais repoussante, ce serait ok? Tu serais d’accord pour que je reste cloîtrée, moi et ma laideur, dans mon demi-sous-sol?
— Ce n’est pas ce que je voulais dire.
— C’est exactement ce que tu voulais dire, mais peu importe. Je comprends. C’est ce que vous me dites toutes.
— Qui ça, toutes?
— Vous tous, les sapiosexuels timbrés qui avez la drôle d’idée de s’amouracher de l’idée que vous vous faites de moi à travers les petits textes que je publie de temps à autre. Et qui faites des pieds et des mains pour me retrouver et me rencontrer, quitte à attendre des mois et des années jusqu’à ce que, à bout de d’excuses et de prétextes, je cède et concède un rendez-vous.
— Je ne veux pas que tu penses que je suis folle…
— Tu n’es pas folle. Juste un peu superficielle.
— J’ai d’abord aimé ton intelligence. Je n’avais pas besoin de te voir pour tomber en amour. Ou savoir que tu es belle.
— Tu ne sais rien de moi. Tu es superficielle, mais ce n’est pas un drame. Ni un défaut. C’est dans ta nature, comme c’est dans la mienne de me cacher et de rester seule, bien à l’abri du monde.
—La nature t’a faite pleine d’imagination tordue et de fantasmes fous. Elle m’a faite pleine de désir de me plier aux ordres d’une femme que j’admire. Ne vois-tu pas que nous sommes complémentaires ?
— Peut-être…
— Il n’en tient qu’à toi de le découvrir. Peut-être que tu te rendrais compte que je ne suis pas aussi folle et superficielle que j’en ai l’air.
— Ah oui ? Et si je te bricolais ta propre plate-forme ? Tu pourrais venir chercher un peu des caresses, puis t’en aller… mais attention, tu n’aurais le droit de te prélasser et de jouir de ma compagnie que lorsque je t’en donne l’autorisation, selon mes caprices et mon bon vouloir. Qu’est-ce que tu en penses ?
— À quel endroit la plate-forme ? Sur le rebord de la fenêtre ?
— Mais non, mais non. Tu es trop grande pour ça… et puis c’est la place du chat et il est très jaloux. Je pensais plutôt à ma chambre. J’ai des crochets au plafond qui ne demandent qu’à servir, un matelas de sol imperméable et pas du tout inconfortable, un collier de cuir et une chaîne que je pourrais attacher à la patte de mon lit… Ça te conviendrait ?
— Je pourrais apprendre à aimer. Peut-être que je n’aurais même pas à l’apprendre. Peut-être que c’est dans ma nature.
— Je commence à le croire.
— Tu me le passes ce collier, histoire qu’on voit s’il me fait ?
— Oublie ce que j’ai dit tout à l’heure. Tu n’es pas superficielle du tout.
Kenneth avait l’habitude de se branler
Devant sa fenêtre, alors son propriétaire
Lui a dit de ne plus sortir la bite à l’air.
Pour se venger, l’immeuble il a incendié.
Un Nigérian, depuis sept ans célibataire,
A poursuivi la compagnie Unilever:
Bien qu’il ait utilisé leur pâte dentaire
Il ne s’est pas du tout mué en French lover.
Ah! Février, mois de l’amour-marchandise, mois de l’amour commercialisé, emballé hygiéniquement dans le plastique et célébré à coup de Cresta Blanca, de parfum Axe et de boîtes de chocolats en forme de cœur. C’est le moment où jamais de marquer le coup et de raviver la flamme dans votre couple – ou, plus réalistement, faire le strict minimum pour emmerder ces salopards de célibataires qui n’ont, avouons-le, que ce qu’ils méritent.
(Si vous êtes célibataire, ne tenez aucunement compte de ce qui précède, j’écris ces lignes sous la menace de Cupidon qui me tient en joue avec son arc et qui m’a bien fait comprendre que je ne dois pas badiner avec l’amouuuuuur.)
Bref, c’est le retour de la fiesta annuelle de la passion rouge fluo. Ne voulant pas être de reste, j’ai décidé d’organiser un INCROYABLE CONCOURS SUPER AMUSANT dont le prix est un exemplaire gratuit (Quoi ‽ Ai-je bien entendu‽ GRATUIT ‽) de Pr0nographe, le ebook qu’il faut télécharger pour pouvoir se vanter de l’avoir lu. Imaginez: le soir de la Saint-Valentin, vous pourriez susurrer à l’oreille de l’être aimé les passages les plus brûlants de sensualité à avoir été numérisés depuis que Gutenberg a inventé le iPad (ou le Kindle, je ne me souviens plus très bien). That’s INCRÉDIBEULE !
Évidemment, on n’a rien pour rien en ce bas monde, alors vous allez devoir travailler un peu pour vous mériter ce sucre d’orge. Voici ce que vous aurez à faire:
Si vous avez déjà votre copie de Pr0nographe, rien ne vous empêche d’essayer de résoudre la grille. Envoyez-moi votre soluce, je trouverai bien une manière de vous récompenser qui ne sera ni douloureuse, ni humiliante (même si ce n’est pas dans mes habitudes, hein).
J’ai mis mon orgasme en conserve dans un petit pot en verre. Chose plus facile à dire qu’à faire, qui m’a pris plus d’une demi-heure, en respectant scrupuleusement la procédure et en utilisant le siphon, la poire de caoutchouc et tous les autres instruments stériles qu’on m’avait remis avec un formulaire de consentement que je devais remplir et signer. Je leur ai ensuite remis mon petit pot de verre rempli par mon orgasme aux reflets opalescents et ils l’ont caché dans la sacristie, entre le vin de messe et l’eau bénite, complètement au fond du placard.
Ils m’ont bien fait comprendre qu’il devait rester là, bien caché, en sureté, et que personne ne le remarquerait.
Ils m’ont ensuite expliqué que tant que mon orgasme resterait en conserve, je vivrai éternellement, dans une jeunesse immuable, inaltérable. Pour un instant, je me suis demandé s’il était sage de confier un orgasme de si bonne qualité à des individus qui – en théorie, du moins – ont une méfiance, voire une haine de la jouissance physique, mais ils étaient si convaincants, ils regardaient mon petit pot de verre avec des regards remplis de tant de bonté… Et puis, pour être bien honnête, qu’aurais-je bien pu faire avec cet orgasme, maintenant qu’il était cuit et mis en conserve ? Il ne me serait plus d’aucune utilité tant qu’il restait là, sous le couvercle hermétiquement scellé.
Ils m’ont assurée que je pourrais à tout moment revenir le chercher, si jamais je changeais d’avis. Ne plus sentir l’horrible fardeau du temps qui brise mes épaules et me penche vers la terre vaut bien ce petit sacrifice de rien du tout, non? D’ailleurs, nous sommes au Québec, ce n’est pas comme si on allait se mettre à incendier les églises du jour au lendemain.
N’empêche, quand je l’ai vu pour la dernière fois sa lueur irisée, je me suis demandé si j’avais fait le bon choix.
En Californie, une dame qui avait
Demandé de l’aide à un agent de police
A reçu de lui un texto qui contenait
Une magnifique photo de son pénis.
Au Nigeria, on ne badine vraiment pas
Quand il est question d’homosexualité :
Une dame s’est débarrassée de son chat
Parce qu’elle était convaincue qu’il était gay.