— À quoi pensez-vous, docteur?
— Je pensais à la première fois que je vous ai vue toute nue.
— Quelle impression ma nudité vous a-t-elle faite, au juste?
— Un examen sommaire m’a suffi pour constater la qualité de votre teint et la santé de votre structure squelettique et musculaire dont la répartition et la symétrie sont signes d’un développement sain. La distribution de vos tissus adipeux était aussi tout à fait délicieuse.
— Est-ce pour cela que vous présentiez ce degré impressionnant (et ma foi, très flatteur) de vasodilatation et d’engorgement des corps caverneux du phallus?
— Fort probablement. Et ça expliquait aussi mon niveau sanguin élevé d’adrénaline, de noradrénaline et d’autres hormones participant à l’excitation et la réponse sexuelle.
— Je dois admettre que le partageais votre état. Votre stimulation digitale et linguale de mes nymphes et de mon raphé périnéal est des plus efficaces; elle cause des spasmes musculaires délicieux et une lubrification abondante de ma muqueuse vaginale.
— Est-ce que l’application de pression sur votre paroi vaginale antérieure entraîna des sensations suffisantes pour être perceptibles?
— En combinaison avec une stimulation linguale des terminaisons nerveuses entourant mon clitoris, elle a probablement accéléré la sécrétion et la réaction musculaire que j’ai précédemment mentionnée.
— J’ai cru observer des spasmes répétés – espacés d’à peu près 0,8 seconde. Suis-je dans le tort d’établir un diagnostic d’orgasme?
— Je crois que tous les signaux physiologiques observables permettent un tel constat.
— Bien! Je comprends donc que la thérapeutique était appropriée.
— Et qu’est-ce que vous recommandez pour la suite des choses, docteur?
— Pour dire les choses crûment, j’envisage sérieusement que nous entreprenions un coït classique, mais vigoureux, avec une intromission rythmée du phallus jusqu’à émission saccadée du liquide séminal contre le col de l’utérus.
— Chéri, j’adore quand tu me dis des mots cochons et bien vulgaires.