Avec une guidoune s’étant fait pincer
Dans son auto, se rebraguettant à la hâte.
Il a dit aux policiers pour s’innocenter:
«Je voulais seulement acheter des tomates.»
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Avec une guidoune s’étant fait pincer
Dans son auto, se rebraguettant à la hâte.
Il a dit aux policiers pour s’innocenter:
«Je voulais seulement acheter des tomates.»
Calée dans un énorme fauteuil de cuir noir, des volutes de cigare flottant au-dessus de sa tête, elle écarte suffisamment les cuisses pour me permettre de deviner la présence du gode qu’elle a soigneusement harnaché à son bassin. Vêtue d’un complet de tweed, les cheveux gominés et lissés par en arrière, elle fume et me débite son évangile en me regardant me déshabiller.
« La nature même de la fessée est la répétition – une cuisante répétition.
La crainte et l’expectative rendent chaque claque plus facile, mais aussi plus difficile. La simple promesse d’une correction peut marquer la chair plus fortement que la main.
Faire rougir les fesses est une belle et bonne chose, mais les meilleures fessées se font sentir dans la moelle des os et le grincement des dents plutôt que sur la peau.
Quand ma main souffrira de chaque impact, quand tes soupirs seront plaintifs et oppressés, quand tu soulèveras ton derrière pour recevoir le prochain outrage, je pourrai me dire qu’enfin, nous y sommes.»
Je répondrais bien «Amen» si ce n’était de ce foutu bâillon.
Une gouine habillée en lutteur de sumo
A tabassé son ex-petite amie de cœur
Parce qu’elle aurait fait bye-bye à un Jos Bleau
Déguisé en barre de chocolat Snickeurs.
À partir d’un certain seuil de chaleur et d’humidité, tout ce que je vois devient pornographique.
Assise sur le guidon du vélo, elle fait dos au jeune homme en nage qui pédale. Elle porte une jupe courte de coton blanc et écarte les cuisses. On se rafraîchit comme on peut, dans le Vieux Hull.
Sur le trottoir, parmi les ordures et les poubelles, un matelas très souillé, signe d’une vie remplie de plaisirs – ou d’une mort particulièrement glauque.
Elle attend toute l’année les grandes chaleurs pour aller, comme une chatte de ruelle, rôder dans les chantiers et se «faire mettre» (c’est l’expression qu’elle utilise) par les ouvriers. «Les vacances de la construction me font l’effet d’une douche froide», de dit-elle, le front constellé de gouttes de sueur.
Ce ne sont pas tant les individus qui m’intéressent – je veux dire, qui m’excitent sexuellement –, mais plutôt les situations, les agencements.
Elle repousse le drap en se plaignant qu’il fait trop chaud. Ce faisant, un parfum de chlore, de Coppertone et de poissonnerie vient chatouiller mes narines – la quintessence de l’été.
Elle se prénomme Violaine et se situe quelque part à la conjonction de «viol» et de «vilaine».
«Un corps mat et doux qui serait pourvu à la fois d’un sourire franc et d’une belle bite. Rien d’autre: pour ce qui est du reste, je peux m’arranger toute seule. »
À peine vêtues, elles sont assises sur le trottoir en face du dépanneur et dégustent un Mister Freeze. Je ne leur donne pas plus de vingt ans.
— Les blancs sont les meilleurs. On dirait de la dèche de bonhomme carnaval!
— T’es nounoune.
— Quand j’étais jeune et innocente, la seule idée d’avoir du sperme dans la bouche suffisait à me donner envier de vomir. Maintenant, le goût me vient en bouche dès qu’une pensée cochonne me traverse l’esprit et ça m’excite à mort. Je pense que je deviens vieille.
— Je dirais plutôt que tu deviens salope.
— Une vieille salope, alors.
Je lui envoie un texto.
Il faut battre ma chatte pendant qu’elle est chaude. Prends ton vélo et viens me rejoindre. Mes fesses sont moites – de chaleur, de sueur, du sperme de celui qui t’a précédé.
Il fait trop chaud pour des étreintes énergiques et passionnées. Paresseuse, je lui lèche l’oreille tout en le masturbant, tandis qu’il pétrit mes fesses, puis mes seins. Son plaisir est rapide, vif et si exténuant qu’on le croirait en pleine crise d’asthme.
Maintenant que j’y pense, je crois que c’est vraiment une crise d’asthme. Merde.
Le voisin d’en face est probablement le seul sur ma rue qui a la clim et je crois que ça le rend autiste, isolé du monde extérieur qui souffre de la chaleur. J’en veux pour preuve sa tendance à se balader à poil devant ses fenêtres, la pine dressée à la main, comme s’il était le dernier survivant de l’apocalypse caniculaire.
— On pourrait cuire un œuf sur le trottoir… je ne vois pas comment l’enfer pourrait être pire.
— Imagine la même chaleur, mais à Cornwall.
— Dieu, aie pitié de mon âme.
— Nous sommes arrivés, ma p’tite mad’moiselle.
— Est-ce que vous pouvez attendre qu’il n’y ait personne dans les alentours?
— Le compteur tourne, hein.
— Je sais. Merci beaucoup de m’avoir prise. Je me suis retrouvée dans une… drôle de situation. Si vous saviez le nombre de taxis qui sont passés devant moi sans s’arrêter…
— Sans blague! Peut-être est-ce parce que vous aviez l’air de ne pas avoir d’argent.
— Qu’est-ce qui aurait pu leur faire penser ça?
— Pas de sac à main.
— Ah, oui. Bien sûr. C’est logique.
— La voie est libre, ma p’tite mad’moiselle.
— Enfin! Est-ce que vous pouvez attendre ici? Je reviens tout de suite avec l’argent.
— C’est ce que je pensais. Comment allez-vous faire pour entrer chez vous?
— J’ai caché une clé sous le pot de fleurs.
— Une chance.
— Je reviens dans un instant, promis.
— Prenez quand même le temps de vous habiller! dit-il en se rinçant l’oeil une dernière fois.
Oklahoma: la femme qui a menacé
De mort son voisin, aux policiers déclara:
«J’ai eu des rapports sexuels avec mon chat
Et à cause de lui, tout le monde le sait.»
Un serpent aurait mordu un Israélien
Sur le gland quand il était en train d’uriner;
L’histoire ne dit pas si les ambulanciers
Ont sucé la plaie pour extraire le venin.
J’ai un job de merde, mais je reste pour les avantages sociaux. Voilà ce que je me disais quand Léo est venu cogner timidement à la porte de mon bureau.
— Entrez, Monsieur Lebeau-Brunet. Et refermez derrière vous, je vous prie.
Je regarde le jeune comptable marcher d’un pas craintif vers moi. Je ne comprends pas comment le porteur d’un si mignon petit cul a pu se retrouver dans une profession aussi ennuyante, mais au fond, je m’en moque. Il n’y a que deux hommes qui travaillent dans ce bureau pourri et j’ai le bonheur, depuis la dernière restructuration organisationnelle, d’être leur supérieure hiérarchique. Bien entendu, Léo ne sait pas que Julien, son chef d’équipe, est déjà là, accroupi sous mon bureau, comme le petit chien obéissant qu’il est devenu depuis que j’ai la responsabilité de superviser son travail. Ce cher Julien… il peut bien passer au bureau pour un mâle alpha, avec ses pectoraux saillants et sa mâchoire de brute, mais moi je sais qu’il n’en est rien, car je n’ai eu qu’à claquer des doigts pour qu’il se retrouve nu, à genoux devant mon fauteuil de direction.
— Asseyez-vous, Leo. Ça ne vous dérange pas que je vous appelle Léo, n’est-ce pas ?
Je reste debout et lui fais signe de poser son mignon petit arrière-train sur mon fauteuil. Il me jette un regard inquiet, puis obtempère sans mot dire. Il a l’air drôlement impressionné, mais c’est bien compréhensible, puisque je porte mon uniforme de chasseresse : une jupe serrée qui tombe quinze centimètres au dessus de mes genoux, un chemisier négligemment déboutonné et ouvert sur un soutien-gorge de dentelle noire assorti avec un string que je lui montrerai sûrement tout à l’heure et surtout, les talons aiguilles les plus vertigineux qu’on puisse imaginer. Une tenue fort peu professionnelle, je l’admets volontiers, mais des plus adaptées à l’affaire qui m’occupe aujourd’hui.
— Vous êtes ici depuis quoi… trois semaines, Léo ? Je crois qu’il est temps que nous ayons une discussion franche et honnête.
Je m’assois sur le bureau, juste à côté de lui, en prenant bien soin de relever un peu ma jupe, pour lui montrer un peu plus de chair. Il se met à rougir, c’est trop mignon ! Léo est un employé modèle, toujours ponctuel, toujours bien coiffé et rasé de près, toujours empressé et désireux de plaire. Bref : l’employé soumis par excellence et le candidat idéal pour combler mes désirs. Alors que je lui parle, j’entends le bruit d’une fermeture à glissière et je le vois qui sursaute légèrement. Je me penche alors vers lui, l’obligeant à plonger son regard dans mon décolleté plutôt que de jeter un coup d’œil à ce qui se passe à l’étage du dessous.
— L’économie et le marché de l’emploi étant ce qu’ils sont, vous vous doutez bien que tous nos postes sont par définition précaires. Vous comprenez, Léo ?
Je lui déballe alors le baratin habituel du patron en situation de force, en lui faisant comprendre à mots plus ou moins couverts que son emploi ne tient qu’à un fil, qu’il doit faire preuve de polyvalence et de flexibilité – autrement dit, qu’il a intérêt à se plier à tous mes caprices. Alors que je lui sers mon laïus, j’entends de bruits baveux de succion en provenance de sous le bureau. Ce brave Julien s’est mis à l’ouvrage et lui suce la queue. Je me félicite alors de l’avoir si bien dressé. Léo se tortille le cul sur le fauteuil et je sens le besoin de rediriger son attention sur moi.
— Léo, regardez-moi et surtout écoutez-moi bien. Je vais vous laisser seul quelques instants pour que vous puissiez réfléchir à mon offre. Offre que je vous conseille fortement d’accepter, il va sans dire.
Je ne lui ai bien sûr fait aucune offre et je savoure son regard de naufragé qui tente désespérément de garder la tête hors de l’eau – et de se souvenir de ce que j’aurais bien pu lui offrir. En me relevant, je laisse tomber à escient mon stylo sur le plancher et je prends tout mon temps pour le ramasser, histoire de le laisser zieuter mes cuisses et mes fesses. Je quitte ensuite le bureau et ferme la porte en l’abandonnant aux mains – et à la bouche – de Julien.
Je me rends alors dans la pièce d’à-côté, les toilettes des hommes. Je ne risque pas de m’y faire surprendre, puisque je sais que les deux seuls employés de sexe masculin du bureau sont en « réunion ». Dans la première cabine, bien caché derrière une affiche, se trouve un trou que Julien a percé à ma demande et qui donne sur mon bureau. Je m’y colle l’œil après m’être assise sur la cuvette et je savoure le spectacle qui s’offre à moi : Léo, qui s’est déjà rendu compte (avec stupeur, sans nul doute) que c’est son collègue qui le suce, a le dos écrasé dans le fauteuil et les pantalons roulés autour des chevilles. Julien, qui ne porte que sa cravate, est à genoux devant lui, à peine sorti de sous le bureau. Quel contraste son corps offre-t-il avec celui de Léo ! Alors que le jeune comptable est mince, pâle et juvénile, Julien est baraqué, basané, poilu et presque caricaturalement viril. Ça ne l’empêche toutefois pas de pomper cette bite comme si sa vie en dépendait. Le voilà qui échappe la verge de Léo — peut-être pour reprendre son souffle… fuck ! Quel engin ! Qui aurait cru que le petit comptable cachait un tel monstre dans son caleçon ? Je comprends pourquoi Julien semble avoir mal aux mâchoires. Et cette courbe… je suis certaine que je pourrais en faire bon usage.
Julien se remet à sucer son collègue. C’est trop pour moi, j’ai l’entrecuisse qui baigne, il faut que je relâche la pression. Je relève ma jupe, j’envoie valser mon string et je glisse deux doigts sur mon pauvre clito qui commençait à se sentir un peu négligé. Patience, je vais avoir ma part du gâteau bien assez vite. Parlant de gâterie, voilà que Julien cesse sa fellation et se relève. Bien ! Tout se déroule exactement comme je l’avais prévu ! Il attrape Léo par le veston, le remet sur ses pieds, puis lui enlève ses vêtements un à un. Il se met ensuite à agacer les mamelons du jeune comptable, ce qui le fait soupirer assez fort pour que je puisse l’entendre à travers la cloison. J’espère que les filles des finances, qui travaillent de l’autre côté, ne l’entendent pas…
Julien couche Léo à plat ventre contre le bureau. Il s’agenouille ensuite derrière lui et se met à gentiment lui lécher l’anus. Je me demande pourquoi on appelle ça faire «feuille de rose»… le petit trou de Julien a plutôt l’air d’une étoile sombre… je crois que je lis trop de romans pornos. Visiblement, ce genre de truc plaît au petit nouveau : son visage est béat et il bave un peu sur mon sous-main (qui heureusement en a vu d’autres). Après quelques minutes de ce manège, Julien se relève et glisse un condom sur sa queue. Nous en sommes enfin au clou du spectacle ! Il retourne ensuite Léo comme une crêpe et relève ses jambes. C’est l’heure de la chevauchée sauvage ! Je me branle frénétiquement pendant que mon esclave salarié préféré glisse sa bite épaisse et bien bandée dans le cul de Léo, avec une lenteur presque insoutenable pour la spectatrice que je suis. Les traits du comptable se crispent, il s’accroche aux bords du bureau… et voilà que la pine est enfoncée jusqu’à la garde. Je soupire de plaisir en contemplant un autre employé non syndiqué se faire entuber par la gestion. Vive le capitalisme !
Je les regarde avec tendresse s’escrimer pendant quelques minutes avant de me relever, de réajuster ma tenue – sans toutefois remettre mon string, que je glisse dans la poche de mon tailleur – et de retourner dans mon bureau. Une fois entrée ; je feins la surprise :
— Quoi ? Mais qu’est-ce que je vois ? J’ai le dos tourné quelques minutes et vous voilà en train de faire des saloperies… et sur mon bureau en plus !
Léo, paniqué, tente de se relever, mais il est trop profondément embroché sur Julien pour espérer se dégager de son étreinte. Je m’approche donc de lui et je lui enfonce ma culotte dans la bouche.
— Petit dévergondé ! Après l’offre généreuse que je viens de te faire… comment me remercies-tu ? En te tapant ton chef d’équipe ! Quelle ingratitude !
Julien ponctue chacun de mes mots d’un coup de boutoir qui fait gémir Léo de façon audible malgré la culotte qui le bâillonne. Je me tais et je contemple un instant le spectacle attendrissant qui s’offre à moi. D’abord, mon jeune comptable, le cul écrasé sur mon bureau, les larmes aux yeux et la pine dressée d’où s’écoulent quelques gouttes de sperme. Puis mon adjoint, penché au dessus de lui et le ramonant vigoureusement en ahanant comme une bête. Ça me donne des idées pour le prochain party de Noël, tiens.
Je me débarrasse de mes escarpins, je relève ma jupe et me hisse sur le bureau. Accroupie au dessus du visage de Léo, je le enlève la culotte qui lui obstrue la bouche, puis je lui présente ma chatte comme un problème de comptabilité à résoudre.
— Lèche-moi de façon convaincante et peut-être vais-je décider de ne pas te congédier.
Son regard croise le mien, je crois qu’il tente de deviner si je blague ou si je suis sérieuse. You bet que je suis sérieuse, joli cœur ! Il se résout donc à glisser sa langue dans ma fente sans trop grimacer. Ouf ! Il est doué, le petit salopard ! sa langue s’enroule autour de mon clitoris avec juste assez d’insistance que j’en tremble de bonheur. Voyons maintenant jusqu’où il peut aller sans s’étouffer… je m’assois carrément sur son visage et son nez s’écrase contre mon pubis. Sa langue se glisse dans mon vagin, elle se courbe et vient me caresser juste au bon endroit… et chaque coup de reins que Julien assène à Léo la fait pénétrer un peu plus, comme si je me faisais baiser par une bite miniature.
Après un orgasme du tonnerre de dieu, je fais signe à Julien, qui se retire sans avoir joui – il n’aurait jamais osé le faire sans ma permission, je l’ai fait expressément inscrire dans son contrat de travail. Léo se relève péniblement, je prends sa place sur le bureau, puis je lui ronronne à l’oreille:
— Viens ici et baise-moi, mon minet.
Sans surprise, il ne se laisse pas prier et le voilà sur moi en moins de temps qu’il le faut pour dire « rapport trimestriel », bandant comme un âne dans sa capote, prêt à m’offrir ses services professionnels. Alors qu’il me baise avec enthousiasme, je glisse deux doigts sur mon clito, histoire décoller en vitesse et ne pas m’écraser en plein vol. Quant à Julien, il s’est placé debout sur le bureau, au dessus de ma tête, et offre sa queue à Léo pour qu’il la tète. La vue d’ici est imprenable et suffit à me faire basculer une fois de plus dans l’orgasme.
Après avoir repris mes sens, je constate que ce vaurien de Julien en a profité lui aussi pour jouir, sans avoir obtenu au préalable ma permission. Il a tellement éjaculé dans la bouche de Léo que le menton et la joue gauche du comptable sont barbouillés de foutre. Ce geste d’insubordination ne restera pas impuni, il ne perd rien pour attendre celui-là. Je crois que je vais lui faire une déduction sur son salaire.
— Prenez congé le reste de la journée, Monsieur Lebeau-Brunet. Allez ouste, hors de mon bureau et je vous attends demain matin à huit heures précises pour terminer cet entretien. Soyez à l’heure, c’est dans votre intérêt.
Il ramasse ses fripes en vitesse et s’habille maladroitement, la bite si raide qu’il a du mal à remettre son pantalon. Il a le visage couvert de sperme séché, ça lui donne un petit air de…
— Nadine ! Nadine !
La secrétaire sursauta à l’appel de son nom. Devant elle se tenait le comptable et il n’avait pas du tout l’air content.
— Ou… Oui Monsieur Lebeau-Brunet ?
— Encore en train de rêvasser, à ce que je vois. As-tu fini de préparer le tableau que je t’ai donné ce matin ? J’ai rendez-vous avec notre chef d’équipe dans dix minutes et il me le faut absolument.
— C’est que… je… je croyais que j’avais jusqu’à demain matin, et…
— Dois-je comprendre que ce n’est pas prêt ?
— Je vais le faire avant de partir ce soir, je vous le promets.
— Tu as intérêt à le faire. Et tu peux oublier les heures supplémentaires, même si tu n’es pas sortie d’ici avant minuit. Je suis déçu, Nadine. Très déçu. Je vais le mentionner à Julien et on en discutera certainement lors de ton évaluation probatoire.
Le gringalet lui lança une moue dédaigneuse et lui tourna les talons. «Quel beau salopard !» se dit Nadine en reluquant furtivement son popotin. «Dire qu’il a au moins dix ans de moins que moi et qu’il a déjà dix fois plus de pouvoir que moi dans ce bureau pourri… crisse que j’ai hâte à la retraite !»
Elle ouvrit alors Excel et se remit au travail.
A Majorque, un touriste allemand désoeuvré
Pour s’offrir un moment de bonheur génital
A coincé sa queue dans un sextoy de métal
Deux heures ont pris les pompiers pour l’en libérer.
En deux mille onze, Edwin a été arrêté
Pour avoir, devant des vacanciers, fait usage
A des fins sexuelles d’un jouet de plage;
Voilà que le lascar remet ça cet été.
À Muskegon, une femme a cru embaucher
Un tueur à gages (mais c’était le shériff)
«C’est moins cher qu’un divorce» a-t-elle déclaré:
Il faut que les avocats revoient leurs tarifs.
Au Wisconsin, un couple étourdi a laissé
Cuire leur bébé au soleil, dans leur auto
Pendant qu’au sexshop ils achetaient des dildos:
«C’est interdit aux mineurs» ont-ils expliqué.
Exhibant une érection extraordinaire,
Un homme, se disant d’un meurtre le témoin,
S’est rendu au poste de police du coin
Se branler devant la force constabulaire.