Suzie étant ce qu’elle est, je ne fus pas surprise outre mesure de la surprendre dans mon lit en train de se masturber. Je détournai immédiatement le regard en lui disant:
— Oh, excuse-moi ma puce, je vais revenir quand tu auras terminé.
— Non, reste, rétorqua Suzie. J’essaie quelque chose de différent ce soir. Regarde, c’est vraiment fort.
Elle souleva les couvertures, et je vis un petit bonhomme vert qui se tordait, enfoncé jusqu’à la taille dans son vagin qui le dévisageait avec ses yeux globuleux.
— Bonjour m’sieur Gumby… le saluais-je poliment. Quelle sensation ça vous fait de patauger là-dedans?
— Si j’écarte suffisamment les cuisses, je peux marcher en le gardant bien enfoncé en moi, dit-elle en sortant du lit.
Elle sautilla sur place comme pour faire la démonstration de la justesse de ses dires. Gumby s’accrochait toujours dans sa cachette, la tête à l’envers et le regard ahuri.
— Décidément, je n’ai jamais rien vu de tel – et je suis abonnée à Télétoon Retro. Que sait-il faire de plus?
— Gumby a l’épiderme très lisse, avec juste assez de friction pour le rendre adorable. Je suis accro, je crois que je vais le demander en mariage: ses caresses me rappellent celles de la gomme à effacer Staedtler.
— Tu te rappelles la fois où on s’était amusées avec des gommes à effacer? Les blanches, celles au bout des crayons, et puis la rugueuse qui sert à effacer l’encre…
— Ouais. Mais pas la grosse rose, celle qui s’effritait dans ma chatte…
— Oui! Elle faisait des miettes qui se mêlaient à ton jus et allaient se coincer entre mes dents.
— On dirait bien que ce n’est pas un problème pour ce cher Gumby, qui m’a tout l’air de savoir garder toute sa contenance dans les situations les plus délicates…
— Ça ne te dérange pas si je lui serre la main, pour le féliciter?
— Pourvu que tu la lui serres vigoureusement et longuement, moi ça me va.