Je suis la chienne soumise de mon Maître. Il n’y a aucun doute là-dessus. Mais je possède également un peu de la personnalité de l’autre animal domestique occupant avec délectation la majorité de nos foyers. Je veux parler du chat bien sûr ou plutôt de la chatte en l’occurrence…
En effet, telle cette ombre féline, je pourrais passer des heures à dormir au soleil ou au coin d’un feu de cheminée. Je me love au milieu des plaids et des coussins, je m’étire et tout en fermant les yeux je reste vigilante aux mouvements de mon Maître, prête à profiter de chaque occasion pour me coller à lui et me glisser sous l’une ou l’autre de Ses mains.
Ainsi il réfléchit, pense, organise tout en laissant courir ses doigts sur chaque partie de mon corps appelant la douceur de ses caresses. Mais certains jours, je suis d’une nature plus pressante, plus câline, plus « chatte ». Je vais, je viens contre lui, ses cuisses, son corps. Mes reins se cambrent, mes lèvres se posent au plus près de son intimité, je ne suis plus qu’animalité intense et humide et, même épuisée et fatiguée, je reviens, quémandeuse et ouverte à la recherche des doigts de mon Maître.
Maître aime me voir ainsi, si chatte et si chienne à la fois. Il me câline, me caresse, certaines fois même Il me picore de baisers (pour mon plus grand bonheur je dois l’avouer) en revanche, d’autres fois, d’humeur moins douce et tranquille, sa main se fera plus brutale, ses doigts plus possessifs, intrusifs, et mon corps devra assumer les provocations que la chaleur de mon désir a engendré.
Me voici à genoux, tiraillée, étirée, marquée de rouge, fouillée et écartelée sans aucun ménagement. Les insultes fusent, l’humiliation est présente et rouge de honte et de plaisir mêlés, je mouille, dégouline, inonde le sol de ma chatte béante… Encore et encore pour que je comprenne le risque (ou l’intérêt) qu’il y a à réclamer des câlins…
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