Courtisane. On pourrait aussi l’appeler pute, putain, câtin, péripatéticienne. (à l’arrière, on entend une autre voix féminine qui ajoute « fille de joie », « escorte », « butin », « cadeau », « débauchée »… — et une voix masculine qui ajoute « débauchable », « odalisque », « maiko »…)
Mais « courtisane » est un terme plus juste, et surtout plus complet, pour désigner cette soumise que le Maître prête aux personnes de son choix avec, pour seule consigne, de satisfaire tous leurs désirs.
Il y a dans « courtisane » un élément de séduction et l’évocation d’un plus grand éventail de plaisirs à offrir que la simple stimulation sexuelle. Et puis, ces autres termes sous-entendent souvent que les services rendus le sont contre un paiement en monnaies sonnantes et trébuchantes.
Or, le seul salaire que reçoit la soumise-courtisane, et le seul dont elle ait besoin, c’est de savoir que tout ce qu’elle fait, tout le plaisir qu’elle donne ou reçoit, elle le fait pour plaire et, surtout, pour obéir à son Maître.
Source: www.eteignezvotreordinateur.com/reportage-arte-le-nouvel-homme
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