On sent un sentiment d'accomplissement et tellement de vérité face à l'objectif.
Les femmes enceintes nous dépassent tant ... "Pauvres diables que nous sommes" comme dirait Julio... Les femmes deviennent encore plus félines, tellement ancrées dans l'espérance de cette vie qui grandit, et tellement loin de nos petits soucis masculins (oh non, je me suis coupé avec une enveloppe!)
Il y a vraiment quelque chose d'irréel qui se produit! Un fluide qui nous échappe et dont nous sommes "un peu" la cause!
Elle se livre plus car elle sait qu'elle est au delà. Elle se donne mais pour mieux se réserver. Il y a dans la féminité exacerbée de la grossesse tout ce que nous ne comprendrons jamais quand on est homme: un corps qui se déforme, alors qu'on l'aime tant, un ventre qui se démesure, alors qu'on se cesse de le contraindre par les régimes, des seins qui durcissent et se gorgent, tout ça pour un but ultime: une vie pour laquelle tout se sacrifie, et qui nous est donné un beau jour, comme un fruit, dans une souffrance extrême mais ô combien somptueuse.
Messieurs, silence, nos bobos ne comptent plus, on est face à l'inexplicable, un instant de grâce inouï, une dilatation extrême, une vie qui sort d'un corps, un cri dans la nuit, une vérité que nous ne connaîtrons jamais!
Et bien sûr, LA GALERIE PHOTO de ces jeunes femmes gonflées d'attente (et parfois d'attendre...)
Ce billet est une reprise gonflée de juillet 2008!