Les gens dénoncent l’escalade des pratiques hardcore dans le porno, mais quand la littérature érotique devient zoophile, ça, le monde s’en tamponne… Ni documentaire à la télévision, ni recherche universitaire pour savoir si les lecteurs et les lectrices verront leur cortex modifié par ces dérives nées d’un esprit malade. Surtout que l’affaire qui nous intéresse concerne la cryptozoophilie et la paléozoophilie ; bien obligé de créer ces deux néologismes pour dénoncer Christie Sims, Alara Branwen et leurs ouvrages sexuels incluant humains, monstres et dinosaures.
Aujourd’hui, sur les réseaux, le buzz s’emballe. Internet découvre sur Amazon des nouvelles impliquant des rapports charnels entre femmes et sauriens du jurassique ou créatures fantastiques. Tout le monde s’en amuse, mais nous préférons nous méfier. Oui, on ne rigole pas avec ce genre d’histoire. Depuis quand les fantasmes sont-ils un terrain de jeu où l’esprit pourrait vagabonder sans limites sur le territoire de l’absurdité ?
Et si un adolescent tombait sur ce passage par exemple : « une langue de reptile, raide et chaude, se précipitant pour lécher la chair tendre et nue si soudainement exposée. Azog pantèle à chaque coup, mais se détend doucement au rythme de son corps se réchauffant sous l’enivrante sensation de la peau de la bête contre la sienne. » (traduction maison) Alors ? Ce n’est pas un peu dangereux pour un jeune en construction de s’imaginer coucher avec un velociraptor ? Quel avenir pour sa sexualité ?
Christie Sims et Alara Branwen en rajoutent en prêtant à leurs héroïnes des passions contre nature avec des Trolls, des griffons, des centaures et aussi Satan. Non, elles vont trop loin, beaucoup trop loin. Nous ne voulons pas cautionner ça. Si ce n’était pas la qualité exemplaire des couvertures, nous n’aurions même pas parlé de ces sottises.
Nous vivons donc dans un monde où la cryptozoophilie et la paléozoophilie deviennent des pratiques courantes et acceptées. Rigolez maintenant, vous ferez moins les malins quand votre fille se ramènera avec un T-Rex au repas dominical.