(De Douala) « Mon calvaire a commencé à 12 ans », se souvient Christelle Ensi, une coiffeuse de 27 ans résidant à Douala, la capitale économique du Cameroun :
Supprimer les signes extérieurs de féminité« Chaque soir, ma mère me faisait asseoir près d’elle dans la cuisine. Elle dénudait alors ma poitrine pour presser avec force une spatule chaude sur mes seins naissants. Pendant que je hurlais de douleur, mes deux tantes me maintenaient. Au bout de trois mois, ma mère a été forcée d’arrêter en raison de mes brûlures. »
Tradition ancestrale moins connue que l’excision, le...