(De Sitges, Catalogne) Sitges. Son église, sa mairie, ses plages, ses façades blanches, sa communauté gay. Depuis le début des années 50, la petite ville de bord de mer catalan jouit d’une réputation d’ouverture d’esprit qui a rameuté beaucoup de marginaux, hippies et homos.
« Franco détestait les gays et les hippies », explique Patrick, un Bordelais exilé à dans la petite ville espagnole depuis douze ans :
« Plutôt que de tous les tuer, il leur a officieusement attribué Sitges et Ibiza, deux villes de Catalogne, qu’il détestait aussi, et leur a foutu la paix tant qu’ils y...