Dans l’imaginaire collectif, le mot « libertin » est très souvent associé à une image aristo’ ou bourgeoise. Une idée qui vient des boudoirs et des salons français du XVIIIe siècle, où les aristocrates expérimentaient leur pouvoir de séduction.
Cette pratique codifiée était réservée aux gens de cour, comme l’explique l’historienne Arlette Farge. Dans son dernier livre, « Un ruban et des larmes », elle retrace le procès en adultère d’une femme d’artisan, accusée à tort de mœurs libertines :
« Bien sûr, on pratique aussi l’adultère au sein des classes populaires, mais le vrai...