Nettement devant les cancers du poumon et du côlon-rectum, le cancer de la prostate est le cancer numéro 1 chez les hommes : il représente près de 26 % de l’ensemble des cancers masculins. L’Institut national du cancer dénombrait 8 207 décès en 2017. Mais ce cancer reste en constante diminution concernant son incidence et son taux de mortalité.
Un nouveau traitementLes chercheurs apportent des bonnes nouvelles par le biais d’une étude (Aramis), avec l’annonce d’un traitement qui permettrait de diminuer de 59 % le risque de métastases ou de décès. De quoi faire évoluer les protocoles thérapeutiques.
C’est le professeur Karim Fizazi qui a testé un nouvel inhibiteur du récepteur aux androgènes, le darolutamide. Un test réalisé sur plus de 1 500 patients atteints de ce cancer et ayant déjà subi les traitements locaux traditionnels : radiothérapie, etc. Jusqu’à ce jour et une fois les tumeurs devenues résistantes aux traitements, il n’y avait plus d’autre issue, que celle d’attendre leur propagation. Il se trouve que les patients sous darolutamide ont gagné presque 2 ans sans constater aucune propagation. Le traitement semble plutôt bien toléré par la plupart des patients et l’étude montre que les effets secondaires correspondent à ceux d’un placebo (douleurs, fatigue, diarrhées).
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