Sueurs, nausées, rythme cardiaque qui s’emballe, difficultés à trouver son souffle ou vertiges sont autant de manifestations incontrôlables pour un phobique. La phobie se caractérise par une peur irrationnelle et majeure en présence du « stimulus », c’est-à-dire, l’objet qui provoque la peur. Cet état peut évoluer vers une attaque de panique si l’objet n’est pas évité. En règle générale, la phobie est considérée comme une pathologie (une maladie) à partir du moment où elle détériore beaucoup le quotidien de la personne qui en souffre et devient invalidante. En ce qui concerne le sexe, les phobies les plus courantes sont liées à la pénétration et au sperme.
Le vaginismeC’est la contraction involontaire des muscles du plancher pelvien, c’est-à-dire le tiers inférieur du vagin. Ce resserrement survient à chaque approche d’une pénétration vaginale et crée une douleur qui peut être légère, forte ou carrément insoutenable, selon les cas. Les spasmes rendent infranchissable la musculature du bassin et une attitude de fuite s’installe. La personne va se crisper, paniquer. La pénétration est vécue comme un acte de perforation. Mais il s’agit d’un réflexe involontaire. Souffrir de vaginisme complique beaucoup la vie sexuelle de la femme : pas de tampons, pas d’examen gynécologique et bien sûr pas de pénétration vaginale. On appelle cette phobie « primaire » lorsqu’elle survient dès l’adolescence et « secondaire » lorsqu’elle survient après une agression sexuelle, un accouchement ou une dyspareunie mal traitée.
Certains couples parviennent malgré le vaginisme à mener une vie sexuelle faite de plaisirs n’impliquant pas la pénétration vaginale. Ils peuvent toutefois rencontrer de nouveaux problèmes s’ils désirent concevoir un enfant...Lire la suite sur Union
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