« Je peins pour que ceux qui aiment les talons hauts, la délicatesse d’une nuque ou d’un poignet, et pour ces fous amoureux qui sont prêts à s’attacher y compris dans la douleur à celle ou celui qui les subjugue, pour une minute ou pour la vie. Si ma peinture les séduit, alors j’en suis heureux. »
À 48 ans, l’artiste parisien connaît déjà quelques succès d’estime. Il expose régulièrement au Cabinet des Curieux (12, passage Verdeau à Paris 9) :
« Thierry Ruby est galeriste qui soutient ma peinture au grand jour depuis le début. Des galeries américaines m’exposent aussi ou encore le Festival d’Art Erotique à Seattle est friand de mes tableaux. Le défunt Musée de l’érotisme d’Amsterdam m’a longtemps exposé… On me commande aussi des portraits de certaines dominatrices ou d’amants qui souhaitent se voir immortalisés en dessins. D’une manière générale j’aime beaucoup les liens qui se sont créés via Instagram, Twitter et Facebook, où j’ai fait de très belles rencontres. C’est une source d’encouragement qui me motive beaucoup au quotidien. »
Car l’artiste qui s’est formé à l’École des Arts Appliqués Duperre dans les années 90 en nus et modèles vivants :
« Ça a été une révélation pour moi » avoue arpenter des chemins sinueux : « Il reste très difficile de vivre de son art d’autant que lorsqu’on peint des scènes BDSM ou des nus fétichistes, la tendance est à préférer l’intimité des salons des collectionneurs plutôt que les galeries. Ma peinture intimiste s’expose peu et mes collectionneurs sont discrets. »
Hector Domiane, fan de Bataille, Sade, Jeanne de Berg, Pierre Moliner, Clovis...Lire la suite sur Union
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