Bien qu’ils ne fassent pas partie des achats de « première nécessité« , les préservatifs restent un dispositif médical. Et comme beaucoup de produits depuis le début du confinement, une pénurie de préservatifs serait à prévoir. Avant même la question des livraison, au ralenti depuis quelques semaines, se pose la question des fournisseurs. La semaine dernière Karex, la plus grande entreprise de production de préservatifs, a tiré la sonnette d’alarme.
« Certainement une pénurie de préservatifs«Karex est l’un des plus gros producteurs de préservatifs au monde. Ces derniers produisent environ 5 milliards de préservatifs par an, soit 20% de la production mondiale de préservatifs. Karex n’avait plus produit un seul préservatif dans ses trois usines malaisiennes depuis le 18 mars en raison d’un blocage imposé par le gouvernement pour stopper la propagation du virus. La Malaisie étant le premier pays producteurs de caoutchouc au monde, c’est toute l’industrie qui se retrouve impactée.
Karex a finalement pu reprendre la production mais avec seulement 50% de ses effectifs. Une interruption de plus d’une semaine et demie qui, selon les dires de Goh Miah Kiat, directeur de Karex, à l’AFP, fera que : « Le monde connaîtra certainement une pénurie de préservatifs : 200 millions de préservatifs n’ont pas pu être fabriqués. » Karex produit également des préservatifs pour les programmes d’aide et de prévention...Lire la suite sur Union
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