Depuis des années, la science aurait démontré une technique astucieuse des drosophiles mâles. Si un mâle éjacule, les substances de son propre sperme provoqueraient un désintérêt (temporaire) des femelles pour les concurrents. Il augmenterait ses chances de féconder. Mais c’était sans compter une nouvelle découverte ! S’il est difficile de réellement définir un bon coup chez l’espèce humaine, les drosophiles femelles, en revanche, auraient trouvé la réponse. Enfin, surtout la « vraie » technique pour les détecter.
Des neurones soupçonnés de contrôler l’activité sexuelleAu départ, une équipe de chercheurs voulait simplement déterminer les neurones impliqués dans le circuit de récompense. « Un peu par accident » souligne Ulrike Heberlein, lui et son équipe découvrent que des neurones seraient impliquées dans le comportement sexuel de la drosophile femelle…et dans son choix de partenaire !
Des scientifiques décident alors de mener leur expérience (publiée dans Neuron) : le premier groupe des femelles drosophiles, aux « neurones activés », s’accouplent avec des mâles qui n’éjaculent pas. L’autre groupe de femelles ont leurs neurones bloqués.
Les résultats sont sans appel : lorsque leurs neurones ne fonctionnaient plus, les femelles continuaient l’accouplement...Lire la suite sur Union
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