Ancienne église parisienne devenue, à la Révolution, la dernière demeure des «grands hommes» qui ont marqué l’Histoire nationale, le Panthéon abrite à ce jour les cendres de deux femmes seulement (sur quelque 75 «résidents»). Si ce ratio devrait légèrement s’améliorer l’an prochain avec l’entrée programmée dans ce temps républicain des résistantes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz (en compagnie de Pierre Brossolette et Jean Zay), ni Olympe de Gouges (portrait), ni Lucie Aubrac, ni Joséphine Baker (parmi quelques noms de femmes « panthéonisables » fréquemment cités) n’ont (encore ?) reçu cet honneur. C’est pour remédier à cette absence des femmes de l’Histoire de France officielle que sera lancé en septembre lapantheone.fr, «un site participatif destiné à honorer les femmes exceptionnelles» initié par quatre structures différentes et notamment par l’ancien journaliste lyonnais Guillaume Tanhia (coauteur d’un documentaire télévisuel diffusé au printemps dernier sur Public Sénat, La Dernière Vague du féminisme ?). L’occasion peut-être pour Olympe de Gouges (portrait), Lucie Aubrac ou Simone de Beauvoir Et pour permettre à ce «Panthéon virtuel» et féminin de voir le jour, une collecte en ligne (accessible jusqu’au 12 septembre) a été créée sur la plateforme de crowdfunding Kiss Kiss Bank Bank.
www.kisskissbankbank.com/la-pantheone
The post La Panthéone, un Panthéon virtuel pour les femmes appeared first on Heteroclite.