"Libertinage", c’est un mot totalement fourre-tout qui n’a pas la moindre signification. Le pire y côtoie le meilleur (bcp bcp bcp de pire qui usurpe le prestige de la référence, un tout petit peu de meilleur). En ce qui me concerne, j’en ai pris mon parti. C’est comme ça. Le pire a bien le droit d’exister, le pire a bien le droit de se vautrer dans la vulgarité (remarque au passage : celle qui est ultra-friquée n’est pas la moindre des vulgarités, qu’on s’entende bien : il n’y a pas que le côté Camping-Cap d’Agde- « mate le cul de ma nana ») ; le pire a bien le droit de se complaire de l’absence absolue de subtilité (genre : « tout à poil et on nique ! » ou encore, vu dans un reportage de Roselmack sur TF1 : « ce soir, tout le moooonde couche avec tout le mooooooooonde ! », vidéo ci-dessous), le pire a bien le droit de confondre Rencontre et exutoire à frustrations, libertine et pute bénévole, libertine et animal de compagnie, libertine et chatte à exhiber, libertine et objet à échanger, etc. Qui serais-je pour en juger ? Chacun vit bien comme il l’entend. Même s’il est vrai que l’on partage le même mot (libertinage) sans avoir grand-chose en commun. Mais ça, il en a toujours été ainsi.
Tous ceux qui idéalisent « un certain libertinage d’esprit et de mœurs dix-huitièmiste » peuvent relire l’Encyclopédie : les philosophes opposaient déjà l’idée des « cochons » (« ils goûtent sans délicatesse, des jouissances sans désir ») à celle des « libertins » : hommes et femmes de goût, « sectateurs du luxe, de l’élégance, de la philosophie (…) des lettres et de la volupté »… parvenus à « recréer la douceur du jardin d’Epicure » (citations de Diderot).
Le libertin-usurpé (« cochon non pensant qui rit et grogne en se déculottant […dont les]actes font grand tort à la beauté de la débauche… ») versus le libertin (tout aussi débauché mais) animé de l’idéal des Lumières. En résumé : le cochon versus le libertin. Rien n’a changé !
Attention, loin de moi l’idée d’insinuer qu’il y aurait le « sexe moche » des cochons (qu’on a tendance à appeler « les beaufs », trois siècles après Diderot), et le « sexe beau et subtil » des ‘vrais’ libertins (plus cultivés, plus aisés… car « luxe, élégance, philosophie, lettres et volupté »…). Enfin, pour être plus claire, pas une seconde je ne pense qu’il y aurait les partouzes de riches qui seraient valables parce que beaux quartiers, beau décor, belles femmes très apprêtées, etc, et les partouzes de pauvres qui seraient nazes car camping, Macumba, Bobonne, etc.
Pas une seconde non plus (mais je l’ai déjà écrit sur ce blog) je ne pense que ne serait acceptable que le sexe tendre et précautionneux, quand le sexe bestial voire flirtant avec les perversions serait celui des cochons. Je ne juge strictement jamais les désirs ni les fantasmes (par nature), et je suis d’ailleurs la première à revendiquer, pour ma propre sexualité, ce besoin de stupre et de transgression ; ce besoin d’aller aussi, parfois, explorer le côté ombreux de mes désirs, sans me contenter de leur lumière rassurante. (pour moi, ce qui compte dans l’érotisme c’est le trouble : le frisson, toutes les sensations par quoi s’intensifie soudain la sensation d’exister, et de "sur-ressentir" sa présence au monde, à son propre désir et aux autres. Emotion individuelle s’il en est… et rarement immuable d’ailleurs. Pour moi, il n’y a rien de pire que le sexe sans trouble. Donc que chacun vive ce qui le trouble comme il l’entend, nul ne peut juger de la légitimité d’une émotion, d’un sentiment d’excitation…)
Alors quoi ? Alors le style.
Cette fameuse qualité indéfinissable qui fait toute la différence… Cette fameuse qualité qui fait qu’au dessus encore du plaisir de vivre, nous placions, nous les « libertins d’esprit », l’orgueil…Cette fameuse qualité en vertu de laquelle nous refusons de vivre comme des petits légionnaires soumis et pathétiques, résignés, qui iraient grappiller dans des clubs échangistes une ridicule petite transgression de pacotille, genre « p’tite partouze du samedi-soir pour s’évader de nos vies de merde » (comme autrefois les fantassins baisaient des putes dans les bordels de garnisons, petit frisson dérisoire qui leur donnait l’illusion de « s’évader » avant de retourner à leur vie de petit rouage condamné à se faire massacrer sur le champ de bataille). Cette fameuse qualité qui fait qu’on refuse fermement toute situation de rabaissement et d’humiliation des autres et de soi (je pense notamment aux HS dans les clubs dont certains semblent pratiquer la mendicité sexuelle – quelle classe !-, mais aussi à de très nombreuses femmes qui consentent à se laisser traiter contre leur gré comme de vulgaires trous). Cette fameuse qualité qui nous conduit (ou du moins : devrait nous conduire) à toujours chercher à conférer à nos vies du prestige, du panache, de la singularité, à se foutre royalement de tous les conformismes et à blasphémer les dogmes – donc à baiser de cette même façon. Avec orgueil et panache.
Le style, c’est (pour moi) de ne jamais abdiquer notre orgueil d’h et f libres. Et surtout pas pour grappiller une pauvre petite caresse minable de rien du tout, ni pour faire plaisir à qui que ce soit, ou pour se conformer à quelque ‘mode’ que ce soit… J’aimerais dire à certains prétendus libertins qu’ils ont tort, vraiment tort je crois, de jeter aux orties des valeurs telles que l’orgueil, la dignité, l’amour-propre, l’honneur, la fierté, etc. (tout ce qui constitue le style) et de brader leur bras, leur temps, leurs trous et leur cul au « premier qui en voudra ». Le libertin adore le sexe, oui, certainement, il le vit sans censure. Mais le libertin ne « brade pas ». Je crois sincèrement que l’orgueil et l’amour-propre font partie du prestige qu’il convient de conférer au libertinage. Je crois aussi que 90% de ce qui se prétend « libertin » ne fait montre d’absolument aucun orgueil. (nota : orgueil n’est AUCUNEMENT synonyme de suffisance et de prétention, deux défauts que je tiens en horreur, mais vraiment en horreur, et je fuis comme la peste les personnes prétentieuses). L’orgueil, c’est de rester en toutes circonstances un être humain doté de fierté, et de ne jamais accepter de se laisser traiter comme un sexe, un animal, un objet, une m….
Rappelons-nous : les libertins, ce sont les « esprits forts » qui contestent le dogme. Et quel est le dogme aujourd’hui ? Le dogme, c’est la « civilisation médiatique de la bite et du cul, de la superficialité et de la violence », de la jouissance libérale dans laquelle nous baignons (je cite ici un philosophe contemporain qui mériterait d’avoir plus d’écho, Yann Kerninon). Alors soyons anticonformistes et agissons comme des Seigneurs doués de sens critique, au lieu de nous soumettre au dogme, et même d’en rajouter encore dans la vulgarité, l’étalage, l’hyperreprésentation de nos organes et de notre liberté sexuelle bradés au « premier venu qui voudra bien les accepter », etc… En fait, « le pire » se vautre dans le dogme « de la bite et du cul ». Ben non, le libertinage ce n’est pas cela, ça ne consiste pas (selon moi) à en rajouter dans « la bite et le cul », mais plutôt à développer un certain regard critique face à la façon dont notre société traite de sexe et d'intime, et chercher certes tous les plaisirs, mais jamais sans se départir de notre orgueil libertin (celui qui fait qu’on ne racole pas plus que l’on ne brade quoi que ce soit)...
D’où me vient cette réflexion un poil pompeuse sur la nécessite d’avoir du style ? De mes pérégrinations sur les sites de rencontres libertins. Pour résumer, disons que le néant montre ses fesses en se prenant très, très, très au sérieux, dans une ambiance ultra-sexy (vous en conviendrez), à mi-chemin entre l'étal de boucherie-charcuterie et la grande braderie du dimanche…
Pour bien comprendre de quoi on parle : il existe une bonne vingtaine de sites de rencontres libertines (le marché est ultra-saturé). Pour ne donner que les chiffres du principal : "Netechang****" : 1 113 256 visiteurs uniques / mois (257esite web le plus visité en France) ; il s’agit des stats urlmetriques que je suis allée chercher moi-même, donc je a priori chiffres exacts (si le compteur urlmetrique est fiable…). Attention cependant, un visiteur unique est une adresse IP, un couple qui se connecte à sa fiche depuis 4 adresses IP est compté comme 4 visiteurs uniques. Le site quant à lui communique sur 75.000 abonnés payants (il y a aussi plein de visiteurs non abonnés) dont près de la moitié de couples.
Quelques exemples de comportements anti-libertins sur ces sites qui me font frémir :
1/ Montrer sa chatte, son cul, sa bite à tous les vents (facteur aggravant : Monsieur exhibe Madame)
Mon constat : sur Meetic, il y a une photo type : le visage. Normal ( ?) les gens cherchent l’Amour, le vrai. Sur les sites de libertinage, il y a une photo type : ses organes sexuels. Une bonne moitié des profils de femme et de couple (basé sur mon estimation à la louche) ont pour photo principale une vue de Madame à quatre pattes exhibant son anus OU allongée nue sur le dos cuisses bien écartées vue plongeante sur sa chatte. Une bonne moitié des profils d’homme ont pour photo principale un cliché de leur bite. Bref, les sites libertins sont des catalogues d’organes façon revue de gynécologie.Pire encore : je frémis quand je vois, sur de très nombreux clichés, des mains d’homme qui écartent les plis de l’anatomie de Madame. Monsieur exhibe Bobonne comme une vache laitière au salon de l’agriculture (repenser ici à mes propos ci-dessus : respect et dignité jetés aux orties…).
Amies libertines, expliquez-moi. Comment pouvez-vous supporter l’idée que des milliers d’internautes inconnus observent, examinent sous toutes ses coutures, comparent avec d’autres… ces extrêmes détails de votre anatomie ? Quels genres d’hommes espérez-vous attirer avec une photo de chatte ? Est-ce vraiment de vous le premier argument que vous souhaitez mettre en avant dans l’optique d’une rencontre : « j’ai une chatte, regardez-la bien puis contactez-moi svp » ? Et l’orgueil libertin, celui qui attise le désir d’être à chacun de nos partenaires unique ? Jeté aux orties l’orgueil libertin ?…
Pour ma part, je n’ai jamais fantasmé sur un organe. Je n’ai jamais réduit un être humain, quel qu’il soit, à une bite ou à quelques trous. Je n’ai jamais orienté mes choix de rencontre en fonction d’une photo d’organe. Si j’ai (toujours) envie de rencontrer de nouvelles connaissances partageant mon état d’esprit libertin, jamais je ne me dis « tiens, je vais me choisir une bite ou une chatte sur catalogue ». Plus exactement : dès que je vois un chat (une conversation) s’ouvrir avec une photo de bite ou de chatte, je sais déjà que ce n’est même pas la peine de le commencer (quel gain de temps ;-)). La photo d’organe en principal, pour moi c’est le degré zéro de l’imagination et de la suggestion. Baiser avec un mec sans imagination ni subtilité, non merci…
Bref, je ne vois pas en quoi l’hyperreprésentation d’organes est un comportement libertin. C’est oublier un peu vite que la parure favorite du libertin, c’est le masque (réel ou symbolique). Et dans l’idée du masque, c’est bien la prise de distance qui compte, et une réflexion, critique et précise, sur le corps qui s’expose tout en préservant son mystère. Le masque, c’est le symbole du corps caché, qui ne s’expose pas au premier venu mais se dévoile dans l’intimité (dans le boudoir, le libertin dénoue le masque de sa favorite et les regards se croisent alors enfin, sans artifice…). Le libertin cache ses secrets et se joue des illusions qu’il crée. Le libertin n’exhibe pas son cul ni ses organes en photo. La libertine a suffisamment d’orgueil pour refuser que sa chatte soit exhibée à tous les vents, façon pièce de viande sur étal de boucherie, et considérer que, justement, elle ne se réduit pas à ses organes sexuels.
Du reste, je ne sais pas, je veux bien l’avis des hommes : c’est bandant de voir une photo de chatte, comme ça, cadrée juste sur l’organe, sans rien savoir de la fille autour ? Parce que moi qui suis une véritable, mais alors une authentique amoureuse du sexe des hommes (j’ai déjà dit à mon homme que je pourrais écrire un livre en dix tomes pour détailler sur tous les tons et avec les milles nuances que contient la langue française les charmes, la majesté et l’attrait de sa queue, je n’aurais pas encore épuisé le sujet…), bref, moi qui aime le sexe des hommes, jamais une simple photo de bite ne me procure le moindre petit frisson, mais alors sincèrement ça ne me fait rien du tout… Pour moi, c’est comme voir une photo d’organe dans une revue médicale. Zéro érotisme, pas un commencement de début de petit frisson. Mais peut-être que les hommes sont différents ? Je ne sais pas…
2/ Se la jouer grand altruiste totalement désintéressé uniquement passionné par le plaisir de Madame sans la moindre contrepartie (mais bien sûr…).
Mon constat : sur les sites libertins, tous ceux qui recherchent des femmes ont la vie dure. Denrée plus que rare (le site de rencontre libertines dont je parlais ci-dessus communique sur 40% de couple et 7% de femmes seules, je crois. Sachant que peut-être un couple sur deux (ça c’est moi qui le dit) est soit un homme seul planqué, soit un couple où Madame ne fait rien, ça fait au final beaucoup, beaucoup d’hommes qui cherchent très, très peu de femmes. Bref, il faut se démarquer. Un pseudo semble ultra, ultra répandu : tout ce qui contient le mot « cunni ».
Exemples glanés sur les sites libertins :
cunnilover, cunniaddict, cunniculteur, cunnilingueur, cunnipassion, cunnivore, cunnivelours, cunnidamour, cunnionly, maîtrecunni, cunniyoda, kingofcunni, bestcunniever, cunnihot, cunniextrahot, vivendiducunni, cunniparis, cunnisurcommande, etc etc. (et imaginez qu’à chaque fois, il y a le cunnilover1, cunnilover2, cunnilover3, etc.)
Amis libertins,si je peux me permettre, merci de ne pas nous prendre pour les dernières des idiotes, et d’une. L’homme purement altruiste qui va seulement se pointer, nous lécher la chatte puis se barrer, j’ai du mal à croire que ça existe. Mais aller, admettons. Quel intérêt ? Ce n’est pas en bradant votre personne, avec votre langage de crevard planqué derrière une pseudo « passion du plaisir féminin » (je me marre) que vous attirerez les conquêtes. Les libertines, femmes d’esprit par nature, préfèrent les hommes dotés d’un peu d’orgueil et d’amour-propre. Les libertins exècrent la vulgarité et l’étalage, le racolage : ce qui est donné sans mérite. Ils cherchent des partenaires à leur mesure (des belles personnes), pas à se donner à n’importe qui (et certainement pas au premier lécheur venu qui nous prendrait pour la dernière des connes). Le libertinage prône (selon moi), en sus d'une liberté de pensée par rapport à l'intime, l'art amoureux, pas la grande braderie de son temps au point d’aller lécher le ou la première qui mordra à ce pauvre hameçon. Rien de plus anti-libertin, selon moi, que ces faux-libertins qui tentent de s’incruster en jouant les parasites dans la cour des fauves (genre « je ne ferai rien, juste lécher »), sous couvert d’un grand Altruisme absolument ridicule et risible. Le sexe, c’est le plaisir de chaque partenaire, et il est bon qu’il en soit ainsi. Je ne veux pas plus d’hommes indifférents au plaisir féminin que d’hommes obnubilés par celui-ci. Je ne veux pas d’homme uniquement dévoué à mon propre plaisir, quelle horreur. Je veux des instants de partage, des jouissances des deux côtés, et surtout faire l’amour avec un homme, un caractère, une personnalité, une élégance, pas juste avec une langue qui lèche.
3/ Justifier ses pratiques libertines par sa vie de merde
Mon constat : Je ne compte plus les annonces qui font mention du libertinage en tant qu’ « évasion ». Je suis toujours sidérée, absolument sidérée par cet échange relativement fréquent avec des « libertins » :
--> il commencent par en faire des tonnes sur leur libertéééééé : « oui tu vois moi je baise comme je l’entends, je me fous des conventions sexuelles, quand je veux baiser je baise parce que je suis liiiiiibre, totalement liiiiiiiibre de vivre ma vie sexuelle comme je l’entends »,
--> cinq minutes après, si on commet l’erreur de leur demander ce qu’ils font dans la vie, le ton change : « ah non mais j’ai vraiment un boulot de merde, et mon boss est le dernier des connards, et si tu savais tout ce qu’il me fait subir, mais bon je ne dis rien, en tout cas je déteste ce boulot de merde et cette vie de merde, mais heureusement, le libertinage me permet de m’évader et de tout oublier ».
Annonce type (je n'ai rien inventé... malheureusement) :
Le libertinage c’est un regard global porté sur la vie, non ? … Comment peut-on détester sa vie et vivre la liberté sexuelle, 2 ou 3 heures par semaine, le samedi soir, pour « y échapper », « s’en évader » ? Comment peut-on être « libre sexuellement » mais vivre une vie que l’on considère, soi-même, comme une vie de soumission, inintéressante et contrainte ? Le libertinage n’est pas « une évasion »… L’évasion est le visage que se donnent les libertés illusoires lorsqu’elles parlent de leur inanité… En tout cas, en tant que libertine, je n’ai pas envie d’être le comprimé d’antidépresseurs d’hommes qui ne supportent pas leur vie (mais n’imaginent pas une seule seconde qu’il ne tient qu’à eux de la faire évoluer dans le sens de leurs désirs, même si c’est dur, et éprouvant, de mener « une vraie vie », c'est-à-dire celle que l'on se choisit, celle où l’on se bat pour imposer sa chance, comme disait René Char [« Impose ta chance, Serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s’habitueront »]).
Les gens qui obéissent, restent sages et ne dérangent personne, se soumettent passivement à des petits maitres ou à mille conformismes, cela s’appelle des domestiques. Je crois que les libertins sont des seigneurs dans l’âme : des gens libres, affranchis, qui vivent et baisent avec style.
Ma conclusion :
Soyons insolents, étrillons la société, au lieu d’être plus vulgaires encore que l’absolue vulgarité ambiante… Baisons, jouissons, re-baisons et re-jouissons encore, mais de grâce, avec panache ! Pas les yeux baissés comme des pauvres petits chiens soumis, pas comme des morceaux de viande qui se mettent eux-mêmes en solde, pas comme des domestiques qui se la ferment toute la semaine mais viennent vivre dans le libertinage « leur récréation de fin de semaine ».