Ce mercredi soir, à Ankara, l’Équipe de France de basket a fait le nécessaire pour se qualifier pour les quarts de finale du championnat du monde, organisé en Turquie.
Les Bleues se sont qualifiées aux dépens du Brésil, grâce à une victoire 61 points à 48. Contrairement à leur précédent match face au Canada où elles avaient multiplié les erreurs et les pertes de balle, les Françaises ont cette fois fait preuve d’une plus grande maîtrise. Leurs adversaires, quant à elles, ont été trop brouillonnes techniquement pour pouvoir espérer faire déjouer la France, et les 11 points d’Erika Souza n’ont pas fait le poids face aux neuf passes décisives de la capitaine Céline Dumerc, et encore moins face aux 17 points d’une Sandrine Gruda plus que jamais décisive sur le parquet. Les Bleues ont donc bien géré ce match de barrage, et vont maintenant pouvoir se concentrer pleinement sur leur quart de finale. Une affiche aux allures de finale…
« Oh say ! Can you see ? »
Vous l’aurez compris grâce à cette superbe interprétation du Star-spangled banner, ce sont les États-Unis qui se dressent désormais sur la route de nos Françaises. Est-il besoin de rappeler que les joueuses étasuniennes sont les meilleures du monde et qu’elles totalisent 7 titres olympiques et 8 couronnes mondiales ? Je ne pense pas, l’adversaire est connu et redouté comme il se doit. Son tournoi s’est déroulé sans embûches jusqu’à présent. La tâche s’annonce donc titanesque pour le groupe de Valérie Garnier, mais les grandes compétitions sont faites pour renverser l’ordre établi, n’est-ce pas ? La dernière confrontation officielle entre les deux équipes remonte à la finale des derniers Jeux Olympiques, que les Nord-américaines avaient aisément remportée 86-50. Plus récemment, les deux équipes s’étaient retrouvées à l’occasion du Tournoi de Paris le 21 Septembre, et la France avait cette fois battu les USA (certes remaniés) 76-72.
Dans tout combat, peu importe sa nature, on ne peut pas s’attendre à réussir si l’on part défaitiste ! C’est maintenant à Céline Dumerc et ses coéquipières de s’appuyer sur cette performance et sur un collectif soudé pour faire front et déstabiliser leurs adversaires. Après l’historique médaille de bronze de ces messieurs dans leur mondial en Espagne, c’est vendredi que leurs homologues féminines auront l’occasion d’écrire leur histoire en grand. Ce serait peut-être la plus belle manière de faire honneur à leur surnom de « Braqueuses ». Allez les Bleues !
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