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Angell Summers : oui, on peut être féministe et actrice porno. J’ai toujours pleinement assumé mes choix. J’assume mon corps, ma sexualité, cela ne veut pas dire que l’on doit me considérer comme une femme moins bien. Être féministe, c’est aussi revendiquer la liberté de faire le métier que l’on veut comme on le veut. C’est ce que j’ai fait. Je le dis assez souvent sur les réseaux sociaux, une femme a le droit d’être sexy sans risquer d’être rabaissée. On pense souvent que dans le porno, les femmes sont maltraitées. Et bien non, on m’a toujours respectée. Le staff me demandait comment j’allais durant la scène. Je pouvais faire une pause quand je voulais. Jamais je n’ai été forcée à faire quoique ce soit. Et n’oublions pas que c’est un des seuls métiers où les femmes sont payées plus que les hommes.
Pourtant, dans ces films, les nanas sont souvent au service des mecs ?Le porno a juste oublié d’évoluer en même temps que la société. C’est aussi un lieu de fantasme. Alors laissons les hommes avoir encore un endroit ou ils ont le dessus sur les femmes. Et il ne faut pas se mentir, les hommes sont plus consommateurs que les femmes alors les productions s’adaptent aussi à la demande.
Actrice X et prostituée, c’est un peu le même taf: baiser avec des gens qu’on ne désire pas en échange de fric. Non ?Pour moi, il y a quand même une différence. Dans le porno, actrices et acteurs sont tous payés. Du coup, je me sentais au même niveau que ceux avec qui je couchais. Alors que dans la prostitution, le client paye pour réaliser ses fantasmes à lui. Il y a ce contrôle par l’argent qui n’est pas le même dans le porno.
Parlons de ta nouvelle vie. T’es pas forcément la meuf la mieux placée pour parler d’amour. Non ?Grâce au porno, j’ai découvert mon corps. J’ai appris comment il fonctionnait et je peux donner des conseils. Je suis très douée pour écouter. J’ai pas mal de consultations sur des problèmes d’éjaculation précoce mais pas seulement. Je traite aussi l’anéjaculation (l’impossibilité d’éjaculer) et surtout les problèmes de libido au sein des couples. Je privilégie les conseils pratiques aux explications psy sur l’origine du mal, lorsque le client était ado par exemple. Un homme qui a des soucis d’éjaculation précoce, je vais lui faire travailler sa respiration, lui indiquer quel rythme et quelle position lui sont adaptés. Dès que je comprends que mon patient ou client – je ne sais pas encore quel mot utiliser- a un problème qui dépasse mes compétences, je lui recommande d’aller chez un bon sexologue ou médecin.
T’as un diplôme quand même ?Non mais je veux reprendre des cours de sexologie à la fac et passer les examens. J’aurais pu choisir de retomber dans l’anonymat et trouver un travail mais j’ai fait le choix de garder mon image d’ex-hardeuse. J’assume mon passé et je veux en faire un atout. Pourquoi le cacher ? Cela me ferait un trou de 5 ans à justifier sur mon CV.
Ça ne m’étonnerait pas que des clients prennent juste rendez-vous pour tenter une affaire.Parfois, y en a des chelous qui me contactent. Ils veulent me consulter mais au resto ou dans un bar. Je détecte rapidement le plan foireux. Sinon, ça va, je n’ai pas peur. J’exerce dans des locaux où je ne suis pas seule, même si mon bureau est fermé, bien sûr, pour que le client parle librement.
Est ce que tu traites les problèmes de porno-dépendance ?Oui, je suis justement bien placée pour leur parler de porno, je ne vais pas leur dire attention, c’est très mal. Le X peut apporter un plus à leur sexualité, si comme le reste, ça reste un plaisir et non une addiction. J’ai aidé un accro. Au final, il a réussi à diminuer sa consommation et à regarder non plus par besoin mais par envie. Il a fini par régler aussi son addiction au chocolat. Notre comportement sexuel est très proche de notre comportement dans la vie.
T’as pas l’impression de jouer les pompiers pyromanes ou de les escroquer une deuxième fois ?Une deuxième fois ? Le porno n’est pas du tout une arnaque. Parler des choses que l’on connait bien pour aider les gens, il y a pire dans la vie.
Tu as vu l’enquête du Figaro ? Le porno visionné trop tôt met la jeunesse en péril. Tu te sens coupable ?Coupable, non. On ne peux pas nous rendre nous, responsables de tout. Les parents ont peut-être oublié qu’internet met tout à disposition facilement. Expliquer ce qu’est le porno à ses enfants n’est pas une mauvaise chose. Par contre, à une époque, je voulais faire de la prévention dans des écoles ou des associations liées à la jeunesse. L’occasion de prévenir aussi les MST. Après tout, des actrices seraient bien placées pour en parler puisque contrairement à ce que l’on pense nous sommes bien plus testés que le reste de la population.
Tu crois que ça existe vraiment la solidarité féminine ? Encore un mythe à la con, non ?Pas faux (rire). La plupart du temps, les nanas me détestent. Elles sont angoissées à l’idée que je leur pique leur mec. Toutes les actrices de X subissent ce rejet. Du coup, elles restent entre elles. Les amitiés entre filles du porno sont très fortes. Hélas, comme tout ce qui est fusionnel, un jour, ça éclate. J’ai connu ça deux fois et j’en ai souffert. Quand à mes amies d’enfance, beaucoup ont choisi de fonder une famille. Nous ne partageons plus les mêmes centres d’intérêt. C’est la vie. Mais j’ai la chance d’avoir des copines là pour moi et qui m’acceptent. Alors, la solidarité féminine, ça existe encore. Si si, je vous jure.
Si, plus tard, tu as un enfant et qu’une fois grand, il hésite entre deux jobs: star du X ou faire le ménage dans les bureaux la nuit ? Tu lui conseilles quoi ?Ma mère était femme de ménage, figures-toi, et je suis fière d’elle. Sincèrement, je préfèrerais qu’il fasse le ménage mais s’il choisit le X, je le soutiendrai. Ma famille l’a toujours fait avec moi. J’ai beaucoup de chance. En France, le porno n’a plus grand chose à offrir. C’est un métier difficile. Il peut apporter mais il prend beaucoup aussi.
Arrête de raconter ta vie sur Twitter. Tu twittes pour dire que tu vas prendre ta douche, que tu prends les escalators au lieu de l’escalier ou que tu mates Harry Potter, on s’en branle…Je pars du principe que si on n aime pas, on a qu’a pas me lire. C’est facile de se désabonner. Parfois Twitter c’est mon petit défouloir. Et puis, ça n’a pas l’air de déranger mes 44 000 followers, bien que j’ai diminué ces dernier temps.
son site : intimatecoaching
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voilà le site de Kilpdom
Vous pouvez l’acheter moins cher là (39 €)
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Ce sont des amatrices qui relèvent le défi. C’est l’une d’elles qui en parle le mieux: Jill, une trentenaire qui travaille à la Défense. En privé, elle est en couple depuis 14 ans : « Pascal Coignard nous a contacté via Facebook sur notre profil alternatif. Nous avons apprécié son travail graphique et soigné, sans photoshop et l’attention qu’il porte à la composition. J’ai tout de suite aimé sa façon de détourner les lieux ». Et voilà que Pascal lui propose de poser… à la Défense.
« J’ai trouvé ça trop marrant de me mettre seins nus sur mon lieu de travail. C’était complètement surréaliste ! Maintenant, quand je suis au boulot, dès que je repasse sur les lieux du shooting, je m’évade et j’ai le sourire aux lèvres ». Accompagnée de son mari, Jill se prête au jeu au cours de deux séances. L’occasion d’essayer quelques une des 200 tenues en vinyl et cuir du photographe. Hélas, le latex est ingérable en extérieur. Robes, jupes, leggings, manteaux, bustiers, Pascal propose toutes les tailles du 34 au 54. Jill poursuit : « Je n’avais aucune idée pour les poses. Il m’a mise en confiance, puis m’a indiqué la position des jambes, des bras, se tenir droite… Je me suis laissée guider. Jamais je ne me suis sentie obligée, mal à l’aise. Pourtant, il faut se concentrer et faire attention qu’il n’y ait surtout pas d’enfant et de flic. Une patrouille de militaire nous avait repéré et elle n’arrêtait pas de repasser. C’était très joyeux et finalement, j’ai réussi mon challenge. Ça m’a donné confiance en moi. »
Pascal Coignard avec d’autres artistes jusqu’au 24 novembre à la galerie Artitude, Village Suisse, 4 avenue Paul Déroulède, Paris 15ème site pcphoto.frZ : Une belle jeune femme, célibataire souhaitait un trio avec deux hommes bi, je le lui ai organisé. J’ai récemment organisé un séjour à Venise pour un couple souhaitant découvrir le libertinage dans un magnifique palazzo. Ils ont adoré… J’organise du trio à la soirée à 150 personnes.
Qui te contacte ?Des femmes ou des couples. Dans ce cas, c’est souvent le mari. J’ai remarqué que chez les libertins, la femme ne s’occupe que rarement de l’intendance. Donc, c’est l’époux qui me contacte. Ensuite, je demande rapidement à parler à Madame. Puis j’organise les détails avec Monsieur. On laisse passer un peu de temps. Un soir, quand la femme ne s’y attend pas, son homme lui dit « prépares toi à une soirée libertine. On va juste faire connaissance dans un bar ou au restaurant. »
Il n’y a jamais de problème sur le consentement de Madame ?Non, j’y fais très attention. Il n’est pas rare d’ailleurs d’avoir des demandes de femmes seules (ou dont le compagnon n’est pas au courant). Je constate que les femmes vont de plus en plus s’offrir des moments rien que pour elles, des fantasmes, de la même manière qu’elles prendraient rendez-vous chez leur coiffeur ou leur esthéticienne. Il n’est nul besoin d’être libertine, échangiste ou en couple pour vivre un fantasme. Le fantasme n’est pas forcément libertin.
Tu n’es pas un peu proxo ? Comme tu gagnes de l’argent en fournissant des mecs à des nanas…C’est une question très intéressante et je te remercie pour ta franchise. Au moins, c’est clair. Non, je ne le suis pas du tout. Je te rassure, il n’y a pas de prostitution dans mes soirées. Je ne paie personne pour participer. Ce sont les participants qui me paient pour leur organiser leur fantasme. Je m’occupe de l’intendance, du lieu, du buffet, de la mise en relation avec les éventuels partenaires. Je n’impose rien à personne. Mon métier est un métier de mise en relation, de mise à disposition de lieu. Les relations sexuelles ne sont pas obligatoires. J’ai pignon sur rue, ma société existe depuis quelques années.
Par contre, je comprends le pourquoi de ta question, il existe quand même pas mal d’organisateurs ou pseudo organisateurs qui ne déclarent même pas leur activité et qui n’ont aucune déontologie. J’en souffre énormément, je dois bien le reconnaître.
Qui peut participer à tes soirées ?A vrai dire tout le monde, toute personne majeure et consentante qui veut accéder à un plein épanouissement de sa vie sexuelle. Tant que les fantasmes restent entre personnes consentantes et dans la légalité, ils sont respectables. J’ai remarqué qu’il existe une sorte de doxa dans le milieu libertin qui voudrait que pour « libertiner », il faudrait être jeune, caucasien, mince et plutôt aisé. Pour moi, c’est le début du fachisme avec des relents assez aryens, tu ne trouves pas ?
T’aimerais qu’un jour on te dise que parce que tu es trop vieille, tu n’as plus droit à vivre tes fantasmes et que les portes se ferment devant toi ? Pour une question d’âge ou de porte-feuille, on n’aurait pas le droit au libertinage ? J’ai reçu un homme en fauteuil roulant dans mes soirées, une femme retraitée aussi. Ici, on n’est pas dans le monde du porno ou des magazines féminins qui te montrent des femmes jeunes et minces.
Et moi, mon métier, c’est de réunir ces gens là. Madame n’aime que des blacks ? Et bien on va lui trouver que des blacks. Elle n’en veut surtout pas ? Elle n’en aura pas. Voilà mon métier. On est 7 milliards sur terre, on a tous une sexualité différente. Personne n’a la même sexualité que son voisin.
Arte diffuse ce soir à 22h25 Les Super pouvoirs de l’urine. Un documentaire consacré à l’urinothérapie. Vous apprendrez que la pisse de dromadaire pourrait entrer dans l’arsenal de lutte contre le cancer. « Elle permettrait aussi de soigner de nombreuse maladies comme des infections bactériennes de la peau. » Martin Lara, urinothérapeute suggère de commencer par mélanger 2 à 3 cuillères à soupe de son pipi tous les matins dans une salade de fruit. Ça vous tente ?
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Je suis devenue une délinquante Fessesbook. Quel est l’objet du délire ? Cette photo postée en lien de mon article « Travelottage à tous les étages ».
L’article s’est super bien partagé. Et tout d’un coup, blocage du compte. Facebook justifie le couperet : « Vous n’avez pas respecté les règles de la communauté » à savoir, ne pas :
La dessus, la firme du si cool Marc Zuckerberg en profite pour me reprocher des photos liées à d’anciennes publications (qui jusque là ne l’avaient pas dérangé):
photo promo de l’expo Sade
Et là, je vois débarquer sur mon écran la police du nibard en mode arrestation CIA. « Nous voulons savoir qui se cache derrière ce compte. Envoyez immédiatement une photo de votre carte d’identité, passeport ou permis de conduire ». J’ai donc envoyé une tof avec le document et derrière, ma tronche, style cliché judiciaire « Faites entrer l’accusé ». Une commission va étudier cette affaire, verdict dans 7 jours. Je tremble, je ne dors plus.
Ajoutez à cela, que des « amis Facebook » qui ont partagé mes contenus, se sont fait aussi bloquer.
Comment se passe ma réhab ? Jour après jour, je me désintoxique de ce réseau social et de ses infos. Pour l’instant, je ne crois pas être passée à côté du scoop du siècle mais qui sait… Au final, je gagne plein de temps que je consacre à des sujets de fond, des sujets Paris Derrière.
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Il y a quelques semaines, je reçois un mail estampillé « confidentiel ». Sur le moment, je me dis, « c’est ballot, l’expéditeur a confondu Paris Derrière et Médiapart. » J’ouvre, j’ouvre pas. Je fantasme. Les preuves de l’affaire Karachi ?
En fait, c’est un jeune homme qui me propose d’essayer « Yxaiio Phéromone ». Le garçon en parle avec passion « un filtre d’amour, un élixir au pouvoir magique avec des phéromones de synthèse. »
Le breuvage est d’origine autrichienne comme Red Bull mais aussi Woolford (une marque de très beaux bas et lingerie). Il est commercialisé en Allemagne et serait plutôt consommé dans les afters mythiques du Berlin branché. Le Yxaiio aurait également été gouté au Brésil, au Chili, au Portugal ou encore en Thaïlande. L’inconnu m’explique que « c’est terrible avec de la vodka ».
Ok voyons ça. Rendez-vous pris dans un troquet près de la gare de Lyon. Débarquant de province, le type me passe discrètement le produit dans un sac en plastique en mode « dealer ».
Le breuvage n’est pas homologué NF. Le produit n’a pas d’autorisation de mise sur le marché en France. Mais « il bénéficierait d’un vide juridique », m’assure le mec. « Et puis, il est commandable sur internet. »
Je goute la « potion ». A la première gorgée, le gout est à la fois sucré et acidulé. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes, qu’arrive une pointe bien spicy. Surprenant ! Pour la suite, difficile de doser l’effet aphrodisiaque sur mon Barbidule. Nous n’en avons pas besoin. Il faut que j’utilise une copine célibataire comme cobaye. Verdict de la Miss qui a testé avec un mec, la veille: « c’est moins sucré que les autres drinks. Ça ressemble un peu au bloody mary bien assaisonné. Ça donne envie… d’y revenir. Mais pas de me faire serrer . D’ailleurs, je ne me suis pas faite emballée. » Mais elle précise que la bouteille « est vraiment trop cute » et que » la sortir dans un moment chaud, ça suscite quand même l’intérêt du gars en face, surtout si le produit est introuvable dans un simple supermarché. » Donc, tant que le Yxaiio n’est pas distribué partout, il intrigue. D’autant que le nom est imprononçable et surtout impossible à taper dans un moteur de recherche, sans se tromper. Bel exemple de « marketing de la transgression » ! Allez, je vous donne le site où en acheter, c’est bien parceque c’est vous !
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Jouer l’ambiguïté, les artistes ont toujours adoré. Côté musique: David Bowie en Ziggy Stardust, Michael Jackson, Boy George, Grace Jones et j’en passe. Au cinéma, idem, Dustin Hoffman (Tootsie), Robin Williams (Madame Doubtfire), Gad Elmaleh (Chouchou) etc… Au théâtre, dès l’antiquité grecque et romaine, les comédiens se glissent dans la peau des femmes puisqu’elles étaient bannies des lieux de spectacle. Plus tard, Molière fit souvent jouer les rôles de vieille mégère à des hommes pour l’effet burlesque.
Seulement voilà, en ce moment, la société française se trouve plongée en pleine hystérie sur la question des genres, alimentée notamment par les mouvements tels que le Printemps Français, la Manif pour Tous et l’agitateur fétiche du PAF Eric Zemmour.
Alors forcément dans ce contexte, quand les artistes troublent le genre, leurs créations prennent une dimension encore plus subversive. Hommes grimés en femme et inversement, sur les écrans, sur scène et dans les MP3, toutes les créatures sont permises.
Julia Palombe donne un concert ce jeudi 6 novembre à 20h au Bus Palladium, 6 rue Fontaine, Paris 9ème. J’offre des places aux 3 premiers qui m’envoient un gentil mail par le formulaire de contact sur la page « Qui suis-je ? ».
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