Imaginez une salle de cinéma, projections de bons films des années 70, à l’époque où le porno avait les moyens du cinéma tradi. Des univers de châteaux, avec des rolls et du poil ! La beauté de Brigitte Lahaie en bourgeoise pas farouche.
Où aller ? au Béverley. C’est le dernier cinéma porno de Paris. Un dinosaure dont il faut profiter avant qu’il ne disparaisse, emporté par le raz-de-marais du porno gratuit en quelques clics.
Vous serez accueilli par le patron Maurice, avec ses beaux cheveux blancs, la soixantaine débonnaire. Maurice ne diffuse que des oeuvres en 35mm vestige de l’âge d’or du X. Certains films sont inscrits au Centre National du Cinéma. Le CNC finançait de l’érotique, une autre époque.
Ce petit cinéma se situe dans une rue discrète derrière les grands boulevards parisiens. Il est midi. Les néons roses ne clignotent pas encore, j’arrive juste avant l’ouverture. A la porte, je trouve Maurice, à quatre pattes en train de ramasser quelque chose par terre. La suite, c’est à mon micro (faites péter votre casque) :
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/le-dernier-cinéma-porno-ok.mp3
Superbe article de Vice sur les soirées couples bien hot du Béverley.
Le Béverley, 14 Rue de la Ville Neuve, 75002 Paris
The post Trop trangressif : mater un porno au cinéma appeared first on Paris Derrière.