Ce matin, j’ai réuni ma conférence de rédaction, c’est-à-dire moi-même (c’est pas toujours simple, croyez-moi).
Emmanuelle 1 : « je trouve dommage que Paris Derrière ne crée pas l’évènement. Tous les médias font ça, la semaine du goût, la semaine du développement durable, la journée de la courtoise etc… Je ne vois pourquoi Paris Derrière s’en priverait. »
Emmanuelle 2: « t’as raison, il faudrait trouver un sujet fil rouge qui va passionner le lecteur tout l’été. Susciter du débat, la polémique ! Que les commentaires se déchaînent. Je veux de la provoc, de la transgression, des discussions passionnées sur Paris Derrière.
Emmanuelle 1: « ok mais il faut que le débat touche tous le monde. En plus, c’est l’été, les gens ont envie de se changer les idées. Mieux vaut un sujet léger, pas prise de tête. »
Emmanuelle 2: « l‘été, c’est la période des maillots de bain et donc, des épilations du pubis. Voilà le sujet en or ! Pourquoi les femmes (et de plus en plus d’hommes) sont obligés de s’épiler, de se raser ? «
Emmanuelle 1: « oui, c’est top ! Derrière une histoire de poil qui parait anodine, y a t-il un diktat sexiste bien ancré ? Curieusement, les féministes françaises ne se sont jamais emparées de la question des toisons maudites ! Raison de plus pour foncer ! »
Du coup, j’ai convoqué la responsable chargée des opérations extérieures, le poste placard par excellence. Cette Emmanuelle là, s’est sortie les doigts du cul.
Voilà le lancement de l’opération:
Dans le cadre de « L’été de toutes les subversions », évènement Paris Derrière, vivez la Hairy Expérience. Très simple, sans préparation, économique, il suffit juste d’arrêter de vous épiler les parties intimes. Jetez vos rasoirs, oubliez votre épilateurs et vos cires en vacance. Cap pas cap ? Chiche ? Faites dépasser quelques poils et même des touffes du maillot. Jouez les provocatrices, amusez-vous des regards, des réactions et des réflexions dans la rue, au bistrot, à la plage. Traquer la surprise ou l’indifférence de votre partenaire de lit… et venez nous le raconter dans les commentaires. Moi-même, je joue le jeu, pas d’épilation cet été (bon là, je viens juste de le faire, il va falloir attendre 2-3 semaines).
Et, vous, vous êtes plutôt pubis fourni ou épilé ? Pourquoi le poil doit-il disparaître du corps des filles ? Pourquoi leur corps n’est-il pas acceptable tel qu’il est ? La question n’est pas d’imposer l’interdiction de s’épiler mais de laisser le choix aux femmes.
Témoignage : le coup de gueule d’Olivier, tricophile. Comprenez amoureux du poil et « des culottes bien remplies ». Ce fringuant quadra s’érige contre l’épilation de plus en plus systématique des foufounes. En effet, depuis 15 ans, les filles ont de moins en moins de poils pubiens. La mode, que dis-je, la lame de fond du » ticket métro », voir de « l’intégral » est devenue la norme. Où sont passées les buissons ardents et les chicorés à défriser ? Très remonté, Olivier est prêt à se battre pour le retour du poil dans les culottes. Ce combat l’habite. Montez le son !
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/Olivier-poilophile.mp3
Olivier vient dernièrement d’être rejoint dans son combat par Cameron Diaz. Début juin, dans la grand messe quotidienne de Canal +, Le Grand Journal, la star a pris fait et cause pour les poils intime. « S’ils sont là, c’est pour une bonne raison. Ils protègent contre le frottement qui peut causer des écorchures et des blessures, ils sont un rempart naturel contre les bactéries. L’épilation pubienne provoque des inflammations laissant de microscopiques blessures ouvertes« . Cameron Diaz parle de sa nouvelle bataille dans son livre consacré au bien-être des femmes.
Hilarant ! Natoo s’attaque à l’épilation.
J’attends vos réactions avec impatience !
Paris Derrière
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