Enfin j’ai de nouveau l’occasion de passer une soirée entre les mains de Maîtresse Lylla. J’ai rendez-vous devant la boîte bdsm du Cap d’Agde, le Clair obscur, et je suis tellement nerveuse que je tourne en rond. En attendant ma Maîtresse, j’ai de la peine à rester sur place.
Une fois à l’intérieur, on boit un verre au bar, mais je trouve que c’est insupportable d’attendre avant de commencer à jouer. Il y a un Maître qui vient dire bonjour en présentant sa soumise cagoulée. Il attend de Maîtresse Lylla et de moi que l’on s’occupe d’elle, que l’on joue un petit peu, juste pour lui dire bonjour et la perturber un peu. Normalement il n’y aurait pas de soucis pour ça car je suis une grande joueuse et que j’aime aussi m’occuper des filles, mais pas ce soir. Ça fait tellement longtemps que je n’ai plus eu de soirée bdsm avec Maîtresse Lylla, que je veux moi-même retrouver des sensations fortes. Je n’ai tout simplement pas la tête pour en offrir, ou pas encore car je viens d’arriver. Je n’entre donc pas dans le jeu. Peut-être suis-je un peu trop capricieuse …
Maîtresse Lylla me guide dans la chambre à droite du bar. Il y a beaucoup de gens. Le petit club est rempli. Dans cette chambre se trouve le coin buffet et des possibilités pour s’asseoir, mais aussi une croix et un crochet pour les suspensions. J’enlève ma petite jupe et mon serre-taille en vinyl noir, pour me retrouver seulement en bas. Comme elle envisage une suspension, je pense être plus à l’aise comme ça. Je me sens un peu bête parce que j’ai choisi une tenue beaucoup trop « habillée », mais voilà, c’est pas grave. J’ai le don de me tromper pour les tenues, hihihi. Je ne regarde personne des gens présents. Je baisse les yeux et je me concentre complètement sur ma Maîtresse. Parfois je ferme même les yeux. Quand je suis dans le jeu, je suis incapable de regarder autour de moi. C’est toujours comme ça. Si je remarquerais les regards sur moi, ça me gênerait et me sortirait de ma bulle.
La Maîtresse m’attache à la croix et commence à s’occuper de mes fesses et mon dos, en variant entre fessées, coups de cravache et caresses avec ses ongles, qui me font frissonner. J’adore. Je suis comme une éponge qui se gorge de sensations, comme une cuve vide qui cherche à se remplir.
Elle me détache de la croix pour commencer à m’attacher avec ses cordes. Les mains fixées dans le dos, je me fais suspendre au plafond, d’abord la poitrine, ensuite une jambe puis l’autre, jusqu’à ce que je plane. J’apprécie toujours cette sensation d’immobilisation. La Maîtresse me fait tourner et me caresse, me fesse un peu, pendant que je suis livrée à elle. Mais dans cette chambre il fait particulièrement chaud et lourd. J’ai de la peine à respirer, et en plus la corde sur mes parties supérieures des bras me coupe la circulation. Mes bras commencent à fourmiller désagréablement et ma tête tourne. Je fais signe à Maîtresse Lylla de me faire descendre. Pendant qu’elle me détache rapidement, je remarque que ma tête continue de tourner, que j’ai des fourmis partout, de la sueur froide et tous les indices d’un début d’un malaise. C’est pas possible. Je viens d’arriver. Je ne peux pas tomber dans les pommes devant tout le monde. Pourtant je perds conscience pendant quelques secondes. Heureusement Vincent a réagi à temps et me tient. Je suis collée contre lui, et quand je reprends mes esprits, il me gronde, car je ne mange jamais avant mes soirées, et que c’est la troisième fois que je perds connaissance pendant une séance bdsm. On m’apporte un sucre, des fruits, un coca. Après quelques minutes de repos, je dis à Maîtresse Lylla que je suis prête à continuer.
Elle me guide ailleurs, dans une partie de l’endroit où il fait plus frais. C’est un des rares moments de la soirée que je regarde un peu autour de moi. Je n’ai jamais vu autant de monde ici. Le club est reparti en plusieurs chambres avec différentes possibilités pour jouer. Il est rempli de mobilier bdsm incroyable et fascinant. Il y en a pour tous les goûts, c’est très beau, et la musique un peu gothique met une superbe ambiance. Partout les gens jouent, mais il y a toujours aussi beaucoup de spectateurs.
Sur un petit banc, Maîtresse Lylla me prend sur son genou pour me fesser tout en douceur. Elle veut être sûr que ça va aller et que je vais à nouveau bien. Quand je la rassure, elle m’attache à la grande roue, mais pas pour me faire tourner. Heureusement, lol.
Elle sort le fouet et commence à me travailler les fesses et le dos. Dès le premier coup elle me surprend avec l’intensité qu’elle y met. Les coups sont forts et brûlent sur ma peau. J’adore et j’en veux encore plus. Je me tends vers elle en cherchant le fouet et la douleur piquante. Maîtresse Lylla me demande à plusieurs reprises si j’en ai assez, ou si j’en veux encore. À chaque fois, je lui dis que je n’en ai pas assez. Elle me demande si j’ai mérité encore plus, la salope que je suis. Je lui dis « oui, la salope que je suis en a mérité encore beaucoup plus que ça », et elle continue de me frapper les fesses et le dos. Je vais remarquer seulement après la séance combien j’ai encaissé. Mes fesses seront encore bleues et noires pendant une semaine. Mais à l’instant même, je suis tellement réceptive et ouverte, que je ne veux qu’accueillir toujours plus. À un moment donné, je lui dis que j’en ai assez, mais pas parce que je n’en peux plus, mais juste parce que je me dis que je ne peux pas monopoliser la croix pendant toute la nuit, hihihi. J’aurais pu continuer encore et encore, car je suis assoiffée de cette sensation de douleurs brûlantes.
La Maîtresse me laisse encore sentir le fouet sur les seins et les cuisses par devant. C’est plus difficile de supporter sur ces parties sensibles. Elle reste un peu plus douce et m’épargne des marques de ce côté. Elle est trop gentille, ma Maîtresse.
Elle me guide ensuite dans un autre coin, pour me faire me pencher sur un petit banc en bois. Je vois qu’elle sort ses gants. Mmmh. Je sais tout de suite ce qu’elle envisage, et je suis impatiente de la sentir. Avec une main, elle me dilate gentiment mon cul, et elle y glisse un doigt après l’autre, me baise ainsi et m’ouvre bien mon petit trou. Je suis toute mouillée et vraiment excitée. Je sens comme je m’ouvre pour la laisser entrer entièrement. Elle bouge et me baise mon cul, jusqu’à ce que je crie et laisse couler mon jus. Je suis toute mouillée, et elle me vide de mes forces. Mes genoux se plient, mais elle continue encore. Elle me demande si j’en ai assez, et cette fois-ci je ne mens pas quand je lui dis que ça me suffit, que je suis satisfaite et vidée. Je m’écroule par terre, et à genoux je la regarde dans les yeux en lui disant « merci ». Je la remercie en lui léchant la chatte, comme une bonne chienne, parce que c’est ce que je suis ce soir, la chienne à ma Maîtresse.
Pour les derniers instants de la soirée, je me promène encore dans le club pour observer ce qui se passe. C’est intéressant et m’aide à descendre un peu de ce moment de grandes émotions. J’avais prévu de continuer ma nuit au Glamour ou ailleurs, mais je suis vraiment trop crevée, vidée, et je vais me coucher pour dormir profondément. Je vais rester encore longtemps sur mon petit nuage. Merci Maîtresse Lylla. Au plaisir pour la suite …