Elles se sont fait connaître avec leur tube «All the things she said» dans les années 2000. Le duo russe t.A.T.u, prétendument lesbien pour mieux faire parler de lui, a perdu sa voie avec les années. L’une des ex-chanteuses, Loulia Volkova, a donné une interview à une chaîne russe où elle débite des propos homophobes et injurieux.
Deux poids, deux mesures
Elle était l’icône de la cause LGBT en son temps. Avec ce retournement de veste hallucinant, elle risque de devenir la cible: «Je n’accepterais pas que mon fils soit gay», a-t-elle déclaré après avoir expliqué que Dieu a créé l’homme pour qu’il se reproduise. Amen.
L’ex-starlette lesbienne a néanmoins précisé que «cela s’applique uniquement à une fille, pas à un garçon.» Ouf. Les femmes ont le droit de s’embrasser et de coucher ensemble, parce que «les lesbiennes sont bien plus agréables à regarder que deux hommes se tenant la main ou échangeant un baiser.» Evident.
L’alibi de l’ami gay
Les hommes, eux, n’ont qu’une seule liberté, celle de coucher avec des filles: «Un homme n’a pas le droit d’être un pédé», a estimé l’ancienne chanteuse. Mais attention, elle n’a rien contre les homosexuels, car, tenez vous bien, elle a «beaucoup d’amis gays».
L’autre membre du groupe, Lena Katina, a répondu sur sa page Facebook aux propos de son ancienne partenaire: «Je pense que tout le monde peut aimer qui il veut et être libre de passer sa vie avec qui il veut!»
L’interview, traduite partiellement par le site Brain Magazine, a de quoi choquer. La question de savoir si elle a pris des substances psychotropes reste en suspend. Bien que, dans un moment de lucidité et de bonté d’âme, Loulia Volkova a estimé «qu’être gay est quand même moins grave qu’être un assassin.» Voilà qui est bien dit.