Ce n’est pas facile de se refaire une virginité quand on a été une icône gay, même furtivement. Au début de cette décennie, un certain Josey Greenwell avait ainsi tenté de percer sur la scène gay américaine en tant que chanteur de country.
Arpentant les scènes des clubs et des prides, il pouvait capitaliser sur son physique très avantageux et son sourire ravageur pour se faire un nom. Il n’avait d’ailleurs pas hésité à exposer le galbe impeccable de ses fesses dans la revue gay «DNA» et à se prêter à des shootings sexy avec son copain d’alors, le top model brésilien Rodiney Santiago (voir la galerie).
Page Wikipédia à la poubelle
Mais apparemment,ça n’a pas si bien marché que ça pour lui. Comme le rapporte WeHo Confidential (via Queerty), la houppette blonde de Greenwell a disparu des radars début 2013. Mais ce qui a mis la puce à l’oreille du blog californien, c’est que la page Wikipedia de l’artiste a mystérieusement passé à la poubelle.
WeHo Confidential n’a pas tardé à découvrir le pot aux roses: Josey Greenwell a décidé de relancer sa carrière sous un nouveau nom, Nate Green. Ce faisant, il serait retourné s’enfermer dans le placard du showbiz à double tour. Sur les pages Facebook et Instagram de l’artiste, ce dernier rejette systématiquement tous les utilisateurs qui l’associeraient à la scène gay ou à son ancien avatar. Un internaute a même reçu des menaces de poursuites.
Fier?
«La musique, c’est une question de talent et pas de sexualité, mais je suis fier de la mienne», avait déclaré Greenwell à «DNA». C’était dans une autre vie. Comme en témoigne la pochette de son premier album, «Wild and Free» (sauvage et libre), Green a amorcé un virage à 180°. Adieu slips transparents, fans homos et bannières arcs-en-ciel – place aux vraies valeurs de l’Amérique.