En présence de la ministre aux Droits des femmes, Najat Vallaud Belkacem, et de Maria Arnholm, ministre suédoise à l'Égalité, plusieurs associations internationales alertent sur les réalités du système prostitutionnel, dans le cadre de la 58ème Commission de la condition des femmes des Nations Unies.
"Reaching Out to the « the last girl »" (Atteindre jusqu'à la dernière fille) réunit Ruchira Gupta, présidente d'Apne Aap (Inde), Viviane Teitelbaum, présidente du Lobby européen des femmes, Sarah Benson, Présidente de CAP International (Coalition internationale pour l'Abolition de la prostitution, dont le Mouvement du Nid fait partie), Virginia Wangare Greiner, Vice-présidente du Réseau européen des femmes migrantes, Cherry Smiley, co-fondatrice des Femmes indigènes contre l'industrie du sexe.
L'événement a pour invitées d'honneur Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes (France) et Maria Arnholm, ministre à l'Égalité (Suède).
Dans le cadre de travail de la 58ème Commission de la condition des femmes des Nations Unies, l'événement s'inscrit dans la problématique de cette Commission : Défis et réalisations dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement des femmes et des filles.
Lors des 20 dernières années, ces Objectifs du Millénaire se sont révélés insuffisants pour transformer les conditions d'existence des femmes et des filles du monde entier. Les associations organisatrices partagent une conviction très forte : la nouvelle plate-forme d'Objectifs développée en 2015 devra englober l'ensemble des droits des femmes tous domaines confondus, et proposer des mesures qui ne laisseront personne sur le chemin, particulièrement les plus vulnérables.
Dans le contexte actuel de mondialisation néo-libérale, le problème de la prostitution est au cœur des inégalités entre les femmes et les hommes : c'est un système qui mêle la domination masculine, la vulnérabilité économique et sociale, la discrimination des minorités.
C'est pourquoi nos associations veulent aborder ce problème, et ce, depuis la perspective des femmes et des filles les plus vulnérables, vivants dans différents continents, pour alimenter les débats concernant l'agenda des Nations unies dans les années à venir.
Cet événement est une occasion unique d'entendre des associations de femmes, représentant des minorités ou des femmes migrantes, exprimer les réalités dont elles sont témoins en matière de prostitution.