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Le livre n’est pas encore disponible à la vente à l’heure où nous publions ce billet, mais vous pouvez jeter un oeil sur les livres et DVD de Roy Stuart en vente sur le site de la Musardine.
A consulter aussi: le site de Roy Stuart
En Angleterre, on sait faire de très bons documentaires. Ça fait des décennies que les chaînes publiques de nos meilleurs ennemis s’illustrent régulièrement dans le domaine : sujets variés, sensibilité, recherches et documentations irréprochables. Qu’il soit question de la plus grosse femme du monde ou de l’apocalypse nucléaire, c’est du boulot de qualité. Depuis quelques jours, Channel 4 diffuse une nouvelle série intitulée Secrets of the Living Dolls. Les Dolls sont des femmes de silicone faites de masques intégraux et de costumes « anatomiquement corrects. » Sous ces déguisements se cachent un septuagénaire anglais, un afro-américain obèse venu du Bronx, un jeune homme lambda. Pendant plusieurs semaines, de chaque côté de l’Atlantique, les journalistes de Channel 4 ont filmé la vie quotidienne de ces hommes et de leur alter-ego synthétique. Les Dolls se baladent, font leurs courses, bronzent, sortent en boîte ensemble. Avec toutes les grosses difficultés que cela peut comporter.
Malgré son côté freak show, Secrets of the Living Dolls est un documentaire humaniste. On a failli croire que l’idée était de susciter une empathie bien condescendante, mais non ; la nouvelle série de Channel 4 est un plaidoyer pour la liberté et la ré-évaluation de nos encombrantes valeurs morales. On regrette juste que le côté sexuel des Dolls ne soit pas exploré plus en profondeur. Quand on leur demande ce qui les pousse à enfiler leurs costumes, Jessie, Dominique et Sophie évoquent pèle-mêle une attirance insatisfaite pour les femmes, un désir d’attention, une envie de sortir de soi. Mais rien de sexuel. Ça semble un peu étrange, surtout quand l’un des sujets de la série déclare : « C’est difficile d’avoir envie de sortir avec quelqu’un quand vous avez ça. » En plus, l’équipe de Channel 4 a visité les locaux de FemSkin, qui semblent être les seuls à produire ce genre de costumes. Le soin qu’ils apportent aux organes génitaux des Dolls ne laisse aucune place au doute. On regrette vraiment que Channel 4 ne s’y soit pas plus intéressé. Secrets of the Living Dolls mérite tout de même le coup d’œil.
Vu sur Et en dehors des appels à textes ?
Il y a parfois beaucoup d’hésitations venant des auteurs qui me contactent : « peut-on proposer des textes hors appels à textes ? » me demande-t-on par exemple. La réponse est « bien entendu ». Les appels à textes ne concernent que les collectifs, que nous publions à raison de deux ou trois par an. Pour rappel, un appel […]
Cet article provient de Littérature érotique
Fin des années 60. Linda, 20 ans, s’ennuie à mourir dans l’appartement familial où ses parents n’autorisent aucune fantaisie. Sa rencontre avec un jeune homme séduisant, Chuck Traynor, bouleverse son destin morose. Folle amoureuse de son compagnon, elle accepte tout de sa part, y compris de jouer dans un film pornographique, « Gorge profonde », qui connaît un phénoménal succès.
Le biopic est à la mode. La fiction pseudo sulfureuse aussi… A la croisée de ces deux tendances, « Lovelace », signé Rob Epstein et Jeffrey Friedman, retrace la triste existence de Linda...
Le Mouvement du Nid est l'une des associations à l'origine de la nouvelle loi contre la prostitution, approuvée début décembre par l'Assemblée nationale. Une occasion de faire le point, avec l'antenne mulhousienne, sur la situation locale et sur ce que cette loi pourrait changer.
Les médias se sont focalisés sur la pénalisation des clients mais il y a 39 autres mesures dans la loi , souligne d'emblée Karine Batail. La responsable de l'antenne mulhousienne du mouvement du Nid, rencontrée en pleine préparation d'une petite fête de Noël avec les protégées de l'association, affiche naturellement sa satisfaction sur cette nouvelle loi approuvée début décembre par l'Assemblée nationale -mais qui doit encore être examinée par le Sénat. L'objectif de cette loi, c'est de faire prendre conscience aux gens qui ont recours à la prostitution que c'est une violence, les faire réaliser qu'en face d'eux, ils ont un être humain, pas une marchandise… C'est aussi un message envoyé aux jeunes, qu'ils sachent que ce n'est pas légal.
On est très content que cette loi soit votée car elle donne des critères clairs sur ce qu'est la prostitution, renchérit Laurent Schneider, bénévole au Nid depuis plus de 20 ans. Elle souligne que le corps des femmes n'est pas une marchandise. À partir de là, la fin de la prostitution peut-être envisagée.
Les femmes pourront s'appuyer sur la loi pour porter plainte contre les clients violents
Les militants du Nid ont des contacts réguliers avec les personnes prostituées. Beaucoup de femmes ne se prononcent pas sur la loi, constate Karine Batail. La pénalisation des clients, ça leur complique la vie. D'ailleurs, depuis que cette question est en débat, elles ont constaté une baisse de fréquentation, les clients ont peur.
La plupart d'entre elles sont ambivalentes, ajoute Laurent Schneider, on sent bien que ce qui les embête, c'est la question des revenus. Certaines disent que ce n'est pas normal de pénaliser le client…
En réalité, on sait très bien que la police ne va pas mettre un agent derrière chaque client, note Karine Batail. Mais nous, on peut expliquer aux femmes prostituées qu'elles pourront s'appuyer sur la loi pour porter plainte contre un client violent. Alors qu'actuellement, elles peuvent s'entendre dire que c'est les risques du métier…
Au-delà de la pénalisation des clients (qui seront passibles d'une amende de 1500 €), le Nid se réjouit surtout que la loi supprime le délit de racolage passif instauré en 2003. C'est l'élément n° 1 , souligne Karine Batail. À Mulhouse, si les premières années ce racolage passif n'était guère réprimé, début 2012, le périmètre d'interdiction de la prostitution dans le centre-ville a été élargi. Et les filles sont verbalisées. Du coup, la prostitution s'est déplacée vers de grandes artères à la périphérie du centre : boulevard Stoessel, boulevard Wallach, rue de Bâle, avenue d'Altkirch, à la Fonderie juste devant la clinique… La nouvelle loi changera-t-elle cette situation ? Supprimer le délit de racolage, c'est changer le statut des personnes prostituées qui, de délinquantes, deviennent victimes.
Victimes des réseaux internationaux de proxénétisme pour la plupart d'entre elles. À Mulhouse comme ailleurs, la majorité des prostituées dans la rue sont en effet des étrangères (lire ci-dessous). La nouvelle loi est un message envoyé aux réseaux. La France ne sera plus un pays intéressant pour eux…, souligne Karine Batail. En Allemagne, a contrario, la loi de 2002 légalisant le travail du sexe, officiellement pour améliorer la situation sociale des prostituées, a fait exploser leur nombre, qui serait passé en dix ans de 80 000 à au moins 400 000 personnes. Et on estime qu'un homme sur deux serait client.
L a prostitution est considérée comme un métier comme un autre et l'on ne se préoccupe plus des femmes… Or, seulement 3,5 % d'entre elles seraient officiellement déclarées, note Karine Batail. Pour elle, ce chiffre montre que les personnes qui se prostituent volontairement sont très minoritaires. À Mulhouse, je n'en ai connu que deux qui se revendiquaient libres, souligne Laurent Schneider. L'une d'elles est morte d'un cancer il y a deux ans, à l'âge de 60 ans. On a alors appris que celui qu'elle présentait comme son ami était en fait son mac…
Majoritairement étrangèresEn un an, les membres du Nid ont rencontré 140 personnes qui se prostituent dans la rue à Mulhouse (chiffre 2012). Parmi elles, cinq ou six travestis ou transidentitaires, mais surtout des femmes dont la majorité sont étrangères : Camerounaises, Roumaines, Tchèques, Bulgares et Albanaises pour l'essentiel. Les Françaises sont de moins en moins nombreuses. Longtemps, elles représentaient un tiers des filles, ce n'est plus le cas, explique Karine Batail. Les Roumaines sont hyper jeunes mais la police a vérifié leurs papiers et officiellement, elles sont toutes majeures. Officiellement… En revanche, les Françaises sont les anciennes, âgées de plus de 50 ans. La doyenne a 76 ans : Ses clients sont des habitués.
Les autres Françaises que l'on rencontre sont des occasionnelles, note Laurent Schneider. Fort de sa longue expérience de bénévole au Nid, ce dernier constate que la prostitution de rue a augmenté sur le long terme à Mulhouse. Il y a 25 ans, on comptait 80-90 personnes dans la rue, pas 140… Reste un domaine sur lequel le Nid n'a pas de prise : la prostitution par internet. En 2009, nous avions essayé de contacter ces personnes par mail ou SMS, relate Karine Batail. Nous avions eu très peu de réponses. À l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains, on nous a expliqué qu'il y avait souvent des réseaux derrière.
La délégation mulhousienne du Nid compte une salariée permanente, Karine Batail, et 14 bénévoles – dont deux hommes. Quatre nouvelles personnes viennent juste d'intégrer l'équipe. Le Nid dispose d'un local au 31 avenue Clemenceau, où il propose des permanences deux fois par semaine, les lundis et jeudis après-midi. Les personnes viennent quand elles ont besoin de quelque chose. Souvent au départ, c'est un besoin dans le domaine de la santé, on leur sert d'intermédiaire, car elles ne parlent pas toujours bien le français , explique Karine Batail. Chaque vendredi soir, en binôme, les membres du Nid vont au contact direct avec les personnes dans la rue, ainsi que régulièrement, l'après-midi. Le Nid accompagne également les femmes qui souhaitent s'en sortir dans leur parcours de réinsertion. Elles sont actuellement une dizaine dans ce cas. Mais c'est un très long parcours, ce sont des femmes qui sont cassées. On estime qu'elles ont des syndromes post-traumatiques équivalents à ceux des vétérans de la guerre du Vietnam.
ParolesLe Nid a recueilli les témoignages de six femmes âgées de 19 à 35 ans ayant vécu la prostitution. Leurs paroles ont été rendues publiques à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre 2013.
Je me suis prostituée parce que je suis en France, sans parents, personne, pour manger, il faut bien coucher quelque part, vivre, payer, avoir de l'argent, je ne vole pas, alors je me prostitue. La violence vient par le client, tu n'acceptes pas, il te fait l'amour et n'importe quoi. Faire l'amour sans sentiment, c'est violent, donner son corps à une personne que tu ne connais pas, accepter l'autre dans son corps, ce n'est pas facile, je me fais violence à moi…
Quand je me prostitue, je pense que je vais mourir, il y a une très grande peur […] On est obligé de faire quelque chose qu'on ne veut pas, d'aller avec tous les hommes, je ne les choisis pas, c'est un viol, c'est dégoûtant, dégueulasse.
Il y a des filles qui meurent sous les coups des clients et des proxénètes, j'ai été menacée avec des armes, les clients, ils payent, tu es obligée de te prostituer, tu n'as pas le choix, c'est très difficile à vivre. Les enfants posent des questions, quoi répondre ?
Des fois, tu peux te sentir comme une merde, obligée de faire des choses comme le client veut, si tu n'es pas d'accord, il te sort un couteau… Normalement, tu n'as pas envie d'aller avec le client, tu fermes les yeux, parfois tu te sens bien, ils te disent que tu es belle, tu penses dans ta tête que c'est un ami, ce n'est pas tout à fait ça, mais c'est mieux que tu croies cela, et puis il y en a qui veulent simplement parler…
Pouvoir parler, retrouver la confiance, parler de son histoire, avoir de la compréhension, avoir aussi des activités pour sortir, ne plus vivre dans la peur, être sécurisé, retrouver le respect […] Avoir des papiers et du travail, avoir une vie normale, être stable, recommencer une belle vie…
Que la police intervienne contre les réseaux de prostitution, interdise les trafics des êtres humains. Les responsables politiques peuvent faire quelque chose. Prendre conscience que les femmes sont maltraitées et agressées dans la prostitution.
Source : L'Alsace du 7 janvier 2014.
Danny Wylde est de retour, des étoiles plein les yeux pour une fille qui a des étoiles au coin des yeux. Après avoir annoncé la fin de sa carrière et galéré à trouver du taf, le beau Danny revient dans le porn. Mais pas n’importe lequel, il sort bientôt une scène sur MakeLoveNotPorn (MLNP), le site du porno vrai, le X de l’émotion, le hard de l’amour.
Sa relation avec Lily LaBeau mise au placard, il convole en juste porn avec Asphyxia Noir, une actrice alternative comme on dit. Tatouée de partout, la frange au front, elle régale les fans de Burning Angel (entre autres) depuis plusieurs années. Au-delà du X, Asphyxia pose surtout comme pin-up pour de nombreux photographes et cela donne de merveilleux clichés compilés sur un Tumblr dédié.
Asphyxia Noir par Robert Alvarado
Les deux tourtereaux vivent l’amour et n’en font aucun secret. Dans la vidéo promo traditionnelle des couples sur MLNP, Danny et Asphyxia nous livrent leur histoire. Ils avaient fait une scène en 2011, elle était mariée, il sortait avec Lily, mais la connexion s’était établie. Les hasards de la vie les ont réunis ; Danny, en gentleman, qu’il est invita sa belle à deux rendez-vous, simplement pour dîner, rien de plus. Les porn stars ne baisent pas le premier soir. Les problèmes médicaux de l’acteur eurent lieu à ce moment-là et leur relation se consolida.
Pour la reprise devant la caméra, Danny s’avoue très nerveux, la gêne est perceptible et on plonge dans l’intimité du couple : Asphyxia n’imagine plus vivre sans lui, il dit être tellement amoureux d’elle, les deux se murmurent des « je t’aime » et nous, nous avons la larme à l’œil devant tant de sincérité. Voilà le porno MLNP : du vrai, de l’intime. À la rédaction, on fond pour Danny, on veut aussi qu’il nous susurre des mots tendres. On t’aime petit blondinet !
Abrazo de tango querer copyright Claudio Mirabella
Ton SMS m’a surprise. Je ne pensais plus avoir de tes nouvelles, même si elles se résument à ces deux mots rituels. Tu l’as signé de ton prénom. Comme si tu avais eu peur que j’aie effacé ton numéro de mon répertoire. Comme si j’étais cette sorte de femme, de celles qui suppriment leur amant d’un doigt rageur : clic, t’es mort. Nous oublier, ce n’est pas possible. Non, ce n’est pas possible. Cinq jours plus tard, je t’ai écrit : « Parfois, tu me manques. Comme ce soir. »
Pulp Fiction repassait à la télévision et pour une fois, j’étais devant l’écran. J’aurais aimé le regarder à tes côtés, d’abord allongée sage sur les coussins de ton canapé d’angle. Par la suite, je me serais pelotonnée contre toi ou tu m’aurais attirée à toi, entre tes bras.
Vincent Vega dansait sur le dancefloor du Jack Rabbit Slim et des images de cette soirée à l’Orangerie se sont télescopées dans ma tête. A un moment, plus fort que la chanson diffusée, tu avais sifflé pour me ramener devant toi. Dans l’euphorie de la fête, je m’étais retournée pour danser près d’un autre. J’avais adoré, ton sourire satisfait et ton corps qui s’était collé au mien.
Tu n’as pas répondu avant le lendemain matin. En éteignant ma lampe de chevet à une heure trop avancée dans la nuit, j’avais vérifié en souriant de mon geste, rien, tant pis. Je m’étais interrogée plusieurs secondes avant de te l’envoyer. Comment allais-tu réagir ?
« J’espère que des images de nous t’ont accompagnée dans ton endormissement. » Je l’avais enfin sous les yeux, ta réaction. Tu me souhaitais aussi une belle journée.
Des images de nous ? J’en ai plein ma mémoire. Je pourrais t’en décrire des pages, quitte à inventer des scénarii. Comme Rosalie, je dirais n’importe quoi pour te parler de moi. Tu n’es pas David mais tu es toujours mon O.
Dimanche, Emmaüs organise un grand bric-à-brac. Je t’y emmènerais bien, histoire de flâner avant de te faire l’amour. Nous cuisinerions ensemble. Dans cet ordre ou dans le désordre. Je relis tes mots, les aurais-je mal interprétés ? Tu me manques et en vrai, nous, c’est mieux dans le réel. J’ai une envie dingue de te toucher, de t’embrasser pendant des heures, de jouer avec ta langue qui baise la mienne, de te sucer avec lenteur. J’ai envie que tu me désarçonnes en reprenant les rennes et que tu viennes t’empaler en moi comme si tu étais chez toi. Je me souviens avec une précision si nette de la forme de ton sexe, du ballet sensuel de tes mains, du rythme de tes hanches que cela en est douloureux et excitant.
Mes bleus à l’âme disparaissent avec le gris du ciel mais j’en ai de nouveaux, à cause d’un hula-hoop d’1,3 kg. J’ai marché plus de deux heures en forêt avec elles deux cet après-midi. Ce soir, je me demande quelle sorte de promenade serait la nôtre si tu osais y voir plus clair. *Vibra mi mente al pensar En la posibilidad De encontrar un rumbo diferente…
*Extrait de Diferente, Gotan Project
Diferente, Gotan Project, album Lunatico sur Youtube
Vous avez envie d’assister à la représentation de la pièce ROMÉO ET JULIETTE de William Shakespeare mise en scène par Nicolas Briançon au théâtre de la Porte Saint-Martin le vendredi 17 janvier 2014 ? En voici l’occasion !
Alors, répondez à cette question : vers quelle *année a été composée cette pièce mythique par William Shakespeare ?
*selon Encyclopédie Universalis
Envoyez-moi votre réponse par mail en indiquant votre nom et prénom, merci. (Onglet Contact)
Attention ce concours est terminé !
Vivid parvient toujours à se procurer comme par enchantement les sex tapes soit-disant secrètes de wannabe-célébrités complètement perdues, prêtes à faire n’importe quoi pour qu’on leur donne un peu d’attention. La sex tape qui a rendue célèbre Kim Kardashian, par exemple, c’est eux. Cette fois, on passe à un autre niveau avec Tila Tequila, spécialiste de la roue libre et de la quête éperdue de célébrité. Après une tentative de suicide médiatisée sur Twitter, ses apparitions dans des festivals white trash et ses délires tantôt philosémites, tantôt antisémites, Tila Tequila tente à nouveau le grand bain du porn pour assurer sa com.
Ne nous voilons pas la face. Au vu de son CV - « glamour model, singer, actress » - on savait tous que ce n’était qu’une question de temps. Après une première tentative de « sextape » 100% lesbien en 2011, elle revient aujourd’hui avec un pitch légèrement différent : la « superstar » Tila Tequila, « fuyant les paparazzi », s’est réfugiée dans une chambre d’hôtel avec son copain fortement chibré. Du porn garanti« 100% real ». Allons voir ça.
On en a tant rêvé
Evidemment, on est face à une fausse sextape. C’est bien un POV avec quelques plans volontairement foireux et quelques coups dans le micro pour faire plus vrai, mais la sauce « real » ne prend à aucun moment. D’ailleurs, un Redditor à l’œil vif a reconnu le « copain » de Tila Tequila grâce à ses tatouages : il s’agirait de Rusty Stevens, un hardeur gay. Ce qui expliquerait sans doute pourquoi il a l’habitude de tenir la caméra et surtout de viser juste.
Au fond, c’est mieux comme ça. On voit ce qu’on est venu voir : de l’anal, du squirt… Tila Tequila se donne même avec un certain talent. Tout ça en trois scènes d’une demi heure chacune, c’est plus qu’honnête, on passe un bon moment. Mais il y a quand même un malaise, un acharnement à « faire vrai » qui vire parfois au nauséabond. Entre deux coups de langue sur la verge turgescente de son collègue, notre porn star en herbe se fend ainsi d’un rutilant « J’ai préservé ma virginité pour toi. » Blague ou pas, c’est le malaise. Comme quand elle prétend ne pas être Tila Tequila mais sa demi-sœur Ashley, fraîchement débarquée de Grande-Bretagne. On les confond tout le temps, nous explique-t-elle avec une mauvaise imitation d’accent anglais. Zinzin terminale.
Plutôt que de sortir des sex tapes bidon et de dégainer son jeu d’actrice en mousse, Tila ferait mieux d’assumer et de se lancer dans le gonzo pour de vrai. La vérité, c’est que tout le monde n’attend que ça.
Naturelle, on vous dit
L’extase
Mise en abyme
Le porno véhicule des stéréotypes sur les femmes et la sexualité que les féministes dénoncent à juste titre. Salon.com a publié un article d’Anna Pulley sur le pendant masculin de ces clichés qui peuvent avoir un impact négatif sur l’image de soi et la confiance des hommes.
Anna Pulley relève 10 caractéristiques du porno mainstream qui peuvent causer quelques dégâts à l’estime des amateurs du genre. Nous n’en passerons en revue que quelques-unes.
D’abord, l’homme semble n’avoir qu’une seule zone érogène : son sexe. Tout est d’ailleurs centré sur le pénis de l’acteur, ce dernier ne sert pas à grand-chose d’autre qu’avoir une queue et l’introduire dans les orifices adéquats. Cependant, l’émergence d’acteurs célèbres permet de donner plus d’affects au personnage masculin, un James Deen ou un Manuel Ferrara remplacerait difficilement dans la relation qu’ils construisent avec l’actrice. De plus, le rimjob (anulingus) gagne en popularité et ouvre aux consommateurs de nouveaux horizons. Si Ferrara et Rocco le font, pourquoi ne pas tenter : « dis mon amour, tu ne voudrais pas me lécher le cul, stp ? »
Ensuite Pulley s’attaque aux mensurations du sexe. Elle explique que le maquillage, la lumière, l’angle de prise de vue trompent le spectateur sur la taille réelle du pénis. On vous ment dit-elle, surtout que « tout semble gros à côté d’une fille qui pèse 40 kilos ». Et puis, ces sexes énormes bandent sans discontinuer, durs comme le roc, tendus vers le ciel quoi qu’il arrive. Voilà bien quelque chose qui peut foutre en l’air la sexualité d’un jeune homme peu sûr de lui. Pulley cite le Caverject, un Viagra surpuissant à injecter dans la verge et qui donne le barreau aussi longtemps que durent « Les 10 commandements ». Mais d’un autre côté, les acteurs soutiennent mordicus qu’ils bandent sans substances, tous des Lance Armstrong de la baise interminable. Danny Wylde, qui a dû arrêter sa carrière à cause de ce type de produits, a été le seul à briser un peu le tabou.
Phil Hollyday explique la nuance entre les performeurs et les acteurs. Un performeur fait du gonzo et tient l’érection pendant le temps que dure la scène, non-stop, sans reprendre haleine. Un acteur, lui, dresse son chibre au cours des 2 ou 3 heures (voire plus) de tournage, mais avec des pauses, pendant lesquelles il peut se reconnecter avec sa gaule et repartir de plus belle. Le second aurait alors moins besoin d’aide médicamenteuse.
Après l’érection, Pulley s’attaque aux pratiques qui semblent communes. Elle rappelle, chiffres tirés de l’étude Millward à l’appui, que même les actrices n’avalent pas toutes et n’acceptent pas l’anal. Anna met le doigt sur un poncif, le porno n’est pas réaliste (et c’est bien pour cela que nous en regardons). Les mecs infatigables qui baisent des heures, intensément, violemment, et cela systématiquement, voilà une population rare dont la sexualité doit être difficile à vivre. Chacun se fera son avis, mais la sexualité est variée, tandis que celle des pornos l’est beaucoup moins et se fait manipuler par les astuces de réalisation. Donc, pas de complexes amis masculins !
Anna Pulley parle enfin de la pilosité des acteurs, aussi clairsemée que celle des actrices, des piercings et des tatouages. Effectivement, ces particularités sont surreprésentées dans le porn, mais ceux qui s’identifient aux porn stars sont tout simplement aussi influençables que les fans de métal ou de rap qui se tatouent ou portent des habits les assimilant à un groupe. Le débat rejoint là l’arrière-garde des tenants d’une morale dépravée par le rock ou le hip-hop, la société évolue et le porno ne doit pas être à blâmer pour ça. Même si on imagine aisément qu’il serait préférable que les hommes cherchent à reproduire le modèle d’un Manuel Ferrara, respectueux et attentionné, que d’un hardeur lambda qui cogne sans penser.
Pour conclure, le porno n’incarne pas la réalité, mais ça, la plupart d’entre nous le savaient déjà. Il n’empêche que le X amène beaucoup d’individus à explorer une sexualité différente, le rimjob par exemple ou l’hétéroflexibilité ou la domination soft, etc. Oui, le porno est varié et se concentrer uniquement sur les scènes gonzo hétéros de base, produites à la chaîne et sans âme, n’apporte rien de très intéressant. Mater du porno, c’est accéder au monde des fantasmes pour en jouir. Si des pratiques originales en inspirent certains et certaines, le Tag est aussi là pour les encourager à expérimenter dans le respect et l’écoute du partenaire.
ROMEO ET JULIETTE copyright Léa Crespi
Une pièce de William Shakespeare
Mise en scène de Nicolas Briançon
Adaptation de Pierre-Alain Leleu et Nicolas Briançon
Avec Ana Girardot, Niels Schneider, Valérie Mairesse, Bernard Malaka,Dimitri Storoge, Cédric Zimmerlin, Bryan Polach, Charles Clément,Valentine Varela, Mas Belsito, Pierre Dourlens, Pascal Elso, Adrien Guitton,Côme Lesage, Geoffrey Dahm, Eric Pucheu, Ariane Blaise, Marthe Fieschi,Noémie Fourdan et cinq musiciens.
Dramaturgie Julie-Anne Roth.
Décors Pierre-Yves Leprince.
Lumières Gaëlle de Malglaive.
Costumes Michel Dussarat.
Musiques Gérard Daguerre.
Chorégraphies Karine Orts.
Combats Albert Goldberg.
Le retour de la pièce emblématique après 40 ans d’absence sur la scène privée !
Entourés d’une troupe de plus de 20 acteurs, Ana Girardot et Niels Schneider seront les héros de cette nouvelle production du Théâtre de la Porte Saint-Martin. Après la Nuit des Rois et le Songe d’une nuit d’été, Nicolas Briançon met en scène la pièce la plus célèbre du répertoire de Shakespeare, Roméo et Juliette. Retrouvez la plus belle histoire d’amour du théâtre classique dans une mise en scène prestigieuse et populaire, à partir du 16 Janvier 2014.
À partir du 16 janvier
Du mardi au samedi à 20h et le dimanche à 15h
Tarifs : De 10€ à 52€ selon la catégorie
Plus de renseignements ici
Les célébrations de l’épiphanie, une des dates les plus importantes du calendrier grec orthodoxe, ont été quelque peu agitées, hier au Pirée. Quelques dizaines de couples gay et lesbiens ont volé la vedette au métropolite ultraconservateur Séraphin, au moment où il présidait la traditionnelle bénédiction de la mer. La coutume veut qu’il jette un crucifix dans le port, qu’une poignée de courageux fidèles doivent aller rechercher à la nage dans les eaux glacées. C’est précisément à cet instant que quelques dizaines de couples homos ont alors effectué un kiss-in et brandi des bannière arc-en-ciel au milieu du public venu assister à la célébration, rapporte Lifo.gr. Le collectif LGBT a profité de la confusion pour distribuer des tracts où l’on pouvait lire: «L’amour n’est pas un péché».
«Terrible péché»
Séraphin du Pirée s’est illustré à de nombreuses reprises par ses commentaires antisémites et homophobes. Le dernier en date remonte à novembre, quand il avait menacé d’excommunier tout élu de son diocèse qui contribuerait à faire passer la loi sur le partenariat enregistré pour les couples de même sexe. Il avait appelé à une réunion d’urgence du Synode face au péril de l’homosexualité, qualifiée de «terrible péché».
“Play Time” with Jayden Taylors and Nick in Venice Beach, California: enjoy the gallery and the video.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.En novembre 2013, j’ai publié le beau témoignage d’une femme qui a découvert le latex et sa sensualité grâce à l’expérience de son conjoint avec cette matière (vous pouvez lire l’article ici). J’ai trouvé ce témoignage très intéressant et je me suis dit qu’une illustration des tenues latex du couple pourrait éclairer un peu plus […]
Cet article Suite du témoignage sur le Latex est apparu en premier sur NXPL.
Maintenant que Les Anges Déchues ont enfin un atelier TOUT va changer. Les artisans bijoutiers qui N/nous faisaient les colliers se sont séparés. De ce fait séparément ils ne peuvent plus N/nous fabriquer nos colliers. N/nous avons bien essayé de trouver d’autres artisans mais c’est le problème de la France. Les gens ne veulent plus bosser pour de petites quantités. Surtout si cela demande d’y consacrer du temps. Les artisans ne souhaitent pas se lancer dans ce type de fabrication et les professionnels N/nous demandent de commander minimum 100 colliers de la même taille. C’est ce que l’on appelle le rendement. Les professionnels proposent la découpe au laser de tube. Des tubes qui mesurent minimum 2 mètres. N/nous sommes financièrement incapable de commander 100 taille 32, 100 taille 34 etc…. Dans ces conditions il est impossible de grandir doucement puisqu’O/on N/nous demande d’investir des sommes trop importantes pour N/nous. Monsieur commence à se renseigner pour trouver les machines N/nous permettant de faire N/nous même des colliers. Les machines sont chères. Il faut compter minimum 10000 euros par machine. Mais heureusement mon Maitre est plein de ressource. Il va ainsi fabriquer une bonne partie des machines nécessaire à la création des nouveaux colliers. Les nouveaux colliers sont encore plus beaux. Les têtes de vis ne dépassent plu. O/on peut au choix porter un anneau avec son cristal ou un cristal Swarovski seul. De plus les colliers sont fabriqués en acier chirurgical, parfaitement adapté pour l’homme. Totalement an allergène. je les adore. Et bien sur j’ai le mien. je ne porte que lui.
Le désespéré de Gustave Courbet
Vous avez remarqué ? Nous sommes en janvier ? C’est la nouvelle année. Dehors, le temps est doux. Les températures ne sont pas descendues jusqu’à des extrémités qui auraient provoqué la mort de quelques SDF ou de quelques vieux à la mémoire percée, sortis en balade sans personne pour leur rappeler le chemin de leur maison. L’isolement, quel fléau !
J’insiste sur la mise à l’écart de certaines personnes alors que nous sommes encore en pleine période de vœux ! Quelle vilaine fille suis-je donc ! Mais pourquoi est-ce que j’agis ainsi ? Repousser l’autre/ ne pas voir l’autre/ éviter de regarder l’autre, de lui adresser la parole ou un sourire tuera l’humain qui est en nous aussi sûrement que la Mort mettra fin à notre existence quand Elle en aura décidé.
L’être humain a besoin d’échanger avec ses semblables pour vivre ou survivre. « Tout est langage » nous a enseigné Françoise Dolto.
Il semblerait qu’à notre époque surmédiatisée on se serve des modes et réseaux de communication existants pour nous monter les uns envers les autres. Ce qui crée un climat de haine derrière lequel se cache des peurs irraisonnées.
On nous apprend à mentir, à paraître, à dénoncer, à répandre, à honnir. On nous vend le clic comme l’arme absolue. Même un petit d’homme de deux ans sait se faire obéir d’une machine en tapotant de l’index. Si à 50 ans t’es pas sur Twitter ou Facebook, t’as raté ta vie ! Qui prend encore le temps de regarder les nuages ou l’eau de la rivière trop occupé qu’il est d’envoyer un tweet ou d’alimenter son wall ? Bientôt, celle ou celui qui osera ouvrir la bouche pour dire « Bonjour ! » en entrant dans un petit commerce sera lynché par les rares qui attendent d’y être servis.
On nous abreuve d’émissions télé pour nous apprendre à cuisiner des plats ou des desserts, à éduquer nos enfants, à décorer nos maisons, à nettoyer notre intérieur, à mater l’autre enfermé volontaire ou à devenir une star.
Maintenant, quand tu es invité chez des amis, tu ne sais plus si tu es chez Paul ou chez Pierre parce que l’intérieur de Paul ressemble à s’y méprendre à celui de Pierre. Mais qu’importe puisque l’un ou l’autre t’aura confectionné LA verrine ? Et pendant que tu tenteras de planquer ta faim - les verrines à toutes les sauces, c’est joli à l’œil mais ça n’a jamais nourri son homme -, son gamin de 8 ans hurlera comme un dément les mains vissées à sa console qu’il a atteint le 48ième niveau en ayant encore 4 vies ! Quant à sa petite sœur d’à peine 3, elle te collera des grands coups de ses vernies dans les tibias en te traitant d’« enculé de Gérard ! » sous les rires extasiés de Paul : « Oh ma chérie/ mon amour/ mon cœur ! Tu as bien retenu le prénom de l’ami de papa ! ». A quand l’émission qui nous apprendra à nous torcher le cul ?
On se gausse en montrant du doigt ces pays qui exécutent les leurs en les offrant à des chiens affamés, qui lapident leurs femmes violées, qui meurent de guerres fratricides parce que l’un d’entre eux s’est érigé comme leur dictateur ou parce qu’un petit groupe religieux s’est dressé comme leur tête bien-pensante : « Regardez loin là-bas, ces idiots sans culture ! »
On nous raconte que les politiques font de l’humour que les humoristes font de la politique. Mais, elle est où, la politique ? Il est où, l’humour ?
Devant toutes ces tensions médiatiques de plus en plus violentes, je me demande si le loin là-bas n’est pas là tout près. Voire là, tout prêt.
« Tout est langage » nous a enseigné Françoise Dolto, l’aurions-nous oublié ?
Si dans un bac à sable, le petit d’homme colle un coup de pelle à son voisin pour s’en faire un ami, à l’âge adulte, l’être humain est censé savoir dialoguer avec un autre être humain. Ça passe forcément par l’éducation, le face à face et l’écoute. L’écoute de l’autre, pas l’écoute de soi. Dès lors, il ne s’agit plus de cliquer plus vite que son ombre sans plus regarder autour de soi la beauté du monde, ou d’un « je te signale et donc je te dénonce parce que la photographie que tu publies, même si elle est signée d’un grand photographe, me choque », encore moins de laisser son jeune enfant avoir libre accès aux réseaux sociaux sans contrôle parental mais de se rappeler le mot : « Bonjour ! », sans oublier les autres petits mots magiques « s’il vous plaît », « merci », « pardon ».
Pour moi, quelle que soit sa couleur de peau, un Homme rouge, brun, noir, jaune, zébré, tigré, à fleurs, à rayures ou blanc sera toujours un Homme.
Pour ne jamais les oublier, devons-nous répéter tous les matins l’Article 4 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » et l’Article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » ?
Je ne poserai qu’une dernière question : « A qui profite ce BORDEL AMBIANT qui est aussi le nôtre ? »
Je vous écoute. Qui va me répondre ?
Bonne année à tous les branleurs et branleuses qui nous lisent !
Bonne année aux obsédés, aux libertins, aux partouzards, aux pornstars !
Bonne année aux crevards et aux asexuels !
Bonne année aux gays et lesbiennes, aux bi et aux trans !
Bonne année aux militants, aux écolos, aux féministes, aux utopistes !
Bonne année aux soumis, aux esclaves et leurs maîtresses !
Bonne année aux cochons, aux cochonnes, aux juments et aux chiens !
Bonne année aux cannibales, aux vampires et aux rousses !
Bonne année aux grosses, aux boudins, aux pas épilées !
Bonne année aux caissières, aux pompiers, aux gynécologues, sans oublier les ménagères qui passent leur journée dans leur cuisine !
Bonne année aux cousines, aux belle-mères, aux belle-soeurs, aux gendres et à toute la famille !
Bref: bonne année 2014 à toutes et à tous !
Charlie Sheen va trop vite pour le reste du monde. La tête dans le guidon, il ne craint ni les blizzards de coke, ni les déluges d’alcool. Quand son amour des états seconds le lui permet, l’ami Sheen trouve le temps d’aimer les femmes. Il se marie, fait des enfants, tire dans le bras de sa fiancée, divorce et recommence. Ses frasques sentimentales ont carrément leur propre catégorie sur TMZ. Mais aujourd’hui, tout ça, c’est fini. Charlie Sheen, quarante-huit ans, vient de se marier en Islande. L’heureuse élue s’appelle Brett Rossi, elle a vingt-quatre ans et a mené une brève – mais brillante – carrière dans le porno lesbien. Charlie Sheen a lui-même annoncé la nouvelle sur Twitter il y a quelques heures. Tous nos vœux de bonheur.
this is the house ware M Gorbachev R Reagan did some epic. it’s also where S and I GOT MARRIED! c #RumorMilUhPede http://t.co/Oz6x0TIJR8
— Charlie Sheen (@charliesheen) 5 Janvier 2014
C’est pas qu’on est inquiet, mais c’est quand même le quatrième mariage de Charlie. Il a déjà cinq enfants au compteur, aussi. Mais d’un autre côté, c’est la première fois qu’il se marie avec une porn star. Hors, les porn star, c’est définitivement son truc. Depuis le début des 90′s, Charlie Sheen enchaîne les relations avec les actrices X : Bree Olson, Heather Hunter, Alexis Capri (lesbienne, elle aussi, faut croire qu’il développe une certaine jalousie devant son écran)… Sans oublier son ménage à quatre avec ses fameuses Angels : Celeste Star, Jayme Langford et Jana Jordan. Peut-être que cette fois-ci, tout va bien se passer. Imaginons Charlie Sheen et Brett Rossi, petit vieux grisâtres et souriants, prenant la tisane au bord d’un lac de Floride.
On y croit.
Edit : On vous l’avait dit, Charlie Sheen va trop vite. Tout ceci était une vaste blague, comme vient de le révéler TMZ. Honte sur nous. L’acteur vient de déclarer au site people que ce faux tweet-faire-part de mariage n’était qu’une manière d’emmerder son ex-femme, Denise Richards, avec laquelle il entretient des rapports plutôt tendus. « Je voulais lui filer une attaque ! » a-t-il déclaré. Sacré Charlie.
Assise sagement sur la chaise de rotin qui crie comme un bébé chaque fois que je tortille un peu mon cul, j’écoute la pluie marteler la fenêtre sans relâche. Je pourrais sentir l’odeur de sa chatte à trois mètres… Au bord de l’abandon, ses paupières sont crispées et sa bouche figée entre le sourire et la grimace. C’est remarquable à quel point le plaisir peut défigurer, rendre à la fois difforme et sublime.
Son visage à lui, par contre, reste de marbre. Il n’arbore aucun signe d’émoi, mis à part une érection si ostentatoire qu’elle semble presque douloureuse. Les hommes ont cette habitude d’arborer leurs faiblesses et d’enfouir leurs vertus au plus profond d’eux-mêmes. Ou alors, serait-ce qu’il a trop vu de porn et s’est convaincu qu’un vrai mâle doit avoir l’air blasé au moment d’éjaculer?
Je ne devrais pas penser à de telles choses. Je ne devrais pas porter de jugement, car après tout, ils ont la générosité de me laisser regarder.
— Est-ce que je peux garder ma culotte? avait-elle demandé.
— Qu’est-ce que j’y gagne? lui avait-il répondu sèchement.
Évidemment, lorsqu’il s’est mis sérieusement à la baiser avec sa culotte simplement poussée sur le côté, j’ai compris que ce n’était pas par pudeur qu’elle avait formulé cette demande. Je suis certaine qu’elle voulait la garder pour moi, pour le spectacle, pour le scandale de ce tissu noir fendant sa chair et accentuant la rondeur de ses fesses.
«Ce qui me fait jouir, c’est le désir. Le spectacle du désir…» leur avais-je dit, quelques heures auparavant. Ça l’avait bien allumé et c’est pourquoi il avait accepté de m’inviter à assister à leurs ébats. Mais maintenant, il fait tout pour me cacher son désir. Ce n’est pas bien grave: sa respiration le trahit, même si elle est presque couverte par le son de la pluie.
Le désir est chose étrange et fort complexe. Comme un mécanisme d’horlogerie, il est un assemblage délicat d’une multitude de menus détails qui doivent être correctement arrangés pour que l’ensemble se mette en marche. Comme il serait simple si ce que nous voulions se résumait à baiser! Comme il serait simple s’il suffisait d’insérer un organe dans un autre! En réalité, nous voulons tous beaucoup, beaucoup plus. Chacun d’entre nous veut un arrangement particulier, unique à nous seuls, et nous voulons l’occuper comme un territoire, comme un souverain règne sur son royaume. Mais ce n’est pas tout: nous voulons aussi faire partie de l’arrangement de l’autre, voir nos failles et nos faiblesses sublimées par le feu de l’altérité de son désir. Le désir est une construction fragile qui peut s’effondrer à tout moment comme un château de cartes, au moindre regard déplacé, au moindre mot maladroit. Le fait qu’il puisse se déployer est en soi prodigieux; le fait qu’il soit si commun tient carrément du miracle.
Mon propre arrangement n’est pas particulièrement complexe, mais néanmoins difficile à obtenir. J’ai besoin de gens véritablement amoureux, de personnes qui ne simulent pas le désir – ou du moins, qui soient de si habiles comédiens qu’ils arrivent à me convaincre parfaitement de la sincérité de leurs élans. Croyez-moi, de telles créatures d’exception ne sont pas faciles à trouver – et lorsque je les trouve, je fais tout pour les garder. J’ai besoin d’être la témoin émue de la passion pour basculer moi-même dans l’orgasme.
Ils ont donc commencé par s’embrasser dans la pénombre de la chambre. Il m’a regardée furtivement, puis a soupiré quelque chose d’inintelligible en déboutonnant le chemisier de son amante. Elle a de petits seins dont les pointes sont roses comme le museau d’un chiot, si bien que je me suis demandé si elles sont froides et humides.
— N’est-ce pas qu’elle est belle? m’a-t-il lancé en souriant.
Elle a étiré le bras et a attrapé son amant par la nuque, ce qui l’a obligée à se cambrer et a eu pour effet de rendre sa poitrine encore plus magnifique. Le relief de ses côtes et les courbes sinueuses de son ventre étaient ciselés par l’ombre. Je voulais lui dire de ne pas le faire de tout cela un spectacle, une performance, mais je savais que je les vexerais si je le faisais. D’ailleurs, je savais par expérience que je n’avais qu’à être patiente, que le caractère inédit de ma présence finirait par s’émousser et que le naturel reviendrait au galop.
— Bien sûr. Elle est magnifique, ai-je répondu timidement.
Elle a attrapé le poignet de son amant et l’a forcé à glisser sa main sous l’élastique de sa culotte. J’ai entendu distinctement le bruit baveux qu’on fait les doigts lorsqu’ils se sont introduits dans sa chatte. J’ai aussi entendu aussi ses gémissements devenir un peu plus rauques lorsque ces doigts ont commencé à se mouvoir. Très vite, elle a écarté les jambes et s’est mise à tortiller ses fesses contre lui.
Puis est venue son odeur, le parfum doucereux de son désir qui s’est répandu discrètement dans l’air. Ce sont ces petits détails qui ne mentent pas, ces indices qui me confirment que je suis témoin de l’amour, que ce n’est pas de la frime, que j’ai eu raison de combattre ma timidité maladive pour prendre place à leur côté. Chaque fois qu’un tel miracle se produit, une réaction chimique se déclenche instantanément en moi, le sang se précipite à mes joues et vient fouetter ma peau et ma bouche est inondée de salive.
J’ai entendu ensuite le crissement des dents de métal d’une fermeture à glissière. Elle a glissé une main entre eux, elle a farfouillé, a ri nerveusement parce que le zipper coinçait. Le tableau idyllique a perdu un peu de sa grâce en gagnant du réalisme. Hélène a rampé sur le lit et a lancé dans ma direction :
— C’est maintenant à moi de dire «regarde comme il est beau», n’est-ce pas?
Et il l’est, indéniablement. Il s’est glissé hors de son t-shirt sous les applaudissements amusés d’Hélène, avant de faire valser son jean de l’autre côté de la chambre.
— Allez! Enlève-moi ce caleçon à la con! On veut la voir tout de suite! Montre-nous ta queue!
— Enlève ta culotte d’abord.
— Non! Je t’ai dit que je voulais la garder…
— Dans ce cas, ma bite va rester bien au chaud dans le coton.
Elle s’est mise à rire comme une gamine.
— Comment vas-tu alors t’y prendre pour me baiser?
Devant une logique aussi imparable, il n’a pas eu d’autre choix que de retirer ce dernier vêtement. J’ai entrevu sa queue avant qu’il ne se penche vers l’avant, avant qu’il ne saisisse la cheville d’Hélène et la tire vers lui sur le lit. Le sommier a grincé sous son poids lorsqu’il a pris place à côté d’elle et l’a embrassée, enfin, pour de vrai.
Je pouvais sentir ce baiser comme si j’étais un papillon pris au piège entre leurs lèvres. Déchirée par leur faim, réduite en charpie entre leurs crocs blancs et acérés, puis avalé goulument dans un coup de langue. Et je pouvais sentir sa queue brûler la paume de ma main lorsqu’elle a enroulé ses doigts autour de lui. Je n’étais plus que des gouttelettes sur son haleine, sur son souffle coupé au moment de la première caresse le long de son sexe. Le désir brûlait les fibres des muscles de mes cuisses quand j’ai regardé ses hanches se braquer, lorsqu’il s’est mis à aller et venir dans la main délicate de son amante.
— Comment veux-tu que je te baise? a-t-il demandé.
— Qu’est-ce qui te plairait?
— Mille manières feraient mon bonheur. C’est à toi de me dire laquelle.
Elle l’a embrassé à nouveau avant de lui répondre :
— Derrière. Je veux par-derrière.
— Tout de suite? a-t-il demandé, la voix soudainement plus grave d’une octave.
Il plaçait déjà deux oreillers au centre du lit lorsqu’elle a répondu :
— Tout de suite.
Hélène a grimpé sur les oreillers et, les jambes écartées et le cul relevé vers plafond, elle a blotti son visage dans les draps bleu de nuit. Quant à lui, tout ce que je pouvais voir, c’était silhouettes, de profil, en pause. J’essayais de deviner à quoi il pensait. Il devait savourer cette anticipation du moment où il se joindrait finalement à elle, où il s’introduirait dans cette part secrète de son être qui jamais ne connaît la sécheresse.
— Ne me fais pas attendre.
La voix d’Hélène se faisait presque enfantine. Elle a agité ses fesses sous le nez de son amant.
— Paul !
— Dis-le. Dis-moi ce que tu en as envie.
— Ha! Tu sais bien ce que je veux.
— Alors dis-le-moi.
Il s’est approché d’elle, s’est relevé un peu, puis a lentement glissé sa bite contre la raie de son cul toujours recouverte par la culotte.
— Paul ! Come on !
Un ton rauque d’impatience se glissait dans sa voix. N’en tenant aucunement compte, il a continué de la taquiner, de se frotter lentement contre le tissu de son unique vêtement.
— Écoute, je ne pense pas que j’ai envie de te baiser si tu portes cette crisse de culotte.
— Fuck ! Ferme ta gueule et baise-moi ! C’est tout ce que je demande !
C’est à ce moment qu’il s’est décidé, qu’il a glissé deux doigts sous le tissu, qu’il l’a poussé vers le côté et qu’il s’est glissé en elle, en une seule poussée. Immédiatement, elle s’est mise à soupirer. La mélopée qui a jailli de sa poitrine s’est tout de suite mise à écorcher mon corps.
Voilà où ils en sont. Et voilà où j’en suis.
J’essaie de calmer ma respiration, j’essaie de me faire aussi petite et invisible que possible, mais mon cœur bat la chamade et le sang martèle mes tympans de ses bruits sourds. Les muscles de mes cuisses se crispent, mon souffle est chiffonné en boule dans le poing serré d’Hélène, étranglé et emmêlé dans le drap qu’elle tord à chaque coup de boutoir. J’ai envie de crier. Je suffoque. Ma mâchoire est si serrée qu’elle me fait mal. Je me liquéfie, je tremble et je les sens, tous les deux, dans les fibres de ma chair. Je peux entendre leur respiration dans mon crâne. Je suis tétanisée, je crains que si je bouge ne serait-ce que d’un pouce, je serai balayée par l’orgasme et je ne suis pas certaine que je serai en mesure de le chevaucher en silence.
Heureusement, elle se met à jouir avant que je ne perde totalement forme humaine. Son corps se fige, son dos est voûté de façon obscène. Elle sanglote, à répétition. Et lui, crispé, il couvre son corps avec le sien, enroule un bras autour de la taille de son amante et la pénètre, une dernière fois, profondément. C’est à ce moment, à ce moment seulement, que l’agencement devient parfait : je n’ai qu’à glisser ma main entre mes cuisses et le miracle tant attendu se produit. Enfin.
Je les laisse reprendre leur souffle pendant que je reprends le mien, assise sagement sur la chaise de rotin qui crie comme un bébé chaque fois que je tortille un peu mon cul, en écoutant la pluie marteler la fenêtre sans relâche. Puis, en tâchant de ne pas faire de bruit, en me faisant aussi petite qu’une souris, je me lève et m’enfuis.
Ce n’est jamais une bonne idée de s’attarder une fois que c’est fini – je ne veux surtout pas brûler mes chances d’être invitée à nouveau.
Hier, Reddit a reçu une visite inattendue : Duran, l’actuel patron-admin-éditeur d’eFukt. Duran est le successeur du célèbre Deven, le fondateur du site, qui a abandonné son chef-d’oeuvre il y a environ un an après s’être trouvé « fatigué de regarder des vidéos horribles à longueur de journée. » Tout est allé très vite. Un Redditor a juste lancé l’idée en début de journée, ce qui a évidemment fait l’objet d’une petite controverse. Tout ce qu’il fallait pour que Duran déboule en grandes pompes quelques heures plus tard, sous les applaudissements et les huées : « Pour moi, eFukt c’est du divertissement extrême. L’idée est d’emmener les gens dans des montagnes russes émotionnelles, des hauts, des bas, mais surtout des hauts. Agression visuelle d’abord, excitation sexuelle ensuite, jusqu’à ce que le lulz leur soit fatal. » On a sélectionné pour vous les meilleurs moments de cette grosse interview-partouze.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, eFukt et son équipe n’enchaînent pas les procès. « On a jamais eu de problèmes d’ordre légal et si quelqu’un nous fait savoir qu’on l’a énervé, on fait toujours tout notre possible pour arranger les choses. » Bien sûr, chez eFukt on est des gentils ! Duran est même un homme très attentionné, soucieux de la santé mentale de ses internautes. « Il y a plein de choses que je ne posterai jamais. Le but est de divertir les gens, pas seulement de les traumatiser et de les dégoûter. » Quelques lignes plus bas, il déclare : « J’ai une cinquantaine de dossiers dans lesquels je classe les vidéos susceptibles d’atterrir sur le site. L’un d’entre eux s’appelle HELLA FUCKED UP SHIT et je ne me suis jamais servi de ce qu’il y a dedans. » Il est question de types qui traînent des actrices débutantes dans des viols en réunion. Effectivement, celles-là tu peux te les garder.
Au-delà de ça, comme souvent sur Reddit, les questions sont sensiblement identiques. Qu’en pense sa famille ? « Tout le monde est fier de moi. Tout le monde, y compris moi, pensait que j’allais foirer ma vie, je ne pensais même pas vivre jusqu’à vingt ans. » Est-ce qu’il choppe grâce à eFukt ? « Je pense que cette interview va me le permettre. Quelques filles qui ne m’avaient pas parlé depuis longtemps m’ont contacté en voyant tout ça. » Pourquoi est-ce que le site est si peu mis à jour ? « Qualité > Quantité. Si la vidéo ne choppe pas le million de vues, j’essaie de comprendre pourquoi pour ne pas refaire cette erreur. » Duran refuse de répondre aux questions qui concernent son salaire ou à l’identité de ses collaborateurs (beaucoup de vidéos sont des extraits accessibles en version longue sur des sites affiliés — ndlr). Histoire de finir en beauté, on a gardé celle-là pour la fin : « Quelle vidéo rêves-tu de pouvoir mettre en ligne ? En d’autres termes, quel est le Saint Graal d’eFukt ? » Roulement de tambour. « Les jumelles Olsen baisées par Shaquille O’Neal, avec un commentaire de Bob Saget. »
Début de semaine, le moral en berne, la tête ailleurs, les doigts gelés, on vous propose une brève bien fraîche qui devrait ravir les amateurs de poésie et de soft porn. Ira Isaacs a dépassé la soixantaine, il a le bouc encore noir malgré les épreuves qu’il traverse depuis sept longues années. La justice américaine n’arrête pas de le convoquer devant sa cour pour l’inculper d’obscénité.
Le petit caca Noël ne veut pas aller en prison
Ira Isaacs produit et distribue des films fétichistes scatologiques et zoophiliques sous le nom « Stolen Car Films ». Il se défend bec et ongles contre des « chrétiens zinzins » qui souhaitent interdire ses œuvres. En ce moment, il vit son troisième procès qu’il fait durer de recours en appels. Il confie à XBIZ qu’il pense faire « la chose juste, se dresser pour la liberté ». Ses deux derniers procès ont été déclarés invalides, mais là, c’est différent. En janvier 2013, il a été condamné à quatre ans de prison pour des films comme Mako’s First Time Scat, Hollywood Scat Amateurs #7, Hollywood Scat Amateurs #10 et Japanese Doggie 3 Way. Ce dernier étant sans doute de la zoo (pratique illégale dans de nombreux pays), mais difficile de mettre la main dessus pour confirmer.
Voilà d’ailleurs son principal argument de défense, les vidéos ne sont distribuées qu’entre adultes consentants et il ne les commercialise pas au tout-venant (un peu comme notre Pierre Moro national). Isaacs vend sa came loin des circuits conventionnels, seuls les initiés y ont accès. De plus, le dealer de caca rouspète, car il n’a pas pu défendre sa cause convenablement et expliquer la portée artistique de ses films. Lors de son temps de parole devant le juge, il fut constamment interrompu. Ira Isaacs crie donc à l’injustice et se bat pour que les fétichistes de tout poil puissent vivre leur fap paraphilique tranquille. Nouvel appel en mars. D’ici là, on vous souhaite un bon appétit si vous passez à table.
Relevé hier dimanche par la «SonntagsZeitung», les réponses de l’évêque de Coire au questionnaire du pape sur la famille et le couple feront les délices des grenouilles de bénitier. Défenseur forcené de la famille «traditionnelle», proche des intégristes, Mgr Vitus Huonder propose de renforcer les cours de préparation au mariage imposés aux fiancés dans son diocèse. Au lieu d’un petit week-end ou de trois soirées, il suggère aux tourtereaux trois jours complets de bourrage de crâne doctrinal. «Les couples mal préparés ne doivent pas être mariés religieusement», écrit le prélat, qui estime que l’Eglise a fait preuve de trop de «fausse pudeur» à l’égard des couples.
Pas d’enfants, pas d’union
Son porte-parole, Giuseppe Gracia, ajoute que l’ouverture à la procréation (naturelle, il va sans dire) fait partie des exigences de l’Eglise. Si l’un ou l’autre des futurs époux ne veut pas d’enfant, le mariage catholique «ne peut être célébré» ou pourrait, le cas échéant, «être déclaré nul». Dans sa grande miséricorde, l’évêque du principal diocèse de Suisse n’oublie pas les couples homosexuels ou divorcés – exclus de tout sacrement. Mgr Huonder propose qu’ils reçoivent une bénédiction. A condition de croiser ses bras en signe de pénitence, afin de signaler qu’ils sont «en situation irrégulière» et «en état de péché grave». Dans les cercles catholiques libéraux, les réponses de Vitus Huonder n’ont guère surpris. «Au lieu de motiver les couples à coopérer, il préfère les dissuader de se marier à l’église», constate Markus Heil, porte-parole de la Pfarrei-Initiative.
On dit qu’un chat retombe toujours sur ses pattes, comme si c’était en soi une bonne chose. Or, personne ne se demande où il retombe exactement. Moi la première, je me suis toujours sottement considérée comme la meilleure d’entre toutes les chattes, si bien que lors de ma dernière chute, je me suis tordue dans les airs d’une façon ridiculement féline avec une seule idée en tête : toucher le sol fièrement, sur mes deux pieds, l’orgueil intact et sans la moindre égratignure.
Ce n’est qu’après m’être assurée que l’honneur était sauf que j’ai regardé où j’étais retombée. Sur le sol, gisaient, éparpillés comme des éclats de cristal, les fragments broyés de son cœur sous le velours de mes pattes.
Sa peau est si pâle qu’elle en est presque translucide. Parfois, je me demande si elle existe vraiment, si elle est vraiment là, près de moi, dense et incarnée – ou si elle n’est en réalité qu’un fantôme qui va se dissoudre dans un nuage de poussière et de vapeur au moindre contact. Lorsqu’elle m’apparaît ainsi – spectrale, presque en filigrane – je n’ose prendre le risque de rompre le charme. Je me contente de lui murmurer à l’oreille, de lui dire tout bas ce que je sais qu’elle veut entendre et aussi tout ce qu’elle ne peut pas (ou ne veut pas) s’avouer. Elle se met alors à rougir, ses joues se pigmentent de rose, de rouge givré, la vie se met à se répandre sur tout son visage, sur son cou, puis sur tout son corps. Ce n’est qu’à ce moment que je l’embrasse, à cet instant précis où je sais que je pourrai sentir son pouls sur ses lèvres et que j’aurai la confirmation rassurante qu’elle n’est pas qu’un mirage.
I’m so happy to find this video! I’ve been watching and chronicling the fun, frisky photos of game developer and gifted photographer Exey Panteleev on Flickr since he started this series over five years ago. His frisky montage 5 years of Geekography, backstage is a collection of all 2092 photos he took of sexy girls with code playfully painted on their gorgeous bodies.
Not all of the photos are code-centric, but they’re all properly geeky and I’m pretty pretty pleased to see that some are kinda filthy. Kudos Mr. Panteleev, and thank you for a creative and sexy run through your fabulous 2092 shots from 10 photosets. Music by Me & Kate, ADSR.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Nymphomania (Fetishisms Trilogy, Part II), directed by the talented Jonathan Leder, is the second short film in a trilogy inspired by Fetishisms Manifesto – itself an “inspiration of the under the counter nudie-mags of the 1950s.” Check out the book’s corresponding Fetishisms Manifesto Tumblr for more sexy retro imagery (photo below via). The first video installment Masochism is leans more toward horror films and so it doesn’t fit with the overall sexiness of this blog, though I’ll definitely be on the lookout for whatever Leder cooks up next in this very intriguing project.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.La patience à enfin été récompensée. N/nous avons visité des appartements et N/notre choix c’est arrêté sur la ville du Perreux. N/nous avons craqué pour un petit immeuble de 4 étages avec 4 appartements par étage soit 20 appart. N/nous avons une terrasse. Et N/nous venons de recevoir l’accord de la banque. Le rendez vous chez le notaire a été fixé au 30 décembre. N/nous sommes enfin propriétaires. N/nous allons avoir un atelier. une nouvelle air commence. De plus N/nous sommes proches des transports en commun et des commodités. N/nous avons à proximité une épicerie une boulangerie, une pharmacie. Et un centre commercial à 15mn à pied. Cela signifie beaucoup de choses. Car le fait d’avoir un vrai atelier va N/nous permettre de réaliser beaucoup de choses. Mais pour l’heure savourons déjà ce premier pas.
Jeune, enthousiaste et plutôt joli garçon, G. avait dû faire forte impression, lorsqu’il a pris ses fonctions au sein de la Garde suisse. Une expérience au goût amer. Dans les colonnes de la «Schweiz am Sonntag», l’ancien gendarme du Vatican déballe sur son expérience du «lobby gay» au sein de la cité romaine, à la fin du règne de Jean-Paul II. Il raconte avoir été régulièrement sollicité pour des faveurs sexuelles par des ecclésiastiques – y compris de très haut rang.
«Une fois, alors que je rentrais dans mes quartiers vers minuit, quelqu’un m’a appelé sur mon portable? ‘Que fais-tu? où es-tu?’ Je lui ai répondu en lui demandant qui il était.» C’était Z, un haut fonctionnaire habitant le palais pontifical, qui l’invitait à le rejoindre dans ses appartements – non loin de ceux du pape. Pour une raison mystérieuse, il est devenu l’objet de multiples avances: une bouteille de whisky avec la carte de visite d’un évêque, une invitation à manger d’un prêtre, qui lui glisse, avant d’entamer le plat principal: «le dessert, ce sera toi»… sans compter les messages ambigus et les mains baladeuses.
«Peut-être que serais commandant, si j’avais coopéré»
«Le Vatican est un paradis pour les gays», assure G., qui estime qu’à son époque, 15 à 20 hommes d’Eglises constituaient le noyau dur du fameux «lobby gay». «Le plus triste, c’est que le pape n’était pas informé, ajoute le Suisse. Il ne savait pas ce qui se tramait». G souligne qu’il n’a pas reçu le moindre soutien de la part de ses collègues et supérieurs. On lui disait qu’il avait mal compris, qu’il ne parlait pas assez bien l’italien. «Peut-être que serais commandant, si j’avais coopéré», balance l’ex-garde. Peu avant de quitter le service, il avait demandé conseil auprès d’un prêtre sur son avenir professionnel. «Il m’avait dit: ‘Va voir Mgr Untel. Mais prend une douche avant. Pour moi, il était clair que j’aurais du boulot si je jouais les call-boys.»
Le jeune homme est revenu de ses années romaines profondément dégoûté par l’institution catholique. Il a non seulement été choqué par l’hypocrisie autour de la sexualité, mais également par le goût du luxe manifesté par beaucoup d’hommes d’Eglise. Il doute, à présent, de la capacité du Pape François de changer les choses. «Il est tellement seul», estime-t-il.
Lakenya Bristol, une fière Floridienne,
Le neuf-un-un, en colère, aurait appelé
Pour accuser son ex-petite-amie-lesbienne
D’avoir décapité tous ses godemichés.
Les sondages consacrés à la sexualité des adolescents sont-ils fiables? Un article scientifique jette le trouble sur les données recueillies lors de la plus large étude entreprise sur ce thème, aux Etats-Unis: l’Etude longitudinale nationale sur la santé adolescente, Add Health. Menée entre 1994 et 2008 auprès de dizaines de milliers d’ados de 12 à 19 ans devenus jeunes adultes, cet énorme corpus a alimenté, par la suite, près de 2000 publications scientifiques. Or pour un professeur de l’Université Cornell, Ritch Savin-Williams, ces données présentent d’embarrassantes anomalies. Dans un article d’«Archives of Sexual Behavior» relevé par le «Los Angeles Times», il soulève le fait que 70% des jeunes qui avouaient, en 1994-1995, avoir eu une «attirance amoureuse vers une personne du même sexe» assuraient en 2008 être straight. D’habitude on sort du placard, pas l’inverse. D’après Savin-Williams, cela pourrait indiquer que les gamins sondés dans le cadre de Add Health ne comprenaient pas la question, ou s’étaient moqué de l’étude en répondant n’importe quoi.
Pas totalement honnêtes
Add Health, poursuit Savin-Williams, avait mis en exergue la mauvaise condition physique et mentale des garçons et filles déclarant une attirance vers le même sexe. Or les auteurs de réponses «contradictoires» avaient des notes plus basses que la moyenne, un QI moins élevé et se trouvaient en moins bonne santé. De quoi affecter sérieusement les résultats de l’étude. Adultes, beaucoup des potentiels «plaisantins» ont admis des faits de délinquance et reconnu qu’ils n’avaient pas rempli le formulaire totalement honnêtement, quatorze ans plus tôt. Le chercheur souligne qu’il n’est pas le premier à se poser des questions. «Ce n’est pas comme si nous découvrions la lune, mais on continue à utiliser les données d’Add Health. Le gens devraient dire: Attendez, mais qui sont ces gamins?» De fait, certaines réponses fantaisistes des adolescents avaient déjà mis la puce à l’oreille des chercheurs. Add Health avait notamment produit un chiffre anormalement élevé de jeunes déclarant vivre avec un membre artificiel à la suite d’une amputation.
D’innombrables autres études
Des scientifiques qui ont utilisé les résultats de Add Health pour leurs propres recherchent minimisent l’effet de ces «plaisantins». Ilan Meyer, d’UCLA, rappelle ainsi que la notion selon laquelle les ados LGBT sont plus à risque et en santé physique et mentale plus précaire que leurs camarades est corroboré par d’innombrables études menées selon d’autres méthodes. Le sociologue Stephen Russell, de l’Université de l’Arizona, conteste la théorie des «plaisantins». D’après lui, de nombreux jeunes éprouvent une attirance homosexuelle qu’ils sont susceptibles de refouler par la suite. «Pourquoi serait-ce improbable qu’ils remettent en cause qui ils sont, et qu’ils s’identifient comme hétéro à l’âge adulte?» s’interroge-t-il.
J'ai reçu en cadeau le livre La fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège dont je vais vous proposer le résumé.
Sylvie Ayral a étudié le nombre de sanctions dans 5 collèges très différents et a constaté que 75.7% à 84.2% des élèves punis ou sanctionnés étaient des garçons. 84.2% à 97.6% des élèves punis pour violences sur autrui étaient des garçons. Plein d'éléments ont déjà été étudiés afin d'estimer pourquoi des élèves sont punis et sanctionnés mais la sanction ne l'a jamais été par le prisme du genre.
Dans une première partie, l'auteure explique ce qu'est le système de punitions et de sanctions. La punition est une mesure d'ordre intérieur comme des retenues, des devoir en plus. La sanction est une réponse aux manquements graves des élèves comme les atteintes aux personnes et aux biens. Elle est prononcée par le chef d'établissement ou le conseil de discipline.
A l'heure actuelle, on considère que la sanction doit avoir du sens et doit permettre de conserver le lien éducatif. Elle doit donc respecter 4 règles de droit pénal :
- proportionnalité de la sanction à la gravité de l'acte
- légalité : si quelque chose n'est pas expressément interdit, on ne peut être puni pour l'avoir fait.
- individualisation : on ne peut pas punir un groupe pour un acte commis par une personne de ce groupe.
- principe du contradictoire : toutes les parties doivent être entendues.
Toute sanction doit désormais être motivée et expliquée.
L'effet pervers de la sanction est que pour arrêter la violence, on fait soi même preuve de violence. On n'enseigne pas le bon comportement via la sanction.
Depuis 2005, a été créée la note de vie scolaire qui récompense l'assiduité et la ponctualité, le respect des dispositions du règlement intérieur, la participation à la vie de l'établissement, l'obtention de l'attestation de sécurité routière et de l'attestation de formation aux premiers secours. Cette note engendre des tensions car elle représente une double peine pour les élèves ayant déjà été sanctionnés. Les critères servant à l'estimer sont souvent subjectifs. Elle met sur le même plan les notes et le comportement.
Ayral note ensuite les apports des études sur le genre :
- faire éclater les visions essentialistes de la différence des sexes qui attribuent des qualités et défauts immuables aux hommes et aux femmes en fonction de caractéristiques biologiques.
- prôner une approche relationnelle des sexes car les caractéristiques associées à chacun sont socialement construites dans une relation d'opposition.
- appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir et de hiérarchie.
- considérer que le genre est consubstantiel à d'autres rapports de pouvoir (race, classe sociale etc)
- rendre les hommes visibles en tant qu'individus sexués et pas comme une catégorie neutre
- questionner les stéréotypes de sexe qui imprègnent les représentations sociales et révèlent l'hétéronormativité ambiante.
Daniel Welzer-Lang dit que la virilité est "apprise et imposée aux garçons par le groupe des hommes au cours de leur socialisation pour qu'ils se distinguent hiérarchiquement des femmes. La virilité est l'expression collective et individualisée de la domination masculine." Le virilisme serait l'exacerbation de normes qui régissent les attitudes, les représentations et les pratiques viriles. les enfants mâles ne jouant pas le jeu deviennent les boucs émissaires afin de montrer ce qu'on risque en tant qu'homme si on ne rentre pas dans le moule viril.
Le sexisme et l'homophobie seraient des violences sociales visant à renforcer les preuves de la supériorité des hommes sur les femmes. L'homophobie caractériserait la stigmatisation des qualités ou de défauts attribués à l'autre genre et cela serait un "opérateur hiérarchique ds rapports sociaux de sexe".
la mise à l'écart des garçons les moins virils participe à la mise en ordre du groupe masculin.
Dans son chapitre deux, Ayral montre que le système punitif scolaire finit par construire ce qu'il prétend corriger, l'exacerbation d'une masculinité stéréotypée.
Elle va alors étudier en 2007-2008 5842 punitions et sanctions à travers 5 collèges.
- le collège A : un collège rural de 320 élèves dans une commune de 1088 habitants en Dordogne. 13 classes. 62.5% des profs sont des femmes. Scores aux évaluations à l'entrée en 6eme inférieures à la moyenne nationale. 78% des sanctionnés sont des garçons. 98% des sanctionnés pour faits de violences sont des garçons. 113 punitions et sanctions.
- le collège B : un collège d'une commune du nord de l'agglomération bordelaise de 15 300 habitants. 833 élèves. 29 classes. Scores aux évaluations à l'entrée en 6eme supérieurs à la moyenne nationale. 59.6% de profs femmes. 1443 punitions et sanctions.
- le collège C : un collège au nord de Bordeaux. beaucoup d'immigrés et enfants d'immigrés. 262 élèves. Scores aux évaluations à l'entrée en 6eme inférieurs à la moyenne nationale. 65.7% de profs femmes. 707 punitions et sanctions.
- le collège D : un collège d'une commune de 3265 habitants à l'est de la Gironde. Rural classé en ZEP. 386 élèves. 19% d'immigrés. Scores aux évaluations à l'entrée en 6eme inférieurs à la moyenne nationale. 52.7% de profs femmes. 684 punitions et sanctions.
- le collège E : un collège privé sous contrat d'association au centre de Bordeaux. 621 élèves. Scores aux évaluations à l'entrée en 6eme supérieurs à la moyenne nationale. 69.4% de profs femmes. 1875 punitions et sanctions.
L'étude des différents règlements intérieurs montre l'importance des obligations à travers le vocabulaire, la syntaxe et les règles typographiques. Le lycée A punit et exclut beaucoup en s'appuyant sur un vocabulaire venu de la justice et de la police.
Dans les collèges, le principe de proportionnalité est souvent non respecté. La réponse à des faits de même nature varie entre les établissements et au sein même d'un établissement. Au sujet de la sexualité, les règlements ne sont pas clairs, soit ils n'en parlent pas, soit ils sont trop vagues. L'individualisation des peines n'est pas toujours respectée. La note de vie scolaire est attribuée de façon arbitraire.
Voici les résultats par collège des punitions selon le genre.
Les garçons représentent 79.9% des élèves punis, 83.7% des élèves sanctionnés. Plus la sanction est grave, plus elle s'adresse à des garçons.
Les garçons représentent 76.4% des élèves sanctionnés dans un contexte didactique et pédagogique, 69% de ceux punis pour manquements mineurs au règlement intérieur, 83% de ceux punis pour indiscipline/insolence, 91.7% de ceux punis pour atteintes aux biens et aux personnes.
Les collèges A et D ont un nombre important d'élèves venant de communes éloignées ne se fréquentant pas en dehors du collège. Les collèges C et D qui ont mauvaise réputation punissent peu pour violences.
Les filles sont en général punies pour des retards ; on peut supposer qu'il s'agit d'une stratégie pour éviter les situations conflictuelles du collège comme leur socialisation leur enseigne.
La répression la plus forte a lieu en 6eme sauf dans le collège E où c'est en 5eme. Les filles sont davantage punies en 3eme et 4eme (sauf dans le collège C où c'est en 5eme). Le fait de venir d'une famille défavorisée n'est pas un facteur de plus grande violence sauf dans le collège D. Comme le montrent les études au niveau national, le fait de venir d'une famille monoparentale n'est pas un facteur aggravant de violence.
L'auteure a ensuite mené des enquêtes auprès des professeurs afin de comprendre leur ressenti face à ces sanctions fortement genrées.
Trois grands types d'explications en sont ressorties :
- Explication biologique :
La fille est plus mature, c'est biologique. Il y aurait une nature masculine violente. Cela serait dû à des gènes ou des hormones. La puberté fait grossir les muscles et le pénis, elle est extérieure et les incite à l'agressivité. Chez les filles la puberté est plus intérieure.
- Explication psychologique/psychanalytique :
Les garçons sont immatures. Ils ne voient pas assez leur père, l'adolescent est au milieu de trop de femmes, il ne peut s'identifier donc il est obligé d'être dans l'opposition.
- explication anthropologique :
- Ils marquent leur territoire. Ils sont comme "cro magnon". On applique aux garçons des éléments de la socialisation animale.
Ont ensuite été interrogés les élèves. Les garçons pensent être moins aimés, plus grondés. Ils ont un sentiment d'injustice et d'être étiquetés. Ils disent que les filles sont trop fragiles, pleurent et ainsi on ne peut les punir. Ils disent qu'ils "n'y peuvent rien"', "sont comme ça" et "ça part tout seul".
Les professeurs et les élèves attribuent des caractéristiques immuables aux filles et aux garçons. Certains garçons sont invisibilisés et jamais punis. On note qu'il y a une violence systémique des grands sur les petits et que cela aide à devenir un caïd. Les petits sont frappés dans des lieux invisibles comme les toilettes, les vestiaires, les douches.
La violence verbale est très sexiste (contre la mère, la sœur) et homophobe. Les professeurs ne relèvent pas toujours l'homophobie de ces insultes car "l'élève n'est pas homosexuel".
Les filles sont vues par les professeurs comme discrètes, timide, réservées, studieuses mais aussi comme hypocrites, sournoises et vicieuses. Les garçons sont donc sanctionnés pour des faits mais au fond leur courage est admiré. Les professeurs, sans qu'aucun fait n'étaye leur raisonnement, pensent que les filles sont aussi violentes que les garçons. Leur jugement sur les filles coupables de violence est plus négatif ; ce sont des "garçons manqués", "hystériques".
Les filles font état de violences, d'insultes et d'attouchements. le mythe de la force physique des garçons revient comme un leitmotiv y compris dans le cas où les filles sont plus grandes. beaucoup d'insultes sont de l'ordre de la domination sexuelle (pute, suce moi, bouche à pipe etc). Les garçons entretiennent le fantasme du viol. Il y a beaucoup d'attouchements et aucune punition ou sanction n'est prise contre. Personne, tant chez les profs que chez les élèves ne trouve cela grave.
Il y a incorporation de la domination masculine. Les filles se dévalorisent en se trouvant nulles, faibles et peureuses. Les professeures font la même chose en disant qu'un élève garçon a plus peur d'un professeur que d'elles. Elles pensent qu'elles sont moins respectées à cause de leur petite taille et de leur inaptitude au combat et elles ont intégré l'idée qu'un homme domine et se fait mieux respecter.
Les professeurs hommes expliquent qu'au fond c'est à qui sera le plus viril entre eux et les élèves. Il y a comportement de défi de la part des élèves et il est important de les remettre en place physiquement. Ainsi un professeur homme a remis en place un élève et a été conforté dans sa virilité.
Beaucoup de garçons punis font état du plaisir de la transgression et disent que cela renforce leur prestige auprès des filles.
Transgresser fait qu'un garçon devient aimé des filles et amuse les autres garçons. Il est ainsi consolidé dans son identité masculine toujours faillible. Il existe beaucoup de violences de groupe chez les garçons ce qui permet une hypersocialisation et induit une conduite de groupe ritualisée où l'individu est aboli.
La sanction est donc :
- un rite différentiateur de sexe car elle marque la différence avec l'autre sexe.
- un rite fusionnel car elle atteste de la conformité aux normes de la virilité
- un rite de passage qui marque l'entrée dans le groupe des dominants et l'accession à un état supposé supérieur
- une parade sexuée masculine devant les filles
- une pratique d'intégration résultant d'un hypersocialisation
En conclusion, l'idéologie de la violence légitime devrait être supprimée. Le genre n'est jamais envisagé comme la variable centrale de l'indiscipline. Le discours est toujours au masculin neutre ce qui permet d'ignorer le genre des acteurs (profs et élèves) qui sont toujours asexués ; on oublie qu'il y a des hommes, des femmes, des garçons, des filles et des expériences de la masculinité et de la féminité. L'hétérosexisme empêche de penser en dehors de shemas induits a priori conduisant les uns et les autres à essentialiser les comportements sexués.
Sexisme et homophobie sont peu pris en compte, relativisés voire niés ce qui revient à les favoriser.
Les garçons sont punis pour des motifs masculins comme l'insolence, l'indiscipline ou la violence. Les filles le sont pour des motifs féminins comme le bavardage ou un téléphone portable. Les filles condamnées pour violences sont sur-visibilisées et vu comme aberrantes. l'appareil punitif trie, oppose et hiérarchise les élèves en fonction de leur genre et de la conformité de leurs comportements aux rôles sociaux attribués à chacun. Il distingue le garçons dominants et invisibilise les filles et les garçons sages.
Les professeur hommes qui voient une professeure punir un élève prennent cela pour une défaillance de la prof, pas comme un manquement de l'élève. Beaucoup de professeures se plaignent d'injures sexistes de la part des élèves. Ainsi l'autorité est vue comme une compétence masculine par essence que les femmes pallient en punissant davantage.
Le mythe du Père comme fonction symbolique majeure est relayé en permanence par ... les femmes. Les enseignantes, les éducatrices, les infirmières ne cessent de déplorer l'absence du père et les carences maternelles. Le manque de père donc de l'homme est tenu pour responsable de la plupart des maux dont souffrent l'école et la société. Le rôle de l'institution scolaire est donc tout tracé ; il faut rester l'ordre symbolique et devenir un substitut au père absent d'où la nécessité de rendre le plus visible possible, dés la 6eme, des règles de fonctionnement d'inspiration autoritaire. C'est oublier que ce système d'autorité patriarcal n'est qu'une construction historique fidèle aux formes traditionnelles de la domination masculine qui ne tient pas compte de l'évolution des formes familiales et des rapports entre les sexes. Comment s'étonner que les femmes aient de la difficulté à asseoir leur autorité quand l'autorité est vue comme uniquement masculine ?
Lutter contre les inégalités sexuées c'est les reconnaître et mettre en place des dispositifs pour les corriger. Comment comprendre et gérer les conflits enfants/adultes si on ne prend pas compte que l'injonction à la virilité et à l'hétérosexualité encourage chez la garçons l'indiscipline, le défi, le sexisme et l’homophobie ? Comment peut on attendre des professeurs qu'ils pacifient les relations entre élèves quand on constate combien ils sont porteurs de stéréotypes de sexe et essentialisent les comportements sexués ?
Les statistiques nous montrent que 80% des élèves punis sont des garçons, que 88% des personnes mises en cause par la justice sont des hommes (chiffre qui monte à 94% lorsqu'il y a acte violent), 83% des conducteurs impliqués dans la délinquance routière sont des hommes etc. Gérer ces phénomènes par la sanction et la répression participe à la reproduction d'une société écrasée par les valeurs viriles. Montrer que l'école fonctionne comme une "fabrique des garçons" apparaît donc intéressant.
Sur Welzer-Lang cité dans ce texte, il est important de lire ces liens
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Si vous voulez devenir célèbre sur Internet, de nombreuses options s’offrent à vous. Lâcher du bifton, avoir un coup de chance, montrer ses seins… Si vous êtes assez déterminé, vos trois jours de célébrité sont à portée de main. Vous pouvez être le Scottie de l’Internet, mais pas plus. Pour devenir une véritable légende et obtenir la reconnaissance critique, faire le connard en lip sync sur Vine c’est pas le bon plan. Il faut quelque chose d’inédit, de fort, de sale. Personne ne rigolera, ou alors pas grand monde – mais tous les témoins se souviendront de vous pour toujours, qu’ils aient été transcendés ou horrifiés par ce qu’ils viennent de voir. Cela fait sept ans qu’un homme entretient sa légende de cette manière. Tranquillement, il gravit les marches du Panthéon ; on l’appelle Jizzus. Tous les 26 décembre, il revient sur 4chan pour le Jizzmas.
Le cru 2013
Oui, ces bouteilles contiennent exactement ce à quoi vous pensez. Ce type collectionne patiemment son propre sperme, branlette après branlette, éjaculation après éjaculation. La première fois, c’était en 2007. Autant vous dire qu’il a largement eu le temps de devenir mythologique chez les /b/tards. Sa notoriété est telle que quelques trolls misérables ont essayé de le faire passer pour mort – alors que l’on ne sait rien de lui, pas même son prénom. Il n’y a que ces bouteilles, le fruit de près de dix ans de travail. Jizzus n’a pas commencé son marathon en 2007 ; lors de sa première apparition, il était déjà l’heureux propriétaire de trois litres de semence. En 2013, il a généreusement dépassé la barre des dix litres. Les spéculations vont bon train sur ses habitudes masturbatoires. Quoi qu’il en soit, sachant qu’un homme de vingt-quatre ans expulse en moyenne 3,5 ml de sperme par éjaculation, les bouteilles de Jizzus contiennent le résultat de presque trois mille branlettes. Joli. La grande nouvelle de cette année, c’est que notre ami s’est trouvé une copine ! Enfin, apparemment. Nous sommes partagés entre désespoir et félicité.
Pour Noël, la réalisatrice Erika Lust nous fait un beau cadeau : Let’s Make a Porno, un ebook totalement gratuit sur l’art et la manière du film pornographique. Cent vingt pages de réflexion et de précieux conseils, destinées à tous ceux qui souhaitent tourner leur propre film X. De l’écriture à la promotion, de la musique à la publicité, Erika Lust met ses dix ans d’expérience à profit et ne laisse rien au hasard. Let’s Make a Porno s’adresse à tous ceux qui veulent filmer du sexe, quelque soient les motivations ou les moyens. Dans l’intimité d’une chambre à coucher ou sur un vrai plateau de tournage, avec un équipement professionnel ou avec un téléphone portable, peu importe. Ici, le but d’Erika Lust est de lancer des vocations, d’encourager le renouveau pornographique.
Let’s Make a Porno est disponible en Anglais et en Espagnol. Si vous connaissez un peu l’anglais, foncez. C’est clair et plutôt bien écrit. Même si vous ne comptez pas vous lancer dans la production de films pornographiques, lancez-vous ; c’est aussi instructif qu’agréable à lire. Bon, il y a quand même quelques petits problèmes de mise en page et de typographie. On croise aussi quelques paragraphes espagnols oubliés dans la version anglaise. Mais bon, au fond, ce n’est pas bien grave. D’autant qu’il s’agit du premier ouvrage du genre. Ce que nous offre Erika Lust est tout de même un guide du porno DIY, genre Porn for Dummies, une synthèse de tout ce qu’elle a appris en une décennie. Une belle entreprise de démystification qui, on l’espère, saura faire des petits.
Pour télécharger Let’s Make a Porno, c’est par ici.
Un dieu parmi les Hommes, voilà ce qu’internet a découvert hier. Cet être supérieur est le DDD, le DoubleDickDude : l’homme qui possédait deux pénis. Oui, cela existe vraiment et les docteurs appellent cette originalité la diphallia, elle toucherait une personne sur 5,5 millions. Ils seraient donc plusieurs, mais très peu d’entre eux auraient les deux engins vraiment fonctionnels, ce qui est le cas de DDD.
La machine à fantasme carbure à plein régime, tout ce qu’on peut faire avec deux teubs, c’est formidable pense la fappeuse et le fappeur. On se prend à imaginer tout plein de positions rocambolesques, des partenaires multiples dans une orgie d’organes surnuméraires et d’orgasmes en surnombre. Hé bien, DDD ne s’est pas privé et annonce dans le fil de discussion Reddit qu’il a ouvert le 2 janvier (une bonne résolution tenue) qu’il a partouzé plus souvent qu’à son tour.
The Nerve a compilé quelques-unes de ses révélations que nous admettons véridique parce que sur Reddit, on ne dit que la vérité.
Coucou, tu veux voir mes bites ?
M. DoubleDickDude est bisexuel et forme un trouple (oui, c’est un de plus que dans un couple) avec un homme et une femme. Le gars a décidé de « surnumériser » tout. Lors d’une soirée tout à fait commune, il se fit sodomiser par deux messieurs en même temps tandis que deux demoiselles le chevauchaient chaque sexe dans un con différent, et pour ne rien gâcher sa bouche butinait un damoiseau et une autre jeune femme. Là, je dois avouer qu’on peut avoir des doutes. Même dans le porno japonais, je n’ai jamais vu ça.
DDD n’est pas pour autant une brute sexuelle qui passerait son temps à forniquer et à fourrer ses chibres n’importe où. Il n’annonce qu’en dernier recours, quand il est sûr de l’attirance pour le ou la partenaire sa particularité qui soit intrigue, soit terrorise. Il a fait face à toutes sortes de réactions. Toutefois les mecs qu’ils rencontrent ne font machine arrière même s’ils sont mal à l’aise, intrépides face aux deux verges, ce qui n’est pas le cas des filles, moins téméraires. Toutes ne lancent pas l’assaut. Apparemment, la double pénétration se pratique au quotidien dans son trouple, sans soulever aucune manifestation de désaccord.
La mécanique érectile fonctionne mieux sur sa teub droite, la gauche ne bande jamais totalement, mais les deux outils peuvent agir séparément. Par exemple, il peut jouir à main droite puis s’astiquer à main gauche sans que la période réfractaire ne le perturbe totalement, mais il faut savoir que l’éjaculation se manifeste des deux côtés. La partie extérieure du pénis est dupliquée, mais il n’a qu’un seul tuyau à l’intérieur. De plus, il possède un certificat du médecin pour se masturber au moins une fois par jour, la stimulation reçue par la prostate étant double, les risques d’inflammation sont grands, car beaucoup de liquide séminal est produit (j’ai le même souci). Double éjac’ faciale matin, midi et soir. Il prend également soin de ne jamais croiser les flux, ça porte malheur.
Quant au porn, il y a réfléchi et ne pense pas tenter l’aventure, car il trouve cela mal payé et ne souhaite pas être la coqueluche d’un moment pour retomber dans l’anonymat le lendemain. Victime du buzz, tel n’est pas son nom de code. Mais n’a-t-il peut-être pas eu encore les bonnes propositions.
DDD semble un homme censé, bien dans ses baskets. Ses grosses teubs en bandoulière, il traverse la vie la fleur au fusil et se montre heureux de sa condition. Un bel exemple d’optimisme pour l’année qui commence. Pour info, la femme aux deux vagins, Hazel Jones, ne l’a toujours pas contacté. Dommage.
So, my bf & gf convinced me to make a Twitter. So follow me? #doubledickdude #diphallia
— Double Dick Dude (@DiphallicDude) 3 Janvier 2014
Fétichistes de tout poil, le prochain Tour de France vous prépare des émotions. Le vainqueur de la dernière Grande boucle, le Britannique Chris Froome, a dévoilé cette semaine sa nouvelle tenue, via un audacieux selfie sur Twitter. Cette seconde peau issue d’une technologie de pointe doit faire gagner des points à l’équipe Sky, notamment en matière d’aérodynamisme.
A vrai dire, les commentaires sur le Net sont plutôt sceptiques, voire carrément goguenards. La toile alvéolée, qui rappelle les bas résille, semble tout droit sortie d’un sex-shop. Elle trahit même – ooooh – un téton de l’athlète. «Racy!» («coquin!»), s’est exclamé le «Daily Mail». Mais la morale est sauve: des pièces sombres («modesty panels») couvrent ses parties intimes du coureur. On n’ose pas encore imaginer ce que cette combinaison donnera en jaune…
Un lubrifiant par Yes For Lov, fabriquant Français de cosmétiques intimes, il ne m’en fallait pas plus pour accepter de faire ce test… D’une part, essayer de soutenir une marque Française qui innove dans le domaine est un vrai plaisir, et d’autre part, la qualité de ces produits à l’air de très haut niveau, ce […]
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Fini l’esplanade impersonnelle de la Turbinenplatz: le Zurich Pride Festival (ZPF) installera de nouveau son podium au centre-ville, cette année. Les autorités municipales ont donné leur accord pour le retour de la manifestation sur le terrain de l’ancienne caserne, les 13 et 14 juin prochain. Cette vaste pelouse bordée de platanes se trouve à deux pas de la gare centrale, dans le très animé 4e arrondissement. «On se réjouit d’être enfin autorisés à retourner au cœur de la ville», a commenté le vice-président de la marche, Alan Sangines, à «20 Minuten». Depuis une dizaine d’années, la marche des fiertés de la métropole alémanique s’achevait à 1 kilomètre du village, situé dans le quartier des affaires. Pas très pratique. Mais cette année, la place est occupée par une autre manifestation, les Festspiele.
Autre bonne nouvelle: le défilé LGBT (l’unique prévu en Suisse cette année) reprendra «très probablement» son cours normal le long de la Bahnhofstrasse, selon la police municipale. L’an dernier des chantiers avaient détourné la parade dans des rues résidentielles, au grand désarroi des organisateurs.
Des lèvres sur sa peau, des doigts qui la frôlent, ses jambes qui, enfin, se détendent, qui s’écartent, une langue pointue qui dessine des arabesques à l’intérieur de ses cuisses, de doux baisers sur ses mamelons : la fusion du ciel et de la terre par le miel.
Je la regarde depuis le balcon. Claire est à côté de moi et semble très fière de sa protégée.
— J’ai bien fait de te l’amener, n’est-ce pas ? me demande-t-elle, un peu inquiète.
— C’est une très bonne chose, Claire. Tu as très bien fait.
— Ça va bien se passer, hein? Elle va être ok ?
— Elle sera très bien, dis-je sur un ton rassurant.
D’ailleurs, la voilà qui se laisse attacher à la croix de saint André sans opposer la moindre résistance.
Si vos choix cinématographiques dépendent du niveau d'interdiction des films exploités en salles, commencez par vous détourner de Nymphomaniac de Lars von Trier, dont les volumes 1 et 2 proposés les 1er et 29 janvier 2014 sur les écrans français, n'ont été interdits qu'aux spectateurs de -12 ans, la Commission expliquant : « Le sujet du film – les accès nymphomaniaques d’une jeune fille – se déroule dans un climat d’ensemble assez sombre dans lequel les scènes de sexe sont montrées avec un certain réalisme, mais qui demeure maîtrisé. » On retrouve ici la notion de « scènes réalistes » déjà employée pour l'interdiction aux -12 ans de La Vie d'Adèle de Abdellatif Kechiche. Gauthier Jurgensen, membre de la Commission de classification, expliquait sur Allociné le 23 décembre dernier, qu'une interdiction aux -12 ans est largement suffisante : « Il faut prendre en compte le fait que ce film de Lars von Trier a déjà subi de nombreuses coupes au montage. Le réalisateur semble garder pour la télévision la version intégrale, incluant de nombreuses scènes à caractère sexuel. Le contenu du film, qui sortira dans nos salles le 1er janvier 2014, est bien moins trivial qu'on a voulu le croire. Il s'agit en réalité d'un film sur l'addiction au sexe, certes, mais décrypté de façon presque pédagogique. En ce sens, on pourrait presque le recommander à des adolescents qui se confronteraient ainsi à la sexualité, en une démarche concertée. » Donc dans l'immédiat pas de version hard pour le dernier Lars von Trier même si Régine Vial, la responsable des Films du Losange (le distributeur français du film), affirme ne pas exclure de présenter les deux volumes dans une version non censurée, d'un seul tenant, à l'avis de la commission de classification des œuvres cinématographiques au cours de l'année 2014.
Au Royaume-Uni, vous pourrez acheter quelques films vidéos interdits aux mineurs tels Cabin Fever: Patient Zero, de Kaare Andrews (l'histoire d'un virus mortel faisant son apparition sur une île dans les Caraïbes), K-11, de Jules Mann-Stewart (le nom donné à une section de la prison de Los Angeles où sont réunis tous ceux qui ne peuvent effectuer leur peine au milieu des autres prisonniers) ou encore Vendetta, de Stephen Reynolds (la traque menée par un ancien officier des forces spéciales passé maître dans l'art des interrogatoires musclés qui recherche le gang qui a massacré ses parents), avant de vous rendre au cinéma le 10 janvier prochain pour assister à la projection de Bounty Killer, de Henry Saine, interdit aux -18 ans au Royaume-Uni, en Allemagne et en Corée du Sud pour sa violence et ses séquences particulièrement gore, ou encore Crystal Fairy an the Magical Cactus, de Sebastián Silva, le 17 janvier 2014, interdit aux mineurs principalement à cause des nombreux plans de consommation de stupéfiants.
Aux États-Unis, rien de retentissant puisque les producteurs ne prennent désormais plus le risque de financer des œuvres susceptibles d'être classées « NC-17 », c'est-à-dire strictement interdites aux mineurs de 17 ans. On se souvient en effet que le film Evil Dead, de Federico Alvarez, avait fait l'objet d'un nouveau montage afin d'être classé « R » par la Classification and Rating Administration (CARA) à la fin du mois de janvier 2013. Une autocensure préférée à une perte de 20 % des recettes engendrée par une interdiction de projection aux spectateurs âgés de 13 à 16 ans. Ainsi, d'abord classé « NC-17 » par la CARA en raison des scènes décrivant le personnage principal regardant des films à caractère pornographique, Don Jon, réalisé et joué par Joseph Gordon-Levitt, a été remonté de manière à supprimer tous les plans litigieux et ainsi obtenir un classement « R », plus favorable sur le marché américain (le film est interdit aux -18 ans au Royaume-Uni et aux -12 ans en France).
Dans ces conditions, il semble difficile d'imaginer la distribution de films controversés en 2014, même si la sortie très attendue de The Human Centipede III (Final Sequence), dont le réalisateur Tom Six a dévoilé la première affiche le 7 novembre dernier, peut laisser supposer la levée d'un vent de polémique provoqué par la construction d'un ultime mille-pattes humain constitué de plus de 500 personnes dans une prison des États-Unis...
Le mouvement littéraire érotico-zarbi continue son ascension sur les plateformes de ebooks. Le monde s’était ému des amours entre de jeunes femmes et des dinosaures, désormais le cryptozoophile de goût s’engorge de passion pour le Bigfoot, ce primate humanoïde mystérieux qui déambule nonchalamment dans les montagnes peuplées des légendes amérindiennes des États-Unis et du Canada.
Virginia Wade a connu le succès grâce à sa série intitulée « Cum for Bigfoot » compilée dans un volume téléchargé plus de 100 000 fois sur Amazon. Avec un droit d’auteur de 70 % sur Kindle (pour les produits vendus plus de 3 $), Virginia se montre heureuse de s’être lancée dans cette littérature de genre plutôt inhabituelle. Wade avait publié également sur des histoires de pirates, de sirènes, de vikings, etc. Morale de l’histoire : 50 shades of Grey peut-être, mais quand tu vises le lectorat des tablettes, tu fais dans le chelou, sinon c’est walou.
Sans doute l’histoire qui inspira Virginia
Ils sont nombreux à écrire des récits mi-n’imp’ mi-porn et Amazon devant la recrudescence a fait le ménage (les autres plateformes aussi). Ils ont viré les bouquins un peu tendancieux, enfin surtout les couvertures trop explicites et les titres trop racoleurs. Mais tout va bien, on trouve toujours la saga du Sasquatch en vente.
Pas d’études pour connaître les lecteurs de ces nouvelles surprenantes, sont-ce des jeunes gens, des vieilles gens, des en couple, des c’est complicated ? Sachant que le futur se dessine sur mobiles et tablettes, le fap littéraire ne peut que se développer. On attend les premières adaptations de l’érotisme monstrueux en français : « le dahu aime la sodomie », « la bête du Gévaudan cherchait l’amour », « le bouquetin était un pervers », « l’ourse des Pyrénées rêve de gang-bang ».
Nouvelle coqueluche des téléspectateurs Outre-Atlantique, Phil Robertson est décidément une source inépuisable de surprises. Le voilà maintenant qui fait l’éloge de la pédophilie. Dans un document vieux de quatre ans, et qui vient de refaire surface, le fantasque entrepreneur de Louisiane livrait ses conseils de mariage à une assemblée de messieurs. «Si vous attendez jusqu’à ce qu’elles aient 20 ans, elles n’en voudront qu’à votre porte-monnaie. Vous devez les épouser quand elles ont 15 ou 16 ans», expliquait Robertson, lui-même marié à 16 ans. Sa femme, Kay, en avait 15. «Elles ramasseront vos canards. Bien sûr, vous devrez vous assurer que c’est OK auprès de papa et maman.» A cet âge-là, ajoutait-il, il faut juste s’assurer qu’elles savent cuisiner et qu’elles emportent une bible partout où elles vont.
Le discours avait été prononcé devant le Georgia Sportsmen’s Ministry, un organisme religieux qui promeut le «rapprochement des familles et des enfants par la chasse la pêche et autres activités en plein air». «Et quel meilleur moyen de se rapprocher des enfants que de les épouser», conclut Queerty.com.
Homosexuels «terroristes»
En décembre, dans une interview à «GQ», le patriarche de la docu-réalité «Duck Dynasty» avait rendu hommage au temps de la ségrégation raciale et comparé les homosexuels à des «délinquants» et à des «terroristes». Après une brève suspension par la chaîne A&E, Phil Robertson est revenu sur les écrans. Pas question de tuer le canard aux œufs d’or. La série, inédite en France, a réuni jusqu’à 12 millions de spectateurs, fascinés par cette anti-famille Kardashian: des hurluberlus du Sud profond qui ont fait fortune dans la production d’équipements pour la chasse.
A croire qu’aux éditions de La Martinière, on lit à la perfection dans mes pensées… La preuve avec cette jolie carte de vœux envoyée en cette fin d’année par la maison : un dessin signé Floc’h, qui figurait déjà sur la couverture du livre consacré à l’artiste paru en septembre et qui servit également de une au catalogue d’automne.
Parce que, dans ma vie rêvée de femme de XXIe siècle, je n’aspire qu’à une chose : être considérée par mon conjoint comme une jolie plante décorative.
Un sapin, le roi de la forêt, c’est pas rien quand même… Etre prise...
A croire qu’aux éditions de La Martinière, on lit à la perfection dans mes pensées… La preuve avec cette jolie carte de vœux envoyée en cette fin d’année par la maison : un dessin signé Floc’h, qui figurait déjà sur la couverture du livre consacré à l’artiste paru en septembre et qui servit également de une au catalogue d’automne.
Parce que, dans ma vie rêvée de femme de XXIe siècle, je n’aspire qu’à une chose : être considérée par mon conjoint comme une jolie plante décorative.
Un sapin, le roi de la forêt, c’est pas rien quand même… Etre prise...
A croire qu’aux éditions de La Martinière, on lit à la perfection dans mes pensées… La preuve avec cette jolie carte de vœux envoyée en cette fin d’année par la maison : un dessin signé Floc’h, qui figurait déjà sur la couverture du livre consacré à l’artiste paru en septembre et qui servit également de une au catalogue d’automne.
Parce que, dans ma vie rêvée de femme de XXIe siècle, je n’aspire qu’à une chose : être considérée par mon conjoint comme une jolie plante décorative.
Un sapin, le roi de la forêt, c’est pas rien quand même… Etre prise...
Paris, 1957. Yves Saint Laurent, 21 ans seulement, succède au célébrissime Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé, un triomphe, il rencontre le mécène et patron des arts Pierre Bergé, qui devient l’amour de sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent et créent la société Yves Saint Laurent.
Pour incarner son héros, Jalil Lespert a choisi le comédien Pierre Niney, hallucinant de ressemblance avec le créateur qui a révolutionné le monde de la mode par son approche moderne. L’excellent Guillaume Gallienne se coule dans le costume de Pierre Bergé aux côtés de l’ancienne miss météo Charlotte Lebon, Laura Smet, la fille de Nathalie Baye et Johnny Hallyday et Marie de Villepin celle de l’ancien premier ministre français.
Cet Yves Saint Laurent, qui se veut classe, poignant et glamour, a déjà été acheté par le producteur Harvey Weinstein pour l’Amérique. Se concentrant sur l’histoire d’amour entre YSL et Pierre Bergé, Jalil Lespert a reçu l’aval de ce dernier, qui fut le compagnon du couturier pendant plus de cinquante ans. Un soutien précieux qui a permis l’accès à l’atelier, aux archives et le droit d’utiliser les modèles de robe et de dessins originaux.
Adaptation vénéneuse
Détenant le droit moral sur l’oeuvre d’YSL, son image et la sienne, Pierre Bergé n’a en revanche pas donné son approbation à l’adaptation sans doute plus vénéneuse ou scandaleuse de Bertrand Bonello. L’auteur de L’Apollonide, se penche en effet plus particulièrement sur la période 1965-1976. Il montre un homme professionnellement au sommet de sa gloire, de son génie, de sa créativité mais qui, en proie à ses démons et ses tourments existentiels, va tomber sur le plan personnel.
Le cinéaste a confié à Gaspard Ulliel, au look également troublant de mimétisme, le rôle du créateur du smoking féminin, tandis que Jérémie Renier tient celui de Pierre Bergé. Face à eux Léa Seydoux, Louis Garrel et Willem Dafoe, qui prête ses traits à Andy Warhol. On aura le temps de revenir sur la question et de décider quel Yves nous plaît le plus puisque que ce deuxième opus, Saint Laurent, ne sort que le 14 mai prochain… le jour de l’ouverture du 67e Festival de Cannes. Simple coïncidence? Mais les internautes n’ont attendu ni l’un ni l’autre pour se déchaîner sur la toile, les uns craignant que le film de Lespert fasse l’apologie du couturier en oubliant les zones d’ombre, les autres penchant plutôt pour le Bonello.
«A vous de choisir d’être ou ne pas être homosexuel.» C’est le slogan prometteur que l’on peut lire sur les réseaux sociaux turcs, en ce moment. Il promeut un médicament mystérieux, Homofin, à base d’extraits naturels. En stimulant prétendument la production hormonale, il aurait le pouvoir de changer l’orientation sexuelle d’un individu, relève Gay Star News. Le tout pour 129 livres turques (environ 44 euros, 53 francs), pour une «cure» d’un mois. Apparu en novembre dernier sur la Toile, le produit serait «en rupture de stock».
Outre leur argumentaire pseudo-scientifique, les promoteurs d’Homofin ont pris soin de préciser que l’homosexualité est une condition normale et non une maladie, tout en affirmant le droit à l’égalité pour les homosexuels. «Votre identité sexuelle est quelque chose avec laquelle vous êtes né, rappelle le site. Mais ce n’est plus votre destin. Vous pouvez prendre les choses en main.» Parallèlement, il suggère aux parents de dissoudre le contenu des gélules dans le repas de leur progéniture.
Dangereux
«Même s’il s’agit d’une blague, l’existence de ce type de site est trompeuse. Cela laisse croire au gens qu’il existe un traitement, ce qui est très dangereux», explique Zeynep Bilginsoy, de LGBTI News Turkey, à Gay Star News. L’Association psychiatrique de Turquie a réclamé l’ouverture d’une enquête.
Homofin rappelle le phénomène Hetracil, aux Etats-Unis. Au début des années 2000, un site vantant ce produit révolutionnaire «contre l’efféminisme (sic) et les désordres homosexuels (re-sic)» avait fait beaucoup parler de lui… avant d’être exposé comme un hoax élaboré par un certain Benjamin. L’homme avait expliqué avoir voulu ainsi susciter la discussion sur le scénario d’un possible traitement de l’homosexualité, rappelle Museum of Hoaxes. Il se cachait sous le nom d’un laboratoire fantaisiste, Shetty Pharmaceuticals. Surprise: le nom de cette entreprise imaginaire figure comme l’une des cautions scientifiques d’Homofin.
La nécessité de faire des shows est apparue comme une évidence pour d’une part faire connaître le petplay en France et aussi pour faire connaître les créations Les Anges Déchues. Pour se faire N/nous N/nous sommes entourés d’une équipe de professionnels, mais ce n’est pas évident. Surtout les modèles. Il est difficile de trouver des personnes sérieuses qui entre dans notre budget. Elles sont trop dilettantes ou source de conflits. Jalousie entre elles, c’est insupportable et certaines se prennent pour des divas. C’est très compliqué. Pourtant il parait difficile de s’en passer. Pour avoir échangé avec beaucoup de gens, beaucoup ont décidé de ne plus faire appel à certaines personnes car systématiquement cela se termine mal. Les modèles acceptent de venir, d’être rémunérée et ensuite, elles ne veulent plus que l’on utilise les photos. Pire certaines s’imaginent qu’elles peuvent faire du chantage. Dans le milieu BDSM on peut voir de magnifiques shows mais il ressort aussi que les gens sont lassés de voir des shows non abouti ou l’on voit simplement des filles se trémousser sans aucune prouesse physique ou sportive. Le public BDSM est de plus en plus exigent. Ils veulent voir des shows de qualité. Les performers l’ont bien compris. On voit de moins en moins de show inintéressants. Seul regret qui revient de plus en plus, le manque d’organisation. Il est très difficile de voir le show qui N/nous intéresse car il n’est pas annoncé correctement. Impossible de savoir à quel moment il va passer. Donc soit on loupe tout pour être sur de ne pas le louper. Soit O/on prend le risque de louper le show que l’O/on voulait voir. Il y a aussi un problème récurrent. Le problème des scènes. Elles sont soient inexistantes. Soit pas adaptés, trop basse, trop exigu, pas assez visible pour le public. Toutes ces remarques N/nous les avons entendu partout ou N/nous avons été en France. Ce qui n’est pas le cas en Allemagne, en Belgique, en Hollande. Pourtant en France de véritables efforts sont réalisés. Des gens s’impliquent réellement dans l’organisation de ses soirées. Ces soirées ne rapportent pas de bénéfices pour les organisateurs. Mais je ne connais pas la solution miracle. je me contente d’écrire tout ce que j’ai entendu.
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Plainte contre X – Karin Bernfeld
Je me suis pris un coup de poing et je n’aime pas quand on me frappe. Enfin c’est ainsi que j’ai reçu « Plainte contre X » le livre de Karin Bernfeld qui traite du X, de la prostitution, de la culture du viol et du mal que cela fait à des générations de femmes. En fait, je n’ai pas su… Est-ce romancé? C’est un cri de souffrance, plein de paradoxes. Comme souvent quand on entend crier, on a plutôt le réflexe de se boucher les oreilles.
Karin et moi, dirai-je, nous connaissons très peu mais j’apprécie ses écrits depuis longtemps. J’avais particulièrement aimé « Alice aux pays des femelles« , témoignage mordant de l’expérience de l’auteure comme animatrice minitel rose, plein d’humour, où j’avais commencé à comprendre beaucoup de choses sur la sexualité et l’univers virtuel. J’ai moins goûté cette « Plainte contre X« , peut-être parce que je n’aime pas voir les gens souffrir, et que la narratrice détaille son autodestruction dans le X. Peut être aussi parce que je n’ai pas aimé lire que le STRASS (syndicat des travailleurs du sexe) ressemblait au SRAS (la maladie pulmonaire grave et contagieuse).
Pourtant à l’heure de la génération Youporn, et simultanément des premières lois visant l’abolition de la prostitution, qui, à mon sens, fragilise la situation des prostitués, il est important d’accepter des témoignages comme celui là. Contradictoires et paradoxaux.
Karin Bernfeld m’explique : « Je me doute bien, oui, que ce livre est assez violent… Simplement : faut-il se boucher les oreilles face aux cris de souffrance ? »
Quel est l’effet recherché avec une telle pièce de théâtre, long monologue de la narratrice?
L’effet que je souhaite produire est, je pense, une sorte de prise de conscience, d’interrogation, car il y a des choses dont on se doute,
mais que l’on préfère ignorer, ne pas entendre comme tu le dis aussi. On bouche les oreilles ou on ferme les yeux. J’ai longtemps participé à cet aveuglement, et je pense qu’à un moment donné nous sommes chacun responsables de certaines choses.
C’est très extrême, est-ce romancé?
C’est extrême mais surtout extrêmement réaliste. Donc non ce n’est pas « romancé », en aucun cas cet adjectif n’est approprié. Tout n’est pas mon histoire intime, mais tout peut l’être, c’est une réalité où rien n’est inventé. Nous vivons dans une culture du viol, dans un monde où la violence contre les femmes est une institution et un commerce, nous sommes éduqués chacune et chacun pour trouver ça « normal ». Non, grandir dans la pornographie ce n’est pas joyeux du tout, quand bien même on pourra avoir des milliers d’orgasme et dire « oh oui je suis libre je jouis ».
Il y a un autre côté du miroir comme dans mon « Alice au pays des femelles ». Je n’apporte sans doute pas de réponse, mais j’essaie au moins de poser des questions essentielles sur la sexualité d’aujourd’hui et l’éducation à la sexualité. Sur l’exploitation des corps, le libéralisme du sexe et les oppressions que l’on subit.
Deux ans et des poussières après s’être fait virer du festival de Cannes (où il présentait « Melancholia ») pour avoir sévèrement dérapé en conférence de presse et bredouillé des paroles aimables envers un certain Adolf Hitler, le Danois Lars Von Trier effectue son come back sur les écrans et, comme à son habitude, il se débrouille pour faire parler de lui avec un art consommé de la communication provoc’.
Très attendu (forcément très attendu), son bien nommé « Nymphomaniac », dont le premier volume sort le 1er janvier agite la chronique depuis plusieurs mois....
Deux ans et des poussières après s’être fait virer du festival de Cannes (où il présentait « Melancholia ») pour avoir sévèrement dérapé en conférence de presse et bredouillé des paroles aimables envers un certain Adolf Hitler, le Danois Lars Von Trier effectue son come back sur les écrans et, comme à son habitude, il se débrouille pour faire parler de lui avec un art consommé de la communication provoc’.
Très attendu (forcément très attendu), son bien nommé « Nymphomaniac », dont le premier volume sort le 1er janvier agite la chronique depuis plusieurs mois....
Voici ma sélection des plus belles photos sensuelles et érotiques que j’ai publié sur mon blog photo en 2013 et dans ma section Les sensuelles de NXPL. Comme vous le savez, ces photos ne m’appartiennent pas mais je suis très strict sur mes critères de choix, chaque photo que je sélectionne me touche quelque part, […]
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A quelques semaines de l’ouverture des Jeux olympiques de Sotchi, dont le géant d’Atlanta est l’un des principaux sponsors, Coca Cola nous sert une grande rasade d’optimisme gazéifié. Déclinée à travers le monde, sa nouvelle campagne «#ReasonsToBelieve» («Des raisons d’y croire» en France) est l’une de ces pubs «feel-good» doucereuses qui s’inspirent de la mode des vidéos virales circulant sur internet. Le spot, lancé le 26 décembre en France, tente de nous convaincre qu’il y a davantage de bon que de mauvais dans le monde. Allez dire ça aux LGBT russes…
Ménager les susceptibilités
Justement, les versions britannique, néerlandaise et norvégienne du spot font apparaître de mignons jeunes mariés gay sous la légende «Pour chaque manifestation de colère (de haine, dans la version anglaise, ndlr)… 5000 personnes partagent leur amour».
Une façon, pour Coca-Cola, de se dédouaner de son engagement auprès du Kremlin? Pas vraiment. De fait, les images qui illustrent la séquence changent d’un pays à l’autre. Comme le note Queerty.com, c’est un non moins rayonnant couple hétéro qui remplace la noce homo dans la version irlandaise de la pub. Il s’agit de ménager les susceptibilités dans un pays qui n’ont pas ouvert le mariage à tous les couples, a laissé entendre un porte-parole de Coke. Qui s’est bien garder de mentionner que, curieusement, les gay épousailles ont également été escamotées des écrans danois et français… deux pays où le mariage pour tous est en vigueur.
Cette année N/nous avons choisi de ne pas faire de show. Faire des shows N/nous prend beaucoup de temps et cela à un coup. Toutes les personnes sont rémunérées. Il faut répéter et les répétitions sont payantes. IL y a aussi des personnes connu comme Maitresse Salem qui N/nous font l’honneur de participer à N/notre show. Mais je ne profite pas de la Nuit Dèmonia. j’en ressors toujours épuisée. Cette année, ils ont changé de lieu donc N/nous avons hâte de découvrir le nouveau lieu. N/nous y allons donc pour N/nous amuser. Passer un bon moment. je ne peux pas vivre enfermé entre quatre murs. la chienne que je suis à besoin de sortir et pas uniquement en position bipède. j’aime bien regarder les show des autres. j’aime bien déambuler dans les allées. Au début la soirée était prévu dans Paris, mais finalement ils ont changé de lieu. La partie parking est pas éclairé. Le parking est grand mais on ne voit pas à 50m. Les espaces pour se changer sont des tentes. N/nous sommes au mois de décembre. N/nous parvenons à l’intérieur et je constate qu’un accès montant est complètement saturé. Impossible pour les gens de monter. Donc N/nous décidons de visiter le rez-de-chaussée. C’est grand. Il y a des maitres chien pour assurer la sécurité. Les chiens dans ces cas là sont comme les gendarmes. Ils ont plus de cerveau donc impossible d’échanger avec. Un maitre chien en me voyant préfère s’éloigner avec son animal. je suis emplie de tristesse. je me sens rejetée et pour la première fois j’ai de la peine. Autant les réactions des gens ne me touchent pas. je n’ai que faire des états d’âme de personne qui ont des jugements à l’emporte pièce, bourré de préjugé sur finalement quelque chose qu’ils ne connaissent même pas. Autant de voir ce chien partir me touche. Parce que dans d’autres pays les gens me laissent avoir des contacts avec leur chien. Cela se passe bien et je suis heureuse car je suis simplement acceptée. Il y a beaucoup à faire en France pour faire évoluer les mentalités et parfois je désespère d’y arriver. Contrairement à toutes ses personnes coincées, moi en soirée je peux m’amuser comme une folle. je n’ai pas peur de m’amuser, de me rouler par terre. je ne suis pas engoncée dans mes tenues n’osant pas faire un faux pas de peur que l’on se moque de moi. je me demande comment ils font pour s’amuser dans ces conditions…Au début je trouvais toujours des gens pour me donner à manger et à boire…. j’ai du trop prendre de poids car j’ai plus droit à rien….. L’année prochaine N/nous reviendrons et N/nous ferons un show.
Des militants LGBT thaïlandais ont annoncé la création d’un mouvement politique pour la défense des droits des minorités sexuelles, le Sexual Rights Party (SRP). Les initiateurs du projet espèrent décrocher l’un des 80 sièges du Parlement (sur 480) répartis à la proportionnelle. Par leur présence sur l’échiquier politique, polarisé par la rivalité entre Chemises jaunes et Chemises rouges, ils souhaitent notamment promouvoir les questions de protection contre les discriminations basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre et de reconnaissance des couples de même sexe.
En dépit de sa réputation gay-friendly, note Gay Star News, le pays ne dispose pas de dispositions légales dans ce domaine. Or, d’après différents sondages, les Thaïlandais ont une opinion relativement positive de l’homosexualité. Quatre sur dix se disent même favorable au mariage pour tous. Toutefois, la formation gay arrivera trop tard pour les élections de 2014. En revanche, elle pourrait concourir pour le scrutin suivant, en 2018, rapporte le «Bangkok Post».
Tentatives peu concluantes
Les expériences de partis gay et lesbien ont été éphémères dans les pays occidentaux. Dernier en date, le Magi israélien a été créé en 2007, à l’initiative du journaliste et homme de théâtre Hagai Eyad. Lancée tambour battant, son initiative s’est rapidement dégonflée. En France, Les Mauves avaient tenté l’aventure au milieu des années 1990, avec pour cheffe de file la poétesse et pionnière des droits LGBT Geneviève Pastre (décédée l’an dernier). Trois candidats s’étaient présentés aux législatives de 2002 sous la bannière de Concordat citoyen.
La seule formation arc-en-ciel à avoir (très modestement) percé est Ladlad, un mouvement fondé en 2003 aux Philippines. Après une longue bataille judiciaire – le parti avait été accusé d’«immoralité» – il a réussi à présenter des candidats aux élections générales de 2010 et à recueillir 0,37% des voix. Un résultat insuffisant pour envoyer un représentant au Parlement, mais qui représentait tout de même plus de 113’000 suffrages.
Elle me laisse la plupart du temps la regarder.
Certains soirs, elle me permet aussi de m’étendre derrière elle, quand elle dort sur le flanc gauche sous le drap couvert de son écriture en pattes de mouches, de ces poèmes indéchiffrables qu’elle tisse des nuits entières, Pénélope infatigable, en attente de l’arrivée de l’homme éternel, de l’homme archétypal et abstrait, celui qui saura la compléter, celui qui donnera un sens à son existence, celui qui lui permettra enfin d’atteindre la plénitude. Moi, je ne suis qu’une femme, alors je ne compte à ses yeux pour pas grand-chose, pour moins que rien, en somme. Voilà pourquoi je peux me plier autour d’elle et la serrer moi, pourquoi je peux enrouler mes bras autour d’elle son corps, toucher sa peau et poser ma main délicatement sur sa conque vierge et nacrée jusqu’à ce qu’elle se recouvre de rosée.
Parfois, elle me permet de l’embrasser.
L’égalité des sexes, c’est gagné ? Pas si sûr. A travers des études récentes [PDF] menées auprès des jeunes, Pascal Moliner, professeur de psychologie sociale à l’université Paul Valéry (Montpellier-II)I et psychosociologue, constate que les stéréotypes persistent mais que jeunes femmes et jeunes hommes ont tendance à s’approprier les stéréotypes relatifs à l’autre sexe.
CFPJ : D’où viennent les stéréotypes que l’on a sur l’autre sexe ?
Pascal Moliner : Depuis les années 1970, une multitude de travaux se sont axés sur les perceptions du masculin et du...
L’égalité des sexes, c’est gagné ? Pas si sûr. A travers des études récentes [PDF] menées auprès des jeunes, Pascal Moliner, professeur de psychologie sociale à l’université Paul Valéry (Montpellier-II)I et psychosociologue, constate que les stéréotypes persistent mais que jeunes femmes et jeunes hommes ont tendance à s’approprier les stéréotypes relatifs à l’autre sexe.
CFPJ : D’où viennent les stéréotypes que l’on a sur l’autre sexe ?
Pascal Moliner : Depuis les années 1970, une multitude de travaux se sont axés sur les perceptions du masculin et du...
La sex-tape est le rêve de bien des couples… aujourd’hui voici un livre pour vous apprendre à le réaliser. Vous savez que je soutiens les personnes qui font de la qualité et qui mettent de l’émotion dans ce qu’elles font. Dans le domaine du film pour adulte, alors que 99% de la production est, disons […]
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C’est le 1er janvier, à peine remis des excès de table, que le spectateur courageux et/ou voyeur, en guise de divertissement digestif, se dirigera peut-être vers les salles de cinéma pour découvrir le premier volet du nouveau film de Lars Von Trier : « Nymphomaniac », dont le second épisode sortira le 29 du même mois.
La « question » sexuelle, depuis toujours obsédante pour le Danois neurasthénique, occupe cette fois le cœur de l’écran, au gré du récit confession de Joe (Charlotte Gainsbourg) qui relate l’histoire de sa vie de nymphomane auto-diagnostiquée, de la...
C’est le 1er janvier, à peine remis des excès de table, que le spectateur courageux et/ou voyeur, en guise de divertissement digestif, se dirigera peut-être vers les salles de cinéma pour découvrir le premier volet du nouveau film de Lars Von Trier : « Nymphomaniac », dont le second épisode sortira le 29 du même mois.
La « question » sexuelle, depuis toujours obsédante pour le Danois neurasthénique, occupe cette fois le cœur de l’écran, au gré du récit confession de Joe (Charlotte Gainsbourg) qui relate l’histoire de sa vie de nymphomane auto-diagnostiquée, de la...
L’agenda du Nouvel-An 2014 contient un absent de taille. La Jungle, institution du réveillon depuis une bonne vingtaine d’années, ne retrouvera pas cette année le dancefloor du MAD. Un nouveau label maison, GameBoy, remplace l’événement qui aimantait les réveillonneurs gay de toute la région. Mais entre le DJ vedette, Kenny Carpenter, et les sexy gogo boys, l’affiche n’est pas dépaysante. A Lausanne toujours, le 43&10 annonce un « Happy New Year » avec DJ Ritchy aux platines, tandis que le Pin Up Bar célébrera le Nouvel-An avec une Ladies Night & Friends spéciale. Du côté de Vevey, Gilbert concocte également quelques surprises généreusement baignées de champagne au Il b.
A Genève, le choix est, comme de coutume, réduit. DJ Yazz officiera au local de Dialogai, au son de «Bubbles are a Girl’s Best Friend», tandis que Le Phare prépare une nouba de tous les diables. Mention spéciale à l’Aiglon, qui célébrera son dernier Nouvel-An avec l’équipe familiale qui a animé le stamm des Pâquis depuis 25 ans.
Le contraste est frappant entre le maigre agenda romand (ce n’est pas mieux à Bâle et à Berne) et la bouillonnante scène gay zurichoise. Cette dernière va faire péter les bouchons, ce Nouvel-An. Le très réputé label Jack sera au rendez-vous, avec une party alignant quelques stars des nuits berlinoises (dont on commence sérieusement à se demander si elles ne préfèrent pas les bords de la Limmat à ceux de la Spree). En l’occurrence, c’est Maringo et Gloria Viagra qui seront les têtes d’affiche du Kaufleuten. Pour les amateurs de progressive, le label Flexx jouera du biceps à l’Alte Kaserne, avec Sharon O’Love, Vasco et Ajaxx. Le Heaven Club, lui, placera Merte Rox aux commandes du passage en 2014.
Arrosées à la testostérone
Le Pink Beach, qui s’apprête à fêter ses 25 ans en grande pompe, fera le forcing durant toute la fin d’année. L’institution lausannoise sera ouverte nonstop durant le réveillon du Nouvel-An. Le dévergondage final de 2013 prendra des dimensions industrielles au Rage de Zurich, dont le Silvester Blow-up mélangera les effluves de prosecco à celles du cuir et de la soquette sale – dresscode sportswear et fetish oblige dans l’antre du Sector C.
N/nous avions été pour la première fois à ce salon l’année dernière. N/nous avions fait un show avec Maitresse Salem. Pour ce faire N/nous avions déplacé N/notre staff. Modèles, maquilleuse, photographe. O/on en avait profité pour faire un tour du salon et c’est la raison pour laquelle N/nous avions choisi en cette année 2011 d’y retourner en y tenant un stand. Le salon devait durer deux jours. Pour ce faire N/nous avions loué une camionnette. N/nous avions mis le matériel pour monter le stand et tous les produits à vendre. Ces deux jours se sont superbement bien passés. N/nous avons vendu beaucoup de produits et distribué beaucoup de carte de visite. C’est sur N/nous le referons l’année prochaine …
Arkhangelsk, 350’000 habitants, à 1230km au nord de Moscou. La cité portuaire, plutôt sinistre, donne au visiteur le goût de ce que devaient être les privations soviétiques. Au milieu d’une tempête de neige, je rencontre Varya, 22 ans. Elle arbore une coupe de cheveux gothique, rasée sur le dessus et qui tombe sur une épaule en un rideau rouge. Elle est la maman d’un bébé, et vit avec son amie et la fille de celle-ci dans le genre d’arrangement familial que certains alliés du président Vladimir Poutine veulent mettre hors-la-loi. Ils ont soumis une proposition qui permettrait au Gouvernement de retirer leurs enfants à des parents homosexuels.
Varya, dont la plupart des amis sont au chômage, dit qu’elle a de la chance d’avoir un emploi – contrôleuse dans les transports publics. Elle me montre un autocollant qu’elle a trouvé sur sa route, ce matin: «Marchons sur les pédés». Il représente une botte écrasant la tête d’un jeune aux cheveux roses. «Ce sont les néonazis, me dit-elle. Il y en a partout. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, parce qu’ils savent que les autorités ne bougeront pas.»
«Nous savons que nous sommes vulnérables»
Il y a six mois, la Russie a adopté une loi interdisant au niveau national la «propagande de relations sexuelles non traditionnelles». Faire mention de l’homosexualité auprès de mineurs est désormais un crime. L’interdiction avait été testée dans deux provinces: Ryazan, au sud-est de Moscou, dès 2006, puis ici même, à Arkhangelsk, dès 2011. Il y a eu quelques poursuites, mais la loi a commencé à faire son effet par d’autres moyens. Par exemple, le père de l’enfant de Varya, jusqu’ici absent, a commencé à la menacer d’utiliser le texte pour récupérer la garde de son enfant. Varya a alors contacté Rakurs, l’organisation de défense des LGBT de la ville, qui a écrit au jeune homme. Ce dernier a renoncé à son projet – provisoirement. «Mais quelque chose va se passer, soupire Varya. Nous savons que nous sommes vulnérables.»
Il y a plusieurs raisons qui expliquent comment l’homophobie d’Etat s’est instaurée en Russie. Le pays a toujours cherché à se définir contre l’Occident. A présent, le Kremlin et l’extrême droite nationaliste ont trouvé un terrain d’entente dans leur vision de l’homosexualité comme un signe de décadence à l’ère de la mondialisation. Beaucoup de Russes pensent qu’ils peuvent faire face à ce tsunami culturel en invoquant les «valeurs traditionnelles». Le rejet de l’homosexualité en est l’expression la plus évidente. Ce message fonctionne aussi bien pour le Gouvernement, qui veut endiguer contre le déclin démographique (le mal, c’est les homosexuels sans enfants), que pour l’Eglise orthodoxe russe (le mal, c’est les homosexuels avec enfants). Toutefois, il y a une cause souvent ignorée de cette flambée de haine: c’est une réaction. Quelle que soit la forme qu’elle prend, l’homophobie en Russie est un contrecoup direct, voire violent, à l’espace que se sont aménagé les minorités sexuelles, apparues au grand jour au cours de la dernière décennie seulement.
«Extrémisme»
C’est le cas à Arkhangelsk, où Rakurs s’est vu refuser l’inscription comme organisme sans but lucratif en 2010, sous prétexte qu’il ferait la promotion de l’«extrémisme». L’association a réussi à faire annuler ce jugement, mais peu de temps après, la loi contre la «propagande gay» était adoptée. «Le texte a été clairement conçu dans le but de limiter nos activités, explique Tatiana Vinnichenko, directrice de Rakurs. Et à bien des égards, il a réussi. Nous ne pouvons pas organiser de manifestations de plus d’une personne. Et toutes les actions destinées à aider les jeunes sont étouffées.»
Vinnichenko, 40 ans, prof de russe à l’université locale, ne baisse pas les bras. Elle me montre le local du groupe. Je m’attendais à un sous-sol de banlieue. Au lieu de cela, nous voilà à l’étage d’un immeuble de standing, place Lénine, face à l’hôtel de ville et à la Douma régionale. Personne ne pourrait dire que l’association est marginalisée – du moins, pas encore. Je rencontre le psychologue et avocat de l’organisation, une femme ouvertement bisexuelle qui s’est présentée aux élections municipales, ainsi qu’un marin et sa femme qui ont tenté de créer un groupe de soutien pour les parents d’enfants gay et lesbiennes. Il y a aussi les amis de Varya: Vadim, qui veut partir pour Moscou et commencer le processus de devenir une femme, et Sergueï, qui a récemment manifesté tout seul en criant à une patrouille de police: «Arrêtez-moi! Je suis la propagande!» Les agents se sont exécutés, mais ils n’ont retenu contre lui que d’avoir laissé des déchets sur la voie publique. Ils semblaient plus intéressés, dit-il, à son implication dans la scène musicale «alt», qu’à sa sexualité.
Réunions au cimetière
De fait, Varya, Vadim et Sergueï se sont rencontrés au sein de ce milieu musical il y a quelques années. Ils se réunissaient dans un cimetière local. «C’était le seul endroit où personne ne vous dérange», précise Vadim. Ils me montrent des photos d’eux avec de spectaculaires coupes gothiques, du maquillage et des vêtements noirs androgynes. La musique «alt» donne un espace aux gamins qui se sentent différents, ce qui explique pourquoi tant de LGBT – l’acronyme est devenu courant en Russie – sont attirés vers elle.
Plus tard, à Moscou, j’ai rencontré un jeune bloggeur qui se fait appeler Harry. Il fait partie de la scène «alt», et a trouvé en ligne d’autres gamins qui partagent sa passion pour le manga. Quand la loi sur la propagande homosexuelle est entrée en vigueur, il a créé par ce biais un groupe de jeunes LGBT. L’initiative a donné naissance à des flash mobs ou à des sites de témoignages. Un remarquable dynamisme, que la répression n’a fait que révéler.
Soutien de la presse locale
«Le gouvernement nous dit que les Russes sont homophobes, observe Tatiana Vinnichenko, mais notre expérience est que c’est vraiment une petite minorité. Arkhangelsk est une ville tolérante. Bien sûr, les actions de l’État peuvent avoir pour effet de réduire cette tolérance.» Alors que les médias nationaux, contrôlés par l’État, sont implacablement hostiles, Rakurs a trouvé un soutien inattendu auprès des médias locaux. Un journaliste, Aleksey Filatov, parle des activités de Rakurs pour un site d’information. Comme n’importe quel autre sujet. «Quel que soient les sentiments personnels des uns et des autres, il faut reconnaître que le monde est en train de changer», constate-t-il.
Ceux que j’ai rencontré à Rakurs ont insisté pour que l’activisme occidental en leur nom s’intensifie avant les Jeux olympiques de Sotchi. D’après eux, le boycott de masse contre la vodka ou Coca- Cola (en tant que sponsor olympique) sont à double tranchant. De telles campagnes renforcent la ligne officielle, selon laquelle les droits des homosexuels sont une obsession propre à la décadence occidentale. Il n’y a qu’un seul moyen de sortir de ce dilemme: que les Russes eux-mêmes se prononcent en faveur des droits des minorités sexuelles. L’exemple de groupes comme Rakurs a de quoi inspirer. Par son existence, même dans ce coin reculé de la Russie, il donne le contrepoint au récit officiel que les homosexuels sont de dangereux marginaux.
Paru dans le «New York Times». Adaptation: Antoine Gessling pour «360°»
Je me souviens d’avoir vu en direct à CNN la présidente des États-Unis retirer un à un ses vêtements et les éparpiller sur le plancher de la chambre du Sénat. Elle s’agenouilla ensuite sur le grand trône doré et tous les sénateurs se mirent à se battre entre eux pour avoir l’honneur d’être le premier à ramper jusqu’à elle, tout en haut des marches recouvertes d’un tapis écarlate, pour embrasser avec respect ses fesses marquées au fer rouge.
C’est à ce moment que je sus que l’Apocalypse avait commencé.
Vu sur S’inventer un autre jour, Anne Bert
Lorsque l’attachée de presse m’avait proposé de recevoir S’inventer un autre jour, j’ai hésité. Le livre précédent d’Anne Bert, également publié aux éditions Tabou, ne m’avait pas plu. J’avais lu depuis le roman Épilogue publié aux éditions Edicool et n’avait pas particulièrement aimé, même si le roman est bien écrit – la vieillesse, la mort […]
Cet article provient de Littérature érotique
Ce blog est avant tout le prolongement du fanzine DARKNESS tout entier consacré à la censure au cinéma. Le 14ème numéro édité par Sin'Art, dédié au cinéma obscène, vient tout juste d'être livré. Mais qu'est-ce que le cinéma obscène ?
Dans les années 30, le code de production américain interdisait les baisers « excessifs ou lascifs » qualifiés d'obscènes par une élite bien-pensante. Mais l'obscénité se rapporte-t-elle exclusivement à la sexualité et à sa représentation ? Quelles différences existe-t-il entre l'obscénité et la pornographie, l'indécence et l'érotisme ? L'obscénité ajoute-t-elle nécessairement l'atteinte à la dignité humaine à celle infligée à la pudeur par le législateur ou bien constitue-t-elle simplement l'alibi moral de ce qui ne doit pas être rendu accessible au plus grand nombre ?
Si tout écart par rapport au modèle de sexualité normée demeure une perversion aux yeux de notre société, la liste des interdits est souvent bien différente ailleurs dans le monde. Ainsi au Japon, le bondage, le sadisme et certaines pratiques extrêmes y sont admis alors que dans le même temps l'image de la pilosité est soigneusement évitée. Le 14ème numéro de DARKNESS FANZINE vous propose d'explorer certains des sujets les plus controversés sur grand écran mais aussi de voyager à travers l'histoire de la réglementation du cinéma et de la télévision aux États-Unis.
Sur plus de 150 pages, Agnès Giard (Libération.fr), Chloé Delaporte (Université Sorbonne Nouvelle), Albert Montagne (Histoire juridique des interdits cinématographiques en France), Benjamin Campion (Libération.fr), Alain Brassart (Université de Lille III), Christophe Bier (Dictionnaire des longs métrages français pornographiques et érotiques en 16 et 35 mm), Isabelle Labrouillère (École supérieure d'audiovisuel de l'Université de Toulouse II), Alan Deprez (Lui.fr) et sept autres auteurs ont apporté leur contribution à ce numéro exceptionnel.
Édité par SIN’ART depuis 2010, DARKNESS est disponible directement sur le site de l’association mais aussi en dépôt-vente dans certaines librairies partenaires, en France et à l’étranger.
DARKNESS n°14, décembre 2013
154 pages, 11 euros port compris : ICI.
Certains passent Noël en famille, attablés.
D’autres traquent l’ex petite amie de papa
Et filment maman lui foutant une raclée:
Je me demande ce qu’ils feront pour Kwanzaa.
C’est l’occasion de se faire mieux connaître. L’année dernière N/nous avons uniquement été à la soirée. Les tenues étaient magnifiques, mais N/nous avions eu quelque regrets. Cela ne N/nous a pas empêché de vouloir y retourner et d’être présent au Fetish Market. Le Fetish Market est un marché fétichiste comme son nom l’indique et cela N/nous permets de rencontrer des lecteurs du blog et aussi de faire de nouvelles connaissances. Bref, de promouvoir le petplay et nos créations Les Anges Déchues. Seul regret que le fetish Market ne soit pas plus grand et sur plusieurs jours comme ce que l’on peut trouver en Belgique ou en Allemagne. Mais cela représente un travail immense et c’est déjà une excellente chose que les organisateurs le fassent. Donc je les remercie infiniment. Pendant le Fetish Market il y a l’élection de Miss Marquis. Il s’agit de choisir entre plusieurs candidates celle qui représentera le journal Miss Marquis pendant toute une année. Cela permet à la personne d’avoir beaucoup de cadeaux et des séances photos avec de grands photographes Fétichiste. Parmi les shows il y en avait vraiment un d’exception et c’est celui ci qui a gagné. j’étais super contente car Aurore Petite Sukub méritait à 300% de gagner. Pour se rendre là bas N/nous avons sortie la totale. Réservation d’un véhicule et d’un hôtel. Véhicule pour y mettre notre stand version minimaliste + tous les articles à vendre. La journée est passée extrêmement vite. Lyon est une belle ville. L’année dernière N/nous en avions profité pour visiter un peu. N/nous y avions été avec les filles. Alors que cette année, N/nous y sommes allés sans les filles.
« Vous me faites bander Marielle ! » Certains couples se vouvoient au quotidien à l’image des Le Quesnoy dans « La Vie est un long fleuve tranquille ». Rien de nouveau jusque-là, si ce n’est que de plus en plus de jeunes couples, souvent trentenaires, plutôt urbains et CSP+, qui n’ont pas reçu le vouvoiement en héritage, usent désormais du « vous ».
« Repousser l’usage du “tu” à outrance »La psychosociologue Dominique Picard, auteure de « Politesse, savoir-vivre et relations sociales » (éditions Que sais je ? , 2010), assure que « Le phénomène se développe » :
« Cela relève...
« Vous me faites bander Marielle ! » Certains couples se vouvoient au quotidien à l’image des Le Quesnoy dans « La Vie est un long fleuve tranquille ». Rien de nouveau jusque-là, si ce n’est que de plus en plus de jeunes couples, souvent trentenaires, plutôt urbains et CSP+, qui n’ont pas reçu le vouvoiement en héritage, usent désormais du « vous ».
« Repousser l’usage du “tu” à outrance »La psychosociologue Dominique Picard, auteure de « Politesse, savoir-vivre et relations sociales » (éditions Que sais je ? , 2010), assure que « Le phénomène se développe » :
« Cela relève...
Langue tranchée, bras coupés, cunnilingus empêchée, pédophilie condamnée... L'année 2013 aura été une année prolixe pour les censeurs. Comme il se doit, commençons ce petit tour du monde par le Royaume-Uni, pays de tous les records. En effet, le British Board of Film Classification (BBFC) n'aura pas failli à sa réputation en interdisant aux mineurs pas moins d'une centaine de films, près de 200 vidéos et les nombreux épisodes d'une bonne dizaine de séries télévisées allant de Dexter à Hannibal en passant par Les Revenants, American Horror Story ou encore Game of Thrones ! Impossible de les citer tous. Aucune image susceptible de choquer les sujets mineurs de sa Gracieuse Majesté ne semble être parvenue à passer le tamis des veilleurs de la bienséance. Ainsi, pourtant présentés au BBFC quarante ans après leur sortie en salles, les films français L'Eden et après (1970) et Glissements progressifs du plaisir (1974) de Alain Robbe-Grillet ont été interdits aux moins de 18 ans par les censeurs anglais à l'occasion de leur exploitation par l'éditeur BFI sur le marché de la vidéo en Grande-Bretagne il y a quelques semaines. Trop de scènes de sexe et de nudité flirtant avec la pornographie aux yeux des censeurs anglais. Après tout Alain Robbe-Grillet ne disait-il pas « la pornographie, c'est l'érotisme des autres » ? Notons enfin que le BBFC a décidé de maintenir l'interdiction aux mineurs attribuée en 1987 à Robocop, de Paul Verhoeven, et au premier volet des aventures de Freddy, A Nightmare on Elm Street réalisé en 1984 par Wes Craven, tous deux jugés encore bien trop violents pour les spectateurs non adultes.
En France, aucun film n'a été interdit aux -18 ans. Rappelons que le ministre de la Culture ne classe pas les films sur la base d'une liste d'interdits mais en fonction de l'avis rendu par les membres d'une Commission de classification chargée de classer les films avant une sortie en salles. Ainsi, seuls Clip, de Maja Milos et I Want your Love, de Travis Mathews ont fait l'objet d'une interdiction aux -16 ans avec avertissement. Des avis extrêmement cléments pour des œuvres larvées de scènes de sexe explicites, interdites aux mineurs partout ailleurs dans le monde. La Commission explique avoir interdit Clip aux -16 ans avec avertissement en raison de sa description, parfois dérangeante, de « l’itinéraire désespéré d’une adolescente dans la Serbie d’aujourd’hui, dont les pratiques de sexe, de drogue et d’alcool montrées de manière crue et parfois explicite ». Une décision parfaitement justifiée à la vue des fellations et des pénétrations filmées en très gros plans dans une fiction mettant en scène une actrice mineure même si la production assure qu'elle fut doublée durant les scènes litigieuses. Par ailleurs, la Commission explique avoir finalement interdit I Want your Love aux -16 ans car la « succession de scènes de sexe non simulées », qui aurait pu à elles seules motiver une interdiction aux -18 ans, était tempérée par « l'intention du réalisateur de dépeindre la vie affective tourmentée d’artistes homosexuels à San Francisco sur un ton intimiste et sans violence, qui souligne la liberté intérieure des personnages ». Une profondeur d'analyse très française que n'a bien souvent pas le reste du monde. Huit autres films ont été interdits aux -16 ans, sans avertissement, sur les écrans français en 2013 : Evil Dead, de Federico Alvarez, et ses membres découpés – la Commission expliquant que ce remake « multiplie autour d’une héroïne possédée par des forces maléfiques et sur un rythme haletant, des scènes d’une violence insoutenable dans une atmosphère marquée par des rapports familiaux conduisant au meurtre d’une sœur par son frère. » –, Interior Leather Bar, de James Franco et Travis Mathews et son odeur de cuir gay – la Commission justifiant son avis par « la présence de scènes de fellation et de masturbation non simulées », ce dont on lui donne acte –, Maniac, de Franck Khalfoun et son collectionneur de scalps, Paradis : Amour du réalisateur autrichien Ulrich Seidl, Texas Chainaw 3D de John Luessenhop, Too Much Love will Kill You du cinéaste franco-libanais Christophe Karabache et L'Inconnu du lac, la Commission estimant que le film d'Alain Guiraudie, « dont le sujet est consacré à un lieu de rencontres homosexuelles » et qui « comporte des scènes de sexe non simulées » devait être interdit aux -16 ans. Prix de la mise en scène dans la catégorie Un Certain Regard au Festival international du film de Cannes en 2013, L’Inconnu du lac raconte la passion dévorante de deux hommes se livrant corps et âme sur les bords d’un lac. On se souvient surtout que l'affiche du film, dessinée par Tom de Pékin, montrant deux hommes s’embrassant tendrement tandis que d’autres, représentés en arrière-plan, s’adonnent à des activités intimes susceptibles de surprendre des observateurs avisés, avait choqué les riverains des communes de Versailles et de Saint-Cloud. Notons enfin que l'interdiction aux -16 ans décidée pour le film You're Next d'Adam Wingard en juin dernier, avait provoqué la colère du distributeur français Synergy Cinéma, Yves Chevalier déclarant : « Dans un premier temps, nous étions interdits aux -12 ans. En plénière, nous avons été interdits aux -16 ans. Sans explication. Nous avons demandé de repasser devant la Commission de classification. Cela nous a été refusé. You're Next est un petit film de genre, nous sommes une petite structure. On a de plus en plus de mal à placer en salles ce type d'œuvres. Être interdit aux -16 ans, c'est presque infamant. Ce sera très pernicieux dans tous les cas. ». Notons aussi la simple interdiction aux -12 ans décidée en France pour La Vie d'Adèle, bardée d'un avertissement indiquant aux spectateurs que « plusieurs scènes de sexe réalistes sont de nature à choquer un jeune public ». Une décision peu contraignante alors que Julie Maroh, la dessinatrice de la BD Le bleu est une couleur chaude qui a directement inspiré le film, dénonçait la dureté des scènes de sexe entre les deux actrices sur le site de Libération en juillet dernier. Une interdiction aux -12 ans pour des scènes de sexe « réalistes » alors qu'habituellement, les scènes de sexe « non simulées » ou « explicites » justifient une interdiction aux -16 ans ou -18 ans.
Si aux États-Unis 390 films ont été classés « R » – interdits aux spectateurs de -17 ans non accompagnés – seulement 2 films ont été strictement interdits aux -17 ans (NC-17) : Blue is the Warmest Color (La Vie d'Adèle, de Abdellatif Kechiche) et Lucky Bastard de Robert Nathan. Rappelons que la plupart des cinémas américains évitent de projeter des films classés « NC-17 » par la Classification and Rating Administration Commission (CARA) jugés peu rentables en l'absence de visibilité médiatique. C'est ainsi qu'après avoir frôlé le « NC-17 » en début d'année 2013, Evil Dead, présenté à la Commission avec un nouveau montage – donc une autocensure consentie par les studios – a obtenu de justesse un « R » pour son exploitation américaine. Une autocensure économique très habituelle outre-Atlantique (il n'y a qu'à comparer le nombre de films classés « R » à ceux classés « NC-17 ») qui pourtant provoqua la colère de l'actrice Evan Rachel Wood à la fin du mois de novembre 2013 après qu'elle ait constaté que l'une des scènes de sexe tournées avec Shia LaBoeuf dans The Necessary Death of Charlie Countryman de Fredrik Bond, fut supprimée de la version définitive : « Après avoir vu le nouveau montage de Charlie Countryman, j'aimerais partager ma déception envers la MPAA qui a jugé utile de censurer une fois de plus la sexualité féminine. La scène pendant laquelle les deux personnages principaux font « l'amour » a été changée parce que quelqu'un a considéré que voir un homme pratiquer du sexe oral sur une femme rendrait les gens « mal à l'aise », mais les scènes dans lesquelles des gens meurent en se faisant exploser la tête restent intactes. » Avant d'être un moyen de diffuser des idées, le cinéma est d'abord un business aux États-Unis. C'est ainsi que Behind the Candelabra, de Steven Soderbergh, racontant la relation tumultueuse et homosexuelle du pianiste Liberace (interprété par Michael Douglas) avec Scott Thorson (joué par un Matt Damon au plus haut de sa forme), a été condamné à une exploitation direct-to-video malgré ses têtes d'affiche et un réalisateur émérite, faute d'un financement suffisant pour être distribué convenablement en salles.
Et que s'est-il passé en Extrême-Orient en 2013 ? Alors qu'au mois de juillet les autorités chinoises ont fièrement annoncé leur intention de supprimer la censure préalable des films, une censure économique, plus insidieuse, pèse très légalement et bien plus lourdement sur toutes les productions étrangères, la politique des quotas limitant chaque année le nombre de films étrangers autorisés à être exploités en salles. Une exception culturelle qui, par souci de protéger les productions nationales, a par exemple empêché la sortie de Moi, Moche et Méchant 2, de Chris Renaud, malgré l'insistance d'Universal Pictures. On se souvient que The Croods, de Jim Sanders, avait déjà été déprogrammé en 2012 pour les mêmes raisons deux semaines avant sa sortie dans l'empire du Milieu. Au fil des ans, les grands studios américains ont donc appris à composer et à anticiper les préoccupations d'un marché très fermé mais qui a généré à lui seul près de 3 milliards de dollars de recettes en 2012 soit une augmentation de 36 % par rapport à l'année précédente. Du coup, dans World War Z, Marc Forster a dû réécrire un scénario décrivant la dévastation du monde par des hommes devenus zombies après les ravages d'une épidémie foudroyante trouvant son origine... en Chine ! Mieux encore, dans Iron Man 3, les studios Disney-Marvel ont même demandé au réalisateur Shane Black, de tourner une fin alternative pour la Chine, mettant en scène l'actrice Fan Bingbing et ainsi s'attirer les faveurs de millions de spectateurs chinois et des autorités gouvernementales, étant précisé qu'Iron Man 3 a été coproduit avec le géant chinois DMG Entertainment pour un budget total avoisinant les 200 millions de dollars... Un bon moyen de contourner la politique des quotas. Mentionnons enfin l'interdiction d'exploitation en Chine, en décembre 2013, du dernier film de Jia Zhangke, A Touch of Sin, prix du meilleur scénario au dernier Festival international du film de Cannes. Une décision des autorités chinoises qui a surpris tout le monde, Jia Zhangke expliquant, assez confiant, au journal Libération le 24 juillet que son film, décrivant une Chine au bord de l’implosion sociale, avait néanmoins réussi à passer la censure chinoise : « Je perds un temps fou à négocier avec la censure, mais j’y suis obligé parce qu’il est nécessaire que mes films soient vus en Chine. Je négocie néanmoins pour ne pas faire de compromis. » En Chine, rien n'est jamais acquis.
En Corée du Sud, les scènes incestueuses entre mère et fils du film Moebius, de Kim Ki-duk, ont dû être très sérieusement remontées. Malgré quelques coupures, le film a d'abord été menacé par le Korea Media Rating Board (KMRB) : « L’histoire et le contenu du film sont extrêmement violents, terrifiants et dangereux pour un public non averti. L’expression insociable et contraire à l’éthique d’une activité sexuelle entre membres d’une même famille donne lieu à une exploitation dans un nombre limité de salles. » Censeur malgré lui, le réalisateur a exprimé sa colère dans l'édition du Hollywood Reporter du 18 juin 2013 : « Je passe le temps avec le sang qui se tarit dans les veines et je prépare encore un réexamen en coupant mon film comme si je coupais ma chair. » Finalement, après trois passages devant la Commission, une trentaine de plans – représentant environ 2'30" – a été supprimée pour permettre au film d'être exploité en salles. Notons par ailleurs que Le Transperceneige (Snowpiercer), du coréen Joon-ho Bong, aurait été censuré de 20 minutes par Weinstein Company, le distributeur du film aux États-Unis, « pour lui donner plus de rythme que dans la version originale ». Selon les propos du journaliste Tony Rayns, rapportés par Première le 6 août dernier, Harvey Weinstein aurait ainsi demandé au réalisateur de The Host « de faire en sorte que le film soit compris aussi bien par des gens de l'Iowa que de l'Oklaoma » ! Une censure qui renvoie directement à celle d'Albator, Corsaire de l'espace (Space Pirate Captain Harlock) de Shinji Aramaki, le site Animeland.com affirmant en octobre dernier, que la version internationale du film aurait été raccourcie de 15 minutes « afin de gagner en rythme et de l'adapter aux habitudes cinématographiques du public occidental. »
En Afrique du Sud, Of Good Report, de Jahmil X. T. Qubeka – racontant l'histoire d'une élève de 16 ans courtisée par son professeur et contenant des scènes de sexe non simulées – qui devait ouvrir le 34ème Festival international du film de Durban en juillet dernier, a d'abord été interdit de projection par le Federal Publication Bureau (FPB) pour pédopornographie avant d'être réhabilité en appel par le Film and Publication Appeal Tribunal (FPAT). Finalement interdit aux -16 ans, le film a été autorisé à clôturer le festival.
Achevons ce tour du monde de la censure au cinéma en 2013 en évoquant deux affaires récentes. Arrêtons-nous d'abord un instant sur le scandale provoqué par deux des affiches italiennes du dernier film de Steve McQueen, 12 Years a Slave (12 ans d'esclavage), qui sortira sur les écrans français le 22 janvier 2014 et qui raconte les douze années de calvaire d'un Noir enlevé dans l’État de New York au XIXe siècle, puis vendu comme esclave pour travailler dans les champs de cotons du sud des États-Unis. Selon le site Le Monde.fr du 26 décembre dernier, Lionsgate aurait exigé le retrait des affiches italiennes du film « jugées racistes par plusieurs observateurs ». Elles mettent au premier plan les visages et noms de Brad Pitt et Michael Fassbender, qui en réalité n'ont que des rôles très secondaires, et en plus petit, en bas à droite, la silhouette du comédien noir Chiwetel Ejiofor, acteur principal de 12 Years a Slave, alors que l'affiche originale le montre seul, de profil, en train de courir. Si BMI, le distributeur italien du film, tente de justifier son initiative par l'idée d'attirer les spectateurs avec des acteurs plus connus que Chiwetel Ejiofor, d'autres y ont vu une démarche raciste suscitant la réaction immédiate de Lionsgate : « Les affiches de 12 Years a Slave représentant Brad Pitt et Michael Fassbender récemment publiées en Italie, n'étaient pas autorisées ni validées par les producteurs ou les propriétaires du film » et d'ajouter qu'une enquête est encours et que des mesures ont été prises « pour arrêter la distribution de toute affiche non autorisée et faire enlever celles déjà en place ».
Terminons avec « l'affaire Tomboy ». En France, diffusé depuis septembre 2012 aux élèves du primaire dans le cadre du dispositif « École et cinéma », Tomboy (2011) de Céline Sciamma, fait l'objet de vives critiques de la part de certains parents d'élèves qui exigent son retrait du programme pourtant validé par le ministère de l'Éducation nationale. En effet, depuis l’automne dernier, comme le rapporte Le Monde dans son édition du 21 décembre, le film qui raconte l'histoire touchante d'une petite fille qui se fait passer pour un garçon et entretien des relations ambiguës avec une camarade, choque et fait l’objet d'une pétition exigeant l'arrêt de la diffusion du film pourtant déjà projeté à plus de 47 000 élèves de classes de CE2, CM1 et CM2. Selon les statistiques « École et cinéma », 79 % des enseignants parisiens ont pourtant jugé que le film était « très intéressant » d’un point de vue cinématographique et pédagogique. Rappelons que Tomboy, sélectionné au festival de Berlin, avait réalisé 350 000 entrées dans les cinémas français.
Pour commander le fanzine : ICI.
C’est un cas de saison que le juges du Tribunal fédéral (TF), la plus haute instance helvétique, ont récemment tranché. Un couple gay du village de Möhlin (AG) est sous le coup d’une plainte de ses voisins. Ces derniers sont dérangés par les illuminations qui ornent la maison: des spots de tous côtés, des fenêtres bardées de loupiotes et des guirlandes lumineuses suspendues partout, de la porte du garage aux arbres environnants. Le dispositif reste allumé de novembre à février, de 17h à 1h du matin.
Prétexte
Les tribunaux locaux ont conclu que cette orgie de lumière était excessive, et prié les deux hommes de débrancher dès 22h, sauf autour de Noël. Mais ces derniers n’étaient pas satisfaits, et ils ont porté l’affaire jusqu’au TF. Selon eux, les lumières ne sont que le prétexte que les voisins ont trouvé pour les harceler à cause de leur homosexualité. Leur présence dans le village gênerait certains villageois. Le TF n’a pas tenu compte de cet argument: il a confirmé les verdicts précédents sur la base des recommandations de l’Office fédéral de l’environnement sur la pollution lumineuse.
Les enfants arrivent le vendredi soir. La grande arrive toute seule. Normal elle est grande. je vais chercher la petite en sortant du travail chez son père. Autant V/vous dire que la vie est pas pareil que la semaine. Donc toute N/notre vie est chamboulée. C’est drôle. Tout se remue ménage. Toute cette organisation. La vie du week-end est totalement différente de la vie de la semaine. Déjà je mange à table, avec tout le monde. je vais aux toilettes comme tout le monde. Sauf que je dis avant pipi et Monsieur répond oui. Les enfants comprennent que je préviens, un truc du genre « me cherchez pas je suis aux toilettes ». Et bien sur je ne me déshabille pas, je ne vie pas toute nue. sniffff. Une vrai vie de vanille mais je ne pourrai me passer de ses instants avec mes filles. O/on se lève le samedi, ou plutôt la petite N/nous réveille et O/on petit déjeune, O/on se prépare et hop O/on l’a conduit à l’équitation, et pendant qu’elle tourne en rond sur son poney, N/nous O/on est au chaud au macdo. miamm. O/on fait ensuite les courses, du rangement et des balades et les devoirs. O/on réparti les devoirs en deux parties. Le samedi et le dimanche. Cela doit être un moment de plaisir. Si elles refusent de faire preuve de bonne volonté O/on arrête tout. je n’ai pas envie de me battre pour les devoirs. Apprendre est important mais cela ne doit être aucunement une corvée. Quand viendra la fin de l’été O/on ira cueillir des noisettes. miammm. O/on est bien tous les 4. La grande ne vient pas systématiquement, comme elle est en internat la semaine, elle va chez son père le week end. Un coup moi, un coup son père bio, un cou mon ex qu’elle appelle toujours papa aussi. Donc pour les détracteurs, non N/nous ne faisons pas tout et n’importe quoi devant les enfants, N/nous sommes des adultes responsable.Et N/nous aimons les filles, N/nos filles. Bien sur comme toute vie de famille il y a des inconvénients mais je ne connais aucun mode de vie qui n’a pas ses inconvénients. j’ai besoin d ma vie chocolat mais j’ai aussi besoin de ma vie vanille. C’est mon équilibre. Mes ambitions m’ont menées ou je suis maintenant, mais ces mêmes ambitions ont aussi développer se besoin de soumission et d’abandon. je ne cours pas après une vie vanille mais pour mes filles je, N/nous N/nous adaptons à merveille.
Anna Margarita Albelo, réalisatrice cubano-américaine, a eu l’idée de mettre sa mère devant les scènes de sexe de « La Vie d’Adèle » et de la filmer. Les ébats amoureux entre les deux personnages féminins du film d’Abdellatif Kechiche ont fait polémique.
La maman rit, s’affole, se ressert un cocktail de temps en temps, rigole de la souplesse des deux actrices. La vidéo, repérée par le site Yagg, fait écho à celle du magazine Posture où quatre lesbiennes jugent « ridicules et même pas vraiment réalistes » les scènes de sexe de la Palme d’Or 2013.
Depuis quelques semaines, la polémique fait rage au Royaume-Uni. Plusieurs fournisseurs d’accès à internet ont appliqué les préconisations du Gouvernement quant aux blocage de sites pornographiques dits «offensifs». Au-delà du caractère discutable de ces mesures, l’opération s’est soldée par un cafouillage général. La presse britannique a rapporté que les «protections» mises en place ne fonctionnaient pas. Des sites hard continuent d’être accessibles, tandis que de des portails consacrés à l’éducation sexuelle et à la violence conjugale ou destinés aux victimes de viol ont disparu du web.
Entreprise modèle contre la discrimination
Les sites de soutien aux personnes LGBT ou d’infos sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ont subi le même sort. Ce qui a poussé Gay Star News à s’intéresser de plus près aux systèmes employés pour censurer certains sites. Et surprise: parmi eux figurent SonicWall, un produit proposé par Dell. Cette entreprise informatique basée au Texas a été distinguée pour son attitude LGBT-friendly. L’ONG américaine Human Rights Campaign lui a même décerné la plus haute note pour sa politique antidiscrimination.
SonicWall, relève Gay Star News, permet à des entreprises ou à des institutions (des lycées ou des universités, par exemple) comprend parmi ses options le blocage de tout site internet comprenant du contenu LGBT, y compris les portails d’aide aux personnes en détresse. On peut aussi s’en servir pour refuser l’accès aux sites parlant de religion, entre autres.
Langue de bois
Le site LGBT britannique a mis Dell au pied du mur: si un tel filtre est acceptable, pourquoi pas en proposer un qui viserait les minorités ethniques ou les femmes? a-t-il suggéré. Il a aussi interrogé la porte-parole de la firme américaine sur la légalité de ce type de blocage. La réponse de l’entreprise fleure bon la langue de bois: «Notre objectif est de fournir des choix à nos clients, de leur permettre d’accéder à ce dont ils ont besoin afin d’assurer un environnement productif et efficace à leurs utilisateurs. Nous n’émettons aucun jugement quant au choix de filtres.» L’entreprise a refusé d’éclaircir davantage sa position. «Cette censure est totalement incompatible avec des firmes qui assurent être gay-friendly, commente le créateur d’un site gay. Pensez à ce qui se passe en Russie – l’effet est de réduire aux silences les voix LGBTI, de les empêcher de s’unir et de s’entraider.»
A noter que d’autres compagnies contactées par Gay Star News ont accepté de revoir leurs options. C’est le cas de Trend Micro, une compagnie travaillant avec Cisco Systems au filtrage du web.
Le Monde.fr nous révèle aujourd'hui le scandale déclenché par deux affiches italiennes du dernier film de Steve McQueen, 12 Years a Slave (12 ans d'esclavage), qui sortira sur les écrans français le 22 janvier 2014 et qui raconte les douze années de calvaire d'un Noir enlevé dans l’État de New York au XIXe siècle, puis vendu comme esclave pour travailler dans les champs de cotons du sud des États-Unis. Selon le site Internet du célèbre quotidien du soir, Lionsgate aurait exigé, mardi 24 décembre, le retrait des affiches italiennes du film "jugées racistes par plusieurs observateurs". Elles mettent au premier plan les visages et noms de Brad Pitt et Michael Fassbender, qui en réalité n'ont que des rôles très secondaires, et en plus petit, en bas à droite, la silhouette du comédien noir Chiwetel Ejiofor, acteur principal de 12 Years a Slave, alors que l'affiche originale le montre seul, de profil, en train de courir.
Si BMI, le distributeur italien du film, tente de justifier son initiative par l'idée d'attirer les spectateurs avec des acteurs plus connus que Chiwetel Ejiofor, d'autres y ont vu une démarche raciste suscitant la réaction de Lionsgate, même si le studio s'en défend : « Les posters de 12 Years a Slave représentant Brad Pitt et Michael Fassbender récemment publiés en Italie, n'étaient pas autorisés ni validés par les producteurs ou les propriétaires du film » explique Summit Entertainment, une filiale de Lionsgate, dans un communiqué et d'ajouter qu'une enquête est encours et que des mesures ont été prises "pour arrêter la distribution de toute affiche non autorisée et faire enlever celles déjà en place".
Coup publicitaire maladroit ou volonté raciste ?
La semaine il n’y a que Monsieur et moi. Alors quand je rentre le soir, je me mets toute nue. En ce moment comme il fait chaud c’est agréable et quand il fait froid j’ai mon truc difforme que j’appelle ma papouette, un truc un laine. il faut dire que l’appartement est petit doncy afait toujours bon. un peu sombre en été car N/nous habitons au rez de chaussé. Cela permet à mon chat de se faire la belle, en passant par la fenêtre. j’aime bien me mettre dans le canapé. je travaille sur le blog ou sur le site. Monsieur travaille à côté de moi. Puis vient le moment du repas. Monsieur va faire le cuisine. Parfois je le suis, parfois je reste dans le canapé. Monsieur trouve que je mange trop vite, alors pour me faire manger doucement, Il me donne à manger. Ensuite N/nous continuons à travailler pour Les Anges Déchues mais je regarde aussi les prix des appartements. j’ai des projets et je m’y tiens. L’année passe vite comme à son habitude, donc il faut préparer la Nuit Dèmonia, le Bal des Supplices, le Salon Fetish & international de Bruxelles. Bref beaucoup de travail pour cette fin d’année 2011. Parfois Monsieur n’a pas eu le temps de faire les courses, alors je l’accompagne, j’aime bien flâner dans les magasins. Quand j’ai faim j’ai envie qu’Il achète tout le magasin. Mais une fois à la maison j’ai pu envie de manger la moitié des trucs. Quand j’ai pas faim, j’ai envie de rien, donc s’Il devait attendre sur moi O/on aurait tout et n’importe quoi ou rien à manger. Bref Il m’écoute pas et Il a bien raison. O/on a pas le temps de s’ennuyer. IL y a toujours quelque chose à faire pour Les Anges Déchues, pour le petplay. Le matin Monsieur se réveille en même temps que moi voir avant moi car je traine. Il me fait couler mon bain et prépare mon petit déjeuner. j’ai du mal à me lever le matin. En même temps il est difficile d’être du soir et du matin. je ne suis pas constante. j’ai des périodes ou je peux travailler non stop 14h par jour et d’autres ou je suis pas productive. Une fois rentrée le soir j’ai pu envie de bosser. Monsieur Lui est toujours constant c’est une de ses forces. j’ai trop tendance à me laisser guider par mon instinct. Cela fait partie des choses que je dois corriger, ou plutôt améliorer. Soit N/nous sortons pour faire les besoins soit Monsieur me sort mon récipient. Récipient qu’il doit nettoyer à chaque fois. j’aime bien ma nouvelle gamelle, c’est une belle assiette creuse, je peux manger sans rien laisser dedans. je me sens moins frustrée. La vie est agréable. Quand N/nous sommes que tous les D/deux N/nous sommes au calme. L’atmosphère est propice pour la créativité. N/nous vivons uniquement l’Un pour l’autre.
Vu sur Première classe, Jean-Baptiste Seigneuric
Un voyageur cherche une place dans un train. Il en reste une, en première classe, occupée seulement par les pieds d’une jeune femme qui semble endormie. Le thème de la rencontre dans un train est si souvent utilisé en littérature érotique… et pourtant, j’ai lu avec Première classe quelque chose de neuf. Il ne s’agit […]
Cet article provient de Littérature érotique
C’est chez elle une tradition du temps des fêtes et qui suis-je pour m’opposer aux traditions?
Elle plonge la main dans la cruche en tournant la tête vers le côté et en fermant les yeux, sûrement pour me prouver qu’il n’y a pas la moindre possibilité de triche. Moi, je regarde ses doigts longs, fins et gracieux brasser les morceaux de papier. Elle finit par en tirer un, me jette un regard lourd de sous-entendus en soulevant un sourcil, déplie le papier puis lit à haute voix :
«Forniquer. Longuement. Comme les visons en rut.»
Elle me prend alors par la main et m’entraîne vers la chambre, vers ce lit où tous les manteaux on été déposés, au son des applaudissements et des cris enthousiastes de la parenté rassemblée.
Vu sur Piano, Julie Derussy
Je m’étonnais, lorsque les trois derniers titres érotiques des éditions L’ivre-Book sont parus, qu’avec Isa, été 93, vendu 0,99€, figurent deux titres à prix moindre. A présent que ces deux titres ont pris place sur ma liseuse, j’en comprends la cause : ces textes sont en effet particulièrement courts. Dix pages pour Piano de Julie Derussy […]
Cet article provient de Littérature érotique
Bien que N/nous assumions totalement N/notre mode de vie. N/nous prenons des précautions, car les enfants sont fragiles. Ils ne doivent pas être exposés à n’importe quoi. Ils n’ont pas suffisamment de maturité pour comprendre que le monde est ni blanc ni noir. Les enfants ne comprennent pas les subtilités. Peut être ne veut rien dire. C’est oui ou c’est non. Mes filles je les éduque pour que plus tard elles soient bien dans leurs peaux. Une tête bien faite et bien pleine. je prend en compte leurs caractères, elles sont différentes. Même si je n’ai rien a reprocher à N/notre mode de vie, elles sont trop jeunes pour comprendre la relation que Monsieur Laurent du 80 et moi avons. N/nous les laissons grandir et N/nous ne mettons pas des idées dans leur tête. Dans la vie il y a un temps pour chaque chose. La petite a du apprendre à vivre avec la séparation de ses parents. Son père et moi avons réussi, même si parfois elle déplore cet état de fait. Mais en même temps elle a totalement adopté Monsieur Laurent du 80. Pour la grande c’est différent, j’avais déjà quitté son père auparavant, et elle était et est toujours dans sa crise d’adolescence. Elle dit donc apprendre à devenir une adulte. Passage difficile. Mais pas impossible, N/nous sommes nombreux à être passé par là.
A l’approche de Noël, les sites porno s’enrichissent d’une rubrique qui fait honneur à l’esprit de Noël, intitulée « Mery-X-Mas », « XXX Christmas » ou « Miss Santa Fucking » et généralement garnie de filles à poil et à bonnet rouge.
Chaque année, le phénomène prend de l’ampleur, ne laissant pas de nous interroger sur l’étendue des fantasmes qui agitent la population et sur ceux qui font des sous avec cette population.
La Mère Noël en chaleur recoupe plusieurs bons clichés sexistes. D’où notre question : dans la vraie vie, les gens se font-ils vraiment plaisir avec des bonnets...
A l’approche de Noël, les sites porno s’enrichissent d’une rubrique qui fait honneur à l’esprit de Noël, intitulée « Mery-X-Mas », « XXX Christmas » ou « Miss Santa Fucking » et généralement garnie de filles à poil et à bonnet rouge.
Chaque année, le phénomène prend de l’ampleur, ne laissant pas de nous interroger sur l’étendue des fantasmes qui agitent la population et sur ceux qui font des sous avec cette population.
La Mère Noël en chaleur recoupe plusieurs bons clichés sexistes. D’où notre question : dans la vraie vie, les gens se font-ils vraiment plaisir avec des bonnets...
Les Anges Déchues c’est N/notre bébé. Mais c’est un bébé envahissant. Comme N/notre appartement est petit, N/nous devons tout sous traité au niveau de la fabrication, autant dire que l’on gagne peu. Surtout que N/nous voulons de la qualité et la qualité cela coute cher. Donc fini les soirées à buller à la maison. Il faut, une fois la journée de travail fini s’atteler pour Les Anges Déchues. Pour les show il a fallut faire les accessoires. Certes c’est Monsieur qui fabrique tout. Mais moi je gère l’aspect commercial, marketing, communication. Heureusement N/nous sommes plein d’énergie mais N/nous laissons N/notre vie de côté. Le blog demande des recherches, d’y consacrer du temps. Certes N/nos efforts sont payant car N/nous avons tout de suite trouvé un public mais parfois je me sens très fatiguée. j’essaie en parallèle de constituer un dossier pour acheter un appartement plus grand mais je me heurte à la rigidité des banques. Les banques regardent l’année 2009 qui n’a pas été bonne, j’ai fait des mauvais choix et je l’ai payé cher. j’ai embauché deux personnes qui après la formation m’ont laissé tombées. Former quelqu’un à un coût, et je n’ai pas pu les rentabiliser donc mon CA et par conséquent ma rémunération à baissée l’année suivante. Même si cela est loin les banques vu que j’exerce en profession libérale me demande mes 5 derniers bilans. Et tout les prétextes sont bons pour ne pas avoir à me prêter l’argent dont j’ai besoin. Quand à l’ouverture d’un compte en banque pour Les Anges Déchues je n’en parle même pas. Le CIC m’a même expliqué que leurs responsables sont tellement cons qu’ils ont refusé d’ouvrir un compte à la boutique de lingerie de Clara Morgane, parce qu’ils ne veulent pas que leur image soit associée à ce type de commerce. Donc adieu le contrat VAD (vente à distance) il n’y aura que Paypal. je travaille beaucoup mais j’investis beaucoup dans N/notre bébé. Le site qu’il a fallut entièrement recommencer. Le premier site ne permettait pas d’acheter en ligne. Et il était impossible de le transformer. Donc il a fallut tout recommencer. les prototype qui coutent cher. Pour faire un manteau, il faut déjà faire le dessin, puis du dessin il faut faire le patron, et enfin du patron faire le modèle. Ensuite aller voir un professionnel. Qui refait un patron et du patron il faut le modèle définitif ou pas. Car c’est lors de l’essaye que l’on se rend compte de ce qui va et de ce qui va pas. Et j’ai créé 3 manteaux. Le manteau en cuir pour les sorties fétish et dans les bois en été. Le manteau en fourrure pour les sorties dans les bois en hiver. Le manteau en daim pour les sorties au printemps et en automne dans les bois Bref tout ceci demande du temps et de l’argent. Conclusion Les Anges Déchues N/nous prennent N/nos soirées, N/nos week end, N/nos vacances. O/on s’endort avec et O/on se réveille avec. je suis sa chienne depuis plus de 2 ans et je n’ai pas eu la cérémonie des anneaux. La fatigue fait qu’il y a parfois des tensions entre N/nous. Le soir quand je suis totalement épuisée, je suis irritable et je deviens insupportable. Monsieur ne comprend pas que ça arrive brutalement. En faite Il ne voit pas les signes avant coureur. Ces signes qui montrent que je vais bientôt craquer. N/nous sommes en 2011, N/nous voyageons beaucoup pour promouvoir N/nos créations. Chercher des magasins qui acceptent de vendre N/nos produits. Découvrir des soirées en dehors de la France pour s’amuser mais aussi pour montrer ce que signifie le petplay. Une vraie vie de Bohème. Monsieur aussi est fatiguée. je participe de plus en plus à la vie à la maison. Depuis ces soucis de santé, je suis plus attentive. Lui aussi quand Il est fatigué, Il est moins patient. je commence à le connaître de mieux en mieux. Oui je peux le dire, je L’aime de plus en plus.
Réalisé par Robert Nathan, Lucky Bastard est un mélange entre thriller et film d’horreur type found footage, sauce porno : l’action de Lucky Bastard se déroule dans la fameuse San Fernando Valley. Le film nous raconte l’histoire de Dave, l’archétype du mec inoffensif, timide et trop gentil. Le sympathique Dave a gagné un concours organisé par un site Internet appelé Lucky Bastard. Son gros lot : coucher avec Ashley Saints, porn star de son état. Bien sûr, tout est filmé. Mike, l’organisateur du concours, compte bien gagner beaucoup d’argent avec le film qu’il va tirer de cette rencontre – quitte à humilier le fragile Dave. Au fond, c’est même l’idée principale de Lucky Bastard. Contrairement à Ashley, Mike ne s’inquiète pas une seule seconde de la santé mentale clairement instable de l’heureux élu. Tant pis pour lui ! Tout ce qui compte, c’est le spectacle. Bien sûr, piégé par les caméras et ridiculisé par Mike et toute son équipe, Dave finit effectivement par péter un câble…
Cliquez pour voir la bande-annonce non censurée
La première projection de Lucky Bastard aura lieu à New York, le quatorze février prochain. C’est à dire pour la Saint-Valentin, c’est tellement romantique ! Le film, classé NC-17, est strictement réservé aux adultes. On est donc en droit d’attendre de véritables scènes pornos. Du sang, des nichons, du frisson et un psychopathe, il y a de quoi faire un véritable Pornormal Activity. Lucky Bastard a ce qu’il faut pour être une bonne surprise, ou un film digne des MTV Creeps.
Il y a quelques jours, Indiewire.com a révélé l’affiche du film :
Niveau films qui s’inspirent de l’industrie pornographique, après Lovelace (teeellement profond), nous avons quelques suggestions à vous faire.Voici une petite liste de purs produits du septième art qui méritent bien un paquet de pop corn (ou deux, à vous de voir) :
Au Tag Parfait, on tient à ce que vous passiez du bon temps devant votre écran.
Traduit de l’anglais depuis cet article par Le Serbe
Jezebel, la partie « célébrité, sexe, mode pour femmes, sans brushing » du conglomérat Gawker, propose à James Deen de s’exprimer dans ses pages. La rédaction a ouvert une adresse mail au nom de l’acteur pour que chacune et chacun posent les questions qui taraudent son âme de fappeuse, de fappeur.
James Deen est un gentil garçon, j’imagine qu’il répondra à tout le monde avec son humour tout aussi percutant que l’engin qui l’a rendu célèbre. L’adresse, la voici : jamesdoesjezebel@gmail.com
Entre deux tranches de foie gras et une volée de Pyrénéens frappés, vous trouverez bien le temps de convoquer vos meilleures notions d’anglais afin de savoir si les chats de Deen vont bien, s’il compte venir en France pour tourner avec le Tag, si Stoya ronfle, etc. Les réponses devraient être publiées après les vacances.
Personnellement, j’ai deux questions. En premier, j’aimerais connaître la signification de cette étrange image postée ce jour par Danny Wylde. James Deen commencerait-il à choper la grosse tête et prendrait-il un plaisir narcissique et pervers à coucher avec lui-même ?
James Deen x 4
En second et pour finir, quand a-t-il prévu d’arrêter sa carrière ? Parce que j’en ai ras le bol de sa génialitude, le mec est parfait, y en a marre.
Forêt de moules – crédit Camille
Avec French Coqs, le « redressement productif » français n’a jamais aussi bien porté son nom. A la fin de cet été, j’ai reçu ce mail dans ma boîte : « Je vais lancer un service en ligne de « reproduction d’organe (mâle) » dans n’importe quelle taille grâce à l’impression 3D. Ca s’appellera Photocopine et le principe sera très simple : à partir de 3 à 5 photos, je réalise un modèle 3D de ‘Monsieur’. Je fabriquerai ensuite un moule en 3D dans la taille que le/la client(e) désire, entre 10 et 35 centimètres. »
Le logo de French Coqs – capture d’écran
Je me souviens alors immédiatement de mon article sur le moulage de bite, qui avait affolé les services juridiques de l’Express et la société des journalistes (pourquoi pas le Comité d’Ethique ?) et me dis qu’il faut vivre avec son temps. Puisque l’heure est à la fabrication maison grâce à une imprimante 3D, au « made in France » et à l’artisanat re-brandé « tricolore » (tel le Slip français), je me dois de me renseigner sur Photocopine. Et que quitte à ce qu’on m’ait justement reproché un certain mauvais goût à parler de bite pour la fête des pères, autant enfoncer le clou à Noël. D’autant que ça peut toujours servir d’idée cadeau de noël improbable de dernière minute (coucou Renée).
Ingénierie 3D
C’est donc la version 2.0 de la reproduction de phallus que propose la société French Coqs avec son produit phare, la Photocopine. Voilà qui devrait plaire à ceux qui veulent s’offrir la possibilité de jouer avec leur double. Ou pourquoi pas, ériger à leur compagnon un souvenir de sa grande forme.
Ceci est une banane. Pour voir un sexe masculin modélisé en 3D, cliquez dessus (à vos risques et périls) – flickr/robin_25
Comment cette idée saugrenue est-elle née dans l’esprit de Guillaume ? « Ca m’est venu à une soirée, quand une fille m’a parlé des kits de moulage parce qu’elle voulait profiter de son mec même en son absence et dans différentes tailles selon son appétit. Ca m’a intéressé, je me suis penché sur la question. J’ai découvert un marché du sextoy inondé de produits de basse qualité fabriqués en Chine et vendus ici à des prix exorbitants. »
Mais quel est l’intérêt de cette méthode 3D à partir de photos quand il existe déjà des kits de moulage ? « L’avantage c’est qu’il n’y a pas besoin de la garder dure pendant 2 ou 3 minutes dans un liquide tiède : tout le monde n’y arrive pas forcément. Ca rend aussi possible de le faire tout seul en se prenant en photo, alors qu’avec les kits il faut être au moins deux voire trois. Et la taille finale du sextoy moulé en 3D n’est pas forcément à l’échelle 1:1, on peut choisir de s’agrandir ou de se miniaturiser. »
Auguste donne toujours de sa personne
Pour confirmer tout ça, il me fallait un test grandeur nature. J’ai refait appel à Auguste, qui n’avait pas hésité à se mouiller pour se faire reproduire l’année dernière. Au départ, Auguste avait une petite réticence sur le fait de transmettre des photos de son sexe à un inconnu. « Evidemment, tout sera confidentiel et anonymisé, pas question d’exploiter ces photos de quelque manière que ce soit ! » m’assure Guillaume. Auguste finit par se lancer : « de toutes façons, la NSA et le gouvernement ont déjà accès à ces photos de ma bite via mon compte gmail, je n’en suis plus à ça près. »
Il a quand même fallu 4 essais photographiques à Auguste pour obtenir un résultat probant : trop floues, pas le bon angle… Ce sont les aléas des bêta-testeurs. Grâce à cette mise au point, le site de Photocopine est du coup très explicite sur le cahier des charges des clichés : une vue du dessus, et deux vues de profil (une de chaque côté).
Après une modélisation en 3D par un designer, vient le temps de l’impression du moule et du remplissage de silicone. French Coqs porte un soin particulier au choix des matières afin que leur texture soit douce et 100% respectueuses de la santé.
Casser laaaaaa biiite
Auguste a ainsi reçu ses doubles encore non démoulés et a pu avoir la joie de briser le moule lui-même. « C’était drôle de casser ma propre bite sur le plancher avec un marteau » dit-il. Chacun ses fantasmes.
Moulage à l’identique ou design farfelu
Le résultat est assez bluffant de réalisme, que ce soit la reproduction à l’échelle 1 :1 ou l’agrandissement. « On dirait un totem », d’après le testeur en chef. En effet Auguste a maintenant une forêt de ses verges, qu’il peut disposer sur un plateau lorsqu’il reçoit des invités. Sacré Auguste.
Si vous voulez aussi vous improviser designer de sex-toy, le site vous propose aussi de dessiner votre propre profil de gode ou de plug et de le fabriquer pour vous. Ca peut aussi être utile si vous voulez faire une surprise personnalisée à votre partenaire ou si vous n’arrivez pas à prendre son sexe en photo à son insu.
French Coqs a étudié tous les moyens pour améliorer ses impressions. Outre sa propre imprimante 3D expérimentale, leur service passe par un prestataire français lui permettant d’imprimer dans de plus grandes quantités. Et trouver ce dernier ne fut pas une mince affaire, car les premières entreprises contactées étaient gênées aux entournures lorsqu’il fallait imprimer des verges. De même, l’ouverture d’un compte en banque ou d’un compte Paypal se sont révélées problématiques. « C’est très exaspérant une telle hypocrisie de la part de gens qu’on retrouverait probablement à des soirées échangistes avec un petit masque sur le nez pour ne pas que Dieu les reconnaisse. »
Sur ce joyeux Noël à tous, et particulièrement à Eric Mettout et à tout le service juridique de l’Express (qui je l’espère cliquera sur la banane).
Lire aussi : A la fête des pères, offrez-lui un mako-moulage de sa bite!
Lire aussi : Impression 3D à la Poste : n’insérez pas ces objets n’importe où!
(Décembre, c’est le joyeux temps des reprises. En voici une de 2010, fraîchement rééditée pour vous.)
C’était la soirée de Festivus, un peu avant minuit, à l’heure où tous les esprits s’échauffent, même ceux des souris. La perche d’aluminium, préalablement extirpée de l’entretoit où on l’avait rangée l’an dernier, trônait fièrement, dépourvue de cotillons et de clinquant (qui sont, comme chacun sait, beaucoup trop agaçants) au centre du salon. Sur la table, gisaient les reliefs du repas et il ne restait que des miettes du traditionnel gâteau surgelé McCain décoré avec amour avec des M&M’s par la maîtresse de la maison. Tous avaient bien mangé, avaient un peu trop bu, lorsque Magali, l’hôtesse, se leva le verre à la main et lança les festivités.
— La tradition de Festivus commence avec la formulation des griefs, dit-elle, d’une voix légèrement empâtée par l’alcool. J’ai un tas de problèmes avec vous tous et c’est maintenant que vous allez en entendre parler! À commencer à toi, Daniel. Nous deux, c’est fini. Je te quitte.
Le pauvre Daniel faillit s’étouffer dans son verre de Caballero de Chile.
— Quoi?
— Ne fais pas cette tête. J’ai seulement décidé de passer à autre chose.
— Mais… mais… qu’est-ce que ça signifie? Qu’est-ce qui te prend tout à coup?
— Je vais être honnête avec toi, Daniel. Côté sexe, c’est parfait, mais nous n’avons rien en commun. Lorsque nous ne sommes pas à poil, nous ne faisons que nous engueuler. Il n’y a aucune vraie intimité entre nous. Je ne veux pas m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Tu me traites comme un morceau de viande!
Daniel jeta sa serviette par terre, frappa la table de ses deux poings et se leva.
— Ne joue pas à la victime, Magali. C’est toi la salope, je te ferai remarquer. «Daniel, baise-moi dans la cabine d’essayage… Daniel, mets-moi les pinces à seins et le bâillon… Daniel, filme-nous et poste le tout sur YouPorn…» Fuck! Je ne savais même pas ce que c’était, l’anulingus, avant que tu me le fasses!
Les invites, en état de choc, écoutaient sans broncher. C’était sans contredit une fameuse formulation des griefs, probablement la meilleure des dix dernières années, du moins depuis la fois célèbre où tante Sonia avait accusé oncle Hector de lui avoir filé les morpions.
— J’admets que tu as raison sur ce point, répondit Magali. Laisse-moi donc reformuler : je ne veux PLUS m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Ça va? Je veux du romantisme ! Je veux un engagement sérieux ! Et ça, je ne peux visiblement pas l’obtenir de toi. On a bien rigolé tous les deux, mais maintenant, c’est terminé.
Daniel s’effondra sur sa chaise.
— Tu es sérieuse?
— On ne peut plus sérieuse.
Il y eut alors un long moment se silence. Un silence magique, comme il ne peut y en avoir qu’à Festivus.
— Qu’est-ce que tu dirais d’un quickie avant que je fasse mes valises? demanda Daniel avec hésitation.
— Oui, bien sûr, répondit Magali, une lueur maligne dans les yeux.
Se déroula alors l’exploit de force le plus impressionnant de toute l’histoire de Festivus.
(Décembre, c’est le joyeux temps des reprises. En voici une de 2010, fraîchement rééditée pour vous.)
C’était la soirée de Festivus, un peu avant minuit, à l’heure où tous les esprits s’échauffent, même ceux des souris. La perche d’aluminium, préalablement extirpée de l’entretoit où on l’avait rangée l’an dernier, trônait fièrement, dépourvue de cotillons et de clinquant (qui sont, comme chacun sait, beaucoup trop agaçants) au centre du salon. Sur la table, gisaient les reliefs du repas et il ne restait que des miettes du traditionnel gâteau surgelé McCain décoré avec amour avec des M&M’s par la maîtresse de la maison. Tous avaient bien mangé, avaient un peu trop bu, lorsque Magali, l’hôtesse, se leva le verre à la main et lança les festivités.
— La tradition de Festivus commence avec la formulation des griefs, dit-elle, d’une voix légèrement empâtée par l’alcool. J’ai un tas de problèmes avec vous tous et c’est maintenant que vous allez en entendre parler! À commencer à toi, Daniel. Nous deux, c’est fini. Je te quitte.
Le pauvre Daniel faillit s’étouffer dans son verre de Caballero de Chile.
— Quoi?
— Ne fais pas cette tête. J’ai seulement décidé de passer à autre chose.
— Mais… mais… qu’est-ce que ça signifie? Qu’est-ce qui te prend tout à coup?
— Je vais être honnête avec toi, Daniel. Côté sexe, c’est parfait, mais nous n’avons rien en commun. Lorsque nous ne sommes pas à poil, nous ne faisons que nous engueuler. Il n’y a aucune vraie intimité entre nous. Je ne veux pas m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Tu me traites comme un morceau de viande!
Daniel jeta sa serviette par terre, frappa la table de ses deux poings et se leva.
— Ne joue pas à la victime, Magali. C’est toi la salope, je te ferai remarquer. «Daniel, baise-moi dans la cabine d’essayage… Daniel, mets-moi les pinces à seins et le bâillon… Daniel, filme-nous et poste le tout sur YouPorn…» Fuck! Je ne savais même pas ce que c’était, l’anulingus, avant que tu me le fasses!
Les invites, en état de choc, écoutaient sans broncher. C’était sans contredit une fameuse formulation des griefs, probablement la meilleure des dix dernières années, du moins depuis la fois célèbre où tante Sonia avait accusé oncle Hector de lui avoir filé les morpions.
— J’admets que tu as raison sur ce point, répondit Magali. Laisse-moi donc reformuler : je ne veux PLUS m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Ça va? Je veux du romantisme ! Je veux un engagement sérieux ! Et ça, je ne peux visiblement pas l’obtenir de toi. On a bien rigolé tous les deux, mais maintenant, c’est terminé.
Daniel s’effondra sur sa chaise.
— Tu es sérieuse?
— On ne peut plus sérieuse.
Il y eut alors un long moment se silence. Un silence magique, comme il ne peut y en avoir qu’à Festivus.
— Qu’est-ce que tu dirais d’un quickie avant que je fasse mes valises? demanda Daniel avec hésitation.
— Oui, bien sûr, répondit Magali, une lueur maligne dans les yeux.
Se déroula alors l’exploit de force le plus impressionnant de toute l’histoire de Festivus.
Will.i.am, l’artiste-compositeur-interprète, promeut le site Jacquie & Michel sur NRJ lors de l’émission radio de Cauet qui avait eu lieu juste avant les NRJ Music Awards, le 13 décembre.
Depuis la rentrée 2013, J&M a remis la main sur sa communication et tente de redorer son blason écorné par l’image pas très glorieuse d’une partie de ses productions. Après les lunettes estampillées, les t-shirts débarquent, les sites du groupe font peau neuve et la gestion de la communauté s’améliore. Toutes les mentions J&M sont retweetées, les passages à la télé et à la radio aussi. La tendance sur les stades le dimanche et dans les boites consiste à lancer le célèbre « Merci qui ? » et à attendre la réponse complice.
Cauet, l’animateur libidineux, roule depuis quelque temps pour Jacquie & Michel. À plusieurs reprises, on entend le slogan de la firme à l’esperluette scander dans son émission. Cette fois-ci, il piège will.i.am en lui faisant dire « merci Jacquie & Michel ».
Après le bad buzz sur l’intro d’une vidéo tournée devant un lycée de banlieue parisienne, Cauet ne vient-il pas d’offrir une pomme empoisonnée au site ? Promouvoir du porno à travers la bouche d’un artiste américain de premier plan, voilà qui est risqué. La puritaine Amérique pourrait s’émouvoir, le temps d’une indignation éclair, des paroles de celui qui a fait chanter Work Bitch à Britney Spears.
Will.i.am, l’artiste-compositeur-interprète, promeut le site Jacquie & Michel sur NRJ lors de l’émission radio de Cauet qui avait eu lieu juste avant les NRJ Music Awards, le 13 décembre.
Depuis la rentrée 2013, J&M a remis la main sur sa communication et tente de redorer son blason écorné par l’image pas très glorieuse d’une partie de ses productions. Après les lunettes estampillées, les t-shirts débarquent, les sites du groupe font peau neuve et la gestion de la communauté s’améliore. Toutes les mentions J&M sont retweetées, les passages à la télé et à la radio aussi. La tendance sur les stades le dimanche et dans les boites consiste à lancer le célèbre « Merci qui ? » et à attendre la réponse complice.
Cauet, l’animateur libidineux, roule depuis quelque temps pour Jacquie & Michel. À plusieurs reprises, on entend le slogan de la firme à l’esperluette scander dans son émission. Cette fois-ci, il piège will.i.am en lui faisant dire « merci Jacquie & Michel ».
Après le bad buzz sur l’intro d’une vidéo tournée devant un lycée de banlieue parisienne, Cauet ne vient-il pas d’offrir une pomme empoisonnée au site ? Promouvoir du porno à travers la bouche d’un artiste américain de premier plan, voilà qui est risqué. La puritaine Amérique pourrait s’émouvoir, le temps d’une indignation éclair, des paroles de celui qui a fait chanter Work Bitch à Britney Spears.
Pornhub fait sa pub encore et encore. Les gars de MindGeek (ex Manwin) derrière tout ça ont bien travaillé leur plan marketing. En cette fin d’année, ils nous sortent donc les chiffres du porno en 2013 tirés du blog dédié à leurs « insights ». Cependant, on ne sait pas trop s’ils communiquent les chiffres de Pornhub ou du réseau de tubes qui appartient au groupe aka le Pornhub Network. Le flou plane donc sur ces jolies infographies qui plaisent tant aux rédactions mainstream, mais on va essayer de ne pas trop être dupes.
Le réseau Pornhub est puissant en terme de visiteurs et de présence, mais Xhamster et XVideos jouent aussi les premières places d’après Alexa (redevenu plus crédible depuis leur changement d’algorithme), une analyse du porno sur la seule nébuleuse MindGeek connaitra des limites assez rapidement. Pornhub travaille fort à élargir son audience et à s’affirmer comme la référence du porno gratuit, mais des tubes bien différents gagnent aussi en popularité.
Les rédacteurs du HuffPost ou de BuzzFeed sautillent de joie, le clic leur tend les bras. Ils peuvent écrire légitimement, et sans passer pour des pervers, que la branlette est une activité du lundi, jour de reprise où l’on a bien besoin d’un peu de tendresse manuelle pour braver la semaine qui démarre. Ils en rajoutent avec janvier qui offre aux tubes son mois de fréquentation le plus intense ; là encore, c’est un début, l’année commence et apparemment le courage d’affronter l’avenir doit se trouver dans les slips et les culottes des internautes.
Pornhub avait déjà établi sur de beaux planisphères peints en orange que les grands événements contrevenaient au fap. Noël et le réveillon du Nouvel An ne dérogent pas à cette nouvelle règle des Internets : rule 1110 No fap during big events. No exceptions. Mis à part pour le Japon, qui s’éclate sans complexe pour commémorer la naissance de Jésus.
Les statistiques de Pornhub montrent que la durée de visionnage a augmenté par rapport à 2012. La moyenne mondiale est de 8 minutes 56, les Américains passant le plus de temps avec 10 minutes 39. Everything is bigger in the U.S.A., even fapping. Qu’est-ce à dire ? Regarde-t-on plus de vidéos ou les regarde-t-on plus longtemps ? Vu la durée des vidéos sur le tube (autour de 10 minutes, promotion légale oblige), il est probable que cette augmentation provienne d’une recherche plus longue avant de clore la session et d’effacer l’historique.
On ne peut tirer de conclusion définitive avec ces chiffres, surtout lorsque l’équipe de MindGeek annonce 14,7 milliards de visiteurs pour l’année 2013. Avec environ 2,7 milliards d’internautes terriens, Pornhub capte l’intégralité du marché extraterrestre pour s’enorgueillir d’un tel total. Le vocabulaire choisi nous entube à dessein, il faut comprendre par ce chiffre qu’avec 1,68 million de visites par heure, les mathématiciens du service marketing arrivent à 14,7 milliards de visites dans l’année (soit 40 millions de visites par jour d’après notre calculette), ce qui est énorme certes (cmb), mais qui n’a rien à voir avec le nombre de visiteurs. La fréquentation du tube est donc répétée très souvent pour atteindre cette valeur. Avec les 63.2 milliards de vidéos vues, on peut dire qu’à chaque visite, 4,3 vidéos sont visionnées. Pornhub présente ces données pour le tube seul et non l’ensemble du Pornhub Network.
Le réseau : Pornhub, Youporn, RedTube, Tube8, PornMD, SpankWire,KeezMovies, XTube, ExtremeTube, PornIQ et toutes les versions gay de ces tubes.
Quoi de plus ? Chaque pays favorise sa production locale en tapant sa nationalité dans la barre de recherche. Le ministre du redressement productif prépare déjà un communiqué pour féliciter ses compatriotes. À noter que la troisième place du top français revient à beurette, tag toujours aussi populaire. Signe d’intégration ou d’intolérance, on vous laisse en décider. Le Japon, lui, se montre monomaniaque avec japanese, rien d’autre n’existe, alors que la Grande-Bretagne et le Mexique plébiscitent Lisa Ann et le Brésil s’enthousiasme sur anal. Teen reste le tag numéro 1 dans le monde, belle note d’espoir pour cette jeunesse à qui les âmes chagrines prédisent un avenir désastreux, chômage, pollution, guerre, etc.
Pour terminer, examinons les trois vidéos les plus vues, parlons plutôt d’extraits. En première place, la fausse sex tape de l’inconnue Farrah Abraham. En troisième, un trailer comique Brazzers avec deux étudiantes en médecine un peu stupides. Mais en second, et là on applaudit bien fort le porn, une scène X-Art avec Gigi Rivera, connue comme la muse du jailbait. La planète veut donc du jailbait, des fausses célébrités et du porno rigolo. Force est de constater que le porn des chaînes officielles connaît son petit succès, comme quoi les tubes ne sont pas non plus que des vilains pirates. Clin d’œil appuyé à nos amis chez Dorcel.
Gigi #jailbait Rivera
On résume : les fappeurs et les fappeuses le font davantage le lundi et durant le mois de janvier. Ils prennent plus de temps pour trouver ce qui leur convient. Ils se remettent très souvent à l’ouvrage et matent 4 vidéos et quelques à chaque fois. Ils fappent local en priorité et aiment beaucoup le jailbait et les sex tapes.
Mais surtout la vraie info importante, c’est qu’ils fappent sur mobile et tablette pour à peine moins de la moitié d’entre eux. Vous pouvez dorénavant suspecter tous vos collègues et votre entourage de s’enfermer aux toilettes pour soulager autre chose qu’une vessie trop remplie. Smiley complice très appuyé.
Toutes ces données ne représentent qu’une partie de la consommation de porno gratuit à partir d’un ensemble de sites populaires et dont l’audience provient majoritairement des États-Unis. Les chiffres ne sont pas transparents et semblent bien flatteurs. On attend impatiemment que XHamster fasse sa pub de la même façon, là on rigolera beaucoup plus, mais on les connait, ils ne sont pas du genre à répondre aux mails. Cette semaine encore dans les vidéos les mieux notées chez le rongeur : du shemale, du pegging et du cuckold. Un autre visage du fap.
Pornhub fait sa pub encore et encore. Les gars de Mind Geek (ex Manwin) derrière tout ça ont bien travaillé leur plan marketing. En cette fin d’année, ils nous sortent donc les chiffres du porno en 2013 tirés du blog dédié à leurs « insights ». Cependant, on ne sait pas trop s’ils communiquent les chiffres de Pornhub ou du réseau de tubes qui appartient au groupe aka le Pornhub Network. Le flou plane donc sur ces jolies infographies qui plaisent tant aux rédactions mainstream, mais on va essayer de ne pas trop être dupes.
Le réseau Pornhub est puissant en terme de visiteurs et de présence, mais Xhamster et XVideos jouent aussi les premières places d’après Alexa (redevenu plus crédible depuis leur changement d’algorithme), une analyse du porno sur la seule nébuleuse Mind Geek connaitra des limites assez rapidement. Pornhub travaille fort à élargir son audience et à s’affirmer comme la référence du porno gratuit, mais des tubes bien différents gagnent aussi en popularité.
Les rédacteurs du HuffPost ou de BuzzFeed sautillent de joie, le clic leur tend les bras. Ils peuvent écrire légitimement, et sans passer pour des pervers, que la branlette est une activité du lundi, jour de reprise où l’on a bien besoin d’un peu de tendresse manuelle pour braver la semaine qui démarre. Ils en rajoutent avec janvier qui offre aux tubes son mois de fréquentation le plus intense ; là encore, c’est un début, l’année commence et apparemment le courage d’affronter l’avenir doit se trouver dans les slips et les culottes des internautes.
Pornhub avait déjà établi sur de beaux planisphères peints en orange que les grands événements contrevenaient au fap. Noël et le réveillon du Nouvel An ne dérogent pas à cette nouvelle règle des Internets : rule 1110 No fap during big events. No exceptions. Mis à part pour le Japon, qui s’éclate sans complexe pour commémorer la naissance de Jésus.
Les statistiques de Pornhub montrent que la durée de visionnage a augmenté par rapport à 2012. La moyenne mondiale est de 8 minutes 56, les Américains passant le plus de temps avec 10 minutes 39. Everything is bigger in the U.S.A., even fapping. Qu’est-ce à dire ? Regarde-t-on plus de vidéos ou les regarde-t-on plus longtemps ? Vu la durée des vidéos sur le tube (autour de 10 minutes, promotion légale oblige), il est probable que cette augmentation provienne d’une recherche plus longue avant de clore la session et d’effacer l’historique.
On ne peut tirer de conclusion définitive avec ces chiffres, surtout lorsque l’équipe de MindGeek annonce 14,7 milliards de visiteurs pour l’année 2013. Avec environ 2,7 milliards d’internautes terriens, Pornhub capte l’intégralité du marché extraterrestre pour s’enorgueillir d’un tel total. Le vocabulaire choisi nous entube à dessein, il faut comprendre par ce chiffre qu’avec 1,68 million de visites par heure, les mathématiciens du service marketing arrivent à 14,7 milliards de visites dans l’année (soit 40 millions de visites par jour d’après notre calculette), ce qui est énorme certes (cmb), mais qui n’a rien à voir avec le nombre de visiteurs. La fréquentation du tube est donc répétée très souvent pour atteindre cette valeur. Avec les 63.2 milliards de vidéos vues, on peut dire qu’à chaque visite, 4,3 vidéos sont visionnées. Pornhub présente ces données pour le tube seul et non l’ensemble du Pornhub Network.
Le réseau : Pornhub, Youporn, RedTube, Tube8, PornMD, SpankWire,KeezMovies, XTube, ExtremeTube, PornIQ et toutes les versions gay de ces tubes.
Quoi de plus ? Chaque pays favorise sa production locale en tapant sa nationalité dans la barre de recherche. Le ministre du redressement productif prépare déjà un communiqué pour féliciter ses compatriotes. À noter que la troisième place du top français revient à beurette, tag toujours aussi populaire. Signe d’intégration ou d’intolérance, on vous laisse en décider. Le Japon, lui, se montre monomaniaque avec japanese, rien d’autre n’existe, alors que la Grande-Bretagne et le Mexique plébiscitent Lisa Ann et le Brésil s’enthousiasme sur anal. Teen reste le tag numéro 1 dans le monde, belle note d’espoir pour cette jeunesse à qui les âmes chagrines prédisent un avenir désastreux, chômage, pollution, guerre, etc.
Pour terminer, examinons les trois vidéos les plus vues, parlons plutôt d’extraits. En première place, la fausse sex tape de l’inconnue Farrah Abraham. En troisième, un trailer comique Brazzers avec deux étudiantes en médecine un peu stupides. Mais en second, et là on applaudit bien fort le porn, une scène X-Art avec Gigi Rivera, connue comme la muse du jailbait. La planète veut donc du jailbait, des fausses célébrités et du porno rigolo. Force est de constater que le porn des chaînes officielles connaît son petit succès, comme quoi les tubes ne sont pas non plus que des vilains pirates. Clin d’œil appuyé à nos amis chez Dorcel.
Gigi #jailbait Rivera
On résume : les fappeurs et les fappeuses le font davantage le lundi et durant le mois de janvier. Ils prennent plus de temps pour trouver ce qui leur convient. Ils se remettent très souvent à l’ouvrage et matent 4 vidéos et quelques à chaque fois. Ils fappent local en priorité et aiment beaucoup le jailbait et les sex tapes.
Mais surtout la vraie info importante, c’est qu’ils fappent sur mobile et tablette pour à peine moins de la moitié d’entre eux. Vous pouvez dorénavant suspecter tous vos collègues et votre entourage de s’enfermer aux toilettes pour soulager autre chose qu’une vessie trop remplie. Smiley complice très appuyé.
Toutes ces données ne représentent qu’une partie de la consommation de porno gratuit à partir d’un ensemble de sites populaires et dont l’audience provient majoritairement des États-Unis. Les chiffres ne sont pas transparents et semblent bien flatteurs. On attend impatiemment que XHamster fasse sa pub de la même façon, là on rigolera beaucoup plus, mais on les connait, ils ne sont pas du genre à répondre aux mails. Cette semaine encore dans les vidéos les mieux notées chez le rongeur : du shemale, du pegging et du cuckold. Un autre visage du fap.
Fraîchement nominée (dans deux catégories) aux AVN, il semble que Proxy Paige bénéficie enfin de la renommé qu’elle mérite. Écumant depuis 4 ans les plateaux US, du strass d’Anal Acrobats aux bas fonds de Facial Abuse, Proxy jouit enfin d’une exposition à la mesure de ses performances souvent étourdissantes. Spécialisée dans les dilatations disproportionnées, Proxy a su faire de ses orifices un temple dont le nombre de fidèles ne cesse de s’accroître.
A contre courant des clichés du porn yankee, la menue Proxy, globe-trotteuse patentée aux coiffures alternatives a décidé de s’installer aux Pays-Bas, faisant ainsi le chemin inverse de nombre de starlettes européennes, si promptes à répondre aux sirènes de l’Amérique. Rien que pour ça il faut lui tirer le chapeau. Décidée à conquérir notre vieux continent, Proxy est déjà rentrée dans le vif du sujet en travaillant avec l’impressionnante HotKinkyJo, améliorant encore un peu plus son élasticité et ses talents de fleuriste.
J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence. (Saint-Exupéry)
Ambitieuse et enthousiaste, Proxy ne veut pas se contenter de jouer les touristes, elle a donc monté un projet via le site de crowdfunding à tendance pornographique Offbeatr dont nous parlait récemment l’ami maquisard Saint-Sernin. Projet consistant à l’aider dans un premier temps à sécuriser sa situation en Hollande, puis dans un second temps à financer son premier film, road trip porno qui la verra aux prises avec ses acteurs et actrices préférés à travers toute l’Europe. Quand on connaît le potentiel de Proxy et sa persévérance, on peut dors et déjà imaginer quelque chose de très intense, à son image.
Proxy infiltrates Europe, c’est le nom de cette vaste opération et dans l’attente du D-Day, on ne peut que souhaiter à Proxy de réussir son pari et de bénéficier, en cette période de fêtes, de la bienveillance de ses potentiels donateurs. 2014 sera l’année Proxy Paige. Vous l’aurez lu ici en premier.
Fraîchement nominée (dans deux catégories) aux AVN, il semble que Proxy Paige bénéficie enfin de la renommé qu’elle mérite. Écumant depuis 4 ans les plateaux US, du strass d’Anal Acrobats aux bas fonds de Facial Abuse, Proxy jouit enfin d’une exposition à la mesure de ses performances souvent étourdissantes. Spécialisée dans les dilatations disproportionnées, Proxy a su faire de ses orifices un temple dont le nombre de fidèles ne cesse de s’accroître.
A contre courant des clichés du porn yankee, la menue Proxy, globe-trotteuse patentée aux coiffures alternatives a décidé de s’installer aux Pays-Bas, faisant ainsi le chemin inverse de nombre de starlettes européennes, si promptes à répondre aux sirènes de l’Amérique. Rien que pour ça il faut lui tirer le chapeau. Décidée à conquérir notre vieux continent, Proxy est déjà rentrée dans le vif du sujet en travaillant avec l’impressionnante HotKinkyJo, travaillant encore un peu plus son élasticité et ses talents de fleuriste.
J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence. (Saint-Exupéry)
Ambitieuse et enthousiaste, Proxy ne veut pas se contenter de jouer les touristes, elle a donc monté un projet via le site de crowdfunding à tendance pornographique Offbeatr dont nous parlait récemment l’ami maquisard Saint-Sernin. Projet consistant à l’aider dans un premier temps à sécuriser sa situation en Hollande, puis dans un second temps à financer son premier film, road trip porno qui la verra aux prises avec ses acteurs et actrices préférés à travers toute l’Europe. Quand on connaît le potentiel de Proxy et sa persévérance, on peut dors et déjà imaginer quelque chose de très intense, à son image.
Proxy infiltrates Europe, c’est le nom de cette vaste opération et dans l’attente du D-Day, on ne peut que souhaiter à Proxy de réussir son pari et de bénéficier, en cette période de fêtes, de la bienveillance de ses potentiels donateurs. 2014 sera l’année Proxy Paige. Vous l’aurez lu ici en premier.
Vu sur Initiation d’un soumis, Ian Cecil
Je ne sais plus quand l’auteur m’a adressé un premier morceau du texte qui vient de paraître, nouvelle courte intitulée préalablement Le Dîner. Probablement à la même période que la nouvelle La Chienne, publiée dans Domestiqué(e)s en février dernier, puisque toutes les deux évoquent des relations SM entre un homme jeune et une femme qui […]
Cet article provient de Littérature érotique
Vu sur Initiation d’un soumis, Ian Cecil
Je ne sais plus quand l’auteur m’a adressé un premier morceau du texte qui vient de paraître, nouvelle courte intitulée préalablement Le Dîner. Probablement à la même période que la nouvelle La Chienne, publiée dans Domestiqué(e)s en février dernier, puisque toutes les deux évoquent des relations SM entre un homme jeune et une femme qui […]
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Joyeux Festivus à toutes et à tous ! C’est maintenant une tradition établie: j’ai un cadeau SUPERCAFRILI… SUPERFRACILA… FRAGILIS… INCROYABLE à vous offrir. Que diriez vous d’une copie extrêmement gratuite de Pr0nographe, le ebook qu’il faut télécharger pour pouvoir se vanter de l’avoir lu ? OUAOU ! C’est un miracle de Festivus, à n’en point douter.
Pour l’obtenir, vous n’aurez qu’à:
Attention, il est très important que vous respectiez l’ordre des opérations. Si vous m’écrivez et que nous ne sommes pas encore unis par les liens sacrés de l’amitié Facebook, votre message tombera dans la boîte «Autre», celle que je ne vais JAMAIS lire (c’est dire à quel point je suis méta-snob). Ne vous en faites pas si je ne vous réponds pas dans la seconde; l’an passé, j’ai distribué une centaine de copies. Alors soyez patients, j’ai beau être magique, je ne suis pas la Mère Festivus, quand même.
Et n’oubliez pas: cette offre est d’une durée limitée et se terminera dès la fin de Festivus. Les miracles ne durent qu’une saison, alors enlevez vos doigts de votre nez et allez en profiter !
Je vous embrasse toutes et tous autant que vous êtes et vous remercie d’être le meilleur lectorat de l’UNIVERS (et du Japon).
Joyeux Festivus à toutes et à tous ! J’ai un cadeau SUPERCALIFRAGILIS… (je ne me souviens plus du reste) à vous offrir: une copie extrêmement gratuite de Pr0nographe, le ebook qu’il faut télécharger pour pouvoir se vanter de l’avoir lu ! Pour l’obtenir, vous n’aurez qu’à:
Attention, il est très important que vous respectiez l’ordre des opérations. Si vous m’écrivez et que nous ne sommes pas encore unis par les liens sacrés de l’amitié Facebook, votre message tombera dans la boîte «Autre», celle que je ne vais JAMAIS lire (c’est dire à quel point je suis méta-snob).
Je vous embrasse toutes et tous autant que vous êtes et vous remercie d’être le meilleur lectorat de l’UNIVERS (et du Japon).
Vu sur Un Train initiatique, Alain Giraudo
Parmi l’ensemble des Contes de l’Éros triste que m’a fait parvenir il y a plus d’un an Alain Giraudo, j’avais sélectionné tout d’abord l’histoire d’un couple peu assorti – du fait de leur différence d’âge et de condition sociale (Palingénésie, paru en février) et celle d’un homme au sexe trop court (De l’amertume d’un moyen […]
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Vu sur Un Train initiatique, Alain Giraudo
Parmi l’ensemble des Contes de l’Éros triste que m’a fait parvenir il y a plus d’un an Alain Giraudo, j’avais sélectionné tout d’abord l’histoire d’un couple peu assorti – du fait de leur différence d’âge et de condition sociale (Palingénésie, paru en février) et celle d’un homme au sexe trop court (De l’amertume d’un moyen […]
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Pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Sotchi, en février, la Suisse sera bien représentée. La crème de la Confédération sera dans la tribune officielle, à savoir le futur président Didier Burkhalter et le ministre des Sports Ueli Maurer. Ce dernier, qui assure encore pour quelques jours la présidence tournante de la Confédération, a expliqué au «SonntagsBlick» qu’un boycott de l’événement en raison de la loi contre la «propagande homosexuelle» instituée cet été en Russie serait «mesquin».
François Hollande, Barack Obama et le président allemand Joachim Gauck ont tous trois décliné l’invitation russe sous des prétextes évasifs – sans évoquer les nombreuses atteintes aux droits de l’homme et aux libertés commises en Russie.
«On ne pourrait plus aller nulle part»
«Si la Russie a une attitude différente vis-à-vis de l’homosexualité et que cette attitude ne me convient pas, je dois tout de même l’accepter», s’est justifié le conseiller fédéral UDC dans le journal dominical. Selon lui, le raisonnement de ceux qui défendent le boycott ne tient pas. Ou sinon, «on devrait boycotter les Etats-Unis à cause de la peine de mort. On ne pourrait plus aller nulle part», a constaté Maurer.
Rappelons que les relations entre Berne et Moscou sont au beau fixe, alors que les rapports de Moscou avec la plupart des chancelleries occidentales n’ont cessé de se dégrader, ces derniers mois. Important investisseur en Russie, la Suisse est redevable à Moscou pour une invitation exceptionnelle au G20, présidé cette année par Vladimir Poutine. Un sacré coup de main: le club des grandes puissances discutait d’enjeux cruciaux pour les institutions financières suisses.
Pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Sotchi, en février, la Suisse sera bien représentée. La crème de la Confédération sera dans la tribune officielle, à savoir le futur président Didier Burkhalter et le ministre des Sports Ueli Maurer. Ce dernier, qui assure encore pour quelques jours la présidence tournante de la Confédération, a expliqué au «SonntagsBlick» qu’un boycott de l’événement en raison de la loi contre la «propagande homosexuelle» instituée cet été en Russie serait «mesquin».
François Hollande, Barack Obama et le président allemand Joachim Gauck ont tous trois décliné l’invitation russe sous des prétextes évasifs – sans évoquer les nombreuses atteintes aux droits de l’homme et aux libertés commises en Russie.
«On ne pourrait plus aller nulle part»
«Si la Russie a une attitude différente vis-à-vis de l’homosexualité et que cette attitude ne me convient pas, je dois tout de même l’accepter», s’est justifié le conseiller fédéral UDC dans le journal dominical. Selon lui, le raisonnement de ceux qui défendent le boycott ne tient pas. Ou sinon, «on devrait boycotter les Etats-Unis à cause de la peine de mort. On ne pourrait plus aller nulle part», a constaté Maurer.
Rappelons que les relations entre Berne et Moscou sont au beau fixe, alors que les rapports de Moscou avec la plupart des chancelleries occidentales n’ont cessé de se dégrader, ces derniers mois. Important investisseur en Russie, la Suisse est redevable à Moscou pour une invitation exceptionnelle au G20, présidé cette année par Vladimir Poutine. Un sacré coup de main: le club des grandes puissances discutait d’enjeux cruciaux pour les institutions financières suisses.