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Conférence donnée par Jean-Claude Richez au Centre culturel alsacien à Strasbourg
Conférence donnée par Jean-Claude Richez au Centre culturel alsacien à Strasbourg
Ils-elles s’étaient donné rendez-vous à 14h30 place de la gare à Strasbourg en cette veille de second tour de la présidentielle opposant la peste au choléra.
Associations antifa, syndicats, partis se sont rassemblés avec force banderoles, pancartes et drapeaux.
Peu après l’heure prévue, le cortège s’est ébranlé vers la rue du Maire-Kuss, précédé d’une magnifique banderole de tête noire et rouge, STRASBOURG ANTIFASCISTE.
Le cortège avait été autorisé à passer au centre ville, par la place Kléber, les quais en direction du Palais universitaire.
Ils-elles s’étaient donné rendez-vous à 14h30 place de la gare à Strasbourg en cette veille de second tour de la présidentielle opposant la peste au choléra.
Associations antifa, syndicats, partis se sont rassemblés avec force banderoles, pancartes et drapeaux.
Peu après l’heure prévue, le cortège s’est ébranlé vers la rue du Maire-Kuss, précédé d’une magnifique banderole de tête noire et rouge, STRASBOURG ANTIFASCISTE.
Le cortège avait été autorisé à passer au centre ville, par la place Kléber, les quais en direction du Palais universitaire.
Place Kléber Strasbourg. Il fait très froid, il neige, le vent souffle fort, il n’y a pas beaucoup de passants ni de badauds ni de touristes. Pourtant trois actions y ont été organisées par différentes associations.
Un cortège anti pass par l’Inter QG Gilets jaunes, avec moins d’une centaine de personnes qui ont défilé sur le trajet habituel jusqu’à République.
Un mini terrain de football délimité par de la paille avait été posé par des militants d’Amnesty International pour dénoncer l’organisation de la Coupe du monde de football au Qatar, un pays où des milliers de travailleurs asiatiques sont employés comme main d’oeuvre quasi esclave dans le BTP avec des morts d’accidents du travail innombrables.
Enfin une jeune équipe pour le climat qui n’avait pas craint de vêtir maillots de bain et vêtements de plage malgré le gel qui régnait sur la ville.
Contre la Coupe du monde de football au Qatar
Coupe d’immonde
Jeunes pour le climat
Antipass antivax
Alsace-Syrie, l’ATMF, le NPA et l’UJFP-Alsace avaient appelé ce samedi 26 mars 2022 à un rassemblement place Corbeau à Strasbourg pour le 11ème anniversaire du déclenchement de la révolution syrienne.
Comme on le sait l’assassin Bachar al Assad a massacré son peuple, détruit les villes et transformé des millions de Syriens en exilés.
Il a été fortement aidé pour ses crimes par le non moins criminel Poutine.
Le même Poutine qui il y a un peu plus d’un mois a envahi l’Ukraine, bombarde ce pays jour et nuit, détruit les villes et les campagnes et fait tirer sur des objectifs civils, comme en Syrie.
On ne peut s’empêcher de penser que si l’Occident avait soutenu la résistance démocratique en Syrie, on n’en serait pas là ni dans ce pays martyrisé, ni en Ukraine ou le même scénario de rejoue.
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Conférence de presse Philippe Poutou 16 mars 2022 Strasbourg FEC
Philippe Poutou
Cheminot NPA
Salle du FEC comble, de jeunes, comme la dernière fois pour écouter le candidat du NPA, Philippe Poutou, toujours en verve dans sa campagne si peu électorale. Bien entendu, il faut voter pour l’anticapitaliste, mais pas de promesses comme les autres candidats, des axes de lutte à venir si on ne veut pas que le président change, ou pas, pour que rien ne change; et d’ailleurs il y a de forts risques qu’on en reprenne pour 5 ans de l’actuel. Quel-le que soit le-la vainqueur.e, rien ne changera si on ne détruit pas le système capitaliste fondé sur la loi du profit maximum qui enrichit les plus riches en appauvrissant les pauvres.
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“Fermer le ciel
”
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De 14 à 16h plus de 1500 manifestants ont stationné devant le consulat russe place Brant à Strasbourg gardé par des policiers et des barrières.
Après l’hymne national ukrainien, plusieurs discours se sont succédé, avec des interruptions de slogans repris par la foule.
Peu à peu les manifestants occupant toute la place entre l’avenue des Vosges et l’avenue de la Forêt Noire, la police a sécurisé les lieux en bloquant tout la circulation automobile.
On voyait flotter bien sûr les drapeaux bleu et jaune de l’Ukraine mais aussi celui de la Tchétchénie, de la Lituanie, de la Georgie, etc.
Les orateurs ont appelé les Etats démocratiques à libérer le ciel d’où tombent les bombes russes, à se solidariser avec un peuple qui se bat pour sa survie mais aussi pour l’Europe. AppeL aux dons de médicaments ou autres produits nécessaires en temps de guerre, appel à abriter les réfugiés en exil de leur pays. Et à faire condamner le criminel de guerre Poutine devant le tribunal international de La Haye.
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La vidéo suivant a été filmée par la Feuille de chou!
Hymne national ukrainien et discours
Le droit international pour tous et partout, sans exception !
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est un crime. Poutine viole le droit international, bombarde les populations civiles, jette des millions de personnes sur les routes, répète en Ukraine des crimes déjà commis en Tchétchénie ou en Syrie.
Face à cette invasion, de nombreux pays choisissent de sanctionner la Russie politiquement et économiquement. Et le pays est exclu des compétitions sportives internationales.
Mais cela ne peut pas excuser une politique du « deux poids deux mesures » à géométrie variable selon les populations persécutées.
La Russie n’est pas le seul pays à piétiner le droit international.
En tant qu’UJFP, parlons d’abord de la Palestine. Le peuple palestinien a été victime d’un nettoyage ethnique prémédité en 1948 qui en a fait un peuple de réfugiés. Israël a violé la résolution 194 de l’ONU en interdisant le retour des réfugiés et en rasant leurs villages. De nouveaux territoires ont été conquis en 1967 et sont colonisés alors que la résolution 242 exigeait le retrait de l’occupant.
L’occupation, la colonisation, le blocus de Gaza, la construction du mur, l’annexion de Jérusalem et du Golan, la torture légalisée, les arrestations d’enfants, tout est illégal au regard du droit international et cela dure depuis des décennies. Où sont les sanctions ? Pourquoi la coopération politique, économique, militaire avec ce pays prospère-t-elle ?
Les sociétés civiles, notamment de l’Union Européenne, ont entamé avec la bénédiction de leurs gouvernements de larges boycotts, sportifs, culturels, universitaires, économiques contre la Russie… Nous sommes heureux que la légitimité du boycott comme outil citoyen pacifique soit évidente pour tous.
Amnesty International vient de remettre un rapport très argumenté qui rejoint les constats d’autres organisations des droits humains et identifie de façon très précise les caractéristiques d’un régime d’apartheid en Israël.
L’apartheid est un crime contre l’humanité. Quel gouvernement européen a, ne serait-ce qu’envisagé, d’approfondir le sujet ? Quand les États d’Europe soutiendront-ils avec le même enthousiasme le boycott contre un État d’apartheid ? Quand se décideront-ils à appliquer toutes les sanctions requises par cette situation ?
L’armée israélienne tue tous les jours des civils et des enfants en Palestine, elle a volontairement mutilé des centaines de manifestants, jeunes adultes à Gaza pendant la Marche du Retour. Où est la réprobation internationale ? Où sont les sanctions ?
Les dirigeants ukrainiens demandent que la CPI (Cour Pénale Internationale) juge Monsieur Poutine. Bien sûr, il doit répondre de ses crimes, mais pourquoi la CPI n’a-t-elle toujours pas jugé les dirigeants israéliens pour les tapis de bombes sur Gaza ?
D’autres alliés des pays occidentaux et d’Israël sont aussi curieusement épargnés :
. Le roi d’Arabie Saoudite dissout à l’acide ses opposants et fait bombarder tous les jours le Yémen. Loin de le sanctionner, la France lui vend des armes.
. Le dictateur Sissi d’Égypte emprisonne des milliers d’opposants. On le décore et on lui vend des avions Rafale.
. Alors que l’affaire des « armes de destruction massive » était un mensonge flagrant, aucune sanction n’a été prise contre ceux qui ont décidé l’invasion de l’Irak en y provoquant des centaines de milliers de victimes et en détruisant le pays.
Il faut être solidaire du peuple ukrainien qui vit des moments terribles, des bombardements et un exode.
Mais comment accepter que les mêmes politiciens qui appellent tous les jours à chasser les réfugiés, à les rejeter en mer, à traquer les sans-papiers, appellent aujourd’hui à accueillir les Ukrainiens ?
Au nom de quoi refuse-t-on aux Afghans, Syriens, Irakiens, Africains des droits qui ne posent plus de problème quand il s’agit de l’Ukraine ?
L’UJFP est solidaire de tous les opprimés. Elle soutient toutes les victimes du colonialisme, du nationalisme, du militarisme, du racisme … L’indignation à géométrie variable et le double standard selon les alliances politiques et la latitude, affaiblissent, chaque jour un peu plus, le droit international et la confiance de ceux qui en ont le plus besoin, en la justice et l’égalité prônées par les démocraties occidentales. Il est urgent que le droit international s’applique partout, sans restriction.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 5 mars 2022
Une semaine avant la suppression générale du masque et du pass sanitaire, quelques centaines de manifestants, dont des antivax et des gilets jaunes, ont encore marché de la place Kléber à la place de la République sur le parcours imposé par la préfète.
La foule qui les observait était nombreuse du côté du Centre Halles et souriait, manifestement d’accord avec le cortège, sans cependant répondre au mot d’ordre “Ne nous regardez pas, rejoignez nous!”
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Tunnel des Halles
La manifestation aux Halles
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3000 manifestants place Kléber à Strasbourg en soutien à l’Ukraine agressée par Poutine. Un grand drapeau bleu et jaune était suspendu au balcon de l’Aubette. Et dans la foule diverse mais unie dans une même réprobation de la Russie de Poutine qui porte la guerre en Europe, des drapeaux et des citoyens de plusieurs pays qui ont déjà subi le même traitement, des Georgiens, des Lituaniens, des Tchétchènes, des Turcs, des Syriens, et même quelques Russes qui, moins dangereusement qu’au pays, condamnent le dictateur.
L’association PromOukraina organisait, avec le soutien de la ville de Strasbourg, dont la maire, Jeanne Barséghian, se tenait aux côtés des Ukrainiens avec le représentant auprès du Conseil de l’Europe, et un avocat franco-ukrainien du barreau de Strasbourg.
Les manifestant.e.s avaient bricolé leurs propres pancartes et banderoles. La place Kléber, sous un soleil froid, brillait de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Plusieurs organisations françaises locales étaient présentes, dont le PCF, la France insoumise, le NPA ainsi que des élus ou ex-élus de tout bord de la région.
Après les discours et les appels à soutien par tous les moyens, argent, manifestations, envoi de médicaments comme ce pharmacien de la Robertsau, etc.
La Feuille de chou arborait un slogan bricolé:
Ni Poutine Ni OTAN Guerre à la guerre!
Place Kléber, la foule avec l’Ukraine
Les discours
La manifestation part vers le consulat russe
Arrivée au consulat russe place Brant
Ukraine, la défaite de l’Occident
Youssef Boussoumah
Hypocrisie totale, je me rappelle la destruction de Bagdad 1991 !
Les mêmes qui pleurent pour Kiev aujourd’hui détruisaient Bagdad le berceau de l’humanité sans aucun scrupule et en direct sur CNN il y a exactement 31 ans !
Vision d’apocalypse.
Souvenons nous Bagdad devenue une gigantesque torche, les bâtiments éventrés et les ponts effondrés en flammes dans le fleuve, le pétrole en feu qui nappait les eaux du Tigre. Les gerbes de missiles qui retombaient sur la ville rougeoyante en parapluies mortels. Et ce journaliste de CNN qui exultait “on dirait des sapins de Noël !”
Nous avons pleurer des jours et des jours.
Le 28 février 1991 la capitale de l’Irak était détruite en direct sous nos yeux effarés par l’OTAN déguisée en force de l’ONU et la France de Mitterrand participait à cette destruction !
Qui n’a pas connu la destruction de Bagdad ne sait pas ce qu’est la destruction d’une ville en période contemporaine.
Invasion de l’Irak en 1991, 150 000 morts plus 1 million de civils mourront des conséquences de l’embargo dans les 10 ans qui suivront. Même le chlore pour assainir l’eau ne rentrait pas. D’où maladies, dysenterie, cholera etc.
Soyons clair, je suis solidaire du peuple Ukrainien et je souhaite que toutes ses souffrances s’arrêtent immédiatement mais ce que subit Gaza tous les 3 ans dans la compréhension d’Israël est sans commune mesure ! On va me dire tu fais de la concurrence macabre, non je compare les indignations sélectives et l’éternel double standard !
Je me souviens les ancêtres de ceux qui aujourd’hui dénoncent Poutine comme un monstre sanguinaire avaient massivement approuvé en 1982 la destruction de Beyrouth par Israël contre “les terroristes de l’OLP”.
Ce sont aussi ceux qui avaient applaudi à la destruction de l’Irak pour punir Saddam Hussein de l’invasion du Koweït et même exultaient! Des généraux venaient à la télé nous expliquer que c’était un mal nécessaire pour construire la démocratie en Irak.
Et quand on leur disait pourquoi ce deux poids deux mesures, pourquoi le même droit international que vous prétendez défendre n’est pas appliqué contre Israël, ils répondaient “oui mais rassurez vous à partir de maintenant nous allons mettre en place un nouvel ordre international !”
Depuis on a constaté chaque 3 ans ils comprennent la destruction de Gaza !
Un petit millier au départ place de l’Etoile, puis le cortège a pris la direction du quartier européen.
Le parcours traversait, la Krutenau puis longeait les quais de l’Ill jusqu’à la place de l’université pour emprunter enfin l’allée de la Robertsau entre le Parc de l’Orangerie et le bâtiment du Conseil de l’Europe.
Une petite montée d’adrénane s’est produite devant la Cité administrative quand quelques manifestants ont déplacé sur la rue des barrières de chantier. D’autres les ont replacées quand le policiers de la BAC fonçaient vers le lieu de l’incident. Tout s’est vite calmé.
La préfète n’avait pas autorisé le centre-ville ni l’approche du Parlement européen, institution démocratique élue en UE, alors que le Conseil de l’Europe qui compte 47 pays, dont plusieurs non-démocratiques, s’occupe de Droits de l’Homme.
A chaque croisement de rue, des gendarmes bloquaient l’accès avec leurs cars en travers. Parfois, comme boulevard de la Victoire, des manifestants essayaient d’entraîner le gros du cortège vers le rideau de flics. Mais ils restaient isolés et finissaient par rejoindre la majorité de la troupe.
Des manifestants de plusieurs régions proches de l’Alsace s’étaient déplacés, comme les Mosellans par exemple, de même que des éqUipes de street-medics.
Vers 18h des manifestants de retour de la manif sont arrivés place de l’Etoile, suivis par une dizaine de policiers de la BAC. D’après nos informations, un manifestant avait. été interpellé vers 17h et conduit à l’Hotel de police. On pouvait s’attendre à un rassemblement traditionnel devant le commissariat. Mais à l’heure où j’y étais, pas de flics en protection et pas l’ombre d’un manifestant. Je ne sais pas où les uns et les autres sont passés. Peu avant des véhicules de police tous gyrophares en marche, et des motards à toute allure fonçaient vers je ne sais où.
14 février 2011
Comme chaque année, le 14 février, Georges Yoram Federmann avait donné rendez-vous place de la République à Strasbourg le jour de la Saint-Valentin, afin de commémorer, non l’amour, mais le massacre des juifs de la ville en 1349, accusés d’avoir empoisonné les puits et d’être responsables de la peste qui sévissait dans toute l’Europe.
En ces temps où l’extrême-droite, raciste, islamophobe, négrophobe, romophobe, et anti-étrangers est promise, selon des sondages, à des succès électoraux, où l’antisémitisme, qui n’avait jamais disparu, sévit à nouveau de manière ouverte et décomplexée chez les complotistes, il est bon que de telles commémorations rappellent où a mené et mène inévitablement la haine de l’autre et comment cette hétérophobie persiste encore, même en Europe, prétendument phare de la culture et de l’humanisme, et se traduit par des lois et des actes contre les migrants, les réfugiés et les musulmans au nom d’une prétendue théorie du “grand remplacement”.
Un peu moins de trente personnes y ont assisté, dont des élus de la ville et de l’Eurométropole, des associatifs, de la Cimade, du Mrap une ex-journaliste des DNA, responsable syndicale, etc. On y a vu Eric Vial et quelques autres. L’UJFP était représentée comme à l’habitude par l’auteur de ces lignes, Jean-Claude Meyer. A la fin de la cérémonie, des cailloux ont été déposés sur le monument aux morts, recouvert en partie par un crêpe noir, comme font les juifs sur les pierres tombales -ni fleurs ni couronnes- et des fleurs ont été posées au nom de la ville de Strasbourg. Puis G.Y. Federmann a décerné le prix Véronique Dutriez (du nom de sa première épouse, assassinée par un patient qu’il recevait à son cabinet de psychiatre) à Alfred Zimmer, responsable du MRAP-Strasbourg.
Note
Nous avons conscience que la bande-son n’est pas bonne et essayerons d’y remédier pour les prochains enregistrements.
Dès avant midi ce 10 février des organisations syndicales étudiantes étaient présentes devant le restaurant universitaire Paul Appel à l’esplanade pour distribuer un tract contre la précarisation des étudiants et proposer des solutions. Puis, à l’intérieur du RU, iels se sont disposé.e.s près de la caisse où on paie son repas avec sa carte d’étudiant qui est débitée. Sauf qu’aujourd’hui personnes ne payait; le repas était gratuit! Les téléphones ont chauffé pour prévenir d’autres étudiants et la queue s’est allongée.
A un moment, les policiers en civil des Renseignements territoriaux sont entrés dans le RU et se sont placés au milieu pour surveiller les opérations. Tout se passait calmement, donc ils sont sortis. Une Assemblée générale était annoncée pour le début de l’après-midi à laquelle la Feuille de chou ne s’est pas rendue.
L’Ag étudiante
https://www.facebook.com/AGunistra/
Dès avant midi ce 10 février des organisations syndicales étudiantes étaient présentes devant le restaurant universitaire Paul Appel à l’esplanade pour distribuer un tract contre la précarisation des étudiants et proposer des solutions. Puis, à l’intérieur du RU, iels se sont disposé.e.s près de la caisse où on paie son repas avec sa carte d’étudiant qui est débitée. Sauf qu’aujourd’hui personnes ne payait; le repas était gratuit! Les téléphones ont chauffé pour prévenir d’autres étudiants et la queue s’est allongée.
A un moment, les policiers en civil des Renseignements territoriaux sont entrés dans le RU et se sont placés au milieu pour surveiller les opérations. Tout se passait calmement, donc ils sont sortis. Une Assemblée générale était annoncée pour le début de l’après-midi à laquelle la Feuille de chou ne s’est pas rendue.
L’Ag étudiante
https://www.facebook.com/AGunistra/
Les ami.e.s du Tibet n’allaient bien sûr pas rater l’occasion, le jour de l’inauguration des Jeux Olympiques à Pékin, de manifester leur soutien au Tibet libre et à son peuple.
Drapeaux, pancartes, danses sur des musiques du pays opprimé par le gouvernement chinois, tout était en place cet après-midi pour attirer l’attention sur autre chose que la machine de propagande chinoise.
Les plus anciens lecteurs de la Feuille de chou se souviennent peut-être du blog que tenait Laurent Husser “la droite strasbourgeoise”, où il étalait régulièrement sa détestation des étrangers, turcs, arabes, musulmans…
L’homme qui avait travaillé un temps avec Robert Grossmann s’était donné comme objectif “gramsciste” de muscler la droite.
On doit reconnaitre qu’avec ses petits copains, il a réussi l’opération au-delà de toute espérance. Depuis il est passé au FN puis au RN et a pris des responsabilités dans le groupe européen d’extrême-droite.
Il faut dire qu’il a beaucoup été aidé dans sa mission par les gauches molles qui depuis Mitterrand lors du “tournant de la rigueur” avaient jeté par dessus bord toute politique de gauche pour ouvrir la voie à quarante ans de libéralisme et d’ultra-libéralisme économique. D’où le succès sondagier de Le Pen et Zemmour.
Laurent HUSSER, cadre du Rassemblement National, a été condamné ce matin à une amende de 2 000 € et à verser 3 000 € de dommages et intérêts à Georges Yoram FEDERMANN pour son préjudice.
Articles des DNA et de Rue 89 Strasbourg de ce jour :
Extraits:
2000 euros d’amende pour le cadre d’extrême droite qui avait insulté un psychiatre sur les réseaux sociaux
Laurent Husser a été condamné mardi à 2000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour avoir traité de « passeur » et de « crapule » le psychiatre Georges Federmann sur Facebook.
Diffamation sur Facebook : un militant nationaliste condamné à payer 5 000€
Laurent Husser, militant nationaliste strasbourgeois, a été condamné mardi matin par le tribunal correctionnel de Strasbourg à une amende de 2 000€ et à payer des intérêts civils de 3 000€ pour avoir publiquement diffamé sur Facebook le psychiatre strasbourgeois et militant antiraciste Georges Federmann.
G.Y FEDERMANN est connu notamment pour son engagement au MRAP et nous avons témoigné de ce que nous avons vu sur la page Facebook de L. HUSSER
Celui-ci dispose d’un délai de 10 jours pour faire appel.
Communiqué de Georges Yoram Federmann
Je prends note avec une certaine satisfaction du jugement qui rétablit mon honneur et ma réputation bafoués depuis deux ans.
J’exerce la médecine depuis 1987, suis officiellement à la retraite depuis 4 ans et poursuis pour palier les déserts médicaux.
J’ai perdu ma première femme “au travail” et ai été blessé moi-même de 4 balles en 2005.
Je poursuis mon travail auprès des patients et des usagers les plus fragiles et m’y consacrerai jusqu’à ma mort.
Je pratique l’hospitalité inconditionnelle et n’exerce aucune distinction parmi mes patients du fait de l’origine sociale, géographique ou religieuse.
Ma patientèle est à 80 % aux minima sociaux et j’applique le tiers payant.
Il m’arrive même de soigner des riches.
Je suis né apatride et voue une reconnaissance éternelle à la France qui a accueilli généreusement ma famille en 1963.
Je restitue donc à la communauté la moitié de mes richesses (financièrement et en temps de bénévolat consacré à l’aide aux vulnérables ,” aux juifs d’aujourd’hui”.
J’ai débuté cette pratique alors que Mr Husser né le 12 janvier 1972 était encore mineur, et continuerai à le faire alors qu’il aura sans doute pris sa retraite d’assistant parlementaire européen, loin du terrain.
J’incite donc Mr Husser à relire l’évangile de Matthieu (20, 1-16)
et à prendre conscience que l’exercice de la médecine est un art qui permet de se convertir à l’universalisme, au risque, en cas de pratique discriminatoire, de reproduire ce que “le programme T4 ” nous a tragiquement démontré : que la culture et la science dévoyées de leur vocation altruiste peuvent devenir des armes de mort aveugles
Georges Yoram Federmann
Psychiatre gymnopédiste
Cliquez sur les vignettes pour agrandir les photographies.
Rendez-vous était pris à 14h place de Haguenau pour une vélorution centrée sur la commune de Bishheim, entre Schiltigheim et Hoenheim. Entre 120 et 150 personnes ont été décomptées à la louche par un des organisateurs. La police nationale accompagnait pour la sécurité le cortège des cyclistes qui a dû emprunter la route principale. Vu qu’on était samedi, il y avait moins de circulation qu’un jour de semaine surtout aux heures de pointe, le matin et en fin de journée. La rue est une deux fois une voie; de nombreuses voitures sont garées des deux côtés.
Il n’y a donc rien de fait pour la circulation des vélos. Certains endroits sont très dangereux, comme cette fin de bande cyclable au début de Schiltigheim qui envoie les vélos au milieu des voitures. Ou bien, pire encore, un carrefour réglé par des feux où nulle place n’est prévue pour la sécurité des cyclistes. On a été lentement et avec quelques pauses pédagogiques explicatives jusqu’au monument aux morts de Bischheim, où se trouve aussi une plaque de verre commémorant l’assassinat de Goerges Wodli en 1943, qui travaillait aux Ateliers SNCF de la commune. Il a aussi une plaque rue Sellénik à Strasbourg sur un foyer juif qui avait été réquisitionné par la Gestapo.
On a pu remarquer que même à Schiltigheim dont la maire Danièle Dambach est une élue EELV, il reste beaucoup à faire pour le vélo.
banderole de tête Strasbourg
Strasbourg placeKléber
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Un millier de personnes ont participé ce 15 janvier à Strasbourg à une manifestation organisée et déposée par Gilets jaunes Strasbourg République auquel s’était joint le Collectif antipapes 67. Trajet habituel imposé par la préfecture se terminât place de la République. Le cortège a mis le temps puisque parti vers 14h30 de l’hyper-centre, il est parvenu à République un peu avant 17h où un mini feu d’artifice a été tiré. Les Gilets jaunes manifestaient sur la thématique sociale axée sur les besoins de l’hôpital massacré depuis des dizaines d’années par tous les gouvernement quel que soit leur couleur politique et que Macron et son monde sont en train d’achever. Après la très forte et inattendue mobilisation du monde enseignant contre la pagaille Blanquer à l’école, ces mobilisations laissent bien augurer d’une suite alors qu’on se rapproche de la campagne présidentielle officielle.
Rassemblement et discours
Place Kléber
Strasbourg f2cphoto
Départ de la manifestation
Pont St Guillaume Strasbourg
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Rue Prechter
Sur les quais
Fin de manifestation à République
Feu d’artifice final
Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées de 14 à 15h place du Corbeau à Strasbourg à l’occasion de la journée de solidarité avec les migrants et les sans-papiers.
Plusieurs interventions se sont succédé, du Collectif des sans-papiers, de La Ligue des Droits de l’Homme, de l’Union juive française pour la paix,; une lettre sur le suivi nécessaire des migrants sur le long terme écrite par Georges Yoram Federmann a été lue par un membre de l’UJFP.
Pendant le rassemblement, des centaines de touristes noéliques se pressaient au check-point Corbeau donnant accès à Strasbourg, capitale de Noël, et capitale des Forces de l’Ordre, (700) surarmées, porteuses d’armes de guerre comme si l’Alsace était une extension du Mali.
Le libertés sont de plus en plus menacées, avec le pass sanitaire (sécuritaire), l’obligation vaccinale de fait, et les ridicules mesures concernât le marché de Noël, comme le fait d’interdire de boire et de manger dans la rue, sauf dans les mangeoires affectées à ces actes. Les visiteurs venus de loin doivent pour accéder à l’ilot insulaire, ouvrir leurs valises et sacs, rôle assumé par une société de sécurité nommée Astuce, qui en manque visiblement.
Paris
Strasbourg
FR3 Alsace y a consacré 5 secondes sur une image fixe en disant seulement que c’était dans le cadre d’une journée nationale.Sans un mot sur le nombre des manifestants et leurs revendications!Indigne d’une chaîne publique!
Quant aux DNA, elles n’ont vu que 1500 personnes, quand le compteur de la Feuille de chou montait à 2300.
Les deux policiers en civil des RT Renseignements territoriaux ont compté 1200 manifestants…La disproportion avec le réel était si flagrante que la Feuille de chou a compté rang par rang juste avant l’arrivée devant le bâtiment de la Collectivité européenne d’Alsace, 2400 manifestantes et manifestants, les premières étant bien plus nombreuses comme dans toutes les professions du “care”.
Au départ, déjà, devant l’école, rue Sédillot proche de la Maison des Syndicats, la rue était pleine et ça débordait même vers les voies adjacentes. Banderoles, drapeaux, pancartes individuelles, badges des établissements où les salariées travaillent, sigles des trois syndicats, de la couleur dans la ville.
Le parcours autorisé allait vers l’ARS, Agence régionale de Santé, qu’on découvrait cernée de barrières car toute la Cité administrative Gaujot est en travaux.
Traversée de la Krutenau, passage devant le Centre médical de la MGEN, puis on a emprunté les quais jusqu’à Corbeau puis vers la Collectivité européenne d’Alsace, où s’acheva la manifestation. La place devant la bâtiment noir était plus que remplie! Discours combatif d’une responsable CGT, puis une seconde et la parole donnée à qui voulait la prendre, un peu comme chez les Gilets Jaunes Strasbourg République. Peu s’en saisissent. Auparavant les manifestants avaient été invités à mettre en genou en terre puis à se relever en force.
La principale revendication , scandée Ségur-Imposture, revendiquait le paiement de la prime de 183 euros qui a oublié le secteur social quand les hospitaliers l’on reçue. Bien entendu cela n’empêche pas d’exiger des salaires en hausse car comment vivre avec 1000 euros par mois?
“Métier formidable, salaire fort minable”
Départ du cortège vers l’ARS (fermé pour travaux)
Tête du cortège
Vers la Collectivité européenne d’Alsace
Devant l’ex bâtiment du Conseil départemental
soutien aux Guadeloupéens
Une petite centaine de manifestants se sont rassemblés à 13h30 place de la Gare à Strasbourg, lieu imposé par la préfète du Bas-Rhin alors que la déclaration avait demandé la République qui a été du coup le point de dissolution.
En même temps une manifestation anti pass se tenait de l’Etoile à la République.
La première manifestation très radicale apportait son soutien aux Guadeloupéens réprimés lors de leur grève générale y compris par le RAID et le GIGN, comme si des syndicalistes étaient des terroristes.
Nous manifestions en même temps contre Macron et son monde capitaliste qui ferme des lits d’hôpitaux en pleine pandémie, en solidarité avec les revendications salariales des travailleurs, contre la destruction des services publics et la diminution des indemnités de chômage.
Dès le départ, nous avons subi, et tout au long du parcours, une nasse mobile de plusieurs dizaines de CRS lourdement armés qui nous collaient devant, derrière et sur les côtés. Mais que craignait la préfète?
Qu’on envahisse l’ellipse insulaire, livrée aux touristes noéliques? Qu’on aille se fourrer en zone totalement occupée par 700
policiers? Même dans la zone “libre” en apparence, où nous sommes restés, la police outrepassait ses droit, exigeant de certains qui marchaient au bord des trottoirs qu’ils descendent sur la chaussée!
Et le vidéaste de la Feuille de chou était invité à rejoindre les rangs des manifestants alors que la presse est parait-il libre. Celle de Bolloré certainement, le souteneur de Zemmour le fasciste, mais les médias libres?
Avec le pass sanitaire-sécuritaire, avec l’obligation vaccinale de fait, avec l’interdiction de fumer, de boire, de manger en dehors des prétendues ZAD (Zones d’alimentation dédiées), de vulgaires mangeoires à humains en fait, la ville de Strasbourg, la préfète, les agents de sécurité de “Astuce”, ne cessent de limiter drastiquement les libertés démocratiques!
Les manifestations sont encore tolérées, mais dans quelles conditions qui font peur aux gens au point qu’ils viennent moins nombreux. Curieux aussi de constater la différence de traitement des deux cortèges, le notre nassé de près, celui des Anti pass 67 moins surveillés par les keufs.
La manifestation radicale, s’est déroulée sans aucun incident. Quelques gros pétards ont éclaté devant la gare, puis sur le parcours, enfin à République.
Le retour en ville de certains a été très contrôlé. Une manifestante connue a subi un contrôle particulier. Sans qu’on lui demande ses
papiers, les flics ont exigé qu’elle vide ses poches! Mais que croyait-il trouveR? Elle a pu poursuivre vers le centre par le pont de l’Opéra.
Nous continuerons à manifester contre Macron et son monde, contre les fascistes quelle que soit leur étiquette, aux côtés des travailleurs en lutte, et contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale.
“On est là, même si Macron de veut pas!”
Départ de la manifestation Gare de Strasbourg
Prise de parole avant le cortège
Police partout
Manif dans le tunnel des Halles
Fin de manif République
Manifestation anti pass de la Bourse à République
Strasbourg
La salle du FEC (Foyer de l’Etudiant catholique), très accueillante pour des réunions politiques diverses, était bourrée dès avant 20 h.
Il a fallu rajouter des chaises et, malgré cela, des dizaines de jeunes, qui constituaient l’essentiel du public, sont restés debout au fond et même dans l’antichambre après la montée de l’escalier.
A la tribune, sous le portrait du pape Léon XIII, seul pape alsacien, une proximité topologique surprenante pour le candidat présenté par le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), la parité était plus que respectée, deux hommes, trois femmes.
Poutou, président!
Une fois la séance ouverte par la strasbourgeoise Isabelle Muller, on a entendu l’ex-Inspecteur du travail, syndiqué CGT, Alain Harster développer la partie écologiste du programme, centrée sur les luttes en Alsace, GCO (Grand Contournement Ouest), nucléaire, avec les réacteurs fermés de Fessenheim, mais le danger d’installation d’un centre de retraitement des matériaux nucléarisés, ou, pire, la proposition de Macron, relayée par le président du Conseil départemental du Bas-Rhin, Bierry, d’y construire un “mini” EPR doit maintenir et relancer la mobilisation des antinucléaires.
Ont été évoqués aussi la question de l’enfouissement des tonnes de déchets chimiques à Stocamine, dans le Haut-Rhin, avec le risque de pollution de la plus grande nappe phréatique d’Europe, au dessus des déchets, s’étendant en Allemagne et en Suisse; les projets destructeurs anti-écologiques du propriétaire d’Europa-Park, plus grosse zone de loisir en Europe, après Disneyland: des bâtiments pour un centre de recherche audiovisuel, à côté du golf de Plobsheim, un téléphérique menant du parc à la rive gauche du Rhin pour des extensions hôtelières…
Plus loin le même Mack candidate pour un autre téléphérique, de Saint-Nabor au Mont Saint Odile (horresco referens). Le tout sacrifiant encore, comme Vinci avec le GCO, des hectares de bonne terre agricole ou des prairies et accentuant la transformation de l’Alsace tout entière, en zone touristique, comme le disait déjà dans les années soixante dix du dernier millénaire, l’écrivain Michel Deutsch.
Une jeune militante du NPA, Camille, est intervenue ensuite sur l’implication de la jeunesse dans les mobilisations écologiques.
Puis, en dernier, avant le candidat, c’est Isabelle qui a développé, avec la fougue et la conviction qu’on lui connaît, en particulier chez les Gilets Jaunes Strasbourg République, la partie sociale, nationale et régionale, du programme du NPA, rappelant les combats des cheminots, des soignantes, des sages-femmes, des anesthésistes, etc, contre le capitalisme ultra-libéral qui, de Mitterrand à Macron, rend toujours plus précaires et pauvres les travailleuses et travailleurs, et enrichit “en même temps” les riches et les méga-riches (+ 30 % d’augmentation des dividendes en pleine pandémie!
Les interventions ont été, très souvent applaudies par une jeunesse qui ne s’en laisse pas conter. Ambiance, ambiance!
Enfin, c’était au tour du candidat, Philippe Poutou, ouvrier licencié avec tous ses camarades du l’usine américaine Ford de Bordeaux, conseiller municipal dans la même ville, grâce à une alliance locale avec la LFI (La France Insoumise). Comme à la télé, Poutou ne se la joue pas, simple, avec son charmant accent du sud-ouest, il casse les codes politiques (d’une toute autre manière que le désormais candidat fasciste-xénophobe Z.). Débit rapide, longues périodes, enchaînement des thématiques, parfois un peu foutoir, comme il l’a dit lui-même, mais traitant de nombreuses questions en apportant chaque fois des solutions radicales mais nécessaires.
Quant au contenu, dont les vidéos de La Feuille de chou, et l’interview préalable, juste après les sages questions du journaliste des DNA, rendent compte, on ne dira qu’une chose: si vous pensez que tous les problèmes (terme souvent prononcé, avec humour) ne pourront se régler qu’en passant par la case destruction du capitalisme en France, en Europe et partout dans le monde, et que le communisme, mais, pas sa version soviétisée-stalinienne, n’est ni un gros mot ni dépassé, mais l’avenir de la planète, alors vous avez trouvé votre candidat.
Interview de Poutou par la Feuille de chou, après les DNA
Strasbourg
Le débat
La propriété (capitaliste) c’est du vol!
De nombreux cyclistes se sont embauchés dimanche, ce ouiquende pour assurer une publicité gratuite pour le Grand Contournement Ouest de Strasbourg. Cette randonnée cycliste a, hélas, été un succès pour Socos, filiale de Vinci qui a réalisé l’autoroute à péage de 24 km pas encore ouverte, mais qui devrait l’être vers mi-décembre, malgré les irrégularités légales, mais avec l’Etat, la préfète, les politiques, Ries, Herrman, Rottner, Biérry, Trautmann et tous les autres, le droit on lui roule dessus!
On sent que l’autoroute a été faite à la va-vite même au détriment de la sécurité: la balustrade du pont entre Pfettisheim et Pfulgriesheim est inachevée! Gare aux chutes! Et on peut voir plein de fissures dans les bordures des voies, alors qu’elle n’est pas encore en service. Vont-ils affirmer que c’est la faute aux recherches géothermiques, suivies de plusieurs séismes?
On peut à la rigueur comprendre le plaisir des cyclistes de rouler sur du bitume bien lisse, sans bagnoles ni camions, ni gaz polluant.Mais ils n’ont pas vu plus loin que le bout de leur guidon.
En effet, ce GCO a été réalisé, non pour décongestionner Strasbourg comme les menteurs l’ont asséné, mais pour assurer la continuité d’un axe nord-sud et vice-versa de camions européens. De la Norvège à l’Italie ou l’Espagne, les 30 tonnes vont pouvoir dégager les saloperies de leurs pots d’échappement vers les villages du Kochersberg dévasté et vers l’eurométropole en fonction des vents d’ouest dominants.
Petit problème, il manque quelques kilomètres au nord de l’Alsace, en Allemagne, dans la forêt du Bienwald. On compte sur la résistance des écologistes allemands!
L’autoroute sera à péage, mais si c’est moins cher que sur la A6 rive droite du Rhin, bonjour les dégâts en Alsace!
La signalétique mise en place vers Vendenheim à la sortie du passage souterrain de 299 mètres, à côté du chateau d’eau entre Ergersheim et Vendenheim, (ça évite qu’il soit un tunnel avec plus de contraintes) indique Strasbourg et Eckbolsheim.
Les malheureux qui suivront cette signalétique depuis la A4 paieront pour aller à Strasbourg en sortant à Ittenheim, sur la D1004, déjà blindée et qui le sera encore plus malgré son élargissement.
Ceux qui croient naïvement gagner du temps entre leur domicile et la ville, bouchonneront toujours en payant au milieu des gros culs.
Nous étions une vingtaine d’anti GCO historiques sur un pont au-dessus du GCO à agiter des drapeaux et des banderoles en interpellant les cyclistes pro Vinci; ignorants ou inconscients. Certains avaient revêtu le bonnet vert des Bishnoï ou des gilets jaunes. D’autres étaient descendus sur le GCO au plus près des cyclistes nombreux à s’être fait piégés. On n’a pas vu l’ombre d’une camionnette de gendarmes. Juste un véhicule de service qui veillait au grain. Tout s’est bien passé. David Geiss des DNA était là, et la Feuille de chou.
On a profité de la proximité avec Vendenheim pour aller jeter un oeil sur le viaduc au nord qui passe au-dessus du canal, du TGV, de la ligne SNCF vers Haguenau et de la route, Monstrueux! Le maire qui était anti GCO avait ensuite changé sa casquette; on ne sait pas ce qu’il a obtenu en échange. Des chemins goudronnés? Un mur anti bruit devant la résidence en bordure du quasi tunnel? Quoi encore?
Pour une fois, le slogan “Météo nationale, météo du Capital” n’était pas d’actualité (temps pluvieux dissuasif) au futur péage du Grand Contournement Ouest presque achevé malgré le fait qu’on attende encore la décision, mardi, du Tribunal administratif de Nancy en appel.
Il faut savoir que depuis le début, Vinci-Socos a fait des travaux sans en avoir toujours les autorisations. Plusieurs fois, la préfecture du Bas-Rhin a obligé la multinationale à modifier des choses.
Le feu vert à la mise en service de l’autoroute de 24 km dont il a été dit par ses promoteurs, dont les politiciens, que ça allait faciliter la circulation locale sur l’A35 (autour de Strasbourg) n’a pas encore été donné.
C’est pourquoi Vinci a entrepris ce week-end une grosse opération de greenwashing, en invitant les Alsaciens à parcourir l’autoroute à vélo, en trottinette, en rollers, etc. Ils pouvaient aussi emprunter un bus pour aller admirer le viaduc avant Vendenheim qui passe au-dessus du canal, de la ligne TGV, de la route de Haguenau, etc. Cette opération s’est accompagnée du massacre d’une partie de la forêt du Krittwald pour construire le raccordement avec l’A4 et l’autoroute vers Lauterbourg.
Les mesures compensatoires mises en avant sont dérisoires au vu du massacre du Kochersberg, des dégâts aux arbres, aux animaux, aux végétaux. Même des cours d’eau ont dû être rectifiés. Rappelons aussi l’évacuation violente de la ZAD de Kolbsheim par des centaines de gendarmes mobiles mis au service de l’opérateur privé.
Deux groupes d’opposants historiques au GCO ont manifesté sur les lieux. Les uns venus en cortège, où se trouvait Germaine, 92 ans avec son déambulateur, depuis Ittenheim se sont approchés des grilles de l’autoroute. D’autres, de l’autre côté, venus d’Achenheim, ont réussi à monter sur la voie par un trou dans le grillage. Ils ont pu manifester, une fois les banderoles saisies par la sécurité privée.
Rappelons que ce monstre de béton, de métal et de goudron est fait pour finaliser l’axe nord-sud européen pour les camions. Et pour ça, les meilleurs terres agricoles du Kochersberg en Alsace ont été sacrifiées.
On espère que nos amis allemands sauront empêcher les quelques kilomètres manquant dans la forêt du Bienwald de l’autre côté de la frontière franco-allemande!
La circulation des camions ne manquera pas d’augmenter la pollution dans les villages proches et, surtout, d’aggraver le réchauffement climatique.
Vous pouvez vous rendre compte de l’impact négatif du GCO en consultant les archives de la Feuille de chou qui a suivi toutes les étapes du massacre, avant même les premiers travaux: https://la-feuille-de-chou.fr/?s=GCO
Une vidéo à suivre…
À propos
« Le désengorgement n’était ni l’enjeu, ni l’objectif du GCO ! »
« Qui dit ça ? Des écolos ? Des riverains ? Non, c’est bel et bien une des conclusions de la commission d’enquête publique. »
« Le GCO ne délestera que 4,6% du trafic de l’A 35 ! »
« D’où vient ce chiffre ? A-t-il été inventé par les écolos, les riverains ? Non, il résulte des projections de report de trafic indiquées par le maître d’ouvrage lui-même (la direction régionale de l’Équipement) dans le dossier soumis à enquête publique. Sur un plan joint, le rapporteur concède aussi que le GCO induira une augmentation significative du trafic sur l’A 351 (l’autoroute de Hautepierre).
A l’heure où nous rédigeons ce texte, en tapant GCO sur un moteur de recherche, on arrive sur un site de l’Équipement où dès la première fenêtre, est indiqué, parmi les cinq objectifs assignés au GCO, celui de soulager l’A 35, ainsi que celui de réorganiser les accès à Strasbourg. Et les mêmes services reconnaissent, dans le dossier d’enquête, que le soulagement de l’A 35 ne sera pas au rendez-vous et qu’un accès majeur à Strasbourg (l’A 351) sera encore plus encombré.
La plupart des Alsaciens savent-ils seulement que le GCO sera payant?
Les partisans du GCO ont sans doute un souci louable de « faire quelque chose pour désengorger Strasbourg ». Seraient-ils encore du même avis s’ils savaient qu’il n’en adviendrait rien ? La plupart des Alsaciens savent-ils seulement que le GCO sera payant ?
Ceux qui ne s’y sont pas trompés, ce sont les nombreux participants à l’enquête publique. Sur les 3 325 interventions, seules 538 (16,18%) sont favorables au GCO. »
« La solution consiste à séparer les flux sur l’A 35 »
« Des techniciens, des élus proches du dossier, nous ont à plusieurs reprises déclaré que le GCO permettra à terme de requalifier la section urbaine de l’A 35 en la transformant en « boulevard urbain, type avenue des Vosges ». Une telle mesure est complètement irréaliste et TTK, un bureau d’études mandaté pour une expertise indépendante, l’a bien souligné : transformer en boulevard une autoroute qui laisse passer 150 000 à 200 000 véhicules par jour, c’est impossible. Sauf si on a la volonté politique farouche de tarir ce flux à la source. Mais si cette volonté existait, il est clair qu’on n’aurait pas non plus besoin du GCO.
Selon TTK, la solution pour Strasbourg passe par un réaménagement de la partie urbaine de l’A 35, qui garderait sa vocation d’axe de passage nord-sud mais ne serait plus cisaillée par les flux radiaux ouest-est. Des solutions imaginatives d’ingénierie de génie civil permettront de séparer ces deux flux ce qui réduira de moitié le trafic sur l’A 35, tout en donnant du travail aux entreprises locales de BTP (…). »
« Nous ne supportons pas d’être traités d’égoïstes »
« Marre d’être traités par le mépris »
« Au final, nous ne pouvons accepter ce projet dont on reconnaît maintenant qu’il ne répond pas à son principal objectif initial de désengorgement, ni supporter d’être traités d’égoïstes par ceux qui voudraient se débarrasser de nuisances dont personne ne veut. Nous refusons d’être de simples pions dans un simulacre de jeu démocratique. Il est de notre devoir de citoyen de nous opposer à ce projet anachronique, au mieux inutile, au pire néfaste pour l’Alsace et de surcroît en contradiction complète avec les enjeux climatiques, énergétiques et de santé publique actuels. »
Les trois commissaires chargés de l’enquête publique ont rendu un avis favorable assorti de quatre réserves, le 12 janvier. La Déclaration d’utilité publique, qui pourra éventuellement être contestée devant le tribunal administratif, interviendra avant janvier 2008.
COMMUNIQUE de PRESSE en Français et en Allemand
VERSION FRANCAISE :
Le 19 octobre 2021,
A l’attention de nos correspondant.e.s de presse, de part et d’autre du Rhin,
En Alsace, à l’attention des élu.e.s de la ville de Plobsheim, de l’Eurométropole, de la ville de Strasbourg et les deux communautés de communes: C.C. du Ried de Marckolsheim et C.C. du Canton d’Erstein.
En Bade-Wurtemberg, à l’attention des élu.e.s de Rust
Mesdames, Messieurs,
Le chaudron des alternatives engagé avec une vingtaine de cosignataires contre le projet MackNext à Plobsheim (cf https://www.rue89strasbourg.com/chaudron-alternatives-denonce-impact-environnemental-et-opacite-projet-europa-vallee-tribune-195404) annonce sa collaboration avec le collectif citoyen allemand de Rust : https://jetztlangts.org
Une rencontre entre nos deux collectifs nous a permis d’affirmer des intérêts et intentions communes d’opposition de part et d’autre de la frontière à l’expansion des projets de la famille Mack, propriétaire et exploitante du parc de loisirs Europa-Park. Nous annonçons d’ores et déjà des actions à venir communes.
”Le Chaudron des Alternatives” rappelle que la famille Mack souhaite installer à Plobsheim, dans une zone naturelle et agricole, identifiée ‘’comme espace sensible et site naturel à préserver et à protéger’’ son siège français et sa société MackNext.
Non loin de là dans le Ried, en zones humides et naturelles, elle a également le projet pharaonique d’artificialisation de 250 hectares de terre pour la mise en œuvre d’un complexe hôtelier nommé Europa Vallée destiné à accueillir un public encore plus nombreux dans son parc d’attractions. L’installation d’un téléphérique transfrontalier traversant le Rhin est aussi prévue sur ce site.
”Jetzt langt’s” observe le croissance continue, au fil des années, du parc d’attractions et de ses d’appendices techniques et logistiques. L’agrandissement progressif et sans fin du site de loisirs est incontestable et pernicieuse. Les citoyennes et citoyens ont mis en évidence l’expansion rapide du domaine en quelques années à Rust. Ils nous rapportent l’augmentation , dans leurs communes , des nuisances croissantes: lumineuses, sonores, atmosphériques qui soulèvent ‘une contestation et une opposition accentuée des habitants voisins du site.
Nos deux collectifs dénoncent d’un commun accord l’incohérence de ces évolutions et des projets à venir de la famille Mack au regard de l’urgence climatique actuelle et des enjeux de conservation de la bande rhénane. Nous réclamons aux collectivités concernées et aux décideurs publics un objectif franc de ”zéro artificialisation de terres” ; objectif à imposer à la famille Mack pour mettre un terme à une expansion qui n’a d’autre but que les intérêts privés du promoteur, aux dépens du bien commun et de la soutenabilité des conditions de vie actuelles.
Nous dénonçons également l’hypocrisie de nos élu.e.s qui saluent et justifient leurs choix par une prétendue amitié franco-allemande. Nous décrions cette colonisation économique et rappelons que cette amitié franco-allemande fait partie de longue date de nos combats transfrontaliers contre les centrales nucléaires, pour la préservation de la biodiversité, contre les OGM, pour une mobilité respectueuse de l’environnement.
Nous, ”Le Chaudron des Alternatives” et ” Jetzt langt’s ” annonçons notre détermination commune à empêcher la réalisation des projets dévastateurs de la famille Mack, et appelons tous les citoyens et toutes les citoyennes opposé.e.s à ces projets à nous rejoindre massivement.
Le Chaudron des Alternatives et Jetzt langt’s
contact Presse Français:
Pascal Lacombe : 06 76 96 15 79
Eloi Navarro : 06 47 15 95 99
VERSION ALLEMANDE :
Oktober, den19. 2021,
An unsere Pressekorrespondent.en.innen auf beiden Seiten des Rheins,
Im Elsass, zu Händen der gewählten Vertreter.innen der Stadt Plobsheim, der Eurometropole und der Stadt Straßburg und der beiden Gemeindeverbände: C.C. du Ried de Markolsheim und C.C. du Canton d’Erstein.
In Baden-Württemberg, zu Händen der gewählten Vertreter.innen von Rust,n,
Meine Damen und Herren,
Der « chaudron des alternatives » kündigt zusammen mit etwa zwanzig Mitunterzeichnern gegen das MackNext Projekt in Plobsheim (siehe unseren Artikel über die “Rue 89 Strasbourg”) seine Zusammenarbeit mit der deutschen Bürgerinitiative von Rust “Jetzt langt’s” an.
Ein Treffen zwischen unseren beiden Kollektiven ermöglichte es uns, gemeinsame Interessen und Absichten zu bekräftigen, um auf beiden Seiten der Grenze gegen die Ausweitung der Projekte der Familie Mack, Eigentümerin und Betreiberin des Freizeitparks Europa-Park, vorzugehen. Wir kündigen bereits künftige gemeinsame Aktionen an.
“Le Chaudron des Alternatives” weist darauf hin, dass die Familie Mack ihren französischen Hauptsitz und ihr Unternehmen MackNext in Plobsheim ansiedeln möchte, in einem Natur- und Landwirtschaftsgebiet, das als “sensibles Gebiet und natürlicher Standort, der erhalten und geschützt werden muss”, ausgewiesen ist.
Nicht weit davon entfernt, im Ried, in feuchten und natürlichen Gebieten, hat sie auch ein pharaonisches Projekt, 250 Hektar Land künstlich zu erschließen, um einen Hotelkomplex mit dem Namen Europa Vallée zu errichten, der ein noch größeres Publikum in seinem Themenpark empfangen soll. An diesem Standort ist auch die Errichtung einer grenzüberschreitenden Seilbahn über den Rhein geplant.
Jetzt langt’s” beobachtet das kontinuierliche Wachstum des Freizeitparks und seiner technischen und logistischen Anhängsel im Laufe der Jahre. Die schrittweise und unaufhörliche Ausweitung des Vergnügungsparks ist unbestreitbar und verhängnisvoll. Die Bürgerinnen und Bürger haben auf die rasche Ausdehnung des Gebiets in Rust in den letzten Jahren hingewiesen. Sie berichten über die zunehmende Licht-, Lärm- und Luftverschmutzung in ihren Gemeinden, die von den Anwohnern angefochten und bekämpft wird.
Unsere beiden Kollektive prangern gemeinsam die Inkonsequenz dieser Entwicklungen und der zukünftigen Projekte der Familie Mack in Bezug auf den aktuellen Klimanotstand und die Naturschutzfragen des Rheingrabens an. Wir fordern von den betroffenen Gemeinden und den öffentlichen Entscheidungsträgern ein klares Ziel der “Null-Künstlichkeit”; ein Ziel, das der Familie Mack auferlegt werden muss, um einer Expansion Einhalt zu gebieten, die kein anderes Ziel verfolgt als die privaten Interessen des Bauträgers, auf Kosten des Gemeinwohls und der Nachhaltigkeit der derzeitigen Lebensbedingungen.
Wir prangern auch die Heuchelei unserer gewählten Vertreter.innen an, die ihre Entscheidungen mit einer sogenannten deutsch-französischen Freundschaft begrüßen und rechtfertigen. Wir bedauern diese wirtschaftliche Kolonisierung und erinnern daran, dass diese deutsch-französische Freundschaft seit langem Teil unserer grenzüberschreitenden Kämpfe gegen Atomkraftwerke, für den Erhalt der Artenvielfalt, gegen Gentechnik, für umweltfreundliche Mobilität, ist.
Wir, ”Le Chaudron des Alternatives” und ”Jetzt langt’s” verkünden unsere gemeinsame Entschlossenheit, die Verwirklichung der verheerenden Projekte der Familie Mack zu verhindern, und rufen alle Bürger und Bürgerinnen, die gegen diese Projekte sind, auf, sich uns massiv anzuschließen.
PRESSE KONTAKT :
Claude Lederberger : 06 30 67 01 47
Le Chaudron des
Alternatives et Jetzt langt’s
ensemble nous sommes une force immense !
site internet : https://chaudrondesalternatives.fr/
mail : contact@chaudrondesalternatives.fr
feuille2chou
Arrivée de 14 cars de police rue du 22 novembre
La préfète du Bas-Rhin annonçait la couleur dès 17 h, où pas moins de quatorze véhicules de police stationnaient devant Kohler-Rehm, en prévision de la seconde Marche aux flambeaux organisée par les anti-passe et anti obligation vaccinale.
La préfète avait interdit l’usage de flambeaux, comme déjà une fois pour une marche de Gilets jaunes.
Une centaine de personnes ont écouté les prises de parole dont celle d’un infirmier refusant la vaccination. Pendant ce temps se vendaient quelques flambeaux sortis de deux cartons. On a vu tout à coup un groupe de policiers se diriger vers le pied de la statue Kléber à l’arrière et se saisir des cartons de flambeaux. Cris de colère et mouvement de foule s’en sont suivis, sans agression autre que vocale contre la milice à Macron.
Les policiers ont d’abord reculé en ligne puis se sont arrêtés vers le milieu de la place, cependant que des renforts en nombre venaient sur leurs arrières.
Les manifestants criaient, les journalistes indépendants filmaient. Tout à coup, les gazeuses sont entrées en action, touchant y compris le tenancier de la Feuille de chou, dont la moitié gauche du visage brûlait.
Un manifestant, muni d’un mégaphone, s’adressait, comme à son habitude aux forces de police. Il a été interpellé et mis en GAV pour la nuit! Bien entendu selon la méthode éprouvée de la police dite nationale, il risque l’inculpation traditionnelle pour outrage à agents…
Libérez Olivier!
Le cortège a fini par s’organiser, étroitement surveillé par les policiers. Un groupe de manifestants masqués de blanc et vêtus de combinaisons intégrales de même couleur marchait en tête au son d’enregistrements de consignes terrorisantes comme dans un roman d’anticipation.
Pas un mot de tout cela dans les DNA papier.
Consignes pour la manifestation
Confiscation des flambeaux, intervention policière et gazage de manifestants et journalistes indépendants.
feuille2chou
Arrivée de 14 cars de police rue du 22 novembre
La préfète du Bas-Rhin annonçait la couleur dès 17 h, où pas moins de quatorze véhicules de police stationnaient devant Kohler-Rehm, en prévision de la seconde Marche aux flambeaux organisée par les anti-passe et anti obligation vaccinale.
La préfète avait interdit l’usage de flambeaux, comme déjà une fois pour une marche de Gilets jaunes.
Une centaine de personnes ont écouté les prises de parole dont celle d’un infirmier refusant la vaccination. Pendant ce temps se vendaient quelques flambeaux sortis de deux cartons. On a vu tout à coup un groupe de policiers se diriger vers le pied de la statue Kléber à l’arrière et se saisir des cartons de flambeaux. Cris de colère et mouvement de foule s’en sont suivis, sans agression autre que vocale contre la milice à Macron.
Les policiers ont d’abord reculé en ligne puis se sont arrêtés vers le milieu de la place, cependant que des renforts en nombre venaient sur leurs arrières.
Les manifestants criaient, les journalistes indépendants filmaient. Tout à coup, les gazeuses sont entrées en action, touchant y compris le tenancier de la Feuille de chou, dont la moitié gauche du visage brûlait.
Un manifestant, muni d’un mégaphone, s’adressait, comme à son habitude aux forces de police. Il a été interpellé et mis en GAV pour la nuit! Bien entendu selon la méthode éprouvée de la police dite nationale, il risque l’inculpation traditionnelle pour outrage à agents…
Libérez Olivier!
Le cortège a fini par s’organiser, étroitement surveillé par les policiers. Un groupe de manifestants masqués de blanc et vêtus de combinaisons intégrales de même couleur marchait en tête au son d’enregistrements de consignes terrorisantes comme dans un roman d’anticipation.
Pas un mot de tout cela dans les DNA papier.
Consignes pour la manifestation
Confiscation des flambeaux, intervention policière et gazage de manifestants et journalistes indépendants.
Ce n’est pas la première fois qu’une échéance syndicale nationale se traduit par un bide, mais ce 6 avril 2021, au lendemain du week-end pascal, et après les nouvelles mesures de confinement pour un mois, on a atteint le fond du fond.
A 12h, place Broglie à Strasbourg, 3 policiers du Renseignement territorial et un car de police. Peu après, 3 syndicalistes… Puis on attend les 30 manifestants CGT-FSU-Solidaires.
La petite troupe se dirige vers le TNS proche où à 13h tous les jours se tient un forum des élèves de l’école du TNS.
Tous drapeaux déployés ils atteignent le parvis encore vide. Heureusement!
Cela n’empêche pas les apprenti.e.s comédien.ne.s de voir la scène derrière les portes vitrées. On fait savoir aux syndicalistes que leurs drapeaux manquent de discrétion. Et que font-ils? Ils les replient et …quittent les lieux!
Le forum peut commencer.
Exceptionnellement, on n’a pu enregistrer que le début de la première intervention, pour cause de moyens techniques défaillants.
Sous un soleil printanier, plus d’un milliers de jeunes et de familles ont marché pour des mesures immédiates sur le climat au-delà du bla-bla habituel du gouvernement la veille du débat parlementaire.
Commencée place de la République par une action et une prise de parole des élèves du TNS, la marche s’est terminée au Parc du Heyritz après les discours de deux organisateurs ainsi qu’une brève intervention d’une mulhousienne membre de la Convention citoyenne pour le climat dont presque aucune des 150 recommandations n’a été prise par le gouvernement.
Place de la République
Départ de la marche
On est plus chauds que le climat
Arrivée parc du Heyritz
Parc du Heyritz
Comme tous les jours, de 13 à 14 h, les élèves de l’école du TNS se présentent à ceux-celles qui viennent les soutenir sur le parvis du théâtre. Il y avait ce mardi un peu plus de monde, certains venant de participer place de la République proche, à un rassemblement national contre les lois liberticides, en débat devant la commission du Sénat. Les deux causes ont convergé ici ce 16 mars 2021.
Action des élèves du TNS
Citoyens solidaires de l’occupation du TNS
Musiciens ensemble
Tous les jours à 13h, les élèves de l’école du Théâtre National de Strasbourg, qui occupent leur lieu de travail, devenu lieu de vie, pour combattre la politique anti-culturelle du gouvernement, et demandent la réouverture de tous les lieux de cultures, manifestent sur le parvis de leur théâtre et appellent à la solidarité.
Quelques dizaines d’anti-GCO “historiques” se sont rendus à Kolbsheim pour faire le constat de l’écocide infligé à la forêt avec la destruction de dizaines d’arbres. et de ruisseaux, l’arasement d’une colline qui portait un verger, son percement pour y faire passer deux tunnels, l’installation d’un viaduc de métal qui franchit à plus de 10 mètres de haut le canal de la Bruche et la Bruche elle-même, la future autoroute à péage de 24 km qui file de Kolbsheim à Duppigheim où elle doit rejoindre l’A35. Tout cela, non pas comme ça a été mensongèrement répété pour diminuer le transit autour de Strasbourg, mais afin de réaliser un barreau autoroutier destiné au passage de milliers de camions sur l’axe européen nord-sud. Il reste à mettre en place au-delà de la frontière française au nord de l’Alsace un prolongement en pleine forêt du Bienwald. On souhaite à nos amis écologistes allemands plus de succès dans leur lutte que nous autres.
En effet il reste à Socos-Vinci à goudronner l’autoroute, à réaliser divers aménagements et à terminer la zone de service de Duppigheim, le seul arrêt possible prévu pour les 24 km de Vendenheim à Duppigheim.
Les gendarmes de plusieurs brigades une fois assez nombreux ont relevé les identités de tous et toutes, puis en un second temps ont prétexté de l’urgence sanitaire pour mettre des contraventions pour un regroupement interdit de plus de six personnes, alors que les vidéos prouvent que les présents, masqués, n’étaient pas regroupés.
Une banderole contre le GCO
Arrivée du 1er véhicule de gendarmes
Renfort de gendarmes: 2 véhicules
La milice du capital, au service de Socos-Vinci, entre sur le chantier et s’informe sur les “intrusions”
Une fois assez nombreux- plus d’une dizaine de véhicules transportant 3 gendarmes-, ils contrôlent les identités puis mettent des contraventions pour rassemblement de plus de 6 personnes…
Toujours plus de gendarmes
A la fin, en plus des gendarmes présents en nombre, sont arrivés deux véhicules du PSIG, comme pour de dangereux terroristes.
Cette opération avait aussi mobilisé un colonel et un capitaine de gendarmerie!
Outre la Feuille de chou qui a filmé l’essentiel, étaient aussi présentes les DNA et Radio Bleu Alsace.
La gendarmerie alertée par les travailleurs du site Socos-Vinci de Kolbsheim débarque en masse (une douzaine de véhicules, avec 3 occupants chaque fois, un colonel et un capitaine de gendarmerie…) pour contrôler plusieurs dizaines d’anti-GCO revenus constater les dégâts et l’écocide près de l’ex-ZAD.
Dans un second temps, ils mettent des contraventions pour rassemblement interdit de plus de 6 personnes!
Quand le tenancier de la Feuille de chou a été contrôlé la seconde fois, il était seul sur la route d’accès au chantier à l’extérieur de celui-ci.
Les médias locaux, outre la Feuille de chou étaient présents, RadioBleu Alsace, les DNA.
Contrôles de gendarmerie et contraventions sanitaires
Le PSIG arrive en deux véhicules
Lu en page Région des DNA
La troupe s’est ensuite dirigée vers la sortie, pour la majorité spontanément, pour une poignée, invitée par la gendarmerie. Les forces de l’ordre ont rappelé qu’en période de crise sanitaire, les rassemblements de plus de six personnes, même en plein air, ne sont pas autorisés. À bonne distance, les participants ont pour finir rejoint Duppigheim. Là, le maire Julien Haegy leur a présenté l’aire de services de Duttlenheim, collée au ban de sa commune, et contre laquelle il a déposé un recours en justice, dénonçant l’insuffisante prise en compte des impacts négatifs qu’elle générera.
L ‘auteur de l’article, cité en extrait ici, ne dit pas que les gendarmes ont contrôlé les identités de tous et toutes, et dans un second temps, une fois arrivés les renforts, y compris six hommes du PSIG, ont infligé des contraventions de 135 euros à plusieurs, dont le tenancier de la Feuille de chou, sous le prétexte,faux, de rassemblement de plus de six personnes en temps de pandémie. Au moment des contraventions, nous remontions la petite route vers Kolbsheim et n’étions pas regroupés.
Petite consolation, la vidéo ci-dessus, du contrôle par les gendarmes a été vue plus de 37000 fois (11 mars 8h20) en moins de 24h!
Avec les travailleurs poursuivis par le patronat
Soutien aux travailleurs poursuivis par Punch Powerglide
La CGT 67 a mobilisé toutes ses Unions locales et ses responsables syndicaux ce 9 mars devant le Tribunal judiciaire de Strasbourg où un délégué syndical et une retraitée étaient déférés en justice par les patrons de Punch Powerglide. Le 1er est poursuivpour une prétendue atteinte à la propriété alors qu’un rassemblement avait lieu devant l’usine au Port du Rhin à Strasbourg. La seconde, retraitée, aurait diffamé.
Devant le tribunal, dès 8h on pouvait voir des délégués de plusieurs UL et entreprises du Bas-Rhin. Et de nombreux secteurs étaient présent en solidarité.
A 8h30, les prévenus sont entrés au tribunal cependant qu’au dehors s’enchainaient les prises de parole.
Des partis politiques étaient aussi présents, le PVF avec l’adjoint de Schilitgheim, Antoine Splet, le NPA avec Tonio qui relaxé doit retourner en correctionnelle suite à l’appel du procureur pour un délit imaginaire relevé par Alain Fontanel (au fond du Rhin). Le PCOF et Lutte ouvrière étaient aussi présents ainsi que des libertaires et des Gilets Jaunes.
Echec de SUPRA dans le licenciement d’un délégué CGT
Un hospitalier témoigne
Faut pas pousser!
Les sages-femmes et les élèves sages-femmes avaient mobilisé en cette journée de lutte des femmes! Elles ont pris la tête du cortège place Kléber après les discours pour un petit itinéraire dans l’hyper-centre, autorisé par la préfète.Heureusement que les sages-femmes et les manifestant.e.s de ce jour étaient exempt.e.s du virus contrairement aux autres! Ne serait-ce pas un signe de mépris anti-femmes alors que les autres manifestations, syndicales ou de Gilets Jaunes sont interdites depuis des mois? En tout cas que Josiane Chevalier ne prétexte par la pandémie comme si elles risquaient moins de contaminer ou de se contaminer que les Gilets Jaunes!
Archives
Rappelons qu’hier 500 jeunes féministes ont défilé en un cortège non-mixte.
https://la-feuille-de-chou.fr/archives/106698
Solidaires Alsace et les autres prises de parole
Départ du cortège
Femmes en luttes
Rue de l’Ancienne Douane
Blocage du quai par la police
“Liberté!”
Déblocage du quai par la police
Hommage à Heinké avant le départ de la manifestation citoyenne
Vers 14h, ce samedi, deux groupes de manifestants se sont rassemblés les unes, féministes, au nombre de 500, place de l’Etoile, pour un cortège non mixte, à l’occasion de la journée de luttes des femmes, les autres, moins de cent, citoyens et citoyennes contre le couvre-feu, le confinement et la dictature sanitaire.
Les femmes sont parties en tête vers la place de la République, par le même parcours imposé par la préfète, hors de l’îlot insulaire, réservé à la consommation, puis les autres par une rue parallèle avant de rejoindre le parcours des premières, par la place de Corbeau et les quais.
Ces quais, comme les docks étaient pleins d’une jeunesse qui buvait, mangeait et discutait au bord de l’Ill, sans plus se soucier des libertés fragiles dont ils peuvent être privées du jour au lendemain, comme dans le Pas-de-Calais ou les Alpes-Maritimes.
Au carrefour du quai des Bateliers et de la rue de Zurich, devant la pharmacie, il a fallu que la police barre la voie à la seconde manifestation pour laisser passer les féministes, comme si quelqu’un songeait à les en empêcher…
La Feuille de chou publie cette vidéo de l’InterQG pour information, tout en étant en désaccord total avec les critiques de la non-mixité de la manifestation féministe. C’est le droit absolu des féministes de se réunir ou de manifester de manière non-mixte. Des centaines de milliers d’années de machisme ne s’effacent pas d’un coup…
Par contre, la Feuille de chou désapprouve totalement l’intervention du Service d’ordre féministe qui prétend interdire aux médias indépendants de filmer leur cortège.
Le tenancier de la Feuille de chou, dès le début du défilé, place de la Bourse, a dû résister au SO qui le questionnait sur sa présence le long du défilé alors qu’il le filmait de bout en bout.
La liberté de la presse est un droit sacré!
La Feuille de chou a accompagné des syndicalistes et des Gilets Jaunes venus soutenir les conducteurs grévistes de Kéolis-Stiebig.
Nous avons été successivement sur deux des quatre sites de l’entreprise, à Illkirch-Graffenstaden, puis à Strasbourg.
Mise à jour du 12 mars après l’arrêt de la grève
Correspondante:
Après 25 jours de grève sur 4 sites (Brumath, Strasbourg, Illkirch et Molsheim), des tractations intenses ont eu lieu. La Direction des Autocars Striebig-Keolis et l’intersyndicale CGT – CFDT ont trouvé un accord :
-augmentation de la prime de vacances de 200 euros en 2021 et de 150 euros en 2022. (Actuellement la prime de vacance est de 150 euros).
-il a été convenu de traiter les autres points de désaccord dans un délai d’un an avec des réunions mensuelles.
-l’intersyndicale a obtenu de la Direction que les temps annexes du roulement des lignes CTS soient préservés et pérennisés. En ce qui concerne l’harmonisation entre les dépôts de Molsheim et Brumath celle-ci doit être effectuée rapidement après avoir consulté les chefs de centre et les délégués de chaque site.
Mise à jour du 5 mars
“Les négociations viennent de se terminer à Brumath et toujours aucune avancée de la part de la direction…
Elle sollicite une nouvelle réunion lundi, mais l’intersyndicale refuse de discuter avec le directeur local désormais.
Ce matin, il avait une opération escargot jusqu’à Brumath.”
SG Union locale CGT Strasbourg
Download/Télécharger (Communique-Greve-Striebig-2.pdf,PDF, 173KB)
Mise à jour du 2 mars
Correspondante
Des nouvelles de la négociation avec la direction de l’entreprise.
La direction a voulu discuter en premier lieu des “petites revendications” (du style changement du tuyau pour nettoyer les bus…).
Après 1H30 de discussions, ils ont imposé à la direction la discussion sur les salaires et les primes.
Et là, elle a refusé toute discussion. Les deux syndicats ont quitté la table;
Les salariés sont remontés! Ils vont prendre officiellement rendez-vous chez le président de la CTS et sont partis pour continuer et durcir le mouvement.
Les grévistes sont présents par roulement H24. Contrairement à l’affirmation du patron, ils ne bloquent pas systématiquement tous les véhicules. C’est pourquoi la direction a perdu le procès qu’elle a intenté aux salariés.
Les militants solidaires ont été très bien reçus par les membres du piquet présents tant à Illkirch qu’à Strasbourg.
Grève des conducteurs de Striebig-Kéolis from feuille de chou on Vimeo.
Grève des conducteurs CGT-CFDT de Kéolis-Striebig 3e semaine from feuille de chou on Vimeo.
La direction de Striebig a assigné les grévistes au tribunal.
La séance s’est déroulée cet après-midi à 14h.
Deux conducteurs CFDT et un conducteur CGT étaient présents, ainsi qu’une responsable CGT de l’UL-Molsheim et le correspondant de la Feuille de chou, gilet jaune par ailleurs. Deux autres soutiens étaient sur le parvis pendant le procès.
On a noté l’essentiel de la plaidoirie de l’avocat de la direction.
Il a fait l’historique du conflit rappelant qu’au début 50 conducteurs s’étaient mis en maladie. Les arrêts de travail sont, selon son point de vue opposés à la continuité des transports que l’entreprise assure par délégation de service public de la CTS.
Le 8 février, un préavis reconductible de semaine en semaine a été déposé jusqu’au 30 juin.
L’entreprise a 4 dépôts, à Strasbourg, Illkirch-Graffenstaden, Brumath et Molsheim.
Le 15 février des piquets de grève ont été installés. L’entreprise compte 252 salariés, or, regrette l’avocat, il n’y a eu que 68 grévistes, et 40 à ce jour., les administratifs, sauf un, étant non grévistes.
La direction a fait constater plusieurs fois par huissier que des travailleurs bloquaient les bus à la sortie. Ils sont peu nombreux, et parfois le blocage consiste en une ronde autour du bus. Quelquefois, le bus avance jusqu’à la limite de la route nationale avant d’être empêché de sortir.
L’avocat a insisté sur la difficulté de faire des plannings de circulation avec 60 % des conducteurs non grévistes. Ils ont même réalisé un autocar testing.
La direction a donné aux chauffeurs la consigne de ne pas forcer le barrage humain. Il n’y a aucune violence et peu d’échanges verbaux.
Ils arguent de leur mission de service public tout en reconnaissant que les bus transportant des handicapés ne sont pas bloqués.
Pour l’avocat de la direction, les grévistes outrepassent le droit.
Les conducteurs ont plusieurs revendications, dont l’égalité des salaires et primes. Ainsi, les bureaux ont eu une prime que les chauffeurs n’ont pas. Les salaires sont bas. A Molsheim ils réclament un local pour se changer.
Le délibéré est fixé au 26 février à 14h.
Chaque manifestation à Strasbourg est suivie, et parfois précédée de répression policière ciblée donnant lieu à des inculpations pour des motifs divers, souvent très légers. Et des gardes à vue, GAV, en série. Plusieurs manifestants ont ainsi été interceptés, par la BAC en général, au centre ville, après la manifestation près de l’Hôtel de ville et mis en GAV.qui s’est pourtant déroulée pacifiquement et sans problème ni dépassement d’horaire. Des Lorrains ont ainsi été interpellés par la BAC bien après la fin de la manifestation, près de l’Hôtel de ville et mis en GAV pour de prétendus jets d’objets. La veille de la manifestation un des organisateurs a été interpellé, vendredi vers 19h30, près de l’église protestante derrière la rue des Grandes-Arcades. C’est celui qui n’est sorti que près de 48h après, faisant le maximum de garde à vue prévue. Il est convoqué pour des déclarations chaudes, en mai 2021. Et il assume. Les autres ont des convocations plus rapprochées en mars prochain.
La Feuille de chou a filmé leur sortie attendue impatiemment par leurs ami.e.s.
Matéo
Dav.
Autre sortie de GAV
Mike
Le rassemblement lancé par Alsace Révoltéeet soutenu ici par le QG République Strasbourg commençait à 11h30 place de l’Etoile à Strasbourg. Peu à peu arrivaient des gilets jaunes d’Alsace, de Lorraine, de Franche-Comté, de Bourgogne, d’Allemagne aussi. Les Kurdes étaient aussi présents comme à chaque manifestation.
Une première déclaration en préfecture prévoyait de démarrer place Kléber pour aller vers le quartier européen.
Mais comme la préfète s’obstine à interdire l’hypercentre, on avait déposé un autre parcours du Parc de l’Etoile au Parlement européen et au Conseil de l’Europe.
Mais cette fin au PE ne convenait pas non plus, et l’itinéraire imposé devait s’arrêter place Adrien Zeller, à 16h, où se trouve le bâtiment de l’ex-Conseil régional, le théâtre du Maillon et des immeubles neufs ou en construction, sièges sociaux d’entreprises, banques, etc.
Parti vers 13h30, le cortège est parvenu deux heures plus tard au point de dissolution.
A part un bref tir de lacrymogène suite au jet insignifiant de canettes vides, la manifestation s’est déroulée sans incident.
Il est vrai qu’elle était fortement encadrée, devant, derrière, par nombre de gendarmes et de CRS alors que les rues adjacentes étaient barrées pour empêcher toute sortie de l’itinéraire.
Cela se produisit tout de même à la sortie de la place de Bordeaux où des manifestants ont pris à gauche vers l’autoroute alors qu’on devait prendre à droite.
Après un petit moment, alors que les gendarmes couraient bloquer ce boulevard, la manifestation a repris le chemin officiel.
Le rue menant vers le Parlement européen était barrée par de hautes barrières métalliques en plus des hommes en arme.
Après quelques instants le signal de fin de manifestation était donné par le déclarant qui laissait les manifestants libres de décider de la suite éventuelle.
Quelques dizaines de personnes sont restées un peu plus que les autres qui regagnaient la ville par le parcours inverse, non sans être, pour certains, contrôlés, comme à l’Etoile, par les gendarmes.
Plusieurs manifestants venus d’ailleurs se sont étonnés que la suite annoncée, 24h de présence n’ait pas lieu. Et pour cause, plusieurs des organisateurs initiaux, dont Mike, avaient été mis en GAV dans la soirée de vendredi!
A l’heure où ceci s’écrit, on ne connait pas le motif de cette garde à vue. S’agissait-il d’écarter des gens pendant la manifestation, ou bien y avait-il d’autres motifs ?
Rappelons, comme un flyer le faisait, que le 28 février, une réunion régionale des gilets jaunes se tiendra par Zoom, afin de faire le point sur la réalité du mouvement et prévoir les actions futures.
On est là, toujours là!
Contrôle à la sortie de la manifestation
Comme chaque année, le 14 février, grâce à Georges Yoram Federmann, on commémore le massacre de 1200 juifs à Strasbourg le 14 février 1349.
Alors que la peste noire dévastait l’Europe, il a fallu trouver des boucs émissaires, accusés d’avoir empoisonné les puits.
D’où cet holocauste de masse commis près de l’actuelle place de la République, nommée Kaiserplatz entre 1870 et 1918.
Quatre magnifiques gincko biloba ornent la place, cadeaux de l’Empereur du Japon au Kaiser.
Les juifs de Haguenau, eux, ont échappé au massacre, car ils étaient protégés par l’Empereur du Saint Empire romain germanique.
Cette année, il y avait près de vingt participants, pas beaucoup certes, mais le double de l’année dernière…
Avant de chanter et de parler sur l’actualité brûlante, c’est le cas de le dire, de cet événement peu connu, Georges Federmann a donné la parole à qui voulait la prendre. Il y avait là des représentants de la Cimade, du Mrap, de la Ville de Strasbourg, la fidèle Nicole Dreyer du PS, Ambroise Perrin, un Polonais et quelques autres non identifiés. Une journaliste des DNA prenait force note qu’on retrouvera donc dans le Journal.
Un voile noir recouvrait partiellement le monument aux morts qui figure deux jeunes hommes, nus, morts, dans les bras d’une mère. On ne peut savoir leur nationalité, allemande ou française. Ce sont des hommes morts à la guerre. Et c’est toute l’histoire tragique de l’Alsace ainsi représentée.
L’UJFP-Alsace a aussi pris la parole (J C Meyer) pour appeler à la solidarité avec le peuple palestinien victime depuis au moins 1948 de l’oppression de l’Etat d’Israël dont les dirigeants et la population d’origine européenne doivent savoir pour l’avoir vécu dans la chair de leurs parents et grands-parents ce dont la cruauté humaine (inhumaine) est capable.
A quoi sert de rappeler rituellement la Shoah si c’est pour tuer, expulser les Palestiniens de leur terre, instituer un Etat d’apartheid et étendre le prétendu Etat juif sur toute la surface de la Palestine historique?
Devant l’inaction des Etats dits démocratiques, de l’ONU et de l’UE, devant la trahison de trop nombreux Etats arabes et/ou musulmans, le peuple palestinien ne peut compter que sur la solidarité des peuples du monde et le BDS: Boycott, Désinvestissement, Sanctions. Espérons que la Cour de Justice internationale poursuive bientôt les criminels israéliens!
DNA
Assistaient notamment à la cérémonie la conseillère municipale déléguée à l’engagement citoyen, Sophie Parisot, et l’ancienne adjointe Nicole Dreyer, qui a rappelé à quel point il était à ses yeux « vital de continuer à résister et à porter le devoir de mémoire auprès des plus jeunes ».
L’ancien journaliste Ambroise Perrin ; Pierre Greib, de la Cimade ; Alfred Zimmer, du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ; André Kosmicki, directeur de l’association juive Valiske, qui veut rendre gratuit l’accès au camp de concentration de Natzweiler-Struthof ; ou encore Jean-Claude Meyer, de l’UJFP (Union juive française pour la paix), ont tour à tour pris la parole pour évoquer les causes qui leur sont chères. Georges Federmann a dédié cette cérémonie à l’écrivain slovène et ancien déporté Boris Pahor, âgé de 107 ans, dont l’éditeur vient de décéder. V.W.
200 personnes ont encore manifesté ce 13 février à l’appel des Gilets Jaunes, des syndicats, de partis politiques et d’associations contre la loi dite de “sécurité globale” et contre l’islamophobie qui préside à la loi sur le prétendu “séparatisme” des musulmans.
Dans son débat faf à faf avec Darmanin, ex-royaliste, Marine Le Pen a demandé aux responsables juifs qu’ils se prononcent contre le port de la kippa dans l’espace public! On voit que comme les protestants qui condamnent la loi, et les musulmans victimes toutes désignées, ensuite, si par malheur, les fascistes arrivaient au pouvoir, ce seraient les juifs aussi qui seraient visés par une laïcité dévoyée, laïcarde, en tout point opposée à la lettre et l’esprit de la loi de 1905 qui exige la séparation des Églises et de L’État, – pas réalisée en Alsace-Moselle, très séparatiste, avec son droit local religieux-, le droit d’avoir une religion et de la pratiquer, y compris dans l’espace public, le droit d’en changer et celui de ne pas avoir de religion du tout. Les responsables juifs, laïques et religieux, feraient bien de sortir de leur idylle avec un gouvernement qui les menace à terme autant que les musulmans, tout en favorisant la confusion entre antisionisme et antisémitisme.
La manifestation a été très dynamique tout au long du parcours, imposé une fois de plus par la préfète sous le prétexte fallacieux de la sécurité sanitaire. Il suffit de voir les queues devant les magasins et dedans pour comprendre que c’est le sécuritaire et non le sanitaire qui inspire le gouvernement et ses préfets, car il lui permet de défaire peu à peu les libertés démocratiques.
Les DNA qui avaient annoncé en service minimum cette manifestation, sans avoir participé à la conférence de presse préalable, où tous les médias locaux étaient absents, à l’exception de Rue89Strasbourg et de la Feuille de chou, n’ont compté (à quel moment?) que 100 participants, alors qu’il y en avait près du double (190, comptés) place de la République au départ du cortège…
Prochaines manifestations, les étudiants, jeudi, puis tout le monde samedi 20 février.
Le lieu exact sera connu sur la page de Alsace Révoltée.
Place de la République
`
LFI
République
Gare centrale Strasbourg
Sur les boulevards
Les Halles
Vers la gare de Strasbourg
Halles
Le procureur a requis 400 euros avec sursis et interdiction de port d’arme pendant un an (une lacrymo…).
Jugement rendu le 18 février.
Photos de la sortie du tribunal par A. Papadopoulos
Rappel des faits
Lors du meeting électoral municipal organisé par Alain Fontanel, ex PS passé à LaREM, dans la Halle du marché de Neudorf, des opposants ont hué le candidat. Son service de sécurité s’est dirigé vers la sortie en bousculant tout le monde puis en intervenant brutalement au dehors. Trois personnes, dont Tonio Gomez, militant ancien et connu du NPA et de la LCR auparavant ont été contrôlés par les policiers. Et seul Tonio a été poursuivi!
Il s’ajoute à la longue liste des militants syndicaux et politiques ou écologistes poursuivis depuis des mois par une justice dont on se demande quelle est son indépendance réelle par rapport au pouvoir macronien.
Alain Fontanel a perdu fort heureusement les élections, gagnées par Jeanne Barséghian de EELV. Comme quoi, même avant le jugement à venir en février, il y a parfois une justice.
Pendant. des mois, toutes les manifestations syndicales et de gilets jaunes ont hué celui qui se voyait déjà maire de Strasbourg et n’avait pas hésité à s’allier avec le Républicain très à droite Vetter: “Fontanel au fond du Rhin!“.
Dommage pour les saumons qui ont retrouvé le chemin du fleuve, obligés de frayer avec cet individu.
Merci aux électeurs-trices d’avoir donné une belle claque à cet arriviste sans principe. Il se console, peut-être, avec le poste obtenu par son épouse, directement venue du cabinet présidentiel…
Communiqué de presse du NPA
Les militants au Tribunal judiciaire de Strasbourg…suite…
Le Tribunal a examiné le mardi 09/02/21 la 3ème et dernière affaire concernant un militant du NPA 67, cette fois-ci Tonio Gomez.
Pour mémoire, le Parquet l’a poursuivi pour des faits de violence, usage et menace avec une arme, une bombe à poivre, à l’encontre d’un agent d’une milice privée, faits qui se sont déroulés le 30/01/2020 à l’extérieur de la halle du marché de Neudorf lors du meeting du candidat Fontanel à la mairie de Strasbourg.
Tonio était défendu par Maître Florence Dole qui venait d’obtenir 2 relaxes pour les 2 procès précédents d’un autre militant.
L’avocate a plaidé la nullité de la procédure constatant que la bombe au poivre incriminée avait été saisie puis mise sous scellés de manière illégale avant d’être détruite par la justice, faits qui ne permettaient pas de demander une contre expertise. Elle a insisté aussi sur la violence de la milice privée de Fontanel qui a éjecté les militants présents dans la salle, 8 d’entre eux ayant déposé plainte avec certificats médicaux. Aucune de ces plaintes n’a fait l’objet de poursuites.
Procès politique ? Tonio a insisté sur le côté politique de l’affaire. Pourquoi lui seul, militant anticapitaliste connu, et pas les sbires de Fontanel, est-il poursuivi ?
Le procureur, après avoir constaté la tension qui régnait ce soir-là entre les parties suite à leur évacuation manu-militari du meeting, a requis 400 euros d’amende avec sursis et 1 an d’interdiction de port d’arme, estimant que la procédure avait été régulière.
Le jugement sera rendu le 18/02/21 à 8h30.
Comme d’habitude, le NPA 67 avait organisé un rassemblement devant le Tribunal avec café et affichage de photos montrant la répression dont sont victimes les militants locaux, anti-GCO, gilets jaunes …. Ce rassemblement couvert par le média « La feuille de chou » a été largement soutenu par des militants syndicaux politiques, antiraciste antinucléaire, anti-GCO : NPA 67,FI,PCF 67,POI, PCOF,LO ,UD CGT,CNT, ATTAC, Strasbourg, DNSI 67, CJACP, Femmes Egalité, GJ, UJFP…. la présence de nombreuses personnes qui ont apporté leur solidarité et aussi les messages de soutien envoyés à Tonio.
Merci de votre solidarité !
Il a permis encore une fois de faire une collecte financière car si pour l’instant le NPA 67 en a terminé avec les affaires pénales sous réserve que Tonio soit relaxé, de nombreuses amendes et frais de justice concernant des actions militantes injustement poursuivies et condamnées par la justice sont encore à régler.
La solidarité est une arme contre le pouvoir répressif. Utilisons-la.
Après le militant anti GCO, le NPA 67, les Gilets jaunes, à qui le prochain tour ?
Communiqué NPA 67
le 9 février 2021
Environ 700 personnes ont manifesté au début du cortège de la place de l’homme de Fer à la place Kléber. Au moment du passage place Corbeau, le nombre avait assez diminué. La journée était appelée par la CGT, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse. Des gilets jaunes du QG République Strasbourg sy étaient joints. On a remarqué un cortège étudiant combattif, un groupe de fidèles CGT de Punch Powerglide avec le délégué menacé par la direction en tête, des hospitaliers, des enseignants, d’autres fonctionnaires.
On doit remarquer que la préfète du Bas-Rhin accorde aux syndicats ce qu’elle refuse aux Gilets Jaunes qui défilent pourtant chaque samedi avec ces mêmes syndicats, la possibilité de marcher dans l’hypercentre. On s’en souviendra lors de la prochaine déclaration en préfecture!
Place de l’Homme de Fer Strasbourg
30 janvier 2021
feuille2chouphoto
Un temps froid, pluvieux ce samedi place de la République ou le QG République Gilets Jaunes et les syndicats et partis de gauche ont rassemblé d’abord peu de monde pour cette nouvelle manifestation contre les lois liberticides.
La préfète avait autorisé le cortège sur le même parcours décentré que la dernière fois. Par l’avenue des Vosges, le boulevard Clémenceau, le boulevard Wilson, nous avons rejoint la gare centrale où nous attendaient près de 200 jeunes manifestants issus des quartiers populaires qui défendent la liberté de danser les musiques qu’ils aiment.
Il y avait des barnums face à la gare, du café, des viennoiseries, Cependant les camionnettes-sono avaient été interdites de circler, sous le prétexte, selon la préfecture, que ce n’était pas un rassemblement revendicatif! Comme si la liberté de faire des teufs n’était pas une revendication des jeunes, comme d’autres réclament la liberté de manifester sans être filmés par des drones ou de ne pas être fichés pour ses opinions politiques, syndicales, religieuses et de genre! Finalement il faut remercier la préfète qui contribue à sa manière un peu brutale à politiser la jeunesse populaire. Ils et elles ont rejoint en masse le cortège parti de République, ce qui fait qu’on était au moins 350, selon les DNA.
La partie du cortège qui a rejoint Les Halles a été chaude. Et les jeunes se sont emparés des slogans et de la banderole de t^pete: “Non aux lois liberticides!”. Merci, Josiane,e Chevalier pour votre contribution à la politisation des jeunes!
A la fin, nous avons rejoint par les quais la place de la République. Là plusieurs jeunes ont pris spontanément la parole pour exiger la LIBERTE! On a eu du mal à se séparer avant l’heure fatidique de 17, mais la plupart de s jeunes ont rejoint la place de la gare d’où ils étaient partis.
Quelques manifestants se sont rendus entre 17 et 18 h devant le Gutenberg, sur la place du même nom pour boire une bière ou un vin chaud. Plus ça va, plus les gens s’assemblent devant les cafés pour consommer debout diverses boissons et retrouver une peu de la chaleur des rencontres autour d’un verre encore interdites par le pouvoir. Gageons que cette prohibition ne tiendra pas longtemps. Un signe qui ne trompe pas, le fait que malgré la préparation des esprits pendant une semaine au reconfinement, finalement Castex et Macron ont reculé, peut-être provisoirement, l’avenir le dira, devant le mécontentement qui gagne de plus en plus les citoyens.
La prochaine manifestation n’aura pas lieu samedi prochain, mais une semaine après afin de permettre une popularisation plus importante. Mais le 4 février vous êtes appelés tous et toutes à rejoindre l’intersyndicale, CGT, FO, Solidaires et les Gilets Jaunes pour une grosse manifestation autour des questions sociales.
Sous l’ancienne municipalité la CTS et la Ville de Strasbourg autorisaient les cyclistes à mettre leur machine à l’arrière du dernier wagon sauf de 7 à 9 h et de 17 à 19h et en cas de trams bourrés. Cela satisfaisait tout le monde à l’exception de quelques grincheux. En temps de pandémie, la nouvelle municipalité, paraît-il écologiste, a institué un horaire entre 19 h et 7 heure du matin. C’et à dire, le soir, une heure après le couvre-feu, donc accessible seulement par des salariés. C’est pourquoi, ce samedi 30, nous avons manifesté, malgré la pluie, le froid et le Covid, à 66 (comptés, dont 8 enfants) de l’Etoile à la République devant le TNS. L’ASTUS et le CADR 67 avaient renoncé à participer. On espère que ce n’est pa le chantage aux subventions qui les a incités à lâcher le combat!
Strasbourg feuille2chouphoto
feuille2chouphoto
800 manifestant.e.s selon deux comptages différent au sein du cortège.
Un succès relatif donc pour cette manifestation d’enseignants de la maternelle à l’Université, d’étudiants, nombreux, mais pas encore assez si on se souvient qu’il y a plus de 50000 étudiants à l’Unistra.
D’autres corps de métiers rattachés ou pas à l’Education nationale, des AED, des Assistants scolaires, des infirmières, d’autres encore et des Gilets Jaunes. Plusieurs étudiants-tes sont intervenu.e.s pour souligner la solitude, la misère morale et financière, la faim parfois, l’angoisse des premières années et la déception face aux meurettes ridicules de Castex qui refuse d’ouvrir toutes les facs à tous les étudiants. Pendant ce temps, les classes préparatoires, la future “élite” du pays creuse l’écart avec le reste des jeunes, comme si la volonté du gouvernement et du président était de lettre des batons dans les roues et d’éliminer ceux qu’ils considèrent comme des faibles, des poids morts couteux budgétairemnt. En pleine pandémie, des postes sont supprimés dans le secondaire!
La manifestation avait eu l’autorisation, contrairement aux manifestations du samedi contre les lois liberticides, de passer par le centre-ville. Les police étaient moins nombreux du moins visibles. Un arrêt très suivi par les Strasbourgeois place de l’Homme de fer, avant de se diriger vers la rue de la Toussaint au Rectorat.
L’Ag commence le 26 janvier 2021 place de la République à Strasbourg
Etudiants Solidaires
UD-CGT 67, étudiants, AED, SNES-FSU,étudiante,Force Ouvrière
Force ouvrière
Samedi 30 janvier
https://www.facebook.com/schlomo44/posts/10158944603918599?notif_id=1611679829766801¬if_t=share_wall_create&ref=notif
Contrairement à l’habitude, la Feuille de chou n’a pu filmer que le début du cortège, avant qu’il ne s’ébranle, faut de batterie suffisante. Les images de la manifestation suivront quand on disposera des vidéos de nos amis filmeurs.
Un piquet de vigilance et de solidarité avec les personnes mises en GAV samedi soir s’est tenu devant le Tribunal judiciaire toute la journée du 18 janvier de 7H à18h pour les deux interpellés qui après deux jours de Garde à Vue ont été déférés en justice.
L’un d’eux était un manifestant, qui portait un drapeau fixé sur une canne à pêche: pour la police et la justice ce serait une “arme par destination”! Heureusement que le ridicule ne tue pas!
L’autre, un Asiatique qui filmait les CRS depuis le pas de sa porte et qui après avoir été entraîné dans le couloir de son immeuble a été ressorti et interpellé sans aucune raison valable. La vidéo tournée par Gaspard Glanz de Taranis News en fait foi. Par contre ce sont les CRS qui devraient être poursuivis pour être entrés ainsi dans le couloir de l’immeuble.
Tous deux ont été relâchés en fin d’après-midi ce lundi 18 janvier et sont convoqués ultérieurement par la justice.
Témoignage
Tribune refusée de publication par les Dernières Nouvelles d’Alsace, le 15 janvier 2021.
Livreur antisémite : quand l’ambassade d’Israël en France s’en mêle l’antisémitisme augmente.
Parce qu’il devait livrer de la cuisine israélienne, un livreur Deliveroo de Strasbourg a refusé en expliquant qu’il ne livrait pas les juifs.
C’est une parole et un acte antisémites.
On peut noter que ce livreur partage, consciemment ou pas, la confusion intéressée, entretenue par le gouvernement, qui règne depuis trop longtemps entre antisémitisme et antisionisme.
Dans notre région en Alsace, des militants de Mulhouse pour le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) avaient été plusieurs fois condamnés mais la Cour européenne des Droits de l’Homme a contredit le jugement et la position officielle de la France.
L’enquête annoncée aurait pu nous éclairer: ce livreur a-t-il voulu s’en prendre aux juifs ou à l’État d’Israël? Mais une justice TGV a condamné ce jeune livreur algérien à 4 mois de prison ferme et à de forts dommages et intérêts. Quand il sortira de prison, il sera expulsé par l’OQTF (Obligation de quitter le territoire français) prononcée par la préfète d’Alsace.
En tout cas, la confusion entre juif et israélien, antisionisme et antisémitisme est entretenue en permanence par le gouvernement français, par l’Union européenne, par l’État d’Israël, par le CRIF (Conseil “représentatif” des juifs de France) et les représentants des communautés juives, laïques et religieux, à de très rares exceptions.
L’antisémitisme est le racisme anti-juif, comme l’islamophobie est le racisme anti-musulman.
Ce sont des délits réprimés par la loi, sauf que le premier est plus souvent poursuivi et condamné que le second, bien que le second soit plus fréquent en ce moment, avec des porte-parole récidivistes comme Zemmour et de nombreuses autres voix qui ont, elles, micros ouverts dans les médias.
En l’absence actuelle de l’ambassadrice d’Israël en France, c’est un chargé d’affaires, Daniel Saada, qui s’est déplacé depuis Paris pour soutenir les restaurateurs victimes et les institutions juives alsaciennes.
Et tout le problème est là.
A quel titre l’ambassade d’Israël intervient-elle dans une affaire judiciaire d’antisémitisme supposé en France ? Au même titre que le Premier Ministre israélien, M. Netanyahou, lorsque, après des attentats islamistes, il offrait la protection de son pays aux juifs de France et les incitait même à émigrer dans leur prétendu pays, volé au peuple palestinien.
Comment ne pas comprendre le rôle que jouent ces confusions et amalgames, entretenus par le sionisme et ses représentants, qu’ils soient israéliens, français, juifs ou non-juifs, évangéliques; ou par des politiciens français, de droite, d’extrême-droite, et même, hélas, de gauche, et des dirigeants antisémites étrangers, comme Orban en Hongrie qui tous se déclarent amis des juifs.
Cette confusion voulue, tant par les antisémites que par les sionistes, qui poursuivent le même but – que tous les juifs émigrent en Israël -, a pour conséquence d’augmenter l’antisémitisme traditionnel en Alsace et en France.
Qui ne voit les efforts quotidiens de tous ces gens peu recommandables pour établir et maintenir la fausse équation antisionisme = antisémitisme ?
Eh bien non, définitivement non !
Il y a certes des antisémites qui se cachent sous un masque antisioniste. Récemment, l’un d’eux, Alain Soral, a été condamné à Colmar, à juste titre pour une « quenelle » effectuée devant le Tribunal judiciaire de cette ville et c’est justice.
Mais, de même que les militants BDS de Mulhouse sont des opposants résolus à la politique criminelle de l’État sioniste, mais en aucun cas des antisémites, de même, il y a en France et dans le monde des antisionistes et même une association, l’Union Juive Française pour la Paix, dont je suis adhérent depuis 1994, qui combattent l’État d’Israël et tous ses amis, État qui pratique jour après jour une politique d’apartheid contre les Palestiniens et occupe illégalement la terre de ce peuple, réduit à survivre dans des bantoustans dont la surface ne représente plus, en 2021, que 15 % de la Palestine historique.
Rien ne peut justifier l’antisémitisme qui doit être combattu comme doivent l’être tous les racismes, contre les Musulmans, les Arabes, les Noirs, les Rroms, les Asiatiques et les LGBTQIA+, considérés comme différent.es des « vrais » Français.
Devant la complicité de la quasi totalité des États du monde, y compris, récemment de l’Arabie saoudite, et le laisser-faire des organisations internationales comme l’ONU ou l’Union Européenne, le peuple palestinien ne peut compter que sur sa propre résistance et la solidarité des peuples à travers le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).
Jean Claude Meyer, (Schlomo ben Jacov), juif alsacien, antisioniste, membre de la Communauté israélite du Bas-Rhin, et de l’Union Juive Française pour la Paix.
14 janvier 2021
Mulhouse Palestine
Alain H. était convoqué ce matin devant le Tribunal judiciaire de Strasbourg pour une prétendue “rébellion” en date du 16 mai 2020.
C’est à 11 h 40 seulement que son procès allait commencer.
Une quinzaine de manifestants solidaires étaient présents, du NPA, d’Attac, du PCOF, de l’UJFP, des Gilets Jaunes et d’ex Zadistes anti-GCO.
13 h 35 Sortie d’audience
La relaxe est demandée par le procureur de la République pour la “rébellion“.
Mais 150 euros d’amende, avec sursis, pour le couteau Opinel.
Jugement le 26 janvier prochain.
autres infos à suivre…
communiqué NPA 67
le 4 janvier 2021
Solidarité contre la répression
Toutes et tous devant le Tribunal de Strasbourg 1 quai Finkmatt le mardi 12 janvier à partir de 8h.
Face à la répression à Strasbourg, la solidarité est pour notre classe une arme formidable. Utilisons-là.
Le mardi 12/01/2021 à 8h30 comparaîtra devant le Tribunal judiciaire de Strasbourg, quai Finkmatt, notre camarade Alain H. militant du NPA 67.
Les chefs d’inculpation :
1) rébellion à l’encontre des forces de l’ordre lors de la manifestation post-confinement du 16/05/2020 place Kléber au cours de laquelle il réclamait avec d’autres manifestants de l’argent pour l’hôpital, pas pour le capital.
2) port d’arme en l’occurrence un petit couteau Opinel que les flics ont trouvé au fond de son sac lors de la garde à vue. Sans commentaire !
La rébellion est infondée. Les poursuites engagées à l’encontre de notre camarade montrent que le pouvoir macronien ne tolère aucune contestation ou revendication même lorsque les manifestations sont déclarées. Ce pouvoir cherche à tout prix par des intimidations, par la répression (cf les dernières manifestations strasbourgeoises de décembre), par des lois de plus en plus liberticides à faire régner son ordre destructeur des solidarités.
Nous devons apporter notre soutien à notre camarade en étant présents à l’audience comme nous le faisons pour tous ceux poursuivis par cette justice au service des plus forts. En engageant de telles poursuites, la justice se trompe de cible. Elle tape sur ceux qui luttent au quotidien pour un monde plus solidaire au lieu de poursuivre ceux qui créent la misère et la pauvreté.
Rappelons que notre camarade a été relaxé le 08/12/2020 par le Tribunal correctionnel de Strasbourg alors qu’il était accusé là aussi à tort d’avoir cassé la vitrine du local de campagne de Fontanel lors d’une manifestation contre la réforme des retraites chère à l’ex- banquier locataire de l’Elysée et à ses copains patrons.
Affaires politiques bien évidemment puisque les militants du NPA 67 après et avant d’autres, font l’objet actuellement à Strasbourg de gardes à vue, de poursuites pénales pour leur participation à des manifestations contre l’ordre que tente de nous imposer Macron.
La solidarité est une arme contre ceux qui nous exploitent. Soyons nombreux devant le Tribunal le mardi 12/01/2021 dès 8h pour soutenir notre camarade.
QUEL VIRUS LA PREFETE DU BAS RHIN CRAINT-ELLE LE PLUS?
LA COVID 19 OU LA CONTESTATION?
Interdiction de la manifestation du 31 décembre par la préfète du Bas-Rhin
La manifestation organisée par Gilets Jaunes tous ensemble a été interdite par la préfète le 29/12/2020. Avec notre avocat Me Pialat, nous avons déposé un référé-liberté qui a été examiné en audience le 31/12 au matin.
Le jugement a été communiqué vers 13h, seulement deux heures avant l’heure du rassemblement place Kléber!
Notre recours a été rejeté et la manifestation interdite.
Mais, si on considère les attendus du jugement, et c’était déjà perceptible durant l’audience, tous les arguments de la préfecture ont été rejetés sauf un.
Parmi les arguments rejetés, rien que du lourd: le plan Vigipirate, les violences urbaines du 31 décembre 2019, l’utilisation des forces de police à d’autres tâches le soir du 31 décembre, le caractère potentiellement dangereux de la manifestation, tout a été balayé par le juge qui a d’ailleurs refusé d’écouter le développement de la représentante de la préfète après celui de Me Pialat.
Le seul argument retenu a rapport avec le décret du 29/10/202: les manifestations peuvent avoir lieu, mais les organisateurs doivent préciser les mesures prises pour combattre le risque sanitaire. C’est sur ce seul point que le juge administratif a donné raison à la préfète.
Par conséquent, la préfète osera-t-elle interdire la manifestation du 9 janvier appelée par toutes les organisations syndicales, politiques et associatives et les Gilets Jaunes?
Une manifestation à Paris, le 28 novembre a ainsi pu se tenir légalement, malgré l’interdiction première du préfet Lallement, après un référé-liberté gagné par les organisateurs.
Référé-liberté posé par Me Vialat pour le QG Gilets Jaunes Strasbourg République
TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE STRASBOURG
N° 2008317
___________
M. Hervé GOURVITCH ___________
M. Jean-Pierre Vogel Braun Juge des référés ___________
Ordonnance du 31 décembre 2020 ___________
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
Le Tribunal administratif de Strasbourg Le juge des référés
Vu la procédure suivante :
Par une requête, enregistrée le 30 décembre 2020, ainsi que trois mémoires complémentaires enregistrés les 30 et 31 décembre 2020, M. Hervé Gourvitch, représenté par Me Pialat, demande au juge des référés :
1°) d’ordonner, sur le fondement des dispositions de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, la suspension de l’arrêté préfectoral du 29 décembre 2020 par lequel la préfète du Bas-Rhin a interdit la manifestation et son parcours déclarés le 24 décembre 2020 ayant pour objet la défense des libertés démocratiques, la justice sociale et environnementale le 31 décembre 2020 de 15 heures à 18 heures et empruntant la Place Kléber, la place de l’Homme de Fer, la rue du Vieux Marché aux Vins, la Grand Rue, la rue de la Division Leclerc, la rue du vieux Marché aux Poissons, la rue Mercière, la place de la Cathédrale, la rue du Dôme, la rue de la Mésange et la Place Kléber ;
2°) d’enjoindre à la préfète du Bas-Rhin de garantir le libre exercice du droit de manifestation tel que déclaré le 24 décembre 2020 ;
3°) de mettre à la charge de l’Etat une somme de 1 800 euros en application des dispositions l’article L. 761-1 du code de justice administrative.
M. Gourvitch soutient que :
– l’urgence est constituée dès lors que la décision d’interdiction n’a été notifiée au requérant que le 29 décembre 2020 vers 17 heures 30 par courriel et porte sur une interdiction de manifester à Strasbourg le 31 décembre 2020 de 15 heures à 18 heures et que l’interdiction en cause fait obstacle à l’exercice de la liberté de manifestation qui est une liberté fondamentale ;
– toutes les modalités d’organisation n’ont pas à être mentionnées dans la déclaration préalable. Il était loisible à la représentante de l’Etat de prescrire des modalités de respect des gestes barrières dans le cadre du récépissé d’autorisation mais en aucun cas interdire la manifestation pour ce motif ;
N° 2008317 2
– il existe une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale qu’est la liberté de manifestation ;
– les modalités d’organisation spécifiques à la manifestation projetée ne peuvent se comprendre que comme la limitation de la taille de la manifestation car d’autres dispositions pour faire respecter la sécurité sanitaire sont déjà en vigueur dans le périmètre de la manifestation ;
– les dispositions de l’article L. 114-5 du code des relations entre le public et l’administration n’ont pas été mises en œuvre ;
– le port du masque est déjà obligatoire dans le territoire de la Grande Ile de Strasbourg par arrêté préfectoral du 15 décembre 2020.
Par un mémoire en défense, enregistré le 31 décembre 2020, la préfète du Bas-Rhin conclut au rejet de la requête.
Elle soutient que :
– le dépôt de la déclaration de manifestation n’est assortie d’aucun document
précisant les conditions d’organisation propres à respecter le respect des mesures « barrières » tel que prévu par le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et notamment au II de l’article 3 du décret du 29 octobre 2020 ;
– il n’y a pas d’atteinte grave et illégale à la liberté de manifester ;
– les heures de manifestation retenues coïncident avec les heures d’ouverture des
commerces et le début des heures de sortie de travail ;
– tout mouvement de foule non encadré violent ou non pouvant participer de loin
ou de près à une détérioration de la situation sanitaire dans les hôpitaux
Bas-Rhinois est à proscrire ;
– s’il est mentionné que seules 200 personnes seront présentes lors de la
manifestation, le requérant n’est pas exonéré de respecter la réglementation en
vigueur ;
– le caractère exigu de certaines rues du passage associé à la fréquentation de ces
rues par la population ne permettra pas un encadrement efficace par les forces de police.
Vu les autres pièces du dossier.
Vu :
– la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ;
– la Constitution ;
– le code de sécurité intérieure ;
– le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 ; – le code de la santé publique ;
– le code de justice administrative.
Le président du tribunal a désigné M. Vogel Braun pour statuer sur les demandes en référé en application de l’article L. 511-2 du code de justice administrative.
Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience.
N° 2008317 3
Au cours de l’audience publique du 31 décembre 2020 tenue en présence de Mme Trinité, greffière d’audience, M. Vogel Braun a lu son rapport et entendu :
– les observations de Me Pialat, avocat de M. Gourvitch ;
– les observations de Mme Leitao, représentant la préfète du Bas-Rhin ; – et les observations de M. Gourvitch.
La clôture de l’instruction a été prononcée à l’issue de l’audience.
Considérant ce qui suit :
Sur les circonstances et le cadre juridique du litige :
1. Aux termes de l’article L. 3131-12 du code de la santé publique, issu de la loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 : « L’état d’urgence sanitaire peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain ainsi que du territoire des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-Calédonie en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». L’article L. 3131-13 du même code, applicable, en vertu de l’article 7 de la même loi, jusqu’au 1er avril 2021, précise que « L’état d’urgence sanitaire est déclaré par décret en conseil des ministres pris sur le rapport du ministre chargé de la santé. (…) /La prorogation de l’état d’urgence sanitaire au-delà d’un mois ne peut être autorisée que par la loi, après avis du comité de scientifiques prévu à l’article L. 3131-19 ». Enfin, il résulte de l’article L. 3131-15 du même code que « dans les circonscriptions territoriales où l’état d’urgence sanitaire est déclaré, le Premier ministre peut, par décret réglementaire pris sur le rapport du ministre chargé de la santé, aux seules fins de garantir la santé publique » prendre un certain nombre de mesures de restriction ou d’interdiction des déplacements, rassemblements sur la voie publique et réunions « strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu ».
2. L’émergence d’un nouveau coronavirus, responsable de la maladie à coronavirus 2019 ou Covid-19 et particulièrement contagieux, a été qualifiée d’urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé le 30 janvier 2020, puis de pandémie le 11 mars 2020. La propagation du virus sur le territoire français a conduit le ministre des solidarités et de la santé puis le Premier ministre à prendre, à compter du 4 mars 2020, des mesures de plus en plus strictes destinées à réduire les risques de contagion. Pour faire face à l’aggravation de l’épidémie, la loi du 23 mars 2020 mentionnée ci-dessus a créé un régime d’état d’urgence sanitaire aux articles L. 3131-12 à L. 3131-20 du code de la santé publique et déclaré l’état d’urgence sanitaire pour une durée de deux mois à compter du 24 mars 2020. La loi du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ces dispositions, a prorogé cet état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet 2020 inclus. L’évolution de la situation sanitaire a conduit à un assouplissement des mesures prises et la loi du 9 juillet 2020, a organisé un régime de sortie de cet état d’urgence.
3. Une nouvelle progression de l’épidémie a conduit le Président de la République à prendre, sur le fondement des articles L. 3131-12 et L. 3131-13 du code de la santé publique, le décret du 14 octobre 2020 déclarant l’état d’urgence à compter du 17 octobre à 00 heure sur l’ensemble du territoire national. Le législateur, par l’article 1er de la loi du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant
N° 2008317 4
diverses mesures de gestion de la crise sanitaire, a prorogé cet état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février 2021 inclus.
4. Dans ce cadre, le décret du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire définit au niveau national, à son article 1er, les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », et prévoit, notamment, que les rassemblements, réunions et déplacements qui ne sont pas interdits en vertu de ce décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. Aux termes de l’article premier du décret du 29 octobre 2020 : « I. – Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d’hygiène définies en annexe 1 au présent décret et de distanciation sociale, incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, dites barrières, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance. / II. – Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l’usage des moyens de transports qui ne sont pas interdits en vertu du présent décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. (…) ». L’article 3 du même décret dispose : « I. – Tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, qui n’est pas interdit par le présent décret, est organisé dans des conditions de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er. / II. – Les organisateurs des manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure adressent au préfet de département sur le territoire duquel la manifestation doit avoir lieu, sans préjudice des autres formalités applicables, une déclaration contenant les mentions prévues à l’article L. 211-2 du même code, en y précisant, en outre, les mesures qu’ils mettent en œuvre afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er du présent décret. / Sans préjudice des dispositions de l’article L. 211-4 du code de la sécurité intérieure, le préfet peut en prononcer l’interdiction si ces mesures ne sont pas de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er. (…) ».
Sur les conclusions présentées au titre de l’article L. 521-2 du code de justice administrative :
5. Aux termes de l’article L. 521-2 du code de justice administrative : « Saisi d’une demande en ce sens justifiée par l’urgence, le juge des référés peut ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d’une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d’un service public aurait porté, dans l’exercice d’un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de quarante-huit heures. ». Aux termes de l’article L. 522-1 dudit code : « Le juge des référés statue au terme d’une procédure contradictoire écrite ou orale. Lorsqu’il lui est demandé de prononcer les mesures visées aux articles L. 521-1 et L. 521-2, de les modifier ou d’y mettre fin, il informe sans délai les parties de la date et de l’heure de l’audience publique (…) ». Enfin aux termes du premier alinéa de l’article R. 522-1 dudit code : « La requête visant au prononcé de mesures d’urgence doit (…) justifier de l’urgence de l’affaire. ».
6. Le 24 décembre 2020, M. Gourvitch a déposé, une déclaration de manifestation ayant pour objet la défense des libertés démocratiques, la justice sociale et environnementale, appelée à se dérouler à Strasbourg le 31 décembre 2020 de 15 heures à 18 heures avec environ 200 personnes. Le parcours déclaré et prévu passe par la Place Kléber, la Place de l’Homme de Fer, la rue du Vieux-Marché aux Vins, la rue de la Division Leclerc, la rue du Vieux Marché aux poissons, la rue Mercière, la Place de la Cathédrale, la rue du Dôme, la rue de la Mésange et la Place Kléber.
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7. Le respect de la liberté de manifestation ne fait pas obstacle à ce que l’autorité investie du pouvoir de police interdise une activité si une telle mesure est seule de nature à prévenir un trouble à l’ordre public.
8. Compte tenu de ce que l’interdiction de manifester a été notifiée à l’organisateur par courriel le 29 décembre 2020 alors que la manifestation en cause est prévue le 31 décembre 2020 de 15 heures à 18 heures, le requérant justifie de l’existence d’une situation d’urgence au sens des dispositions précitées de l’article R. 522-1 du code de justice administrative.
9. Le respect de la liberté de manifestation, qui a le caractère d’une liberté fondamentale, doit être concilié avec le maintien de l’ordre public et il appartient à l’autorité investie du pouvoir de police, lorsqu’elle est saisie de la déclaration préalable prévue à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure, d’apprécier le risque de troubles à l’ordre public et, sous le contrôle du juge administratif, de prendre les mesures de nature à prévenir de telles troubles dont, le cas échéant, l’interdiction de la manifestation si une telle mesure est seule de nature à préserver l’ordre public.
10. Par arrêté du 29 décembre 2020, la préfète du Bas-Rhin a interdit la manifestation et son parcours déclarés le 24 décembre 2020 tel que ci-dessus mentionné ayant pour objet la défense des libertés démocratiques, la justice sociale et environnementale le 31 décembre 2020 de 15 heures à 18 heures. Cet arrêté a été pris au motif de violences urbaines survenues fin décembre 2019 à Strasbourg et dans sa périphérie au cours desquelles des artifices de divertissement ont été utilisées contre les forces de l’ordre et les sapeurs- pompiers, de l’éventuelle mobilisation des forces de l’ordre le jour de la sainte Sylvestre, du plan Vigipirate relevé au niveau « urgence Attentat » depuis le 29 octobre 2020, de l’état d’urgence sanitaire prorogé par la loi n° 2020-1379 du 14 novembre 2020 jusqu’au 16 février 2021, de la situation sanitaire dans la Région Grand Est et notamment dans le Bas-Rhin avec un taux d’incidence atteignant 150,2 sur 100 000 habitants entre le 19 et le 20 décembre 2020, une situation sanitaire dégradée dans l’Eurométropole avec un taux d’incidence de 160,6 pour 100 000 habitants la semaine du 20 décembre 2020, de ce que les personnes de plus de 65 ans sont particulièrement touchées, une circulation accrue du virus avec 450 patients hospitalisés dans le Bas-Rhin au 27 décembre 2020 dont 49 en réanimation, de la fréquentation élevée de clients dans le centre-ville de Strasbourg le 31 décembre 2020 pour les derniers achats du réveillon, du couvre-feu en vigueur à partir de 20 heures, de l’absence de mention dans la déclaration de manifestation des conditions propres à garantir les respect des mesures barrières telles que définies par l’article 1er du décret du 29 octobre 2020, du rassemblement important de personnes dans des conditions erratiques et d’excitation peu propices au respect des gestes barrières et de l’impossibilité pour la représentante de l’Etat d’autoriser la tenue du rassemblement ne permettant pas de faire respecter les mesures de prévention sanitaire qui s’appliquent dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
11. En l’espèce, la préfète du Bas-Rhin ne fait pas état de risques caractérisés de troubles à l’ordre public susceptibles de se produire à l’occasion d’une manifestation démocratique pour la défense des libertés de la justice sociale et environnementale devant rassembler environ 200 personnes selon la déclaration de l’organisateur. La circonstance que les effectifs de police soient susceptibles d’être mobilisés lors des fêtes de la saint Sylvestre en raison d’incidents déjà survenus dans des communes périphériques de Strasbourg en décembre 2019 avec usages d’artifices contre les services de police est sans rapport avec la manifestation projetée eu égard aux circonstances. S’il est fait état du relèvement au niveau
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« Urgence Attentat » du plan Vigipirate depuis le 29 octobre 2020 mobilisant les forces de l’ordre ces observations d’ordre organisationnelles ne permettent nullement d’établir que des troubles à l’ordre public pourraient résulter du déroulement de la manifestation ni que les services de police ne pourraient les prévenir.
12. Cependant la préfète du Bas-Rhin se prévaut également des impératifs de protection de la santé et de l’aggravation de la situation sanitaire dans le Grand Est ou le taux d’incidence atteint est de 160,6 pour 100 000 habitants en semaine 52 avec 150 personnes hospitalisées dont 49 en réanimation courant décembre 2020. Il n’est pas contesté par l’organisateur de la manifestation qu’à l’appui de la déclaration de la manifestation effectuée en préfecture, il n’a pas fait connaître les mesures qu’il comptait mettre en œuvre pour ralentir la propagation du virus et notamment les mesures d’hygiènes et de distanciation sociale, incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, dites barrières, définies au niveau national qui doivent être observées en tout lieu et en toute circonstances ainsi que le lui prescrit le II du 3° du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020. La circonstance que la préfète du Bas-Rhin a déjà rendu le port du masque obligatoire dans la grande Ile de Strasbourg par arrêté du 15 décembre 2020 ne saurait pallier suppléer aux carences de l’organisateur.
13. Dans l’actuelle période d’état d’urgence sanitaire, il appartient aux différentes autorités compétentes de prendre, en vue de sauvegarder la santé de la population, toutes dispositions de nature à prévenir ou à limiter les effets de l’épidémie. Ces mesures, qui peuvent limiter l’exercice des droits et libertés fondamentaux doivent, dans cette mesure, être nécessaires, adaptées et proportionnées à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent.
14. La liberté d’expression et de communication, garantie par la Constitution et par les articles 10 et 11 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et dont découle le droit d’expression collective des idées et des opinions, constitue une liberté fondamentale au sens de l’article L. 521-2 du code de justice administrative. Son exercice, notamment par la liberté de manifester ou de se réunir, est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect d’autres droits et libertés constituant également des libertés fondamentales au sens de cet article. Il doit cependant être concilié avec le respect de l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé et avec le maintien de l’ordre public.
15. L’article 3 du décret du 29 octobre 2020 n’interdit pas les manifestations sur la voie publique pendant la période d’urgence sanitaire mais fixe un cadre pour que l’organisation de ces manifestations puisse intervenir dans des conditions de nature à permettre le respect des « mesures barrières ». Eu égard aux derniers chiffres de l’Agence régionale de santé au 30 décembre 2020 communiquées au cours de l’audience par la représentante du préfet de Strasbourg mentionnant 472 personnes hospitalisées contre 450 le 28 décembre 2020 et en l’absence de toute justifications par le requérant des moyens qui seraient mis en œuvre au cours de la manifestation pour empêcher la propagation du Covid-19 à l’appui de sa déclaration de manifestation, la préfète du Bas-Rhin qui doit opérer la nécessaire conciliation entre le maintien de l’ordre public et la nécessaire protection de la santé de la population n’a pas porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester en prenant la décision en litige.
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16. Il résulte de tout ce qui précède que la requête ne peut qu’être rejetée, y compris les conclusions présentées en application de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.
O RD O N N E :
Article 1er : La requête de M. Gourvitch est rejetée.
Article 2 : La présente ordonnance sera notifiée à M. Hervé Gourvitch et au ministre de l’intérieur.
Copie en sera adressée à la préfète du Bas-Rhin.
Fait à Strasbourg, le 31 décembre 2020.
Le juge des référés,
J.-P. Vogel Braun
La République mande et ordonne au ministre de l’intérieur, en ce qui le concerne ou à tous huissiers de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l’exécution de la présente ordonnance.
Pour expédition conforme, La greffière,
G. Trinité
Strasbourg feuille2chouphoto
Strasbourg
Strasbourg: journée mondiale des migrants from feuille de chou on Vimeo.
Strasbourg
Un rassemblement s’est tenu place de l’Université devant le Palais universitaire de l’époque du Kaiser. Plusieurs associations sont intervenues aux côtés des Sans-Papiers d’Alsace qui s’étaient fortement mobilisés lors de la Marche sur Paris.
Journée mondiale des migrants à Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
Puis un cortège s’est formé d’environ 70 personnes seulement qui se sont dirigées vers le Conseil de l’Europe pour terminer devant la bâtiment noyé par le brouillard tombant de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Une banderole a été brûlée s symbolisant le défaut de droits pour les migrants, les exilés, les sans-papiers.
Les migrants et sans-papiers devant le Conseil de l'Europe et la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
Au passage on a rappelé pourquoi le pont sur le canal de la Marne au Rhin s’appelait Pont de la Rose Blanche, en hommage à ce groupe de résistants antinazis allemands dont plusieurs ont payé de leur vie leurs actions contre le régime de Hitler.
Les Dernières Nouvelles d’Alsace, ce vendredi 18 décembre, accordent presque la même place à 5 fascistes de l’UNI (Union nationale universitaire) et à un syndicat de policiers d’extrême-droite qu’à l’annonce d’une manifestation, le 19 décembre, organisée par près d’une vingtaine d’associations, de syndicats et de partis qui ont déjà rassemblé, malgré les obstacles semés par la préfecture, plusieurs milliers de personnes chaque samedi depuis trois semaines.
La Feuille de chou a mesuré la surface accordée aux uns et aux autres: 43,2 cm2 à l’extrême-droite, mais seulement 49,5 cm2 pour ceux et celles qui combattent les lois liberticides, en particulier, la loi dite de “sécurité globale“, ainsi que les textes qui sous prétexte de combattre les “séparatismes“, visent exclusivement les musulmans et les musulmanes, confondus avec les islamistes radicaux et terroristes.
De manière régulière, le Journal du groupe EBRA, appartenant au Crédit Mutuel, omet de citer les organisations de gauche et le but précis des manifestations.
Attention, vous allez encore perdre des lecteurs avec vos informations si imprécises et vos décomptes de manifestants directement repris de la préfecture!
Fascistes réUNIs au syndicat policier d’extrême-droite.
DNA
Alors, demain, si au lieu de consommer dans l’hyper-centre, vous veniez défendre les libertés menacées avec nous?
DEMAIN À 13:00 UTC+01
Retrait TOTAL de la loi sécurité globale ! Manifestation #4
Place de la République (Strasbourg)
Départ du cortège à 14h, après l’assemblée générale où chacun.e peut s’exprimer.
feuille2chouphoto
Gaz à tous les étages
Strasbourg
utilisé avant le vote de la loi
La préfète impose à nouveau le même parcours, République-Etoile. Le déclarant , convoqué hier en fin après-midi par le Renseignement territorial a protesté vivement, en expliquant que l’inversion du trajet demandée avait comme but d’éviter les incidents de fin de manifs, le lacrymogène généreusement distribué, comme pour liquider les stocks 2020, et les interpellations qui suivent jusqu’au fond de la Krutenau. Niet!
Le responsable policier de terrain explique que c’est la préfète qui décide et que cela se justifie, car ils ont besoin de moins de forces à l’Etoile que devant le Tribunal, trop proche de Kléber, des Halles et de la gare. Il leur a été proposé de définir un autre lieu de fin que le Tribunal un peu moins près des quais et du centre, du côté de l’avenue des Vosges par exemple. Niet aussi.
Une quatrième manifestation, répétitive, et une gestion autoritaire peu conforme à la liberté constitutionnelle de manifester. Il serait pourtant plus facile de terminer sur l’espace limité du parvis de tribunal que sur l’immense place de l’Etoile, terrain favori de la répression policière, elle aussi prévisible et répétitive.
Leur décision va augmenter la colère des organisations et des jeunes qui veulent prolonger au-delà des 16h, au lieu de 17h, aussi imposées. Nous avons consulté dès hier soir des avocats pour un référé. A midi passé, le récépissé de la déclaration n’est pas encore parvenu! La préfète reste intraitable; ses hommes ont assuré que les FOD sont là pour notre sécurité (sic) contre le terrorisme et qu’après les sommations, il fallait quitter les lieux. Point barre.
Pour le moment, l’appel à manifester, reste semblable, sur les réseaux, qui prévoit une Ag à 13 h place de l’Etoile, puis départ entre 14h30 et 15h, pour se diriger par le trajet habituel, extérieur à l’ellipse insulaire vers le Tribunal de justice pour la dissolution.
RETRAIT TOTAL DE LA LOI SECURITE GLOBALE Manifestation #4
https://www.facebook.com/events/394330191788004
Qui est vraiment Jocelyne Chevalier, Préfète de la région Grand est ?
2 DÉC. 2020 PAR CROISEMENT D’INFOS BLOG : LE BLOG DE CROISEMENT D’INFOS
La préfète Josiane Chevalier, responsable de tout le Grand-Est et de la zone de défense militaire, nommée en Alsace venue de Corse, a déjà un costard taillé sur mesure à Mediapart:
A 12h55, pas encore de récépissé de la déclaration de manifestation!
Ni à 18h…
Cela fait 24 heures que la police a dicté les conditions provocatrices de la préfète, et toujours pas de récépissé, malgré la demande!
Fin de manifestation contre les lois liberticides et l’islamophobie d’Etat à Strasbourg
Gaz non hilarant. Merci, madame la préfète.
feuille2chouphoto
préfecture du Bas-Rhin
Troisième grosse manifestation à Strasbourg contre la loi dite de “sécurité globale” (pour Macron et son monde?).
Vers 13h, l’Assemblée générale traditionnelle organisée chaque samedi place de la République à deux pas de la préfecture, s’est tenue devant plusieurs centaines de personnes.
Des prises de parole se sont succédé d’organisations et de particuliers.
Puis le cortège s’est formé devant la DRAC pour faire le demi-tour du rond-point République avant de s’engager, une fois de plus, dans l’avenue de la Liberté.
Le parcours avait encore été imposé, le même que les deux précédentes manifestations, par la préfète de choc, Josiane chevalier, qui a raccourci d’une heure (16h) le temps et a exigé que la fin de la partie soit sifflée place de l’Etoile! Nous souhaitions aller vers Neudorf et terminer au rond-point de l’Esplanade: refusé!
C’est devenu une provocation rituelle, à la fois d’interdire l’îlot insulaire, voué au “Travaille, consomme et ferme ta gueule“, et de fixer la dissolution au plus près de l’Hôtel de police, sur l’arrière de la mairie et de l’Eurométropole.
De telle sorte qu’on sait d’avance que les jeunes révoltés se dirigeront vers le bocal aux flics, et que les lacrymogènes pleuvront sur la foule, en tirs toujours plus proches de la station de tram, puis empliront la place des cars. Pour finir, les salves successives ont embrumé l’air jusqu’à la place de la Bourse et on était picotés par les gaz (pas hilarants du tout) rue Jacques Peirotes et rue de Berne, près de la place d Austerlitz.
La nouveauté de cette manifestation a été la présence de rangs serrés de très jeunes, scotchés à une camionnette qui diffusait du gros son, de la techno, comme à la Gay Pride. La jeunesse emmerde Macron en dansant dans les rues. La fin de l’année va être chaude dans les quartiers! On est censé aller à la messe le 24 et rester chez soi avec couvre-feu le 31! Sans pétard ni artifices…En Alémanie, c’est mission impossible.
Les organisations traditionnelles étaient moins présentes que la fois passée. Et les rangs syndicaux étaient assez clairsemés.
Peu importe, on a eu un cortège dynamique jusqu’au bout où les pancartes individuelles se disputaient le prix d l’humour.
On a même vu un groupe de jeunes femmes regroupées qui avaient inventé une version chantée en 2020 du vieux slogan soixante-huitard ” à bas l’Etat policier“. Elles se sont taillées un gros succès surtout en chantant tout près de la ligne de CRS harnachés qui barrait la rue de Zurich à la hauteur de la pharmacie.
Une grande banderole blanche dénonçait l’islamophobie d’Etat et les Sans Papiers d’Alsace étaient aussi représentés.
Un gros succès que les DNA et la police minimisent comme d’habitude en donnant des chiffres bas, alors que le compteur quasi officiel des manifs strasbourgeoises a dénombré 2400 personnes.
Ce samedi, pas de regroupement des antifascistes comme la semaine passée, mais ils-elles étaient là, attentifs à la possibilité d’une attaque des fascistes. On en a vu roder quelques uns place de la République ou rue d’Austerlitz, mais rien de plus.
La préfecture a encore réussi à interpeller, avant et après le cortège 7 personnes, dont des mineurs, placées en GAV sous des prétextes divers.
On n’en restera pas là. Le combat pour les libertés, contre l’islamophobie et l’installation progressive d’un régime policier autoritaire continuera au moins jusqu’en janvier, moment où la loi doit repasser devant l’Assemblée nationale.
De République à Victoire
vidéos à suivre dimanche 13 décembre; la fin de la manifestation, la provocation de la préfète, le nuage de gaz lacrymogène, etc
Notre camarade Alain H., militant connu sur Strasbourg, contre le GCO, la droite et l’extrême-droite, et de nombreux autres terrains de lutte, inspecteur du travail émérite, CGT, a été relaxé ce matin par le tribunal correctionnel de Strasbourg.
Défendu par Me Florence Dole, qu’il faut remercier et recommander (pub gratuite) pour ses plaidoiries efficaces en faveur de plusieurs mis en examen, ici en Alsace, il a bénéficié de la projection par le tribunal d’une vidéo (dont la source n’a pas été communiquée) qui prouvait qu’il n’était pas l’auteur de la très légère dégradation d’un panneau recouvrant une des vitrines du local électoral de l’ex-candidat à la mairie de Strasbourg, le social-traître Alain Fontanel, ex-PS, allé à la soupe, non étoilée, chez Macron. Son épouse, qui bossait à l’Elysée, a eu un joli lot de consolation sous la forme de la représentation de la France devant le Conseil de l’Europe – mais lui c’est lui et elle c’est elle-.
Le responsable du bris, un jeune de 14 ans, reconnu sur la même vidéo avait été condamné précédemment à des heures de travail d’intérêt général, ayant reconnu les faits.
Ce procès et son résultat favorable fournissent, s’il en était besoin, une occasion supplémentaire de lutter contre la loi liberticide, dite, par antiphrase, “sécurité globale“, contestée actuellement par des dizaines de milliers de manifestants. La prochaine manifestation unitaire à Strasbourg se tiendra samedi 12 décembre, place de la République.
Un mot encore s’impose concernant le fonctionnement de la justice, réputée rendue au nom du peuple français, dont une fois de plus, des membres (une douzaine) ont été interdits, y compris par la présence dissuasive, quoique tranquille, de trois Robocops, d’entrer dans la salle d’audience où seuls les convoqués aux diverses affaires étaient autorisés. Le procureur ou le président (?) s’est plaint, paraît-il, du bruit des ami.e.s du prévenu dans le couloir! Que n’a-t-il fermé la porte! La publicité du procès, qui est la règle, aurait été assurée, vérification faite, par la seule présence des personnes convoquées et des deux représentants des médias présents à travers lesquels on serait assurés, par procuration, en somme d’avoir été présents!
Enfin, remercions chaudement, c’est le cas de le dire avec les 2° de la température actuelle à Strasbourg – mais quoi, c’est l’hiver- Tonio est ses camarades d’avoir sustenté ce petit monde solidaire avec café, petits chocolats et clémentines.
Au début du rassemblement, une équipe de télévision nous a demandé de passer de gauche à droite, mais pas au sens politique, encore heureux, car ils tournaient une séquence d’un feuilleton policier (!) destiné à être diffusé sur la 2 au début 2021. Un drone survola en effet le parvis du beau bâtiment du Tribunal judiciaire de Strasbourg ( merci au Kaiser Willhem II) pour filmer une scène se déroulant sur le toit du dit tribunal entre une magistrate et une policière.
Décidément ni dans la fiction, ni dans le réel, comme samedi dernier, on n’échappe à la nuée bleue qui, non contente de nous gazer plusieurs fois, nous survolait, certes d’assez haut afin de nous filmer.
C’est pourquoi, on n’abaissera nos smartphones seulement le jour où ils abaisseront leurs armes (et mieux, les déposeront avec leurs casques, boucliers, et autres instruments de contrôle du peuple révolté.
Il y a d’autres procès répressifs, dus à des plaintes du même Fontanel, prévus au calendrier de la justice, et donc au nôtre, mais ce sera en 2021. On y sera!
En attendant, l’individu, parmi d’autres, sera encore promis à une plongée involontaire “au fond du Rhin“, devenu un hit strasbourgeois des slogans des manifestations.
A samedi, 14 h, place de la République, pour le retrait total de toute la loi liberticide, pas seulement de son article 24. On y reviendra aussi!
Revenez y, sur la Feuille, car d’autres vidéos vont s’y rajouter.
Sur les DNA électroniques, ce dimanche, on peut lire un article signé J.-F.T. , idéal pour enseigner en école de journalisme ce qu’est le journalisme de préfecture.
En général, dans ce métier qui revendique parfois encore une certaine objectivité, on essaye d’avoir aux moins deux points de vue sur un événement évidemment vécu différemment selon qu’on appartient à la police ou aux manifestants.
Manifestation à Strasbourg : onze interpellations et 80 Black blocs
Lors de la manifestations contre la précarité et la loi Sécurité globale, manifestation qui à Strasbourg a réuni 1300 personnes selon le comptage de la Police nationale, (plus du double en réalité) onze interpellations ont été effectuées par les forces de l’ordre.
Par J.-F. T. – 11:37 | mis à jour à 13:48 – Temps de lecture : 3 min
| Vu 13288 fois
Le Journal mélange tout, les événements du 28 novembre avec d’autres dates, et les positions politiques, dans le but d’établir une équivalence entre “l’ultra droite” et les “Black blocs“.
Le premier est un membre du groupe d’ultra droite qui avait frappé des manifestants lors de la manifestation du 28 novembre ; il a été interpellé dans le secteur de la Meinau samedi à 14h et placé en garde à vue. En tout, quatre membres des Offenders, groupe connu dans le milieu du supporterisme, ont été placé en garde à vue entre vendredi et samedi : la garde à vue de l’un d’entre eux a été levée vendredi soir, celles des trois autres samedi soir.
On ne sait pas s’ils sont convoqués pour plus tard par un juge ou juste libérés sans suite.
Cailloux, boulons, sabre en bois…
Les forces de l’ordre ont procédé à cinq interpellations avant le départ du cortège pour détention d’arme par destination. Lors des fouilles place de la République, pont du Théâtre et allée de la Marseillaise, ils ont arrêté des personnes porteuses de cailloux, de boulons, de feux d’artifices et aussi d’un sabre en bois.
Le “sabre en bois” qu’on aperçoit sur une vidéo quai des Bateliers, ressemble plus à un accessoire de théâtre, une sorte de trident qu’à une “arme par destination“.
Mais n’importe quel objet peut être considéré par les policiers comme une arme par destination: un trousseau de clés, un briquet, pourquoi pas un coton-tige? Bien manié, il peut crever un oeil ou un tympan, non?
Si on consulte le site de la Ligue des Droits de l’Homme, on apprend que ces fouilles préventives qui se répètent à chaque début de rassemblement, même déclaré, sont la plupart du temps illégales.
La police a une bonne vue!
Tout le monde a vu un cortège de jeunes et moins jeunes gens, tous habillés de noir, scandant des slogans anti-fascistes et allumant quelques fumigènes colorés. Rien de plus. Le noir serait-il une couleur interdite?
Lors de la manifestation, les forces de l’ordre ont identifié un groupe de 80 Black blocs au centre du cortège. Ils ont été en action durant tout le long du parcours jusqu’à la dislocation place de l’Etoile où leurs traces ont été perdues dans les fumées des lacrymogènes.
Admirons la formule ” ils ont été en action durant tout le long du parcours…“. Comme ce qu’on voit H24 sur BFM TV? Pas du tout!
Ben oui, ils ont marché, scandé, allumé quelques fumigènes, comme font les cheminots ou d’autres manifestants. Et alors?
Rions ensuite de la phrase suivante: leurs traces ont été perdues dans les fumées des lacrymogènes..
Filmant pour la Feuille de chou, le média indépendant, je peux en témoigner, ne les apercevant plus place de l’Etoile. Ils avaient probablement, comme cela se fait, ôté leur survêtement noir pour ressembler à n’importe quel manifestant. Et alors?
La manifestation, déclarée jusqu’à 16 h, s’est poursuivie jusqu’à 18h. Un groupe d’un peu plus de 100 personnes, principalement de jeunes adultes, a poursuivi le mouvement, se dirigeant vers la presqu’île Malraux, vers la RN4, vers la Krutenau.
Aveuglé peut-être par les lacrymogènes, généreusement balancés par ses informateurs des Forces dites de l’Ordre (capitaliste), notre reporter n’a pas suivi les jeunes vers l’Hôtel de police ni compté les tirs en cloche qui ont fait reculer tout le monde vers le tram. Conseillons lui de réclamer des protections auprès de sa direction. Il est vrai que c’est inutile dans les couloirs de la préfecture.
C’est devenu un rituel. Les flics et les gendarmes bloquent les ponts vers la ville, laissant un mince passage pour ceux qui veulent quitter les lieux. Puis les derniers se faufilent comme ils peuvent, ayant préalablement crié “On veut rester” quand la responsable de la LDH a annoncé la fin de la manifestation.
Deux interpellations ont eu lieu place du Foin d’individus porteurs de bâtons et de torches allumées. Des dégradations ont été constatées, des barrières de chantiers ont été déplacées et plusieurs tentatives de mettre le feu à du mobilier urbain ont été constatées.
Mon dieu, des bâtons, sans doute des supports de pancartes ou de drapeau, des flambeaux -lors d’une précédente manifestation, fin novembre, où la préfète avait interdit leur usage, l’interdit avait été contourné, puisqu’au lieu de les allumer au départ, cela s’était fait au carrefour Gallia-Victoire. Il devait rester des stocks, comme pour les lacrymos 2020 que la bleusaille doit liquider avant le 31 décembre…Un fois la date de péremption dépassée, c’est comme les yaourts aigris, ça ne pique plu assez les yeux.
En tout cas, les dégradations ont consisté, selon notre Tintin en “barrières déplacées“et feux avortés. Pas une vitrine de banque? Pas une voiture brûlée?
Une voiture de police municipale taguée
Deux auteurs présumés de tags, un homme de 22 ans et une femme de 21 ans, ont été interpellés à hauteur du centre administratif place de l’Etoile, vers 17h. Ils ont été retrouvés porteurs de bombes de peintures et de marqueurs.
Des plasticiens de la HEAR? Normal qu’ils aient leur matos sur eux!
Ils ont été identifiés par les caméras de vidéosurveillance de la Ville en train de procéder à des dégradations durant tout le parcours de la manifestation.
Des tags?
Attention, de grands artiste aux oeuvres désormais hors de prix ont commencé ainsi!
Il leur est notamment reproché des tags insultants sur un véhicule de la police municipale garé près du centre administratif, tags qui ont donné lieu à des communiqués de presse de la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian et de Jean-Philippe Vetter, conseiller municipal d’opposition.
Ils auraient également dégradé du mobilier urbain, le garage à vélo et une boîte aux lettres de l’Eurométropole. L’Eurométropole a annoncé sa volonté de déposer plainte. Les deux auteurs présumés ont été placés en garde à vue et doivent être présenté (sic) au parquet ce dimanche..
Bref, mieux vaut être des “nervis fasciste“, comme les DNA papier les nomment ce dimanche que des partisans du retrait de la loi dite “sécurité globale“. Deux poids, deux mesures!
Un jeune homme a été identifié en train de lancer des projectiles sur les gendarmes mobiles parce (sic) de l’Etoile. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Il doit être présenté au parquet ce dimanche..
On admire les allers-retours rapides de l’auteur de ces lignes. A-t-il été véhiculé par le drone qui, illégalement, car la loi n’est pas votée, a survolé hier la manifestation de Strasbourg? Ou dans un véhicule siglé,
Vous pouvez désormais avoir une idée de ce journalisme de préfecture qui n’a de source unique que les Renseignements territoriaux, la BAC et tous les autres services préfectoraux.
Fin de manif gazeuse
Une fois de plus, des milliers de manifestants ont défilé à Strasbourg contre la loi dite de “sécurité globale”, un véritable oxymores qui donnerait encore plus de pouvoir à la police: nous filmer sans réciproque, nous survoler avec des drones, ce qui a été réalisé tout au long de la manifestation, de République à Etoile, en toute illégalité, puisque la loi n’est de loin pas votée; elle est passée à l’Assemblée nationale, doit aller au Sénat puis revenir à l’Assemblée, en janvier. Cette loi infâme prévoit de donner plus de pouvoir et d’armes à la police municipale, et même aux boites de sécurité privée!
Mais il n’y a pas que l’article 24. Les autres sont tout aussi inacceptables: ainsi le texte sur un prétendu séparatisme (des musulmans) mais qui pourrait s’appliquer à n’importe quelle communauté, juifs, protestants, adorateurs de l’oignon, etc.
Cette offensive sécuritaire de la bande à Macron, Castex, Darmanin, Lallement, sans oublier la rude préfète de la région de défense Est, Josiane Chevalier.
Dans le cortège mené par les maigres rangs de la LDH ou de Justice & Liberté, on a remarqué le nombre impressionnant de jeunes et parfois très jeunes mobilisés. Et un gros black bloc combattif qui a peut-être dissuadé les néo-nazis de Strasbourg Offender (ex-Bastion Social et Action française) de rééditer leur opération coup de poing ridicule de la dernière manifestation. Les gros bras, petites cervelles fascistoîdes s’étaient réfugiés dernier les lignes de leurs amis de la police nationale alors que les Gendarmes à côté ne bougeaient pas. Les lacrymogènes avaient protégé leur fuite alors qu’ils étaient spontanément poursuivis par des dizaines de jeunes après que la foule les avait chassés.
Aujourd’hui, les CRS ont encore liquidé un peu de leur stock 2020 de lacrymogènes en tirant encoche trois fois sur la jeunesse qui ne voulait pas partir à 16h et s’est dirigée vers le proche Hôtel de police. Comme la dernière fois, des groupes ont bloqué la route du Rhin un moment avant d’être délogés par la flicaille. Quelques arrestations ont suivi.
Il faut aussi noter ce qui s’est passé vers 13h place de la République alors que les premiers manifestants appelés par les Gilets Jaunes pour tenir leur Assemblée générale publique, ont vu surgir une douzaine de flics de la BAC, munis, une fois n’est pas coutume, de leur brassard orangé. Ils ont interpellé un jeune probablement reconnu sur photo et l’ont contrôlé près de la préfecture, protégés de la colère montante par des rangs de CRS surarmés. Le jeune a été embarqué en véhicule. On a appris aussi que trois fascistes avaient été interpellés vendredi suite à leur cogne contre des manifestants. Deux d’entre eux risquent l’inculpation alors même que ces crevures s’étaient réfugiés derrière les rangs de la police qui avait gazé les manifestants pour les protéger!
Dès la fin annoncée de la manifestation par la LDH, la jeune responsable départementale a appelé immédiatement à une nouvelle manifestation samedi prochain 12 décembre contre l’ensemble de la loi sécuritaire. On y sera, plus nombreux encore, jusqu’au retrait de la loi. Si elle passait, cela rendrait plus difficile le combat à mener contre les lois antisociales à venir, qui ont d’ailleurs amené le président des ultra-riches, interrogé hier longuement par des journalistes de Brut, non complaisants comme leurs collègues des médias dominants, a dit qu’il n’était pas sûr de se représenter (on n’en croit rien) car des mesures impopulaires sont à prendre la dernière année. Restons vigilants et combattons jusqu’au bout, leur démission, ce président et ce gouvernement de lutte de classe de la bourgeoisie financière et industrielle mondialisée qui touche des milliards de dividendes quand le peuple se serre la ceinture.
La BAC contrôle un manifestant à Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
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Concordat Michel Seelig
Référence électronique
Michel Seelig, Concordat. Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 24 juillet 2020. Accès :
http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/concordat/
Le secrétaire général du PS Olivier Faure sème le trouble chez ses ouailles alsaciennes en réclamant l’application de la loi laïque de 1905 en Alsace-Moselle. Chiche! Mitterrand avait “oublié” de le faire lors de ses deux septennats…
Aussitôt pour d’évidentes (dé)raisons électoralistes et aussi par conviction identitaire, faisant comme presque tout le monde la confusion (intéressée) entre le droit local, à conserver, et ce qui concerne les religions concordataires, même la très laïcarde Pernelle Richardot et ses amis, bien sûr Eric Elkouby est du lot-pas des amis, hein-, de défendre cette particularité alsacienne-mosellane, comme s’ils se croyaient encore dans les années 1920 où la laïcité passait très mal dans les gosiers des habitants de l’ancien Reichsland. Ils font comme si la sécularisation et la chute des croyances et des pratiques religieuses n’avaient pas augmenté depuis!
Parmi les partis seul les radicaux PRG défendent ce point de vue. Et l’Association Laïcité d’Accord http://www.laicitedaccord.com
Femmes voilées
rencontre voilée au Christkindelsmärik
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DNA
Droit local : des élus au secours du droit local et du concordat
Conséquences d’une ignorance étatique autant que d’un soubresaut républicain, la suppression de la commission du droit local et le projet du PS d’abroger le concordat en Alsace-Moselle ravivent les tensions au moment où s’ouvre le débat sur le projet de loi contre les séparatismes.
Par Franck BUCHY – 20:00 – Temps de lecture : 3 min
| | Vu 472 fois
Olivier Faure. Photo archives DNA/David GEISS
La politique réserve toujours des surprises. La dernière en date est à chercher du côté du PS. Olivier Faure a mis en pétard des socialistes du Grand Est avec sa proposition d’abroger le concordat en Alsace-Moselle pour lutter contre les séparatismes. Pernelle Richardot, la trésorière du parti, pourtant proche du premier secrétaire, et une quinzaine d’élus socialistes des trois départements, lui ont répondu par un courrier virulent où la colère se mêle à l’incompréhension.
Les signataires reprochent d’abord à Oliver Faure l’absence de concertation qui aurait permis, selon eux, d’« éviter qu’une fois de plus notre parti ne donne l’impression de méconnaître, voire de mépriser, l’histoire singulière de notre région ». Ils considèrent que sa proposition constitue « une faute politique » à quelques semaines de la naissance de la Collectivité européenne d’Alsace et au moment où le droit à la différenciation devrait s’émanciper.
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« Caricatures et amalgames »
Les élus de l’Est expliquent à Olivier Faure que le concordat est un « témoin vivant d’une histoire nationale forte qui peut, certes, être discuté, mais dans un débat qui […] suppose de se garder des caricatures et des amalgames ». Le « lien ainsi fait entre concordat et séparatisme » est « grave », estiment les signataires qui tiennent à préciser qu’ils ne sont pas « des conservateurs arc-boutés sur la défense d’un droit dépassé », et « pas moins laïques que d’autres ».
Ce bras de fer intervient quelques jours après l’annonce, par la Chancellerie, de l’enterrement de la commission du droit local d’Alsace-Moselle. Ils ont été quelques-uns dans la majorité présidentielle à prendre conscience de ce faux pas qui tient autant à l’ignorance de l’État en la matière qu’à l’absence de sens politique de la réponse du gouvernement.
Déjà la manœuvre lors de la préparation de la loi Alsace, les députés Olivier Becht (Agir, Haut-Rhin) et Vincent Thiébaut (LaREM) sont immédiatement montés au créneau, auprès du cabinet du premier ministre notamment, pour demander le rétablissement de la commission (lire encadré).
« Un message plutôt brouillé »
L’opposition était déjà rentrée dans la brèche. Dans un courrier adressé le 3 décembre au garde des Sceaux, le député haut-rhinois Raphaël Schellenberger (LR) évoque « un message préoccupant adressé aux populations d’Alsace et de Moselle » quand le conseiller départemental PS de Strasbourg, Eric Elkouby, ironise en parlant d’un « message plutôt brouillé adressé par le gouvernement à l’Alsace ». Justin Vogel, président du groupe Alsace et Territoires à la Région, regrette « le coup porté à celles et à ceux qui entendent renforcer la Collectivité européenne d’Alsace ».
Le droit local alsacien mosellan ligue tous ses défenseurs, quels que soient leurs bords politiques, face aux mouvements qui revendiquent son abrogation au nom des principes républicains d’égalité, de laïcité et d’unicité. Fin novembre, Jean-Luc Mélenchon réaffirmait sa volonté de « mettre fin » au concordat. Régulièrement des associations laïques, des syndicats et des obédiences franc-maçonnes demandent l’application de la loi 1905 en Alsace-Moselle.
Concorde politique
Cette union sacrée s’est traduite dans la lettre que 23 parlementaires alsaciens et mosellans ont envoyée le 4 décembre à Jean Castex pour lui demander de « reconstituer, dans de brefs délais, une commission consultative » du droit local. Parmi les signataires, une majorité de députés et de sénateurs LR côtoie Jacques Fernique (EELV), Martine Wonner (Liberté et territoires), Jean-Marc Todeschini (PS), ainsi que trois élus de la majorité présidentielle : Bruno Fuchs (MoDem), Patricia Schillinger (LaREM) et Ludovic Haye (Agir).
D’objet juridique insolite, le droit local devient à chaque poussée de fièvre un sujet politique. Les élus s’en saisissent pour justifier la particularité institutionnelle alsacienne et jouer sur la corde sensible des électeurs. Sa dimension symbolique pèse toujours très lourd dans la balance politique, l’attachement des citoyens au droit local étant inversement proportionnel à l’espace qu’il occupe dans leur quotidien.
PRG
<bouquet.gerard@free.fr> a écrit :
Le PRG, dont je suis secrétaire national, est à mon avis, le seul à avoir mis clairement en tête de ses (42) propositions le rattachement de l’Alsace-Moselle à la République laïque.
Les autres Radicaux du MRSL ont abandonné la lutte en Alsace.
Cela nous vaut beaucoup de sarcasmes, voire de franche hostilité. Quant au PS, n’oubliez pas que celle qui fut maire de Strasbourg était diplômée en théologie et spécialiste du copte ancien.
Je vous ai peut-être déjà dit que Roland Ries pour botter en touche, aimait dire que si Édouard Herriot avait eu des couilles on n’en serait pas là ! La honte. Pour lui le Concordat est consubstantiel de l’identité alsacienne.
Je crains que les autres partis de gauche LFI et EELV, plutôt communautaristes, ne soient sur la même longueur d’ondes.
Quant aux communistes , ils sont de plus en plus lié aux Verts.
Nous sommes dans la confusion la plus totale et loin d’être sortis de l’auberge !
Amitiés.
Gérard Bouquet
Seulement si cela vous intéresse :
Le saviez-vous?
Les flambeaux sont des “armes par destination“…
Les cotons-tiges aussi: on peut crever des yeux ou des tympans avec cette arme de destruction massive!
Après les attaques par des fasciste de la dernière manifestation, qui ont trouvé refuge du côté de la police, c’est la préfète qui multiplie les obstacles. Les Lumières ne sont invoquées que contre les musulmans imputés de “séparatisme”.
Les lumières, elles ne sont pas bienvenues? Pourtant la nuit tombe à 16 h 35 aujourd’hui. Pour la nuit de la démocratie, il y en a assez qui se bougent. Pas nous!
Toutes et tous devant le Tribunal de Strasbourg
1 quai Finkmatt le mardi 8 décembre à partir de 8h.
Face à la répression à Strasbourg, la solidarité est pour notre classe une arme formidable.
Utilisons-là.
Le mardi 08/12/2020 à 8h30, comparaîtra devant le Tribunal judiciaire de Strasbourg – quai Finkmatt- notre camarade Alain H militant du NPA au motif de « destruction en réunion ». Les faits reprochés par le Procureur de la République et après une plainte déposée par le candidat Fontanel aux dernières élections municipales : avoir détruit le plexiglas qui protégeait la vitrine de l’élu déchu lors d’une manifestation contre la réforme des retraites.
Ces poursuites sont non justifiées. Le militant est injustement accusé. Son tort : avoir participé à la manifestation, mais surtout militer contre la politique de Macron et de ses sbires qui ne supportent ni contestation ni revendication même lorsque les manifestations sont déclarées. La police ne s’est pas souciée d’identifier d’autres participants sauf un jeune mineur condamné pour les mêmes faits à des heures d’intérêt général.
Nous devons apporter notre soutien à notre camarade en étant présent-e-s à l’audience comme nous sommes présent-e-s à toutes les audiences où comparaissent des militant-e-s injustement poursuivi-e-s. Et ce n’est pas fini pour lui puisqu’il est à nouveau convoqué devant le même tribunal le 12/01/2021 même heure, pour des faits de rébellion et de port d’arme (un Opinel !) envers les gendarmes lors d’une manifestation post-confinement.
En engageant de telles poursuites, la justice se trompe de cible. Au lieu de taper sur celles et ceux qui luttent au quotidien pour plus de justice sociale, elle ferait mieux de poursuivre celles et ceux qui créent la misère et la précarité.
Nous sommes tous concerné-e-s.
Aujourd’hui ce sont des militants du NPA, demain d’autres partis ou associations seront visés. Et ce n’est pas fini. Le 09/02/20 un autre militant du NPA est convoqué lui aussi devant le même Tribunal pour des faits de violence avec arme ! survenus lors du meeting de Fontanel (encore lui) en janvier 2020 alors que les vigiles et les sympathisants de l’élu pas encore déchu s’en étaient pris violemment aux manifestants. Eux, ils ne sont pas poursuivis !
Toutes et tous devant le Tribunal de Strasbourg
1 quai Finkmatt le mardi 8 décembre à partir de 8h.
Un cortège de femmes à parcouru les rues de Strasbourg ce dimanche depuis la place Kléber où elles avaient été autorisées à se rassembler contrairement aux rassemblements de la veille. Elles, et quelques hommes, ont pris les quais puis l’avenue de la Liberté jusqu’au tribunal. Slogans féministes percutants, et anti-flics ou antifascistes au lendemain de la manifestation pour les libertés.
La manifestation pour la liberté à Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
Gros succès de la manifestation de Strasbourg contre la loi faite par la police pour la police. A partir de 11h30, un premier rassemblement s’est tenu devant le monument aux morts place de la République, appelé par des médias.
Quelques dizaines de participants, une prise de parole d’une journaliste retraitée, d’une voix faible sans amplification. Puis le responsable de la Feuille de chou est intervenu pour dénoncer l’article erroné paru le matin même dans le quotidien régional du groupe EBRA appartenant au Crédit Mutuel. La critique de ce papier se trouve ici dans le numéro précédent de la Feuille de chou.
https://la-feuille-de-chou.fr/archives/105979
Georges Yoram Federmann psychiatre et quelques autres interventions from feuille de chou on Vimeo.
Peu à peu des manifestants sont arrivés, certains non sans être bloqués un temps et contrôlés par des policiers en civil du côté de la rue du Maréchal Foch; certains ne portaient pas le brassard Police orange, alors qu’ils étaient en civil.
De l’autre côté de la place, une camionnette de la police nationale était garée et filmait avec sa caméra haut placée l’Assemblée générale qui a précédé le cortège. Elle était aussi surmontée de gros projecteurs (la nuit tombe avant 17h).
Conformément à l’habitude prise il y a déjà deux ans quand les Ag du QG République Strasbourg Gilets Jaunes ont commencé, chaque samedi matin, la parole a été donnée à qui la demandait. Voir sur les vidéos.
Un peu après 13h30, la manifestation s’est organisée avant de faire un demi-tour de la place pour s’engager avenue de la Liberté, la bien nommée puisqu’il s’agissait de défendre les libertés contre un pouvoir autoritaire qui nous mènerait vers un régime comme en Corée du Nord ou dans la Turquie d’Erdogan, ou plus près et en Europe ceux d’Orban en Hongrie ou de la Pologne.
La manifestation a grossi en cours de route jusqu’à compter des milliers de participants. Un ami qui compte toutes les manifestations de notre ville a compté, deux fois, près de 7000. Selon la police on aurait été 1500, selon le Journal, 3500, rectifié en 3000 ensuite…
Plus des trois-quarts des manifestants étaient des jeunes, un bon signe pour l’avenir des luttes, un mauvais pour la clique à Macron et les financiers et gros industriels mondialisés dont il est le domestique.
Avenue de la Liberté pour la liberté à Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
Il faut rappeler, parce que c’est pas dans le Journal, que cette énorme mobilisation a été initiée d’abord par un rassemblement de travailleurs de la culture, devant la DRAC, puis par les gilets jaunes qui, après avoir défilé deux fois à 300 dont une fois aux flambeaux ont décidé, au vu des carences de la gauche strasbourgeoise de manifester, et pour réaliser l’unité, de préparer cela par une réunion Zoom qui a rassemblé il y a quelques jours 47 participants et plus de 20 organisations, syndicales, politiques et associatives.
Véhicule de police avec caméra et projecteurs Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
Contrairement à ce qu’éditaient les DNA du 28, il n’y avait pas plusieurs manifestations, mais un rassemblement à 11h30 et une seule manifestation unitaire à 13h précédée de l’Assemblée générale ouverte à tous selon le principe de démocratie horizontale à la base, sans chef ni hiérarchie, c’est à dire une démocratie directe sans représentant qui est le modèle pour la réorganisation de toute la société, une fois qu’on aura viré Macron et sa clique et détruit le système capitaliste.
La manifestation a été d’une calme extraordinaire. Seuls les premiers rangs scandaient des slogans. On a eu l’impression que ce calme signalait la détermination de ceux et celles qui ont compris à quel régime policier ils-elles ont à faire. Mauvaise augure pour Macron, excellente nouvelle pour le peuple qui aspire à être réellement souverain.
Tout le monde déteste les fascistes!
“Tout le monde déteste les fascistes” from Maillard Pascal on Vimeo.
Fuite des fascistes vers la police
C’est là-bas que ça se passe ! from Maillard Pascal on Vimeo.
La police protège les fascistes
Une fois arrivés près de la péniche Atlantico, quai des Pêcheurs, un groupe de fascistes, déguisés en Black-Blok, a été repéré et chassé de nos rangs, quelques coups ont été échangés. Merci aux antifasciste qui ont contraint les fachos à courir en groupe, pour se réfugier, derrière le cordon de police stationné au début de la Krutenau, rue Munch. Du coup, la complicité entre les fasciste et la police, dite nationale, mais qui n’est qu’une milice au service du pouvoir a été aussitôt démontrée puisque les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes, une fois que les fasciste ont trouvé refuge auprès de leurs frères.
La manifestation s’est poursuivie vers la place du Corbeau où elle a stationné un peu face à un cordon de gendarmes qui une fois n’est pas coutume exhibait comme c’est la règle, leur RIO.
Strasbourg Defender
https://www.rue89strasbourg.com/strasbourg-offender-hooligans-stade-agressifs-exterieur-162972
Il étaient là pour barrer la route vers l’hypercentre et permettre aux badauds sevrés de courses pendant le confinement, de faire les boutiques, illustrant à merveille le slogan des associations écolos: “Travaille, consomme et ferme ta gueule“
Le cortège de la place d’Austerlitz à l’Etoile avec gazage par les gendarmes devant l’Hôtel de police
Une fois arrivés avant 16h place de l’Etoile, alors qu’on avait, selon le récépissé de la préfecture, jusqu’à 17h pour manifester, beaucoup de manifestants se sont dirigés vers l’Hôtel de police en arrière du bâtiment de la mairie et de l’Eurométropole. Des gendarmes mobiles gardaient le bocal des keufs. Peu à peu, les gendarmes se sont mis à tirer des lacrymogènes pour faire reculer les gens, on se demande pourquoi car à cette heure on était encore dans le timing de la manifestation limitée à 17h par la préfète Josiane Chevalier. Même des reporters-photographes professionnels ont été visés…Les gens reculaient puis avançaient à nouveau dès que les gaz étaient dissous. S’agissait-il de liquider les stocks 2020? Les gaz lacrymogènes ont-ils une date de péremption, comme les yaourts? Enfin des gendarmes se sont avancées et ont fait refluer peu à peu tout le monde jusqu’aux rails du tram. Pour s’en aller, encore fallait-il passer par le bon vouloir des CRS et des gendarmes qui bloquaient un pont puis un autre laissant un étroit passage pour sortir. Alors que des manifestants souhaitaient prendre le tram, les gendarmes et les CRS les en ont empêché par leurs petites manoeuvres; du coup, le tram n’a pu circuler! Des manifestants ont été repoussés jusqu’au centre commercial puis nassés une fois les grilles fermées!
Après gazage, retour des manifestants place de l’Etoile
Prochains rassemblements:
Dimanche 29 novembre 14h contre les violences faites aux femmes place Kléber
Mercredi 17h30 place de la République Marche aux flambeaux contre Macron, sa police et sa clique.
DNA
L’EBRA m’en tombent
EBRA: Est Bourgogne Rhône-Alpes, l’Empire médiatique du Crédit Mutuel
On disait jadis que les cordonniers sont les plus mal chaussés; il faut croire que les (des?) journalistes sont les plus mal informés!
C’est le cas d’un certain D.T dont je tairai, par charité, le nom.
Dans le papier consacré ce samedi aux manifestations à Strasbourg, il a 6 fautes, comme dirait un instituteur corrigeant une dictée.
L’horaire donné (11h30) pour le “rassemblement contre la loi de sécurité globale” au début est faux.
Le pisse-copie ne sait pas que “Mike” et “Raph” sont des Gilets jaunes. Le second, cette fois, n’est pas déclarant de la manifestation, déposée par le premier seulement (j’étais présent devant l’Hôtel de police).
De même l’auteur de ce très mauvais papier ne dit pas que cette manifestation a été initiée par les Gilets Jaunes et qu’elle rassemble plus d’une vingtaine d’associations, partis, syndicats, associations…après une réunion sur Zoom avant-hier à laquelle d’ailleurs participait, peut-être à titre personnel, une journaliste des DNA!
Le même, ajoute, faussement, que le Club de la presse Strasbourg Europe s’est joint au rassemblement, alors qu’ils appellent séparément à 11h30, qu’ils resteront sur place et ne défileront pas avec les autres.
La préfète a profité de l’annonce du rassemblement statique des métiers de la presse pour exiger avec brutalité que “Mike” et les Gilets Jaunes repoussent leur Assemblée générale à 12h30. Ce qu’ils ont fait.
Le scribouillard se plante une nouvelle fois en écrivant que la CGT appelle à 12h30 (vrai) sans préciser que l’UD-CGT appelle à la manifestation unitaire lancée par les Gilets jaunes, et elle n’est pas seule!
Bref, quand on a les moyens de vérifier la fiabilité des informations du Journal concernant le proche, parce qu’on y est, on se demande quelle fiabilité ont les informations du lointain, proche ou aux antipodes.
J C Meyer, adhérent alsacien à Acrimed (Action Critique Média, excellent site à consulter…).
Avec la loi sur la “sécurité globale”, débattue à l’Assemblée nationale, son article 24 qui prétend interdire même aux journalistes professionnels, et au filmeurs amateurs, de documenter les méthodes de plus en plus extrêmes des policiers et des gendarmes, et les violences policières contre les exilés chassés ignoblement de la place de la République à Paris, un seuil a été franchi qui fait que de plus en plus de gens, ni syndiqués, ni membres de partis ou d’associations, se rendent compte du danger de laisser faire le gouvernement Macron-Castex-Darmanin. Les libertés sont menacées de plus en plus, car le pouvoir après deux années de manifestations de gilets jaunes, profite de l’état d’urgence sanitaire et sécuritaire, véritable état d’exception, pour faire passer les lois que des millions de personnes ont refusé ces dernières années. Il en est ainsi de la casse des retraites, introduite par un amendement à un autre texte de lois. En même temps, les soignants sont peine augmentés, les fermeture d’entreprises et les licenciements sont quotidiens, les enseignants sont maltraités, les universités soumises à toujours plus de libéralisme économique, etc. Quelques policiers sont sanctionnés par Darmanin, afin de masquer sa propre responsabilité dans le comportement sauvage des brutes commandées à Paris par le préfet de police Lallement. Nous ne sommes pas dupes, c’est Darmanin et Lallement qui doivent démissionner. Et si la colère populaire monte encore d’un cran, il s’agira de chasser Castex et son gouvernement, ainsi que Macron qu’on ira enfin chercher chez lui!
Deux manifestations sont programmées dans les jours qui viennent. Grâce aux efforts unitaires des Gilets jaunes, une réunion en distanciel a rassemblé ce soir plus d’une vingtaine d’organisations, syndicats, partis, associations couvrant tout le champ des luttes sociales, écologiques, politiques.
Le 28 novembre on se retrouve tous dans la rue pour une manifestation unitaire (déclarée en préfecture). Rendez-vous dès 11h 30, pour ceux-celles qui le peuvent, pour tenir une Assemblée générale en plein air, place de la République à Strasbourg. Chacun.e pourra y prendre la parole, les organisations et les individus aussi, selon une tradition de démocratie directe instaurée depuis deux ans par le QG République Gilets jaunes de Strasbourg.
Puis vers 13h ou un peu après, on formera le cortège pou défiler de République à l’Etoile, en passant par le Palais universitaire, la Gallia, les quais jusqu’à Corbeau, la rue d’Austerlitz, la place d’Austerlitz en direction de la place de l’Etoile près des départs de bus longue distance. La manifestation peut durer selon la déclaration jusqu’à 17h.
A noter que les journalistes avaient déposé une déclaration de manifestation pour le 28 à midi place Kléber à Strasbourg. La préfecture a refusé le lieu et tout autre lieu dans l’ellipse insulaire, probablement parce que ce jour marque la réouverture des commerces. Sainte marchandise, priez pour nous! Les travailleurs des médias ont donc déplacé le lieu de leur rassemblement place de la République. En même temps et sur le même point de rencontre que la manifestation promue par les Gilets jaunes et rejointe par la quasi totalité des progressistes.
https://www.facebook.com/events/691634295059918/
https://www.ldh-france.org/evenements/rassemblement-contre-le-projet-de-loi-securite-globale-26/
Deuxième épisode prévu: la Ligue des Droits de l’Homme a annoncé une manifestation le 5 décembre contre la loi de “sécurité globale” et La Défense des libertés. Tous et toutes sont appelés à y participer, car les combats futurs contre la détestable politique gouvernementale sont conditionnés par les libertés conservées à commencer par celle d’aller et venir incluant la liberté de manifester et celle de la presse.
Liste des manifestations de la LDH
https://www.facebook.com/ldhfrance
Attestation dérogatoire pour aller en manifestation
Une centaine d’étudiants, d’enseignants et de personnels universitaires ont tenu cet après-midi de 14 h à environ 16 h, malgré un froid vif, une Assemblée générale à l’extérieur des locaux chauffés de l’Université, juste en face du bâtiment de la direction.
Les débats se sont achevés par quelques votes en particulier pour la constitution d’un pôle universitaire samedi prochain, 28 novembre, au sein de la manifestation lancée par les Gilets jaunes. RDV dès 11 H 30 pour débattre avant le départ de la manifestation à 13 h. L’un des thèmes de la manifestation sera bien entendu la défense des libertés contre l’instauration d’un Etat autoritaire et policier.
Début de l’Ag
https://www.facebook.com/schlomo44/videos/10158801491273599
Suite
Manifestation Gilets Jaunes Strasbourg: prises de parole from Jean-Claude Meyer on Vimeo.
10158794734983599-record from Jean-Claude Meyer on Vimeo.
De 3 à 400 personnes se sont rassemblées à partir de 12 h place de la République à Strasbourg, lieu traditionnel, depuis deux ans, de l’AG du QG République, avant de défiler en ville pour les revendications restées pendantes et pour la défense des libertés globalement menacées par la bande à Macron-Castex-Darmanin.
Hier soir l’Assemblée nationale a majoritairement voté une loi inspirée par les policiers présentée par un député ex du RAID, qui interdirait de filmer et diffuser l’image des forces dites de l’ordre (capitaliste) en action. Imaginons un instant: plus d’affaire Benalla, plus d’œil crevé ni de main arrachée par LBD, sur nos écrans! L’impunité assurée pour la milice du capital. Circulez, y a rien à voir!
Tellement gros que les patrons des médias, du Monde à l’Humanité, de BFM à Radio-France ont protesté contre cette atteinte grave à la liberté d’informer sans laquelle il n’est point de démocratie. Même en Israël, pays qui n’est démocratique que pour les juifs, les médias ne se privent pas de filmer les exactions de l’armée et de la police des frontières! C’est dire la régression française.
Comme d’habitude, après Mike, principal organisateur de la manifestation, plusieurs intervenants ont développé chacun.e leur point de vue. Puis le cortège s’est ébranlé en empruntant les quais en direction du Palais de justice. Une halte y a été faite, pendant laquelle police et justice furent conspuées.
Le cortège s’est engagé ensuite dans la rue de la Nuées-Bleue (nuée qui était fort visible avec des dizaines de cars de police, et des flics en veux-tu en voilà, en tenue de combat.
Devant le siège des DNA la mémoire d’un salarié qui venait de s’y suicider en se jetant du toit de l’immeuble proche de l’imprimerie d’où sort chaque nuit le quotidien du groupe EBRA (‘en tombent) propriété du Crédit Mutuel. On observa une minute de silence, puis une salve d’applaudissement y succéda.
On a continué dans une ville quasi totalement déserte, du fait de la fermeture des commerces (contrairement à l’Allemagne proche, et des cafés et restaurants. Malgré le froid et parce que le soleil brillait on aurait dû voir la foule habituelle des samedis après-midis et les terrasses combles.
On s’engagea dans la rue du Dôme, vers la cathédrale, puis la rue Mercière, la rue du Vieux Marché aux Poissons, le Pont du Corbeau, la rue d’Austerlitz, sans aucun touriste descendu des autobus, enfin on atteignit la place de la Bourse. Sortant du trajet prévu la tête du cortège s’est alors engagée à gauche rue Jacques Peirotes, vite arrêtée par des véhicules de police au coin de la r ue de Berne. Finalement, après une intervention d’une camarade Gilet jaune qui s’était entretenue avec les policiers; on est retourné vers la Bourse. Mais là, provocation inutile, un barrage de CRS casqués et armés de gazeuses et d’autres outils plus militaires nous a bloqués un long moment. Finalement ils ont reculé accompagnés de “cassez-vous” bien sentis. C’était les grandes manoeuvres des flics, joue pour montrer qui commande. Enfin on a pu s’engager vers le Conservatoire de Musique et de danse et la place de l’Etoile point de chute prévu de la manifestation.
Mais avant d pouvoir quitter les lieux (avant l’heure prévue de 16h) on a dû assister à différentes manoeuvres policières toutes aussi inutiles les unes que les autres. Les cars avancent, les hommes sortent, ils se disposent sur le pont puis près des manifestants, et quand ceux-ci cherchent à quitter la nasse vers le tram on voit des hommes harnachés courir de ce côté. On se demande bien à quoi rime ce cirque ridicule qui mobilise des hommes du matériel, consomme du gazole, alors que la manifestation qui comprenait des familles et de jeunes enfants protestant contre les masques qu’eux aussi doivent porter, s’est déroulée de bout en bout de manière tranquille.
On se prend à rêver d’une échange standard entre la préfète du Bas-Rhin, préfète d’Alsace et du Grand-Est (excusez du peu) et le préfet du Haut-Rhin, ainsi qu’entre les commissaires de police de Strasbourg et de Colmar. Mais nos amis colmariens n’apprécieraient pas ce changement…
Ce n’est qu’un début! La semaine prochaine, toutes les organisations progressistes sont invitées à participer le 26 novembre à une réunion par internet afin de débattre et d’organiser une grande manifestation u taire sur l’ensemble des revendications économiques, sociales, politiques, culturelles, etc afin de s’opposer au cours de plus en plus antidémocratique de la clique au service du capitalisme mondialisé.
Note sur France 3 Alsace: une caméra-woman de FR3 est venue filmer dès 12 h place de la République alors qu’il n’y avait qu’une trentaine de personnes. Et ce soir, c’est cette vidéo qui est passée aux infos du 19 h. Et pas un mot ni une image sur la manifestation qui a compté plus de 300 personnes et a parcouru la ville jusque vers 16 h, où elle s’est dispersée dans le calme, malgré les provocations policières. C’est ça l’information sur une chaîne publique?
vidéos à suivre…
1re rassemblement sous confinement à Strasbourg, déclaré-autorisé. 150 femmes et hommes de la Culture et de l’Audiovisuel ont stationné de 12 à 14 h devant la DRAC pour exprimer leurs craintes quant à l’avenir de la Culture le lendemain du discours de maître de la Troisième République du 1er ministre Castex qui était ce même jour dans l’ex capitale européenne, pour rencontre les hospitaliers et la CAF.
Une dérogation parue au Journal officiel, et très peu connue permettait de se déplacer depuis son domicile jusqu’au lieu du rassemblement.
On a attendu jusqu’à la sortie de la délégation des trois syndicats qui a été reçue par la responsable de la DRAC.
Pour mémoire et en vue des actions et rassemblements annoncés notamment le vendredi 13 novembre, voici le communiqué de la Fédération Cgt Spectacle « LE SPECTACLE DEBOUT POUR NE PAS CREVER ! » :
« Les annonces sans concertation du couvre-feu puis du nouveau confinement, amené à durer bien au-delà d’un mois, mettent le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel dans une situation catastrophique. L’ensemble du secteur culturel est en grand danger ! La deuxième vague du virus était pourtant prévisible et prédite par les personnels de santé qui réclament pour nous toutes et nous tous des moyens pour l’hôpital public. Aujourd’hui des milliers de professionnels du spectacle, permanents, intermittents du spectacle voient leur activité arrêtée nette. Si l’audiovisuel et le cinéma continuent de travailler, le ralentissement risque de se produire brutalement avec la fermeture des salles et l’arrêt des recettes liées. La situation des autrices et auteurs est particulièrement catastrophique. Sans prendre de risques pour notre santé et celle du public, nous voulons toutes et tous vivre de nos métiers : le gouvernement doit nous entendre au-delà des sympathiques mais insuffisantes déclarations de « compréhension ».
[…] Des rassemblements sont annoncés dans les villes suivantes : Angers, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille, Nantes, Nîmes, Niort, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tulle…
Nous rendrons hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 en ouverture des prises de parole.
Le droit de manifester est garanti par la constitution et a été rappelé par le Premier Ministre lui-même. Aucune manifestation n’a été interdite après les déclarations préalables, bien enregistrées notamment à Paris. Aucune amende ne peut être infligée pour se rendre à une manifestation autorisée et respectant les consignes sanitaires légales. Il est recommandé de se munir de cet appel et de l’autorisation de déplacement en cochant « déplacement professionnel » […] »
CONTACTS PRESSE : Denis Gravouil 06 80 26 72 77
Ghislain Gauthier 06 37 12 10 62
Lire et télécharger l’intégralité du communiqué : https://www.calameo.com/cgt_spectacle/read/0043197475d75d7972d5a
* Retrouvez nos communiqués sur nos site Internet et réseaux sociaux : www.fnsac-cgt.com – FB : @cgt_spectacle – Twitter : @cgt.spectacle
Vidéos suivent…
Sur sa page FB, la députée de la 4e circonscription du Bas-Rhin, Martine Wonner, publie deux droits de réponse qu’elle avait envoyés aux DNA et que le Journal n’a pas fait paraître malgré la loi qui l’y oblige.
Deux articles erronés, deux droits de réponse adressés, et DNA aux abonnés absents.
Je m’étonne qu’une rédaction aussi attachée au journalisme de qualité ne réponde pas à son obligation d’insérer mes droits de réponse comme elle est prévue dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse ou celle de 2006 pour la confiance dans l’économie numérique. Ce qui est d’autant plus regrettable c’est qu’elle n’apporte à chaque fois aucune motivation à son refus, rendant alors son inaction d’autant plus surprenante.
Face à cela, je publie ci-dessous les deux droits de réponse en question.…
Des commentaires ont suivi dont certains qualifiaient le quotidien régional de “torchon”.
Ci-après la contribution de la Feuille de chou à ce débat:
Il me semble que ceux qui traitent les DNA de « torchon » ne le lisent pas quotidiennement et ignorent la PQR des autres régions.
Certes les DNA et l’Alsace appartiennent au Crédit Mutuel ( pas la pire des banques non plus) comme une dizaine de quotidiens régionaux des Ardennes à Rhône-Alpes.
Les articles du cahier national et international généralement non signés sont la plupart du temps repris des agences de presse.
Les DNA ont un respect de tous les pouvoirs, dont ils sont la caisse de résonance et qui les financent par leurs publicités.
Pour ne prendre qu’un exemple connu de tous-tes, dans l’affaire du GCO, il a été impossible de publier des articles argumentés opposés à cette catastrophe routière, comme peut en témoigner tel psychanalyste qui n’a jamais vu publiés ses papiers.
Les DNA récemment ont publié la prose de la direction de l’usine Punch Powerglide mais rien émanant des syndicats dont l’active CGT. Le Journal était-il seulement présent lors du dernier rassemblement de 200 militants devant l’entreprise !
Lorsque les Sans-Papiers d’Alsace, en marche vers Paris, sont passés devant l’agence des DNA de Saverne, aucun journaliste n’a daigné aller à leur rencontre bien qu’ils aient été avertis la veille et encore le matin même par un syndicaliste CGT qui est monté à l’étage. Et le lendemain, ils publiaient un articulet indiquant la présence de 20 manifestants, alors qu’ils étaient une cinquantaine. Même depuis sa fenêtre au premier étage, il aurait pu s’en assurer…
Cependant, le Journal publie aussi de bons papiers dans son cahier régional et des pages locales.
Aujourd’hui par exemple il y est question des sylviculteurs, de la mosquée turque Eyyub Sultan, du BTP, de la principauté de Strasbourg, d’un livre sur les chants hébraïques, de la soupe étoilée, des secousses sismiques produites par les sondages de Fonroche (ça il ne le clame pas trop fort…), des difficultés des restaurants en temps de Covid, etc. Bref il y a à boire et à manger dans ses pages. Ce quotidien n’est pas progressiste (à l’image de la région) mais il est tenu, s’il veut conserver son lectorat qui baisse de s’adresser à tout le monde, et même sur un grand nombre de pages aux supporters des divers sports. Beaucoup de gens ne le lisent que pour les avis mortuaires, les faits divers, les “chiens écrasés” et les nouvelles locales des villages et petites villes. En ce moment, pas de programme de cinéma, à cause du Covid.
On peut rappeler que jadis à la fin du 19e siècle et jusque vers 1950, il y avait, comme l’a signalé Jean-Claude Richez lors d’une exposé sur l’Affaire Dreyfus vue d’Alsace, des dizaines de journaux en Alsace, hélas disparus depuis, dont le Nouvel Alsacien par exemple.
Dernière remarque: le niveau de correction orthographique et grammaticale baisse toujours plus hélas, malgré la correction effectuée, selon Denis Tricard, comme ce 10 novembre où un groupe nominal sujet est suivi d’un verbe au pluriel…
Écrit suite à des commentaires sous une publication de la députée Martine Wonner qui se plaint aux DNA que ses droits de réponse pourtant légaux ne soient pas publiés par le journal et publié d’abord sur FB.
Faisant suite à l’initiative de la Fédération du spectacle et de l’audiovisuel CGT, le SFA-CGT, le SAMBR-CGT ainsi que d’autres organisations, appellent les artistes et techniciens de la région à une
MANIFESTATION
Vendredi 13 novembre prochain
12h
Place de la République à Strasbourg
À l’heure où nos métiers sont en péril, il est impératif que nous soyons tous et toutes présents pour exiger des mesures à la hauteur des enjeux !
Nous vous invitons à respecter scrupuleusement les mesures sanitaires en vigueur (masques, distance physique, etc.)
LE SPECTACLE DEBOUT
POUR NE PAS CREVER !
Les annonces sans concertation du couvre-feu puis du nouveau confinement, amené à durer bien au-delà d’un mois, mettent le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel dans une situation catastrophique. L’ensemble du secteur culturel est en grand danger !
La deuxième vague du virus était pourtant prévisible et prédite par les personnels de santé qui réclament pour nous toutes et nous tous des moyens pour l’hôpital public.
Aujourd’hui des milliers de professionnels du spectacle, permanents, intermittents du spectacle voient leur activité arrêtée nette. Si l’audiovisuel et le cinéma continuent de travailler, le ralentissement risque de se produire brutalement avec la fermeture des salles et l’arrêt des recettes liées.
La situation des autrices et auteurs est particulièrement catastrophique.
Sans prendre de risques pour notre santé et celle du public, nous voulons toutes et tous vivre de nos métiers : le gouvernement doit nous entendre au-delà des sympathiques mais insuffisantes déclarations de « compréhension ».
Nous demandons :
Le droit de travailler pour pouvoir exercer nos activités. Puisque les répétitions et les résidences sont possibles, il faut que des aides publiques massives interviennent pour soutenir l’emploi et financer notamment les créations, lesquelles seront prêtes pour les représentations ;
La garantie de tous les droits sociaux : une assurance-chômage prolongée après la fin de toutes les impossibilités à travailler, l’arrêt de la réforme du régime général, un accès garanti aux congés maternité/ maladie, à la formation continue, à la protection complémentaire, à la médecine du travail, etc. ;
Les moyens de travailler en bonne santé : avec les protections sanitaires suffisantes, l’accès aux soins et aux tests sans chantage et sous l’égide des professionnels de santé.
Dans le strict respect des préconisations sanitaires indispensables,
nous appelons à des actions et rassemblements unitaires dans toutes les villes le VENDREDI 13 NOVEMBRE À 12H
Le droit de manifester est garanti par la constitution et a été rappelé par le Premier Ministre lui-même.
A Paris, nous organisons le dépôt de déclaration en préfecture du rassemblement Place du Palais Royal vendredi 13 novembre à midi.
Tous les rendez-vous seront communiqués rapidement via les réseaux sociaux et adaptés selon les régions en tenant compte de la situation sanitaire. Rapprochez-vous également des syndicats et des unions départementales.
Paris, 06/11/2020.
femmes en lutte strasbourg
COMMUNIQUE DE PRESSE
Strasbourg, le 7 novembre 2020
Ouverture de 104 places d’hébergement à Strasbourg
Ce samedi, Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg et Christelle Wieder, adjointe en charge des droits des femmes ont visité une structure d’hébergement gérée par l’association SOS Femmes solidarité. Cette association ouvrira prochainement 24 places supplémentaires dans le cadre de l’appel à projet municipal lancé cet été.
Au total, quatre associations (Accueil Sans Frontières 67, ARSEA-GALA, Home Protestant et SOS Femmes Solidarité) ont été retenues et permettront l’ouverture de 104 places d’hébergement ce mois-ci. Sur cette centaine de places en logements diffus ou collectifs, financées par la Ville de Strasbourg, 74 seront réservées à des femmes victimes de violences intrafamiliales, avec ou sans enfant.
L’ouverture de ces places s’inscrit dans la politique sociale et solidaire de la municipalité et vient en complément des dispositifs d’hébergement d’urgence protégeant les sans-abris. Un engagement d’autant plus nécessaire dans la crise sanitaire que nous traversons et qui aggrave les inégalités déjà existantes. « On sait bien qu’un confinement est une période de tous les dangers pour de nombreuses personnes, notamment les femmes victimes de violences conjugales. La crise sanitaire ne doit pas nous faire oublier que de nombreuses femmes ne sont pas en sécurité chez elles. Il faut les mettre en sécurité. » expose Jeanne Barseghian.
Ces ouvertures sont conditionnées par le vote, le 16 novembre prochain, en conseil municipal, d’une délibération visant à accorder des subventions supplémentaires aux associations du territoire dans le but de développer les structures d’hébergement et d’insertion à Strasbourg. Avec cette délibération, la Ville de Strasbourg concrétise une partie de son projet en stabilisant les situations des personnes les plus vulnérables en leur offrant un espace où elles pourront se sentir en sécurité.
Sophie CAMBRA
Attachée de presse
Ville et Eurométropole de Strasbourg
Direction de la Communication · Service presse
1 parc de l’Étoile 67076 Strasbourg Cedex
NOUVEAU : demande presse en ligne
strasbourg.eu/demande-presse
Téléphone : +33 (0)3 68 98 70 32
Portable : +33 (0)7 86 14 39 96
Strasbourg: procès de 2 décrocheurs from feuille de chou on Vimeo.
Strasbourg: procès de 2 décrocheurs from feuille de chou on Vimeo.
Strasbourg: procès de 2 décrocheurs from feuille de chou on Vimeo.
Quelques dizaines de personnes ce matin dès 8h devant le Tribunal judiciaire de Strasbourg pour soutenir Christine, du Collectif anti-GCO et Charles, DU QG Gilets Jaunes République, deux décrocheurs de portrait de Macron.
L’occasion de rassembler plusieurs associations écologiques, syndicales, sociales, politiques, etc, comme le souligne la belle banderole du QG République Gilets jaunes de Strasbourg. Le procès s’est tenu à 10 H. Nos amis sont entrés et sortis entre les rangs d’une haie d’honneur.
A leur sortie, sous les applaudissements, Charles a pris la parole pour lire un beau texte de sa composition,_qu’on lira ici, dès sa transmission- et Christine ainsi que l’avocat d’Alsace Nature ont pris brièvement la parole.
Tu parles, Charles!
Charles, décrocheur, inculpé, après le procès de Strasbourg from feuille de chou on Vimeo.
“On est là, on est là, même si Macron ne veut pas” a été repris par l’ensemble des participants.
On connaitra le verdict le 3 décembre.
Strasbourg: procès de 2 décrocheurs from feuille de chou on Vimeo.
Depuis ce mercredi matin, la gendarmerie en force bloque les deux accès au squat Bugatti, situé sur le territoire d’Eckbolsheim, juste à côté de la CME 67 et proche du garage Renault.
De nombreux véhicules de gendarmerie, dont plusieurs immatriculés 75, et à l’intérieur de l’immeuble de bureaux, occupé depuis un an des gendarmes surarmés et d’autres en calot, des personnes de l’Eurométropole, des pompiers.
A pied et à vélo on peut y accéder sans être inquiété par les bleus. Au moment de ce reportage entre 11 et midi, on ne voyait pas les occupants qui devaient probablement faire leurs maigres bagages. D’autres quittaient l’hôtel en face qui avait été réquisitionné par la préfecture.
On ignore combien étaient encore logés sur place. Il est probable que le décès récent de l’un d’eux ait accéléré l’évacuation. De ce point de vue on ne peut que comparer ce qui se passe ici à Bugatti avec ce qui s’est passé à l’Hôtel de la Rue, squat Gruber, route des Romains, où la ténacité des initiateurs du squat a été récompensée puisque la ville a officialisé les choses avec l’association La roue tourne et que Edson Laffaiteur est désormais salarié pour les mêmes tâches effectuées plus d’un an gracieusement.
On peut s’inquiéter du sort des évacués de Bugatti. Seront-ils relogés? Et les sans-papiers échapperont-ils au Centre de rétention administrative de Geispolsheim et à la reconduite à la frontière ou à la réexpédition dans le premier pays de l’UE où ils ont posé le pied?
Alors qu’après le meurtre atroce d’un enseignant, une offensive contre un prétendu “séparatisme” (qui vise seulement les musulmans réputés islamistes- mais pas l’Arabie saoudite, alliée de Macron, qui les inspire) se déroule au mépris des libertés démocratiques, il faut dénoncer cette opération militaire contre de pauvres gens qui croyaient naïvement que la France était encore la patrie des droits humains.
DNA
“Les personnes évacuées du squat sont dirigées sous une première tente où elles reçoivent des bracelets d’identification avec des codes barres. Après un café, elles sont invitées à monter dans des bus afin d’être relogées dans l’ancien hôpital Lyautey au Neuhof, des hôtels, ainsi que dans un centre d’isolement à Schiltigheim pour les patients atteints de Covid-19. La réorientation vers un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA), un centre d’accueil et d’évaluation sociale (CAES) et un hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA) se fera dans un deuxième temps, indiquent les autorités.”
Evacuation du squat Bugatti à Eckbolsheim from feuille de chou on Vimeo.
Evacuation du squat Bugatti à Eckbolsheim from feuille de chou on Vimeo.
Evacuation du squat Bugatti à Eckbolsheim from feuille de chou on Vimeo.
Evacuation du squat Bugatti à Eckbolsheim from feuille de chou on Vimeo.
Communiqué D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67
Evacuation du squat Bugatti le 21 octobre 2020
NI EN RIRE ,NI EN PLEURER
Plusieurs centaines de gendarmes sont sur place.
La vie des habitant-es du squat Bugatti à Eckbolsheim, en tant que migrant-es ou en situation de sans papiers est inhumaine: maltraitance,
exploitation, vol, trafics en tout genre, sans compter les violences policières et le racisme.
C’est grâce aux différents soutiens qu’ils ont survécu dans ces conditions.
Cette situation ce sont les pouvoirs publics, la préfecture du Bas Rhin qui en sont responsables et qui ont laissé pourrir la situation depuis des mois.
Malades, malades du Covid , blessés graves par arme blanche et dernièrement un décédé.
En pleine campagne raciste et islamophobe de ce gouvernement Macron et de ses représentants locaux nous tenons à apporter notre solidarité
à tous les habitant.es du squat Bugatti à Eckbolsheim.
nous exigeons:
Le relogement de toutes personnes avec ou sans papiers et leur regularisation.
Ni expulsions ni centre de rétention
collectif antiraciste et antifasciste
Une conférence de presse s’est tenue ce matin au café du MAMCS pour présenter le projet politique de régionalisme alsacien fédéraliste de gauche.
L’un des responsables, Jonathan Herry, professeur d’Histoire-Géographie dans une établissement scolaire privé, a récemment été élu au conseil municipal de Strasbourg sur la liste de Jeanne Barséghian.
Le journaliste des DNA et le rédacteur de la Feuille de chou ont posé plusieurs questions sur le sujet auxquelles les animateurs du mouvement ont répondu jusqu’à 12 h. Un responsable du Centre culturel alsacien était aussi présent.
Vous avez accès ci-dessous à l’intégrale de la séance grâce aux lives de la Feuille de chou sur Facebook repris ici. Parfois les orateurs sont peu audibles du fait qu’ils parlent bas et qu’ils portent un masque…
f2c photo
Une conférence de presse s’est tenue ce matin au café du MAMCS pour présenter le projet politique de régionalisme alsacien fédéraliste de gauche.
L’un des responsables, Jonathan Herry, professeur d’Histoire-Géographie dans une établissement scolaire privé, a récemment été élu au conseil municipal de Strasbourg sur la liste de Jeanne Barséghian.
Le journaliste des DNA et le rédacteur de la Feuille de chou ont posé plusieurs questions sur le sujet auxquelles les animateurs du mouvement ont répondu jusqu’à 12 h. Un responsable du Centre culturel alsacien était aussi présent.
Vous avez accès ci-dessous à l’intégrale de la séance grâce aux lives de la Feuille de chou sur Facebook repris ici. Parfois les orateurs sont peu audibles du fait qu’ils parlent bas et qu’ils portent un masque…
f2c photo
Live 12/10:20 de la Marche des sans-papiers, par Khaled
https://www.facebook.com/100001211832426/videos/3586504564733236/
Les sans-papiers d’Alsace, du CSP de Montreuil et de Ensemble dans les rues du centre de Metz à 300 manifestants (Vidéo vue plus de 4000 fois à ce jour.)
Les sans-papiers étaient à Metz samedi dernier, après avoir été à Nancy la veille. Dans les deux villes, ils ont été accueillis par les organisations locales qui les soutiennent. Et logés chez l’habitant, après avoir passé des nuits dans des institutions chrétiennes.
Avant d’accéder au parvis des Droits humains, face au Centre Pompidou, ils avaient- fait un crochet pour saluer leurs frères retenus au Centre de Rétention administrative, situé juste à côté de la prison de Metz-Queleu. Ils ont pu échanger avec eux à travers les grilles. Un moment très émouvant!
Il faut rappeler que les personnes en CRA, sur ordre des préfets n’ont commis aucun délit, à l’exception de celui d’être sans papiers! Et depuis les CRA, ils sont réexpédiés, soit dans leur pays d’origine, avec le concours de certains consulats, soit dans le premier pays de l’Union européenne où ils ont posé le pied et demandé l’asile. C’est ainsi que, récemment, un sans papier d’une ex-République soviétique a été expédié en Slovénie par la préfète d’Alsace!
Arrivée parvis des droits de l’homme
Metz Parvis des droits humains, avec la Chorale révolutionnaire
Le Républicain lorrain
Metz | Société Ils marchent sans papiers, mais avec la volonté d’en avoir
Leur groupe est parti de Strasbourg le 3 octobre et a mis le cap à l’ouest pour, au fil de ses pas, atteindre Paris le 17 octobre. En chemin, les marcheurs sèment les petits cailloux de leurs combats à surnager dans les difficultés quotidiennes d’une vie faite de clandestinité.
Républicain lorrain
Par Frédéric CLAUSSE – 10 oct. 2020 à 20:00 | mis à jour à 22:31 – Temps de lecture : 2 min| | Vu 203 fois
Le groupe est arrivé devant le CRA dont il demande la fermeture comme tous les autres dans le pays. Photo RL /Karim SIARI
Leur espoir commun, c’est la régularisation de leur situation sur le territoire. Pour le moment, elle n’est encore qu’une des revendications portées avec d’autres au fil des kilomètres de la marche des Sans-Papiers.
Lancée le 3 octobre à Strasbourg, la leur doit atteindre Paris le 17 octobre et y rejoindre tous les cortèges partis à des dates différentes de plusieurs villes du pays pour déposer un unique message à l’Élysée. Son contenu est déjà connu qui dénonce le traitement des Sans-Papiers, réclame des titres de séjour, un accès au logement et la fermeture des centres de rétention administrative (CRA).
Mort à Verdun
Les marcheurs portent leurs revendications dans le dos. Photo RL /Karim SIARI
Rien d’étonnant à ce qu’on retrouve les marcheurs devant celui de Metz ce samedi en milieu de matinée. Il est une étape logique pour le groupe parti d’Alsace, rejoint sur place par des syndicats, des collectifs, des associations humanitaires ou non. La suite est passée par un barbecue partagé à côté de Pompidou, sur le parvis des Droits de l’Homme. Un clin d’œil avant de manifester dans les rues de Metz et de se rassembler sur la place de la République dont les marcheurs voudraient qu’elle les accepte. Les aïeux de certains l’ont servie.
En prenant la direction de Verdun, lundi (ce dimanche est un jour de repos), un des Sans-Papiers retrouvera une part de son histoire familiale. Enrôlé dans un régiment de tirailleurs sénégalais, un de ses ascendants a laissé sa vie dans la Meuse pendant la Première Guerre mondiale.
Société Autres
En route pour Verdun afin de rendre hommage à leurs grands-père tués pour libérer la France en 1914-18.
Musée de la guerre à Verdun
https://www.facebook.com/100001211832426/videos/3585800278136998/
La seconde étape de la marche des sans-papiers de l’est a commencé ce matin à 10 h depuis le couvent de Reinacker où ils avaient passé la nuit de dimanche à lundi.
L’étape plus courte que la veille les conduisit via Saverne et le col de Saverne à Phalsbourg, ville de Moselle en Lorraine connue grâce à Erckmann-Chatrian.
La Feuille de chou les a rejoints alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans le Foyer Saint-Joseph où ils ont pris leur repas et une pause jusqu’à 14 h. Certains ont déroulé leur tapis pour faire la prière.
En passant par la rue principale du centre ville ils se sont arrêtés devant l’agence des Dernières Nouvelles d’Alsace qui avait été prévenue de leur venue le matin psr un habitant et cégétiste Serge Bloch. Aucun journaliste ni photographe n’est venu à la rencontre des marcheurs! Le quotidien du Crédit Mutuel, appartenant au groupe EBRA (m’en tombent) a fait un genre de négationnisme en direct. Les sans-papiers, quels sans-papiers? Hein, quoi?
Comme la plupart des habitants peu nombreux à jeter un regard sur ces travailleurs parmi les plus exploités dont les pères et les grand-pères ont pourtant contribué par le sang versé à libérer l’Alsace de l’oppresseur nazi au sein de la II e Division Blindée.
Les marcheurs ont emprunté la D1004 (ou RN4) pour les premiers lacets du Col de Saverne en direction de Danne-Quatre Vents puis Phalsbourg. Puis pour éviter la circulation intense, suivant les conseils des gendarmes, ils sont passés par un sentier forestier. Ils se sont même un peu trompés et ont ajouté ainsi quelques kilomètres à ceux prévus.
Parvenus sur le plateau lorrain, ils ont poursuivi jusqu’à Phalsbourg où le maire (merci beaucoup) les a accueillis et hébergés au sec dans une caserne de pompier désaffectée.
Mardi, ils reprendront la route en direction de Sarrebourg leur prochaine étape.
Avant le repas au Foyer Saint-Joseph
Repas des sans-papiers au Foyer Saint-Joseph de Saverne
Les sans-papiers quittent le Foyer Saint-Joseph après le repas et la pause
L’agence de Saverne des Dernières Nouvelles d’Alsace ignore le cortège des sans-papiers!
Saverne, rue principale et Château de Rohan
De la ville au Col de Saverne
Premiers lacets du Col de Saverne
Repas et prière musulmane au Foyer Saint-Joseph à Saverne
Arrivée à Phalsbourg
Le maire de Phalsbourg en Moselle accueille les sans-papiers dans une caserne de pompiers désaffectée
La branche Est de la Marche des sans-papiers vers Paris et la manifestation le 17 octobre, est partie dimanche matin vers 9 h du CIARUS, à Strasbourg, où ils avaient passé la nuit, accueillis dans ce lieu protestant, les nuits ayant été payées par la Ville de Strasbourg: merci à Jeanne Barséghian, nouvelle maire EELV.
Les-sans-papiers-dAlsace-LSPA- avaient été renforcés par ceux de Montreuil avec leur magnifique t-shirt noir et jaune.
Ils ont emprunté la D41 sur une distance de 37 km jusqu’à Reutembourg, où les sœurs du couvent de Reinacker et aussi à Thal-Marmoutier, les ont logés après un accueil avec café, thé, kouglof sucré et salé. Merci aux religieuses catholiques.
On ne peut en dire autant, sauf exception des partis, associations, syndicats, qui étaient sauf Sud-Solidaires, Wagon Souk, DNSI (D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici), l’UJFP…), des militants CGT de Saverne, une participante au Cercle de silence, un CFDT, qui n’ont pas oublié la solidarité avec les plus exploités.
La Feuille de chou était présente au départ, puis a rejoint pour un kilomètre les marcheurs à Willgotheim, enfin, les a attendus et accompagnés près du couvent de Reutenbourg.
Il faut souligner le caractère symbolique puissant de cette marche pour la dignité, pour des papiers, la liberté de circuler, des conditions de travail et des salaires améliorés alors que ces jeunes africains et maghrébins sont les fils et filles ou petits-enfants des immigrés qui ont reconstruit la France dans les années 60, dont les grands-pères ont libéré le pays du nazisme ou combattu en Europe en 14-18. L’Alsace doit la reconnaissance à ces combattants de la 2me DB qui ont se sont battus dans la poche de Colmar et les Vosges puis ont poursuivi jusqu’à Berchtesgaden le nid d’aigle de Hitler. Leurs enfants sont les nôtres! Sachons les accompagner. Et n’oublions pas que pendant le confinement, ils étaient au travail, sans masques, sans gel, et cependant risquaient des contrôles de police pendant leurs déplacements. Ajoutons qu’ils font vivre leur famille au pays.
Remarquable aussi le paradoxe de la sécurisation du cortège par la police nationale et la gendarmerie alors que les mêmes, habituellement font des contrôles au faciès, interpellent, mettent en garde à vue, puis en CRA (Centre de Rétention Administrative) ces marcheurs avant de les réexpédier au pays
Rejoignons tous et toutes ces marcheurs et les autres, partis de dizaines de lieux en France, pour la marche finale vers l’Élysée, le 17 octobre. Date symbolique car cela commémore le massacre de 200 Algériens, souvent noyés dans la Seine, après une marche pacifique et familiale, par la police commandée par Maurice Papon, lequel avait déjà convoyé 1200 juifs de Bordeaux à Drancy qui ont été déportés à Auschwitz.
Aujourd’hui, 5 octobre, la marche se poursuit de Reutenbourg à Phalsbourg via Saverne.
Les sans-papiers arrivent à Willgotheim
Traversée de Willgotheim par les sans-papiers partis de Strasbourg
Sortie des sans-papiers de Willgotheim
Accueil des sans-papiers au couvent de Reinacker
FR 3 Alsace
150 sans papiers ont défilé ce samedi à Strasbourg avec les Sans Papiers d’Alsace, ceux de Montreuil, et leurs soutiens, D’Ailleurs nous sommes d’ici, Sud-Solidaires, NPA, Gilets jaunes, UJFP.
Demain dimanche après une nuit de repos dans un centre protestant, payé par la Ville de Strasbourg – merci Jeanne Barséghian-, ils partent pour la 1re étape de leur longue marche qui les mènera de Strasbourg à Saverne sur 40 kms.
Ce matin, le temps était à la pluie et au froid ce qui n’a pas découragé les marcheurs.
Aujourd’hui ils étaient place Kléber, se sont dirigés vers la place du 17 octobre 1961 , où a été rappelé le souvenirs des 200 au moins Algériens massacrés puis jetés à la Seine sous le préfet Papon (le même avait déporté 1200 juifs de Bordeaux), le général de Gaulle, puis on est retourné place Kléber avant de se diriger vers l’Hôtel de la préfète, enfin vers la Préfecture place de la République.
C’est alors que la pluie a cessé et le soleil est apparu, un signe réconfortant.
Après les interventions, voir vidéos, les sans papiers ont déjeuné au coin de la préfecture grâce à des plats confectionnés par Sud-Solidaires. A noter que c’était le seul syndicat présent, la CGT et la FSU étaient aux abonnés absents, bien qu’ils soient signataires de la marche au niveau national!
Ce soir les sans papiers sont logés et demain matin ils prennent la route de Saverne .
Venez les accompagner même un bout de chemin!
Arrivée des marcheurs sans-papiers place Kléber
Place Kléber Strasbourg
Place du 17 octobre 1961
Manifestation sans-papiers de Corbeau à Broglie
Préfecture Strasbourg
Départ le lendemain vers Saverne
150 sans papiers ont défilé ce samedi à Strasbourg avec les Sans Papiers d’Alsace, ceux de Montreuil, et leurs soutiens, D’Ailleurs nous sommes d’ici, Sud-Solidaires, NPA, Gilets jaunes, UJFP.
Demain dimanche après une nuit de repos dans un centre protestant, payé par la Ville de Strasbourg – merci Jeanne Barséghian-, ils partent pour la 1re étape de leur longue marche qui les mènera de Strasbourg à Saverne sur 40 kms.
Ce matin, le temps était à la pluie et au froid ce qui n’a pas découragé les marcheurs.
Aujourd’hui ils étaient place Kléber, se sont dirigés vers la place du 17 octobre 1961 , où a été rappelé le souvenirs des 200 au moins Algériens massacrés puis jetés à la Seine sous le préfet Papon (le même avait déporté 1200 juifs de Bordeaux), le général de Gaulle, puis on est retourné place Kléber avant de se diriger vers l’Hôtel de la préfète, enfin vers la Préfecture place de la République.
C’est alors que la pluie a cessé et le soleil est apparu, un signe réconfortant.
Après les interventions, voir vidéos, les sans papiers ont déjeuné au coin de la préfecture grâce à des plats confectionnés par Sud-Solidaires. A noter que c’était le seul syndicat présent, la CGT et la FSU étaient aux abonnés absents, bien qu’ils soient signataires de la marche au niveau national!
Ce soir les sans papiers sont logés et demain matin ils prennent la route de Saverne .
Venez les accompagner même un bout de chemin!
Arrivée des marcheurs sans-papiers place Kléber
Place Kléber Strasbourg
Place du 17 octobre 1961
Manifestation sans-papiers de Corbeau à Broglie
Préfecture Strasbourg
Départ le lendemain vers Saverne
Le jour même où le président Macron exposait longuement sa politique contre ce qu’il nomme “séparatisme”, qui, sous prétexte de lutter contre une petite minorité d’ extrémistes va stigmatiser encore plus l’ensemble des musulmans et des musulmanes, invité par Mohammed Guerroumi de l’ AFALA à cette cérémonie, j’y ai participé, à la fois comme membre de l’Union juive française pour la paix qui lutte contre toutes les formes de racisme, en particulier le racisme anti-arabe et l’islamophobie, et comme média indépendant.
DERNIER ACTE HAMDOULLAH L’EXHUMATION ET L’ENTERREMENT DANS LE CIMETIERE MUSULMAN DE STRASBOURG ONT ETE UN SUCCES
Nous étions heureux et contents de cette belle journée de vendredi le 02 octobre 20 à 15h00
La cérémonie s’est déroulée juste après la salat el-jamoua avec la présence de 3 imams, Mohamed LATRECHE , Messaoud Boumaza recteur de l’institut Al-Andalous , CHEIK imam Amar, Mr Saad BOUKALFA Vice-consulat d’Algérie de Strasbourg, Mr Brahim BELHATOUI Président de l’ASFA .
Très bon travail de l’entreprise Pompes Funèbres Musulmanes EL HOUDA 47 Avenue du Neuhof 06 99 54 28 26
Grand merci pour son reportage et ses photos à Jean-Claude MEYER directeur de la Feuille de chou
Mr Renaud KINTZ Service funéraire Responsable des cimetières Sud et Musulman
Un résumé sur l’histoire de notre frère Hakim LAOUAMRI qui se termine bien Machalllah car il méritait d’être enterré dignement.
Il décédait le 9 avril 2020, enterré (5 mai 2020) dans le carré des indigents (pour 5 ans) à l’âge de 56 ans et d’une manière anonyme.
Suite à certains problèmes personnels traversés, il avait presque tout perdu et était devenu sans domicile fixe. Suite à mes investigations depuis le 14 juillet 2020 je me suis engagé personnellement à savoir tout la vérité et les réponses je les ai découvertes par téléphone et par mails car en contact avec tout le monde: la famille et les services sociaux de la ville de Strasbourg ont très bien fait leur boulot ils ont recherché la famille malheureusement la famille s’est rétractée et suite à cette rétractation la communauté algériennes et leurs amis ont réagi
La communauté algérienne et leurs amis se sont mobilisés pour des actions, quête et démarche administrative recherche de la famille, savoir pourquoi les services sociaux ont enterré dans le carré des indigents (5 ans) et pourquoi la famille s’est rétractée et tout ça avec un aboutissement réussi.
Je suis fier de vous les sœurs et les frères, les amis (es) et grand merci à votre générosité et grâce à vous nous avons abouti à notre objectif
La feuille de chou
Presse quotidienne radicale au capital illimité d’indignation. Ce qui n’est pas dans le Journal est dans la Feuille de Chou.
Vu par Mohammed Guerroumi à 6 septembre 2020 à 15:53
https://www.facebook.com/feuille2chou/?epa=SEARCH_BOX
Vidéos à suivre…
La Feuille de chou a pris connaissance de la lettre du CRIF-Alsace adressée à la maire de Strasbourg, Mme Barseghian:
Madame la Maire,
Le CRIF constate depuis longtemps une montée de l’antisémitisme en lien avec le conflit Israélo-palestinien.
Nous en avons eu récemment, à Strasbourg, un triste exemple avec l’agression d’un graffeur missionné par la ville. Par le simple fait qu’il portait un vêtement ou apparaissait le nom Israël, il a été violemment pris à partie verbalement et son agresseur a marqué l’odieuse inscription « Interdit aux juifs » à l’entrée du quartier.
En réponse à cet acte intolérable, la Ville de Strasbourg a exprimé clairement le refus de l’importation du conflit dans sa motion, votée à l’unanimité par le Conseil Municipal le 1er septembre dernier.
Le CRIF Alsace a pris acte de ce geste fort du Conseil Municipal de Strasbourg.
Pourtant, quelques jours après, apparaît au « village des Assos » dans le Parc de la Citadelle, rendez-vous incontournable de la vie associative à Strasbourg, un pavillon « info Palestine ».
Tout visiteur qui s’y rend peut constater que dans ce pavillon, c’est le mouvement BDS qui exprime son appel haineux au boycott d’Israël : boycott économique, mais aussi sportif, culturel ou universitaire. Ainsi, Israël, dans sa globalité, est présenté et considéré comme responsable collectivement de tous les malheurs des palestiniens et devrait, selon ce mouvement, être rejeté de la société.
Ce discours affiché, cette rhétorique nauséabonde véhiculée au village des Assos n’est pas sans rappeler la théorie ignominieuse qui a fait reposer une culpabilité collective des juifs dans la mort du Christ et aboutit à leur rejet dans les ghettos. Ou pire, la théorie de la pseudo responsabilité des juifs dans la défaite allemande de 1918 et leur dramatique destin dans les camps quelques années plus tard.
Nous sommes actuellement face au même ressort idéologique, qui recherche le même objectif antisémite.
Et les moyens les plus fallacieux sont utilisés pour porter cette haine, notamment en arborant des T-shirts assimilant Israël à l’infâme système politique d’apartheid, longtemps pratiqué en Afrique du Sud.
Pour toute personne un minimum éclairé, ou qui connaît un tant soit peu la société israélienne, c’est sans aucun doute, le seul pays de cette région qui mérite le label de Démocratie.
La Ville de Strasbourg en soutenant les associations participantes à cette manifestation promeut ainsi indirectement l’expression antisémite et bafoue dans les faits le vote de sa propre Assemblée délibérante.
Les juifs du Bas-Rhin ont été particulièrement affectés par les graffitis antisémites et la profanation de cimetières. L’interdiction d’espaces géographiques aux juifs, ainsi que les appels au boycott font résonner en nous des souvenirs terribles et insupportables, que nous ne pensions plus revivre.
Madame la Maire de Strasbourg, le CRIF Alsace vous demande expressément, de ne plus permettre à ce mouvement des manifestations qui vont à l’encontre des valeurs de la République et plus récemment, de la motion votée à l’unanimité par le Conseil Municipal de Strasbourg, contre l’importation sur son territoire du conflit israélo-palestinien.
De plus, des manifestations de cette nature ne contribuent pas à aider la cause qu’elles prétendent défendre. Par contre, elles développent l’antisémitisme le plus primaire et stigmatisent, voire mettent en danger, vos concitoyens juifs.
Il vous appartient, en qualité de Maire de la ville de Strasbourg de mettre en conformité l’action publique de la Ville en considération des résolutions de votre Conseil Municipal.
Nous vous en remercions d’avance.
Bien cordialement
Pierre HAAS
Délégué du CRIF Alsace
Dénonçons les mensonges de Pierre Haas, responsable du CRIF-Alsace
Si nul ne peut nier la persistance d’un antisémitisme qui s’exprime sous des formes variées, paroles, actes, parfois agressions, parmi lesquels, en Alsace des graffitis et des cimetières profanés, peut-on parler d’une “montée“? Ce sont plutôt les actes anti-musulmans qui semblent se multiplier de nos jours et depuis des années comme le rappelle la nouvelle condamnation il y a peu de M. Zemmour, juif arabe anti musulmans.
Et le prétendu “séparatisme” dénoncé par Macron, visant de fait exclusivement l’Islam, confondu avec certaines de ses formes politiques les plus extrémistes, prouve que cette hétérophobie vient des sommets de l’Etat et qu’elle aggrave chaque jour les haines de ceux d’en bas qui prennent au sérieux les élucubrations d’un imaginaire “grand remplacement“, thèse imbécile lancée par l’écrivain Renaud Camus, soutien du RN, qui avait dû quitter France Culture suite à un dérapage antisémite.
Le responsable du CRIF-Alsace envoie un courrier aberrant à Jeanne Barséghian à l’encontre de militants amis de la Palestine qui ont tenu des stands au Salon des Associations du Parc de la Citadelle.
Or tous ceux qui y ont été ont pu voir parmi les nombreux stands mis en place par des ressortissants de pays dont des citoyens vivent ici en Alsace: Afghanistan, plusieurs pays africains, etc, ceux de la Palestine.
Pour quelle raison la Palestine serait-elle interdite de salon?
Pour l’essentiel, ces deux stands, au fond de l’allée à gauche quand on entrait, proposaient à la vente des produits traditionnels de Palestine: huile d’olive, savons, herbes dont l’excellent zatar, vaisselle et tissus.
Bien entendu les amis de la Palestine, membres de l’AFPS, du Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, de l’Union juive française pour la paix, distribuaient aussi des flyers informant des nombreuses infractions d’Israël au droit international.
Ils proposaient, avec le mouvement BDS, Boycott, Désinvestissement, Sanctions, de lutter pacifiquement par l’arme du boycott contre l’Etat sioniste, pour soutenir le peuple palestinien en un moment où, dans une solitude extrême, lâché par des pays arabes, abandonné par l’ONU, l’UE et les pays dits démocratiques, la Palestine, dont les territoires sont occupés, soit depuis 1948, soit depuis 1967, ne peut compter que sur elle-même et le BDS international pour résister à l’annexion complète programmée par Netanyahu et soutenue par Trump et ses alliés.
Parmi les armes de destruction massive aperçues dans les stands Palestine, on a vu celle-ci qu’on s’est empressé d’acheter:
On ne sait pas si elle sera efficace contre les propos aberrants du CRIF-Alsace qui évoque, tout à fait hors sujet, le “déicide” longtemps reproché aux juifs par le christianisme, la non moins prétendue responsabilité juive dans la défaite en 1918… M. Hass a oublié que les juifs, excellents citoyens de leurs deux pays respectifs en 14/18, avaient combattu les uns pour la France républicaine, les autres pour l’Allemagne impériale…
Toujours est-il qu’on ne voit pas le rapport avec le Salon des Associations!
M. Haas n’a pas supporté les T-shirt BDS portés par certains des membres des associations, car pour lui, ce serait une honte d’assimiler avec le terme “apartheid” Israël et l’Afrique du Sud à l’époque précédente. Israël est, paraît-il, pour Netanyahu et le CRIF, la seule démocratie au Moyen-Orient. Oui, pour les juifs, certainement; quant aux Palestiniens, même ceux d’Israël ne jouissent pas de l’égalité réelle; quant à ceux de Gaza, de Jérusalem-Est et de Cisjordanie, ils sont occupés, opprimés, privés de liberté de circuler sur leur terre, spoliés; ils usent de l’eau que les colons veulent bien leur laisser, et dépendent de l’Etat sioniste pour leur sortie du territoire.
Ce qui est réellement honteux, c’est le rôle du CRIF véritable seconde ambassade d’Israël en France! Aussi bien les associations laïques que religieuses qu’il coordonne, plusieurs dizaines, sont les défenseurs inconditionnels de cet Etat hors-la-loi international.
Quels que soient les crimes commis tous les jours par Tsahal, prétendue armée la plus morale du monde, le CRIF s’aligne sans état d’âme, au risque avéré de contribuer à l’augmentation de l’antisémitisme chez ceux qui, comme eux, confondent Israéliens et juifs, sionistes et juifs, alors que les évangélistes protestants, antisémites s’il en est, électeurs de Trump, sont des antisémites qui veulent, comme tous les racistes et fasciste du monde, le rassemblement des juifs en Israël, ainsi on serait débarrassé d’eux et on pourrait les convertir à la vraie foi évangélique… Ce sont les amis de M. Haas.
Mais ces gens-là, comme Orban ou les dirigeants fascistes de partis belges ou hollandais sont reçus à la Knesset, en attendant que Marine Le Pen elle-même puisse y accéder !
Rappelons à tous ces irresponsables la parole de Hillel Hazaken qui au 1er siècle de notre ère, disait (et c’est même inscrit à gauche de l’entrée du centre communautaire juif à la Synagogue de la Paix des Contades) sur une plaque de verre:
« Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fît, ne l’inflige pas à autrui. C’est là toute la Torah, le reste n’est que commentaire. Maintenant, va et étudie. » (Talmud de Babylone, traité Shabbat 31a.), à un homme qui lui aurait demandé de lui expliquer le sens de la Torah debout sur un pied. Cette réponse est souvent désignée sous le nom de « Règle d’or ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hillel_Hazaken
Dénonçons l’hypocrite du CRIF qui prétend, comme la Ville de Strasbourg, ne pas vouloir “importer le conflit“, alors que selon les époques, on peut trouver dans le couloir d’entrée du Centre communautaire, des appels pour “le bien-être du soldat israélien” ou en vue de périodes d’été dans l’armée israélienne, pour soulager les soldats combattants des tâches matérielles au sein des casernes! Imaginez un instant le tollé si on trouvait de pareilles choses dans une mosquée!
Pour finir, assurons Jeanne Barséghian, maire de Strasbourg de notre chaleureux soutien contre ces malveillantes attaques du CRIF-Alsace!
Et proposons lui de rompre avec le jumelage de Strasbourg et Ramat Gan, ou bien, au minimum, de jumeler la ville avec une municipalité palestinienne en territoire occupé. Gaza, pourquoi pas…
Jean-Claude Meyer
(Schlomoh ben Jacov)
Juif alsacien, membre de la Communauté israélite du Bas-Rhin, et de l’Union Juive Française pour la Paix, partisan sans réserve du BDS et d’un Etat unique de Palestine où tous les citoyens jouiraient de droits égaux.
Une centaine de Gilets jaunes ont défilé ce samedi 26 septembre à Strasbourg sur un parcours déclaré en préfecture depuis la place de Bordeaux jusqu’au quartier européen puis vers le centre ville où en passant allée de la Robertsau, place Brant, les quais de l’Ill, ils ont rejoint Corbeau puis la place Kléber où tout l’après midi s’est tenu un poste fixe permettant de discuter avec la population.
Le défilé s’est terminé à 18 h et la Barnum a pu rester comme prévu jusqu’à 19H
Des camarades allemands, Gelbe Vesten, et un Belge ont participé au défilé.
Le cortège fortement encadré par des gendarmes et des policiers en nombre aussi important que les manifestants s’est déroulé sans aucun incident.
Vers le Parlement européen, avec Marlène
Devant le Conseil de l’Europe
Allée de la Robertsau
Solidarité avec les personnels de santé
Place de l’Université
Rue Mercière
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées hier au FEC pour une séance organisée conjointement par le Centre culturel alsacien et le Foyer de l’étudiant catholique consacrée à l’Affaire Dreyfus vue d’Alsace. C’est l’historien Jean-Claude Richez qui présentait le résultat de son travail de recherche en particulier dans la presse alsacienne (fort abondante!) des dernières années du 19e siècle.
Il avait 30 minutes pour parler des nombreux Alsaciens de cette affaire, aussi bien dreyfusards que antidreyfusards. Il a bien entendu débordé un peu… mais un débat a suivi pendant 40 minutes. Les présents sont repartis satisfaits. On pouvait acheter à la sortie l’ouvrage récent de J C Richez consacré à la révolution de novembre 1918 en Alsace-Moselle.
Débat
Richez Dreyfus débat 1 from feuille de chou on Vimeo.
conférence initiale à suivre…
Richez a aussi publié sur Novembre 1918 en Alsace-Moselle
Recension du livre
http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/TC_VARIA/CR_ouvrages/carrez-septembre2020.html
Vendredi 18 septembre 2020, Vincent DELAHAYE, rapporteur, a présenté à la presse les conclusions de la commission d’enquête sur le contrôle, la régulation et l’évolution des concessions autoroutières, au Sénat (1).
Engagé dans la lutte contre le contournement Ouest de Strasbourg, veuillez trouver la réaction du collectif GCO NON MERCI :
Le GCO, cette autoroute à péage au service… des actionnaires !
Le contournement Ouest de Strasbourg sera en service dans 18 mois selon un article récent paru dans la presse locale. L’autoroute de Vinci, imposée par l’Etat contre toute logique environnementale, n’est pour autant pas encore validée complétement et pour cause : il reste encore un recours sur le fond devant le tribunal administratif de Strasbourg sur l’Autorisation environnementale unique, sésame qui a permis à ARCOS, filiale de Vinci Autoroute, de démarrer les travaux officiels en septembre 2018.
Le GCO, cette autoroute à péage au service… des actionnaires !
Un rapport sénatorial (1) pointe la rentabilité élevée des autoroutes pour les sociétés concessionnaires, 15 ans après la privatisation. Les profits vont s’envoler en fin de concessions.
“… les exploitants des autoroutes se sont beaucoup enrichis 15 ans après la privatisation. Les sociétés ont versé 24 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires entre 2006 et 2019[…]. Au-delà de 2022, le montant des dividendes versés par les sociétés d’autoroute à leurs actionnaires pourrait atteindre 40 milliards d’euros, dont 32 milliards pour Vinci et Eiffage.”
Les sénateurs estiment qu’ils doivent être partagés plus équitablement avec l’État et les usagers.
Concernant le GCO, le contrat de concession signé entre l’Etat et Vinci en 2016, l’a été pour une durée surréaliste de 54 ans, le tout dans une opacité où il est très difficile d’avoir accès aux closes du contrat. Cela pose un double problème sur la transparence vis-à-vis des citoyens que nous sommes et l’irresponsabilité institutionnelle à offrir un contrat sur une aussi longue période.
Financement des Mobilités : doit-on renationalisé les autoroutes ?
La réponse est oui par principe ! Dans les faits, peut-être plus compliqué à mettre en oeuvre, mais il est important de récupérer une partie des dividendes que génèrent les concessionnaires d’autoroutes afin de rediriger l’argent à financer les mobilités : RER strasbourgeois (pour ce qui concerne l’Eurométropole de Strasbourg), réflexion et développement des pistes cyclables, plan de cohérence multimodales, aide financière à rendre les transports en commun plus attractif, etc…
L’intérêt général tant mis en avant par les promoteurs de projets autoroutiers comme celui du contournement Ouest de Strasbourg, ne doit pas être à sens unique au service des concessionnaires. Il est temps d’arrêter de faire payer deux fois les contribuables : à la construction et à l’utilisation… ou du moins, que l’intérêt général des sociétés d’autoroute serve également l’intérêt des citoyens et non pas seulement celui des actionnaires.
(1) http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202009/rapport_de_la_commission_denquete_sur_le_controle_la_regulation_et_levolution_des_concessions_autoroutieres.html
—
Bruno Dalpra, pour GCO NON MERCI,
@brunodalpra67 – 06 88 35 60 77
Gilets jaunes, Marche pour le climat, Vélorution contre la Start up Nation Israël, femmes contre les violences machistes, on avait le choix des bonnes causes ce samedi 10 septembre.
Le 11 septembre anniversaire du putsch de Pinochet au Chili
Colmar Statue de la liberté à Colmar
Intervention UJFP-Alsace
Vidéo de Christan Bonardi
Publiée par Christian Bonardi sur Dimanche 13 septembre 2020
Zéro déchet from feuille de chou on Vimeo.
Lu dans les DNA du 7 septembre 2020
Géopolitique municipale
Le conseil municipal de Strasbourg a approuvé lundi dernier une motion à la suite de l’agression antisémite d’un graffeur dans un quartier de la ville. La finalisation de ce texte a donné lieu à un vif échange entre des représentants de la majorité municipale, dont l’adjointe communiste Hülliya Turan, et ceux de l’opposition : Pernelle Richardot (PS), Nicolas Matt (LaREM) et Jean-Philippe Vetter (LR). Ces derniers se sont heurtés à « un refus catégorique » de leurs interlocuteurs de mentionner le fait que cette agression « montre aussi que l’antisionisme n’est souvent que le prétexte à l’antisémitisme ».
Le ton est monté. Jean-Philippe Vetter a menacé de quitter les discussions et Pernelle Richardot de déposer un amendement en séance. La majorité a concédé « in extremis » d’écrire que les élus « n’accepteront jamais d’importer les conflits extraterritoriaux, dont celui du Proche-Orient, quels qu’ils soient, sur le territoire français ».
Merci à la majorité municipale de Strasbourg d’avoir refusé l’assimilation de l’antisionisme avec l’antisémitisme!
La phrase votée, cependant n’est qu’un moindre mal, car cette notion d’importation du conflit du Proche-Orient est ridicule. Personne n’importe ce conflit. La politique israélienne est un défi mondial aux règles du droit international. Il est normal que des populations partout s’en emparent, comme lors de la guerre d’Espagne.Le ridicule vient aussi que ce qui est reproché aux amis de la Palestine, semble ne pas poser problème au PS, à LR et à la LaREM quand le CRIF importe le conflit en s’alignant inconditionnellement sur la criminelle politique de Netanyahou!
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Au plus fort de la mobilisation avec les zadistes anti-GCO qui avaient été condamnés en première instance à Strasbourg pour avoir érigé une cabane sur une butte près de Pfettisheim, il y avait une centaine de personnes en fin de matinée. Ils étaient convoqués pour 9 h mais on apprenait par les deux avocates, Me Dole et Me Ruef, vers 11 h 30, que leur procès ne commencerait qu’après la pause déjeuner de ces messieurs les juges qui s’occupaient d’autres affaires selon un ordonnancement concocté par le tribunal.
Pendant que quelques uns partaient déjeuner au centre de Colmar, d’autres assuraient la permanence sur le gazon devant la Cour d’appel.
On est revenu et on a attendu jusque vers 16 h avant de reprendre le train. Donc, on ne connait pas le jugement, si seulement il n’a pas été remis à plus tard. Parmi les 13 zadistes, sept étaient présents défendus par les deux avocates.
Jugement le 21 octobre.
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Archives 20 avril 2019
Communiqué de presse du 28 juillet 2020
En guise de réponse face au chantage à l’emploi proposé par la multinationale Amazon sur le territoire de Dambach-la-ville, Le collectif opposé au projet d’implantation d’Amazon en Alsace, constitué notamment du Chaudron des alternatives, de la Confédération des Commerçants de France, des Amis de la Terre, d’Alternatiba, de France Nature Environnement ou encore de l’association Nature et Vie, propose une réflexion alternative qui serait vertueuse pour l’économie locale et l’environnement tout en assurant des emplois pérennes sur ce bassin de vie.
Rappelons que la communauté des communes du Pays de Barr souhaite autoriser l’implantation du plus grand centre logistique d’AMAZON par cession d’un terrain de 150 000m2 situé sur le ban communal de Dambach-la-Ville. Dans ce contexte, plusieurs courriers ont été envoyés pour demander l’abandon de ce projet titanesque et marquer le refus du modèle hégémonique de la multinationale.
Un récent courrier envoyé de manière conjointe par le chaudron des alternatives et autres associations (dont Amis de la terre France, Nature et vie, Association TIefenbach environnement, linux selestat ou Schilick écologie) le 17 juillet 2020 à M Hauller président du pays de Barr ainsi qu’à l’ensemble des élues et élus de la Communauté de Communes leur demande de rendre public l’ensemble des actes et documents administratifs relatifs aux négociations menées et engagements signés avec l’entreprise Amazon.
Avec une volonté marquée d’être source de propositions alternatives, le collectif a imaginé une organisation de la plate-forme permettant de faire vivre harmonieusement différents projets, en prenant en compte l’optimisation des terres et l’intégration paysagère. Ces projets s’articulent autour de la redynamisation économique en centre Alsace en accueillant des entreprises plus éthiques tout en préservant les terres agricoles.
Autour de ces espaces verts et préservés (foret jardin, agroforesterie, zone de maraichage, foret pâturée) le collectif a imaginé en synergie plusieurs pôles en liens avec les acteurs économiques du territoire.
Un PÔLE des INDUSTRIES ALTERNATIVES, (Pépinière d’éco entreprises locales) , un PÔLE des SOLIDARITES (favorisant les liens intergénérationnels, associant Crèche d’entreprises, Maison d’accueil de personnes âgées, Retour à l’emploi des personnes en difficultés, Établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ) , un PÔLE “LOW TECH” (Fab Lab, Institut de formation sur les Matériaux Biosourcés, Centre de Recherche Appliquée en Permaculture) et Une RECYCLERIE pourraient ainsi être incorporés.
Des bâtiments Agricoles éco conçus seraient à même d’englober une bergerie, un poulailler et un rucher.
Enfin la conjugaison d’un magasin de producteurs, d’une conserverie et d’une restauration sur place renforcerait l’attractivité et le dynamisme localement.
Le 11/07 lors du rassemblement à Barr, plusieurs animateurs du collectif ont d’ailleurs invité les participantes et participants à nourrir cette réflexion , les propositions du collectif sont en accord avec les besoins relevés.
Luc Meinard paysagiste d’OUPAPOU (ouvroir de paysages potentiels, selestat) a accepté de conceptualiser les idées du collectif sur ” L’ ALTERZONE” afin de l’intégrer harmonieusement au paysage viticole de la région.
Les nombreuses possibilités sur cette zone d’activité mettent en exergue la dimension gigantesque d’un tel entrepôt s’il n’était voué qu’à un espace de stockage et logistique d’Amazon.
Le collectif axera son travail de sensibilisation les prochains temps sur le cout réel pour le contribuable d’un telle implantation en admettant comme le proposait M Hauller qu’un échangeur Nord sud soit mis en place par les collectivités et sur l’impact néfaste d’une telle implantation en terme de santé publique à court terme. Il affirme par ailleurs sa volonté d’être dans l’ échange constructif d’autant plus avec le projet de moratoire défendu par Mme Pompili, sur de nouveaux entrepôts de commerces en ligne et contre l’artificialisation des sols .
Le chaudron des alternatives
Nous contacter : contact@chaudrondesalternatives.fr
Projet Amazon de Dambach
Pascal Lacombe: 06 76 96 15 79
Yeliz Gencer : 07 69 42 35 26
LES COSIGNATAIRES
Alsace Nature/ Les Amis de la Terre France / Alternatiba France / Alternatiba Strasbourg / ANV Cop21 Strasbourg /
ANV Cop21 France / Association Femmes Actives de Sélestat / Association Nature et Vie
Association Tiefenbach Environnement/ ATTAC France / Collectif Citoyen Pour le Climat Strasbourg /
Collectif Grand Contournement Ouest Non merci / Collectif national pour le commerce de proximité
Confédération des commerçants de France (CDF) /La confédération Paysanne Grand Est / Damb’Nature
Duppigheim Qualité de Vie /Echo’val / Extinction Rebellion Strasbourg / Les fédinois contre le GCO
FNAUT- Grand Est / France Nature Environnement / Gilets Jaunes Chatenois/ Gilets Jaunes Sélestat
Gilets Jaunes Strasbourg / Greenpeace Strasbourg / Groupe Local Piémont d’Alsace Nature / Linux Informatique Sélestat /
Monnaie Locale 68 La Cigogne / Monnaie Locale 67 Le Stuck / NARTECS / Nous voulons des coquelicots Sélestat /
Oxfam Strasbourg / OPABA / Réserve du Bischnoï / Résistance à l’Agression Publicitaire Strasbourg (RAP) / Schillick Ecologie /
Stop Fessenheim / Strasbourg Respire / Touch’Art / TRAJET / Youth for Climate Strasbourg /
Zéro waste France / Zéro déchet centre alsace / Zéro déchet Strasbourg —–
Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin / Une nouvelle dynamique pour Benfeld / Mouvement pour une Action Non violente (MAN)/
Ecocitoyens d’Ebersheim / Association de Défense des Riverains de l’Aéroport de Bâle Mulhouse (ADRA)
Commerçants et artisans locaux : Jardins de Gaia – Domaine Moritz – Les Jardins en Chantant – Emmâus Mundolsheim – Le panier du maraicher –
Coop Les Oies Sauvages Colmar – Optic premier regard Sélestat – Boulangerie Pain de la Vigne Sélestat – Boutique Little Nuage – Institut bio’naturelle Sélestat – LA java de Lili – Hana sous les étoiles,
Communiqué de presse du 18 juillet 2020
Le collectif opposé au projet d’implantation d’Amazon en Alsace, constitué notamment du Chaudron des alternatives, de la Confédération des Commerçants de France, des Amis de la Terre, d’Alternatiba, de France Nature Environnement ou encore de l’association Nature et Vie, a adressé un courrier le 17 juillet 2020 à M Hauller président du pays de Barr l’ensemble des élus de la Communauté de Communes du Pays de Barr leur demandant de rendre public l’ensemble des actes et documents administratifs relatifs aux négociations menées et engagements signées avec l’entreprise Amazon.
Rappelons que la communauté des communes du Pays de Barr souhaite autoriser l’implantation du plus grand centre logistique d’AMAZON par cession d’un terrain de 150 000m2 situé sur le ban communal de Dambach-la-Ville. Dans ce contexte, plusieurs couriers ont été envoyés pour demander l’abandon de ce projet titanesque et marquer son refus du modèle hégémonique de la multinationale.
M Scholly ancien président du Pays de Barr avait été destinataire du même courrier le collectif déplore le manque de communication et l’absence de réponse.
L’objectif est de dénoncer le manque de transparence qui entoure les négociations et qui ont été initiées comme l’indique M Scholly lui-même bien en amont de ce qui a été initialement affirmé. Il «rappelle» notamment que le pays de de Barr avait déjà été «saisi en automne 2019 et sous le couvert de l’anonymat» pour ce «projet d’envergure». Il reconnaît également le «rôle favorable de l’État» dans les démarches.
Le collectif souhaite ainsi rappeler que la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) a exprimé d’une manière claire, dans un avis datant de 2018, “que conformément à la doctrine constante de la commission, la présence d’une clause de confidentialité ne saurait, à elle seule, justifier la non-communication de documents.” Il saisaira donc les autorités compétentes en l’absence de réponse.
Alors que les citoyens aspirent à participer aux débats publics en réclamant plus de démocratie le collectif dénonce ces manœuvre politiques opaques. Par ailleurs, Le gouvernement vient d’être condamné par le conseil d’Etat pour son incation avérée et répétée sur la pollution atmosphérique le Conseil d’Etat a donc ordonné ce vendredi 10 juillet au gouvernement de prendre des mesures pour réduire les émissions de particules et de polluants : le collectif dénonce également l’ incohérence d’un tel projet à l’aune de cette décision historique.
Le collectif annonce qu’il multipliera les actions d’information et de sensibilisation auprès de la population elle même de plus en plus consciente des impacts néfastes d’Amazon sur le climat et les emplois locaux . En effet la pétition locale cumule plus de 17 500 signatures (pour mémoire 500 participants et participantes ont répondu à l’appel du collectif opposé à l’implantation d’Amazon en Alsace le 11 juillet en se rassemblant à Barr ).
Le collectif poursuit par ailleurs son travail de réflexion sur les alternatives possibles qui seraient elles créatrices d’emplois pérennes et vertueuses pour l’environnement et l’économie locale, ce travail sera médiatisé dès que possible.
Le chaudron des alternatives
Nous contacter : contact@chaudrondesalternatives.fr
Projet Amazon de Dambach
Pascal Lacombe: 06 76 96 15 79
Yeliz Gencer : 07 69 42 35 26
LES COSIGNATAIRES
Alsace Nature/ Les Amis de la Terre France / Alternatiba France / Alternatiba Strasbourg / ANV Cop21 Strasbourg /
ANV Cop21 France / Association Femmes Actives de Sélestat / Association Nature et Vie
Association Tiefenbach Environnement/ ATTAC France / Collectif Citoyen Pour le Climat Strasbourg /
Collectif Grand Contournement Ouest Non merci / Collectif national pour le commerce de proximité
Confédération des commerçants de France (CDF) /La confédération Paysanne Grand Est / Damb’Nature
Duppigheim Qualité de Vie /Echo’val / Extinction Rebellion Strasbourg / Les fédinois contre le GCO
FNAUT- Grand Est / France Nature Environnement / Gilets Jaunes Chatenois/ Gilets Jaunes Sélestat
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Grâce à la nouvelle mobilisation des salariées de Rhéna venue de la base, une nouvelle manifestation s’est tenue de la clinique privée au Nouvel Hôpital Civil au service des urgences.
Pendant que les directions syndicales perdent leur temps au prétendu “Ségur de la Santé” du gouvernement, et gaspillent la combativité qui s’était traduite à Strasbourg par une énorme manifestation de plusieurs milliers de personnes, les soignantes et soignants poursuivent la lutte et appellent à marcher ensemble, privé et public. Seul FO Santé avait appelé devant le Rhéna à côté du collectif de mobilisation local.
Le cortège s’est rendu au NHC où d’autres soignants les attendaient, avec leurs syndicats, CFTC, CFDT et FO. La CGT était aux abonnés absents.
Rassemblement devant Rhéna Strasbourg
https://www.facebook.com/557053598/videos/10158446521633599/
Sandrine prend la parole devant Rhéna
https://www.facebook.com/557053598/videos/10158446521633599/
Départ de Rhéna
Manifestation Port du Rhin
Place de l’Etoile
https://www.facebook.com/557053598/videos/10158446695178599/
Manifestation de Rhéna au NHC
Porte de l’Hôpital
Devant le NHC privé-public ensemble
https://www.facebook.com/1019654963/videos/10220090094735527/
Marseille aussi
Hier, les Dernières Nouvelles d’Alsace n’ont rien vu des quatre manifestations place Kléber!
150 à 200 manifestants pour le droit au logement avec des SDF, des squatters, des Gilets jaunes qui ont défilé ensuite, un rassemblement pour la Palestine au pied de la statue Kléber, un autre d’Alsace-Syrie à 17h et Extinction Rébellion contre la 5G tout l’après-midi, rien de tout cela ne se retrouve dans les DNA! Un exploit négationniste!
Quelle explication tordue le Journal va-t-il inventer pour ce ratage complet?
Alsace-Syrie
5G
Les Dernières Nouvelles d’Alsace de ce samedi 27 juin 2020 s’intéressent à Pierre Pflimlin à l’occasion de l’anniversaire de sa mort il y a vingt ans.
Le Journal, dans un petit papier non signé feint de s’étonner qu’aucune biographie complète n’existe sur l’ex- maire de Strasbourg et dernier président du Conseil de la IVe République qui a cédé la place au général de Gaulle en 1958.
Pourtant la réponse à la question est suggérée dans le corps de l’article.
” Proche de l’extrême-droite avant la guerre, magistrat sous Vichy, l’un des fondateurs en 1945 du Mouvement Républicain Populaire (MRP) support de la démocratie chrétienne, ministre (dix-huit fois), président du Conseil, député, maire de Strasbourg, président de la Communauté urbaine de Strasbourg, député européen, président du Parlement européen…l’itinéraire de Pierre Pflimlin est aussi riche que complexe et mériterait qu’on s’y attarde.“.
Et un peu plus loin, les DNA d’évoquer “les mémoires de Pierre Pflimlin parues en 1991 chez Fayard qui n’abordent cependant pas les années 30 et la guerre.”
La Feuille de chou s’était intéressée au personnage. Malheureusement, un des articles était paru sur l’ancêtre de la Feuille de chou, le Schlomoh blog qui paraissait sur la plate-forme des blogs du Monde et qui, hélas, a été perdu corps et bien par le journal de référence!
Il reste ceci:
https://la-feuille-de-chou.fr/archives/78253
La Feuille de chou avait aussi appris l’existence d’un ouvrage de la fin des années trente, écrit en binôme par Pflimlin et Lauffenburger, consacré à l’économie du IIIe Reich, fort élogieux pour le système corporatiste du régime de Hitler.
Introuvable, l’ouvrage avait été entièrement photocopié par un anonyme et envoyé par la Poste à la Feuille de chou.
On voit qu’il peut y avoir plusieurs raisons à cette absence de biographie complète. Soit pressions familiales, soit hésitation des historiens à traiter d’un tel sujet qui impliquerait de faire remonter à la surface le passé d’extrême-droite de l’étudiant en droit Pierre Pflimlin et encore plus son rôle de juge à Thonon-les Bains, proche de la frontière suisse par où des familles juives tentaient d’échapper au régime du maréchal Pétain avec ses lois antisémites.
Les historiens manqueraient encore de courage?
Communiqué de presse du 24 juin 2020
Les membres du collectif le chaudron des alternatives et des collectifs alliés opposés à l’implantation d’Amazon en Alsace continuent d’affirmer leur opposition à l’implantation d’Amazon dans la commune de Dambach-la-ville (Bas-Rhin) pointant ses conséquences irréversibles sur l’emploi local et le dérèglement climatique.
Ce communiqué de presse fait suite à celui du lundi 22 juin mettant en lumière le courrier du président de la Communauté de commune du Pays de Barr, M. Scholly https://drive.google.com/file/d/1jaAFaI3U0A3GXJCBF_a4PldohelMUYx5/view
Veuillez trouver ICI la réponse du collectif: https://drive.google.com/file/d/11hCEwpiAuSc96C_lDJdRCiOyv9w7Lzuj/view
Le courrier de M. Scholly ainsi que plusieurs articles de presse récents font apparaître des propos qui mettent en évidence des pratiques étonnantes, des clauses de confidentialité, des réunions à huis clos, l’existence de discussions entre avocats, des audiences accordées par M. le préfet du Bas- Rhin à l’entreprise Amazon et au Pays de Barr. Préfet qui serait disposé à faire accompagner par les services de l’état des démarches déjà engagées …
Le collectif dénonce vivement ces manières de faire. Elles révèlent les limites trop souvent constatées du ‘’dialogue’’ démocratique dans les sphères décisionnelles locales, territoriales ou d’état. En particulier la non association des citoyens aux processus décisionnels ou l’absence d’informations suffisantes et éclairantes aux citoyens. Gabriel Montel membre du collectif s’indigne “Les services instructeurs sont trop souvent juges et parties dans les grands dossiers. Ce que nous observons dans le présent dossier par une position étonnante de M. le préfet du Bas-Rhin”.
Le collectif aimerait par ailleurs attirer l’attention de la population sur le constat que les compositions de commissions privilégient toujours les ‘’aménageurs’’, au détriment des ‘’protecteurs’’, dans les grands projets et dans les procédures à fort impact environnemental et/ou social et il déplore que le plupart des projets arrivent trop tard dans les phases de discussion et de négociation et génèrent des rapports souvent conflictuels entre les parties alors que la question n’a pas été posée collectivement.
Enfin il aimerait rappeler à M Scholly actuel président du pays de Barr qu’une collectivité publique locale assure une mission de service public et a un devoir de transparence à l’égard de ses administrés.L a loi a institué le principe de la liberté d’accès aux documents administratifs et à ce titre le collectif a demandé par voie postale et par mail au Pays de Barr de rendre public, l’ensemble des actes et documents administratifs relatifs aux négociations menées et engagements signées avec l’entreprise Amazon.
Le collectif appelle à une mobilisation massive le 10/07 lors du premier conseil communautaire du pays de Barr et invite tous les habitants et habitantes de la région à le rejoindre.
Le chaudron des alternatives
contact@chaudrondesalternatives.fr
Pascal Lacombe : 06 76 96 15 79
Eloi Navarro : 06 47 15 95 99
COSIGNATAIRES
Alsace Nature/ Les Amis de la Terre France / Alternatiba France / Alternatiba Strasbourg / ANV Cop21 Strasbourg / ANV Cop21 France / Association Femmes Actives de Sélestat / Association Nature et Vie
Association Tiefenbach Environnement/ ATTAC France / Collectif Citoyen Pour le Climat Strasbourg /
Collectif Grand Contournement Ouest Non merci / Collectif national pour le commerce de proximité
Confédération des commerçants de France (CDF) /La confédération Paysanne Grand Est / Damb’Nature Duppigheim Qualité de Vie /Echo’val / Extinction Rebellion Strasbourg / Les fédinois contre le GCO / FNAUT- Grand Est / France Nature Environnement / Gilets Jaunes Chatenois/ Gilets Jaunes Sélestat / Gilets Jaunes Strasbourg / Greenpeace Strasbourg / Groupe Local Piémont d’Alsace Nature / Linux Informatique Sélestat / Monnaie Locale 68 La Cigogne / Monnaie Locale 67 Le Stuck / NARTECS / Nous voulons des coquelicots Sélestat / Oxfam Strasbourg / OPABA / Réserve du Bischnoï / Résistance à l’Agression Publicitaire Strasbourg (RAP) / Schillick Ecologie / Stop Fessenheim / Strasbourg Respire / Touch’Art / TRAJET / Youth for Climate Strasbourg / Zéro waste France / Zéro déchet centre alsace / Zéro déchet Strasbourg / Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin / Une nouvelle dynamique pour Benfeld / Mouvement pour une Action Non violente (MAN)/ Ecocitoyens d’Ebersheim / Association de Défense des Riverains de l’Aéroport de Bâle Mulhouse (ADRA)
Commerçants et artisans locaux : Jardins de Gaia – Domaine Moritz – Les Jardins en Chantant – Emmaüs Mundolsheim – Le panier du maraicher – La Java de Lili- Hana sous les étoiles
Coop Les Oies Sauvages Colmar – Optic premier regard Strasbourg – Boulangerie Pain de la Vigne Sélestat – Boutique Little Nuage – Institut bio’naturelle Sélestat
soutenez nous sur notre cagnotte leetchi
ensemble nous sommes une force immense !
site internet : https://chaudrondesalternatives.fr/
Communiqué de presse du 22 juin 2020
Suite au courrier adressé le 15 mai 2020 à l’ensemble des élus de la Communauté de Communes du Pays de Barr le collectif opposé au projet d’implantation d’Amazon en Alsace, constitué notamment du Chaudron des alternatives, de la Confédération des Commerçants de France, des Amis de la Terre, d’Alternatiba, de France Nature Environnement ou encode de l’association Nature et vie, a voulu mettre en lumière le courrier de réponse daté du 15 juin 2020 de M Scholly actuel président du pays de Barr.
Rappelons que la communauté des communes du Pays de Barr souhaite autoriser l’implantation du plus grand centre logistique d’AMAZON par cession d’un terrain de 150 000m2 situé sur le ban communal de Dambach-la-Ville. Dans ce contexte, un premier courrier a été envoyé par le collectif pour demander l’abandon de ce projet titanesque et marquer son refus du modèle hégémonique de la multinationale. En l’absence de réponse un deuxième courrier a été adressé le 08 juin 2020.
L’objectif est de dénoncer le manque de transparence qui entoure les négociations et qui ont été initiées comme l’indique M Scholly lui-même bien en amont de ce qui a été initialement affirmé. Il «rappelle» notamment que le pays de de Barr avait déjà été «saisi en automne 2019 et sous le couvert de l’anonymat» pour ce «projet d’envergure». Il reconnaît également le «rôle favorable de l’État» dans les démarches. A l’aube du deuxième tour des élections municipales, alors que les citoyens aspirent à participer aux débats publics en réclamant plus de démocratie : le collectif dénonce ces manœuvre politiques opaques.
Le collectif annonce qu’il multipliera les actions d’information et de sensibilisation auprès de la population, elle même de plus en plus consciente des impacts néfastes d’Amazon sur le climat et les emplois locaux . En effet la pétition locale cumule plus de 15 700 signatures alors que la pétition nationale, elle, rassemble déjà plus de 67 000 personnes. Il appelle par ailleurs à une mobilisation de grande ampleur le 10 juillet lors du premier conseil communautaire du pays de Barr.
Le chaudron des alternatives
Nous contacter : contact@chaudrondesalternatives.fr
Projet Amazon de Dambach
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Eloi Navarro: 06 47 15 95 99
LES COSIGNATAIRES
Alsace Nature/ Les Amis de la Terre France / Alternatiba France / Alternatiba Strasbourg / ANV Cop21 Strasbourg /
ANV Cop21 France / Association Femmes Actives de Sélestat / Association Nature et Vie
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Collectif Grand Contournement Ouest Non merci / Collectif national pour le commerce de proximité
Confédération des commerçants de France (CDF) /La confédération Paysanne Grand Est / Damb’Nature
Duppigheim Qualité de Vie /Echo’val / Extinction Rebellion Strasbourg / Les fédinois contre le GCO
FNAUT- Grand Est / France Nature Environnement / Gilets Jaunes Chatenois/ Gilets Jaunes Sélestat
Gilets Jaunes Strasbourg / Greenpeace Strasbourg / Groupe Local Piémont d’Alsace Nature / Linux Informatique Sélestat /
Monnaie Locale 68 La Cigogne / Monnaie Locale 67 Le Stuck / NARTECS / Nous voulons des coquelicots Sélestat /
Oxfam Strasbourg / OPABA / Réserve du Bischnoï / Résistance à l’Agression Publicitaire Strasbourg (RAP) / Schillick Ecologie /
Stop Fessenheim / Strasbourg Respire / Touch’Art / TRAJET / Youth for Climate Strasbourg /
Zéro waste France / Zéro déchet centre alsace / Zéro déchet Strasbourg —–
Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin / Une nouvelle dynamique pour Benfeld / Mouvement pour une Action Non violente (MAN)/
Ecocitoyens d’Ebersheim / Association de Défense des Riverains de l’Aéroport de Bâle Mulhouse (ADRA)
Commerçants et artisans locaux : Jardins de Gaia – Domaine Moritz – Les Jardins en Chantant – Emmâus Mundolsheim – Le panier du maraicher –
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Une centaine de personnes ce samedi de 15 à 16 h place Kléber à Strasbourg à l’appel de plusieurs collectifs pour demander la régularisation des sans-papiers.
Des témoignages ont été entendus. On comprend que si des migrants restent sans-papiers des années en Europe après avoir échappé à la mort pendant leur exode et la traversée de la Méditerranée, c’est que leur situation intéresse les capitalistes qui les emploient là où des Français ne travailleraient pas et à des tarifs très bas et dans des conditions de travail mauvaises. Vu leur situation, ils ne peuvent revendiquer comme les travailleurs en règle.
Deux à trois cents personnes se sont mobilisées hier de 19 à 20 h place Kléber à Strasbourg pour protester contre le racisme qu’ils-elles subissent au quotidien. Il faut entendre ces témoignages circonstanciés de la haine ordinaire affrontée tous les jours dans les situations les plus banales. Si les médias mainstream faisaient leur travail, ces récits devraient y figurer, ce qui peut-être pourrait changer cette situation honteuse où la couleur de la peau semble la chose la plus importante, effaçant la vérité scientifique selon laquelle il n’y a pas de races mais une seule espèce humaine.
Deux à trois cents personnes se sont mobilisées hier de 19 à 20 h place Kléber à Strasbourg pour protester contre le racisme qu’ils-elles subissent au quotidien. Il faut entendre ces témoignages circonstanciés de la haine ordinaire affrontée tous les jours dans les situations les plus banales. Si les médias mainstream faisaient leur travail, ces récits devraient y figurer, ce qui peut-être pourrait changer cette situation honteuse où la couleur de la peau semble la chose la plus importante, effaçant la vérité scientifique selon laquelle il n’y a pas de races mais une seule espèce humaine.
Plusieurs centaines de manifestants encore ce dimanche à Strasbourg, des jeunes essentiellement d’une grande diversité tous et toutes pour l’égalité des droits, contre le racisme et les violences policières.
La spécificité de ce rassemblement a été que tout le monde a pu prendre la parole et témoigner du racisme ordinaire.
L’émotion était présente, et les larmes comme lorsque cette jeune soignante a raconté des épisodes de racisme subis y compris de la part de malades qu’elle continuait à soigner en dépit de tout.
Plusieurs centaines de manifestants encore ce dimanche à Strasbourg, des jeunes essentiellement d’une grande diversité tous et toutes pour l’égalité des droits, contre le racisme et les violences policières.
La spécificité de ce rassemblement a été que tout le monde a pu prendre la parole et témoigner du racisme ordinaire.
L’émotion était présente, et les larmes comme lorsque cette jeune soignante a raconté des épisodes de racisme subis y compris de la part de malades qu’elle continuait à soigner en dépit de tout.
Les lecteurs de la Feuille de chou connaissent bien le personnage dont parle Edson Laffaiteur, celui même qui, boosté par l’adjointe M.D Dreyssé a perdu un procès en diffamation contre le média qui avait révélé les conditions de vie inhumaines de familles rroms.
Au lendemain du procès fait à l’Hôtel de la rue dont le délibéré est fixé au 9 juillet, Edson Laffaiteur dit ses quatre vérités à ces gens et aux politiciens de tous bords qui l’ont sollicité.
Archives Feuille de chou
Un des nombreux reportages sur la manière dont la Ville de Strasbourg a traité les Rroms. Des dizaines d’autres disponibles sur le média…
https://la-feuille-de-chou.fr/archives/95399
Le procès contre la Feuille de chou
Les lecteurs de la Feuille de chou connaissent bien le personnage dont parle Edson Laffaiteur, celui même qui, boosté par l’adjointe M.D Dreyssé a perdu un procès en diffamation contre le média qui avait révélé les conditions de vie inhumaines de familles rroms.
Au lendemain du procès fait à l’Hôtel de la rue dont le délibéré est fixé au 9 juillet, Edson Laffaiteur dit ses quatre vérités à ces gens et aux politiciens de tous bords qui l’ont sollicité.
Archives Feuille de chou
Un des nombreux reportages sur la manière dont la Ville de Strasbourg a traité les Rroms. Des dizaines d’autres disponibles sur le média…
https://la-feuille-de-chou.fr/archives/95399
Le procès contre la Feuille de chou
Download/Télécharger (appel-IS-16-juin-Strasbourg-2.pdf,PDF, 525KB)
L’intersyndicale a adressé hier à la Préfète le courrier ci-dessousMadame la Préfète,
Le mardi 16 juin, les personnels soignants sont appelés à la grève et à des manifestations à l’appel d’organisations syndicales, de collectif et d’associations professionnelles.
Leurs revendications qui concernent l’augmentation des salaires, les salaires, l’arrêt des suppressions de services, de postes et de lits d’hôpitaux sont d’autant plus justifiées que la crise sanitaire que nous traversons a été amplifiée par les politiques d’austérité menées contre l’hôpital public.
Une déclaration de manifestation a été déposée à Strasbourg à partir de la place Kléber et nous apprenons qu’elle n’a pas été autorisée par vos services, en vertu de la loi d’urgence sanitaire qui interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public.
Madame la Préfète, les personnels soignants ont été mobilisés contre l’épidémie de Covid-19, dans des conditions difficiles et sans matériel de protections suffisant. Combien d’entre eux ont été contaminés par le virus ? Combien ont subi des formes sévères de la maladie ? Combien en sont morts ? Et pour la protection de leur santé, il leur serait interdit de manifester? Qui pourrait comprendre une telle décision ?
Madame la Préfète, les personnels soignants ont été cités par le Président de la République comme devant bénéficier de la reconnaissance de la Nation. Avez-vous l’intention d’employer contre eux les forces de police et d’appliquer les verbalisations prévues ? Qui pourrait admettre une telle attitude ?
Les personnels soignant ont assez payé de leur santé et pour certains de leur vie. Laissez-leur le soin d’assurer leur propre protection et celle des salariés et des citoyens qui manifesteront avec eux.
Quant à nous, nous manifesterons avec eux et nous appelons les salariés de tous les secteurs à les rejoindre.
Pour l’intersyndicale
Jacky WAGNER
Download/Télécharger (appel-IS-16-juin-Strasbourg-2.pdf,PDF, 525KB)
L’intersyndicale a adressé hier à la Préfète le courrier ci-dessousMadame la Préfète,
Le mardi 16 juin, les personnels soignants sont appelés à la grève et à des manifestations à l’appel d’organisations syndicales, de collectif et d’associations professionnelles.
Leurs revendications qui concernent l’augmentation des salaires, les salaires, l’arrêt des suppressions de services, de postes et de lits d’hôpitaux sont d’autant plus justifiées que la crise sanitaire que nous traversons a été amplifiée par les politiques d’austérité menées contre l’hôpital public.
Une déclaration de manifestation a été déposée à Strasbourg à partir de la place Kléber et nous apprenons qu’elle n’a pas été autorisée par vos services, en vertu de la loi d’urgence sanitaire qui interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public.
Madame la Préfète, les personnels soignants ont été mobilisés contre l’épidémie de Covid-19, dans des conditions difficiles et sans matériel de protections suffisant. Combien d’entre eux ont été contaminés par le virus ? Combien ont subi des formes sévères de la maladie ? Combien en sont morts ? Et pour la protection de leur santé, il leur serait interdit de manifester? Qui pourrait comprendre une telle décision ?
Madame la Préfète, les personnels soignants ont été cités par le Président de la République comme devant bénéficier de la reconnaissance de la Nation. Avez-vous l’intention d’employer contre eux les forces de police et d’appliquer les verbalisations prévues ? Qui pourrait admettre une telle attitude ?
Les personnels soignant ont assez payé de leur santé et pour certains de leur vie. Laissez-leur le soin d’assurer leur propre protection et celle des salariés et des citoyens qui manifesteront avec eux.
Quant à nous, nous manifesterons avec eux et nous appelons les salariés de tous les secteurs à les rejoindre.
Pour l’intersyndicale
Jacky WAGNER
Une quarantaine de personnes ont accompagné Edson Laffaiteur de La roue tourne ce matin devant le Tribunal d’instance où il était déféré par la Ville de Strasbourg alors qu’il s’était déclaré seul responsable de l’occupation du bâtiment Gruber, route des Romains, où il a logé pendant des mois des centaines de sans-abri.
Des squatteurs du Port du Rhin qui se sont vu couper l’électricité étaient présents en soutien. La présidente du Port autonome n’est autre que Catherine Trautmann…
Il était défendu par Me Sophie Schweitzer de la LDH contre Me Burgun avocat habituel de la Ville (celui qui a perdu les deux procès de la Feuille de chou…).
Le jugement a été mis en délibéré au 9 juillet. D’ici là, le maire aura changé après le second tour du 28 juin qui voit s’affronter Jeanne Barseghian des Verts, Catherine Trautmann du PS et la liste de droite
unifiée Fontanel-Vetter.
Aucun des candidats ou de leur représentant n’était présent; c’est dire si le problème des mals-logés les intéresse!
Une quarantaine de personnes ont accompagné Edson Laffaiteur de La roue tourne ce matin devant le Tribunal d’instance où il était déféré par la Ville de Strasbourg alors qu’il s’était déclaré seul responsable de l’occupation du bâtiment Gruber, route des Romains, où il a logé pendant des mois des centaines de sans-abri.
Des squatteurs du Port du Rhin qui se sont vu couper l’électricité étaient présents en soutien. La présidente du Port autonome n’est autre que Catherine Trautmann…
Il était défendu par Me Sophie Schweitzer de la LDH contre Me Burgun avocat habituel de la Ville (celui qui a perdu les deux procès de la Feuille de chou…).
Le jugement a été mis en délibéré au 9 juillet. D’ici là, le maire aura changé après le second tour du 28 juin qui voit s’affronter Jeanne Barseghian des Verts, Catherine Trautmann du PS et la liste de droite
unifiée Fontanel-Vetter.
Aucun des candidats ou de leur représentant n’était présent; c’est dire si le problème des mals-logés les intéresse!
5000 à Strasbourg, surtout des jeunes, du jamais vu. Ils-elles étaient là mobilisés contre le racisme et les violences policières aux USA et en France. George Floyd et Adama Traoré, ces noms ont été scandés comme ceux d’autres jeunes assassinés par la police parce qu’ils n’avaient pas la “bonne” couleur de peau.
Face à cette affluence, la préfète Mme Chevalier, qui réprime des manifestations de Gilets jaunes de plus de 10 personnes, avait judicieusement choisi la discrétion. Chose rare, même pas un car de police au coin de la Fnac, place Kléber. Les policiers étaient stationnés plus loin, invisibles aux yeux des manifestants antiracistes. Seuls quelques BAC tournaient le dos aux vitrines rue du 22 Novembre, près de deux véhicules banalisés.
Le rassemblement alternait prises de paroles peu audibles du fait de la faiblesse des mégaphones, slogans, noms des jeunes assassinés par la police en France comme Adama Traoré et localement Hocine Bouras. Un groupe s’est dirigé vers le Palais de justice pour défendre un jeune tabassé par la police en GAV.
Reste à voir si cette mobilisation aura des suites.
Outre Mama Road, La Roue tourne, les Gilets jaunes, D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici, d’autres organisations avaient appelé à ce rendez-vous réussi que la pluie a fini par disperser après qu’un trio eut hissé sur le monument Kléber une banderole disant “Fuck le 17!”.
A noter que les DNA n’ont même pas fait leur Une de l’événement auquel ils consacrent “généreusement” un quart de page!
https://www.facebook.com/100006920017953/videos/2428775707363073/
5000 à Strasbourg, surtout des jeunes, du jamais vu. Ils-elles étaient là mobilisés contre le racisme et les violences policières aux USA et en France. George Floyd et Adama Traoré, ces noms ont été scandés comme ceux d’autres jeunes assassinés par la police parce qu’ils n’avaient pas la “bonne” couleur de peau.
Face à cette affluence, la préfète Mme Chevalier, qui réprime des manifestations de Gilets jaunes de plus de 10 personnes, avait judicieusement choisi la discrétion. Chose rare, même pas un car de police au coin de la Fnac, place Kléber. Les policiers étaient stationnés plus loin, invisibles aux yeux des manifestants antiracistes. Seuls quelques BAC tournaient le dos aux vitrines rue du 22 Novembre, près de deux véhicules banalisés.
Le rassemblement alternait prises de paroles peu audibles du fait de la faiblesse des mégaphones, slogans, noms des jeunes assassinés par la police en France comme Adama Traoré et localement Hocine Bouras. Un groupe s’est dirigé vers le Palais de justice pour défendre un jeune tabassé par la police en GAV.
Reste à voir si cette mobilisation aura des suites.
Outre Mama Road, La Roue tourne, les Gilets jaunes, D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici, d’autres organisations avaient appelé à ce rendez-vous réussi que la pluie a fini par disperser après qu’un trio eut hissé sur le monument Kléber une banderole disant “Fuck le 17!”.
A noter que les DNA n’ont même pas fait leur Une de l’événement auquel ils consacrent “généreusement” un quart de page!
https://www.facebook.com/100006920017953/videos/2428775707363073/
Ceux qui croyaient que le déconfinement contrôlé signifiait le retour des libertés se trompent gravement.
Par déconfinement, il faut entendre, commerces accessibles, parcs réouverts, ouvriers au travail, sauf les licenciés de Renault et d’ailleurs, bars et restaus réouverst mardi, campagne électorale municipale en vue du vote dans un mois, écoles, collèges, lycées ouverts à commencer par les lycées professionnels, pour la main d’oeuvre future…
Mais pour les droits et libertés passez votre chemin.
Ce samedi, la préfète de choc Mme Chevalier, a fait donner ses troupes bleues.
Un rassemblement pour les migrants, déclaré, réunissait une centaine de personnes, dont une minorité de Blancs. Assez rapidement des dizaines de CRS sont arrivés et ont formé une grande nasse autour des participants. Puis, la nasse s’est resserrée. Enfin, pour sortir, tout le monde a dû montrer ses papiers pour échapper au piège. Mais le début de la rue du Maire-Kuss était aussi barré par des policiers qui exigeait les papiers.
Cela fait encore des dizaines de fiches supplémentaires à la préfecture, en plus de celles de la semaine dernière où des gilets jaunes ont été ciblés et plusieurs d’entre eux ont reçu une ou deux contraventions pour un délit directement sorti de l’imagination répétitive de la préfète.
Au début de l’après-midi, des gilets jaunes s’étaient donnés trois rendez-vous discrets de manière à ne pas dépasser les 10 prétendument tolérés.
Puis ils sont venus place Kléber, ayant soigneusement délimité des emplacements à la craie ou au papier collant, éloignés de plus d’un mètre les uns des autres. En un premier temps, tout s’est passé sans problème. Mais une fois que les flics ont eu fini de ficher les gens place de la gare, comme ils avaient la main, ils sont venus Nasser et ficher les gilets jaunes encore présents.
Décidément, une belle journée pour la milice à Macron!
Et ça risque de durer tant que les salariés, les syndiqués, les chômeurs, les précaires, les gens de gauche ne se bougeront pas. Mais peu à peu ce sont les libertés démocratique élémentaires, dont celle d’aller et venir librement qui vont disparaître.
La CGT EMS constate que les conditions pour la reprise des cours, mais aussi des autres services dès le 11 voire le 14 mai ne sont pas réunies.
De façon générale :
· Tout d’abord, nous restons dans une zone ROUGE, où les services hospitaliers sont encore sous tension (et nos contacts sur place nous le confirment chaque jours) et où le virus se déplace encore rapidement.
· Ensuite, rien n’est clairement prévu ni anticipé en terme de tests, condition à la maîtrise de la propagation du virus.
· De plus, le conseil scientifique national y est tout à fait opposé (le même qui dès le début avait sollicité l’obligation du port du masque alors que notre gouvernement était contre et, finalement, vient de lâcher prise!).
· Enfin, notre revendication de protection complète des différentes structures accueillant du public n’a pas été entendue, et notamment la demande de fourniture de plaque de plexiglas dans tous les bureaux accueillant des citoyen-ne-s. De même, la collectivité a refusé, ailleurs qu’au Centre Administratif, la présence de personnels pour réguler l’afflux prévisible des usagers-ères à l’extérieur des structures pour éviter le rassemblement de personnes dans des endroits confinés et assurer, ainsi, la protection de toutes et tous.
Concernant les écoles :
· Le retour des enfants dans les écoles rend difficile (clairement impossible pour les tout-petits et les petits) le maintien des mesures de distanciation et de protection entre les élèves de cet âge. Tous-te-s les professionnel-le-s de l’éducation ou les ATSEMS peuvent le dire.
· Par ailleurs, quel serait donc l’impact psychologique sur ces enfants, tenu-e-s à distance les un-e-s des autres, sans pouvoir jouer ensemble, rire, manger ensemble, se chamailler aussi, d’une telle “rentrée” où toute la sociabilisation des enfants (tant vantée par certaines personnes) est impossible?
· Pour terminer, nous n’avons aucun élément de nature à nous éclairer sur le nettoyage préparatoire des écoles censées rouvrir et, surtout, dans quelle mesure vont intervenir les sociétés privées, avec quel matériel, quel produit, quand et à quel rythme.
C’est pourquoi, et pour toutes ces raisons:
· La CGT EMS demandent à ce que les Services accueillant du public non équipés restent fermés ;
· De même, que les écoles restent fermées et que la situation reste en l’état jusqu’à ce que les différents éléments ci-dessus soient favorables à une reprise en toute sécurité et dans l’intérêt unique et impérieux des enfants.
Karim HADI
Secrétaire général
CGT Territoriaux de Strasbourg – Eurométropole
Téléphone : 0368987030
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Pas de réouverture des établissements scolaires, même progressive, sans garanties sanitaires
Dans son allocution devant l’Assemblée nationale le 28 avril, le Premier ministre a confirmé, à l’issue d’une séquence marquée par une communication confuse et contradictoire (notamment en ce qui concerne le calendrier et le caractère obligatoire de l’enseignement), la réouverture progressive des établissements scolaires selon les modalités suivantes :
– à partir du 11 mai pour les écoles primaires dans tous les départements,
– du 18 mai pour les collèges dans les départements où la circulation du virus est faible, en commençant par les classes de sixième et cinquième
– la réouverture des lycées sera décidée fin mai en fonction des départements et en commençant par les lycées professionnels
En dépit de l’avis négatif du conseil scientifique (favorable à une réouverture des établissements en septembre), des réserves émises par l’Inserm et l’Ordre des médecins, des inquiétudes manifestées par les syndicats des personnels de l’Education nationale et par les parents d’élèves, le gouvernement persiste et signe dans sa volonté d’ouvrir les écoles dès le 11 mai sur tout le territoire. Le Premier ministre justifie cette mesure par son souci de lutter contre les inégalités sociales. Le propos est cynique de la part d’un gouvernement dont la politique éducative (suppressions de postes, réformes des lycées cassant le cadre national de l’éducation) a mené à une aggravation des inégalités sociales et territoriales. Le retour à l’école sur la base du volontariat va également à l’encontre de la lutte contre les inégalités et fait peser sur les parents la responsabilité de renvoyer leur enfant en classe ou non en fonction de l’évaluation des risques sanitaires. En réalité, l’impératif économique prime sur la santé et le droit à l’éducation pour toutes et tous. Cédant aux impératifs du Medef, le gouvernement entend transformer l’éducation nationale en garderie nationale.
Concernant les mesures de protection des élèves et des personnels, le Premier ministre est resté très évasif (groupes d’élèves inférieurs à 15, port d’un masque “grand public” pour les personnels et les élèves à partir du collège, poursuite de l’enseignement à distance) et s’en remet pour l’essentiel à la « souplesse du terrain ». Le renvoi au local pour l’organisation de la réouverture des établissements manifeste une fois de plus l’amateurisme du gouvernement et une gestion de la crise contrainte par les pénuries de matériel et de personnel. Des élus de collectivité territoriale et des chefs d’établissement ont d’ores et déjà interpellé le gouvernement sur l’impossibilité d’ouvrir les établissements au vu des délais très courts et ont exigé des conditions sanitaires strictes.
Pour la FSU Alsace, la réouverture des écoles dès le 11 mai est une décision dangereuse et précoce, qui plus est dans une académie où le covid-19 circule activement. Un retour précipité des élèves et des personnels en classe contribuerait à les mettre en danger et favoriserait une seconde vague de contamination. La FSU Alsace conditionne l’ouverture des écoles, collèges et lycées à l’évolution la situation sanitaire (taux de saturation des services de réanimation, circulation du virus) à un protocole national et à des préalables à même de garantir la sécurité des élèves, des personnels et des parents d’élèves. Pour, la protection des personnels et des élèves, la FSU exclut la reprise des élèves de maternelle et de cycle 2 qui ne peuvent pas porter de masque et ne sont pas en capacité de respecter les gestes barrières et de distanciation
En préalable à l’ouverture des établissements scolaires et des services, la FSU exige :
– L’élaboration dans le cadre du CHSCTM, d’un protocole national en cas de contamination d’élèves et/ou de personnels pouvant conduire à la fermeture d’un établissement
– La mise à disposition pour tous les agents (qu’ils relèvent du ministère de l’éducation nationale ou des collectivités territoriales) en contact avec des usagers de masques en quantité suffisante, de savon, de gel hydro-alcoolique, de serviettes et de mouchoirs jetables. Cette commande doit être centralisée.
– La désinfection régulière de tous les locaux et du matériel scolaire collectif, y compris les locaux extérieurs.
– La présence d’un point d’eau dans chaque salle de classe ou à proximité directe des points d’accueil de scolaires
– L’aménagement des classes, des espaces et bureaux (administration, intendance, vie scolaire) de manière à faire respecter les distances barrières
– L’élaboration avec les collectivités locales les acteurs de prévention (dont les CHSCT) des modalités précises d’organisation de la cantine, des récréations, du transport scolaire, de l’accueil des parents et du périscolaire, ce qui nécessitera des personnels supplémentaires
En ce qui concerne les élèves, la FSU exige :
– Un retour progressif en commençant par les plus âgés. Seuls les élèves du cycle 3 et au delà sont en mesure de respecter les gestes barrières et de porter un masque.
– La limitation des effectifs à 8 élèves par classe à l’école primaire et 10 élèves dans l’enseignement secondaire afin que les règles de distanciation sociales puissent être respectées dans la classe et dans tous les lieux de vie. Cette limitation devra être adaptée en fonction de la configuration des locaux et notamment du nombre de sanitaires disponibles.
Concernant les personnels, la FSU exige :
– Des journées de « pré-rentrée » afin de permettre aux personnels de préparer l’accueil des élèves et d’adapter leur pédagogie à la situation sanitaire
– Les agents « fragiles » et/ou à risque, pour eux-mêmes ou pour leur entourage familial, ne pourront être présents au sein des établissements, qu’ils soient enseignants ou non
– Les agents qui devront garder leurs enfants quand ces derniers ne seront pas accueillis à l’école devront pouvoir bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence
– Il ne saurait être question de remettre en cause les obligations réglementaires de service des enseignants ni d’exiger des personnels qu’ils assurent à la fois un travail en présentiel et à distance
– Les directeurs.trices dans le 1er degré doivent être déchargés de classe pour pouvoir organiser cet accueil et réaliser sereinement les opérations de fin d’année et de préparation de la rentrée.
– Si les conditions sanitaires ne sont pas exhaustivement remplies les agents exerceront leur droit d’alerte et pourront faire valoir leur droit de retrait
En l’absence, dans les jours à venir, d’un protocole national et d’un plan du ministère garantissant la sécurité et la santé de tous, la FSU Alsace s’opposera à la réouverture précipitée des établissements scolaires et des CIO et se mobilisera aux côtés des personnels pour faire valoir leurs droits individuels et collectifs. La santé des enfants, des adultes et de leurs familles ne se joue pas à la roulette russe de l’agenda politique.