Le 1er mai, en pleine crise covidienne, Macron, au cours d'une intervention diffusée, à longueur de journée par les chaînes de radios et de télévisions caporalisées annonça, la bouche en cœur, sur un ton monocorde que : « les Français retrouveront des 1ers mai joyeux et chamailleurs ». Une nouvelle tentative d'infantiliser ceux qui l'écoutent et ceux qui l'entendent avec l'habitude qu'il a prise d'utiliser des mots anachroniques, des mots fossiles. Conformément à ses principes, il lui faut utiliser un vocabulaire « compréhensible » par ceux qui ne sont toujours rien et qui ne peuvent être à son regard que des variables d'ajustements. Les travailleurs qu'ils soient militants ou pas, qu'ils soient jeunes, qu'ils soient en âge d'être en activité ou retraités retrouveront La journée internationale des travailleurs du 1er mai. En 2021, cette journée de lutte qui sera peut-être joyeuse, ne sera en aucun cas un monôme de braves chamailleurs mais vraiment une journée de luttes revendicatives, d'exigences du maintien des acquis sociaux et de conquêtes nouvelles.
Entouré de ses larrons et cramponné à son trône, il aura du mal à ne pas entendre la réalité révolutionnaire et ses exigences qui seront immanquablement au rendez-vous. Si le président-publicain avec ses affidés, ses courtisans et ses auxiliaires n'ont que la mémoire de leurs intérêts de classe, les travailleurs actifs ou non, sauront lui rappeler qu'il a voulu les appauvrir encore plus.
Flaubert qui se disait, lui aussi, au-delà de la politique politicienne, au-delà de la gauche et de la droite écrivait en 1854 : « Le rêve du socialisme, n'est-ce pas de pouvoir faire asseoir l'humanité, monstrueuse d'obésité, dans une niche toute peinte en jaune, comme dans les gares de chemin de fer, et qu'elle soit là à se dandiner sur ses couilles, ivre, béate, les yeux clos, digérant son déjeuner, attendant le dîner et faisant sous elle ? Ah ! je ne crèverai pas sans lui avoir craché à la figure de toute la force de mon gosier. » Macron aurait, presque pu l'écrire, mais n'est pas Flaubert qui veut !
Quant à Raymond Soubie, ancien conseiller social de Sarkozy, homme-lige du capital-financier et invité permanent des plateaux de télévision et des salles de rédaction, en empathie avec le gouvernement ne s'y trompe pas lorsqu'il écrit dans le journal Les Échos : « Il y a un étrange climat de bulle, avec une forte résilience des Français, mais qui ne durera pas. Les millions de salariés qui sont actuellement dans le dispositif de l'activité partielle, aidés massivement par l'État, se vivent comme toujours appartenant à leur entreprise. Ils sont protégés psychologiquement. Le vrai rendez-vous va avoir lieu dans quelques mois. », puis un peu plus loin : « Le climat social va être très dégradé et peut-être même explosif. »
L'empereur de Chine et le président-monarque :
Ils voulaient infantiliser, mais,
il se raconte qu'en l'an 213 avant J.-C., un maître chinois du nom de Meng expliqua à l'empereur Shi-Houang-Ti, empereur brutal et usurpateur qui avait accolé à son nom les titres de ! « Premier, Sublime, Divin », que le peuple était son ennemi. Certains textes attestent qu'il le lui dit ainsi : « Ils agissent et ne savent pas ce qu'ils font ; ils ont leur habitude et ne savent pas pourquoi ; ils marchent leur vie entière et ne connaissent pas leur chemin ; tels sont les gens de la masse. »(…).
« Il faut toujours prendre garde aux gens de la masse sans jamais faire d'exception ; voilà ce que nous enseigne le maître par ces paroles. Ils sont dangereux parce qu'ils n'ont pas de culture, c'est-à-dire pas d'intelligence (…) ». L'empereur de Chine écouta son conseiller et déclara la guerre à son peuple qui en souffrit énormément.
Deux années s'écoulèrent et le peuple prit ses affaires en main en renversant le souverain, le décapita ainsi que ses fils et petit-fils, ses femmes, ses ministres et ses conseillers.
Au cours de ses années de règne, il avait mis en place un régime autoritaire et autocratique.
L'Élysée a engendré des catastrophes et des ridicules (Hugo) :
Ils voulaient infantiliser, mais,
il se trouve que celui qui s'imagine pouvoir être l'héritier dans ses méthodes de “gouvernance” de cet empereur de Chine a pris le “roi des dieux”, Jupiter, pour phare, et nul ne peut prévoir en l'état actuel de la situation quel sera son avenir, ni celui de ses ministres.
Au cours de l'une de ses interventions télévisuelles, il utilisa l'anaphore “Nous sommes en guerre” à six reprises, laissant croire à la “masse” que c'était contre l'épidémie du nouveau coronavirus. Au regard des décrets antisociaux qu'il promulgua à diverses reprises, le peuple n'est pas dupe de ses entreprises de casses sociales.
Depuis trois longues années, ce président-monarque, arrivé à cette fonction par effraction, nous impose la poursuite de régressions permanentes, de décisions iniques, qu'il applique sans retenue par un usage intempérant, d'ordonnances, de décrets, de 49-ter et autres subterfuges tirés d'une constitution née au forceps après le coup d'État de 1958. C'est tout cela que nous rejetons.
Ce président, qui se pense pédagogue, tente de faire comprendre au peuple que son regard de défenseur des intérêts de sa classe est le désir incontournable de “la masse” qui l'a élu. Il tente donc, de faire comprendre à ceux qu'il considère comme ses sujets, ceux qui ne sont rien, qu'ils sont ceux pour qui il décide, sachant ce qui est bon pour l'avenir et ce qui est néfaste pour le devenir.
Depuis les origines du mouvement des Gilets jaunes rejoint par les organisations syndicales, le gouvernement « branle dans le manche ». Il réprime violemment. L'épidémie planétaire met à jour ses lâchetés, sa poltronnerie, sa médiocrité, ses incompétences, ses troubles, ses contradictions et ses approximations.
En définitive, la guerre qu'il a déclarée ne s'applique pas seulement dans l'immédiateté et d'ailleurs la concordance des temps n'est pas son centre d'intérêt, ce qui le motive dans ses démarches c'est l'après crise épidémiologique celle qui doit suivre la période du confinement. C'est-à-dire la phase de pseudo “revitalisation du capitalisme”, celle qui doit, aux regards des intérêts de ses mandataires, de l'aristocratie du capital-financier, de permettre la pérennisation d'un système qu'il s'est promis de sauver grâce à la bienveillance de ses relais gouvernementaux et parlementaires. Mais les soutiens qui étaient encore les siens, après le scrutin de 2017, s'anémient et se dévitalisent par une forme de pandémie qu'il n'avait pas prévu et qu'il n'est pas en mesure de combattre. En pleine phase de dé-confinement/réclusion à temps partiel, une scission au sein du groupe des fantoches de l'Assemblée nationale arriva sans que la face de la terre n'en fût changée. En fait, le Jupiter macronien, le “dieu-souverain” est nu !
Après le confinement :
Ils voulaient infantiliser, mais,
ayant d'ores et déjà à peu près tout lu, tout entendu et tout compris sur la crise de la COVID-19 et ayant surtout pu constater de visu et de manière non contestable que la gestion de la crise, par le gouvernement français (comme celle des autres gouvernements européens), a été particulièrement calamiteuse et funeste, il ne nous reste, dans un premier temps, qu'à en tirer les premiers enseignements.
Avec la très longue période de confinement, le gouvernement a tenté de faire monter les tensions et les divisions entre les reclus avec des stratagèmes éculés : marginalisation des enfants et des retraités, divisions entre les ruraux et les citadins, entre les travailleurs des secteurs privé et public. Si ces situations n'étaient pas aussi pitoyables avec ses cortèges de drames, de mises en danger, de maladies et au bout du compte de morts et de deuils on pourrait presque en rire, mais ce serait, alors, un rire jaune et amer qui ressurgirait.
Avec l'affaire des masques, le gouvernement au travers de ses faire-valoir a tout dit, tout confirmé, tout infirmé, le tout avec aplomb, avec des certitudes à géométrie variable. Il a permis à de nombreuses personnes de mieux comprendre que ses arguties et ses entortillages de gouvernement césariste n'étaient que de la fumisterie et du dilettantisme mondain. Cela a, aussi, permis de faire entendre ce que tout le monde savait depuis longtemps à savoir que les budgets consacrés à la santé publique, c'est-à-dire la gestion des hôpitaux publics et des personnels de santé et de la recherche publique sont défaillants, voire dans certains départements en phase d'anémie. Une véritable entreprise de démolition.
Il ne nous sera pas possible de dénoncer l'ensemble des scandales, des infamies et des turpitudes de ce ramassis gouvernemental composé d'incompétents, de déliquescents, de scélérats et de mercenaires qu'en d'autres siècles l'on aurait dit de sacs et de cordes sans tomber dans la sempiternelle répétitivité qui mènerait à la redondance et à l'écœurement. Chacun d'entre nous l'aura compris.
Les luttes acharnées des personnels soignants des services publics de santé, luttes soutenues par les populations en besoin et en demande de soins et de sécurité sociale sont venues contrarier les velléités quasi-despotiques de ceux qui ne sont en définitive que des brigands.
Louis Bonaparte, après son coup d'État du 2 décembre 1851, déclare : « Je serai l'empereur de la canaille ». Victor Hugo dans son livre, Histoire d'un crime, écrit : « La République a fait le peuple, il (Bonaparte) veut refaire la populace. » Le va-t-en-guerre Macron en est l'héritier, mais il n'a pas les épaules assez larges pour réitérer les infamies et les bassesses de ses maîtres à penser.
Les dé-confinements :
Ils voulaient infantiliser, mais,
le Larousse de la langue française donne cette définition au mot confinement : « Situation d'une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint et qui, de ce fait, manque d'oxygène, de nourriture ou d'espace. » Et c'est ainsi que le gouvernement, profitant d'une épidémie, arrivant à point nommé, en a profité pour tenter de nous bâillonner et de nous museler, proférant même des menaces envers ceux qui, d'une manière ou d'une autre, tenteraient de lui résister. L'organisation et la mise en place, de l'état d'urgence sanitaire, qui n'a rien de sanitaire, mais tout à voir avec une pérennisation et accroissement de mesures liberticides, comme les attestations de sorties qui dans les mémoires ouvrières ressemblent, si ce n'est dans la forme au moins dans l'esprit, aux carnets ouvriers en usage au XIXe siècle ou bien à des libérations conditionnelles de proscrits, de taulards. Jupiter n'a même pas oublié d'inscrire en filigrane virtuel que la bonne conduite sera récompensée et que les mal-pensants et les malfaisants seront châtiés et seront redevables de 135 euros par tête de pipe[1] (et ce n'était pas de la pipe ; expression utilisée par Macron le 16 janvier dernier).
Le Nouveau monde :
Ils voulaient infantiliser, mais,
sur-le-champ, le ministre de l'intérieur, l'impétueux Castaner, qui, s'était déjà fait une réputation de psychorigide dans sa terrible répression contre les Gilets jaunes, a lâché ses troupes à l'assaut de la population déjà très inquiète de la situation sanitaire, avec des contraventions “pédagogiques”, contre les éventuels contrevenants à ses injonctions autoritaires et répressives. Et comme ça ne suffisait pas encore, il a installé un système de délations et de médisances que les gendarmes et policiers ont utilisé en permanence. Au cours des siècles passés, ce type de fonctionnement a été banalisé, mais au XXIe, la technologie aidant, munis de drones et de systèmes informatiques centralisés et performants, cette démarche qui pouvait sembler désuète et moyenâgeuse a pourtant repris du service.
Les avocaillons du “nouveau monde” ont, donc, utilisé les méthodes ancestrales, qui au XIVe siècle, autorisèrent les persécutions avec les propagations de la peste noire. À l'époque, les dénonciateurs accusèrent les juifs-lépreux de vouloir exterminer les chrétiens. À Strasbourg, en février 1349, accusés d'empoisonner les puits, quelque 2000 juifs furent brûlés vifs. Enfin, dans ses travaux d'aliéniste militaire, en 1866, le docteur Pierret a écrit : « Classe laborieuse, classe dangereuse ». Et, « Les tuberculeux sont un troupeau de faméliques dont beaucoup ne font que payer la rançon de leurs vices, de leurs désordres, de leur paresse ou du moins de leur imprévoyance. » En conséquence de quoi il demandait à ce que le pouvoir bonapartiste tienne compte du mouchardage bourgeois.
Quant à Jean-Jacques Rousseau, dans ses confessions VII : « Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus… »
En 1853 dans son livre « Le 18 brumaire de Louis Bonaparte », Karl Marx écrivait : « Hegel fait remarquer quelque part que, dans l'histoire universelle, les grands faits et les grands personnages se produisent, pour ainsi dire, deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde comme farce. Caussidière et Danton, Louis Blanc et Robespierre, la Montagne de 1848-1851 et la Montagne de 1793-1795, le neveu et l'oncle. »
Toujours dans la rubrique “Le Nouveau monde” une autre ministre a réussi à se singulariser sans réussir à nous surprendre, Agnès Pannier-Runacher, en tant que zélatrice de François Guizot, qui en 1843, alors qu'il était Chef du gouvernement, déclara, sans ambages, une mémorable périphrase, restée dans la postérité, devant l'Assemblée nationale : « Français, enrichissez-vous ». L'actuelle secrétaire d'État, formée à l'ENA et à HEC, politicailleuse et femme d'affaire, asséna en une période de pré-confinement, le 10 mars sur CNews : « C'est le moment de faire des bonnes affaires en Bourse. »
Un mois plus tard, en plein confinement, elle déclara, peu de temps après Roux de Bezieux : « Il faudra travailler plus ». La défenseure de la start-up-nation, du franglais, de la techno et du cash est “une femme moderne” au regard de ses discours d'un autre temps.
Puis, lors du dé-confinement il y eut Stop-COVID et ses agrégats, les Brigades sanitaires, véritables milices d'état qu'ils appelèrent, avant qu'ils ne se rendent compte du ridicule de la situation, « anges-gardiens ». La reconnaissance faciale, les drones de surveillance, le tracking et l'examen de santé télé-surveillé sont déjà mis en place, comme ils tentent d'imposer la télémédecine, la téléconsultation, le téléenseignement, la téléaudience…
Bien commun et unité de la nation :
Ils voulaient infantiliser, mais,
le pamphlétaire autrichien Karl Kraus, (1874-1936), écrivait en 1900 dans un article titré : « Qu'est-ce que la presse ? » « La presse est la sixième grande puissance, disent ses admirateurs. Nous ne sommes pas ses admirateurs et nous disons : la presse est la première grande puissance. (…) Plus puissante que le roi constitutionnel de la fable, qui règne, mais ne gouverne pas, la presse porte un sceptre sans limites. (…) » Le rôle joué par la presse au cours de la période pandémique sera probablement analysé par des historiens du futur qui se pencheront sur les modes de communication des presses nationales et régionales au regard de la propagande du gouvernement mais aussi des intérêts de ses propriétaires. Or, les faiseurs de journaux n'ont pas d'opinion, ils ont des directives. Le pédagogue et journaliste marxiste, Wilhelm Liebknecht écrit, lui aussi sur la presse, en 1872 : « L'absence de caractère bénéficie de la considération. Le caractère est traîné dans la boue, l'injustice célébrée comme ordre universel divin, les dommages sociaux recouverts par des mouches, bref : vulgarité, mensonge, corruption ; corruption au sens le plus bas : tout pour de l'argent, pour tout de l'argent (…) ».
152 ans plus tard, ce constat est toujours d'actualité et comme l'écrivait D'Holbach au XVIIIe siècle, « De tous les arts, le plus difficile est celui de ramper ». Les journaleux actuels savent ramper et nous le prouvent avec ponctualité et insistance.
Les historiographes sortis du champ sémantique des premiers de cordées établiront selon leurs propres méthodes, la typologie des “Unes et des titres” utilisés pendant les deux mois de réclusion à domicile. Ils étudieront aussi, bien sûr, l'avant, c'est-à-dire la phase préparatoire, celle qui fait monter la tension et l'après, celle d'un “dé-confinement” à la carte.
Ce qu'il nous est possible d'étudier pour l'instant, c'est la pression constante, imposée aux lecteurs et aux téléspectateurs. Le pouvoir tente de resserrer chaque jour un peu plus l'étau, avec à chaque fois les annonces de nouveaux interdits et l'angoissante litanie du nombre de décès et des nouveaux contaminés. Les débordements de la “novlangue” sont utilisés par une kyrielle d'“experts” et de “sachants” parlant avec gravité aux gens d'en bas, à ceux qui ne sont toujours rien en nous expliquant la même chose et son contraire avec les experts que nous avions entendus ou lu la veille, les mêmes mots, les mêmes inflexions et la même “force de conviction !”
Les Unes de la presse font dans le toujours plus, le superlatif relatif et surtout le superlatif absolu. Elles feront les délices des producteurs de films catastrophes, Le monde vacille, Le jour ou la Bourse s'effondra, Sept milliards de confinés, ou encore, Nous vivrons avec le COVID-19, etc. Les folliculaires mentent parce qu'ils ne veulent pas savoir faire autre chose !
Les réseaux sociaux ont été utilisés par une proportion considérable de la population en recherche d'autres éléments permettant de mieux comprendre la nasse intellectuelle et morale dans laquelle on a voulu l'embourber. En période de crise, comme celle que nous venons de vivre, la com avec ses effets de manche et ses pirouettes, satisfait encore moins qu'habituellement, la population. Il ne suffit pas d'utiliser le verbiage traditionnel des gouvernements pour tenter d'abrutir, le peuple. Il ne suffit pas de réciter son bréviaire et sa vulgate d'énarques : « populaires, solidaires, écologique et éthiques, développement durable, tolérance accrues, convivialité », pour asseoir leurs pensées qu'ils pensent être dominantes et qu'ils prétendent prédominantes.
Karl Marx écrivait dans “Introduction à la critique de la philosophie du droit de Hegel” en 1844 : « Il s'agit de faire le tableau d'une sourde oppression que toutes les sphères sociales exercent les unes sur les autres, d'une maussaderie générale mais inerte, d'une étroitesse d'esprit faite d'acceptation et de méconnaissance, le tout bien encadré par un système de gouvernement qui, vivant de la conservation de toutes les vilenies, n'est lui-même que vilenies, n'est lui-même que la vilenie du gouvernement. »
Les mensonges politiques depuis les fariboles d'Alcibiade, pour convaincre les Athéniens de se lancer dans l'expédition de Sicile, jusqu'aux bulletins de santé de Mitterrand n'ont pas évolué sur le fond. Jonathan Swift ne nous aurait pas contredit, lui qui écrivit “L'art du mensonge politique”.
Les intérêts des Macron, des Philippe, de leurs laquais, de leurs factotums et de leurs mandants du capital-financier ne sont pas les nôtres.
[1] Tête de pipe : Entre 1851 et 1900, les exécutions capitales étaient publiques et les condamnés à mort se voyaient octroyer une pipe en lieu et place de la fameuse cigarette du condamné. Au dernier moment, juste avant de passer sur la “Bascule à Charlot”, elle était brisée, d'où l'expression casser sa pipe.
Sources :
Karl Marx ; Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte Éditions GF
Karl Marx ; L'introduction à la critique de la philosophie du droit de Hegel Éd. Ellipses
Daniel Defoe ; Le journal de l'année de la peste Coll. Folio classique ; Gallimard
Sous la direction de Jean-Pierre Barder ; Peurs et terreurs face à la contagion Éd. Fayard
Jacques Bouveresse ; Schmock ou le triomphe du journalisme Éditions du Seuil
Éric Hazan ; La propagande du quotidien Raisons d'agir éditions
Victor Hugo ; Histoire d'un crime La fabrique éditions