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Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Gilles Laporte est né dans les Vosges, à Igney. Il est écrivain, scénariste et conférencier. Il est aussi homme de radio et de télévision. Il est notamment le créateur du magazine littéraire Pleine Page de FR3.
Ses romans ont reçu de nombreux prix.
La clé aux âmes a paru aux Presses de la Cité. Ce roman est la suite de Des fleurs à l’encre violette.
Résumé
Paul Delhuis est élevé dans le culte des valeurs laïques et républicaines par sa mère, Mathilde qui est institutrice et par son futur beau-père qui est luthier. Le père de P’tit Paul est mort de la Grande Guerre.
Devenu instituteur et franc-maçon, Paul jouera aussi du violon. Et puis, surtout, il aimera passionnément la belle Louise.
Extrait choisi
Le 15 juin, le 46e GRDI piétinait dans la région de Baccarat. On se disait dans les rangs à cheval et à moto, tant hommes de troupe que sous-officiers, que la prochaine étape serait la rive droite de la Moselle. Mais le général Lescanne n’avait pas reçu d’instructions de l’état-major de Vincennes, le commandant Degatier pas davantage de son général, le capitaine Rouvillois, chef de l’escadront moto, pas davantage de son commandant. Sellés nuit et jours, les chevaux piaffaient ; réservoir plein, les motos tournaient de temps en temps pour entretenir la souplesse du moteur ; harnachés du matin au soir et du soir au matin, les hommes rongeaient leur frein en espérant que l’heure à venir fût décisive.
Enfin, le 16 juin, à minuit, le groupement de reconnaissance recevait l’ordre de se mettre en mouvement.
A quatre heures du matin, les cavaliers à moto ouvraient la route.
Le convoi s’ébranlait en direction du sud-ouest lorrain.
Au guidon de sa machine, le hussard de première classe Paul Delhuis voyait les panneaux indicateurs se rapprocher des villages de son pays. Il n’avait pas remis les pieds à Mirecourt, Igney, Epinal depuis la déclaration de guerre. Plus de six mois qu’il n’avait pas revu sa mère, ni son ami luthier, ni Louise… Louise surtout !
Leur échange de lettres, au moins une par semaine, lui était vital. Jamais il n’aurait imaginé être un jour dépendant à ce point des mots d’une femme. Il comprenait maintenant le calvaire qu’avait dû vivre sa mère depuis la mort de Clément, qu’elle vivait sans doute toujours, mais en silence, sans jamais se plaindre, en s’efforçant pour son fils de paraître toujours heureuse et comblée. Mais, depuis que le 3e Hussards avait quitté ses quartiers de Wissembourg, le courrier suivait mal, de temps en temps deux lettres à la fois, dont l’une vieille de plusieurs jours. Le plus souvent rien.
A mesure que, en colonne de pelotons dispersés pour être moins vulnérables en cas d’attaques aériennes, ils avançaient dans la campagne lorraine, Paul se voyait déjà à Igney, embrassant sa grand-mère Rose-Victoire, à Mirecourt près de Mathilde dans l’atelier aux violons, à Epinal, attendant la fin de service de Louise sur le quai des Bons-Enfants, devant le Palais de la Bière.
Onze heures du matin, étape à la Verrerie de Portieux.
Le 46e GRDI vient d’atteindre son objectif : la rive droite de la Moselle, qu’il a reçu mission de tenir. Les dernières nouvelles ne sont pas réjouissantes : on a signalé la présence des premières unités allemandes entre Mirecourt et Dompaire.
A mesure que le temps passe, la tension monte.
Nul n’ose y croire, mais le bruit circule d’un effondrement général de l’armée française et du rembarquement panique des Anglais à Dunkerque. Il se dit que le gouvernement s’est replié à Bordeaux, que le président Lebrun vient d’appeler à la présidence du Conseil le vieux maréchal Pétain, que les Anglais sont allés jusqu’à oser proposer de faire définitivement de l’Angleterre et de la France un seul Etat, que les rares troupes encore combattantes sont celles de Lorraine, dont le 3e Hussards en position maintenant dans la vallée de la Moselle.
Des officiers d’une grande dignité aux soldats déterminés comme un seul homme, chacun à sa place dans les rangs commence à se demander comment on va pouvoir se sortir du piège tendu par l’ennemi : Allemands partout au Nord où ils sont chez eux, à l’Ouest qu’ils ont conquis à la vitesse de l’éclair durant le désormais fameux et terrifiant Blitzkrieg, à l’Est où ils s’appuient sur une Alsace tenue dans une nouvelle soumission en tous points semblables à celle de la période d’annexion, et maintenant, au Sud d’où, venant de Sedan où ils ont fait un gigantesque pied de nez à la ligne Maginot, ils opèrent un mouvement tournant du côté de Chaumont, remontent la vallée de la Saône. Les colonnes de Panzers arrivent. Leur objectif, on le sait désormais : fermer la poche des Vosges, y anéantir le bon tiers de l’armée française toujours combattante qui, trop longtemps condamnée à attendre des ordres de chefs confortablement penchés à Vincennes sur des cartes mal renseignées, s’y trouve rassemblée prête à l’action. On sait aussi que, à cause de cette impéritie du haut commandement, le rapport des forces s’est inversé. Soulagés des fronts de Pologne et d’Europe centrale, les Allemands ont pu concentrer leurs troupes en France. La vague déferlante sera incontrôlable, on le craint. On se sait maintenant pris dans une nasse, faits comme des rats. Mais, sur le terrain, chacun à son poste et dans son grade dit que le 3e Hussards saura être fidèle à sa devise héritée de la monarchie : Il en vaut plus d’un ! Chacun s’y prépare, en son grade et qualité, sans se poser la moindre question.
Personne ne sait encore que Pétain vient de prononcer cette phrase terrible qui marquera définitivement l’histoire de France d’une honte indélébile : « C’est le cœur brisé que je vous dis qu’il faut cesser le combat. »
Mon avis
La clé aux âmes raconte l’histoire de Paul, élevé par sa mère, jeune et belle veuve institutrice. Les destins de ces deux-là sont mêlés aux bouleversements sociologiques et politiques et aux mouvements sociaux qui entraînent la France gangrénée d’après la guerre de 14-18 dans une nouvelle guerre qui apportera son lot d’horreurs.
Bien que Gilles Laporte s’attache à conter maints détails de la vie des habitants de Mirecourt, d’Igney ou d’Epinal et des environs, ce roman s’adresse à tous, car c’est aussi un roman qui évoque notre passé.
Au travers de l’histoire de P’tit Paul, c’est la destinée de Mathilde qui est mise en avant. Mathilde, la mère de P’tit Paul, qui ne laissera jamais personne décider à sa place mais aussi sa belle-sœur aristocratique qui finira par partir vivre en Afrique aux côtés du docteur Schweitzer, son amie Jeanne femme libérée qui ose couper ses cheveux courts et porter des pantalons ou conduire une automobile et puis, Louise qui aimera tellement Paul.
Ce sont les vies des Françaises d’alors que Gilles Laporte dépeint, même s’il raconte magnifiquement le métier de luthier ou celui d’instituteur, les querelles de clocher, l’Ecole publique - son enseignement du respect de tous par chacun et de chacun par tous - ou les conflits politiques et les affrontements. Même si elles avaient œuvré pendant que leurs hommes mourraient sur les champs de bataille de la guerre de 14-18, après la guerre, les femmes n’avaient toujours pas leurs mots à dire, elles devaient toujours restées dépendantes et soumises aux hommes.
La clé aux âmes - qui est aussi un outil servant à placer et à mouvoir l’âme des instruments à cordes - est un roman d’une grande justesse historique et, surtout, c’est une histoire sensible, émouvante et bouleversante qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Un grand merci à vous, Gilles Laporte !
La clé aux âmes, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité 20 €
Tease Me : Bonnes Vibrations par teasemeserie
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Une dizaine de personnes ont été blessées, lundi soir, quand la police a chargé une manifestation LGBT au Paraguay. Les militants s’étaient rassemblés devant un bâtiment de Luque, dans la banlieue d’Asuncion, qui devait accueillir, le lendemain, une réunion de l’Organisation des Etats américains. Ils réclamaient que le Paraguay signe une déclaration sur les droits des minorités sexuelles. Le texte, soumis par le Brésil, n’a pour l’instant que quatre pays signataires.
Selon l’organisation SomosGay, la manifestation a été violemment réprimée à coups de matraque et de spray au poivre par des policiers anti-émeutes. Une dizaine de personnes ont été blessées, dont des journalistes.
«Nous condamnons tous les types de violence et nous rejettons énergiquement les agissements de la police nationale du gouvernement d’Horacio Cartes. Elle nous rappelle les épisodes les plus sombres de notre histoire», a communiqué l’association.
Très en retard sur ces voisins en matière de droits des LGBT, le Paraguay a élu à sa tête, l’an dernier, le milliardaire Horacio Cartes. Avant son accession au pouvoir, au moment de l’adoption du mariage pour tous en Uruguay, un journaliste lui avait demandé ce qu’il ferait si son fils se mariait à un autre homme. «Je me tirerais une balle dans les couilles», avait-il répondu.
Pour plus d’informations sur le livre ou pour l’acheter, c’est par ici.
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Il était 18 heures ce mardi 06 mai lorsque Sophie T., professeure au collège Balkany and friends de Neilly, commença la préparation de son cours d'éducation civique.
"J'avais à annoter le livre d'Eric Zemmour" nous déclara-telle "et je ne retrouvais plus mon crayon à papier".
Madame T. alla donc dans le bureau de son mari et malgré la tête de mort pourtant présente sur l'un de ses tiroirs n'hésita pas à l'ouvrir. "Je savais que je commettais une erreur grave mais je me suis entêtée" avoua-t-elle, désemparée. Elle s'empara alors du stabilo jaune de son mari, que lui avait remis son père à 18 ans, pour parachever une longue tradition familiale. Chez les hommes de la famille T., comme dans de nombreuses familles de France, on ne va pas plus au bordel à la majorité de l'aîné mais on achète aux garçons des stabilos.
Madame T. retourna donc à son bureau pour achever son travail. "J'ai eu beaucoup de mal à tenir ce stylo qui, je le savais bien, n'est pas adapté à une main féminine. On a prétendu qu'un jour les femmes ont utilisé des stabilos mais je n'y crois pas une seconde ! Ou alors c'étaient de vrais camionneurs" émit-elle dans un rire faible mais perlé.
Sophie T. éprouva rapidement d'intenses douleurs dans la main et dans le bras et dut lâcher le stylo. Après plusieurs heures d'atroces souffrances, elle se décida à appeler le SAMU qui la conduit à l'hôpital le plus proche. Las, il était trop tard. "Nous n'avions jamais eu un pareil cas, les femmes sont plus prudentes d'habitude, déclaré le professeur Paul Robert, Madame T. a porté ce stabilo presque 3 minutes c'est l'équivalent d'une charge de plusieurs tonnes ! Les dégâts faits à sa main, puis son bras ont été irréversibles et nous avons du amputer avant que la gangrène s'installe".
Une enquête a été lancée et différentes marques de papeterie ont mis à l'essai leur matériel afin de voir s'il est bien susceptible d'être porté par des femmes. Le célèbre Bic a d'ores et déjà interdit à la vente aux femmes ces stylos.
A venir notre dossier spécial "mais pourquoi les femmes s'entêtent-elles à utiliser des objets d'évidence masculin ? Inconscience ou vraie bêtise ?"
(J'aurais aimé que tout ceci ne soit qu'une plaisanterie mais en fait non)
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Le concept: un tournage d’un film porno sur une scène de théâtre regardée passivement par le vulgum pécus. Assister à un tournage de porno, n’est ce pas une chance inouïe ? Mais la chance se provoque en déboursant 60 euros. Moi, je n’ai pas payé comme tous les journalistes branleurs profiteurs, c’est bien connu.
On ne s’y pointe pas comme çà sur un coup de tête. Il faut d’abord appeler un mystérieux numéro de portable donné sur le site internet. Réservation obligatoire, au bout du fil un truculent bonhomme, Jean-Luc, vous indique comment s’y rendre. La salle se trouve en face d’une salle de concert, une porte entrebaillée puis une courette délabrée au fond de laquelle une autre porte anonyme. Je frappe.
MON REPORTAGE RADIO en mode « embeded »
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/theâtre-sucoir.mp3A l’entrée, le maitre des lieux , Jean-Luc, de JLB production, c’est lui que j’ai eu au téléphone. Gras du bide, débonnaire, il m’accueille avec chaleur et une gouaille qu’il traine de son passé de kiosquier.
C’est un petit théâtre aux lumières tamisées avec des tentures de velours rouge. Sur la scène, un matelat rose, ambiance claque. Dans la salle, une déco entre le rococo et la récup, rangées de chaises dépareillées, une ou deux tables récupérées probablement chez Emmaüs. Les lieux comptent aussi un bar d’où s’échappent des odeurs de légumes bouillies, c’est le fameux coucous, à la fois immangeable et innovant en raison de la présence de haricots verts parmi les légumes. mais bon, on n’est pas venu pour çà.
Dans le public, un couple de bobos et beaucoup de morts de faim. L’un d’eux m’alpague pour me parler de son concept de sextape sm. Au fil des mots, ses yeux se braquent sur mes nichons. Fiévreux, je le sens me suivre dans la foule.
Et puis, très étonnant, au milieu des crevards, deux très jolies filles, tenues hyper sexe patientent accoudées au bar. Y a quelque chose qui cloche.
Le tournage démarre, Catalya, cougar libertine venue d’Auvergne, fraichement reconvertie dans le X, cheveux courts ébouriffés, un corps parfait, joue la voleuse de grands magasins. La vigile, une plantureuse black, Naomie Lioness la chope en flagrant délit. Niveau scénario, le Théâtre Suçoir reste d’un conformisme affligeant, pipe, baise sodo et éjac faciale, bien sûre. «Non, pas tout de suite le sex-toy» ordonne Lafait, le réalisateur, caméra au poing: «continue de la lécher».
Je quitte mon siège pour m’approcher de la scène, voir de plus près. Et je sursaute, comme si j’avais vu un exhibitionniste dans le métro. Dans mon dos, un type est en train de se branler frénétiquement, il est pas gêné ! Dès le début de la scène, il pourrait attendre quand même ! d’autant qu il est interdit de se branler. Puis l’homme, plutôt bien doté, s’avance et saute sur scène ! Qu’est ce que je peux être candide parfois, une vraie vierge effarouchée. En fait, c’est Max Casanova, le hardeur qui doit honorer ces dames. Il aurait pu se branler en coulisse, ça m’aurait éviter de sursauter bêtement. Max est en plein forme, il joue aussi le vigile et voilà la cougar obligée de faire son méa culpa peu farouche. J’avoue que ça fait bizarre de se retrouver là, à regarder des gens à poil qui baisent sous vos yeux. Rien d’excitant, mais un vrai choc émotionnel. Et pourtant, j’en ai vu des pornos, mais en live, on a le sentiment de pénétrer dans une intimité, d’être une intrue. C’est vraiment un plan voyeur. Impressionnant !
La fait explique au public : «on change toujours de capote pour une pénétration vaginale précédée par une sodomie pour des raisons d’hygiène, et ça vous ne le verrez jamais dans un porno». Toute cette pédagogie en plein orgie, c’est désopilant.
Et là, le Théâtre Suçoir a concocté une surprise. Les bombasses au bar présentes à mon arrivée, montent sur scène et se font aussi démonter.
Il faut saluer la performance de Max, qui s’enquille 4 nanas, un véritable athlète de haut niveau. «Par rapport à un film X, la différence c’est qu’on a pas le droit à l’erreur mais ça me fait tellement bander quand je vois les gens qui me regardent, çà m’a fait éjaculer quand j’ai vu le public content», lâche t il.
Instant «un peu de tendresse dans ce monde de pute», une grand maigrichon, les cheveux grisonnants, ternes qui pue la misère sexuelle, offre une rose à la tigresse black Naomie Lioness. Je lui demande si elle a pris son pied :« j’ai pris du plaisir, j’ai presque failli jouir». On est rassuré !
prochaine date : à la rentrée
http://www.au-theatre-sucoir.com/
Paris Derrière
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