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Vu sur Trouvailles (2)
Autre trouvaille due à je ne sais plus qui sur Facebook… Le tumblr Des Fists et des Lettres est assez amusant, non ? http://desfistsetdeslettres.tumblr.com/ Un exemple de portrait / jeu de mots proposé :
Cet article provient de chocolatcannelle
Vu sur Trouvailles (1)
Je vais vous présenter quelques trouvailles faites sur Facebook. Je ne sais malheureusement plus à quel contact je les dois… Voici la première d’entre elles, qui peut amuser, même si la photographie semble quelque peu truquée. Et vous, vous préférez les doigts ou le stylo ?
Cet article provient de chocolatcannelle
Vu sur Osez 20 nouvelles histoires érotiques de Noël
Cela avait été déjà le cas il y a deux ans, lors de ma lecture d‘Osez 20 histoires érotiques de Noël : j’avais adoré un texte d’Octavie Delvaux qui nous entraînait à une autre époque, ou même hors du temps, puisque le conte semblait intemporel. Cette fois-ci, c’est avec La Mauresque, une immersion dans la vie […]
Cet article provient de Littérature érotique
En décembre 2013, notre délégation des Hauts-de-Seine a rencontré 6 classes de 5ème, soit 160 élèves, dans un collège de Malakoff. Des exercices ludiques, alimentés par l'expérience personnelle de chacunE, ont permis aux élèves de déconstruire les mythes sexistes, de mesurer ce qu'il reste à accomplir pour l'égalité Femmes-Hommes, d'acquérir des réflexes utiles pour se protéger des inégalités. Cette intervention participative et résolument positive a bénéficié d'une analyse sociologique, que nous vous invitons à découvrir...
Un questionnaire d'évaluation rempli par les élèves ainsi qu'une analyse sociologique de la participation des élèves lors de l'animation permet de mesurer les résultats concrets de cette action.
Objectifs de l'actionDéfinir le sexisme : ce qu'il présuppose, ce qu'il implique, en quoi des logiques sexistes peuvent encore entretenir des inégalités dans notre contexte de vie.
Faire réfléchir à propos des inégalités sexistes dans une relation amoureuse : quelles situations injustes ou irrespectueuses peuvent exister dans les relations garçons-filles, et comment s'assurer du respect et de la réciprocité dans une relation ?
Questionner les élèves sur l'importance de l'estime de soi et sur les façons de la construire, apprendre à gérer le regard des autres et à être tolérant face aux différences de chacun, travailler sa capacité à s'affirmer sans nuire aux autres et savoir mettre en valeurs ses qualités personnelles.
Résultats de l'action-1- Comprendre les logiques sexistes
Une première partie de l'action consistait à réfléchir en classe entière à propos des stéréotypes et des présupposés du sexisme au travers des images présentes dans la vie quotidienne, tels que les publicités ou des représentations visibles dans les moteurs de recherche sur Internet. Les élèves ont montré une réelle capacité à décoder les messages sous entendus dans les images en y intégrant une approche critique. Au travers des situations exposées, une déconstruction des mythes sexistes présentant et légitimant des statuts et des rôles inférieurs pour les femmes a pu s'opérer de manière ludique par le débat entre les élèves et par la grille d'analyse de l'image ensuite donnée par les animateurs.
La méthode a permit de contextualiser et d'illustrer en situation à la fois le contenu et l'application actuelle de certaines logiques sexistes, tout en démontrant leur poids actuel dans la société : dans la famille, dans le monde professionnel, en politique…
Les réponses au questionnaire d'évaluation démontre la pertinence de la méthode :
-2- Prendre conscience des conséquences du sexisme, et des efforts à porter
Toujours en classe entière, un travail sur les conséquences des logiques sexistes a été mené en prenant appui sur l'étude de situations concrètes évoquées par des témoignages d'élèves de leur âge et en commentant les résultats d'études statistiques sur l'ampleur des inégalités.
Les situations évoquées ont fait beaucoup réagir les élèves, faisant écho à des difficultés qu'ils ont déjà vécues ou constatées dans leur propre expérience personnelle : notamment dans les domaines du sport au collège, du partage de la cour de récréation entre filles et garçons, mais aussi à propos des remarques désagréables voire des insultes à l'encontre des filles. Les différences de salaires entre hommes et femmes est un sujet sur lequel beaucoup ignoraient ou sous-estimaient les écarts, tout comme les inégalités liées au monde professionnel de façon plus générale.
Un historique rapide des efforts réalisés par l'Etat et la société civile en faveur de la construction de l'égalité entre les femmes et les hommes a permis aux élèves de situer le contexte d'aujourd'hui et ses difficultés par rapport à la situation d'inégalités d'il y a quelques décennies. L'exercice permet de relativiser ce qu'il reste à accomplir pour assurer l'égalité face aux défis déjà réalisés.
Les réponses au questionnaire montrent que les élèves ont particulièrement bien retenu les domaines et activités qui étaient naguère interdits aux femmes dans le monde économique comme politique.
Les dates essentielles de la construction de l'égalité ont également retenues l'attention, puisque près de 90% des élèves ont su répondre que l'obtention du droit de vote pour les femmes date de 1944.
-3- Apprendre à repérer des situations d'inégalités dans une relation amoureuse
Le reste de l'animation s'est opérée en atelier réalisé en petit groupe de 10 élèves, répartis librement mais avec l'exigence de la mixité imposée par les animateurs. L'atelier a permis de créer un dialogue, y compris avec les élèves peu participatifs en classe entière, sur les inégalités pouvant se retrouver au sein d'une relation de couple, en particulier à propos du partage des taches, du statut et du pouvoir de décision de chacun au sein du couple, des interdictions arbitraires souvent en défaveur des filles….
Les élèves ont pu à nouveau illustrer le débat en apportant leurs témoignages et leurs expériences personnelles, donnant l'occasion aux animateurs d'insister sur l'importance du respect, de la réciprocité, et de l'autonomie de conscience et de décision comme critères essentiels et non négociables d'une relation amoureuse égalitaire et respectueuse de chacun. Des questions et des craintes des élèves peuvent être notés concernant les manipulations sentimentales, les grossesses précoces, ainsi que les pressions pouvant être exercés afin de faire accepter une relation sexuelle alors que celle ci n'est pas réellement désirée. Il y a un besoin de clarification et d'information à propos du droit et des situations inacceptables.
-4- Savoir développer son estime de soi
Toujours en petit groupe, les élèves ont pu au moyen d'un exercice ludique réfléchir sur les qualités et défaut qu'ils s'attribuent à la fois individuellement mais aussi entre eux. L'exercice a démontré que la tendance habituelle chez les jeunes de leurs âges à sous-estimer leur qualités personnelles se vérifie dans ces classes, ainsi qu'une certaine difficulté à évoquer ses qualités et défauts avec ses camarades de classe. Cela témoigne du poids que peut représenter le regard des autres dans la construction identitaire de ces jeunes. L'intérêt de l'exercice consistant à se rendre compte non seulement de l'étendue de ses forces et faiblesses mais aussi du fait que chacun peut les estimer ou les apprécier différemment.
L'intérêt de l'exercice concerne aussi la diversité des qualités et défauts estimés par chacun indépendamment du fait d'être une fille ou un garçon, démontrant ainsi la particularité de chacun et donc l'importance d'une attitude respectueuse et tolérante envers tous.
ConclusionL'animation a permis des résultats très encourageants pour ce qui concerne plusieurs points. D'une part, un renforcement de la capacité de lecture et d'analyse critique de situations quotidiennes inégalitaires a pu se démontrer tout au long de la progression de l'intervention. Le fait de poser des mots, des jugements, des arguments sur ces situations a fait écho et répondu à certaines interrogations déjà présentes dans l'esprit des élèves. D'autre part, la méthode ludique et participative de l'intervention a fait éclore ces préoccupations et a donné aux élèves l'occasion de s'initier aux débats qu'impliquent ces questions de société.
Les élèves se sont montrés très sensibles à l'importance de reconnaître et combattre les inégalités sexistes, mais aussi et surtout à comprendre les avantages qu'apporte l'égalité dans la vie de chacun. Une attention particulière à pu être relevée lors de l'évocation des droits et des réflexes utiles pour se protéger des inégalités.
Pour une partie des élèves, l'animation a permit de clarifier des situations qu'ils suspectaient déjà d'être inégalitaires et condamnables. Pour d'autres, ce fut l'occasion de découvrir d'une part la persistance des inégalités parfois peu visibles, mais aussi de prendre conscience de l'importance du droit au libre choix de son propre parcours de vie. Un certain clivage peut être remarqué entre ceux qui ont une lecture critique individuelle et qui expriment souvent un attachement au principe de laisser libre chacun de construire son identité, et ceux qui restent quelque peu cloisonnés dans des identités collectives en se refusant le droit à se définir par eux même.
Qui n’a jamais rêvé de décorer son sapin de Noël d’une belle verge veinée comme on les aime ? Kira Scarlet, une adepte du DIY, nous apprend comment fabriquer des ornements festifs et « kinky » pour les fêtes. Bon, il faut habiter San Francisco parce que tout se passe à l’Armory, chez les gentils pornographes de Kink.
Malheureusement, l’atelier était hier soir, trop tard pour prendre l’avion. Mais je suis certain que cela inspirera certains et certaines. En plus, rien de bien compliqué apparemment, il suffit de découper une forme dans cette matière dont je n’ai aucune idée du nom et de coudre de fil blanc le motif de votre choix. Si vous tentez l’aventure, nous serions heureux de voir à quoi ressemblent vos œuvres.
Pour les fainéants, Kira a sa boutique sur Etsy, Scarlet Tentacle. Elle n’y vend pas les godes lapin, les ball gags et les pin-up de Noël, mais vous y trouverez des pins brodés en forme de vulve. Un must que votre entourage enviera lors du repas du réveillon.
Encore une bonne raison de déménager à San Francisco cette histoire, malgré le snobfog de South Park. C’est la chance de pouvoir habiter près de la maison festive de la famille Tanner ou des sorcières de Charmed. Et en plus, on y vit des aventures romanesques avec Josh Hartnett ou Shannyn Sossamon et des jouissances avec des pétales d’orchidée. Je fais mes valises.
Le héros de la téléréalité américaine à succès «Duck Dynasty» est sous le feu des critiques depuis une interview donnée au mensuel «GQ» de janvier. Phil Robertson, patriarche d’une famille haute en couleurs de fabricants d’articles pour chasseurs de canards, y balance ses étranges conceptions de la morale et de la rédemption. L’hurluberlu à longue barbe dit éprouver de l’amour pour tous les pécheurs, «qu’ils soient homosexuels, ivrognes ou terroristes. On leur donne la bonne nouvelle sur Jésus. Et Dieu fera le tri plus tard, si vous voyez ce que je veux dire.» Après une réflexion sur les avantages comparés du vagin et de l’anus, l’entrepreneur poursuit en assurant que «ni les adultères ni les idolâtres ni les prostitués mâles ni les délinquants homosexuels… n’hériteront du Royaume de Dieu.» Mieux: il explique que pour définir le péché, «on commence par le comportement homosexuel et on élargit à la bestialité, à la fornication, etc.»
Nostalgie de la ségrégation raciale
L’homosexualité, mère de tous les vices? La théorie a fait bondir le GLAAD, principal groupe LGBT anti-diffamation, ainsi que des associations antiracistes. Robertson a, de fait, glissé dans son interview que «les Afro-américains étaient plus heureux sous [les lois] Jim Crow» – les dispositions ségrégationnistes en vigueur dans le Sud américain jusqu’en 1965. Face au tollé, la chaîne A&E a décidé de suspendre la participation de Phil Robertson au show, dont la quatrième saison a réuni une audience record de 11,8 millions de téléspectateurs. La réaction des fans ne s’est pas fait attendre: une pétition en ligne a été lancée, tandis qu’une page Facebook «Ramenez-nous Phil!» mobilisait des dizaines de milliers d’internautes.
Les droits de «Duck Dynasty», encore inédit en France, ont été acquis pour la France par le groupe Canal+. La bande annonce de la saison 4:
Danny se grille une cigarette sur la terrasse parsemée de plantes pendant qu’Aamer finit de préparer le dîner. Les deux jeunes syriens habitent dans un appartement à Hamra, quartier à majorité musulmane de Beyrouth. Et même s’il n’y a pas toujours de l’eau et qu’il faut gravir les étages sans lumière, leur cocon leur permet de supporter leur vie libanaise, avec leur chienne Phoebe, recueillie au pays du Cèdre. Depuis leur arrivé à l’été 2012, ils ont tous deux trouvé un travail. L’un comme journaliste pour une célèbre publication américaine. L’autre comme vendeur d’équipements médicaux à la personne. Leur situation peut paraître plus supportable que pour beaucoup d’autres réfugiés survivant sous des tentes dans la plaine de la Bekaa.
«Nous haïssons le Liban»
Mais Danny et Aamer n’en peuvent plus et veulent émigrer. «Nous haïssons le Liban. Un jour, on était dans un taxi et le conducteur nous a expliqué pendant vingt minutes combien tous les Syriens sont des terroristes… Evidemment, il pensait qu’on était libanais. Ici, pour les Libanais, les embouteillages, le manque d’eau, la hausse des loyers, le manque de travail etc. tout est à cause des Syriens. Mais ce n’est pas de notre faute si nous devons accepter de travailler deux fois plus que des Libanais pour deux fois moins. En plus, on fait les boulots qu’ils refusent.» Fatigués du Liban, les deux hommes ont décidé de postuler pour un visa de réfugié au Canada avec l’aide de l’association Rainbow refugee basée à Vancouver. Danny s’énerve: «Je veux pouvoir embrasser mon copain sans avoir à fermer tous les rideaux, pouvoir faire l’amour sans me dire qu’il ne faut pas faire de bruit. Notre rêve c’est juste de vivre heureux, de se marier et d’adopter des enfants. Le Canada c’est notre dernier espoir.»
Danny, 29 ans et Aamer, 26 ans, se sont rencontrés sur Internet puis dans la vraie vie. «J’ai eu deux ex copains à Damas, l’un qui m’avait volé mon passeport et l’autre qui s’est avéré être un prostitué. Il me menaçait alors Aamer a joué le mec syrien fort et m’a promis de me protéger. C’est comme ça qu’a débuté notre histoire» raconte-t-il dans un sourire. Aamer, lui, n’était pas certain qu’une histoire avec Danny verrait le jour. «Sur son profil, il avait écrit qu’il voulait trouver quelqu’un avec qui faire des brunchs et discuter de films et de livres. Les films j’aime bien les voir mais en parler…» plaisante-til en lançant un clin d’oeil à Danny. Pourtant, ces deux-là auraient pu ne jamais se rencontrer. A 18 ans, Danny quitte la Syrie pour l’Egypte après une dispute avec son père qui vire au coming-out et un enfermement de trois jours dans sa chambre dont il s’échappe. «En Syrie, nos parents veulent que nous soyons des hommes forts, pas des fan des Backstreet boys», dit-il dans un soupir.
Printemps arabe
L’Egypte lui permet de commencer sa carrière de journaliste dans des magazines. En 2011, il vit les premières heures de la révolution place Tahrir, se fait attaquer par des pro- Moubarak et décide de rentrer à Damas. Nous sommes le 1 février 2011. «Pour moi la communauté LGBT syrienne, c’était tout nouveau. La plupart de ses membres sont soit mariés, soit se détestent eux-mêmes ou entre eux. En Egypte, ce sont plus des activistes qui s’acceptent en tant qu’homosexuels.» Pour Danny, le Liban reste la communauté la plus «flamboyante» de la région. «A Beyrouth, on a des bars gays, ce n’est pas comme en Syrie et en Egypte. On peut se balader à Hamra et Gemayzé. Mais attention ce n’est pas une ville gayfriendly, ça concerne juste certaines rues…» Le couple n’ose pas, même dans ces rues, se tenir la main. Hors de question pour eux de finir au poste de police.
Convaincus qu’ils n’ont «pas de futur au Liban», ils se prennent à rêver. Au Canada, Aamer se voit entrer à l’université pour devenir prothésiste dentaire. Danny imagine sa future carrière d’écrivain. Si leur couple leur permet de tenir, ils ont beaucoup d’amis souffrant de troubles de stress post-traumatique. «Un de nos amis est devenu prostitué ici au Liban» racontent-ils désabusés. Une quarantaine de gays syriens sont aidés par des Libanais qui leur offrent un soutien psychologique et des cours d’anglais. Mais Danny et Aamer, comptant l’un sur l’autre, n’ont pas senti le besoin d’y participer.
Soirées en amoureux
Début novembre, ils ont déposé leur dossier auprès des autorités canadiennes. Maintenant, il faut attendre. «On espère vraiment être acceptés avant fin 2014. Le Canada a dit qu’il voulait accueillir plus de réfugiés syriens… On espère en faire partie» souffle Danny. Pour s’évader et tuer l’attente, Danny et Aamer vont aux plages publiques, jouent aux cartes et fréquentent leurs amis mais pas dans les bars, trop chers pour leurs maigres revenus. Chaque vendredi soir, ils s’accordent une soirée en amoureux. Ron Rosell, un Canadien de Vancouver qui les aide pour leur visa, est devenu un personnage central de leur vie. «Il est très sage. Je peux tout lui raconter. C’est devenu un père pour moi et mon meilleur ami» assure Danny. Le jeune syrien poursuit: «Aamer sait ce que c’est d’avoir une famille sur laquelle on peut compter. Pas moi, alors je suis devenu très proche de Ron. Il me raconte sa vie, je lui raconte la mienne. Je lui envoie même mes articles pour relecture. Si on construit notre vie au Canada, c’est sûr, je veux qu’il devienne le parrain de l’un de nos enfants.»