Il y a quelques semaines, un lecteur avait testé le Nexus Revo, un sex-toy anal spécialement conçu pour les hommes et leur point P. Le résultat était enthousiaste, à la limite de la nouvelle érotique! Ce même sex-toy, un autre lecteur l’a testé, avec un peu moins d’enthousiasme.Voici le résumé de son expérience, traduite par mes soins : l’original en anglais est ici.
J’ai entendu à la radio qu’il y avait des testeurs professionnels de sex-toys… Comme on a l’habitude de le dire, le cerveau est le premier organe sexuel, et je pense que toute personne équipée d’un cerveau est donc à même de chroniquer un sex-toy! Ceci dit, toute expérience sexuelle dépend de notre vécu et de notre état émotionnel : il est donc toujours difficile de faire une critique de sex-toy qui ne soit pas une opinion personnelle.
Ce n’était peut-être pas mon jour
Tout cela pour vous dire que mon expérience avec le Nexus Revo, un sex-toy anal masculin, fut contrastée. Lorsque je l’ai eu dans les mains, en regardant sa forme et sa taille, je m’étais dit que ce serait du plaisir garanti. Comme je ne pouvais pas le tester tout de suite, au fil des jours, mes attentes ont augmenté, et quand j’ai finalement rempli mon devoir de critique de sex-toy, mon impression fut assez tiède. Qui sait, ce n’était peut-être pas mon jour.
Pourtant, le packaging était prometteur. Une boîte élégante, un sac de velours noir contenant ledit vibrateur, un petit mode d’emploi. Il manquait quand même deux choses essentielles : des piles pour le faire fonctionner, et du lubrifiant. Je pense que les sex-toys font de beaux cadeaux d’anniversaire ou de Noël, et il est dommage que le Revo ne puisse pas être utilisé tout de suite si vous n’aviez pas été prévoyant. Pour ce qui est du lubrifiant, je reste en réalité partagé sur le fait qu’il faille fournir un échantillon ou non. Car souvent, les petites pochettes de lubrifiant laissent croire qu’une petite goutte suffit, alors qu’on ne peut jamais vraiment mettre « trop » de lubrifiant. Si j’hésite sur le lubrifiant, je n’ai pas de doutes sur les piles : pas d’excuses, fournissez-nous en deux ! Ce n’est pas pour ce que coûtent les boîtes de piles ! (Note de Camille : contrepèterie inside)
Accessible aux débutants
La forme du Nexus n’en impose pas trop, ce qui le rend accessible aux débutants. Sa tête est plus large que sa base, ce qui peut ressembler à un défi pour la personne qui essaye un sex-toy anal pour la première fois. Mais une fois qu’on a passé délicatement les muscles de l’anus, le reste du voyage est une formalité.
La base comprend quant à elle les piles et le vibrateur, ce qui la rend un peu encombrante mais fait office de poignée. Elle est pourvue de petits picots, qui simulent agréablement le périnée. Petit inconvénient : elle n’est pas waterproof, donc le nettoyage doit être fait avec précaution.
Je ne peux pas me prononcer sur la texture et le toucher de la matière, pour la bonne et simple raison que j’ai testé le Revo avec un préservatif. Et dieu sait si la matière et la texture jouent un rôle primordial – parfois, même si la douceur est au rendez-vous, le jouet peut causer des irritations. Mais sur cet aspect-là, vous devrez vous faire une idée par vous-mêmes.
Nous n’étions pas faits l’un pour l’autre
Venons-en à la vibration. Le Revo peut entrer en rotation, en vibration, ou les deux à la fois, à l’aide d’un bouton unique. Pour moi, la vibration était trop forte. La rotation était agréable, mais ne m’a procuré qu’un plaisir limité. Peut-être était-ce dû à la longueur du sex-toy ? Tout l’intérêt de la rotation est de venir stimuler le point P (autrement dit la prostate), donc tout dépend de l’anatomie de chaque utilisateur. Car finalement, le plaisir maximum, je l’ai eu lorsque tous les moteurs étaient éteints.
En résumé, le Revo et moi, on n’a pas vraiment accroché. Ce n’était pas lui, ce n’était pas moi, c’est juste que je pense que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre. En matière de sex-toys, tout est question d’alchimie, donc le meilleur moyen de savoir, c’est de faire votre choix et d’essayer !