“Je t’aime comme l’on aime certaines choses obscures,
De façon secrète, entre l’ombre et l’âme.
Je t’aime comme la plante qui ne fleurit pas
Et porte en soi, cachée, la lumière de ces fleurs,”
Bien sûr, tous les jours, mille fois par jour et même dans mes songes.
Tu vois.
Mon dieu comme je t’ai aimé et comme je t’aime encore, et te chéris comme une chose obscure dont on doit taire le nom. Mon âme forcée n’a pas d’autre choix que de te laisser aller, lassée par l’attente et grisée par l’envie.
Je calme cet amour déchiré avec l’amour d’un autre, j’ai toujours espoir qu’un jour tu m’expliques et me racontes, et j’aimerais te dire aussi, toute la passion qui me porte par delà les minutes passées séparés, et par delà les mondes qui nous éloignent maintenant. T’écrire encore une dernière lettre, pour la dernière fois, de toutes celles que j’ai en tête, et tous les mots auxquels je pense en pansant mes maux.
J’aimerais rembobiner le fil et recoudre l’histoire, ne jamais t’avoir permis de délaisser mon cœur, ravagé à jamais par un amour immense sans limite et sans faille, dans le plus grand secret, celui des sages consumés par l’absence, et qui savent bien au fond que jamais, même dans la nuit des temps, de tels sentiments ne se tarissent, ni changent de visage.
Et c’est sur son corps que tes mains se balancent.
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