La cuisine de Muki, c’est un peu l’émission de Maïté mais en lieu et place du gibier et autre anguille, ce sont de jolies jeunes filles qui se font cuisiner. Dans une recette inédite, le site associe nudité, érotisme, cannibalisme et gastronomie.
C’est assez inquiétant car Muki propose de véritables petits scénarios de fantasmes où les victimes subissent le même sort que les gigots, dindes et autres viandes en sauce. Tout cela serait relativement inoffensif si les auteurs de ce site n’allaient pas jusque dans les moindres détails culinaires : thermomètre à viande dans les fesses, la ficelle de la paupiette de veau est utilisée pour emmailloter de la donzelle et l’on constate une obsession particulière pour les modes de cuisson : au four, à la broche, barbecue à la texane, etc.
Les corps nus sont savamment exposés à côté ou sur divers fruits et légumes, placés dans des décors bariolés et bricolés, ce qui élève parfois cet érotisme bizarre au rang d’art surréaliste. On pense à la grande bouffe, aux films de cannibales, mais aussi à tous les contes impliquant des ogres.
Les cuistots déviants apprécieront sans doute le contenu. L’accès se paye à la semaine et uniquement à la semaine. Le menu vous en coûtera une quinzaine de dollars US.
tinetine au congo