Quel que soit le protocole BDSM en cours et dans toute situation sociale donnée, je tiens à ce que la soumise garde en mémoire vive les cinq lignes directrices suivantes. Ce que je m’efforce aussi de faire comme Maître.
Je les appelle parfois les règles de la Maison.
Leur principale qualité? Favoriser et renforcer la communication entre elle et mouah.
- Les bonnes manières sont toujours de mise.
- La gratitude est toujours de mise.
- Reconnaître une demande, un ordre ou une erreur.
- Dans le doute, ne pas s’abstenir et demander.
- Toujours offrir le maximum d’information avec le minimum de mots.
Ces lignes directrices ne sont pas le jeu. Elles ne concernent pas non plus le jeu à proprement parler. Par contre, elles en favorisent la réalisation. Du moins, pour mouah.
Ce que je veux dire, c’est que sans bonnes manières de la part de la soumise, par exemple, je n’aurai pas très envie, comme Maître, de la récompenser en lui offrant un jeu. Bien entendu, une personne dominante qui n’a que le mot punition en bouche, et qui ne sait rien faire d’autre, elle n’en a que faire d’une communication plus efficace.
S’en tenir à l’essentielUn tel cadre de communication permet à la personne soumise de ne jamais perdre de vue ses responsabilités, ni les priorités de la personne dominante. Et celle-ci peut s’en tenir à l’essentiel, au lieu de se perdre en conjectures sans lien direct avec ses priorités.
Inspiration : The West Wing Perspective on Protocols: Intent and Practice.
L’article Les règles de la Maison est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.