Récupéré: avril 27, 2012, 11:13am CEST
Auparavant, il est important de prodiguer pendant plusieurs minutes des caresses et des contacts très doux. De cette façon, votre corps se sentira en confiance. En effet, l’anus a un réflexe de serrement s’il est approché par l’extérieur. Quand votre partenaire prend contact avec cette zone, elle se contracte. S’il insiste sans chercher à "l’apprivoiser" au préalable, elle se resserrera de plus en plus, provoquant une douleur.
Il est fortement conseillé d’utiliser des préservatifs. En effet, la sodomie est la pratique sexuelle à plus haut risque de transmission des IST (infections sexuellement transmissibles). Car il se produit inévitablement des microlésions entraînant des microsaignements susceptibles de transmettre des virus. Choisissez des préservatifs relativement épais, et non des préservatifs très fins comme pour la pénétration vaginale, le risque de rupture étant plus élevé. Un gel lubrifiant est indispensable, car l’anus et le rectum ne sont pas naturellement lubrifiés. Étalez le gel sur l’extérieur de l’anus et sur le pénis de votre partenaire, sans lésiner sur la quantité. Utilisez un produit "longue durée" compatible avec le latex des préservatifs.
La pénétration doit se faire très lentement. En effet, l’ouverture anale est moins élastique que celle du vagin qui, lui, est prévu pour laisser passer un bébé lors d’un accouchement. À la moindre douleur, sachez en rester là, de manière à ne pas conditionner votre corps à se bloquer. Vous pourrez tenter à nouveau l’expérience une autre fois.Chez certaines femmes, même après plusieurs essais, la douleur est toujours présente. Ce qui rend cette pratique quasi impossible. Cela n’est pas forcément lié à un blocage, mais à leur anatomie. Merci au Dr Catherine Solano, médecin sexologue et andrologue (hôpital Cochin, Paris). >> A lire aussi : 6 idées fausses sur la masturbation>> A lire aussi : Sodomie : et si on essayait ?