Récupéré: mars 30, 2012, 1:18pm CEST
Myriam, 35 ans, en couple depuis 15 ans
Comme c’est extrêmement romantique de se cacher, d’être deux en marge du monde, de vivre dans un huis- clos, j’ai le sentiment d’une vie très intense, d’être presque un super héros, de sur-profiter.
Comme je découvre le corps d’un nouveau partenaire, alors que je vis avec la même personne depuis longtemps, j’ai dans tes mains comme un nouveau jouet, c’est extrêmement ludique et réjouissant. De plus, la relation sexuelle est sublimée par l’interdit, et par des conditions pratiques pas très pratiques. Je suis devenue la grande technicienne de la banquette arrière, des champs, des endroits incongrus. J’étais à la recherche de n’importe qu’elle opportunités pour coucher avec mon partenaire. Sans compter que l’attente amène le plaisir à son comble, et rend chaque rencontre exceptionnelle.
Alors, même un coup moyen se transforme en un meilleur coup. Il m’est arrivé d’avoir un amant pas exceptionnel au lit, avec qui pourtant j’ai vécu une super histoire de cul ! Le cul c’est dans la tête !
Si on s’habitue à l’interdit, il faut changer. Et surtout ne jamais officialiser ! Ne jamais mettre ton désir à l’épreuve, et il restera sublimé.
Avis du sexologue Michel Lombard : Elle a besoin d’un oxygène sexuelContrairement à ce qu’elle dit, je ne trouve pas son témoignage très romantique. Elle construit les émotions autour de situations vides de sentiments. Le romantisme existe quand il y a un amour véritable. La transgression, l’interdit des lieux qui changent… Tout a l’air mieux que dans son lit. Elle vit sa sexualité en dehors de son couple, et cela doit lui apporter un équilibre qui ne remet pas en cause son foyer. Elle a besoin d’un oxygène sexuel. Ce sont les situations et non les personnes qui créent ses émotions. Finalement elle a un comportement très masculin, assez froid. C’est assez générationnel, on rencontre de plus en plus de femme dite kleenex. Qui consomme leur sexualité très librement. A lire aussi:Les infidèles: et les femmes alors?Sexe : le plaisir c'est dans la tête?