Récupéré: mars 16, 2012, 11:06am CET
Selon un sondage Ifop/Elle 2004, 66 % des Françaises avoueraient s’être prêtées à l’expérience mais la grande majorité d’entre elles affirment ne pas avoir aimé. Seulement 6% des femmes interrogées auraient reconnu avoir eu un orgasme lors d’un rapport anal. Pourtant, la sodomie figure en bonne place dans la liste des fantasmes masculins, notamment chez les jeunes hommes. S’y refuser peut finir par poser problème dans un couple ! Comment aborder les choses sereinement ? La première étape consiste à dépasser le tabou de l’interdit de l’homosexualité. La seconde, à accepter le principe qui attire les hommes vers cette pratique : la domination et la possession. Sans tomber dans le sado-maso, la sodomie reste un acte sexuel à connotation brutale, vécu comme une prise de pouvoir sur l’autre. Certains hommes la pratiquent aussi simplement pour le plaisir provoqué par un passage étroit qui décuple les sensations. Dans ce cas, l’acte, moins traumatisant psychologiquement, n’en demeure pas moins difficile à vivre sur le plan physique. Beaucoup de femmes, quoique réticentes au départ sont parfois prêtes à tenter l’expérience. Mais en général, celle-ci tourne court en quelques secondes pour cause de douleurs intolérables. Ce qui a le chic de jeter un froid sur les réjouissances. Et sur les relations – sexuelles et autres - du couple.
Une zone sensible
La zone anale est très sensible à toute stimulation car elle est très innervée et elle dispose par ailleurs d’une multitude de récepteurs superficiels cutanés. La stimulation peut être douloureuse ou agréable, tout dépend de la technique employée. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut connaître un minimum l’anatomie des lieux : quelques centimètres après l’orifice de l’anus, se trouve une zone érogène, aussi bien chez l’homme que chez la femme. La seule solution pour forcer le passage, c’est d’apprivoiser cette zone. Donc, contrairement au fantasme masculin d’une sodomie brutale en deux coups de reins, il va falloir que monsieur soigne les préliminaires. * Etude Ifop réalisée en 2004.