Récupéré: mars 16, 2012, 11:06am CET
Cette pratique sexuelle est souvent perçue comme étant la réalisation d’un fantasme masculin. Mais pour les femmes aussi, le plaisir peut être au rendez-vous. Seules interdictions absolues : des hémorroïdes et des antécédents de fissure anale. Ainsi qu’une pénétration vaginale ou une fellation ensuite, au risque de contracter une MST.
Etroit et contracté, l’anus ne cèdera que dans le feu de la passion. Autant dire qu’on ne peut pas programmer un rapide 5 à 7 la première fois.
Pour qu’une femme s’ouvre à cette pratique, il faudra miser sur des baisers langoureux, des mots tendres, un clitoris mis en feu par les doigts et la langue…
Au sommet de l’excitation, mais encore dans l’attente d’un ultime seuil à atteindre, la femme peut alors envisager de se prêter à ce nouveau jeu sexuel, à l’aide d’un gel lubrifiant qui doit devenir un outil de plaisir pendant les préliminaires, sur toute la zone génitale. Petit à petit, l’amoureux taquinera l’éden convoité au doigt ou avec un sex toy adapté (pour les plus branchés), en faisant des allers et retours entre la vulve et l’anus, afin de maintenir vive l’excitation de sa partenaire qui, petit à petit, se "lâchera".
Une position intermédiaire
Une fois l’anus dilaté, pas question d’y aller à la hussarde. L’amoureux devra lui aussi s’enduire de gel lubrifiant sans trop insister pour éviter les "glissades". Reste à trouver la position qui rendra la pénétration la moins douloureuse possible. Sa partenaire peut se mettre accroupie sur le lit, les reins cambrés. Cette position implique psychologiquement que son amant la pénètre en force tandis qu’elle se montre consentante. Ou alors, elle peut se redresser sur les genoux et venir s’empaler d’elle-même petit à petit sur le sexe de son amant. Cette position présente l’avantage d’être moins traumatisante, physiquement et psychologiquement, pour elle. Mais l’inconvénient d’être beaucoup moins gratifiante pour le fantasme de son partenaire ! Cela peut néanmoins représenter une étape d’initiation avant que la femme ne se sente prête à aller plus loin, plus fort…