Récupéré: mars 9, 2012, 2:53pm CET
Se pose aussi un autre problème : aimer l’autre n’est-ce pas savoir faire plaisir à son partenaire ? La moitié d’entre nous chercherait avant tout à satisfaire l’autre avant de penser à son propre plaisir, rapporte Sève Maël dans son livre "Le sexe des femmes révélé aux hommes".
Faire plaisir oui mais à condition que cela ne soit pas synonyme de souffrance et que cela aille dans les deux sens. Par exemple que ces messieurs acceptent également de faire des cunnilingus.Et si on refuse, nous aimera-t-il moins ? Question légitime mais à laquelle le partenaire devrait normalement répondre par la négative. "Non, ne pas avoir de fellation ne changera pas mon amour pour toi. Je t’aime et donc je respecte ton choix" ;
Fellation : et si je change d’avis ?On est prête à essayer, mais on n’ose pas. A vrai dire, on ne sait pas vraiment comment s’y prendre. >> A lire aussi : L’art de la fellation. Là aussi, la communication prime. En parler permet de désamorcer les tensions et de se rassurer vis-à-vis de l’autre. "Quelle position choisir ? Va-t-il se retenir d’éjaculer ?" Dans la pratique, si on se sent en confiance, les choses viendront naturellement et progressivement. L’essentiel est que cela devienne un jeu. Caresses, bisous, on prend connaissance avec le sexe de l’autre. "On se familiarise avec le sexe de l’autre, on apprend à capter les signaux du plaisir de son homme", explique Sève Maël. En s’amusant à le faire jouir comme il aime à le faire pour nous, on renforce la complicité et l’entente sexuelle. *Merci au Dr Ghislaine Paris, médecin-sexologue, auteure de "Un désir si fragile", Leduc S.Editions et de "Faire l’amour pour éviter la guerre", ed Albin Michel. Merci à Sève Maël, coach thérapeute spécialisée en sexologie et auteure de "Le sexe des femmes révélé aux hommes", éditions Blanche.